« Vraiment ? » Non, il n'est pas certains du tout que ce soit une bonne idée mais il répond sur un ton détaché : « Bah ouais, peut-être que je vais même me découvrir un talent caché. »
« Je t'aime aussi. Tu ne voudrais pas inaugurer cet endroit par hasard ? » qu'elle lui dit comme une invitation malicieuse. Il ne peut s'empêcher de rire. « Pour les bonnes vibes ? Compenser notre manque en matière de feng-shui. » Il dit cela en hochant la tête, une étincelle de malice au fond des prunelles. Il la dévore du regard sa Joy. Chaque jour. Certaines infirmières disent et répètent qu'il la dévore et la regarde avec amour sa Joy. On n'a pas besoin de les connaître pour savoir qu'Aiden est amoureux. Il suffit de voir comment son regard se pose sur elle. Un voile de passion, de désir et cette tendresse. Il l'enveloppe à chaque regard. Il a beau le nier, c'est la vérité. Il n'est pas doué pour le cacher et ce fut un soulagement quand le couple fut officiel. Un soulagement pour le mauvais comédien qui n'avait plus à réprimer ces regards, ces sourires, ces gestes discrets. Alors, quand elle se trouve ainsi sur lui, l'invitant à une danse fiévreuse, il fond le chirurgien. Les doutes disparaissent et le regard s'anime d'une toute nouvelle flamme. « Continue de me regarder ça et je nous fais inaugurer chaque coin et recoin de cette appartement ... » qu'il dit d'une voix amusée tout en tapotant ses fesses du bout des doigts. L'harmonie des corps et des esprits. Une alchimie qu'ils ne provoquent pas, elle est simplement là.
Alors, les mains d'Aiden viennent se glisser sous son haut pour l'en libérer. Il vient s'écraser sur le sol vide. Son sourire s'étire alors que ses lèvres viennent se poser dans son cou, mordant doucement son épaule dénudée. D'un geste assuré, il la libère de la dentelle superflue avant de laisser son dos reprendre contact avec le sol. Il l'observe. Il l'admire même. Il prend une fois de plus conscience de son bonheur et à sa plus grande surprise, il a le sentiment que ses joues brûlent. La simple vision de la femme qu'il aime fait naître un feu ardent dans le creux de son ventre, et plus bas. « Est-ce que je t'ai déjà dit que je te trouvais absolument parfaite ? » Sa voix est devenue rauque alors que sa main vient se placer sur sa nuque et qu'il la renverse sur le dos dans un geste plein d'assurance. Son regard se plonge dans celui de sa Belle alors que sa main est d'ores et déjà en train de s'attaquer à son pantalon.
☽ septembre 2015. Le couple semblait perdu par l'emménagement de leur appartement. Ils avaient réussi à trouver quelque chose qui leur plaisait, mais maintenant il fallait l'emménager. A part peut-être le jukebox de monsieur, et la coiffeuse de madame, il n'y avait rien d'autres à montrer ici - et leurs vêtements bien sûr. Tout était à faire, et Aiden se prenait d'un courage qu'elle ne lui connaissait pas en termes de décorations. « Bah ouais, peut-être que je vais même me découvrir un talent caché. » Leur rire fait écho dans la pièce vide, elle était amusée par son comportement.
L'interne reprit son sérieux lorsqu'Aiden semblait tracassé tout à coup, pour une fois, c'était Joy qui allait jouer la voix de la sagesse. Elle se redressa rapidement venant trouver les yeux de son partenaire, les mains posées sur son torse elle tentait d'être rassurance par sa sincérité. « Pour les bonnes vibes ? Compenser notre manque en matière de feng-shui. » Joy se mit à rire par cette remarque, les deux se regardaient amusés, mais aussi complices. Ils n'avaient pas vraiment besoin d'expliciter plus pour savoir ce que tous les deux avaient envie de faire maintenant... Quand ils se regardaient, le temps s'arrêtait. La jeune femme était totalement ailleurs, dans une bulle qu'elle ne voudrait jamais éclater. « Continue de me regarder ça et je nous fais inaugurer chaque coin et recoin de cette appartement ... » A ces mots, la jeune femme plissait des yeux en le fixant pour exagérer son regard. « Même pas cap. » dit-elle parce qu'elle avait bien envie qu'il fasse ce qu'il venait de dire, elle ne dirait clairement pas non.
A peine quelques secondes après, le chirurgien vint lui retirer son t-shirt, elle leva les bras se laissant faire. Les cheveux ébouriffés, elle le fixait encore, se mordant la lèvre.« Est-ce que je t'ai déjà dit que je te trouvais absolument parfaite ? » Elle rougit, elle se sentait toujours spéciale dans ses yeux, dans ses mots. « Chhhut. » souffla-t-elle alors qu'il vint la renverser, inversant les positions. Elle prit le visage du chirurgien entre ses mains pour le caresser doucement, et vint positionner ses mains au revers de son t-shirt pour lui retirer à son tour. « Chacun son tour. » dit-elle dans un petit rire, alors que son torse était maintenant dénudé et qu'elle pouvait y passer ses mains dans des caresses sensuelles, elle craquerait toujours pour ce corps d'Apollon face à elle. Elle regardait au dessus d'elle, et elle ressentait des papillons partout dans son corps, languissant déjà l'étape supérieure.
« Même pas cap. » Trois mots qui font écho à leur vie, leur histoire, leur relation et sentiments. Avec elle, il prend tous les risques. Cap de tout. « Chacun son tour. » La voix rieuse de la demoiselle résonne dans la pièce bien trop vide. Elle résonne dans la pièce et au creux de ses oreilles. Tout n'est que complicité. Tout. Ils se comprennent en un regard. Elle sait lire entre les lignes. Elle sait quand il vacille, quand le passé semble l'engloutir. Elle est cette voix chaude qui rassure, ce geste tendre qui apaise, ces baisers doux qui réconfortent et réchauffent. Elle est son âme-soeur. Il en est persuadé bien qu'il n'ait jamais cru aux chimêres de l'amour idéal. Mais elle l'est. Elle est la partie complémentaire de son être. Avec elle, il se sent entier. Avec elle, il quitte la réalité pour un monde idéal. Invincible. Son tee-shirt rejoint le sien sur le plancher parfait de leur antre alors que le pantalon de la demoiselle glisse le long de ses jambes. Et parce qu'elle lui a dit « chacun son tour », parce qu'il brûle de désir, il exécute la même danse à la quatrième vitesse. Pas besoin de plus d'un coup d'oeil pour comprendre qu'il la désire, la forme de son boxer en est la preuve irréfutable. Les lèvres d'Aiden se posent sur le ventre de la jeune femme, une ribambelle de baisers alors que ses doigts se glissent sur la dernière barrière qui se dresse entre elle et lui. Un sourire complice naît sur ses lèvres alors que le corps nu de sa belle se dévoile sous ses yeux. Une vision dont il ne se lassera sans doute jamais. Un baiser sur l'aine qui provoque une douce mélodie à ses oreilles. Son bras se glisse sous sa cuisse qu'il soulève doucement alors que son souffle puis ses lèvres viennent au contact du point le plus sensible de la jeune femme. La sentir se cambrer. Sentir son dos se arquer alors qu'il augmente la pression, est certainement le plus beau des compliments. La main de Joy vient se glisser dans ses cheveux et il s'offre à elle. Sa déesse. Son amour. Son âme sœur. Quand il sent les doigts de la jeune femme se resserrer dans ses cheveux, il poursuit sa quête, déposant un baiser brûlant sur l'intérieur de sa cuisse alors qu'il se libère lui de ce dernier morceau de tissu devenu bien trop étroit.
☽ septembre 2015. Après avoir pesé le pour et le contre de cette décoration, Joy pensait à toute autre chose... Son regard taquin, ses mains baladeuses, Aiden ne pouvait pas interpréter autre chose que ce qu'il en était. La jeune femme avait envie de baptiser leur nouvel appartement, même s'ils n'avaient pas de lit, même s'ils n'avaient en réalité rien de très confortables à part ces deux sacs de couchage, la brune lui fit comprendre en un regard ce dont elle avait envie. Le brun ne se fit pas prier, un rire entre deux caresses, et là voilà complètement nue devant lui. Elle n'était plus gênée, elle n'était plus vulnérable, elle était complètement sienne et sans gêne. C'était à son tour de se déshabiller car la brune ne pouvait pas résister à un tel corps non plus, elle le déshabillait du regard, comme à chaque fois.
« Même pas cap. » Trois mots qui font écho à leur vie, leur histoire, leur relation et sentiments. Avec elle, il prend tous les risques. Cap de tout. Son sourire vient répondre en miroir à celui de sa partenaire. Un gémissement s'échappe de ses lèvres alors que les doigts de sa douce viennent à la rencontre de l'objet de tout les désirs. Il ne lui faut pas plus pour venir se glisser en elle et ne faire qu'un. Il accompagne ce geste d'un gémissement rauque, presque de soulagement. L'union des corps et des esprits. Ils ne font qu'un et comme à chaque fois, il a le sentiment de toucher les étoiles. Le nirvana. C'est ce à quoi ressemble le Nirvana, il en est convaincu. Son front se colle au sien, alors qu'il ouvre les yeux pour venir se nourrir de la lumière au fond de ses prunelles. Un sourire complice. Un simple baiser sur la commissure de ses lèvres alors qu'une de ses mains se pose sur sa poitrine. Il a le sentiment de sentir son cœur battre à tout rompre sous ses doigts. Ses baisers se font plus puissants alors que les mouvements de ses hanches se font plus pressants. Il se perd dans son regard alors qu'il décide de lui voler un baiser passionné et fougueux, capturant sa lèvre inférieure pendant une demi-seconde. Il l'aime à s'en damner. Il l'aime de tout son cœur, de toute son âme, de tout son corps. Chaque particule de son corps hurlent son amour alors qu'il saisit sa main pour venir la poser au-dessus de sa tête, ses doigts s'entremêlant aux siens. Les mouvements de hanche deviennent rythmiques et il sent que sa partenaire l'accompagne dans cette danse, laissant s'étouffer quelques gémissements de plaisir contre ses lèvres, sur sa joue mal rasée. « Joy. » Un murmure. Une supplication. Un appel pour la prévenir qu'il perd le contrôle. Il lâche les rennes pour laisser son corps régir la situation. Les gestes se font plus puissants, parfois même brusques. Et ses doigts pressent cette main qu'il n'a pas lâché. Ses lèvres s'écrasent contre les siennes. Il n'autorise pas le moindre air entre leurs deux corps brûlants et il y a ce gémissement rauque qui annonce le dernier mouvement de hanche et les tremblements finaux.
Les muscles se décontractent. Les doigts desserrent leur emprise alors qu'il a la tête fourrée dans le creux de son cou. La respiration haletante. Le souffle court et chaud. Sa main se pose sur la joue de la belle alors qu'il dépose un tendre baiser sur son cou. Il roule sur le côté, laissant tomber sa main sur son front avant de dire d'une voix rieuse : « Tu sais que tu vas finir par me tuer ... » Il tourne la tête vers elle, et se rendant compte qu'il ne supporte pas le fait d'être éloigné, il vient se coller à elle. Il se colle à elle et ses doigts viennent dessiner des formes invinsibles sur sa peau encore sensible.
La brunette eut un petit rire, c'était toujours comme ça avec elle. Lorsque toutes ces émotions redescendaient, la demoiselle lui offrait un petit rire de soulagement, de remerciement, de bonheur tout simplement. « Tu sais que tu vas finir par me tuer ... » Il s'était laissé tombé à ses côtés, elle tourna la tête pour le regarder, un air amusé au visage. « Arrête, je suis sûre que t'en redemanderas, qu'on sera même pas demain ! » Les chirurgiens avaient pris leur journée pour organiser le premier jour de leur emménagement. La brune était persuadée qu'Aiden ne pourrait se retenir une nouvelle fois avant la fin de la journée. Même s'ils n'avaient pas un palace, les deux amoureux ne pouvaient pas se passer l'un de l'autre bien longtemps... Il l'enroula de son bras, et elle vint poser sa tête sur son torse. « et une pièce baptisée... » finit-elle par dire dans une voix rieuse et taquine... Après tout c'était bien lui qui avait suggéré l'idée d'inaugurer chaque coin de l'appartement... Joy était attentive à chaque mot de son petit ami, elle n'oubliait rien...
Le rire de sa douce. Du velours pour ses oreilles. Il ne peut s'empêcher de sourire davantage. « Arrête, je suis sûre que t'en redemanderas, qu'on sera même pas demain ! » Et voilà de quoi le faire de nouveau rire, l'invitant à venir se lover davantage contre lui. Ce n'est pas parce que les corps ne sont plus unis qu'ils doivent être éloignés l'un de l'autre. « et une pièce baptisée... » Le cœur du géant bat toujours la chamade bien qu'il reprenne doucement ses esprits. Du bout des doigts, il la caresse. Sa présence l'apaise comme toujours. Et comme toujours, il se demande s'il ne se sent pas plus heureux après l'acte en question. S'il ne se sent pas plus heureux quand ils respirent à l'unisson, quand tout semble devenir du coton. Il dépose un baiser dans ses cheveux. « Depuis quand est-ce que tu es autant d'accord avec moi ? Sans la moindre hésitation ? Je croyais n'avoir que des plans foireux … Parce qu'attention Joy Petterson, ne me propose pas quelque chose que tu ne pourrais pas assumer ou accomplir. » Il se recule doucement pour pouvoir la regarder, chercher son regard et lui adresser un sourire plus provocateur qu'autre chose. « A bien y réflechir, on a pas grand chose d'autres à faire … » qu'il dit comme s'il a besoin de davantage d'arguments. Comment deux chirurgiens de leur rang pouvaient être à ce point mal organisés ou alors trop spontannés ? « Après, on peut rester là, comme ça, à parler de tout et de rien … ça me va aussi. » Son regard se perd de nouveau sur le plafond blanc. La vision de ce plafond parfait le renvoie directement plusieurs années dans le passé. Gamin. Allongé dans un lit minuscule, entouré de Robert de et Liam. Le regard rivé vers le plafond jauni par l'humidité de leur chambre. Il en a fait du chemin pour en arriver ici. Il en a fait du chemin pour obtenir ce qu'il a aujourd'hui, ce qu'il est aujourd'hui. Et, il a ce sentiment de fierté qui l'envahit. La vie qu'il a choisi de mener semble toute trouvée. Une belle vie. A cette pensée, il resserre doucement son étreinte et y ajoute même son autre bras pour la garder tout contre lui.
La brune adorait taquiner Aiden, car il prenait toujours cet air qui la faisait doucement rire. Alors, elle continuait encore et encore, lui précisant qu'ils n'avaient pour l'instant baptisé qu'une seule pièce. « Depuis quand est-ce que tu es autant d'accord avec moi ? Sans la moindre hésitation ? Je croyais n'avoir que des plans foireux … Parce qu'attention Joy Petterson, ne me propose pas quelque chose que tu ne pourrais pas assumer ou accomplir. » Un sourire aux lèvres, elle leva la tête pour croiser son regard alors que le chirurgien semblait emballé par l'idée de ne rien faire, de rester là enlacés à deux, et Joy ne dirait pas non à une telle perspective. « A bien y réfléchir, on a pas grand chose d'autres à faire … » Le rire de Joy se fit entendre. « Tu crois vraiment ? » dit-elle avec un air insistant alors qu'elle imaginait leurs deux voitures pleines à craquer en bas de l'immeuble.
« Après, on peut rester là, comme ça, à parler de tout et de rien … ça me va aussi. » Il la serra encore plus contre lui. « Moi aussi ça me suffit. » conclut-elle venant déposer un baiser sur son menton. Elle se redressa pour attraper ses sous-vêtements et se rhabiller. « Je te propose qu'on commande à manger, et qu'en entendant le livreur, on commence déjà à remonter quelques cartons ! » s'exclama-t-elle avec un élan de motivation qu'elle-même avait dû mal à croire. « Manière de pouvoir dire demain à nos collègues qu'on n'a pas pris une journée de repos pour rien... » dit-elle sur un ton amusé, accrochant son soutien-gorge, elle enfila son haut, et attrapa le boxer de son petit ami pour lui jeter sur la figure. Elle eut un petit rire, et attrapa son jeans un peu plus loin. « Sinon je déménage comme ça, qu'en penses tu ? » dit-elle en secouant ses fesses alors qu'elle suggérait déménager en petite culotte t-shirt. Bien évidemment c'était une blague mais c'était pour voir sa réaction.
« Tu crois vraiment ? » a pour conséquence un lourd soupir théâtral, car il sait exactement ce qu'elle essaie de sous-entendre.
« Moi aussi ça me suffit. » Il se redresse sur ses coudes, tête penchée sur le côté. Il l'observe en train de s'activer avec une énergie presque communicative, sauf qu'il ne bouge pas d'un centimètre. « Je te propose qu'on commande à manger, et qu'en entendant le livreur, on commence déjà à remonter quelques cartons ! », qu'elle lui dit avec enthousiasme alors que son regard est toujours ancré sur ses courbes, perdu dans des pensées pas vraiment chastes. Il relève la tête quand il prend conscience qu'elle vient de lui dire quelque chose et qu'apparemment, c'est à son retour de répondre. Il a noté « manger » et « cartons ». La première option le branche … quant à la deuxième, un peu moins. « Manière de pouvoir dire demain à nos collègues qu'on n'a pas pris une journée de repos pour rien... » Un nouveau soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'il laisse tomber sa tête en arrière. « Quand est-ce que tu es devenue la personne raisonnable de notre couple ? », souffle-t-il tout en restant dans cette position jusqu'à ce que son boxer aterrisse sur lui et le contraint à se redresser.
Le géant a compris le message et s'exécute aussitôt, tout en se rhabillant. « Sinon je déménage comme ça, qu'en penses tu ? » et alors qu'il referme les boutons de son jean, il tourne la tête vers Joy et ne peut s'empêcher de rire, secouant la tête de droite à gauche. « Moi, ça me va. Ca nous permettra peut-être même d'avoir de super bonnes relations avec nos nouveaux voisins. » qu'il répond d'une voix rieuse alors qu'il a vite fait de se lover contre elle, ses lourdes mains venant épouser les courbes de ses fesses, la gardant de la sorte contre lui. « Ca pourrait juste être dangereux pour ma concentration. » qu'il ajoute en haussant les épaules, tapotant les fesses de la jeune femme du bout des doigts.
« Ok. Du coup, tu commandes quelque chose et j'en profite pour ramener quelques cartons … un truc que je dois prendre en priorité .... » Il s'est finalement détaché d'elle pour saisir son tee-shirt qu'il a vite fait d'enfiler, de même pour ses baskets. Il se tourne alors vers elle, sourcil arqué, attendant les ordres de la capitaine Petterson.
☽ septembre 2015. La brune s'activait drôlement, un élan d'énergie qu'elle eut soudainement en voyant que le couple était en train de se complaire sur deux pauvres sacs de couchage. La jeune femme venait de baptiser l'appartement avec son petit ami et elle comptait bien continuer, mais elle voulait tout de même avoir le sentiment d'avoir fait quelque chose de productif, en vidant par exemple quelques cartons de leur voiture respective. Quand est-ce que tu es devenue la personne raisonnable de notre couple ? » Elle aussi se demandait la même chose, ce n'était pas son genre d'être raisonnable. L'interne eut un petit sourire et lui balança son boxer à la figure. « Depuis que monsieur se laisse complètement aller ! » lança-t-elle, amusée; manière de le piquer et peut-être d'avoir une réaction de sa part, lui qui semblait bien installé sur le sol de leur appartement.
« Moi, ça me va. Ca nous permettra peut-être même d'avoir de super bonnes relations avec nos nouveaux voisins. » Aiden ne semblait pas plus déranger que ça par la petite tenue de la demoiselle, elle haussait les sourcils presque étonnée de sa réponse. Il s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras, ils ne pouvaient pas rester bien loin l'un de l'autre, trop longtemps. « Ca pourrait juste être dangereux pour ma concentration. » Son rire se fit entendre dans la pièce bien trop vide. « On va éviter alors, soyons productifs. » dit-elle en venant squeezer le visage de son petit ami pour venir lui déposer un baiser sur ses lèvres. Elle enfila son jeans, et attrapa son verre de vin qu'elle vint finir en une grande gorgée, il n'y avait jamais de gâchis avec la Petterson. « Ok. Du coup, tu commandes quelque chose et j'en profite pour ramener quelques cartons … un truc que je dois prendre en priorité .... » Elle secoua la tête en réfléchissant... « Mes affaires de toilettes sont dans ma valise bleue. » dit-elle simplement pensant principalement à ses affaires de douche et sa brosse à dents, le reste n'était pas vital mais c'était déjà un début. « Une envie particulière Dr. Iaro ? »dit-elle alors qu'elle dégainait son téléphone pour ouvrir l'application de livraison à domicile, le nez dans son téléphone elle espérait qu'Aiden lui donne quelques idées...
« On va éviter alors, soyons productifs. » « Ta décision. » qu'il dit avec ce ton désinvolte, vestige de son adolescence sans doute. « Mes affaires de toilettes sont dans ma valise bleue. » Il acquiesce tout en se penchant vers le sol pour avaler une gorgée de son verre de vin, par mimétisme plus que par envie. Il fait partie de ceux-là. « Ok pour la valise blue alors. » qu'il répète comme pour imprimer l'information dans son esprit. Il va sans doute être débordé en constantant le nombre de cartons et de valises à emporter. Alors mieux vaut se souvenir de ce dont la demoiselle a besoin. Il saisit les clef de sa voiture quand elle dégaine son téléphone tout en lui demandant ce qu'il souhaite commander. Un de leur gros problème : ils sont de vraies catastrophes quand il s'agit de se décider sur une livraison à domicile. Impossible de se décider : trop de choix sûrement. Il joue alors avec ses clefs tout en affichant un air pensif. « Des sushis, c'est chic. » qu'il répond, accompagnant son incertitude par un haussement d'épaules. « C'que tu veux. Commande ce que tu veux, je te fais confiance. » La technique du lâche alors qu'il se dirige vers la porte, se tourne vers elle une dernière fois : « Quelle couleur la valise déjà ? » Il lui demande avec ce sourire idiot aux lèvres avant de rire en voyant l'expression sur son visage … juste pour la taquiner. La porte se referme derrière lui et le voilà à redescendre les escaliers. Il prend les escaliers tant qu'il a les mains vides … il va se la jouer moins sportive une fois qu'il trimballera les cartons derrière lui.
Le « bip » de sa voiture ouvre son coffre. Et le voilà à un carton sous le bras, la fameuse valise bleue et un sac à dos. Ce sera le premier aller-retour. Il place le tout devant l'ascenseur avant de faire un second aller-retour pour prendre deux cartons qu'il tient entre les bras, utilisant son menton pour les maintenir en place. La flemmardise l'oblige à en prendre un maximum pour minimaliser les allers-retours. Du bout du pied, il pousse le tout dans l'ascenseur, appuie sur le chiffre « 5 » pour que les portes s'ouvrent dans un « ding » sonore et qu'il pousse les cartons du pied en dehors de l'ascenseur. La porte de leur appartement s'ouvre comme si elle a pu l'entendre arriver.
☽ septembre 2015. « Ta décision. » Joy passait son temps à le taquiner, mais elle n'était pas aussi inconsciente pour sortir sur le palier en petite tenue, non elle gardait cela pour son petit ami. Elle reprit possession de son verre, ah le vin ce n'était pas quelque chose que la Petterson oubliait facilement... « Ok pour la valise blue alors. » Elle se tourna lorsqu'Aiden lui demanda si elle souhaitait un carton à récupérer en premier, et elle pensa directement à sa trousse de toilettes en priorité, le reste ça pouvait attendre. Elle vivrait d'amour et d'eau fraîche dans les bras de son chirurgien. En attendant, la mission de Joy était de leur commander à manger et elle comptait bien sur son aide pour ne pas devoir chercher mille ans quelque chose qui pourrait convenir. « Des sushis, c'est chic. » Elle leva le nez en l'air faisant mine de réfléchir. Est-ce que son estomac était partant pour des sushis ? « C'que tu veux. Commande ce que tu veux, je te fais confiance. » « Merci de ton aide mon amour. » dit-elle sur un ton exagérément ironique, en le fixant droit dans les yeux alors qu'il tourna les talons pour rejoindre la porte d'entrée. « Quelle couleur la valise déjà ? » Elle lui tira la langue parce que lui aussi était très doué pour la taquiner.
La brune s'activa alors, faisant défiler les nombreux restaurants à proximité salivant sur divers plats aussi différents les uns que les autres. Après quelques minutes à scroller sur son écran, la commande était partie. L'interne passa la tête par la fenêtre pour voir si Aiden était toujours en bas, et ce n'était pas le cas, elle en conclut qu'il devait être dans l'ascenseur. Elle revint sur ses pas pour venir ouvrir la porte en grand. « Aiden ! » s'exclama-t-elle en voyant qu'il avait quiché sur les cartons à faire remonter. Elle secoua la tête en rigolant, peu étonnée en réalité. Elle l'aida donc à tout rentrer, elle ouvrit sa valide et vint alors poser sa brosse à dents sur le lavabo, ils n'avaient encore rien, même pas de pot pour pouvoir mettre leur brosser à temps, mais elle s'appuya sur l'une des vasques de leur salle de bain, et se regarda dans le miroir, elle était heureuse et c'était suffisant. Après avoir nettoyé et rangé quelques affaires, une notification arriva sur son téléphone, le repas était sur le point d'arriver. Elle avait indiqué l'étage et le numéro de l'appartement, au moins, pas besoin de descendre, elle aussi était pragmatique...
Elle ouvrit la porte pour récupérer le sac et remerciait le livreur.
Spoiler:
WIN : Joy a été sage et a écouté Aiden, elle a commande deux plateaux de sushis, makis, et riz pour déguster leur premier repas ensemble dans le nouveau appartement.
SO CLOSE : Joy s'est laissée tenter par un restaurant indien à proximité qui était bien noté. Plein de sauces, de quoi s'en mettre partout et manger goulument alors qu'ils ne sont pas vraiment installés. Quelle bonne idée ! Mais on ne pouvait pas refuser un poulet tandoori & des naans au fromage !
FAIL : Le livreur s'est trompé de commande, il est reparti sans même que Joy eut le temps de vérifier la commande. Le couple se retrouve à devoir manger deux pauvres burgers presque froids d'un fast food peu recommandable, tout ça pour marquer leur emménagement ensemble... Heureusement, ils ont du vin !
Dernière édition par Joy Petterson le Mar 6 Avr - 16:36, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
« Aiden ! » Pris en flagrant délit, il pousse du pied un peu plus délicatement les cartons alors qu'elle décide de s'en emparer elle-même pour les faire rentrer dans leur nouveau chez eux. A peine a-t-il posé sa valise que la jeune femme s'exécute avec le même enthousiasme que précédemment, il secoue la tête en se demandant si elle ne peut pas lui en donner un peu plus. « Je r'pars vite fait en chercher quelques-uns. » dit-il plus pour la forme vu combien elle semble être en mode « motivée ». Et c'est ainsi qu'il s'occupe de ramener quelques cartons pendant que la demoiselle se trouve dans la salle de bain. Il a la tête enfouie dans son coffre quand il voit le scooter du livreur se garer devant leur immeuble, il plisse les yeux en essayant d'identifier ce que cela va bien pouvoir être … tout sauf un italien, qu'il se met soudainement à penser, regrettant de ne pas lui en avoir fait mention au moment où elle lui demandait ce qu'il voulait commander. Il saisit alors une de ses plantes vertes qui a survécu pas mal de ses déménagements, tout en chopant un énième carton sur le bras. Lourd. Merde ! Il hésite tout en se disant que c'est peut-être utile ce qu'il y a dans ce carton. Un sourcil s'arque pour en regarder l'écriture dessus. Sûrement un carton à lui vu qu'il n'y a rien dessus. Malin. Un juron marmonné et le voilà à se mettre en direction de la cage d'ascenseur après avoir laissé la clef de sa voiture émettre un « bip » pour fermer le coffre.
L'odeur de l'indien a déjà envahi l'appartement vide – enfin vide, désormais il y a quelques cartons qui trônent par-ci, par-là. « Comment est-ce que j'ai pu oublier des bières, Joy ? Comment ? Tu vois ce que tu fais de moi … ! Première fois de ma vie que je déménage sans une bière bien fraîche … c'est de la science-fiction. » qu'il dit avec ce faux air outré sur le visage. Il a pensé au vin et a oublié sa bière alors que la seule chose qu'ils ont dans cet appartement, c'est une cuisine équipée. Génial ! Il soupire, l'air boudeur.
☽ septembre 2015. Il semblerait que le couple se trouve un élan de motivation, et Aiden avait envie de faire plaisir à sa belle alors il s'était aussi activé. Au moins, ils auraient vidé un peu leur voiture, et même s'ils ne déballaient encore rien, ils pourraient prétendre avoir essayé... avoir même commencé... « Je r'pars vite fait en chercher quelques-uns. » Joy acquiesça, prenant vite possession de la salle de bain pour installer dans les tiroirs ses quelques produits de beauté, un peu de maquillage, un peu de crème, Joy n'était pas une pro de la face routine. Elle mit son shampoing dans leur joli douche à l'italienne, et finit par ressortir de là en entendant le livreur arriver. Super - il avait été rapide. Entre leur partie de jambes en l'air, le réveil de bonne heure pour vider leur appartement respectif, Joy avait l'estomac qui creusait. Aiden était aussi remonté entre temps. Parfait timing pour faire une pause et profiter de ce premier repas dans leur appartement.
La brune vint alors poser sur le comptoir de la cuisine le sac, en venant sortir couverts et serviettes. « Comment est-ce que j'ai pu oublier des bières, Joy ? Comment ? Tu vois ce que tu fais de moi … ! Première fois de ma vie que je déménage sans une bière bien fraîche … c'est de la science-fiction. » Elle eut un petit rire parce qu'elle savait très bien qu'elle n'avait pas oublié ce détail - elle. Elle sortit les deux boîtes de plats indiens. « J'espère que ça te plaira ! J'ai pris indien, finalement ! Il était bien noté. » précisa-t-elle, ils devraient manger debout sur ce comptoir ou bien s'asseoir par terre... Non, pour l'instant Joy était bien comme ça. Puis, elle sortit alors deux bières indiennes de son sac, un grand sourire aux lèvres : « Je te promets pas le grand cru, mais c'est déjà ça, non ? » dit-elle en lui tendant son verre. Elle sortit les clés de sa voiture où se trouvait un ouvre-bouteille en porte clé. « Y a parfois des bons côtés à sortir avec une alcoolique. » dit-elle en ouvrant la bouteille, elle la tendit à Aiden et reprit la seconde pour ouvrir la sienne. Elle posa les bouchons sur le comptoir et vint lever sa bouteille vers lui : «A notre premier repas chez nous ! » s'exclama-t-elle, les yeux qui pétillaient, elle se sentait vraiment heureuse.
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