« Elle va me détester à vie. » Joy et ses doutes. Il laisse sa valise dans un coin d'une des chambres d'amis avant de se tourner vers la demoiselle en question. « Je ne pense pas qu'elle va te détester à vie. » commence-t-il par dire en insistant le « à vie ». « On va dire que tu viens de refroidir et calmer ses ardeurs, ça va la faire taire pendant quelques jours et une fois qu'on se sera à Brisbane, elle appelera ma mère pour lui demander si elle a vraiment abusé. » Il hausse les épaules avant de s'assoir sur le bord du lit, tendant les bras vers la douce pour qu'elle vienne jusqu'à lui, ce qu'elle fit. Et, il vient alors enrouler ses bras autour d'elle. « Tu as Bobby dans la poche. Oh et puis, il y a moi aussi ... » qu'il dit en relevant ses prunelles vers elle, l'air malicieux. « Ca me fait tout bizarre de te savoir ici, à Wellington. Et quand je dis bizarre, je veux simplement dire que ça me rend juste … heureux. » Il est en effet soulagé et apaisé à l'idée d'ouvrir ces portes à la jeune femme. Il ne s'est jamais vraiment imaginé présenter sa famille, son passé, ses fêlures à une petite-amie potentielle. Jamais. Il a toujours essayé de séparer ces deux mondes. Non pas qu'il soit gêné ou mal à l'aise en présentant sa famille, c'est juste qu'il a du mal à accepter la personne qu'il est en entier. Être le brillant étudiant, le chirurgien doué, le talent. C'est tout ce qu'il laissait paraître. Et en quelques minutes chez sa mère, il devient Denden, le frère aîné.
☽ mars 2016. Joy avait eu un élan de courage en venant affronter Jane en tête à tête. Elle s’était levée pour reprendre le dessus sur ses émotions, et pour montrer à la cadette qu’elle ne comptait pas se laisser marcher dessus. L’interne avait compris que pour se faire une place dans cette famille, il ne fallait pas se laisser avoir par la petite Jane. Très bien, Joy était une femme de caractère, et belle-famille ou non, elle allait montrer qui elle était. En montant les escaliers après cette confrontation, elle était en plein doutes. Elle ferma la porte de leur chambre avant de se tourner vers son petit ami, lui disant que sa sœur allait la détester à coup sûr. « Je ne pense pas qu'elle va te détester à vie. » Aiden abandonna la valise pour s’approcher d’elle. Elle le fixait droit dans les yeux, complètement apeurée. Avait-elle bien fait ? « On va dire que tu viens de refroidir et calmer ses ardeurs, ça va la faire taire pendant quelques jours et une fois qu'on se sera à Brisbane, elle appellera ma mère pour lui demander si elle a vraiment abusé. » Il s’assit sur le bord du lit, en tendant ses bras pour qu’elle s’approche. Joy soupira en venant se mettre entre les jambes d’Aiden, enroulant ses bras autour de sa nuque. « Tu as Bobby dans la poche. Oh et puis, il y a moi aussi ... » Toujours aussi nerveuse, elle posa son regard dans le sien. « Je me suis dit que lui répondre au lieu d’acquiescer à tout ce qu’elle disait pouvait lui montrer que j’étais une femme pour toi. » finit-elle par avouer, se disant que la petite sœur avait l’air de vouloir tout gérer mais que maintenant que Joy était là, Aiden était entre de très bonnes mains. « Ca me fait tout bizarre de te savoir ici, à Wellington. Et quand je dis bizarre, je veux simplement dire que ça me rend juste … heureux. » Elle sourit, elle vint passer une main sur sa joue comme pour le rassurer à son tour. « Denden qui ouvre son jardin secret… » dit-elle doucement, un sourire amusé au visage alors qu’elle comprit à son regard qu’il n’aimait pas qu’elle soit au courant de ce surnom. « Ne t’inquiète pas Aiden, tu resteras 'mon amour' pour moi. » dit-elle caressant sa joue avec son pouce. Elle s’approcha de lui pour venir l’embrasser chaudement sur les lèvres. « Cela me manque déjà de ne pas être nue sous les draps avec toi. On aurait dû s’enfermer dans notre appartement et vivre des vacances isolées de tous. » finit-elle par dire dans un rire, les yeux pétillants. Elle aussi était heureuse d’être avec lui, ça lui suffisait.
« Je me suis dit que lui répondre au lieu d’acquiescer à tout ce qu’elle disait pouvait lui montrer que j’étais une femme pour toi. » Il ne pouvait qu'afficher un sourire satisfait en entendant ces paroles. Une femme pour lui. Il le savait. Il en était persuadé. Elle était une femme pour lui. Elle était même sans doute la seule femme qui puisse autant lui correspondre. Son âme sœur. Il tourna doucement la tête pour déposer un baiser sur l'intérieur de son poignet alors qu'elle passait ses bras autour de son cou. Elle le lui avait prouvé et démontré depuis quelques temps déjà. Mais Aiden était désormais persuadé qu'elle était également parvenue à le montrer à sa famille. « Une femme pour moi ? J'aime bien le concept. » qu'il dit d'une voix pensive. Il aimait bien le concept, en effet. Ce concept sonnait comme la mélodie du bonheur à ses oreilles. « Denden qui ouvre son jardin secret... » et voilà qu'une mince grimace vint se poser sur ses lèvres. Surnom de malheur. « Ne t'inquiètes pas Aiden, tu resteras « mon amour » pour moi. » Il roule des yeux, avant d'ancrer, de plonger son regard dans le sien. Il était heureux, oui. Et même si elle utilisait et abusait du surnom « Denden », il avait le sentiment que personne ne pouvait le faire descendre de son petit nuage. Personne. Et encore moins quand elle venait déposer ses lèvres sur les siennes pour lui offrir un baiser chaud et réconfortant. « Cela me manque déjà de ne pas être nue sous les draps avec toi. On aurait dû s’enfermer dans notre appartement et vivre des vacances isolées de tous. » Si elle a les yeux qui pétillaient, elle parvenait en une phrase à lui donner le plus ravi des sourires. Et tel un miroir, il venait refleter sa malice dans son propre regard. Il invita alors la jeune femme à venir se blottir davantage contre lui alors que ses mains venaient d'ores et déjà se glisser sous le tissu au contact de sa peau, sans la perdre du regard. « On peut arranger ça tout de suite, Miss Petterson. Je suis doué pour trouver des excuses ... » qu'il dit d'une voix amusée. « On peut être fatigués par le vol. On peut avoir besoin de se rafraîchir un peu avant de retrouver la petite famille en bas … tu vois, j'en ai déjà deux d'excuses ... » qu'il souffle contre ses lèvres, dont il part à la conquête pour l'embrasser avec tendresse.
☽ mars 2016. La jeune femme ne s’était pas laissée démonter face à la sœur d’Aiden. Elle avait peut-être même abusé mais Aiden semblait lui dire que non. Elle avait probablement bien fait afin de ne plus se faire embêter à l’avenir. Elle avait Robert de son côté et apparemment, selon le néo-zélandais c’était une bonne chose. Elle tentait de se rassurer avec cette idée. « Une femme pour moi ? J'aime bien le concept. » Elle sourit presque gênée aussi d’avoir dit une telle chose, elle qui n’aimait pas s’engager elle semblait pourtant se laisser par cette relation. Déjà un an ensemble, et elle ne se voyait nulle part ailleurs. Elle s’approcha de lui pour enrouler ses bras autour de son cou, et le taquiner avec ce surnom qui semblait le déplaire. Tant pis, la jeune femme s’y risqua quand même sans pour autant oublier de le rassurer car il resterait son amour pour elle. Elle finit par partager une pensée plutôt égoïste – même si elle savait que c’était un grand pas qu’ils faisaient là tous les deux. Elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer des vacances à ne rien faire à part l’amour, manger et boire du vin sans se soucier du travail… Non, elle devait être anxieuse quelques jours, devoir faire bonne figure devant la famille d’Aiden… Elle partagea donc ces doux rêves alors qu’il resserra son étreinte autour d’elle, elle ressentait ces papillons dans le ventre – le contact de ses mains sur sa peau la fit frissonner. « On peut arranger ça tout de suite, Miss Petterson. Je suis doué pour trouver des excuses ... » Elle baissa le regard vers lui d’un air amusé. « On peut être fatigués par le vol. On peut avoir besoin de se rafraîchir un peu avant de retrouver la petite famille en bas … tu vois, j'en ai déjà deux d'excuses ... » Elle vint alors s’asseoir en amazone sur lui, ses bras toujours autour de son cou pour se tenir. « Je ne dirai pas non. » chuchota-t-elle à son oreille avant de se reculer pour le regarder dans les yeux. « La douche peut être une bonne idée… J’ai peur d’être bruyante. » ajouta-t-elle en gloussant, à la fois malicieuse et gênée de cette confession, elle vint frotter son nez au sien.
Joy vient s'asseoir sur lui et aussitôt il resserre ses griffes autour de la jeune femme. Lui, elle. Ensemble. Il lui suffit de poser son regard dans le sien pour ne plus penser à rien. Elle le lui prouve une fois de plus. Aiden vient de franchir un pas immense, pour ne pas dire gargantuesque. Présenter Joy comme sa petite-amie à sa famille. Il ne s'est à vrai dire jamais vraiment imaginé marié, père de famille. Il ne s'est jamais imaginé avoir une petite-amie officielle, avec qui il partagerait plusieurs petits déjeuners à la suite … voire un appartement. Il n'a jamais eu le sentiment d'avoir ce besoin, cette envie et surtout cette capacité pour la vie normale. Et puis, il avait rencontré joy et elle avait bousculé toutes ses règles. Elle lui avait donné envie d'être un autre. Un autre homme. Un homme meilleur sans doute. Avec elle à ses côtés, il avait le sentiment de pouvoir tout avoir. « Je ne dirais pas non » lui souffle-t-elle au creux de l'oreille, l'ennivrant de son parfum qui vient désormais lui chatouiller le nez. Un rire amusé s'échappe des lèvres du chirurgien alors qu'elle décide d'en ajouter une couche pour définitivement avoir raison de son partenaire. « La douche peut être une bonne idée … j'ai peur d'être bruyante. » Son front collé au sien, son regard se perd dans les nuances de ses orbes. Il la dévore du regard. Il fond. Littéralement. Et alors qu'elle caresse du bout des doigts sa nuque, il abandonne tout de suite pour se relever, la tenant toujours dans ses bras. Il enroule un bras autour de sa taille alors qu'elle s'accroche à son cou et à sa taille pour ne plus toucher le sol. Un éclat de rire partagé alors qu'il semble bel et bien décidé. « Je prends le risque ! », qu'il finit par dire tout en faisant quelques pas alors qu'il entend frapper à la porte de leur chambre.
Il échange aussitôt un regard amusé avec Joy avant de la laisser retoucher le sol et se dirige vers la porte pour laisser apparaître sa petite sœur. « D'solée de déranger, je voulais juste vous faire savoir que je dois rentrer à la maison … Doug est en galère et j'ai promis de donner un coup de main. Vous restez ici pour quelques jours … alors peut-être qu'on pourrait essayer de faire un truc … ensemble » elle se penche doucement sur le côté pour adresser un regard à Joy et aussitôt Aiden pose la main dans le creux des reins de sa belle comme pour accentuer son assurance. « Ca me f'rait plaisir. » Aiden soupire avant de tendre le bras vers Jane pour lui ébouriffer les cheveux comme si elle avait encore cinq ans. « Y'a moyen qu'on se trouve un petit créneau. T'en fais pas pour ça. » Il se tourne alors vers Joy pour dire d'une voix rieuse : « T'en dis quoi ? On lui r'donne une chance à la râleuse?
☽ mars 2016. C’était la première fois que Joy faisait un tel pas dans une relation. Ce n’était pas rien pour elle de faire tout ce trajet pour rencontrer la famille d’Aiden. Il était ici dans son élément, elle ne l’était pas. C’était aussi pour ça qu’elle appréciait qu’il soit là pour elle, qui la soutienne par un regard, un geste, un mot. Une fois dans cette chambre, elle perdit un peu pied. Elle avait besoin qu’il la rassure sans pour autant lui mentir. Au-delà de ce qu’ils avaient toujours cru, les deux s’étaient trouvés pour s’unir dans un lien que personne ne pouvait comprendre. Leur relation était vraiment sérieuse, même elle n’aurait jamais imaginé avoir une relation aussi sérieuse. Ce séjour à Wellington allait permettre un grand tournant dans leur relation. Après un instant de complicité, les deux se tournèrent autour sans jamais pouvoir s’en empêcher. Le couple se cherchait, comme toujours dans la subtilité. Ils se fixèrent, s’enivrèrent. La brunette ne vit pas la prochaine action venir, en quelques secondes elle était accrochée à son bras, un rire s’échappant de ses lèvres. Elle se perdait dans ses émeraudes. « Je prends le risque ! » et alors qu’elle repose pieds à terre pour aller se changer les idées, Aiden ouvrit la porte et ils tombèrent sur la petite sœur .Joy sentit ses joues se rosir comme si elle pouvait lire dans leurs intentions… « D'solée de déranger, je voulais juste vous faire savoir que je dois rentrer à la maison … Doug est en galère et j'ai promis de donner un coup de main. Vous restez ici pour quelques jours … alors peut-être qu'on pourrait essayer de faire un truc … ensemble » Elle sentit alors le regard insistant de Jane sur elle, et Joy était comme paralysée. « Ca me f'rait plaisir. » Elle ne s’attendait pas réellement à tomber sur elle maintenant. « Y'a moyen qu'on se trouve un petit créneau. T'en fais pas pour ça. » Aiden évita un silence gênant. « T'en dis quoi ? On lui r'donne une chance à la râleuse? » Elle hocha la tête avec un petit sourire au visage. « Sans rancunes. On se voit très vite. » approuva-t-elle en s’accrochant au bras d’Aiden, son sauveur. Jane leur adressa un signe de la main, un air rassuré au visage, ils se retrouvèrent seuls dans le couloir et Joy leva la tête vers lui : « Mon dieu, j’ai eu l’impression qu’elle pouvait lire dans mes pensées, et en tant que petite sœur, je suis presque certaine qu’elle ne veut pas savoir ce que j’étais en train de m’imaginer… » dit-elle, partagée entre la gêne et l’amusement.
« Sans rancune. On se voit très vite. » et Aiden tourne la tête vers sa petite sœur qui semble légèrement soulagée par les propos de Joy. Une fois de plus, elle prouve qu'elle est plus du genre à aboyer qu'à mordre. Il esquisse un tendre sourire quand Joy vient s'accrocher à son bras. C'est ce qu'ils sont : une équipe. Une équipe qui peut se tenir face au monde entier. Ensemble, ils font front. Ensemble, ils sont capables de tout, d'affronter tout et tout le monde. Du moins, c'est la sensation qu'il a quand elle vient s'accrocher à lui et c'est cette assurance qu'il dégage désormais. Avec cette femme à son bras, rien ne peut l'effrayer. Jane disparaît rapidement après avoir été rassurée par le couple. Aiden repose son attention sur le petit bout de femme qui se tient à ses côtés. « Mon dieu, j'ai eu l'impression qu'elle pouvait lire dans mes pensées, et en tant que petite sœur, je suis presque certaine qu'elle ne veut pas savoir ce que j'étais en train de m'imaginer... » « Jane est tout sauf une télépathe … et au pire, ça lui permettra de savoir que nous sommes le couple le plus épanouis du coin. Ca joue en ta faveur. », qu'il dit tout en posant les mains sur ses joues. « En notre faveur. » corrige-t-il en levant les yeux au plafond comme si cette information est essentielle … et elle l'était. Essentielle. Un nous, plus qu'un je et un tu. « Tu as attisé ma curiosité … bravo ! » dit-il en soupirant lourdement. « Va falloir me montrer, et démontrer ce qui se passait dans tes pensées, histoire que quand on descendra pour aller se mêler aux autres, je sois le mec le plus rayonnant de la planète ... » Un éclat de rires alors qu'il saisit la jeune femme par la taille pour l'emporter avec lui dans la chambre. Ils avaient finalement marqué leur territoire. Ils étaient arrivés à Wellington et il espérait que l'angoisse passée de la jeune femme se soit envolée. Il espérait qu'elle soit à son aise, qu'elle trouve ses marques et n'aie pas à crier un « sirop d'érable » pour les faire redescendre de leur petit nuage. Il l'espérait sérieusement.
☽ mars 2016. Joy ne s'était pas vraiment attendue à ce que Jane se retrouve derrière la porte. Un sourire légèrement forcé au visage pour prétendre qu'elle était innocente de ses pensées perverses, elle acquiesçait à ce que disait Aiden, s'accrochant doucement à son bras. L'interne approuva les propos de son petit ami, et ne pouvait qu'encourager à passer un autre moment avec Jane, peut-être que ça pourrait lui permettre de faire ses preuves auprès de la petite soeur. Une fois partie, Joy souffla un bon coup, presque gênée de ce petit moment même si en soit Jane n'avait rien pu discerner. Elle ne lisait pas encore dans les pensées... « Jane est tout sauf une télépathe … et au pire, ça lui permettra de savoir que nous sommes le couple le plus épanouis du coin. Ca joue en ta faveur. » Pourtant, Joy avait les joues toutes rouges, elle levait son regard vers son petit ami en secouant légèrement la tête, il vint poser ses mains sur ses joues pour rajouter : « En notre faveur. » Quelle idée ! « Mais ça va pas ! » s'exclama-t-elle en venant lui taper sur le torse, Aiden n'avait vraiment aucune gêne. « Tu as attisé ma curiosité … bravo ! » Elle le regardait d'un air coquin, comme si elle était fière d'elle alors qu'elle n'avait pourtant encore rien fait... « Va falloir me montrer, et démontrer ce qui se passait dans tes pensées, histoire que quand on descendra pour aller se mêler aux autres, je sois le mec le plus rayonnant de la planète ... » Un éclat de rire alors qu'il l'attrape pour revenir à la chambre. Elle le poussa d'un pas décidé jusqu'au lit, ne lâchant pas son regard. « Avec autant d'encouragements... » soupira-t-elle alors qu'Aiden se retrouva assis au bord du lit. L'interne posa ses mains sur les joues de son petit ami alors qu'elle était positionnée entre ses jambes. Elle se pencha pour venir déposer un baiser sensuel sur les lèvres du chirurgien, elle sentait des petits papillons dans le ventre. Elle pouvait être n'importe où dans le monde, elle se sentait chez elle quand elle était auprès de lui...
La brune avait pris le temps de s'occuper de son cher et tendre... une petite gâterie qui l'avait mise en appétit pour ce début de soirée. La jeune femme avait mis du coeur à l'ouvrage... et Aiden semblait tout satisfait, remettant son pantalon, Joy partit dans la salle de bain pour se mettre un coup au visage, et paraître la plus innocente possible... « J'espère que tu te sens le plus rayonnant des hommes... » finit-elle par dire en réapparaissant dans la chambre. « Rassure-moi, ce n'est pas écrit sur mon visage ce que je viens de te faire ? » demanda-t-elle en se mettant à rire. Elle était presque gênée de retourner en bas pour le repas.
Aiden fermait les boutons de son jean et ne put s'empêcher de rire en entendant les paroles de sa dulcinée. « J'espère que tu te sens le plus rayonnant des hommes ... » Il passa une main dans ses cheveux comme s'il essayait lui-aussi de dissimuler cette pause luxurieuse. « Je ne me sens pas uniquement comme le plus rayonnant des hommes, je le suis Joy. Je le suis. », répondit-il d'une voix presque trop sérieuse bien qu'il disait la vérité. Il avait le sentiment de flotter, d'être sur son petit nuage et pas uniquement parce que la jeune femme lui avait offert un petit moment hors du temps. Il l'était avant tout parce qu'elle parvenait à le faire rire quelques minutes plus tard. Il l'était car ils avaient cette complicité presque surnaturelle. « Rassure-moi, ce n'est pas écrit sur mon visage ce que je viens de te faire? » Son rire rejoignait le sien alors qu'il franchissait les mètres qui les séparaient pour se retrouver face à elle. Ses mains se posèrent sur ses joues alors que son regard plongeait dans le sien. « Tu as toujours l'air d'une jeune femme prude et angélique, promis. » et il déposa un tendre baiser sur son front pour ponctuer sa phrase qu'il avait prononcé sur le ton de la plaisanterie. « On rejoint la petite troupe. Andrew doit sûrement être rentré. » Andrew, son beau-père. Un homme bien. Rien de plus. Aiden n'avait jamais rien dit de plus car il ne savait pas vraiment ce qu'il y avait à dire. Aiden et Andrew n'étaient pas proches. Aiden était bien trop grand à l'époque et le focus avait été porté sur les plus jeunes de la fratrie.
Le couple descendit les escaliers pour se retrouver face à une tablée déjà préparée. Robert était toujours là et rapportait les plats depuis la cuisine. Andrew était assis au bout de la table alors que la mère de famille ouvrait une bouteille de vin. Au plop du bouchon de liège, Aiden se dit que c'était un signe. « Salut Andrew. Merci de nous laisser poser nos valises chez toi pour les vacances et voici ma chère et tendre, Joy. » L'homme aux cheveux gris se leva de sa chaise pour tendre une main rugueuse vers l'interne. « Du vin ? Nous ne sommes pas vraiment des experts en vin … on a tenté quelque chose … mais si jamais il n'est pas bon, ne te force pas ... » dit la mère de famille alors qu'elle servait du vin blanc dans les différents verres posés sur la table en commencant par Joy.
Robert, quant à lui, posa une main sur le bras d'Aiden pour attirer son attention. « Alors, vous avez prévu de faire quoi pendant une semaine à Wellington ? »
☽ mars 2016. La jeune femme venait d’offrir une parenthèse de bonheur à son chéri, et elle espérait que cela ne soit pas écrit sur leur visage. Elle se retourna pour le regarder et voir s’il était aussi satisfait qu’il l’avait auparavant espéré. « Je ne me sens pas uniquement comme le plus rayonnant des hommes, je le suis Joy. Je le suis. » Joy se mit à rire alors qu’il restait sérieux, il était mignon quand il lui assurait ce genre de choses. Même à des kilomètres de chez eux, Joy et Aiden gardaient cette complicité que jamais la brune n’avait pu avoir avec quelqu’un. Après s’être passé un coup sur le visage comme pour nettoyer ses péchés elle revint sur ses pas pour lui demander confirmation qu’elle était bel et bien clean. Aiden se dirigea vers elle pour attraper son visage entre ses deux mains, elle fit une moue d’enfant en le fixant dans les yeux. « Tu as toujours l'air d'une jeune femme prude et angélique, promis. » Ses lèvres se posèrent sur son front, et elle rétorqua : « S’ils savaient ! » C’était plus fort qu’elle mais après tout dans l’intimité, la brune était une vraie lionne. Seul Aiden garderait ce petit secret.
« On rejoint la petite troupe. Andrew doit sûrement être rentré. » Le moment de détente était terminé, ils avaient passé assez de temps à « ranger leurs affaires ». « Bien sûr, j’te suis. » Toujours. Elle ne prendrait jamais les devants ici, c’était son territoire et Joy resterait bien derrière lui chaque seconde. Elle le suivit en bas pour trouver une table déjà toute prête. Joy en était presque gênée, elle n’était plus habituée à ce genre de dîner en famille, elle les fuyait depuis des années maintenant. Ce n’était pas faute à Lya d’essayer de la convaincre de venir au repas de Noël, mais Joy ne voulait plus voir ses parents, c’était un non catégorique. « Salut Andrew. Merci de nous laisser poser nos valises chez toi pour les vacances et voici ma chère et tendre, Joy. » Joy se mit à ses côtés et offrit un sourire au Andrew en question ; « Du vin ? Nous ne sommes pas vraiment des experts en vin … on a tenté quelque chose … mais si jamais il n'est pas bon, ne te force pas ... » Joy sentait qu’elle n’en avait pas fini avec les moments de gêne, elle devrait avoir besoin de temps pour réellement se sentir à l’aise dans cette famille. « Merci, oui je veux bien. » dit-elle, oui, sans aucun doute ça l’aiderait à se détendre. « Alors, vous avez prévu de faire quoi pendant une semaine à Wellington ? » Aiden se tourna vers son frère et Joy prit place autour de la table avant de trinquer avec Andrew et la mère d’Aiden. « Merci de votre accueil. » Elle se tourna légèrement pour adresser un regard SOS à Aiden, elle n’aimait pas être laissée toute seule trop longtemps…
Le repas se passa sans grande embûche. Ils parlèrent de tout. De la Nouvelle Zélande, évidemment. Du Canada. Andrew était passionné de hockey sur glace et regrettait que ce ne soit pas le sport national de son pays … alors il avait accablé la jeune femme de questions. Des questions qu’aurait sans doute poser n’importe quel gamin. Mais ces questions avaient au moins le don de délier les langues, de détendre l’atmosphère. Aiden avait le sentiment du moins que sa compagne se détendait au fur et à mesure du repas … ou alors était-ce peut-être le vin qui ne cessait de remplir son verre : principe de la mère d’Aiden, aucun verre ne doit rester vide. Impossible. Elle voulait être une hôte irréprochable pour la petite amie de son aîné. La main d’Aiden se posa sur la cuisse de Joy quand les discussions se mirent à ralentir et les banalités à apparaître. Il avait même été question de Robert et d’une éventuelle petite amie … il avait simplement répondu que ce n’était pas dans ses priorités. Puis, ils avaient vaguement évoqué Liam, qui avaient quelques « soucis » … et qui s’excusait de ne pas pouvoir être là. Mais Aiden savait pertinemment que Liam avait plus que des soucis : il avait un problème avec l’autorité et ses fréquentations étaient plus que néfastes. Le cycle maléfique de la violence qui ne fait qu’appeler la violence. « Joy ? Est-ce que tu veux bien m’aider à débarrasser la table s’il te plaît ? », lui demanda alors la mère de famille alors qu’elle se levait de sa chaise. Et, alors qu’Aiden s’apprêtait à faire de même, elle leva aussitôt son index dans sa direction. « Non, non. Toi, tu restes ici mon grand. On va très bien se débrouiller à deux. » Un haussement d’épaules et les deux femmes disparurent dans la cuisine.
Une fois dans la cuisine, la mère de famille désigna d’un geste de la main le lave-vaisselle. Et elle s’adossa contre l’évier, posa son regard sur la jeune femme pour finalement prendre la parole : « Joy, est-ce qu’il est heureux ? Je veux dire, Aiden, est-ce qu’il va bien ? » Question surprenante. Alors, elle se corrigeait tout de suite, posant une main froide sur l’avant-bras de la jeune femme. « Je ne parle pas de votre relation, non. Je vois bien comment il te regarde, aucun doute là-dessus … C’est juste qu’Aiden n’a jamais vraiment été très doué pour parler de ses émotions --- depuis toujours. Je sais qu’il a un bon boulot, qu’il est même très doué … mais je ne sais même pas s’il est vraiment heureux. » Un drôle de voile se posa sur le visage autrefois rayonnant de la mere de famille.
☽ mars 2016. Joy savait que ce n’était que le début du séjour, elle aurait encore droit à quelques conversations qui allaient la mettre mal à l’aise. Non pas que le sujet était gênant, mais plutôt parce que Joy avait toujours dû mal à se mêler en société, tout particulièrement lorsque c’était la famille de son petit ami. Joy n’avait pas une bonne image de la famille en général, son passé l’avait détruit à ce sujet, et cette image de famille parfaite s’en était allée au feu avec le temps. Alors se retrouver en famille de la sorte, autour d’une table alors que tout le monde parlait de bon cœur, elle avait dû mal à trouver sa place. Sans aucun doute, le vin proposé par la famille l’aidait à se détendre, à répondre aux questions avec intérêt, même si parler du Canada était toujours difficile pour elle, Joy faisait en sorte de paraître accessible, et agréable. Puis, elle s’effaça doucement quand ils se mirent à parler des uns et des autres, des histoires d’amour dans l’air ou même des histoires peu racontables que Joy faisait mine de ne pas écouter car ça ne la regardait pas. Elle s’essuya la bouche avec la serviette de table quand la maman d’Aiden attira son attention : « Joy ? Est-ce que tu veux bien m’aider à débarrasser la table s’il te plaît ? », elle hocha la tête, en se levant aussitôt, bondissant sur les premières assiettes à proximité. « Non, non. Toi, tu restes ici mon grand. On va très bien se débrouiller à deux. » Elle tourna la tête pour croiser le regard d’Aiden, devait-elle s’inquiéter ? Elle était prête à crier « sirop d’érable » à tout moment… Légèrement inquiète, elle prit ce qu’elle put avant de se diriger vers la cuisine. L’interne suivit la maman à petits pas avant de tout déposer dans le lave-vaisselle. Elle se frotta les mains en se tournant vers la mère : « Joy, est-ce qu’il est heureux ? Je veux dire, Aiden, est-ce qu’il va bien ? » La bouche entrouverte, elle ne s’attendait pas à cette question. « Je ne parle pas de votre relation, non. Je vois bien comment il te regarde, aucun doute là-dessus … C’est juste qu’Aiden n’a jamais vraiment été très doué pour parler de ses émotions --- depuis toujours. Je sais qu’il a un bon boulot, qu’il est même très doué … mais je ne sais même pas s’il est vraiment heureux. » Joy eut un petit sourire, presque touchée de voir à quel point elle était inquiète pour Aiden. « J’ai envie de dire ‘oui’, du moins j’espère. » commença-t-elle en posant son regard dans celui de la mère. « Il me rend heureuse en tout cas. Et j’espère lui rendre la pareille. » ajouta-t-elle finalement, sans parler de leur relation, elle réfléchit un instant avant d’ajouter : « Il me semble beaucoup plus apaisé que lorsque je l’ai rencontré en tout cas. » précisa-t-elle finalement sans vraiment préciser qu’elle connaissait un peu les déboires de son passé, mais elle ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie…
« J’ai envie de dire ‘oui’, du moins j’espère. Il me rend heureuse en tout cas. Et j’espère lui rendre la pareille. » Les mains ridées de la mère de famille se posèrent sur sa poitrine. Elle était fière. Fière d’entendre que son fils était un homme bien, qui rendait sa compagne heureuse. Elle était fière de voir qu’il était parvenu à se construire une vie stable. Mais, elle savait également combien il était sensible. Trop sensible. Il s’oubliait bien trop souvent quand il aimait. Elle le savait. Elle l’avait vu. Elle l’avait vu et avait longtemps rien fait. Elle avait fermé les yeux. Elle avait encaissé les coups en compagnie de son fils. Car, elle n’avait jamais su comment s’y prendre. Des longs silences. Jamais ne mettre de mots sur ce qu’ils avaient vécu chacun de leurs côtés. Les lèvres se pincèrent. « Il me semble beaucoup plus apaisé que lorsque je l’ai rencontré en tout cas. » Elle hocha la tête avant de prendre une profonde inspiration, un sourire au bord des lèvres. Apaisé. Elle espérait intimement que son fils puisse un jour ou l’autre trouver la paix. La vraie paix. « Oh, voilà qui fait du bien à entendre. Il dit et répète que tout va bien … mais tu sais très bien qu’un ça va veut souvent dire : pas envie de parler. » Son sourire était presque triste. Elle se redressa, secoua la main pour faire comprendre qu’elle ne voulait pas l’inquiéter. « Il a tendance à s’oublier et perdre la notion des choses quand il aime quelqu’un … que ce soit un de ces frères, sa sœur … ou maintenant toi, Joy. Je suis juste une maman qui s’inquiète beaucoup trop. » qu’elle lui dit alors avec cet air toujours un peu triste. Une maman perdue sans doute bien que son fils soit désormais un adulte.
Quelques minutes plus tard apparaissait l’Aiden en question dans la cuisine. Il s’était glissé derrière sa belle, avait enroulé ses bras autour de sa taille pour enfouir son visage dans le creux de son cou, la prenant par surprise. Amusé, il déposa un baiser sur sa joue tout en la gardant dans ses bras, posant son menton sur le haut de son crâne. « J’suis creuvé, ‘ma … » Il lui adressa un de ces regards qui en dit bien plus que de longues phrases. « Est-ce que vous avez fini ici ? Je peux récupérer ma dulcinée ou est-ce qu’il y a encore besoin d’echanger quelques secrets me concernant … ? » dit-il d’une voix rieuse, posant son regard sur sa mère et sa compagne. Il ne se doutait pas une seule seconde qu’il visait juste en utilisant ces mots. Aucune idée. Pour l’heure, il avait juste envie de prendre une douche, se vautrer dans un lit et surtout se détendre. Le premier pas vers la normalité avait été fait. Il était en couple. Joy avait été présenté à sa famille. Un poids s’était délesté de ses épaules … et personne avait eu à crier « sirop d’érable ». pas encore ?
☽ mars 2016. Joy s’était retrouvée dans la cuisine familiale, seule avec la maman. Elle n’était pas sûre d’apprécier ce genre de guet-apens mais elle la suivit avec un certain sentiment d’anxiété. La brune espérait que cela ne soit pas un piège, mais elle se rendit compte très vite que la maman était simplement inquiète pour son fils. L’interne savait bien ce qu’Aiden avait vécu une enfance peu joyeuse, et elle aussi était heureuse de voir qu’il arrivait à s’épanouir avec elle. « Oh, voilà qui fait du bien à entendre. Il dit et répète que tout va bien … mais tu sais très bien qu’un ça va veut souvent dire : pas envie de parler. » Joy hocha la tête, elle connaissait bien son Aiden, elle savait aussi pertinemment qu’il ne dirait pas facilement qu’il n’allait pas bien, encore moins à sa mère à des centaines de kilomètres, il ne voudrait jamais l’inquiéter. « Il a tendance à s’oublier et perdre la notion des choses quand il aime quelqu’un … que ce soit un de ces frères, sa sœur … ou maintenant toi, Joy. Je suis juste une maman qui s’inquiète beaucoup trop. » Joy posait un regard compatissant dans celui de la maman inquiète. « Je vais faire en sorte qu’il ne se perde pas. » assura-t-elle, dans l’espoir de pouvoir rassurer la maman même si au fond, elle ne savait pas si elle en serait capable, c’était si délicat… Elle se pinça les lèvres, ne sachant quoi dire de plus pour la rassurer, mais Aiden vint briser ce moment enroulant ses bras autour d’elle, elle eut un petit sursaut mais aussitôt rassurée quand elle se rendit compte que c’était lui… « J’suis creuvé, ‘ma … » Joy posa ses mains sur celles d’Aiden en regardant la maman face à elle. « Est-ce que vous avez fini ici ? Je peux récupérer ma dulcinée ou est-ce qu’il y a encore besoin d’échanger quelques secrets me concernant … ? » La maman posa un regard sur Joy en souriant, et elle lui rendit ce sourire sincère.« On a fini. » affirma-t-elle alors, presque amusée. Elle se détacha de son emprise. « Bonne nuit, merci pour ce repas. » souffla-t-elle avant de glisser sa main dans celle de son compagnon. Pour une fois, c’était elle qui mena le pas, venant le tirer jusque dans le couloir pour rejoindre les escaliers. Ils arrivèrent rapidement dans la chambre où ils prirent des affaires de nuit à mettre après la douche. « Je suis épuisée. » confia-t-elle alors en se tournant vers Aiden. Se tenir bien, boire, parler, rester alerte de toute remarque, Joy n’avait pas l’habitude de ce genre de repas. « Ta maman t’aime beaucoup tu sais. » ajouta-t-elle finalement en s’approchant de lui, alors qu’elle tenait son pyjama en satin entre les mains, elle vint enrouler ses bras autour de sa nuque. « Et moi aussi je t’aime Aiden. » dit-elle finalement en plongeant son regard dans le sien, venant finalement toucher ses lèvres, un réconfort dont elle ne se passerait jamais.
« Je suis épuisée. » confia-t-elle alors en se tournant vers Aiden. Aiden avait les mains plongées dans sa valise, et ne releva même pas la tête pour jeter un coup d'oeil sur Joy, qui s'agitait elle-aussi. « Ta maman t'aime beaucoup tu sais. » dit-elle en s'approchant de lui. Debout face à ce petit bout de femme, iil esquissa un sourire amusé. Le même sourire que pouvait afficher un gamin fier comme un paon. Le petit chouchou à sa maman. Sa main se posa sur la hanche de Joy, alors qu'elle venait enrouler ses bras autour de son cou. « Et moi aussi je t'aime Aiden. » dit-elle avant de se lover contre lui, pour venir prendre possession de ses lèvres. Il répondit à ce baiser avec la plus grande tendresse. Décollant à regret ses lèvres des siennes, il rouvrit les yeux pour plonger ses prunelles dans les siennes. « Tu es parfaite. Vraiment parfaite, Joy. » souffla-t-il contre ses lèvres de cette voix si basse que l'on aurait pu croire en un murmure. Un murmure. Une confidence. Un secret plus vraiment si secret. Il la trouvait parfaite depuis toujours. Il aimait tout en elle, y compris ces petites manies parfois irritantes. Il l'aimait, elle. Telle qu'elle était.
Plusieurs minutes plus tard, l'eau chaude de la douche venait rechauffer le corps des amants. Aiden était posté derrière sa belle. Les lourdes mains du chirurgen s'étaient posées sur ses épaules qu'il massait avec le plus grand soin. Il voulait l'apaiser sa Joy. Il n'avait toujours pas oublié la manière dont elle avait été stressée et angoissée le matin même. Les mains sur ses épaules, il déposa un baiser brûlant sur son épaule droite tout en continuant ce massage qu'il espérait apaisant. « Tu as survécu à la première journée … rassurée? » souffla-t-il alors de nouveau au creux de son oreille. Il espérait intimement que la demoiselle soit rassurée. La famille d'Aiden était une famille brisée mais une famille unie. Chaque membre était particulier mais tous ne souhaitait qu'une chose : le bonheur des autres. Alors évidemment Joy allait être acceptée les bras ouverts car tous avaient remarqué ce sourire sur les lèvres de l'aîné. Il était heureux et elle en était la raison.