"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
A moitié endormie, j'entends pourtant son réveil et j'ouvre les yeux difficilement pour me tourner vers lui. « Aujourd'hui est un grand jour pour toi. » Je lui souris, avant de l'embrasser tendrement ma main qui caresse son visage alors que je me penche sur lui. « Joyeux Anniversaire chéri. » Je me blottis contre lui quelques minutes ma main caressant son torse, je profite de ces quelques minutes de calmes, les filles ayant visiblement décidées de dormir ce matin. « N'oublies pas, j'ai besoin de toi à la maison à 14h et embrasses tes filles avant de partir, parce qu'après, je t'emmène loin de la maison et tu devras te contenter de moi pour la journée. » Et la nuit, mais ça je ne lui dis pas, ce sera la surprise, j'espère juste qu'il sera heureux, qu'il ne va pas me dire au dernier moment qu'il préfère rester à la maison au calme avec les filles, parce que je veux lui offrir une journée d'anniversaire mémorable, je lui ai dis que je voulais que l'on ait d'autres souvenirs de ses anniversaires et j'espère que cette journée toute entière sera un souvenir heureux. Il le faut. Pour une fois, je dois assurer. Je le libère avant de le mettre en retard, et si habituellement, j'aurais refermé les yeux pour profiter des quelques minutes avant que ma journée à moi commence, aujourd'hui, je me lève et je pars dans la cuisine pour lui préparer son café et prendre le petit déjeuner avec lui. Une journée spéciale, et je veux qu'elle le soit du lever au coucher. « Je t'aime. » Ce sont les derniers mots que je lui ai dis ce matin là, avant qu'il ne parte travailler et que ma matinée ne commence réellement.
13h35. La matinée est passée à une vitesse folle, depuis le réveil des filles, jusqu'à ce moment ou je sors de la douche, les cheveux enroulés autour d'une serviette à tenter de choisir mes vêtements, tout en donnant les dernières consignes à Candlynn. J'ai essayé de m'organiser au mieux et pourtant je soupire en constatant que je suis pas franchement en avance dans mon programme. Pourtant tout était calculé, pour une fois, mon organisation semblait parfaite. 09H35, le train de Candlynn arrive en gare, je la récupère, je passe récupérer ce dont j'aurais besoin pour notre soirée, et je profite de ce moment pour faire un saut au lieu ou nous allons passer notre soirée Caleb et moi, pour récupérer les clefs, pour déposer ses cadeaux et le sac que j'ai préparé pour nous deux. Puis retour chez nous, ou je prépare le sac de Lucy, avant de l'emmener chez son parrain pour la journée et la nuit (et je pense que là, j'ai minimisé le temps qu'il me faudrait pour la laisser à Tim, un dernier câlin, un dernier bisou, une longue liste de recommandation, le retard commence là). Puis ensuite, c'est de nouveau retour chez moi, pour me préparer en attendant le retour de mon fiancé qui fête son anniversaire aujourd'hui. Tout est calculé depuis des jours, mais pourtant je suis pas prête alors que je devrais l'être. Et aujourd'hui, plus que n'importe quelle journée, je veux que tout soit parfait, et je ne peux pas commencer par être en retard, alors je me speed, je m'active et je fais plusieurs choses en même temps pour maximiser mon temps. Candlynn est dans ma chambre avec ma fille dans ses bras, c'est elle la babysitter de Lena pour la journée et la nuit. Ce n'est pas la première fois qu'elle passe du temps avec sa nièce, mais c'est la première fois qu'elle gardera une de nos filles aussi longtemps et toute seule, c'est aussi pour ça que Lucy est chez son parrain, pour ne pas donner à Candlynn trop de responsabilité d'un coup, même si c'est un stress pour moi de séparer nos filles, elle a accepté de faire le déplacement alors je lui en suis reconnaissante même si je ne peux cacher mon inquiétude malgré tout. « Je t'ai fais une liste de tout ce qu'il faut faire, leur nounou passera dans l'après-midi pour donner le goûter de Lena et lui donner son bain, à moins que tu veuilles le faire, enfin tu verras ça avec elle, dans tout les cas c'est prévu qu'elle vienne. Tu peux en profiter pour aller te balader si tu veux. Si tu as la moindre question, tu n'hésites pas à m'appeler, vraiment, j'aurais mon portable avec moi en permanence, à part dans l'helico mais si jamais tu as vraiment un soucis, tu peux appeler ta mère, elle saura te répondre. Mais tu n'appelles pas ton frère. Je te remontre comment marche les babyphones ou c'est bon ? » Candlynn s'assoit sur mon lit avec Lena et elles rient toutes les deux, et je crois qu'elles se moquent de moi, du moins Candlynn le fait elle. « Alex, tu m'as déjà dit tout ça au moins cinq fois, j'ai ton numéro, celui de la nounou, celui de ma mère, celui du parrain de Lucy, tu m'as même écris celui des urgences. Je t'assure que tout va bien se passer. Et si tu es inquiète, je garde mon téléphone avec moi, et tu peux m'appeler quand tu veux. Profites de ta journée, et nous on va bien s'amuser toutes les deux. » Je la vois jouer avec ma fille, je la vois lui parler, la faire sourire, et je me rassure un peu. Je dois lui faire confiance, et je lui fais confiance, mais partir aussi longtemps loin de mes filles, je me demande si finalement c'est une bonne idée, si on a le droit en tant que parents de partir pendant une journée et une nuit profiter un peu de notre vie de couple ? Je me demande si c'est ce que Caleb veut aussi. Mais c'est trop tard désormais pour douter, je finis de me préparer, un mini short, un tee-shirt, rien de très sexy ou classe, mais je lui réserve ça pour plus tard. Je lui prépare des affaires adaptées à notre première activité sur notre lit et c'est finalement avec quelques minutes d'avances que je suis prête, quelques minutes durant lesquelles je profite de Lena, allongée par terre dans le salon avec elle sur son tapis d'éveil, je la regarde jouer, rire, me parler à sa manière et je lui réponds. Ces moments si simples sont pourtant si importants pour moi, surtout en ce moment, et je profite totalement de ma fille, je n'entends pas Caleb rentrer. Ce n'est que lorsqu'il arrive dans le salon que je réagis. Je me relève, Lena dans mes bras et je l'embrasse avant de lui donner un léger topo de ce qui l'attends. Sans trop en dire non plus. « Hey chéri, je t'ai préparé des affaires sur notre lit, Lucy est chez Tim et c'est Candlynn qui va garder Lena pour aujourd'hui. Je me suis occupée de tout, je ne veux pas que tu ais quoique ce soit à gérer. Je sais que tu n'aimes pas les surprises et ne pas avoir le contrôle, mais fais moi confiance, tes anniversaires sont souvent propices à de nouvelles expériences. » Et pour celui là tout particulièrement, j'ai peut-être tenu à ce que tout soit spécial. J'ai besoin que ça le soit, j'ai envie de lui prouver que je peux le surprendre positivement, que je peux le faire sourire, le rendre heureux, l'amuser, l'exciter, que je peux être celle dont il est tombé amoureux, retrouver une partie de celle que j'étais avant aussi peut-être. L'amuser, m'amuser aussi, sans penser à autre chose qu'à nous deux, qu'à lui surtout. Je veux lui montrer que je l'aime, lui dire, et lui montrer en lui offrant une journée d'anniversaire dont il pourra se souvenir. Ce n'est pas grand chose, mais c'est un début, lui rappeler pourquoi il m'aime et lui rappeler que pour lui, je pourrais faire n'importe quoi. « Tu es prêt à me suivre ? » Je lui demande quand même tout en priant pour qu'il ne refuse pas, mais j'ai besoin d'avoir son avis, son accord, de savoir s'il veut passer cette journée avec moi ou s'il a d'autres envies, parce que je me suis promis de l'écouter, d'entendre un peu plus ce qu'il désire, ce dont il a envie et besoin, alors je veux son accord, je veux être sûr qu'il soit partant pour une journée avec moi, sans savoir ce qui l'attends.
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
Le réveil sonne à peine qu’Alex semble déjà au taquet – ou presque – elle me souhaite un bon anniversaire alors que je n’ai même pas encore ouvert les yeux. Aujourd’hui je prends un an de plus, aujourd’hui je vieillis d’un an mais pourtant je considère toujours cette journée comme étant normale, banale. Alex me rappelle une nouvelle fois avoir prévu quelque chose pour moi et me demande de rentrer pour quatorze heures. J’hoche la tête, j’essaie d’émerger mais je dors encore à moitié mais pourtant il va falloir que je me lève parce que même si aujourd’hui est une journée un peu spéciale, j’ai toujours un restaurant à faire tourner. Alors je finis par réunir toutes les forces dont j’ai besoin pour aller sous la douche. Si habituellement elle ne se lève pas toujours avec moi, quand je ressors de la salle de bain ma fiancée est dans la cuisine et m’a déjà préparé un café. Après un petit-déjeuner en tête à tête et quelques baisers échangés, je vais embrasser mes filles et je pars pour le travail. Je profite des quelques minutes de route à pied pour fumer, parce que oui, j’ai repris la cigarette depuis environ deux semaines. C’est dommage, je le sais, j’ai arrêté avec Alex en début d’année, j’ai tenu quatre mois. Quatre longs mois sans toucher à une cigarette et pourtant ne pas céder n’a franchement pas été facile au contraire. J’ai souvent eu envie de nicotine mais je parvenais toujours à tenir et compenser mais c’est sans compter sur notre dernière dispute avec Alex. Dès le lendemain, la première chose que j’ai faite en allant au travail c’était faire un petit détour pour m’acheter un paquet. Et je pense que la première cigarette que j’ai fumée depuis ces mois d’abstinence a de loin été la meilleure de ma vie. Elle ne me le dit pas mais je pense que je l’ai déçu, Alex. Elle m’avait demandé d’arrêter avec elle, j’ai accepté, j’ai tenu mais dès la petite – grosse – contrariété je n’ai pas été capable de résister à l’appel fort de la nicotine. Mais j’essaie de ne pas trop fumer devant elle et surtout jamais devant les filles. Alors tous les matins, je profite du trajet jusqu’à l’Interlude pour savourer ma première cigarette de la journée. La matinée de travail passe relativement rapidement, je passe quelques heures dans mon bureau pour régler un peu d’administratif, pour passer quelques appels et vers onze heures trente je rejoins tout le monde en cuisine pour termine la mise en place et commencer à servir les premiers clients. Le service est plein, comme presque tout le temps, le restaurant marche de mieux en mieux et ce n’est pas pour me déplaire. Le carnet de réservation s’allonge et un critique devrait passer la semaine prochaine et ça, c’est stressant. Parce que j’ai toujours peur qu’il n’apprécie pas la cuisine et qu’il nous laisse une mauvaise critique. Ce genre de visite a toujours une énorme importance dans la réputation du restaurant et je ne tolérai pas un échec de notre part. Mais je me concentre sur la journée d’aujourd’hui et sur tous les plats qu’on a à envoyer.
13h50, je ne suis pas en avance. Pas du tout même et c’est avec un peu de retard que je quitte le restaurant mais je prends tout de même le temps de fumer deux cigarettes sur la route. Quand je rentre j’aperçois Alex et Lena. « Hey chéri, je t'ai préparé des affaires sur notre lit, Lucy est chez Tim et c'est Candlynn qui va garder Lena pour aujourd'hui. Je me suis occupée de tout, je ne veux pas que tu ais quoique ce soit à gérer. Je sais que tu n'aimes pas les surprises et ne pas avoir le contrôle, mais fais moi confiance, tes anniversaires sont souvent propices à de nouvelles expériences. » J’écoute Alex me parler, me faire un petit résumé de la journée et de ce qu’il va se passer – enfin je l’écoute plus ou moins – et je prends Lena dans mes bras. Je lui souris, je l’embrasse sur la joue et elle rit. « Laisse-moi passer sous la douche d’abord. » J’embrasse ma fille sur le front et je la laisse reprendre sa place dans les bras d’Alex que j’embrasse à son tour doucement avant de la laisser seule dans le salon. Je passe rapidement sous la douche, je me lave les cheveux et comme elle me l’a indiqué je prends les vêtements qu’elle m’avait préparé sur notre lit. Avant de rejoindre Alex je passe embrasser ma sœur rapidement, je lui parle un peu et je retrouve ma fille et ma fiancée dans notre salon. « Tu es prêt à me suivre ? » Avant quoique ce soit j’embrasse encore une fois Lena je la prends dans mes bras une dernière fois, je lui fais un petit câlin et je me retourne enfin vers Alex. « Je te suis mon amour. » Mais avant ça je profite encore quelques secondes de ma fille avant de la confier à Candlynn. « Tu m’appelles s’il y a le moindre problème ? N’oublie pas qu’elle fait ses dents en ce moment alors ne t’inquiètes pas trop si elle pleure beaucoup. T’as tous les numéros des urgences au cas où ? Ça va ? Tu te sens à rester avec elle toute seule ? » Pourtant je vous assure que j’ai confiance en ma sœur, mais c’est la première fois qu’elle se retrouve seule et aussi longtemps avec une des filles alors je préfère m’assurer qu’elle se sente prête. « Oui Caleb, Alex m’a déjà tout noté. Allez va-t’en, profite ! » J’hoche une fois la tête et j’embrasse une dernière fois ma fille avant d’accepter de m’en éloigner. « C’est bon. Désolée. On peut y aller. » Cette fois c’est enfin à Alex que je m’adresse, la laissant me guider pour cet après-midi tous les deux.
"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
C'est rare que Caleb ne soit pas à l'heure, très rare, à l'inverse de moi, qui suis très souvent en retard, lui c'est loin d'être le cas et même si on prends un peu de retard par rapport à ce que j'avais prévu, je ne commence à me stresser pour ça et encore moins à le stresser lui. Il ne semble pas d'un enthousiasme extrême mais il vient de passer une matinée et un service au boulot, alors je comprends qu'il ait besoin d'un peu de temps pour se mettre dans l'ambiance surtout qu'il ne sait rien de se qui l'attends. Je n'ai pas craqué, je ne lui ai rien dis, ou presque rien. Mais j'ai hâte de passer cette journée avec lui, même si l'idée de ne pas voir mes filles jusqu'au lendemain me stress un peu, je sais que Caleb et moi avons besoin de cette journée tout les deux. Et son anniversaire une belle raison de nous retrouver en tête à tête. Nos soirées d'anniversaires sont des événements qui ont toujours été particuliers pour nous et je veux faire de cette journée, un nouveau souvenir fort pour nous. Je le laisse passer sous la douche et je l'attends, chose encore une fois très rare tant c'est lui qui habituellement m'attends, mais aujourd'hui, je suis prête, pour lui et uniquement pour lui. Je n'ai qu'un objectif aujourd'hui, le faire sourire, le rendre heureux et lui faire passer la meilleure journée possible, rien que nous deux. Il revient vers moi, habillé, prêt, les cheveux encore mouillés et l'odeur de son parfum que j'aime tellement, bien plus que le mélange odeur de cuisine + cigarette. Je lui sourit, et alors qu'il prends Lena dans ses bras, me libérant ainsi les mains, j'en profite pour glisser mes doigts dans ses cheveux encore humides, et je le regarde faire un nouveau câlin à sa fille. Il semble avoir beaucoup de mal à se séparer de Lena, et j'en viens presque à me demander si je n'ai pas fais une erreur en organisant une journée sans les filles. Peut-être qu'il aurait préféré quelque chose de plus simple, chez nous avec nos filles ? C'est trop tard pour douter, trop tard pour remettre tout en questions, et si nous sommes tout deux les parents de deux magnifiques filles, je veux aussi profiter de lui, profiter des moments de couples, alors je crois en mon projet, je crois en mon envie de le rendre heureux aujourd'hui. Je le laisse profiter encore un peu de Lena, je patiente même si nous sommes déjà en retard, je ne dois pas penser ainsi, je dois juste penser à profiter moi aussi de chaque moment à ses côtés. « Je te suis mon amour. » Je lui souris, un grand sourire, presque un peu soulagée, au moment ou enfin il me donne son accord pour me suivre, chose qu'il n'avait pas encore fait jusqu'à présent. Pas que je commençais à craindre qu'il ne veuille pas venir, mais presque un peu quand même. C'est à mon tour de déposer un dernier baiser sur le front de Lena, et tout en prenant le sac que j'ai préparé pour l'occasion, j'écoute Caleb parler à sa sœur et ça aussi ça me fait un peu sourire, parce que les questions qu'il pose, les informations qu'il donne à sa sœur, j'ai eu les même toute la matinée. « Ta sœur est prête, je l'ai testé toute la matinée, elle sait tout ce qu'il y a à savoir sur notre fille et la nounou va passer en fin d'après-midi, tout va bien se passer chéri et ta sœur a mon numéro s'il y a quoique ce soit. » Je fais un clin d’œil à Candlynn pour lui montrer que je n'ai pas de doute, que je sais que tout va bien se passer, et aussi pour qu'elle se rappelle avec mes propos que c'est moi qu'elle doit appeler et pas son frère. Mais ça Caleb n'a pas à le savoir, je veux qu'il profite, qu'il se détende et qu'il passe une bonne journée. C'est son anniversaire, et plus que n'importe quel jour de l'année, je veux qu'il soit au centre de mes pensées et le centre de toute mon attention. « C’est bon. Désolée. On peut y aller. » Le sac sur le dos, je regarde une dernière fois ma fille, et je me rapproche de Caleb. Je dépose un baiser sur la joue de mon fiancé. « Allez viens avec moi, je t'emmène. » Je prends sa main, et je ne lui laisse plus le choix, je l'emmène avec moi jusqu'à ma voiture. « A partir de maintenant, tu es tout à moi et tu devras te contenter de moi, parce que je ne laisserai rien venir perturber notre journée. » Rien, ni personne, pas même moi même, rien ne viendra gâcher notre journée en amoureux. Je m'installe au volant, je branche le GPS, et je me penche vers lui pour l'embrasser, mes mains dans sa nuque, je lui donne un premier aperçu de ce que sera notre journée. Nous deux, de la tendresse, de la passion et du plaisir. Rien que ça. Et de l'aventure aussi un peu. « Pour une fois, tu as même le contrôle total sur le choix de la musique, on a environ une heure de route. » Il ne sait pas ou l'on va. Il ne sait pas ce qu'il l'attends, il ne sait même pas que ce soir nous ne dormiront pas dans notre lit. Il ne sait rien mais il n'a pas posé plus de questions finalement. « Ça a été aujourd'hui au boulot ? » Je m'intéresse à lui, je le questionne pour savoir comment il va, et si la matinée n'a pas été trop agitée pour lui. Je m'intéresse sincèrement à lui, et c'est sans doute le seul moment de la journée ou je pourrais l'interroger sur son boulot, ensuite une fois arrivée, je laisserais son boulot, mon boulot, et tout le reste derrière nous. Le moteur en marche, nous quittons la ville pour quelques heures, première étape, un moment loin de la ville, du stress, du bruit, un moment dans la forêt, juste lui et moi. Une randonnée, un goûter au bord de l'eau, une baignade sous une cascade, le calme de la nature, et des moments de complicités à deux. Voilà mon projet, reste plus qu'à espérer qu'il aime lui aussi. Ma main qui caresse sa cuisse alors que nous nous approchons de notre destination. Nous arrivons sur le parking, et il n'y a plus vraiment de doute à avoir sur l'endroit ou nous sommes. Des arbres, des sentiers, et rien d'autres. La nature et que ça. J'éteins le moteur et je me tourne vers Caleb pour lui donner un peu plus d’éléments maintenant que nous sommes arrivés. « J'ai trouvé une petite randonnée pas trop touristique, on devrait être tranquille. » Voilà la première partie de mon projet pour cette journée. « J'ai senti que tu étais un peu stressé ces derniers temps. » Senti ce n'est même pas un sous-entendu au fait qu'il ait reprit la cigarette, du moins pas directement, mais il est vrai que le fait qu'il ait reprit la cigarette ne soit qu'un élément en plus qui me fait penser qu'il puisse être stressé, par ma faute en grande partie, mais pas que, je sais aussi que le restaurant, le mariage, sont autant de sujets qui ne l'aide pas à être totalement serein en ce moment. « Je me suis dis que venir ici, loin de l'agitation et la pression de la vie quotidienne, loin de nos responsabilités, ça pourrait nous faire du bien à tout les deux. » Ces derniers jours n'ont pas été les plus apaisants que nous ayons pu passer tout les deux, pas ceux non plus ou nous avons été les plus complices lui et moi, nous avons un rythme de vie assez agité, beaucoup de choses à gérer individuellement, dans notre vie de couple et dans notre vie de parents, et aujourd'hui, la seule chose à laquelle je veux consacrer mon temps, c'est à nous. Notre couple. Souffler un peu en pleine nature, parce que j'en ai besoin aussi. « Je veux passer du temps avec toi chéri, j'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on a pas eu une journée rien qu'à nous. » Et c'est peut-être pas tant une impression que ça finalement, mais c'est le quotidien de tout parents de jumeaux qui travaille en parallèle. Les responsabilités de parents, les responsabilités liés au travail tout ça aujourd'hui je veux les oublier. Je sors de la voiture, et une fois le sac accroché sur mon dos, je me rapproche de Caleb, et je l'embrasse, je reste là tout proche de lui, mon front contre le sien pour lui murmurer quelques mots. « Je t'aime bébé, j'espère que cette journée pourra me permettre de te le montrer. » Je l'espère tellement. Je prends sa main et je l'entraine avec moi sur un sentier en pleine nature. Silencieuse, je profite de cette ambiance si calme, si apaisante, je me colle à Caleb, cherchant le contact avec lui, parce que j'ai tellement besoin d'être proche de lui, j'ai tellement besoin de ce contact physique avec lui. Mais je reste relativement silencieuse durant les premières minutes de marche. « Tu es de nouveau plus vieux que moi chéri, ça va aller tu vas réussir à me suivre ? » Aujourd'hui mais aussi pour le reste de l'année, de notre vie ? Je le taquine, je l'embête un peu, toujours avec cette envie, celle de lui montrer que je suis toujours celle dont il est tombé amoureux, même si je sais que mon côté taquin n'est pas forcément ce qu'il préfère totalement chez moi. Le premier arrêt prévu arrive après une vingtaine de marches à travers les arbres et les rochers : une cascade, un endroit que j'espère aussi magnifique en vrai que sur les photos. Un endroit ou je compte bien m'arrêter un peu, juste lui et moi, allongée, la tête posée sur ses cuisses, comme on le faisait souvent à l'époque, sur la plage ou ailleurs. J'ai tout prévu dans mon sac, une couverture sur laquelle se poser, une serviette pour se mouiller les pieds, et deux muffins fait par mes soins pour l'occasion.
Pour te faire une idée possible du cadre dans lequel ils doivent être. https://www.instagram.com/visittamborine/ https://www.instagram.com/explore/locations/614250743/curtis-falls-mt-tamborine/ https://www.instagram.com/explore/locations/244822799/cedar-creek-falls/ https://www.instagram.com/explore/tags/cedarcreekfalls/
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La séparation avec ma fille est difficile, et pourtant on ne peut pas dire que c’est la première fois que je vais passer une après-midi entière loin d’elle. Une dernière liste d’instructions donnée à ma sœur et j’accepte enfin de m’en séparer pour suivre Alex dans la voiture. « A partir de maintenant, tu es tout à moi et tu devras te contenter de moi, parce que je ne laisserai rien venir perturber notre journée. » Je m’attache, je souris à ses mots et me penche vers elle pour déposer un baiser sur sa joue. « Je suis content de passer la journée juste avec toi. » Et je pense qu’on en a vraiment besoin. Se retrouver en tête à tête, une journée en amoureux juste elle et moi. Pas les contrariétés du quotidien, loin du stress de la maison et se détacher un peu de nos filles. Je lui rends son baiser pour prolonger encore un peu ce moment de tendresse. « Pour une fois, tu as même le contrôle total sur le choix de la musique, on a environ une heure de route. » Un petit sourire se dessine sur mon visage et j’attrape son portable pour chercher une musique. « On va où ? » Je lui demande tout en arquant un sourcil, même si je doute qu’elle me le dise je n’ai rien à perdre et c’est sans attendre sa réponse que lance une musique. Pas le genre de chanson qui met de l’ambiance, pas le genre de chanson sur laquelle on a envie de bouger, mais elle le savait très bien en me laissant en charge de la musique dans la voiture. « Ça a été aujourd'hui au boulot ? » J’hoche la tête, bien qu’elle ne puisse pas le voir. « Oui super ! J’ai appris qu’un critique devrait venir la semaine prochaine. » Ça aussi, elle le sait que c’est généralement quelque chose qui me stresse beaucoup. Devoir mettre les bouchées doubles espérant convaincre le critique qui sera installé en salle comme un client lambda, observant absolument tout ce qui l’entoure, de la vaisselle à la décoration aux serveurs jusqu’à, bien sûr ce qui se trouve dans son assiette du visuel jusqu’au goût. Mais aujourd’hui je n’ai pas envie d’aborder tout ça, aujourd’hui je veux simplement profiter de ma journée d’anniversaire en compagnie de la femme de ma vie. Les choses n’ont pas été faciles entre nous ces derniers temps, une dispute suivie de quelques jours de distance et de froid en partie à cause de moi. J’avais besoin de prendre un peu d’espace pour réfléchir et digérer, mais aujourd’hui je vais mieux – bien que tous les jours ne soient pas toujours faciles – je me sens mieux et je veux lui montrer.
Comme elle me l’avait annoncé, environ une heure plus tard nous arrivons. « J'ai trouvé une petite randonnée pas trop touristique, on devrait être tranquille. J'ai senti que tu étais un peu stressé ces derniers temps. » Je souris une nouvelle fois et je sors de la voiture et avance vers elle. « Merci bébé, c’est parfait. » Même si je n’ai pas encore vu la randonnée qu’elle nous a réservé, je sais d’avance que tout sera parfait. Je pose mes mains sur ses joues pour l’attirer vers moi, mes lèvres se posent sur les siennes, elles entrent en parfaite harmonie, une main glisse vers le bas de son dos caressant ainsi son corps du bout des doigts. On est seuls, personne autour de nous alors je n’hésite pas à être démonstratif avec elle, je l’embrasse jusqu’à ce que nous ayons tous les deux besoins de respirer. « Je me suis dis que venir ici, loin de l'agitation et la pression de la vie quotidienne, loin de nos responsabilités, ça pourrait nous faire du bien à tout les deux. » Je souris doucement sans me détacher d’elle, mes yeux perdus dans les siens, je caresse sa joue avec mon pouce replaçant un peu ses cheveux en même temps. « C’était une super idée, je pense qu’on en a vraiment besoin. » Sous-entendu sans réellement parler de ces derniers jours quelque peu stressants mais également pas les plus tendres et romantiques entre nous et je me sens partiellement responsable de tout ça. « Je veux passer du temps avec toi chéri, j'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on a pas eu une journée rien qu'à nous. » Je pense sans aucun mal pouvoir affirmer qu’avoir des petites princesses de six mois à la maison est la cause principale de tout ça. Mais ça en vaut le coup. Carrément et sans l’ombre d’un doute même. Je lui prends le sac pour le mettre sur mon dos, c’est peut-être mon anniversaire mais ça ne vaut clairement pas dire que j’accepte de la laisser porter un sac-à-dos pendant une randonnée. « Je t'aime bébé, j'espère que cette journée pourra me permettre de te le montrer. » Ça me dérange un peu, parce que j’ai l’impression que si elle fait tout ça c’est en grande partie pour se faire pardonner de notre dispute alors qu’elle n’a pas à le faire, et elle n’était pas la seule responsable. Je l’embrasse sur le haut du crâne et entremêler nos doigts alors que nous commençons à avancer. « Je t’aime aussi mon amour. » Je la serre contre moi alors qu’on s’enfonce de plus en plus dans la nature. C’est calme, il n’y a personne autour de nous, hormis quelques animaux et insectes assez douteux mais je n’y fais même pas attention et je profite entièrement de ma fiancée. « Tu es de nouveau plus vieux que moi chéri, ça va aller tu vas réussir à me suivre ? » Elle ne manque aucune occasion pour se moquer de moi et cette fois je ris avec elle tout en la poussant légèrement. « Ça va, j’ai qu’un an de plus que toi, abuse pas. » Je lui réponds en riant. « Et t’inquiètes pas, on sait tous les deux très bien que je suis en super condition physique pour faire ce genre de choses. » C’est ironique, c’est dit avec le sourire et en riant toujours un peu parce qu’entre nous, c’est elle qui est bien plus sportive et qui a certainement la meilleure des santés. Mais tout ça m’importe peu aujourd’hui, j’essaie de relativiser et d’apprécier ce cadeau qu’elle m’offre, je profite du paysage mais surtout d’elle, de sa main dans la mienne de son corps relativement proche du mien, de sa présence qui parvient à m’apaiser aujourd’hui. Après une vingtaine de minutes de marche le calme de la forêt est rompu par le bruit de ce qui semble être de l’eau et la vue qui s’offre à nous me le confirme. Une magnifique cascade, c’est un lieu calme et romantique. Tout ce que j’aime et elle a su viser juste. « C’est magnifique. T’as trouvé ce lieu comment ? » Ce n’est plus le paysage que je regarde maintenant mais Alex, je lui souris et je l’embrasse doucement. « Merci, vraiment. T’es parfaite. » Je pose le sac à dos à mes pieds. « T’as prévu des maillots de bain ? Ou bien un bain de minuit à… je regarde rapidement ma montre. quinze heures trente ? » Je lâche un petit rire, je souris et qu’importe ce qu’elle a prévu, je compte bien en profiter avec elle.
"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
« Je suis content de passer la journée juste avec toi. » Il n'a pas besoin d'en dire beaucoup plus pour me rassurer, il est content, il me sourit et c'est ce que je veux pour nous aujourd'hui. Le faire sourire, qu'il puisse passer une bonne journée en ma compagnie, et peut-être aussi lui rappeler que malgré tout mes défauts et les tensions récentes, je reste celle qu'il lui faut. Je sais que sur ce point j'en doute sûrement plus que lui mais c'est important pour moi. Ce n'est qu'une journée, qu'un anniversaire, son trente deuxième anniversaire, même pas un si particulier finalement, mais à mes yeux c'est tellement plus que ça. Ce que je ne peux pas lui dire, je ne veux pas qu'il réalise toutes les attentes et la pression que je ressens pour cette journée, je veux juste le rendre heureux, le voir sourire, et pouvoir profiter de sa présence, de son regard et de sa tendresse aujourd'hui. J'en ai toujours tellement besoin, je suis accro à lui je crois bien. Ses baisers, ses sourires, ses gestes tendres à mon encontre, c'est quelque chose que j'affectionne particulièrement et qui globalement, m'aide à me sentir bien, à me sentir heureuse et en sécurité. Et quiconque connaît Caleb comme je le connais, pourrait comprendre à quel point sa simple présence est un gage de calme et de sérénité. En tout cas il l'est pour moi, la plupart du temps. Et aujourd'hui, il l'est aussi, au moment ou on prends la route tout les deux, je me sens un peu plus sereine quand à mes projets pour nous. Projets qu'il ne connaît toujours pas d'ailleurs et il essaye d'en savoir plus. « On va où ? » Si ça avait été l'inverse, sûrement que je l'aurais déjà bombardé de questions, encore et encore, mais il est moins extrême que moi dans sa façon de faire, même s'il me questionne quand même la dessus. « Tu verras, tu as tenu jusqu'à maintenant, tu peux encore attendre une petite heure. » Une petite heure de route que je vais passer avec lui avec les notes de ses chansons pour nous accompagner. Et au moment ou j'entends certaines des chansons qu'il met, je souris sans vraiment qu'il puisse savoir pourquoi, juste parce que je reconnais certaines et que ça me rassure un peu sur mon choix de cadeau. Enfin l'un de mes cadeaux. Mais je ne peux pas lui parler de ça, en revanche je lui parle un peu de sa journée et j'apprends des choses sur sa journée et sur son restaurant. « Oui super ! J’ai appris qu’un critique devrait venir la semaine prochaine. » Je sais que pour lui ça va signifier du stress, sûrement un peu plus de mal à s'endormir, et il risque de fumer encore un peu plus. Et puisque je le sais, je me fais la remarque de faire attention à lui pour les prochains jours, éviter qu'il ne se mette trop de pression, même si je sais qu'il le fera. « J'ai confiance en toi, tu vas l'éblouir par ton talent. » Je sais que ces mots ne vont pas vraiment l'aider, mais j'essaye de le rassurer en lui témoignant ma confiance. Et la confiance que je lui porte est sincère et même s'il me pensera sans doute pas objective, j'essaye vraiment de le rassurer sur ses qualités dont je ne doute pas une seconde. Caleb est doué, il est sans doute l'un des meilleurs dans son domaine, mais ça, il ne semble pas en être pleinement conscient alors que le succès de son restaurant devrait le convaincre pourtant qu'il est bon, très bon même.
Enfin arrivée à destination, je ressens à nouveau un certain stress ou plutôt une appréhension. S'il déteste ? S'il s'attendait à autre chose ? S'il voulait autre chose ? Mais il sourit, c'est bon signe non ? « Merci bébé, c’est parfait. » On est juste sur le parking là Caleb abuse pas c'est pas parfait un parking non? Ce qui est parfait en revanche c'est ce baiser qu'il me donne, c'est ce moment dans ses bras, mes lèvres sur les siennes, ses mains sur mon corps, ce moment de complicité qu'il m'offre et que je n'avais pas imaginé si excitant. Sa bouche s'éloigne de la mienne, mais nos corps restent collés l'un à l'autre et je lui murmure quelques mots en souriant largement. « C'est ça qui est parfait oui. » C'est toi qui est parfait. C'est ce que j'aurais voulu lui dire, mais il n'aime pas alors je me contente de qualifier ce moment, ce baiser de parfait, et de garder pour moi l'idée que mon mec est parfait. Mais soyons honnête, il l'est. Je lui explique vite fait mon choix de l'emmener aussi loin de chez nous pour une simple randonnée, mais il semble approuver l'idée. « C’était une super idée, je pense qu’on en a vraiment besoin. » Et si la moitié de sa phrase me fait sourire, l'autre m'inquiète un tout petit peu. on en a vraiment besoin, oui on en a besoin, mais vraiment besoin, je crois que je réfléchis trop au sens de ses mots. On en a besoin, il a raison, et ça nous fera du bien, j'avais raison, pour une fois, on est tout les deux sur la même longueur d'onde alors je ne panique pas, je continue de le regarder, et d'être dans ses bras à ce moment me suffit. « Je me sens tellement bien avec toi. » Dans ses bras, mon regard perdu dans le sien, tout semble vraiment plus simple quand je suis si proche de lui. Et je confirme, on a besoin de ce genre de moment, ou personne ne pourra venir nous déranger, ou personne ne viendra solliciter notre attention. Juste lui et moi. Je m'apprête à mettre le sac sur mon dos, mais il me le prends avant que je n'ai pu dire quoique ce soit, et je ne lutte pas, je le laisse porter le sac, je sais qu'il ne me laissera pas le faire de toute façon, Caleb n'est pas macho loin de là même, mais il a des principes et je sais qu'il tient à certaines choses, et c'est donc lui qui porte le sac alors que nous commençons la randonnée tout les deux. « Je t’aime aussi mon amour. » Un sourire de ma part, je souris beaucoup aujourd'hui grâce à lui, pour lui aussi. Main dans la main, corps contre corps, et c'est finalement encore plus apaisant et agréable que ce à quoi j'avais pu penser. Je fais abstraction de nos derniers jours, je fais abstraction aussi de tout ce qui peut m'angoisser, parce que je suis avec lui, au milieu de nul part, juste nous deux et le reste semble compter beaucoup moins. Je me détends, je profite, et je le taquine un peu sur son anniversaire, réussissant à provoquer un rire chez lui. « Un an et trois mois, et tu as plus de cheveux blancs que moi pour te le rappeler. » Encore une petite taquinerie de ma part alors que je dépose un baiser sur sa joue en riant pour éviter qu'il ne se vexe. « Et t’inquiètes pas, on sait tous les deux très bien que je suis en super condition physique pour faire ce genre de choses. » J'entends l'ironie dans sa voix, et même s'il est moins sportif que moi, on peut pas dire que j'ai eu énormément de temps à consacrer à ma pratique sportive et une grossesse gémellaire, je vous assure que ça laisse des traces. « J'aime ta condition physique moi. Et tu le sais, je crois que j'ai jamais eu à m'en plaindre. » Je ne parle absolument pas de randonnée, ou de sport avec cette remarque et il le sait, mais je me détends à ses côtés, je profite de ce moment à nous, et forcément dans ce genre de moment, je ne rate pas une occasion pour faire certains sous-entendus, après tout on est entre nous non ? La marche se poursuit, je reste tout de même assez vigilante pour ne pas me tromper de sentier, et arriver à la destination prévue, mais faut croire que je m'en sors pas trop mal, puisque j'entends le bruit de l'eau. Et j'espère que c'est la cascade que j'ai sélectionné et j'espère aussi qu'en pleine semaine, il n'y aura personne pour que je puisse profiter de ce moment avec Caleb. Et quand les arbres disparaissent et que la cascade apparaît sous nos yeux je réalise que ce spectacle est encore plus beau en vrai que sur les nombreuses photos que j'ai pu voir. Ce lieu est parfait, calme, à nous. Il n'y a personne, tout est calme, juste le bruit de l'eau qui s'écoule de la cascade et tombe dans une petite étendue d'eau. « C’est magnifique. T’as trouvé ce lieu comment ? » Il aime ! Il aime ! Et je vous assure que c'est un vrai soulagement que je ressens à ce moment. « J'ai cherché sur quelques sites de randonnée pour trouver la meilleure et pas la plus connue de toute, et je suis tombée sur ce petit coin parfait. » Je lui épargne les explications sur les heures de recherches, les doutes sur l'activité, sur le lieu, sur le stress de toute l'organisation de cette journée, pour moi qui ne suis pas une adepte de l'organisation du tout. Mais il apprécie et je me sens bien ici avec lui, alors je pense que je peux souffler et me dire que j'ai fais un choix pas trop mal. « Merci, vraiment. T’es parfaite. » Je lui souris et je crois que je rougis un peu, non je suis loin d'être parfaite, mais l'entendre me remercier me touche vraiment. Mes bras autour de sa nuque, je l'embrasse brièvement avant de poser ma tête sur son épaule, dans le creux de son cou, quelques secondes immobile contre lui. « Bon anniversaire chéri, je suis contente que ça te plaise. » Ce n'est que la première étape de la journée mais il apprécie et c'est le principal. « T’as prévu des maillots de bain ? Ou bien un bain de minuit à… quinze heures trente ? » Je me détache de lui en riant, je retire mon tee-shirt et je me penche vers le sac. « Désolée de te décevoir chéri mais tu devras attendre encore un peu avant de me voir nue, j'ai déjà mon maillot sur moi, mais si tu veux exhiber tes atouts je dis pas non. » Il sait très bien comme ses atouts je les aimes énormément, mais ce n'est pas vraiment le sujet là. Je lui sors un maillot de bain et la serviette pour qu'il puisse se changer, je sais qu'il est assez pudique et même s'il n'y a personne, je pense qu'il appréciera quand même de pouvoir enfiler son maillot de bain sans avoir à se mettre nu. Quoique ça ne serait pas la première fois qu'il le ferait avec moi. Je retire mes chaussures, mon short, je vérifie mon téléphone pour être sûre de n'avoir aucun message concernant les filles et pendant qu'il se change, j'installe la couverture sur le sol et je l'attends avant d'aller dans l'eau. Son premier anniversaire on l'a passé sur une plage, cette fois c'est pas une plage, mais il y a de l'eau et une fois prêt, je lui prends la main pour l'attirer avec moi dans l'eau. C'est un miracle que l'on ait ce petit coin pour nous, mais faut croire qu'aujourd'hui tout est aligné pour que ça se passe bien. Je ne lui lâche pas la main avant d'avoir l'eau qui recouvre la moitié de nos corps, et quand c'est assez profond à mes yeux, je lui saute dans les bras, le faisant basculer dans l'eau et je rie en le voyant sortir les cheveux mouillés. « J'aurais du te dire de ne pas te laver les cheveux tout à l'heure, mais je ne voulais rien te dire, et j'aime quand tu as les cheveux mouillés. » Je reviens vers lui plus doucement cette fois, et je m’agrippe à lui, mes jambes qui enroule son corps, mes coudes sur ses épaules et mes mains dans ses cheveux, mon visage à quelques centimètres du sien. C'est ainsi que l'on a échangé notre tout premier baiser. Dans l'eau, dans ses bras, des souvenirs si forts de notre première soirée, du moment ou je suis tombée amoureuse de lui, sans savoir que ce baiser allait changer ma vie. Mes lèvres qui se posent doucement sur les siennes, hésitantes, un simple baiser comme le tout premier que je lui ai donné. « Cette situation me rappelle bien des souvenirs. » Mes lèvres retrouvent les siennes pour cette fois un baiser bien plus passionné. Plus long aussi. J'ai énormément de bons souvenirs avec lui, même si tout n'est pas simple, ce sont pour des moments comme ça que je sais que je veux me battre, pour lui, pour nous. Parce que dans ses bras comme ça, je me sens si bien, si heureuse, un sentiment indescriptible qui me fait sourire, mon regard plus tendre, plus brillant aussi quand je le regarde. C'est pour des moments comme ça que je veux devenir sa femme, parce qu'il est le seul à pouvoir me donner ce genre de moment. « C'est ton anniversaire aujourd'hui, tu peux me demander absolument tout ce que tu veux chéri, je me mets à genoux pour te rendre heureux. » Sous-entendus bien sur volontaire et il me connaît assez pour le comprendre, mais c'est plus blague pour étayer mes mots, je ferais ce qu'il veut pour lui, enfin faut que ça aille avec les projets quand même. « On a une heure trente devant nous avant de devoir repartir pour Brisbane, et pendant ce temps là, on a ce petit coin de calme rien que pour nous. » Du moins pour le moment, et j'espère que personne ne viendra troubler notre calme.
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
Et si je suis plutôt habitué à passer des journées d’anniversaire relativement simples, cette année Alex semble avoir d’autres idées en tête et je dois bien avouer que ce n’est pas pour me déplaire. L’idée de passer une journée en tête à tête avec ma fiancée m’est réellement plaisante et nous en avons clairement besoin, es derniers jours ont été stressants et pas faciles. « Je me sens tellement bien avec toi. » Un petit sourire sur mes lèvres en réponse à cette déclaration de sa part, le sac sur mon dos, sa main dans la mienne et nous commençons à avancer doucement. Je profite du paysage et du calme de tout ce qui nous entoure et c’est assez dingue de se dire que nous sommes à seulement une heure de la maison alors que ce petit coin pourrait nous laisser penser qu’on est beaucoup plus loin. « Un an et trois mois, et tu as plus de cheveux blancs que moi pour te le rappeler. » Une nouvelle taquinerie de sa part qu’elle tente de se faire pardonne en m’embrassant sur la joue. Je souris légèrement tout en levant les yeux au ciel, amusé. « T’as aucun cheveux blanc toi, profite, ça ne durera pas. » Mes quelques cheveux blancs ont fait leur apparition il y a quelques années déjà et je pense que tout mon stress n’y est pas pour rien, bien au contraire. « J'aime ta condition physique moi. Et tu le sais, je crois que j'ai jamais eu à m'en plaindre. » Pourtant on sait tous les deux qu’il n’y a absolument rien à aimer dans mon physique mais ne voulant pas briser cette ambiance simple et légère qui s’est installée entre nous je préfère largement ne pas répondre, me contentant d’hausser les épaules.
C’est au bout d’une vingtaine de minutes de marche nous arrivons vers une petite cascade. C’est beau, c’est mignon, c’est calme, c’est en retrait de tous les lieux touristiques possibles alors forcément que ça me plait. « J'ai cherché sur quelques sites de randonnée pour trouver la meilleure et pas la plus connue de toute, et je suis tombée sur ce petit coin parfait. » Et elle a fait un très bon choix. Je lui vole un baiser avant de poser le sac à dos à mes pieds tout en observant un peu les environs espérant réellement que personne ne viendra mettre un terme à ce petit moment d’intimité. En la voyant rougir, je souris, parce que ça faisait vraiment très longtemps que je ne l’avais pas vu réagir ainsi à un de mes compliments et pourtant si vous saviez à quel point ça me faisait craquer. Ses bras autour de mon cou, les miens autour de sa taille je profite simplement de cette étreinte et de cette proximité qui me fait énormément de bien et qui m’apaise également. « Bon anniversaire chéri, je suis contente que ça te plaise. » Bien sûr que ça me plait et elle devait s’en douter de toute façon, non ? Tant que nous sommes que tous les deux cette idée ne pouvait que me plaire mais malheureusement elle finit par se détacher de moi pour enlever son t-shirt et finalement, je suis plutôt content de la voir s’éloigner. « Désolée de te décevoir chéri mais tu devras attendre encore un peu avant de me voir nue, j'ai déjà mon maillot sur moi, mais si tu veux exhiber tes atouts je dis pas non. » Elle se déshabille se montrant ainsi maintenant en maillot de bain et c’est en souriant doucement et en me mordant légèrement la lèvre inférieure que je la regarde, insistant un peu sur ses jambes et sa poitrine. « T’es vraiment beaucoup trop belle. » Mais je pense qu’elle n’a pas besoin que je lui précise qu’il est hors de question que je me mette entièrement nu dans un lieu public. Si on avait été seuls, tous les deux, chez nous je le ferais sans problème mais ici, quelqu’un peut arriver à tout moment. Je prends mon maillot de bain et la serviette qu’elle me tend et je me déshabille ainsi, protégeant certaines parties de mon corps avec la serviette. Je ne les cache pas d’elle parce que l’idée qu’Alex puisse me voir nu ne me dérange pas vraiment, mais ce sont les possibles autres personnes qui pourraient arriver à tout moment qui me dérangent. Une fois dans l’eau alors que je m’apprêtais à l’embrasser elle en décide tout autrement en me sautant dessus pour me faire basculer dans l’eau. Je l’entends rire et je remonte à la surface en passant mes deux mains dans mes cheveux pour les plaquer en arrière. « J'aurais du te dire de ne pas te laver les cheveux tout à l'heure, mais je ne voulais rien te dire, et j'aime quand tu as les cheveux mouillés. » Cette fois c’est à mon tour de rire un peu et je profite qu’elle s’avance vers moi pour l’éclabousser un peu, il est tout simplement hors de question que je sois le seul à être mouillé. Ses jambes maintenant autour de ma taille, ses bras autour de mon cou et mes mains sur posent ainsi sur sa taille alors que mes yeux se perdent dans les siens. Ses lèvres se posent brièvement sur les miennes et je sais très bien ce qu’elle est en train de faire, elle veut nous faire revivre notre premier baiser et ses mots me le confirment. « Cette situation me rappelle bien des souvenirs. » Une deuxième fois, elle m’embrasse, cette fois un vrai baiser et comme la toute première fois c’est moi qui laisse ma langue partir chercher la sienne, comme la première fois – mes mains glissent sur ses fesses – mais c’est naturel, c’est instinctif et même pas réellement calculé. « À l’époque ça avait clairement été mon meilleur baiser, et de loin le plus excitant et le plus plaisant. » Le plus excitant, oh que oui, et bien heureusement pour moi que l’eau était assez froide ce soir-là d’ailleurs parce qu’à la suite de tous ces baisers que nous avions échangés l’excitation était bien remontée chez moi. « C'est ton anniversaire aujourd'hui, tu peux me demander absolument tout ce que tu veux chéri, je me mets à genoux pour te rendre heureux. » Je souris, et impossible pour moi de ne pas rebondir sur ce sous-entendu. « J’ai bien une idée dans laquelle tu serais à genoux et qui pourrait me rendre vraiment, vraiment très heureux. » Ce sont des mots que je lui murmure à son oreille en souriant mais j’ai bien compris, tout ça, pas avant ce soir, si les filles nous laissent avoir un peu d’intimité du moins. « On a une heure trente devant nous avant de devoir repartir pour Brisbane, et pendant ce temps là, on a ce petit coin de calme rien que pour nous. » J’acquiesce d’un signe de tête. « On peut faire pas mal de choses en 1h30. » Encore une phrase pleine de sous-entendus, je lui souris, je lui fais un clin d’œil. N’ayant pas franchement envie de rester encore dans l’eau très longtemps je prends sa main et l’emmène hors de l’eau pour l’allonger sur la couverture posée sur le sol, je prends place à ses côtés, je m’allonge me collant presque entièrement à elle – et oui je suis bien plus mouillé qu’elle mais comme ça j’égalise un peu plus tout ça – et je l’embrasse. Laissant ma main caresser sa joue alors que je lui offre un long baiser, doux, tendre et surtout rempli d’amour. Le genre de baiser qui fait frissonner et qui nous emmène dans une dimension complètement parallèle. « Moi aussi je me sens bien avec toi. » Elle m’a avoué se sentir bien avec moi il y a quelques minutes et je ne lui réponds que maintenant, parce que c’est un moment de calme qu’on est en train de vivre tous les deux, un moment qui nous permet de se reconnecter l’un à l’autre et effectivement, je me sens tellement bien.
"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
Ca fait des années que je connais Caleb, mais finalement ce n'est que le quatrième anniversaire que je passe avec lui. Que le quatrième anniversaire, après ses 21 ans, 22 ans et ses 31 ans l'an dernier, je veux être à ses côtés pour ce jour particulier. Même si je sais que j'y mets peut-être trop d'attente dans cette journée, le plus important c'est d'être ensemble, de profiter de ces moments que l'on a ensemble, parce qu'ils sont pas aussi nombreux que je le voudrais ces derniers temps.
« J'espère que tu m'aimeras toujours quand j'aurais pleins de cheveux blancs et que je serais vieille. » Je dis ça en plaisantant, peut-être que c'est une peur que j'ai, mais cette fois je le dis avec légèreté, parce que je suis juste heureuse de passer du temps avec lui. Dans cette forêt au milieu de nul part, juste lui et moi, et je me sens si bien, si calme grâce à lui. Il fait beau, la journée est à nous, et le lieu qui s'offre devant nous est parfait. Il y a cette cascade, l'eau et nous. Et je me rends compte que où que nous soyons, quelque soit le lieu, le plus important c'est qu'il soit à mes côtés. C'est tout ce qui compte. Et je profite de ses bras, de ses lèvres et de cette proximité, avant de finir par m'éloigner pour retirer mes vêtements et me montrer en maillot de bain face à lui. « T’es vraiment beaucoup trop belle. » Je lui souris et je le regarde se déshabiller, se débarrasser de ses vêtements et je regarde son corps torse nu. « Tu es sexy torse nu. » Je le pense vraiment, j'aime son torse, j'aime son corps, je l'aime lui tel qu'il est, chaque partie de son corps me plaît et m'attire. Je le pousse dans l'eau, et je souris quand il sort de l'eau et qu'il me mouille pour se venger sans doute. Je me colle à lui, à son corps mouillé et je profite de son corps que j'affectionne tant. Je sens ses mains qui se posent sur ma peau, et c'est une sensation que j'apprécie toujours autant. Contre lui, le souvenir de notre première rencontre me revient. Les souvenirs, l'appréhension du premier baiser, cette proximité qui me donnait des sensations inconnues, incroyables mais aussi déroutantes tant je n'y comprenais rien. Cette fois je les comprends, cette fois je les apprécies grandement et surtout je l'apprécie lui, tellement. Je l'aime même, je suis dingue de lui, et de ses lèvres, et de sa bouche, et de sa langue. De lui tout simplement. Je sens ses mains sur mes fesses, et le baiser qui s'intensifie, et c'est un peu essoufflée que nos lèvres se séparent. « À l’époque ça avait clairement été mon meilleur baiser, et de loin le plus excitant et le plus plaisant. » Mon sourire s'élargit, et mes lèvres retrouvent leurs endroits préférés en se posant à nouveau sur les siennes, pour un autre baiser, que j'espère encore plus excitant et plus plaisant que le précédent. « Ça avait été aussi le plus excitant pour moi, je comprenais rien de ce que je ressentais pour toi, mais c'était intense. » C'est ce baiser qui m'a fait ressentir les premiers picotements dans le ventre. C'est ce baiser qui m'a fait ressentir tellement de frissons. C'est ce baiser qui m'a donné envie d'aller plus vite avec lui ce premier soir, mais je ne l'ai pas fais, pas le premier soir et pourtant j'en avais déjà envie, tellement envie. Comme à cet instant précis d'ailleurs. J'ai toujours envie de lui, et ça depuis ce fameux premier soir. Et ce même après que notre première fois fut un petit désastre. On en a fait du chemin lui et moi, et sur ce sujet il n'y a plus aucun tabous entre nous.« J’ai bien une idée dans laquelle tu serais à genoux et qui pourrait me rendre vraiment, vraiment très heureux. » Je me mords la lèvre, je glisse mes mains dans ses cheveux mouillés, et je le maintiens contre moi encore un peu, déposant quelques baisers dans son cou. « Ah oui, je suis curieuse, à quelle idée tu peux bien penser chou ? » Oh bien sur que je le sais à quoi il pense, mais je m'amuse de cette situation. Comme je l'ai souvent fais, j'ai toujours aimé être contre lui, jouer à ce petit jeu avec lui, le provoquer un peu, le taquiner beaucoup, comme avant, quand il n'y avait que nous. Quand nous étions jeunes et innocents, quoiqu'on est pas resté innocents bien longtemps finalement. « On peut faire pas mal de choses en 1h30. » Oh oui, une heure trente ça nous en laisse du temps, si tant est qu'on ne soit pas dérangé par des inconnus qui viendraient perturber notre petit moment de complicité. Sa main dans la mienne, je le suis hors de l'eau, je le laisse m'emmener sur la couverture, je le laisse même m'allonger sur cette même couverture, tout en le regardant avec beaucoup de tendresse. Je le fixe, mon regard plongé dans le sien, je le regarde s'allonger contre moi. Je sens l'eau qui ruisselle de son corps jusque sur le mien, il m'embrasse et je lui rends ce baiser. Ce long et tendre baiser, rempli d'amour. Je garde les yeux fermés, même bien après que ce baiser ait prit fin. « Moi aussi je me sens bien avec toi. » C'est ce genre de phrase qui me font me sentir si calme et si bien. Ce genre de phrase que j'ai besoin d'entendre de sa part, parce que parfois j'en doute. Mais pas aujourd'hui. Parce que je veux que cette journée soit une réussite pour nous deux. Je m'allonge contre lui, ma tête sur son torse, mes mains qui se baladent sur sa peau, en silence. Juste le bruit de l'eau et nos deux corps l'un contre l'autre. Qu'est-ce que j'aime ce genre de moment, quand on est ensemble, tout les deux, juste lui et moi. Je reste là immobile contre lui, sans un mot, jusqu'au moment ou je frisonne un peu. Je me détache de lui avec difficulté, et j'enfile mon tee-shirt. Je fouille dans le sac, je sors deux canettes, un cadeau, le premier de la journée, un cadeau tout simple mais qui devrait plaire au super papa qu'il est, et je termine par déposer une boite que j'ouvre. Je m'assoies face à lui en tailleur. Je pose sur la couverture, deux muffins et j'ajoute une bougie sur le sien avant de lui tendre le petit gâteau. « Joyeux anniversaire. Sois pas trop dur avec les muffins, je les ai fais toute seule. » Il sait comme je ne suis pas douée en cuisine, mais la pâtisserie c'est encore pire. Mais il fallait que je fasse quelque chose pour lui même s'ils ne ressemblent pas à de la grande pâtisserie, j'en ai gouté un pour m'assurer qu'ils étaient mangeables, et je ne devrais pas le rendre malade avec c'est déjà ça. « Fais un vœu chéri, c'est le moment de demander tout ce que tu veux. » Je me penche vers lui, je dépose un léger baiser sur ses lèvres avant d'approcher la bougie vers lui et le cadeau aussi. Deux cadres avec les empreintes de main de nos filles avec une photo de chacune d'elle.
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
« J'espère que tu m'aimeras toujours quand j'aurais pleins de cheveux blancs et que je serais vieille. » Je n’en ai aucun doute. « Tu seras la plus belle mamie du monde. » J’en suis sûr, et bien sûr que je l’aimerais toujours parce qu’après tout ce qu’on a vécu mes sentiments pour elle sont restés intacts alors je pense que si je devais un jour ne plus l’aimer ça serait déjà le cas. Je me sens chanceux de l’avoir à mes côtés même si tout n’est pas toujours facile entre nous, c’est normal et c’est toujours comme ça dans un couple. « Tu es sexy torse nu. » Je relève les yeux vers elle, et si j’ai réellement envie de lui monter mon désaccord à ce sujet je ne fais rien et je me contente de lever les épaules doucement. Je ne me trouve pas sexy et je ne vois pas ce qu’il pourrait y avoir de si appréciable chez moi, mais c’est un sujet de conversation qu’on a déjà abordé à plusieurs reprises et je ne comprends toujours pas comment elle pourrait me trouver moi sexy alors qu’elle passe ses journées, entourée de sportifs qui correspondent clairement plus aux standards que ce qu’on qualifie comme étant sexy. « Ça avait été aussi le plus excitant pour moi, je comprenais rien de ce que je ressentais pour toi, mais c'était intense. » Si elle savait à quel point je partage son ressenti. Moi non plus je n’y comprenais rien du tout, c’était intense, flou, apaisant, excitant, plaisant mais aussi stressant. Vraiment très stressant. Parce que je ne la connaissais finalement pas encore plus que ça et je me rendais petit à petit compte que cette fille avait un pouvoir beaucoup trop important sur moi et que j’étais en train de tomber très amoureux d’elle. « J’y comprenais rien moi non plus, je t’assure. Avant toi il n’y avait jamais vraiment eu une fille qui m’avait calculé. » Alors réussir à décrocher un rendez-vous et un baiser de la fille qui me plaisait, dont j’étais en train de tomber amoureux et pour qui j’avais eu un énorme coup de cœur, c’était juste insensé. J’avais beaucoup de mal à y croire et encore aujourd’hui je me demande ce qu’elle fait avec moi. Mais contrairement à avant j’essaie de me torturer beaucoup moins l’esprit avec toutes ces questions assez peu agréables. Je préfère profiter de l’instant présent, comme je suis en train de faire actuellement avec elle. « Ah oui, je suis curieuse, à quelle idée tu peux bien penser chou ? » Je frissonne en sentant ses lèvres dans mon cou et sa question m’oblige à lâcher un petit rire. « Tu sais très bien de quoi je parle. » Oh que oui elle le sait et elle ne peut pas continuer à jouer l’innocente. Elle peut essayer avec qui elle veut de jouer la carte de la fille sage mais pas avec moi. Clairement pas avec moi. Sur ce point-là je la connais mieux que personne et je sais très bien qu’elle est loin d’avoir un esprit si pur et innocent qu’elle ne semble vouloir le montrer. Après un certain temps passé dans l’eau je prends sa main pour l’emmener avec moi sur la couverture préalablement installée sur le sol à quelques mètres de l’eau et je profite de cette nouvelle proximité avec elle pour l’embrasser simplement. Elle reste contre moi un long moment, ses mains qui se baladent sur mon torse et les miennes tout le long de son dos jusqu’au bas de celui-ci. Mais elle finit par se détacher de moi, elle se redresse et j’en fais de même, je m’assois tout en passant une main dans mes boucles encore trempées et je la regarde remettre son t-shirt. Je l’imite en remettant le mien alors qu’elle sort une boîte dans laquelle semble-t-il y avoir deux muffins, dont un avec une bougie dessus. Je souris, sincèrement touché par cette attention de sa part parce que c’est réellement adorable. « Joyeux anniversaire. Sois pas trop dur avec les muffins, je les ai fais toute seule. » Je souris encore une fois alors que mon regard passe du muffin, aux yeux de ma fiancée, puis encore vers le muffin. « Tu les as vraiment fait toi-même ? Tu veux m’empoisonner c’est ça ? » Je lui demande tout en levant les yeux vers elle, je souris, je la taquine mais cette attention me touche tout particulièrement. Parce qu’Alex ne cuisine pas, Alex ne pâtisse pas mais elle n’est généralement pas très douée pour ça alors j’avoue appréhender un peu la dégustation. « Désolé. Je rigole. » Je rigole encore un peu et finis par me pencher bers elle pour déposer un baiser sur sa joue. « Merci beaucoup mon amour, je suis sûr qu’il est très bon. » Non. Je vous assure que je n’ai aucune garantie sur le bon goût de ce gâteau mais même s’il n’est pas parfait je suis touché par cette attention de sa part. « Fais un vœu chéri, c'est le moment de demander tout ce que tu veux. » Le bougie est allumée et avant de souffler je fais un vœu, comme elle me l’a demandé. Je souhaite qu’Alex et moi nous restions ensemble jusqu’à la fin de nos jours, qu’on soit heureux, qu’on ait encore des enfants et amoureux jusqu’à la fin. « On dit souvent qu’on doit pas dire son vœu à voix haute. » Mais il est fait. Et je prends le cadeau pour l’ouvrir et c’est avec un grand sourire que je déballe les cadres de Lucy et Lena avec une empreinte de leurs mains. « C’est parfait c’est adorable. » Que je lui dis, les yeux pétillants de bonheur et d’amour pour mes filles alors que mes doigts passent doucement sur leurs empreintes. « Ton idée est merveilleuse, merci, ça me fait vraiment plaisir. » Je le pose sur ma couverture et j’embrasse Alex tendrement pour la remercier pour ce cadeau réellement parfait. Et juste après, il est temps de goûter à ce muffin.
WIN – Le muffin est très bon et je ne peux pas cacher ma surprise en la félicitant « Bébé c’est super bon ! Il va falloir que tu m’en fasses plus souvent. »
SO CLOSE – Il n’est pas mauvais, vraiment pas mais peut-être juste un peu trop sucré. Je le mange tout de même en entier. « Il est bon ! Mais tu devrais mettre moins de sucre la prochaine fois. Mais il est très bon bébé. »
FAIL – Je croque une fois dedans et je ne peux pas cacher la grimace sur mon visage et surtout je ne peux pas en manger une bouchée de plus. « Bébé, je crois que t’as dû confondre le sel et le sucre… »
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
« Tu seras la plus belle mamie du monde. » Oh god non ! Je grimace en entendant le mode mamie. J'ai dis vieille, mais de là à parler de mamie, j'ai à peine trente ans, enfin trente-et-un ans et clairement l'idée d'avoir pleins de cheveux blancs et de vieillir, ouais non clairement c'est pas ce à quoi je veux penser là maintenant. Je lui souris malgré tout parce que je sais que c'était censé être un compliment ou une boutade, je sais pas mais je sais que même si je serais sûrement pas la plus belle mamie du monde comme il le dit, je serais une mamie à ses côtés. C'est tout ce que je désire désormais, passer ma vie à ses côtés, et ce depuis plus d'un an et demi maintenant. Et avant de penser au reste de notre vie, je me concentre sur les moments que l'on a ensemble. Des moments privilégiés comme ceux que l'on partage dans l'eau, de la tendresse, de la passion, des souvenirs pleins la tête et des frissons pleins le corps alors qu'il m'embrasse, que je suis dans ses bras, et que l'on se rappelle de notre premier baiser et les premières émotions. Les premiers instants de notre histoire, ces moments si spéciaux, si incroyables, si forts en souvenirs et en émotions. « J’y comprenais rien moi non plus, je t’assure. Avant toi il n’y avait jamais vraiment eu une fille qui m’avait calculé. » Je suis sûre d'une chose, Caleb aurait pu avoir beaucoup de femmes s'il avait cru en lui un peu plus. S'il avait osé aussi peut-être, comme il l'a fait avec moi. Mais il reste persuadé qu'aucune femme n'aurait pu le calculer, alors qu'il a énormément de qualité Caleb. Beaucoup d'avantages aussi pour plaire. « J'ai de la chance que tu n'aies pas osé faire le premier pas avec une autre, parce que tu aurais fais craqué n'importe quelle femme si tu avais cru en toi. » Il l'a fait avec moi, il a fait le premier pas, il m'a invité, il m'a séduite, il m'a fait craqué et ensuite, il m'a fait croire à l'amour. Je suis tombée amoureuse de lui, il y a onze ans de ça maintenant et je le vois toujours comme l'homme idéal Caleb. En tout cas, mon homme idéal ça c'est sur. « Tu as vraiment changé ma vie chéri. » Il a changé ma vie, mais il m'a changé moi aussi. Deux fois, il a réussi à me sauver finalement, à donner un sens à ma vie. Et maintenant il m'a surtout donné mon plus grand bonheur, il m'a aidé à faire ma plus belle réussite grâce à lui, nos filles sont là grâce à lui. « Sans toi je ne sais pas ou j'en serais aujourd'hui, mais je sais une chose, il n'y a aucun autre endroit ou je voudrais être à ce moment précis. » J'aime tellement être dans ses bras, contre lui et je crois que ça il l'a remarqué depuis le temps. J'ai toujours été très tactile avec lui, ayant besoin de le sentir contre moi, proche de moi, avec moi très souvent. Et si je suis très tactile avec lui, câline et tendre, j'aime aussi la passion et l'excitation que son corps contre le mien me procure. Ce contact physique et ce jeu de taquinerie entre nous. Alors bien sur que je sais de quoi il parle, bien sur que je m'amuse à le provoquer un peu plus avec mes lèvres dans son cou, mais j'ai entendu ce qu'il veut et même si je joue l'innocente, ce n'est pas une information que je vais oublier. Pas aujourd'hui, parce que je veux lui donner tout ce qu'il désire pour le rendre heureux. Mais pour le moment, c'est dans l'eau, son corps mouillé que je profite de ce cadre si calme et apaisant, quelques minutes juste lui et moi dans l'eau, avant qu'il ne nous entraîne hors de l'eau. Mais ce n'est pas parce que nous ne sommes plus dans l'eau que je m'éloigne de lui, je reste contre lui, sur cette couverture, à profiter de ses caresses et de son corps. Cette complicité, ce moment de tendresse en silence, l'un contre l'autre. Je pourrais rester longtemps comme ça, sauf que le temps n'est pas extensible et que j'ai encore beaucoup de choses à lui proposer aujourd'hui. Alors je me détache de lui, à regret, pour fêter son anniversaire et que serait un anniversaire sans gâteau et cadeau ? Pour le gâteau, c'est que deux muffins, mais c'est fait avec beaucoup d'affection. « Tu les as vraiment fait toi-même ? Tu veux m’empoisonner c’est ça ? » Je lui fais une moue boudeuse alors que ma main vient frapper son torse sans force, juste pour réagir à ses propos. Je suis nulle en cuisine, il le sait, et mieux encore, je le sais, j'en ai conscience. Mais j'ai fais des efforts, pas que ça se voit dans le résultat des repas, mais j'essaye en tout cas. Et je sais très bien qu'il plaisante, et je rentre dans son jeu. « Désolé. Je rigole. » Il se penche vers moi pour m'embrasser sur la joue et c'est avec un grand sourire que je le regarde. Reprenant mon sérieux je lui réponds enfin. « Oui oui rigole. Tu as raison de te méfier chou. Pourquoi crois tu que je t'ai emmené en forêt, j'ai pleins d'endroit ou cacher ton corps ici. » Absolument pas sérieuse, j'essaye pourtant de l'être un peu avant de rire et de l'embrasser au coin des lèvres. « Merci beaucoup mon amour, je suis sûr qu’il est très bon. » Voilà une réaction que je préfère, et il mérite un autre baiser, cette fois sur les lèvres que je lui donne juste avant d'allumer la bougie sur son muffin et de lui proposer de faire un vœu. « On dit souvent qu’on doit pas dire son vœu à voix haute. » C'est vrai, mais je suis curieuse moi ! « Tu peux peut-être le chuchoter ou me le dire dans l'oreille. » Je cligne des yeux de façon exagérée, je me mords la lèvre inférieure, je tente de le faire craquer même si je sais qu'il y a peu de chance qu'il m'avoue la vérité, alors qu'il en profite pour ouvrir son cadeau. Un petit cadeau qui fait naître sur son visage un grand sourire. Je dois bien avouer que cette journée est particulière et voir que j'arrive autant à le faire sourire, ça a tendance à moi aussi me faire sourire, beaucoup. Je vois la photo de mes deux filles, et l'empreinte de leurs mains, et je savais que ça lui plairait, parce qu'il s'agit de nos filles et tout ce qui se rapporte à nos filles ou à son rôle de père lui tient énormément à cœur. « C’est parfait c’est adorable. Ton idée est merveilleuse, merci, ça me fait vraiment plaisir. » Je sais qu'il est sincère, je le vois à son regard, à la façon dont ses yeux regardent le cadeau, à la façon aussi avec laquelle il m'embrasse. Il est heureux, il l'est grâce à moi, et ça suffit à me rendre à mon tour sincèrement heureuse pour lui, pour nous, pour ce moment que nous passons. « J'en ai d'autres pour leurs empreintes de pied, mais je me suis dis que tu voudrais le faire avec nous les suivantes. » Je ne lui dis pas que ce cadeau n'est qu'un petit cadeau, que son vrai cadeau nous attends dans un lieu ou nous allons passé le reste de notre soirée tout les deux, parce qu'il n'est pas encore au courant de la suite. Pour le moment, il est l'heure de goûter les muffins, enfin le muffin, parce que s'il y en a pas plus, je dois avouer que c'est parce que les autres n'étaient vraiment pas présentables. Mais je le regarde manger son muffin, essayant de déceler une expression sur son visage. Je sais que je suis nulle en cuisine, je sais aussi que lui c'est un chef étoilé, alors le risque que j'arrive à satisfaire son palais de luxe avec ma cuisine lowcost est très très faible mais sur un coup de chance on sait jamais. Il le mange en entier et c'est en soit déjà une réussite. « Il est bon ! Mais tu devrais mettre moins de sucre la prochaine fois. Mais il est très bon bébé. » Et là je reconnais mon fiancé mais aussi le chef. Un compliment, un conseil, et il termine par une note positive pour ne pas décourager totalement le novice qui vient de tenter un truc. Mais comme c'est moi la novice, j'ai le droit à un peu plus que les autres, j'ai le droit à un bébé pour terminer, et en goûtant le mien, je sais qu'il a raison. Trop de sucre, mais il est cuit, ni trop, ni pas assez et c'est déjà franchement une sacrée réussite quand on pense à ce que je suis capable de faire en temps normal. « Je suis définitivement nulle en cuisine, heureusement que j'ai d'autres talents. » Je lève les épaules avant de me pencher vers lui, les deux mains sur son torse, je le pousse sur la couverture avant de m'installer au dessus de lui et de l'embrasser tendrement et longuement. Mes lèvres glissent dans son cou, je me redresse et j'enlève mon haut de maillot de bain ne laissant que mon tee-shirt mouillé pour cacher mon corps. « C'est ton dernier anniversaire d'homme non marié, soyons fous. » Mes lèvres se posent sur les siennes, ma langue joue avec la sienne, et après de longues secondes ainsi, je me détache de lui.
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
« J'ai de la chance que tu n'aies pas osé faire le premier pas avec une autre, parce que tu aurais fais craqué n'importe quelle femme si tu avais cru en toi. » Je ne pense pas, non. Enfin je suis même sûr de pouvoir affirmer ne pas être d’accord avec elle. Non je n’aurais pas pu faire craquer n’importe quelle femme si j’avais essayé ou si j’avais cru ne serait-ce qu’un tout petit peu en moi. Je sais que ce n’est pas vrai, je ne suis pas le genre de mec qui plait au contraire, je ne fais pas parti des standards type de la beauté, du bel homme ou de celui que les femmes aiment regarder. Je le sais mais je préfère ne pas polémiquer là-dessus avec elle et je la laisse dire. « Tu as vraiment changé ma vie chéri. » Un petit sourire se dessine sur mon visage et je suis surtout en train d’espérer qu’elle n’est pas en train de partir dans ses grandes déclarations qu’elle me fait de temps en temps et qui sont certes, très touchantes mais qui me mettent surtout extrêmement mal à l’aise. « Sans toi je ne sais pas ou j'en serais aujourd'hui, mais je sais une chose, il n'y a aucun autre endroit ou je voudrais être à ce moment précis. » Et pourtant on sait à quel point ça n’a pas été facile entre nous. Que ce soit il y a onze ans ; nos différences étaient tellement importantes qu’elles créaient réellement un véritable fossé entre nous, nos modes de vie, nos familles, nos habitudes et nos amis. Mais on ne peut pas dire qu’aujourd’hui nous avons eu la vie facile non plus. Entre la révélation de notre enfant dont elle aurait donné naissance il y a neuf ans, mais aussi toutes ces méchancetés qu’elle m’a balancé en pleine figure simplement pour m’éloigner et me faire du mal, son alcoolisme, nos disputes qui prennent bien souvent des proportions inattendues. On ne fait malheureusement pas partie de ces couples dont on pourrait décrire leur relation comme étant calme. Bien que les choses se soient globalement apaisées entre nous, même s’il reste des sujets sensibles entre nous ça n’enlève en rien tout l’amour que je ressens pour elle. C’est pourquoi je l’embrasse tendrement comme pour lui dire que ses mots sont réciproques.
Elle fait des efforts, Alex, elle a fait deux muffins pour que l’on puisse fêter mon anniversaire comme il se doit et si pour beaucoup cuisiner un gâteau pour l’anniversaire de sa moitié n’est pas vraiment un miracle, pour Alex ça l’est et je ne peux pas m’empêcher de la taquiner un peut à ce sujet. « Oui oui rigole. Tu as raison de te méfier chou. Pourquoi crois tu que je t'ai emmené en forêt, j'ai pleins d'endroit ou cacher ton corps ici. » Mon rire vient se mélanger au sien et je lève les yeux au ciel avant de faire cette fois un vœu et de souffler sur la bougie. « Tu peux peut-être le chuchoter ou me le dire dans l'oreille. » Je secoue avec énergie la tête. « J’ai vraiment envie qu’il se réalise. » Je lui avoue, lui laissant ainsi un petit indice sur ce qui aurait pu être le sujet de mon vœu d’anniversaire. Elle, nous, les jumelles, notre amour, notre vie de couple et ô combien j’ai encore envie de continuer à construire ma vie et une famille à ses côtés. « J'en ai d'autres pour leurs empreintes de pied, mais je me suis dis que tu voudrais le faire avec nous les suivantes. » Je souris, attendri par cette image. « Depuis quand t’es devenue romantique ? » Je lui pose cette question, amusé, mais sincèrement intéressé par la réponse qu’elle pourrait m’apporter. Il est temps de goûter à cette pâtisserie qui n’a pas franchement l’air si mauvaise de ça – du moins à vue d’œil et on sait à quel point le visuel est important pour moi. « Je suis définitivement nulle en cuisine, heureusement que j'ai d'autres talents. » « Non arrête, j’ai dit que c’était bon quand même ! »
"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
Profiter de ce moment loin de tout, avec mon fiancé le jour de son anniversaire c'est tout ce dont j'avais besoin pour aujourd'hui. Pour nous deux. Ce moment au milieu de la forêt et cette complicité, ces moments de tendresses, je crois que je ne pouvais pas rêver mieux pour nous aujourd'hui. Parce que je me sens bien grâce à lui, je me sens bien ici dans le calme de ce lieu, dans ses bras aussi. Et même au moment ou je ne suis plus contre lui, l'idée d'être avec lui, toute la journée, de n'avoir à penser qu'à nous, ça me plaît comme situation. J'étais stressée avant de prendre la route avec lui, j'étais stressée à l'idée de ne pas lui offrir un anniversaire parfait, mais je suis désormais bien détendue avec lui et le voir me sourire, l'entendre rire aussi à mes remarques, ça a toujours été quelque chose que j'aime énormément. Il souffle sa bougie, une seule, parce que trente-deux ça n'aurait jamais tenu sur un seul muffin, mais je pense que ça suffira pour qu'il puisse faire un vœu. J'essaye de savoir ce qu'il désire à ce moment précis, ce à quoi il pense quant il souffle sa bougie, mais il ne me dit rien. « J’ai vraiment envie qu’il se réalise. » Il a vraiment envie qu'il se réalise et peut-être que je peux faire quelque chose dans ce sens. « J'ai compris tu veux pas me le dire, mais peut-être que je peux faire quelque chose pour t'aider à le réaliser ? » Un sourire sur les lèvres, j'aimerais savoir à quoi il pense, mais je ne le forcerai pas à me le dire. Mais, quelque soit son vœu, quelque soit la chose à laquelle il pense à cet instant, s'il veut que ça se réalise, je veux l'y aider. Parce que si je porte cette bague au doigt c'est bien pour ça aussi non ? Pour passer ma vie à ses côtés et l'aider à réaliser tout ses rêves, ou presque, dans la mesure du possible du moins. Et à défaut de pouvoir être sûre que je puisse l'aider à réaliser son vœu dans l'immédiat, je me contente de tenter de le rendre heureux à cet instant précis, avec ce petit cadeau. Un cadeau simple mais qui je sais satisfait le papa gaga qu'il est et que j'aime tant. « Depuis quand t’es devenue romantique ? » Je lâche un petit rire, amusée par sa question. De nous deux, c'est lui le romantique, c'est lui qui a toujours cru en l'amour, lui qui a toujours porté une attention particulière au date, au symbole, lui qui est un amoureux de l'amour et de tout ce que ça représente. Il l'a toujours été, et je crois qu'avec lui, à ses côtés j'ai appris à aimer tout ça. Il m'a fait croire en l'amour en tout premier lieu, et si moi je suis moins romantique que lui, plus dans le côté physique de la relation que dans le démonstratif de petite attention au quotidien j'ai envie de faire des efforts à son niveau pour le rendre heureux, pour lui montrer que je tiens à lui. « Depuis que je sais que je vais devenir Madame Anderson. » Madame Anderson, c'est toujours avec un certain sourire que je prononce ces mots, parce que ça me semble toujours si incroyable finalement. Mais même si je compte devenir sa femme, même si j'essaye d'être un peu plus romantique pour lui, d'être un peu plus à l'image de mon futur mari, il reste un domaine dans lequel, je ne serais jamais capable de rivaliser ou même de faire semblant, c'est la cuisine. Etre la futur femme d'un chef étoilé et n'être même pas capable de réaliser un muffin parfait, c'est presque honteux, mais c'est pas grave, ça il devrait pouvoir faire avec, et puis il aime cuisiner pour nos filles et nous donc je ne risque pas de lui piquer sa place aux fourneaux ça c'est sur. Même s'ils sont pas si mauvais, même si le trop plein de sucre n'est pas si dérangeant, ils restent pas totalement parfaits, mais c'est pas la dessus que je compte m'attarder. Rien ne viendra perturber notre journée, absolument rien et comme pour définitivement oublier le goût sucré du gâteau, je pimente un peu notre après-midi en donnant à ce goûter d'anniversaire un caractère beaucoup moins romantique. Beaucoup plus sensuel et excitant.
« Je ferais toujours mon possible pour te donner du plaisir. » Je lui prends la main et je le ramène sur la couverture, au bord de l'eau pour me poser contre lui. Après un moment d'excitation, je nous autorise un moment de tendresse, l'un contre l'autre en silence, ma tête sur son épaule. Je ne sais pas trop combien de temps on passe allongés sur cette couverture mais il est déjà l'heure pour nous de repartir, et même si ce qui nous attends m'enthousiasme, c'est à contre cœur que je me sépare de lui. « Il faut qu'on y aille, la journée n'est pas finie pour nous. » Je lui annonce seulement maintenant que cette incursion ici n'est qu'une partie de mon projet pour notre journée. « Tu n'es pas au bout de tes surprises, chou. » Je range nos affaires et je le laisse reprendre le sac avant de retourner à la voiture main dans la main. Je sors du coffre des affaires de rechanges pour nous, bien plus habillés que celles que j'avais jusqu'à présent et après m'être remaquillée et recoiffée, je reprends le volant de ma voiture direction Brisbane et j'ai si hâte de voir sa réaction quand il verra l’hélicoptère. Et c'est maintenant. Je gare la voiture sur le parking et autour de nous, plusieurs hélicoptère sont à l'arrêt. « Je t'avais promis qu'on s'enverrait en l'air non ? » Je sors de la voiture et je regarde Caleb amusée par ma réflexion et l'idée aussi de cette surprise que je lui fais. Un tour de Brisbane en hélicoptère au couché du soleil, une virée que j'espère aussi mémorable que romantique. « Tu es déjà monté dans un hélicoptère ? » J'avance vers le salon d’accueil, et le personnel nous invite à nous installer dans un petit salon. Un verre de champagne pour Caleb, un verre d'eau gazeuse pour moi, selon mes recommandations, et nous n'avons plus qu'à attendre notre chauffeur désormais, j'espère juste que Caleb ne va pas refuser de me suivre dans cette expérience nouvelle pour nous. « Tu es prêt pour cette virée ? » Il m'a déjà dit qu'il n'aimait pas trop le vide, mais j'espère qu'il voudra quand même monter avec moi dans cet engin et qu'il appréciera le spéctacle.
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
« J'ai compris tu veux pas me le dire, mais peut-être que je peux faire quelque chose pour t'aider à le réaliser ? » Ce n’est pas réellement que je ne veux pas mais c’est surtout que dire son vœu à voix haute aurait apparemment tendance à porter malheur. Sauf que moi j’y tiens, à mon vœu. Avoir un mariage parfait, d’autres enfants et qu’Alex et moi nous nous aimions jusqu’à la fin de nos jours. Je sais, c’est kitch, c’est même certainement niais et assez peu original selon vous mais c’est vraiment très important pour moi. « Arrête la contraception alors. » Que je lui réponds avec une légèreté presque déconcertante. J’hausse les épaules, je lâche un rire et je relève les yeux vers elle pour observer sa réaction. Je m’attends à ce qu’elle me frappe doucement sur l’épaule et à ce qu’elle refuse catégoriquement parce que ce serait trop tôt selon elle et peut-être qu’elle aurait raison finalement. Mais j’ai tellement hâte de continuer à fonder notre petite famille que j’ai beaucoup de mal à voir ce genre de chose. « Je rigole, t’inquiète pas. » Pas vraiment non. Je ne disais pas ça pour rire et j’étais même plutôt sérieux mais je sais qu’elle ne va pas accueillir ma réflexion avec un grand sourire alors je préfère immédiatement remettre les choses a clair. Oui je veux d’autres enfants, elle le sait de toute façon et ce n’est un secret pour personne. Mais je suis prêt à attendre encore quelques mois ou années. Quand elle sera prête. Si elle se sentira réellement prête un jour pour un troisième enfant. « Depuis que je sais que je vais devenir Madame Anderson. » Sa réponse me fait grandement sourire, parce que finalement, même si on est loin d’être prêt niveau organisation le mariage arrive rapidement. Encore six mois. Et quand cette pensée me traverse l’esprit je commence à paniquer un petit peu parce que six mois pour terminer toute l’organisation ce n’est clairement pas assez et je me rends compte petit à petit de tout le travail qu’il nous reste.
« Il faut qu'on y aille, la journée n'est pas finie pour nous. Tu n'es pas au bout de tes surprises, chou. » Moi qui pensais que nous allions rentrer chez nous après ces quelques heures passées ici, je suis assez étonné. « On rentre pas ? » Pas que ça me dérange au contraire, tant que je peux encore passer du temps en tête à tête avec ma fiancée je suis prêt à tout, même à passer encore des heures et des heures loin de mes filles. Une fois le sac sur mon dos, je la suis jusqu’à la voiture et je n’essaie même pas réellement de lui poser la moindre question puisque je sais très bien qu’elle ne me répondra pas. Sur la route j’essaie d’appeler ma sœur pour m’assurer que tout se passe bien et ce n’est qu’au bout du deuxième appel qu’elle me répond. Je la bombarde de questions et elle finit par couper cœur à l’appel et raccrocher à peu près au même moment où la voiture s’arrête. Je lève la tête et quand je me rends compte que nous sommes dans un parking entouré avec plusieurs hélicoptères à quelques mètres de nous je fronce les sourcils. « Je t'avais promis qu'on s'enverrait en l'air non ? » Effectivement, oui, c’est ce qu’elle m’a dit. « J’avoue que je pensais pas du tout à ça… » Que je lui avoue après m’être pincé les lèvres. Avec un peu d’hésitation je finis par moi aussi ressortir de la voiture, je regarde un peu partout autour de nous et la vue de tous ces hélicoptères m’angoisserait presque. « Tu es déjà monté dans un hélicoptère ? » Je secoue énergiquement la tête de droite à gauche alors que mon regard fixe un des hélicoptères. J’ai le vertige et je vais devoir monter dans un hélicoptère. Mais elle semble fière, Alex. Elle est contente de ce cadeau, elle a les yeux qui brillent et je ne veux surtout pas la vexer. Je passe une nouvelle fois une main dans mes cheveux et elle vient se poser sur ma nuque. « Tu es prêt pour cette virée ? » La voix d’Alex me sort de mes pensées, mon regard se pose sur le sien et après quelques secondes je lui réponds. « Ouais, on peut y aller. » Je m’en veux de réagir comme ça, mais j’ai le vertige, j’ai peur du vide mais je ne veux surtout pas la vexer alors j’attrape sa main et m’approche d’elle pour poser mes lèvres sur son front. « Merci, je suis sûr que ça va être super. » Et en soit, ce n’est même pas vraiment un mensonge, l’idée est plaisante. Le soleil devrait se coucher dans une vingtaine de minutes et l’idée d’avoir une magnifique vue sur Brisbane en plein coucher de soleil me plaît beaucoup et me semble assez romantique. Mais je la laisse guider, je la suis pour ce moment que nous allons passer. Mais je ne lâche pas sa main et je risque de ne pas la lâcher non plus quand on sera dans l’hélicoptère.
"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
« Arrête la contraception alors. » Je lève un sourcil en entendant ses mots. Arrêter la contraception ? Mais pourquoi il dit ça ? Ah oui son vœux, c'est de ça dont on parlait. C'est donc ça son vœux ? Celui qu'il vient de faire et auquel il semble tenir tant ? Que j'arrête la contraception, que l'on ait un autre bébé ? Je l'entends rire, mais je ne sais pas s'il plaisante ou non finalement. Je sais qu'il veut d'autres enfants, il ne me l'a pas caché mais je suis un peu prise au dépourvue là. A la fois j'ai envie de lui faire plaisir et de l'aider à réaliser ses vœux comme je lui ai dis, mais celui là, je ne m'y attendais pas vraiment. Pas comme ça du moins, notre famille me plaît telle qu'elle est. Nos filles, notre chien, notre chat, je trouve que c'est déjà beaucoup à gérer pour le moment, mais je sais aussi qu'un jour je voudrais d'un autre enfant, je le sais, j'en suis sure désormais mais juste pas aujourd'hui, sauf que je veux pas le décevoir. Et j'ai envie de lui dire que l'on aura un autre enfant, un jour, mais j'ai peur qu'il ne soit pas satisfait par ma réponse, un jour oui, bientôt peut-être parce que cette idée n'est plus aussi folle, mais pas maintenant dans l'immédiat. « Je rigole, t’inquiète pas. » J'ai presque envie de soupirer de soulagement quand il me dit qu'il rigole, même si au fond de moi je sais qu'il le pense en partie. J'espère juste qu'il ne pense pas maintenant, parce que maintenant je sais que c'est encore un peu tôt pour moi et je ne veux pas le décevoir, pas aujourd’hui. « Tu sais que tu es drôle. » Drôle c'est vite dit, même si lui semble plutôt amusé de cet échange, moi je ne sais pas vraiment si je dois prendre tout ça uniquement sur le plan de l'humour. « On a même plus assez de temps pour nous avec deux bébés et toi tu en voudrais un troisième ? Tu es inépuisable je sais mais sois patient chéri, ça viendra, on aura un autre bébé, je te le promets, on aura tout le temps pour ça. Après le mariage. » Après le mariage, avant, j'en sais trop rien finalement, mais je lui donne un objectif. Et je lui dis qu'on aura un autre bébé, c'est déjà pas mal je crois, j'espère du moins. On a deux bébés qui sont magnifiques mais dont le sommeil n'est pas franchement super et qui nous prennes beaucoup de temps. Elles sont parfaites et j'ai envie d'en profiter de nos filles, et pour le moment, une grossesse c'est pas dans mes projets immédiats, mais j'entends que lui, il en a envie, qu'il n'a pas renoncé à l'idée d'agrandir notre famille, et qu'il en a fait le vœu et je garde cette pensée en tête. Il veut un autre bébé, il veut que notre famille s'agrandisse et si ce n'est pas un cadeau que je suis en mesure de lui donner aujourd'hui, un jour je lui ferais ce cadeau. C'est avec cette idée en tête que je me prends d'idée de lui offrir un autre cadeau, une autre manière de lui rappeler que c'est bien aussi d'avoir du temps pour nous et que ça a des avantages de ne pas avoir d'enfants à nos côtés parfois.
Parce que la journée n'est pas terminée, loin de là et c'est ce que je lui apprends après quelques minutes de calme sous cette couverture au bord de l'eau. « On rentre pas ? » Un simple 'non' de la tête, et un sourire aux lèvres, je compte garder la surprise et laisser planer le suspense jusqu'au bout. Que ce soit pour le lieu ou nous allons mais aussi pour la suite de notre soirée et de notre nuit. Je veux que la surprise soit entière et c'est avec une pointe d'appréhension que j'écoute comme je peux la conversation qu'il a avec sa sœur. Espérant qu'elle ne fasse aucune gaffe, j'écoute aussi pour savoir si tout se passe bien avec Lena mais vu que je n'ai reçu aucun texto de sa part, je tente de me rassurer en me disant qu'elle doit gérer. Et elle va devoir le faire encore un peu, parce que je m'apprête à faire voyager Caleb à bord d'un hélicoptère et à voir sa tête quand on arrive sur le parking, il semble véritablement surpris. Voir même un peu réticent non ? Il doit stresser un peu je pense, du moins j'espère que c'est juste un peu d'appréhension. « J’avoue que je pensais pas du tout à ça… » C'était le but en même temps, mais je me dis qu'il semble préférer l'autre signification de l'expression s'envoyer en l'air. « C'était un peu le but, je voulais que la surprise soit entière. » Et si c'était une mauvaise idée finalement ? J'aurais du me contenter de la balade et du resto non ? Trop tard pour ça, mais s'il refuse ? S'il ne veut pas monter avec moi ? J'aviserai au moment venu, c'est son anniversaire après tout, s'il ne veut pas, tant pis. Pour le moment, il est quand même descendu de la voiture et je garde mon optimisme, je tente de le motiver aussi, parce que je suis certaine que ça peut être un super souvenir pour nous. Je lui demande s'il est prêt pour la virée, parce que je vous assure que ça ne saute pas aux yeux là tout de suite. Il semble ailleurs, pas emballé du tout, et je suis à deux doigts de lui dire que c'est une blague, pour qu'il n'ait pas l'impression d'être obligé de faire ça avec moi. « Ouais, on peut y aller. » Je le regarde quelques secondes, même après qu'il ait déposé un baiser sur mon front, je le regarde pour m'assurer qu'il aille bien parce qu'il n'a pas l'air très convaincu. « Merci, je suis sûr que ça va être super. » Je le pense aussi, enfin je le pensais aussi mais je n'en suis plus si sure. « Ca semblait romantique sur les photos. » Après quelques minutes dans le hall, c'est sa main dans la mienne que nous nous dirigeons vers l'engin, accueillis par notre pilote pour une présentation de la virée, trente minutes à voler au dessus de Brisbane au couché de soleil. J'en meurs d'envie, ce n'est pas tout les jours qu'on peut faire ce genre de chose, mais je ne suis pas la principale concernée, c'est l'anniversaire de Caleb et c'est vers lui que je me tourne une dernière fois. « Tu es sûr que tu veux le faire ? Tu n'es pas obligé, c'est ton anniversaire si tu veux pas, on annule c'est pas grave. » Mon pouce qui caresse sa main comme pour le rassurer. Le rassurer à la fois pour lui dire que tout va bien se passer s'il monte, mais aussi le rassurer en lui disant que ce n'est pas grave s'il refuse. « Et quoiqu'il arrive, que tu montes dans l'hélico ou pas, je te promets que ce soir on aura pas besoin d'un hélico pour s'envoyer en l'air, je nous ai réservé une soirée en amoureux alors si tu veux pas monter c'est pas grave, on a encore une longue soirée à passer tout les deux. » C'est à lui et lui seul que ses mots sont destinés, je veux qu'il comprenne qu'il peut refuser, qu'il peut me dire que c'est trop pour lui et si c'est le cas, je l'emmènerai pour la suite de notre soirée, bien plus calme mais pas forcément moins agitée.
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
Elle est soulagée, je le vois, quand je lui assure ne pas le penser en lui demandant d’arrêter sa pilule pour que nous puissions essayer d’avoir un autre enfant. Le soulagement se lit sur son visage ce qui est d’autant plus frustrant pour moi, parce que non ce n’était pas vraiment une blague et je le pensais tout de même. Je voudrais vraiment qu’elle arrête la pilule, mais je sais aussi que pour ça nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. Elle ne veut pas d’autres enfants, ou du moins, pas tout de suite. « On a même plus assez de temps pour nous avec deux bébés et toi tu en voudrais un troisième ? J’hoche la tête positivement. Oui. Tu es inépuisable je sais mais sois patient chéri, ça viendra, on aura un autre bébé, je te le promets, on aura tout le temps pour ça. Après le mariage. » Peut-être après le mariage, d’accord et pour la deuxième fois en quelques secondes j’hoche doucement la tête sans rien dire. Je suis déçu et je suis sûr qu’elle pourra facilement le voir ou le ressentir, mais en même temps c’était couru d’avance et je savais très bien qu’elle allait refuser ma demande alors pourquoi est-ce que je suis aussi déçu ? Je ne sais pas, je n’en ai aucune idée. Parce que c’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur, avoir des enfants, et maintenant j’en ai, mais je vais trop vite. Encore et toujours je vais beaucoup trop vite. Finalement j’aurais sûrement dû écouter mon instinct et ne pas lui parler du vœu que j’ai fait, parce que maintenant je me sens complètement ridicule.
Je pensais sincèrement que notre journée s’arrêtait là, que nous allions devoir rentrer pour nous occuper et retrouver nos deux princesses mais Alex m’apprend que non et que nous avons un autre stop de prévu et c’est après presque une heure en voiture que nous avons sur un parking rempli en partie d’hélicoptères. Il ne me faut pas très longtemps pour comprendre ce qu’elle a prévu et si l’idée sur le papier me plait énormément, en pratique, c’est une autre histoire ; j’ai le vertige et rien que l’idée de m’imaginer dans cet hélicoptère dans le ciel, je stresse déjà. « C'était un peu le but, je voulais que la surprise soit entière. » C’est réussi, la surprise est entière et je ne m’attendais absolument pas à ça. Je me demande même si elle a oublié ma peur du vide mais bien sûr, ce n’est pas une question que je lui pose et à peine sorti de la voiture je pars serrer sa main dans la mienne comme si je cherchais du réconfort, et inconsciemment c’est sûrement ça. « Ca semblait romantique sur les photos. » Et je suis sûr que ça le sera, parce que en soit, l’idée est bonne, l’idée me plaît mais j’ai peur que ça ne soit pas vraiment adapté pour moi et mon vertige. Je déglutis et suis Alex qui se dirige vers notre pilote qui nous explique rapidement comment les choses vont se dérouler. Je l’écoute, même si je suis bien plus concentré sur cet hélicoptère que je regarde avec appréhension. « Tu es sûr que tu veux le faire ? Tu n'es pas obligé, c'est ton anniversaire si tu veux pas, on annule c'est pas grave. » C’est seulement quand Alex me parle que je réussis à décrocher mon regard de l’hélicoptère. « Et quoiqu'il arrive, que tu montes dans l'hélico ou pas, je te promets que ce soir on aura pas besoin d'un hélico pour s'envoyer en l'air, je nous ai réservé une soirée en amoureux alors si tu veux pas monter c'est pas grave, on a encore une longue soirée à passer tout les deux. » Non, je ne peux pas la laisser annuler et en plus elle semble vraiment en avoir envie alors je secoue la tête et je lui réponds. « Non, non c’est bon... on peut y aller. » Je ne fais même pas attention quand elle me dit nous avoir préparé une soirée en amoureux, je suis tellement obnubilé par les hélicoptères et je suis déjà stressé et angoissé à l’idée de me dire que je vais devoir monter dans l’un d’eux et affronter. Je laisse Alex monter et s’installer en première et c’est après avoir hésité de lingues secondes que je parviens à la rejoindre. Immédiatement je prends sa main que je serre, peut-être un peu trop fort mais c’est une preuve de mon stress assez intense. Je me ronge les ongles, ma jambe tremble, je regarde partout autour de moi. J’hésite à ressortir, j’hésite vraiment mais je me le refuse, parce que c’est une partie de mon cadeau et parce qu’Alex a vraiment très envie de le faire alors je prends de grandes inspirations et juste avant que l’hélicoptère ne décolle je vole un baiser à Alex. « Ça va être bien… » C’est surtout pour me rassurer moi que je dis ça, je prends une grande inspiration je soupire et une fois que l’hélicoptère n’est plus sur le sol ma main serre encore un peu plus la sienne. Je ferme les yeux quelques secondes, ma main resserre la sienne et pour l’instant je n’ose pas vraiment regarder par la fenêtre. Je me pince les lèvres, j’ouvre les yeux et je ne quitte pas sa main, ce contact physique avec elle me rassurant énormément. « C’est vraiment très haut… » Première chose que je réussis à dire alors que j’ai regardé quelques secondes dehors, je sais que je devrais m’apaiser un peu, les décollage en avion sont toujours difficiles et je finis par me détendre juste après. Alors il n’y a pas de raison que ce soit différent aujourd’hui, non ?