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 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song

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Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 Empty
Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 EmptyJeu 27 Mai 2021 - 19:44

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
« Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui, alors oui je te remercie et dire que tout ça, ça ne tient qu'à une capote mal mise, et à ton excitation trop grande. » Une capote mal mise, mon – notre – excitation trop forte et des retrouvailles après quelques semaines de séparation. Après des semaines où notre couple battait de l’aile et pour être tout à fait honnête je n’y croyais plus vraiment. Je n’avais plus vraiment d’espoir en notre couple quand elle a mis les pieds dans ce centre et finalement c’est pendant son séjour là-bas qu’elle s’est reconstruit certes, mais qu’elle nous a permis de nous donner une nouvelle chance. Une dernière chance. Il y a des hauts et des bas comme pour tous les couples, il fut un temps où pour nous les bas étaient bien plus nombreux mais finalement on a réussi à vaincre tout ça. Aujourd’hui nous sommes fiancés et parents de deux petites princesses que j’aime plus que tout au monde et pour qui je donnerais ma vie s’il le fallait. Il y a toujours des disputes, des désaccords, des malentendus mais toutes ces choses paraissent tellement futiles à côté du bonheur que me procure notre quotidien. C’est alors avec un petit sourire que j’accueil sa réflexion pour rien au monde je ne changerai la vie que l’on partage aujourd’hui parce que même si ce n’est pas facile tous les jours, on s’aime et pour la première fois nous voulons la même chose. Même si de mon côté, comme à mon habitude je m’emballe et je vais trop vite. C‘est ce que mon souhait du troisième enfant me confirme. « Et moi tu sais que pour qu'on s’entraîne à procréer, c'est quand tu veux. » Je fronce les sourcils, mais moi j’étais sérieux. Elle est de retour, la Alex qui fait des blagues à chaque fois que je dis quelque chose qui la fait paniquer ? Honnêtement, je n’espère pas, parce que je n’ai jamais beaucoup aimé ce trait de sa personnalité, il nous a attiré beaucoup d’ennuis beaucoup de disputes et de malentendus. « Non mais plus sérieusement, je sais que tu es prêt et que tu veux un troisième enfant, et je te promets qu'après le mariage on fera les choses biens pour préparer l'arrivée d'un nouveau petit Anderson. » Je préfère cette réponse-là à celle qu’elle m’a donné un peu plus tôt dans la journée même si finalement le fond de sa pensée n’a pas vraiment changé. « Désolé, je t’en demande trop. Oublie tout ça. » Je me rends compte, peut-être un peu trop tard que mes exigences sont bien trop élevées. Mais moi j’ai envie de tout ça depuis toujours, alors peut-être que je vais un peu trop vite. Peut-être. « Tout ce que je veux c'est devenir ta femme alors tant que tu es là et que tu me dis oui, ça sera parfait. » Je lâche un petit rire. « Je ne compte pas te dire non, ne t’en fais pas. » Et je pense que de nous deux, celui qui serait le plus susceptible à changer d’avis, ne pas venir ou carrément répondre non à la question fatidique, ce n’est très clairement pas moi. Mais je préfère ne pas penser à cette possibilité qui me terrifie réellement.

Me faire repousser par ma fiancée le soir de mon anniversaire ne faisait pas non plus partie de mes plans – ni pour aucun autre soir, d’ailleurs. Mais aujourd’hui encore moins. C’est elle qui l’a initié, c’est elle qui m’a mis tout un tas d’images en tête pour m’exciter pour finalement me foutre un râteau au dernier moment. Et ça ne lui ressemble pas, faire ça. Alors oui, bien sûr que je suis vexé. Et perturbé. Un vrai mélange de ces deux émotions que je ne voulais très clairement pas ressentir aujourd’hui. Mais Alex ne semble pas comprendre puisqu’elle est réellement surprise quand je la repousse à mon tour. Le râteau que je me suis pris il y a quelques minutes a très clairement fait baisser mon excitation et je n’en ai absolument plus envie. Plus du tout. « On arrive au dessert. » Et ? Parce qu’on arrive au dessert je dois maintenant céder à ses pulsions et ses caprices ? Je lève simplement les yeux vers elle et je baisse à nouveau mon regard dans mes assiette tout en secouant la tête de droite à gauche. « Je voulais pas te vexer chéri. » C’est trop tard pour ça. Je ne réagis pas à ses mots et je sais qu’elle n’aime pas ça. Et si elle m’avait repoussé parce qu’elle n’avait pas envie de sexe ce soir, ma réaction aurait été toute autre. Déçu, certes, mais clairement pas vexé. Ce qui m’a le plus déplu c’est que c’est elle qui a cherché à m’exciter, c’est elle qui clairement, m’a chauffé pour se repousser juste après. Et je ne comprends pas son but derrière tout ça. « J'ai juste envie de toi, et je veux jouer avec toi, depuis tout à l'heure j'en ai envie, et je pensais que c'était réciproque. » Elle n’a pas le droit de faire ça. De me dire ça. Elle cherche à me faire culpabiliser et elle a gagné, parce que je suis trop con. Je soupire. « Arrête, tu sais très bien que j’avais aussi envie de toi. Mais se prendre un vent comme ça, ça n’a clairement pas un bon impact sur la libido. » Elle va baisser la tête et continuer à me faire culpabiliser, à me donner l’impression que je me comporte comme un véritable connard avec elle, et encore une fois, elle y arrive avec une facilité déconcertante. « Je suis désolée, je pensais vraiment qu'on jouait, qu'on se chauffait comme tu dis, j'ai pas vu que c'était plus que ça pour toi. » Je soupire une nouvelle fois alors que je suis en train de terminer mon assiette. « Toi tu jouais. Apparemment. Mais pas moi. » La vie ce n’est pas qu’un jeu, Alex. Ça l’était quand on avait vingt ans mais ce n’est plus franchement le cas maintenant. « Tu m'en veux vraiment ? » Quand je suis déçu ou en colère je déteste qu’on me touche. Ma première réaction serait de lâcher sa main me je sais que si je fais ça, ça sera la décadence de son côté et la soirée sera irrécupérable. Alors je prends sur moi. Je ne suis pas vraiment en colère, non. Simplement déçu, vexé et comme toujours mais encore plus ce soir, je me sens plus nul que jamais. « Pas vraiment, non. » Même si j’aimerais qu’elle apprenne à me connaître un peu mieux, ou qu’elle me comprenne mieux parce que finalement c’est ça le problème. Elle croyait que je n’étais pas sincère, pas sérieux, elle croyait que je jouais avec elle alors que tout ce que je lui proposais était vrai. « C’est vraiment toi qui as fait ces crèmes brûlées ? » Je change de sujet, je relève le regard vers elle et j’espère sincèrement qu’elle ne va pas revenir à la charge.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 EmptyVen 28 Mai 2021 - 10:25




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"


Les enfants, un sujet qui fut la cause de notre rupture, enfin de mon départ, alors on ne peut pas vraiment dire que ce fut un sujet facile à aborder entre nous. Loin de là même. Mais désormais, nos filles sont sans doute ma plus belle réussite, ma plus grande fierté et ce qui me rends heureuse et me comble. Alors en parler c'est désormais peut-être ce que je préfère faire, mais là on ne parle pas des enfants que l'on a déjà, mais de celui -ceux- qu'il veut encore avoir avec moi. Ce qui en soit est positif puisqu'il en veut d'autres, c'est que je dois pas être trop nulle finalement. Sauf, que moi, je ne suis pas prête à avoir un autre enfant, pas maintenant du moins. Parce que ma vie est parfaite ainsi, parce que je cherche encore à me prouver que je peux être une bonne mère et que je peux être une bonne fiancée, une bonne personne tout simplement. Tout a été vite finalement et je ne regrette rien mais c'est peut-être la première fois que je construis quelque chose de stable, de solide, et je veux prendre mon temps désormais. Faire les choses biens aussi. Le mariage, les enfants. On a fait les choses à notre manière, et on s'en sort bien mais j'ai besoin de profiter de cette vie qui me rends heureuse, profiter de mes filles que j'ai encore du mal à quitter, profiter de mon fiancé avec qui j'ai besoin de passer plus de temps, profiter des petits bonheurs du quotidien, c'est nouveau pour moi et j'ai peur qu'un autre bébé ne vienne perturber toute cette vie de famille que l'on est encore en train de construire. « Désolé, je t’en demande trop. Oublie tout ça. » Je pense pas qu'on puisse dire qu'il m'en demande trop, du moins pas dans la vie de tout les jours. « Non non, je ne vais pas oublier, parce que je sais que tu veux un autre enfant et c'est important qu'on puisse en discuter comme on le fait. » Sans crises, sans panique, sans drame. Parler de nos projets qu'ils soient individuels ou communs, parler de nos envies, de nos espoirs, parler tout simplement. Voilà une chose que j'ai rarement su faire. Enfin rectification, parler je sais faire, je le fais trop. Mais parler des choses importantes, c'est ça que j'apprends à faire. Pour notre couple c'est primordial et je veux qu'il puisse encore me parler de son envie de bébé s'il le veut. Quand il le veut. « L'autre jour dans les magasins j'ai acheté des vêtements pour Gabriel et je me suis faite la remarque que si un jour on a un garçon, je risque de dévaliser les boutiques. » C'est une réflexion que je me suis faite, une réflexion qui prouve peut-être que l'idée d'avoir un autre bébé se fait un chemin dans mon esprit, mais juste pas maintenant. Parce qu'un ce moment, entre la reprise du boulot, les filles qui sont encore si petites, et la préparation du mariage, sincèrement je ne pense pas que ce soit le bon moment pour ajouter à ça, les nausées, la fatigue, et l'arrivée d'un bébé. Ma priorité c'est ce mariage, notre mariage parce qu'il occupe mes pensées, je me lève en pensant à notre mariage et je me couche en pensant à tout les détails de celui ci, et le reste de mon temps est consacré à nos filles et à mon fiancé. Ce mariage me rends heureuse même si tout n'est pas simple dans la préparation, même s'il y a des périodes de doutes concernant l'organisation, je sais que ce jour sera important et parfait parce qu'au final, le plus important c'est l'amour qu'il y a entre nous et ça je sais que rien ne pourra venir l'ébranler.  « Je ne compte pas te dire non, ne t’en fais pas. » Je le regarde, mes yeux verts qui se fixent aux siens, j'ai tellement hâte d'être à ce jour, tellement hâte de l'entendre me dire qu'il veut passer le reste de sa vie à mes côtés. Et j'ai hâte aussi de pouvoir lui dire ces mots et bien d'autres en plus. « Je sais pas si je le dis assez, mais je t'aime chéri et j'ai hâte de pouvoir te dire à quel point tu comptes pour moi devant tout nos proches. » Je veux pouvoir lui prouver que je l'aime tellement que je suis capable de me projeter avec lui, et loin puisque je compte bien lui promettre amour et fidélité pour le restant de mes jours. C'est bien ça le mariage non ? Je ne sais pas si je serai une bonne femme, mais je sais que je vais l'aimer toute ma vie, et que je vais lui rester fidèle, parce qu'il est le seul que je veux, le seul que j'aime et que je n'ai jamais aimé de toute ma vie alors cette promesse n'est pas difficile à faire pour moi.

Lui promettre par contre que je serai à la hauteur de ses attentes, je ne peux pas le faire, parce que je sais que j'ai énormément de point sur lesquels je dois progresser pour un jour être à la hauteur mais j'essaye. J'essaye vraiment et cette soirée est censée être la preuve que je peux organiser des choses qu'il aime. L'esprit romantique, le repas français, un dîner en tête à tête, tout se passait bien jusqu'à maintenant, enfin c'est ce que je croyais. Jusqu'à ce que je réalise qu'il a vraiment mal prit que je le repousse, qu'il est vraiment vexé et qu'il n'est plus d'humeur à jouer avec moi, alors que pourtant on arrive au moment de la soirée que j'attendais. Parce qu'il parle du dessert, parce qu'on est tout les deux, parce que j'en ai envie surtout. Mais pas lui. Plus lui et c'est pas si courant que ça finalement. Je suis un peu déstabilisée par tout ça, parce que dans mon programme de la soirée parfaite, ce n'était clairement pas prévu, pas même envisagée mais j'essaye d'être attentive à lui, j'essaye de m'expliquer aussi, même s'il ne me réponds pas. C'est à peine s'il me regarde, et je me dis que j'ai vraiment merdé pour qu'il se comporte comme ça. Il se moque du dessert, et très clairement je comprends bien que ni mon pied, ni mes mots ne vont changer quelque chose, le dessert ce sera juste un dessert normal, tant pis pour moi et peut-être aussi pour lui. « Arrête, tu sais très bien que j’avais aussi envie de toi. Mais se prendre un vent comme ça, ça n’a clairement pas un bon impact sur la libido. » J'avais envie de toi. Le passé est un peu violent, et je pourrais presque être vexée moi aussi, mais il a le mérite d'être clair. Il en avait envie tout à l'heure, j'en avais envie aussi, sauf qu'à la différence de lui, moi j'en ai toujours envie mais visiblement pas lui. Très bien, je réalise qu'il est vexé, je comprends qu'il n'ait pas apprécié que je le repousse, pourtant au vu de sa proposition, c'est moi qui suis passée à côté de quelque chose, mais j'ai merdé. Comme souvent. Comme toujours d'ailleurs. Je l'ai repoussé pour me faire désirer et j'ai gagné qu'il n'en a plus envie, plus du tout, c'est rude mais c'est ce qu'il me dit, ce qu'il pense et je ne peux pas aller contre ce qu'il ressent non ? J'ai envie de lui dire que ce n'était pas un vent, que je n'ai fais que le repousser parce que je voulais faire monter le désir, que je prenais beaucoup de plaisir, énormément même, grâce à lui mais que je voulais attendre ce fameux dessert. Mais je ne dis rien de tout ça. Du moins pas maintenant, parce que je préfère m'excuser de l'avoir vexé, blessé, d'avoir eu un comportement qui ait eu un impact si négatif sur sa libido. Je m'excuse parce que je pensais vraiment que l'on était en train de jouer, mais à force de jouer sans règles, faut croire que j'ai quand même réussi à dépasser les limites. Bravo Clarke, tu viens de gâcher sa soirée d'anniversaire. Il soupire, encore, à croire que quoi que je lui dise sa première réponse c'est un soupir. « Toi tu jouais. Apparemment. Mais pas moi. » Et ça aussi ça a le mérite d'être clair. Il ne jouait pas, ou du moins il ne jouait plus à ce moment précisément, j'ai envie de lui dire que lui aussi a joué au moins au début, mais je ne dis rien. Je l'écoute me dire qu'il ne jouait pas, et pour prendre du plaisir dans ce genre de jeu il faut être deux et j'étais toute seule à jouer, à l'exciter, à le provoquer, et je n'ai rien vu. A ma décharge faut dire que j'étais pas forcément en position pour penser à autre chose qu'au plaisir que je ressentais, grâce à lui. Mais il ne jouait pas et je l'ai repoussé. Et visiblement il le prends plutôt mal, et même si je ne comprends pas totalement pourquoi il est aussi vexé, je comprends que j'ai pas assuré, encore. « Tu aurais du me le dire tout à l'heure, j'aurais arrêté de jouer moi aussi, parce que j'ai vraiment du faire un énorme effort pour te repousser tant j'aimais ce que tu me faisais et que j'avais envie de te laisser continuer. » Une voix à peine assumée, un peu honteuse de me dire que j'ai pas compris, pas vu, pas saisis ce qu'il voulait. Et prononcer ces mots me fait prendre conscience à quel point tout ça est débile. Qu'elle conne j'ai été, qu'elle conne je suis. Même pour son anniversaire j'arrive à le décevoir, même sur dans ce domaine j'arrive à tout gâcher. Et je m'en veux, énormément. Je pense à mes projets, je pense à cette lingerie que j'ai acheté pour l'occasion, je pense à ce lieu que j'ai loué juste pour la soirée et la nuit, je pense à tout ce que je voulais pour nous et que je viens de gâcher. Il ne me repousse pas quand je pose ma main sur la sienne, et je joue un peu avec ses doigts, juste histoire de me concentrer sur quelque chose. Il ne m'en veut pas, du moins pas vraiment, mais il ne semble pas vraiment enthousiaste pour autant. Je garde le positif la dedans, il ne m'en veut pas vraiment, et j'espère encore pouvoir lui faire passer une bonne soirée même si clairement c'était pas ainsi que j'avais prévu notre fin de repas. Pas grave, la soirée n'est pas finie et il est là avec moi, alors c'est ce sur quoi je veux me concentrer. Un peu plus silencieuse, je n'ose pas vraiment parler, je voudrais lui demander s'il a toujours envie de moi, mais clairement ce serait complètement con de ma part, je le sais, j'en ai conscience et c'est pour ça que je me tais. « C’est vraiment toi qui as fait ces crèmes brûlées ? » Il me regarde désormais, je secoue la tête de haut en bas tout en le regardant à mon tour et je lui souris légèrement. Il s'intéresse à notre dessert, il ne se ferme pas et j'en profite pour rebondir sur ce sujet, pour parler, un peu pour ne rien dire d’ailleurs mais c'est bien moins risqué, enfin quoique, ça aussi c'est peut être un truc que j'ai raté. « Oui oui je les ai faites ce matin avant d'aller chercher ta sœur, mais j'ai pas trouvé ta recette alors j'en ai pris une autre, j'ai vraiment suivis chaque étapes à la lettre mais je pense que j'ai pris un risque en me mesurant à ce dessert mythique. » Dessert mythique pour nous. Et j'espère que c'est pas quelque chose que je vais gâcher encore, parce que la crème brûlée c'est sacré pour nous et je m'attaque à un dessert qu'il est à la carte de son restaurant autant dire que je sais qu'elles ne seront pas aussi bonne, mais j'espère qu'il appréciera l'effort malgré tout. Je remarque que son assiette est finie, et je lâche sa main pour débarrasser la table. Je m'éclipse en cuisine quelques secondes avant de revenir vers lui avec le plateau de fromage. « J'espère que tu as encore faim. Je ne pouvais pas ne pas te proposer du fromage au menu pour ce repas si important. » Je n'assure pas, mais pour aujourd'hui j'avais vraiment l'intention de réussir quelque chose de bien pour lui. Et à défaut de le combler sur le plan sexuel, j'espère au moins que le repas aura su le réjouir. Le plateau posé devant lui, mes mains libres, je frôle ses boucles, je voudrais l'embrasser mais je ne fais rien, pas maintenant du moins, je ne veux pas le presser. Je le quitte à nouveau quelques secondes pour aller chercher notre dessert, des mignardises diverses et deux crèmes brûlées pas encore caramélisées. Je les dépose sur la table, le chalumeau à côté pour le laisser gérer cette dernière étape et je me rassoies à ma place, même si j'aurais envie de m'assoir sur ses genoux comme je l'ai fais pour l'entrée. « Tu as aimé le repas ? » Je l'espère et j'y crois, parce que le repas c'est pas moi qui l'ait préparé donc c'est un truc que je n'ai pas gâché au moins, et bientôt on aura le verdict pour les crèmes brûlées et j'appréhende un peu le résultat quand même, mais tant pis il sait que je suis nulle dans tout les cas. Nulle en cuisine, et pas que dans ce domaine d'ailleurs. « Tu as passé une bonne journée quand même ? » Quand même, malgré l'hélicoptère, malgré les avances que j'ai repoussé, malgré le trop grand nombre de cadeaux qui l'a mis mal à l'aise. Et finalement, pour quelqu'un qui avait mis autant de temps à tout préparer, je réalise que j'ai encore bien foiré.

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LE DESTIN
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STATUT : marié au hasard.
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Le membre 'Alex Clarke' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 EmptyVen 28 Mai 2021 - 16:27

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« Non non, je ne vais pas oublier, parce que je sais que tu veux un autre enfant et c'est important qu'on puisse en discuter comme on le fait. » Certes, mais j’ai l’impression d’insister et de lui mettre la pression alors que ce n’est en aucun cas mon but. Alors j’essaie de me noter dans un coin de la tête de ne plus lui en parler et d’attendre que ce soit elle qui engage la conversation pour la prochaine fois. Si prochaine fois, il y a bien entendu. « L'autre jour dans les magasins j'ai acheté des vêtements pour Gabriel et je me suis faite la remarque que si un jour on a un garçon, je risque de dévaliser les boutiques. » Je relève les yeux vers elle et me pince les lèvres alors qu’un petit air amusé sur s’étire sur mon visage. « C’est mignon que tu penses que tu dévaliserais les boutiques seulement si on a un garçon. » Que je lui avoue en riant un peu. Parce que soyons clair, les boutiques, elle les dévalise non seulement pour elle mais aussi pour nos filles et même de manière bien trop excessive pour moi. Alors oui, qu’elle puisse sincèrement penser qu’elle dévaliserait les magasins si notre troisième futur hypothétique enfant serait un garçon m’amuse beaucoup. De toute façon au fond de moi je sais bien qu’elle a raison et qu’il est sûrement un peu trop tôt pour un autre enfant. Les filles n’ont que sept mois et sont donc toujours complètement dépendante de nous et nous avons tous les deux un mariage à organiser, et sans oublier, essayer de garder un peu de temps pour nous individuellement et surtout pour notre couple également. Et comme à chaque fois que mes yeux se perdent dans les siens, mon cœur loupe un battement et je finis par baisser les yeux quelques secondes en souriant. Ses yeux sont, et resteront je pense, ma plus grande faiblesse. « Je sais pas si je le dis assez, mais je t'aime chéri et j'ai hâte de pouvoir te dire à quel point tu comptes pour moi devant tout nos proches. » Je relève le regard vers elle pour lui sourire grandement. Si elle savait à quel point je l’aime, moi aussi, et à quel point j’ai hâte de pouvoir le lui montrer et lui dire devant nos proches. Mais je me contente de sourire et de me pencher vers elle pour déposer un baiser sur sa joue.

Mais si toute la soirée semblait bien se dérouler c’est sans compter le vent violent que je me suis pris. Bien plus qu’un simple refus ou d’un ’pas ce soir, j’en ai pas envie’ qui aurait été certes, décevant pour la soirée de mon anniversaire mais bien plus acceptable pour moi et certainement pour mon égo également. Elle a pris ma main et m’a poussé à la retirer de son sous-vêtement mais maintenant, à peine quelques minutes plus tard elle semble avoir changé d’avis. Elle jouait, qu’elle me dit, mais son petit jeu n’était pas du tout réciproque et alors que je voulais simplement faire plaisir à ma fiancée et lui donner quelque chose qu’elle aime – et je le sais mieux que quiconque – je me suis simplement pris un énorme râteau en pleine gueule et elle semble même étonnée, surprise et ne pas comprendre pourquoi je le prends si mal. Mais ça me semble logique, non ? Apparemment pas. En même temps, on n’a jamais eu la même logique elle et moi alors ça ne devrait finalement pas m’étonner plus que ça. « Tu aurais du me le dire tout à l'heure, j'aurais arrêté de jouer moi aussi, parce que j'ai vraiment du faire un énorme effort pour te repousser tant j'aimais ce que tu me faisais et que j'avais envie de te laisser continuer. » L’énorme effort qu’elle aurait apparemment fait pour me repousser n’était clairement pas flagrant. Et finalement je me fiche de l’effort qu’elle a dû faire. Si elle aimait vraiment ce que j’étais en train de lui faire, si elle avait envie que je continue elle ne m’aurait pas demandé d’arrêter, sa réflexion ne tient pas debout mais je préfère ne pas argumenter cette conversation qui pourrait même finir par m’énerver plus qu’autre chose et c’est sur ce dessert qu’elle a fait que je décide de me concentrer. « Oui oui je les ai faites ce matin avant d'aller chercher ta sœur, mais j'ai pas trouvé ta recette alors j'en ai pris une autre, j'ai vraiment suivis chaque étapes à la lettre mais je pense que j'ai pris un risque en me mesurant à ce dessert mythique. » Ce dessert mythique, je souris. Légèrement, c’est même un faible sourire qui se dessine sur mes lèvres mais il a au moins le mérite d’exister. « Je suis sûr qu’elle sera très bonne. T’as bien réussi à faire des muffins. » Ce qui en soit est moins facile à faire qu’une crème brûlée même si, soyons honnête, des muffins restent relativement simples à la réalisation. Elle ne reste pas longtemps à table et elle s’éclipse à nouveau dans la cuisine. J’en profite pour regarder mon téléphone et j’hésite même un instant à appeler ma sœur pour m’assurer que tout se passe bien mais quand je l’entends revenir vers moi je change finalement d’avis et relève les yeux vers elle en l’entendant me parler. « J'espère que tu as encore faim. Je ne pouvais pas ne pas te proposer du fromage au menu pour ce repas si important. » Cette attention me touche tout particulièrement parce que je sais bien que l’étape fromages en Australie est loin d’être habituelle, mais je ne demande si elle l’est en Angleterre ? Alors que je sens sa main dans mes cheveux j’attrape son autre main libre pour l’asseoir sur mes genoux. Comme quoi, on ne pourra pas dire que je ne fais pas d’effort. Je mets mon orgueil de côté, déjà. « Merci. » Mais à peine installée et je n’ai même pas encore le temps de goûter au fromage qu’elle se lève à nouveau repartir en cuisine. C’est comme si elle voulait aller vite et j’avoue ne pas vraiment comprendre son attitude. C’est finalement seul que je mange un premier bout de fromage alors qu’elle revient avec les crèmes brûlées. J’y jette un rapide coup d’œil et je peux d’ores et déjà voir qu’elles sont beaucoup trop liquides, mais je n’ose rien lui dire. « Tu as aimé le repas ? » Là, il n’y a pas vraiment de suspense à avoir. J’hoche la tête. « Plus que toi en tout cas. » Pas un réel reproche mais surtout une constatation. Je n’ai pas l’impression qu’elle ait beaucoup mangé et je n’aime pas ça. À chaque fois que je la vois ne pas manger – ou manger peu – je repense à cette période où elle buvait tout le temps mais ne mangeait jamais. Ou du moins elle ne faisait que grignoter. Je suis sûrement un peu parano mais dès qu’elle ne mange presque rien en ma présence, j’ai réellement peur que ce soit de mauvais présage. « Tu as passé une bonne journée quand même ? » Je ne comprends pas pourquoi elle me bombarde ainsi de questions. « Oui oui Alex, j’ai passé une bonne journée. » Que je lui réponds, mi-amusé, mi-intrigué par toutes ces questions qu’elle me pose. Est-ce que c’est pour se rassurer ? Certainement. Je me lève, pour regarde ses crèmes brûlées de plus près, je prends un récipient dans les mains et je grimace. « Bébé elles sont beaucoup trop liquides… » Je relève les yeux vers elle. Ça ne sert même à rien que je n’utilise le chalumeau, ses desserts sont ratés. Je me pince les lèvres. « T’as sûrement pas mis assez de jaune d’œuf en proportion au lait et à la crème. C’est pas grave. » Parce que je ne veux pas qu’elle s’auto-flagelle en pendant qu’elle a tout gâché simplement parce qu’elle n’a pas réussi un dessert. C’est à mon tour de partir en cuisine et je fouille les placards et le frigo, l’avantage c’est que pour une crème brulée, on a pas besoin de beaucoup d’ingrédients et par chance, on a tout ce qu’il nous faut ici. « On peut en refaire tous les deux, si tu veux. » Je préchauffe le four et je sais qu’elle m’avait interdit de m’approcher de la cuisine ce soir, mais là, c’est exceptionnel, non ?

© nightgaunt


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Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 Empty
Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 EmptySam 29 Mai 2021 - 22:39




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"


Le mariage, nos filles, notre vie de couple, voilà autant de sujets dont j'adore parler. Je ne pensais jamais un jour que je parlerai de mes enfants avec autant d'amour, de tendresse. Comme je ne pensais pas un jour me marier. Je n'avais jamais eu de tels rêves, et aujourd'hui c'est mon quotidien. C'est la vie que je mène et la vie qui me rends heureuse. Je n'ai pas rêvé ma vie, mais j'ai pourtant une vie de rêve finalement. Et même si pour le moment je repousse ses envies d'agrandir notre famille, je sais qu'un jour je porterai encore son enfant. Oui son, et pas ses, ça par contre il a pas intérêt, même si je sais bien que c'est pas sa faute, des jumeaux non merci. Surtout qu'on a déjà deux bébés, des jumelles qui sont certes parfaites, mais qui demandent beaucoup d'attention, visiblement c'est ça les bébés. Et de l'attention j'ai envie de leur en donner, de leur donner tout mon temps et tout mon amour, même si un jour j'espère que notre famille aura un mini-anderson pour équilibrer un peu le ratio homme/femme et pour voir les traits de Caleb dans un mini-nous. Un mini-nous que je gâterais autant que j'ai pu gâter nos filles, garçon ou fille. Je sais qu'il a raison sur ce point, enfin pas que ce soit mignon, mais que je dévaliserai surement les boutiques dès le moment ou j'aurais la certitude que la grossesse se passe bien. Et voilà que je pense déjà à la grossesse, je rigole toute seule, autant à sa remarque qu'à la pensée qui me traverse. On aura un autre bébé, c'est une certitude. Mais à l'heure actuelle, c'est bien le mariage qui nous fait faire des dépenses, et qui nous demande beaucoup d'attention et d'organisation. Un mariage qui semble nous rendre aussi heureux l'un que l'autre et ça prouve une chose, parfois on peut être d'accord et désirer les même choses au même moment. Et c'est pas si courant que ça, tant nos différences peuvent parfois nous rapprocher mais aussi nous éloigner de temps en temps. Et ce soir, alors que lui voulait me donner du plaisir, moi je l'ai repoussé pensant qu'il jouait. Parce que moi je jouais. Voilà encore une preuve que parfois ce n'est pas si simple de se comprendre mais même si les situations comme ça peuvent arriver, j'ai toujours du mal à les gérer, je n'aime pas le décevoir, je n'aime pas le blesser, je n'aime pas qu'il soit fâché à cause de moi. Et pourtant je devrais être habituée désormais tant je foire tout, tout le temps. Et j'ai pendant quelques minutes vraiment cru que j'avais encore tout gâché. Que je venais de foutre en l'air sa soirée d'anniversaire, des jours de préparation jetés en l'air à cause d'une incompréhension de ma part. Voilà ce que j'ai vraiment cru, mais il m'explique ce qu'il n'a pas apprécié, et j'essaye de ne pas me justifier cinquante fois et de ne pas argumenter pendant des heures sur le sujet parce que je sais qu'il n'aime pas, alors je prends sur moi et j'essaye de ne pas paniquer et de ne pas dramatiser, il ne m'a pas repoussé, il est toujours là et même s'il est légèrement froid et qu'il ne me regarde pas, j'ai pas envie de penser que la soirée va se terminer de la sorte. Il nous reste le dessert, et encore plusieurs heures à passer ensembles alors j'espère que les choses vont s'arranger pour que je puisse lui faire passer une fin de soirée d'anniversaire, à défaut de mémorable, au moins honorable. Et pour la réussite de la soirée j'espère sincèrement que les crèmes brulées seront à la hauteur, parce que c'est une partie de notre histoire et que ça compte pour moi. J'évoque ce dessert, j'évoque le fait que ce dessert soit important, et je vois un sourire sur son visage. Léger mais c'est important pour moi, vraiment important tant son sourire peut me rassurer, m'apaiser, me rendre heureuse aussi. « Je suis sûr qu’elle sera très bonne. T’as bien réussi à faire des muffins. » Je lui souris à mon tour et je lève les épaules, j'espère qu'elles seront réussies mais sincèrement je suis loin d'être aussi sûr que lui. Et, oui les muffins étaient bons mais pas parfaits quand même, trop sucrés, mais mangeables et j'espère que les crèmes brulées le seront aussi. Mais que Caleb me dise que mes muffins étaient une réussite, je vous assure que ça compte beaucoup à mes yeux, j'aimerais penser qu'un jour je puisse le rendre fière de ma cuisine mais sincèrement ce jour n'est pas prêt d'arriver, je suis nulle et lui, ba c'est lui quoi. Le chef Anderson, chef étoilé, alors les chances que j'ai de le surprendre culinairement parlant son mince, très très très mince. Mais avant ça, il y a le fromage et là je n'ai pas risque à prendre. Juste à les trouver, et en soit c'est déjà une étape, trouver du bon fromage en Australie c'est pas si simple mais j'ai la chance de connaître d'avoir pu compter sur une serveuse à l'Interlude qui m'a donné les coordonnées du fournisseur de Caleb, et avec ça, je sais que je ne vais pas faire de fausse note. Et ça à l'air de lui plaire puisqu'il fait une chose que je n'attendais vraiment pas, il me prends la main et m'attire vers lui pour que je puisse m'assoir sur ses genoux. Il fait le premier pas et si vous saviez comme ce geste pourtant simple en soit me fait un bien fou. Parce qu'il y a une chose que je déteste c'est la distance entre nous, surtout quand j'ai l'impression d'avoir merdé ou de l'avoir déçu. Mais je ne peux pas attendre de lui qu'il me rassure tout le temps, alors je dois apprendre à le faire seule, mais pas ce soir. Parce qu'il m'a justement attiré vers lui, et même si je n'oublies pas que j'ai en partie gâché sa soirée, je veux vraiment rattraper le coup, lui donner des souvenirs autres que ce moment pour ses 32 ans. Et je veux savoir s'il a quand même aimé le diner, s'il a quand même aimé quelque chose aujourd'hui, au milieu de tout mes ratés, j'espère lui avoir donner un peu de joie et de bonheur quand même. Il me confirme d'un mouvement de tête qu'il a aimé le repas, voilà déjà une bonne chose. « Plus que toi en tout cas. »  En temps normal j'aurais eu envie de lui répondre « que j'attendais le dessert avec beaucoup trop d'impatience et que ce dont j'ai faim ce n'était pas de ce plat » mais je sais que ce n'est clairement pas la chose à dire, pas maintenant du moins. Oui, j'apprends à me taire parfois, j'apprends à réfléchir aussi. « Non c'était bon, vraiment d'ailleurs, faudrait l'ajouter à la liste des possibles traiteurs pour le mariage. » Et c'est vrai c'était bon mais l'avantage de ne pas manger beaucoup, c'est que le dessert me fait drôlement envie, même si je vois bien à l'aspect qu'elles ont une texture étrange qui laisse rien présager de très bon. J'y crois de moins en moins, mais avant que l'on test et découvre le carnage et le gâchis dont je suis à l'origine, j'ai besoin de savoir si cette journée lui a plu, si tout n'a pas été qu'échecs après échecs. « Oui oui Alex, j’ai passé une bonne journée. » Pourquoi il semble amusé en me répondant ? Je suis sérieuse moi quand je lui demande ça. Parce que je voulais vraiment lui donner une journée parfaite, je voulais lui donner des souvenirs, je voulais lui prouver que je pouvais prendre soin de lui, que je pouvais le rendre heureux. « Je dois avouer que ce genre de journée avec toi ça m'avait un peu manqué. » Beaucoup manqué même mais j'aime aussi nos journées avec nos filles, je les aimes énormément alors c'est un sentiment étrange que de dire à haute voix que j'aime aussi passer du temps rien qu'avec lui. Est-ce que ça fait de moi une mauvaise mère si j'ose dire ça à voix haute ? J'en sais rien mais clairement je ne compte pas ajouter d'autres sujets de doutes venir me perturber l'esprit. Et il m'aide à ne pas me perdre dans mes pensées en se levant pour regarder les crèmes brulées, et il me confirme ce que je craignais. « Bébé elles sont beaucoup trop liquides… » Elles sont beaucoup trop ratées surtout. « Fais chier, j'en ai marre d'être lamentable constamment. » Le juron sort tout seul. Encore un raté, encore un truc que je suis incapable de bien faire. Des bonnes intentions mais une réalisation désastreuse, voilà ma vie résumée en quelques mots. Je soupire en constatant qu'il a raison, il a toujours raison de toute façon. Je soupire aussi en constatant que je vais terminer la soirée sur une mauvaise note, encore. « T’as sûrement pas mis assez de jaune d’œuf en proportion au lait et à la crème. C’est pas grave. » Bien sur que c'est pas grave mais ça m'énerve, ça m'énerve tellement parce que même quand j'essaye vraiment, je n'y arrive pas. Il m'en veut pas, il m'en tient pas rigueur et il me rassure même mais je veux juste réussir un truc pour une fois, ne serait-ce qu'une fois pour lui. « J'ai tout respecté je te jure je suis maudite. » Nulle et maudite oui voilà je vois que ça comme explication. Il quitte la table et se rends dans la cuisine, je suis sure que ça l'a démangé depuis un moment, je le suis et je le regarde fouiller dans les placards. « On peut en refaire tous les deux, si tu veux. » Alors ça je m'y attendais pas. Enfin ce n'était pas au programme de la soirée mais vu que j'ai un peu gâché les plans que j'avais pour nous, je me dis que passer un moment en cuisine avec lui, ça peut être aussi une bonne idée. Parce que ça aussi c'est une chose qu'on ne fait plus ou plus autant qu'avant. Lui cuisinant, moi le regardant, ne servant à rien à part gouter tout ce qu'il prépare. « Si tu veux oui. » Je le regarde sortir tout ce dont il a besoin, et j'en profite pour faire un aller-retour pour débarrasser la table avant de revenir vers lui et je m'arrête quelques secondes pour le regarder s'activer. Il est dans son élément dans une cuisine, il dégage une certaine confiance et une assurance qu'il n'a pas ailleurs alors j'aime le regarder cuisiner. J'ai toujours aimé ça d'ailleurs. « Je t'ai promis des crèmes brulées, alors je vais faire et tu me guides ? » Je voudrais vraiment les réussir cette fois. Je me place entre lui et le plan de travail pour lui piquer sa place, et j'en profite aussi pour me coller un peu à lui et déposer un baiser sur sa joue. Je le regarde et je lui tends la main pour lui montrer que j'ai vraiment envie de faire pour une fois. « Je suis disciplinée et à l'écoute, je fais tout ce que tu me dis sans discuter. » C'est son domaine, c'est lui le chef et moi je suis son commis ce soir, attentive à ses conseils et à ses ordres aussi. Et faire des crèmes brulées ce n'est pas extrêmement difficile en soit, pas très long non plus, mais je prends mon rôle au sérieux sauf pendant quelques secondes je me déconcentre juste pour l'observer parce qu'il y a un côté assez excitant à être dans une cuisine avec lui qui me donne des ordres. « Je dois te dire que l'assurance que tu dégages dans une cuisine est vraiment excitante. » Je ne fais que lui dire ces mots, bien que j'ai envie de l'embrasser, de passer mes mains sous sa chemise et d'autres choses encore que je garde pour moi, parce que je ne veux pas lui mettre la pression. Je me concentre sur la fin de la préparation des crèmes et quand on arrive à l'étape de la cuisson, je constate qu'on a trente minutes à occuper. Je lui prends la main et je l'emmène avec moi dans le salon. « Allonges toi, je vais te faire un petit massage le temps que ça cuise. » Voilà une chose que je sais faire, que je gère plutôt bien et qui devrait lui plaire. Un massage, rien de trop sexy, quoique. Trente minutes, lui torse nue, mes mains massant son corps, et très vite, les massages se transforment en caresse, et ma bouche vient embrasser ses épaules et son dos. Voilà comment je voulais que la soirée se termine. Je suis arrêtée par le minuteur du four qui nous rappelle à l'ordre. « Je te laisse finir les crèmes brulées, et tu me retrouves dans la chambre, j'ai une dernière surprise pour toi. » Je l'embrasse, cette fois de façon très explicite et je pars en direction de la chambre et avant de quitter la pièce, je retire mes sous-vêtements et je les envoies à quelques centimètres de lui, juste pour lui faire comprendre que je suis nue sous ma robe, et que je l'attends désormais et je ne compte pas le repousser.

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@Caleb Anderson :l: Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 2670398542 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 3373067906
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 EmptyDim 30 Mai 2021 - 15:55

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
« Je dois avouer que ce genre de journée avec toi ça m'avait un peu manqué. » Pourtant l’amour que je ressens pour mes filles est un secret pour personne, bien au contraire. Je ne me cache pas de le dire encore et encore, mais je suis d’accord avec elle. Parce que moi aussi, passer du temps avec elle peut me manquer parfois. On vit ensemble, on se voit tous les jours mais depuis la naissance de Lucy et Lena, les moments passés tous les deux en tête à tête sont rares. Plutôt très rares même. Je souris doucement en la regardant. Je ne pense pas que ce soit quelque chose de mauvais, avoir envie de passer du temps simplement tous les deux. C’est normal, c’est humain, on s’aime après tout. « Ça me manque à moi aussi. » Je lui assure, parce que je suis presque persuadé qu’elle culpabilise et se sent mal de m’avoir dit ça. Vis-à-vis de nos filles. Elle est comme ça, Alex. Elle pense. Un peu trop. Tout le temps, quitte à se faire des idées et des films sur des choses qui n’ont même jamais été dites. Finalement ça doit faire partir de nos rares points communs. Contrairement à son aversion pour mon métier et ma première passion : la cuisine. Elle me parle de ses crèmes brûlées préparées ce matin, et j’hésite vraiment à lui dire que son dessert n’est pas réussi mais quand je vois à quel point les crèmes brûlées sont trop liquides je sais que je ne vais pas vraiment avoir le choix. Impossible de manger ça et vu la texture, ça ne sera même pas bon ou du moins désagréable en bouche. Alors je lui dis, avec précaution et bienveillance. « Fais chier, j'en ai marre d'être lamentable constamment. » Elle soupire une fois. Elle soupire deux fois, et moi je relève les yeux vers elle en fronçant légèrement les sourcils ne comprenant sincèrement pas une réaction aussi virulente de sa part. Surtout qu’on parle d’un des domaines dans lequel elle excelle le moins, si je me montrais toujours aussi vulgaire à chaque fois que j’essaie la moindre chose en lien avec le sport et que ça se solde en échec, croyez-moi je serai l’une des personnes les plus grossière que vous connaissez. « J'ai tout respecté je te jure je suis maudite. » J’ai envie de lui dire qu’elle a sûrement fait une erreur de proportion quelque part, mais je ne dis rien. Je me contente de secouer la tête de gauche à droite. En temps normal on aurait pu en rire, j’aurais même pu en rire, mais elle ne semble clairement pas d’humeur à ça. « Arrête… C’est juste un dessert, Alex. C’est pas grave. » J’ai peur qu’elle vrille, qu’elle parte dans tous les sens parce que quelques fois, ça ne part vraiment de rien. De rien du tout. Alors je préfère rester silencieux. J’essaie de trouver une solution, je regarde à nouveau ses crèmes brûlées qui ne me semblent pas rattrapables, mais ça non plus je ne lui dis pas. J’ai réellement l’impression qu’il a une certaine tension entre nous, qu’elle m’en veut, j’aurais sûrement dû ne rien lui dire et manger ses crèmes brûlées. Je lui propose que l’on refasse un dessert tous les deux et bien qu’elle ne semble pas réellement emballée par l’idée, elle accepte. « Je t'ai promis des crèmes brulées, alors je vais faire et tu me guides ? » J’hoche la tête. « Je suis disciplinée et à l'écoute, je fais tout ce que tu me dis sans discuter. » Un petit sourire en coin de mes lèvres, habituellement j’aurais certainement répondu une phrase légèrement tendancieuse parce que l’idée de voir Alex faire tout ce que je lui demande sans discuter pourrait réellement être une image très excitante. Et ça l’est. « Intéressant. » Je me contente de lui répondre alors que je m’éloigne de quelques pas pour la laisser face au plan de travail. Là, je joue, Alex. Cette fois c’est moi qui m’assois sur le plan de travail mais contrairement à elle quand elle a la place que j’occupe actuellement, je sers à quelque chose puisque c’est moi qui lui dicte la recette. C’est moi qui lui dis quoi prendre, le dosage et comment est-ce qu’elle doit s’y prendre. Et en tant que commis, elle ne se débrouille pas si mal que ça. « Je dois te dire que l'assurance que tu dégages dans une cuisine est vraiment excitante. » Sa réflexion a le mérite de me faire rire, je secoue la tête de gauche à droite d’un air amusé et passe une main dans mes cheveux, puis sur ma nuque. « Ça n’a absolument rien d’excitant. » Mon regard se baisse sur la préparation. « Et remue mieux que ça. » J’aurais pu lui dire autrement, mais c’est elle qui vient de me dire que l’assurance que je dégage en cuisine l’excite. Là encore une fois, je joue aussi, Alex. Je vérifie la texture de la préparation qui me semble plutôt correcte, du moins à vue d’œil et c’est à mon tour de lui obéir en partant d’allonger sur le canapé et me débarrasser de ma chemise pour la laisser me masser. Je ne vais pas dire non, je ne vais pas refuser un massage dont j’ai réellement envie. Et l’envie, l’excitation, elle sait bien comment faire monter tout ça, Alex. Elle est douée, ses doigts, ses lèvres sur mon corps me font frissonner et elle réussit sans trop de mal à me donner envie de plus. Tellement, que quand la minuterie du fuir sonne, je soupire bruyamment. Un tout autre type de soupir que les derniers qu’elle a pu entendre pendant que je sentais ses mains se balader sur mon corps. Je me retourne avant de m’asseoir au bord du canapé quand elle se lève à son tour. « Je te laisse finir les crèmes brulées, et tu me retrouves dans la chambre, j'ai une dernière surprise pour toi. » Son baiser ne m’aide pas à calmer mes ardeurs, elle n’a vraiment pas intérêt à me repousser une deuxième fois. Et alors que je me lève pour aller retirer les crèmes brûlées du four ses sous-vêtements se retrouvent par terre juste à côté de moi. Je les regarde un instant avant de très vite, laisser mon regard la suivre alors qu’elle quitte la pièce. Je me mords la lèvre, je souffle, mais il faut d’abord retirer ses crèmes brûlées. Je les retire du four après avoir éteint celui-ci. Je les laisse à refroidir mais pour l’instant, elles ne me donnent plus autant envie que ça. Je rejoins Alex dans la chambre sans trop tarder. « Je suis là pour ma dernière surprise. » Que je lui dis alors que je ne suis pas encore vraiment entré dans la chambre, je passe juste ma tête cherchant son autorisation pour que je puisse rentrer.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 EmptyMer 2 Juin 2021 - 10:14




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"


« Ça me manque à moi aussi. » En soit je n'en doutais pas et pourtant, l'entendre me dire ces mots me rassure beaucoup. Je lui souris, un sourire timide mais sincère et tendre parce que c'est ce genre de phrases que j'ai besoin d'entendre. « Je me sens tellement bien quand tu es avec moi. » Je sais que les filles sont notre priorité désormais, autant sa priorité que la mienne, mais même si je veux être une bonne mère pour nos filles, je veux aussi être sa fiancée, sa future femme, sa partenaire et j'ai besoin de moment rien qu'à nous. Les filles sont encore tellement petites que nous n'avons pas encore réellement trouvé notre équilibre, mais on s'en sort, on a survécu aux premiers mois, aux nuits très courtes réveillés toutes les deux heures pour la tétée ou le biberon. On a survécu à leurs pleurs dès que l'on tentait de se retrouver un peu, on a survécu à tellement de choses bien plus dures que tout ça avant leur naissance, et finalement c'est peut-être rassurant de savoir qu'on a encore besoin de ce genre de moment tout les deux. Que notre rôle de parents n'a pas tué la passion et la complicité que l'on a ensemble. Malgré nos filles, malgré son travail et le mien, malgré une vie qui m'épanouit, je sais que tout ça, mon bonheur, ma sérénité je lui dois et j'ai besoin de lui, toujours même si je vais mieux, même si je vais bien. Alors savoir que nos moments rien qu'à nous lui manque aussi, ça me rassure, ça me donne envie de lui organiser d'autres moments comme celui là. Sans l'hélicoptère. Sans la partie ou je le repousse pour jouer. Et bien sur sans la partir crèmes brûlées totalement gâchées. Je me fatigue parce que je me sens tellement pitoyable de ne pas réussir à lui préparer un dessert, et pas n'importe lequel. Je me sens vraiment nulle de ne pas pouvoir juste lui cuisiner une simple crème brûlée. A l'époque j'écoutais pas toujours, rarement, ce qu'il me disait quand on cuisinait ensemble (enfin quand il cuisinait et que je le regardais). Je n'écoutais pas parce que j'avais bien d'autres préoccupation et je savais qu'il s'en sortirait bien mieux sans moi, mais maintenant je regrette un peu parce que même quand j'essaye de bien faire, ça foire. Voilà c'est ça qui m'énerve, cet échec permanent alors que je tente de faire de mon mieux. « Arrête… C’est juste un dessert, Alex. C’est pas grave. » Je vois bien qu'il ne comprends pas pourquoi je réagis ainsi, et il a raison, c'est juste un dessert, mais je me sens vraiment pitoyable à ce moment précis, pitoyable et énervée de gâcher encore une autre chose dans cette soirée. « Non je sais, c'est pas grave t'as raison mais ça m'énerve. » Pas énervée, plutôt frustrée, ou même dépitée alors que je regarde le résultat des crèmes brûlées, qui ont au moins le mérite à défaut d'être brûlées, d'avoir l'aspect d'une crème, mais genre crème ultra liquide quoi. Ça commence à faire beaucoup de ratés pour une soirée que je voulais parfaite, incapable d'être à la hauteur pour lui juste une soirée, alors oui c'est qu'un dessert et c'est pas grave, mais c'est juste le symbole que quoique je fasse ça foire et après lui avoir fait peur avec l'hélico, après l'avoir vexé en le repoussant, voilà que je vais même gâcher notre dessert. Un beau bilan Alex ! J'aime pas l'échec et clairement la soirée semble bien plus proche de ressembler à un bel échec de ma part qu'à une totale réussite. Mais il semble prêt à m'aider à sauver au moins le dessert puisqu'il me propose de refaire des crèmes brûlées, ensembles. Au fond de moi je sais qu'il devrait les faire tout seul pour être sûre qu'elles soient réussies, mais je lui ai promis ce dessert et pour une fois, j'ai bien l'intention de l'écouter et d'être concentrée sur la cuisine, à défaut d'autre chose dont il ne semble pas avoir spécialement envie, c'est du moins ce que j'ai retenu de cette fin de repas et de mon approche avortée. Alors je prends place devant le plan de travail, à sa place pour lui prouver que je veux faire, que je veux réussir et que je vais l'écouter aussi, que je vais faire tout ce qu'il me dit. « Intéressant. » Je lève les yeux vers lui quelques secondes pas forcément surprise par sa réponse, mais plutôt par ce que je crois déceler dans sa voix. Il sourit, et au delà du faite que j'aime tellement son sourire, c'est à lui de m'envoyer des signaux contradictoires cette fois et à défaut d'être sûre de comprendre, je me concentre sur sa voix qui me dicte et me conseille sur la marche à suivre. A plusieurs reprises je le regarde, assit à la place qui est normalement la mienne sur le plan de travail. J'ai envie de laisser la crème brûlée et de venir me blottir contre lui, mais je ne le fais pas, parce que j'ai aussi envie de réussir un truc ce soir. Et j'oublie un peu les ratés, parce que dans la cuisine avec lui, j'ai des souvenirs précis en tête qui me reviennent et l'assurance qu'il dégage quand il cuisine, quand il est au commande est toujours particulièrement plaisante à regarder, à entendre, à observer, plaisante et excitante même. Et à défaut de le toucher ou de lui montrer que malgré la fin du repas et notre discussion, j'ai encore et toujours envie de lui, je lui dis que je le trouve excitant, enfin que son assurance l'est, même si c'est bien lui qui m'excite vraiment. Il rit, et il ne me fallait que ça, je me détends parce qu'il ne semble plus vexé, parce qu'il me semble possible de rattraper cette soirée, parce qu'il a son air amusé, et je lui souris en retour. « Ça n’a absolument rien d’excitant. » Bien sur qu'il est obligé de me contredire, c'est Caleb, l'homme qui fait le plus de compliments au monde mais qui ne sait pas recevoir un compliment. C'est lui, il est comme ça et alors que je m'apprête à rétorquer à nouveau que 'si, ton assurance est excitante et t'entendre me donner des ordres et de dicter ce que je dois faire, ça l'est aussi d'ailleurs', il me devance. « Et remue mieux que ça. » Et sans le savoir, il ne fait que confirmer encore un peu mes propos. Quoique peut-être qu'il le sait, qu'il le fait exprès, jamais il me parle comme ça si ce n'est pas pour jouer, pour m'exciter. A nouveau je relève les yeux vers lui, à nouveau j'essaye de m'assurer que je comprends son message cette fois. Je ne veux pas le vexer une deuxième fois ce soir, mais je suis sur, ou du moins presque sur, qu'il joue avec moi, qu'il ne fait que réagir à mes propos sur son assurance qui me semble excitante, alors je joue moi aussi. A nouveau, mais de façon un peu moins directe. « A vos ordre chef. » Je remue plus vite, mais je ne regarde pas ce que je fais, c'est lui que je regarde, toujours. « J'aime quand tu me donnes des ordres Anderson. C'est ce que je te disais, tu m'excites beaucoup. » Je lâche ce que j'étais en train de faire, et mes mains se posent sur ses cuisses. Je me mords la lèvre inférieur en le regardant et je lui souris, un sourire sincère mais aussi un peu joueur parce que je suis bien plus à l'aise avec cette ambiance là que celle du repas. Je n'aime pas le savoir vexé, triste, en colère, je n'aime pas savoir que c'est moi qui le met dans un tel état, je ne sais pas gérer tout ça, alors que ça je sais ou du moins je ne le gère pas mais je m'en amuse et c'est bien plus facile. Mais je finis tout de même les crèmes brûlées, et c'est seulement après que je lui propose un massage. On a trente minute à attendre pour la cuisson des crèmes, et je veux l'aider à se détendre, et peut-être aussi l'exciter à nouveau. Et le massage me semble être une bonne manière de commencer et puis s'il n'a toujours plus envie, au moins j'aurais fais quelque chose pour lui. Sauf que le massage dérape assez vite, et les massages deviennent assez vite des caresses et je dois dire que le sentir frissonner sous mes doigts ne m'a pas aidé à ralentir les choses, au contraire. Je sais qu'il apprécie ce que je lui fais, j'entends et je ressens les manifestions de son corps et moi j'apprécie de pouvoir l'aider à passer un moment agréable pour lui. Sauf que j'ai envie de plus, et j'en avais déjà envie depuis un moment finalement. La sonnerie du four m'arrête net, nous arrête et il semble clairement pas apprécier que ce moment prenne fin puisque je l'entends soupirer bruyamment. « Arrêtes de soupirer, je te promets de te donner une bonne raison de soupirer tout à l'heure. » Et ça ne sera pas des soupirs de frustration ou de déception, du moins je l'espère. Le baiser que je lui donne ne vient que lui donner un tout petit aperçu de ce que je lui réserve, de la passion, de l'amour, de l'excitation, de l'envie. Beaucoup d'envie oui, parce que le message est clair cette fois, enfin j'espère, je le veux et je ne compte pas le repousser. Mes sous-vêtements retirés et que je jette à ses pieds le prouvent, c'est ça que je veux, c'est lui que je veux. Je ferme la porte de la chambre derrière moi, pour me changer, pour enfiler de la lingerie achetée pour l'occasion. Je retire ma robe, et c'est vêtue d'un simple string et d'un peignoir transparent que je l'attends dans la chambre tout en installant encore deux trois petites choses pour donner une ambiance romantique. Quelques bougies allumées dans la chambre, la lumière éteinte, je dispose sur le lit quelques objets achetés pour l'occasion et c'est à ce moment qu'il passe sa tête par la porte. « Je suis là pour ma dernière surprise. »



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@Caleb Anderson :l: Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 2670398542 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 3373067906
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 3 EmptyJeu 3 Juin 2021 - 22:27

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
« Je me sens tellement bien quand tu es avec moi. » Je souris, réellement touché par ses mots. Parce qu’il peut m’arriver d’en douter. Il peut vraiment m’arriver de douter de ma capacité à la rendre heureuse mais ce soir elle me rassure plus ou moins sur ces peurs que j’ai. Même si je sais qu’elles reviendront rapidement parce que douter de tout, ça fait partie de moi et c’est quelque chose qui me suit depuis mon enfance. Jamais l’impression d’être suffisant, jamais l’impression de réussir la moindre chose que j’entreprends, c’est ça que j’ai en tête et c’est tout sauf agréable. J’essaie de travailler là-dessus mais ce problème de manque de confiance me suit depuis trente-deux ans, alors je pense qu’il est trop tard pour réussir à m’en sortir sur ce point-là. Tant pis pour moi. « Je fais tout pour que tu le sois. Vraiment. » Je lui assure comme pour m’assurer qu’elle ne puisse jamais en douter. Je sais que je n’ai pas toujours été le compagnon idéal, passant parfois beaucoup trop de temps au travail. Enfin c’étaient ça, ses reproches. Et je les ai entendus, je les ai acceptés puisque depuis la naissance de nos filles j’ai fait un effort considérable sur mes horaires et sur les tâches que je délègue à mes employés. Je sais que ce n’est pas parfait et je me doute qu’Alex préférerait que j’en fasse encore plus. Mais ça me semble compliqué voire même impossible. Le patron du restaurant, c’est moi, et malgré tout il y a de choses que je ne peux pas déléguer. « Non je sais, c'est pas grave t'as raison mais ça m'énerve. » Oui, ça l’énerve et je crois que je l’avais bien remarqué je n’ai pas besoin qu’elle le dise à haute voix pour m’en rendre compte. Des ratés il y en aura toujours et surtout en pâtisserie. Encore plus quand on est novice comme elle. Mais c’est l’attention qui compte et le fait de savoir qu’Alex ait réellement voulu essayer de faire un dessert pour moi, ou du moins pour mon anniversaire me touche vraiment. Et pas n’importe lequel en plus, la crème brûlée a une saveur toute particulière entre nous, dans l’histoire de notre couple. Raison pour laquelle je lui propose de refaire ce dessert tous les deux, ce qu’elle accepte sans grande conviction. Mais elle l’accepte quand même. Je fais des efforts, j’en fais vraiment et j’espère qu’elle réussit à le voir et qu’elle le prend en compte. Mais elle me complimente, prétextant quand mon assurance et mon autorité en cuisine puisse être excitant. Je ne suis pas franchement d’accord avec elle et je lui fais savoir mais ça ne m’empêche pas de jouer un peu et de profiter de ce qu’elle vient de me dire. « A vos ordre chef. » Et elle s’exécute, elle remue avec plus de dynamisme la crème et la voir faire m’amuse et je lâche un petit rire avant de passer une main dans mes cheveux. « J'aime quand tu me donnes des ordres Anderson. C'est ce que je te disais, tu m'excites beaucoup. » Cette fois elle n’est plus en train de s’occuper de la préparation mais elle se concentre sur moi avant que je ne lui suggère de reprendre place devant le plan de travail pour terminer les desserts, ce qu’elle fait. Et une fois les crèmes au four c’est un massage qu’elle me propose et que j’accepte et je ne le regrette pas parce qu’Alex est douée avec ses mains et elle me prouve encore une nouvelle fois que j’ai beaucoup de chance de l’avoir à mes côtés. « Arrêtes de soupirer, je te promets de te donner une bonne raison de soupirer tout à l'heure. » Elle est douée pour d’autres choses, Alex, comme pour faire monter crescendo la tension sexuelle entre nous – même si elle m’a prouvé tout à l’heure qu’elle était tout aussi douée pour la faire redescendre en un temps record.


© nightgaunt


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