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 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song

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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyMer 5 Mai 2021 - 21:55




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
Si moi je suis soulagée quand il me dit qu'il plaisante, je me rends vite compte qu'il ne plaisantait peut-être pas tant que ça. Je le ressens à sa déception perceptible, et je n'aime pas trop me dire que je suis la cause de cette déception. Surtout pas aujourd'hui. Il veut que l'on essaye de faire un bébé, il semble le vouloir maintenant et même quand je lui promets qu'on aura un autre bébé, après le mariage, ça ne semble pas lui redonner le sourire. Et je me demande si je ne suis pas égoïste encore, en refusant de lui faire un autre enfant. Mais je ne suis pas prête, et ce n'est pas une petite chose dont on discute là. Cette idée en tête, la confirmation que pour lui, avoir un bébé est toujours aussi important, je ne relance pas la discussion, je préfère nettement penser à autre chose, passer à autre chose aussi et lui proposer un tout autre programme pour la suite de la journée. Un programme qui lui donne le sourire et qui fasse disparaître la déception que je peux voir sur son visage. Parce qu'aujourd'hui plus que n'importe quel autre jour, je veux le rendre heureux, pleinement heureux. Une journée sans nuage, sans moment de doute ou de tristesse, je l'ai déjà déçu un peu avec cette histoire de bébé, je ne veux pas que le sujet puisse venir ternir notre moment de complicité.



Et avant de pouvoir nous retrouver entièrement seuls tout les deux, j'ai prévu une autre sortie, une surprise qu'il ne semble pas réellement apprécier. J'ai pas assez réfléchis, sûrement pas assez pensé à lui aussi alors que c'est son anniversaire et que cette journée est pour lui. Alors, pourquoi j'ai choisi un truc qu'il ne semble pas apprécier ? Je m'en veux parce que je vois qu'il stresse, même s'il ne dit rien, je ressens son stress et sa main qui serre la mienne avec un peu trop de force me prouve qu'il n'est clairement pas à son aise ici. Pourtant on est encore sur le sol, on est sur la terre ferme et lui, il reste fixé sur les hélicoptères pendant que l'on nous explique le déroulement de la sortie. Il n'en a pas envie, j'en suis sûre désormais et je me sens conne de l'avoir mis devant le fait accompli. Même quand je prépare tout de a à z, j'échoue quand même. Je le savais qu'il avait le vertige mais je ne l'avais jamais vraiment vu à l’œuvre, il n'a jamais fait preuve d'un tel stress pour prendre l'avion, et je me rends compte que je suis juste incapable de savoir ce qui pourrait lui plaire ou non. C'est presque désespérant finalement. Je n'ai pas assez pensé à lui, encore une fois et je me sens nulle. C'est son anniversaire et je le mets dans une situation compliquée pour lui, je sais qu'il ne veut pas me décevoir et gâcher la surprise, mais je remarque bien qu'il est mal-à-l'aise, qu'il est stressé et qu'il bloque devant la vue des hélicoptères alors que l'on est en train de nous expliquer comment va se dérouler la balade. Il n'écoute pas, il n'est pas là, et je comprends qu'il stress beaucoup. Je lui propose une dernière fois d'annuler, de ne pas le faire s'il ne le veut pas, et je me dis que je devrais annuler moi même, mais ce serait encore faire un choix à sa place. Je ne sais plus ce que je dois faire ou non, et je m'en veux d'avoir organisé ce moment qui pourtant m'enchantait énormément.  « Non, non c’est bon... on peut y aller. » Je dépose un baiser sur sa joue, et je le regarde une dernière fois avant de lâcher sa main pour monter m'installer dans l'hélico. Je ressens un petit stress en montant dans cet engin, et me dire que dans quelques minutes ce truc de métal sera dans les airs à survoler Brisbane, c'est aussi excitant qu'impressionnant, mais c'est pour lui que je m'inquiète le plus. Je le regarde hésiter à nouveau, il a pas l'air bien et je me sens vraiment mal de le mettre dans cette situation. Je suis définitivement incapable de lui faire plaisir sans tout gâcher et je m'attends qu'il refuse de monter et je ne lui en voudrais pas. C'est moi qui foire tout, j'aurais du le savoir qu'il détesterait ça. Il finit par me rejoindre et s'installer à son tour, je lui souris, je tente de le rassurer sans lui montrer tout ce que je ressens, et je lui laisse ma main à broyer un peu, parce qu'il serre de plus en plus fort, au point de me faire un peu mal, mais je sais qu'il en a besoin. Je caresse le dos de sa main de mon pouce comme pour l'apaiser un peu et lui montrer que je suis là avec lui. Je pose nos mains liées sur sa cuisse comme pour calmer un peu ses tremblements, et je commence à vraiment m'inquiéter pour lui, bien plus que pour le décollage imminent. « Tu ne fais pas de malaise dans l'hélico s'il te plaît chéri. » Je n'ose pas penser à son rythme cardiaque, et je suis presque soulagée qu'il ne mette plus sa montre, parce que je crois que j'aurais pris peur et que l'alarme se serait sûrement déclenchée, par ma faute. Mais je ne dois pas lui montrer que je suis inquiète, même si c'est pour lui que je le suis. « Ça va être bien… » Il ne semble pas du tout convaincu et il ne me convaincs pas non plus, pourtant je vous assure que cette balade j'en avais réellement beaucoup envie, sauf que c'était mon envie et pas la sienne et ça rends les choses un peu moins idyllique. « Tout va bien se passer, je suis là. » Je tente de le rassurer, ma main toujours dans la sienne alors que le bruit de l'hélico se fait de plus en plus fort et que les premières vibrations se font ressentir. Mes yeux sont rivés sur Caleb pendant le décollage, c'est à lui que je pense alors que l'hélicoptère quitte le sol. Je serre à mon tour sa main, pour lui montrer que je suis là, pourquoi je l'ai fais monter la dedans ? Il va détester, il va me détester, j'ai gâché la journée, la soirée. « C’est vraiment très haut… » Je me rends compte à la suite de ses paroles que je n'ai pas regardé dehors depuis que nous avons décollé, mes yeux posés sur lui, je surveille ses réactions, je surveille son état, j'ai peur pour lui, peur que le stress ait raison de lui. Mais c'est suite à ses mots que je porte quelques secondes mon attention sur l'extérieur, et le spectacle que je vois me rappelle pourquoi je tenais à faire cette virée. Je reste quelques minutes les yeux rivés sur l'extérieur, silencieuse à observer la vue, le soleil couchant, le ciel qui nous offre un dégradé de couleur impressionnant de là ou nous sommes, Brisbane semble à la fois si petite et si immense, c'est très étrange comme impression. Mais je reste subjuguée par ce spectacle, ma main toujours dans celle de Caleb, je suis juste sans voix et c'est rare. Très rare. Je détourne le regard pour reposer mon attention sur Caleb, pour m'assurer qu'il est encore conscient, encore avec moi. « Ca va ? » Je décale nos micros casques juste pour l'embrasser brièvement, et je pose ma tête contre son épaule, tout en profitant de la vue de son côté. Je suis contre lui, je profite de ce moment pour me rapprocher de lui, pour partager ça avec mon fiancé, parce que c'est bien ça le but quand même. Et j'espère que ma présence pourra l'apaiser un peu et le rassurer pour qu'il puisse profiter un peu de ce moment et qu'il en garde quelques souvenirs positifs. Ma main libre se pose sur son bras que je caresse doucement, je suis véritablement perdue dans l'immensité du paysage, je me sens toute petite, flottant dans l'air, je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens, mais mes yeux sont grands ouverts, mon cœur bat un peu plus vite. Tout est spécial, mais je me sens si bien à ce moment précis, comme s'il n'y avait plus rien qui comptait à ce moment précis, ma tête sur l'épaule de Caleb, les yeux perdus dans le vide, j'ai l'impression de découvrir une sensation nouvelle, un sentiment de calme et d'apaisement alors que pourtant on ne peut pas dire que ce soit vraiment calme dans l'hélico. Je ne parle pas, durant un long moment, je ne dis rien, incapable de trouver les mots pour expliquer ce que je suis en train de ressentir à ce moment précis, alors je ne dis rien. Et mon silence n'est pas quelque chose d'habituel. Je finis par prendre la parole en regardant Caleb. « Merci d'avoir accepté de partagé ça avec moi. » Je sais que ça aurait du être un cadeau pour lui et non pour moi, mais à ce moment précis, je sais que de nous deux, c'est moi qui en prends pleins les yeux et qui passe un moment magique, j'espère juste qu'il aura quand même réussi à apprécier un peu le spectacle. Et au moment ou le pilote nous annonce que nous rentrons, je me sens presque triste. Je caresse la joue de Caleb et je le force à me regarder pour la descente et l’atterrissage, pour tenter de l'aider à supporter ce nouveau moment de stress. « Je suis tellement fière de toi chéri. » C'est la première chose que je lui dis une fois que l'hélicoptère est posé, juste après l'avoir embrassé. Je suis fière de lui, fière qu'il ait accepté de surmonter ses peurs juste pour me faire plaisir alors qu'aujourd'hui, c'était à moi de lui faire plaisir. « Tu as quand même aimé un peu ? » J'espère que ça n'aura pas été une torture interne pour lui pendant trente minutes, j'espère qu'il aura quand même apprécié les choses, mais je sais que ce n'est pas une activité qu'on sera amené à refaire ensemble, je l'ai compris ça comme j'ai compris qu'il avait le vertige, encore plus que ce que je pensais finalement. « Bon estimes toi heureux, j'avais prévu de te faire sauter à l’élastique à la base. » On est à peine sorti de l'hélico que je le taquine, mais au fond c'est vrai en plus, mais c'est quelque chose à laquelle je vais renoncer, pour le moment du moins parce que je doute qu'il soit prêt à me suivre dans d'autres aventures de la sorte après cette surprise dont il se serait surement bien passée. Et j'espère vraiment qu'il se sent encore d'humeur à poursuivre la suite de la soirée avec moi, et que toutes ses émotions ne l'auront pas trop refroidi ou épuisé. Après avoir remercié le pilote et les employés, je me réinstalle au volant de ma voiture. Je vérifie mon téléphone, et je vois un message de la soeur de Caleb qui m'assure que tout va bien et qu'elle gère tout en nous souhaitant une bonne soirée, et ce n'est pas la direction de notre maison que je prends. « J'ai une dernière surprise pour toi, on ne rentre pas ce soir, j'ai réservé un truc pour la soirée et la nuit, rien que nous deux. » Ma main sur le haut de sa cuisse, je le regarde avec un sourire assez clair qui ne laisse aucun doute sur mes intentions, mais je lui en avais déjà fait part de ça. Sauf que cette fois, je lui avoues qu'on sera seuls, toute la soirée et toute la nuit. Et c'est assez rare pour qu'on puisse apprécier et profiter de ça. Et après quelques minutes de route, je gare la voiture sur un parking privé et je me dirige avec lui vers ce lieu, cette petite maison d'hôte. « La cuisine est interdite pour toi ce soir. » Je ne plaisante pas en lui disant ça. Je me colle à lui quelques secondes, passant mes bras autour de ses hanches pour l'attirer vers moi, je profite de son corps, de lui quelques secondes. Je dépose plusieurs baisers sur ses lèvres en souriant et je le regarde, mes yeux qui se perdent dans les siens. « Joyeux anniversaire cher mari. » Je me détache de lui pour aller lui chercher un nouveau cadeau. Deux chemises que j'ai acheté pour lui, et je suis tellement sûre de mon choix qu'elles sont lavées et prêtes à être portée pour ce soir. « Je vais sous la douche et je te laisse ensuite la salle de bain pour finir de préparer la soirée ? » Je l'embrasse une nouvelle fois, je me tâte à lui demander de venir prendre sa douche avec moi mais j'ai encore beaucoup à organiser pour que le repas soit parfait, alors je repousse l'idée d'un moment à deux, ça devra attendre encore un peu.


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@Caleb Anderson :l: HB Calebchou ! Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 2670398542
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyJeu 6 Mai 2021 - 22:26

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
Sur le papier l’idée est parfaite et elle me plait énormément, mais c’est sans compter sur mon vertige. Je n’aime pas le vide et je n’ai jamais aimé. Pourtant j’ai déjà pris l’avion, à plusieurs reprises et pour des voyages vraiment très longs. Le décollage est toujours la partie la plus dure et la plus stressante pour moi mais une fois passé, le reste du vol se passe généralement relativement bien. Sauf que les hélicoptères je ne connais pas, c’est plus petit et ça bouge bien plus qu’un avion, non ? Alors rien que l’idée de devoir monter dedans et y rester pendant une demie heure dans les airs me met dans un état pas possible. Ça fait peur, c’est stressant et je ne lâche pas la main d’Alex qui semble être mon seul élément de réconfort pour l’instant. Elle me donne l’occasion de tout annuler en ne montant pas dans l’hélicoptère mais je me refuse de tout gâcher de la décevoir et encore moins mettre à mal tous ses plans pour la journée alors je la laisse me lâcher la main pour monter en première dans l’engin. Je passe ma main dans mes cheveux, je m’humidifie les lèvres et lorsqu’on me donne le signal et l’autorisation de rejoindre ma fiancée, j’hésite. Pendant quelques secondes j’hésite et je me demande si je ne devrais pas rester sur la terre ferme. Mais je l’imagine seule dans cet hélicoptère alors que c’est quelque chose dont elle avait clairement envie, mais pas seule, elle voudrait qu’on le fasse à deux. Je prends mon courage à deux mains et je finis enfin par la rejoindre. Je me sens ridicule de réagir ainsi, et on pourrait certainement se foutre de moi sans aucune difficulté. Avoir peur du vide, tellement peur que monter dans un hélicoptère semble être un effort insurmontable ; c’est nul, con et ridicule. À peine aux côtés d’Alex que ma main reprend très vite la sienne, ma jambe se met à trembler et je me ronge les ongles ; deux signes qui montrent très clairement mon stress et à quel point je ne me sens déjà pas à l’aise. « Tu ne fais pas de malaise dans l'hélico s'il te plaît chéri. » Ce n’est pas comme si je maîtrisais ce genre de chose. Je suis à deux doigts de m’excuser auprès d’elle, parce que je gâche sa surprise, je gâche tout, complètement. Je sens mon cœur s’accélérer de plus en plus et finalement, heureusement que je ne porte déjà plus la montre connectée qu’Alex m’avait offerte la dernière fois, celle-ci n’aurait jamais cessée de sonner ce qui l’aurait angoissée encore plus. Parce que là je le sens, mon cœur bat vraiment beaucoup plus vite et je m’en veux toujours un peu plus de ma réaction et mon attitude. « Tout va bien se passer, je suis là. » Je sens sa main resserrer doucement la mienne alors que l’hélicoptère semble quitter la terre ferme pour prendre de l’altitude, je préfère fermer les yeux le temps du décollage. Au bout de quelques secondes – minutes ? – je parviens enfin à ouvrir les yeux, ma main ne quittant jamais celle d’Alex, je déglutis une fois et essaie de regarder un peu dehors, la hauteur m’impressionne et très vite je préfère regarder à nouveau ailleurs. Un peu partout, tant que je ne regarde pas en bas tout devrait bien se passer, non ?  « Ça va ? » J’hoche doucement la tête, je souffle et quand la tête d’Alex se pose sur mon épaule je sens mon rythme cardiaque revenir petit à petit à la normale. J’attends encore quelques secondes avant d’oser regarder à nouveau le paysage sans pour autant regarder réellement le vide, sinon je sais qu’il va me falloir encore quelques minutes pour m’en remettre. Je dépose un baiser dans ses cheveux sans réellement oser regarder plus loin ou regarder trop bas. « Merci d'avoir accepté de partagé ça avec moi. » Est-ce qu’elle me dit ça parce que c’est la fin ? Je commence à peine à m’y faire et à me sentir plus ou moins à l’aise que le tour est – déjà – terminé ? « Désolé de ne pas être à la hauteur. » Et le jeu de mots n’est même pas voulu. Mais j’ai passé les vingt premières minutes presque tétanisé à ne pas réussir à faire quoi que ce soit et c’est simplement quand je commence à me détendre et à oser regarder et apprécier le paysage magnifique que tout cela nous offre que le vol se termine ? Pendant l’atterrissage de nouveau je serre sa main à qui j’avais pourtant laissé un peu de répit mes yeux se perdent dans les siens avant de les fermer et de serrer encore plus fort sa main quand l’hélicoptère se retrouve sur le sol. « Je suis tellement fière de toi chéri. » J’enlève le casque micro, je lâche sa pauvre main qui doit sûrement lui faire mal par ma faute. « Tu parles... » Je me sens surtout ridicule et complètement con d’avoir réagi ainsi et j’ai réellement l’impression d’avoir tout gâcher. « Tu as quand même aimé un peu ? » J’hoche doucement la tête. « Oui j’ai bien aimé. Enfin j’ai réussi à apprécier seulement vers la fin. » La plupart du temps j’étais bien trop perturbé par la hauteur à laquelle je me trouvais. « Bon estimes toi heureux, j'avais prévu de te faire sauter à l’élastique à la base. » Je m’arrête net, je la regarde, je bloque complètement et si j’ai réussi à surpasser mes peurs pour un hélicoptère je sais très bien que je ne pourrais pas en faire autant pour un saut à l’élastique. « Jamais de ma vie je ne fais ça. » Je la préviens tout en la pointant du doigt et je finis par lâcher un petit rire.

« J'ai une dernière surprise pour toi, on ne rentre pas ce soir, j'ai réservé un truc pour la soirée et la nuit, rien que nous deux. » Sa main qui se pose sur le haut de ma cuisse me fait sourire presque autant que les mots qu’elle est en train de prononcer. « C’est vrai ? T’as réservé quelque chose ? On reste que tous les deux ce soir ? » Je la mitraille de questions mais dans ma voix il y a une pointe d’excitation et surtout une grande hâte de me retrouver seul avec ma fiancée pour encore le reste de la soirée et toute la nuit à venir. « C’est une super idée, merci pour tout. » Je l’embrasse une dernière fois avant qu’elle ne démarre la voiture, en direction de l’endroit où nous allons certainement passer la soirée et la nuit – nuit, qui, ne sera sûrement pas vraiment reposante. – « La cuisine est interdite pour toi ce soir. » Le chemin n’est pas très long et nous arrivons assez rapidement dans la parking d’une maison d’hôte. Avant de lui répondre je regarde rapidement la demeure et une fois sorti du véhicule, je reprends la parole. « Pourquoi c’est toi qui vas cuisiner ? » Que je lui demande tout en m’avançant vers elle. « Tu veux vraiment me tuer aujourd’hui, hein. » Mes bras s’entoure autour de ses hanches pour l’attirer contre moi et c’est en souriant que j’accueille ses baisers. « Joyeux anniversaire cher mari. » Je remonte ses mains sur mes joues pour venir déposer à mon tour un baiser sur ses lèvres. « Merci mon amour. » Main dans la main on visite rapidement la maison et très vite nous nous retrouvons dans la chambre, certainement l’endroit dans lequel nous allons passer le plus de temps, d’ailleurs. C’est d’ailleurs sans un mot qu’elle me donne deux chemises, je fronce légèrement les sourcils, je ne comprends pas tout de suite puisqu’elle ne me dit absolument rien à propos de ses chemises que je n’avais jamais vu avant. Tout ce qu’elle me dit c’est « Je vais sous la douche et je te laisse ensuite la salle de bain pour finir de préparer la soirée ? » Et elle me laisse ainsi en plan, quittant la pièce pour partir dans la salle de bain alors que je suis encore debout avec ses chemises qu’elle m’a mise dans la main sans un mot. Je m’assois sur le lit pour regarder ces fameuses chemises qui sont plutôt belles et qui lui ont certainement coûtées un peu cher. J’espère sincèrement qu’elle s’est arrêté là et qu’elle ne m’a pas acheté d’autres cadeaux – si elles sont un cadeau puisqu’elle ne m’en a rien dit finalement – parce que j’ai l’impression qu’elle en a sûrement fait un peu trop. Je profite du petit jardin de la maison pour fumer un peu, l’envie d’appeler ma sœur ou Tim pour m’assurer que tout va bien est là, mais j’essaie de prendre de la distance et d’être moins étouffant alors je m’abstiens. Je fume une cigarette, et puis une deuxième et quand je reviens dans la chambre j’aperçois Alex qui est déjà sortie de la salle de bain. « Bon, j’ai une confession à te faire. » Je passe une main dans mes boucles et m’assieds de nouveau sur le lit avant de reprendre la parole. « J’ai recommencé à fumer il y a quelques semaines. » Même si je me doute qu’elle doit le savoir. Mais je trouve enfin le courage d’être honnête avec elle. « Désolé. » Parce qu’elle m’avait demandé d’arrêter avec elle, j’ai réussi pendant un temps, mais j’ai fini par échouer.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyVen 7 Mai 2021 - 7:31




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
« Désolé de ne pas être à la hauteur. » Je secoue la tête de gauche à droite, clairement pas d'accord avec ses mots. Il n'a pas à s'excuser et il ne doit pas croire qu'il n'est pas à la hauteur. Jamais. « Arrêtes tes bêtises, tu l'as fais, tu as surmonté tes peurs pour moi. » Je m'en veux de l'avoir entraîné dans cette virée aérienne, je m'en veux de l'avoir poussé à surmonter sa peur, parce que c'est bien ce qu'il vient de faire finalement. Combattre sa peur du vide juste pour ne pas me décevoir et gâcher la surprise que j'avais faite pour lui. C'était censé être pour lui cette journée, et je viens de lui faire passer trente minutes de gros stress et je me sens nulle de ne pas avoir envisagé le fait qu'il pourrait détester ça à cause de son vertige. J'avais pourtant pensé à énormément de choses pour que tout soit une réussite, mais visiblement j'ai pas réfléchis à tout, pas correctement. Mais moi, c'est avec des étoiles dans les yeux que je termine cette virée, subjuguée par ce que j'ai vu, par le spectacle et par les émotions que j'ai ressenti dans cet engin à survoler Brisbane et ses environs. Des souvenirs pleins la tête, et la main un peu engourdie quand même, je suis déçue que ce soit déjà finie, mais je sais que pour lui ça ne doit pas être la même histoire, et qu'il doit être heureux de pouvoir sortir de cet engin, et quand enfin l'hélicoptère est stabilisé et à l'arrêt, je lui fais part de la fierté que je ressens pour lui, chose qui ne semble pas vraiment croire ou partager. « Tu parles... » Je ne comprends pas pourquoi il réagit de la sorte, parce que je suis sincèrement fière de lui moi, parce qu'il l'a fait, il m'a suivis dans cette idée folle et grâce à lui, j'ai passé un moment assez magique. Ça n'est pas son cas j'ai compris, mais je lui demande quand même s'il a aimé, un peu du moins.  « Oui j’ai bien aimé. Enfin j’ai réussi à apprécier seulement vers la fin. » Je n'ai pas besoin de beaucoup d'effort pour comprendre que derrière sa réponse se cache une toute autre réalité. Je l'ai vu stresser, je l'ai senti être mal-à-l'aise, et ma main a senti aussi son inquiétude, mais il me dit avoir apprécié vers la fin, c'est déjà ça j'ai envie de dire. « Je suis désolée de t'avoir mis dans cette situation vraiment, j'ai eu un peu peur pour toi quand même. » Je sais qu'à l'avenir, ce n'est pas avec lui que je retenterai cette expérience, il l'a fait une fois avec moi et je lui en suis vraiment reconnaissante d'avoir surmonté sa peur, mais j'ai moi aussi eu peur pour lui, assez pour savoir que je ne le remettrai pas dans ce genre de situations. J'ai vu sa peur du vide, j'ai vu dans quel état ça l'avait mit et pour sa santé, et son cœur, je ne referai jamais ce genre de chose. Par contre, je ne vais pas me priver pour le taquiner un peu, maintenant que l'on est de retour sur la terre ferme et qu'il n'a plus de risque de faire un malaise ou pire encore, je me permets de l'embêter un peu en évoquant le saut à l'élastique. Et il marche dans ma taquinerie, il s'arrête net et je vois bien qu'il bloque sur les mots 'sauter à l’élastique'. « Jamais de ma vie je ne fais ça. » Je lui souris, amusée par sa réaction. « Il ne faut jamais dire jamais chou. » Je rie doucement, en levant les épaules comme pour lui montrer que je ne suis pas sérieuse, ou du moins que même si je l'étais, ce n'est pas quelque chose que je risque de lui faire faire désormais et qu'il peut dormir tranquille, des aventures je lui en proposerais d'autres, mais au sol, ou sur l'eau mais plus dans les airs.

Et même si ce n'est pas réellement une aventure que je lui propose, c'est vers la dernière étape de notre journée que je l'emmène désormais. Une étape qui s'annonce moins fortes en émotions, quoique. « C’est vrai ? T’as réservé quelque chose ? On reste que tous les deux ce soir ? »  Je lui ai préparé une soirée et une nuit spéciale, pour ce jour spécial et je vois que j'ai attisé sa curiosité et son intérêt. « Oui, oui et oui ! » Plutôt fière de faire durer le suspense un peu, je ne veux pas trop en dire, mais là je ne lui dis absolument rien, rien de plus que ce que je lui ai déjà dis du moins. Une soirée, une nuit, rien qu'à nous, rien que nous deux. Je le prive de ses filles pour la journée et la soirée mais c'est pour pouvoir nous retrouver un peu, en tant que couple, et c'est important pour moi d'avoir des moments comme ça avec lui. « C’est une super idée, merci pour tout. » Je me suis trompée pour l'hélico, je ne vais pas me tromper pour la soirée surtout qu'il semble vraiment enthousiasmé par cette soirée lui aussi, alors je me dis que tout va bien se passer, que c'est notre moment et que je n'ai plus qu'à être moi même, et lui donner ce qu'il aime, je peux faire ça, je pense. Je lui rends son baiser, et je sais que c'est le premier et pas le dernier de cette soirée, parce que j'aime le contact de ses lèvres sur les miennes, j'aime l'embrasser, j'aime être proche de lui et ce soir je compte bien en profiter. Il ne nous faut que quelques minutes pour arriver au lieu que j'ai sélectionné, et j'impose une première règle avant même que nous ne soyons entré dans la maison. Pas de cuisine pour lui. Hors de question qu'il fasse quoique ce soit ce soir. « Pourquoi c’est toi qui vas cuisiner ? » Je le regarde s'avancer vers moi et j'attends quelques secondes avant de lui répondre, je ne sais pas si je dois lui mentir ou non. Est-ce que je lui fais croire que je cuisine et je m'attire les honneurs ou est-ce que je lui avoues que j'ai fais appel à un service de traiteur pour le repas de ce soir ? « Peut-être bien. » Réponse évasive que je lui fais avec un sourire tout aussi incertain. « Tu veux vraiment me tuer aujourd’hui, hein. » Et avant que je ne lui réponde, il m'attire contre lui juste après s'être moqué de ma capacité à cuisiner. Je lui tire la langue et je tape doucement sur son épaule en réponse à son insinuation méchante, mais réaliste, sur mes compétences culinaires. « Sois tranquille, je tiens bien trop à toi pour te tuer. » C'est dit avec légèreté mais c'est pourtant plus que sincère comme propos. Je tiens beaucoup trop à lui pour envisager de vivre ma vie sans lui, mais je sais qu'il dit ça pour rire alors je reste moi aussi sur un ton léger. Profitant de la proximité de nos corps pour l'embrasser à plusieurs reprises avant de partir avec lui à la visite de cette maison, même si moi je l'ai déjà visité, je veux qu'il voit l'endroit ou nous allons passer les prochaines heures et une fois dans la chambre, je lui offre les deux chemises que j'ai acheté pour lui et je le laisse au milieu de la pièce pour aller me doucher et me préparer pour la soirée. Je sais que j'ai encore pas mal de choses à faire pour que tout soit à la hauteur, la table a installer, le repas à réchauffer, et ça c'est sans compter sur le fait que je dois me préparer aussi et c'est ça le plus long finalement. La douche est rapide, et c'est en sous-vêtement que je quitte la salle de bain après m'être maquillée et coiffée. Je regarde les deux robes que j'ai choisi n'ayant pas pu me décider en préparant mes valises et je suis toujours autant indécise au moment ou j'entends Caleb entrer dans la chambre. Je reste concentrée sur les robes, sans réellement faire attention à Caleb, c'est pas rare qu'il me retrouve indécise devant mon choix de vêtements. « Bon, j’ai une confession à te faire. » Debout devant le miroir, je regarde l'effet de chacune des deux robes et c'est quand il prends la parole que je me détourne du miroir pour le regarder lui. Une confession à me faire ? Il m'inquiète un peu là. Je le regarde il a l'air stressé, qu'est-ce qui s'est passé durant ma douche ? Je le regarde pour l'inviter à me parler. « J’ai recommencé à fumer il y a quelques semaines. »  Je ris légèrement quand il m'avoue ça, comme si c'était un secret honteux. Je m'assoies à côté de lui sur le lit. « Ça fait longtemps que je l'ai remarqué. L'odeur t'a trahis et tu n'es visiblement pas doué pour cacher des choses. » Et l'odeur que je sens à ce moment précis prouve qu'il vient de fumer, et je ne lui en veux pas. Il a essayé, il a tenu quelques temps pour moi, mais s'il fume c'est aussi ma faute alors je ne peux pas lui reprocher. Il s'excuse et encore une fois, je lui souris, pour lui montrer que ce n'est pas grave. « C'est pas grave, vraiment, c'est juste que c'est pas bon pour ton cœur, mais je t'en veux pas et tu n'as pas à t'excuser. » Je me lève et je fouille dans mon sac pour en sortir un petit paquet cadeau. « Tiens je ne savais pas si j'allais te l'offrir ce soir, mais je pense que c'est le moment. » Je lui tends ce cadeau, une cigarette électronique, à défaut d'avoir arrêté de fumer, je me dis que cette cigarette peut l'aider à gérer sa consommation et je lui prouve avec ce cadeau que je connaissais son petit secret. « Moi aussi j'ai une confession de la plus haute importance à te faire. » Je me tourne vers les deux robes que j'ai apporté et je les places devant lui. « J'arrive pas à choisir ma robe. Alors la rouge ou la noire ? » C'est loin d'être un choix important, mais c'est aussi un moyen pour moi de lui montrer que sa confession n'est pas grave, que je ne lui en tiens pas rigueur et surtout que ça ne gâchera en rien notre soirée, et qu'il pourra désormais fumer librement puisque je le sais. Je me penche vers lui, et je l'embrasse, je prolonge ce baiser en le faisant basculer sur le lit et en prenant place sur lui. Mes mains qui s'aventurent sous son haut, je reste sur lui quelques minutes, à l'embrasser avec passion, avant de me détacher brusquement de lui et m'éloigner du lit avec un sourire satisfait sur les lèvres. « Allez file à la douche, tu pues la cigarette. » Je rie un peu. « Et prends ton temps j'ai encore des choses à préparer pour toi. » J'enfile ma robe, je lui prépare quelques affaires sur le lit, et je sors de la chambre direction la cuisine, je relis les instructions laissés par le traiteur et je sors l'entrée après avoir mis à chauffer le four. Et juste après, je m'active dans le salon pour préparer la table de notre dîner. J'installe des bougies sur la table, j'éteins la lumière pour ne laisser que deux petites lampes pour éclairer la pièce, je mets la totale pour donner une ambiance romantique, parce que ça contrairement à l'hélicoptère, je sais qu'il aime. Je retourne en cuisine pour m'assurer que je ne vais pas réussir à faire cramer le repas préparé par un vrai chef, parce que ce serait vraiment un beau gâchis. Tout est prêt ou presque, et quand je me retourne je le vois dans le salon. Je prends deux verres, un vin de vin d'un grand cru pour lui, parce qu'il est hors de question qu'il fête son anniversaire sans vin, et un cocktail sans alcool pour moi et je m'avance vers lui. « Tu es sexy. » Un baiser déposé sur sa joue, nous voilà seuls tout les deux, habillés pour l'occasion, prêts à passer une soirée romantique pour son anniversaire. Je lui tends son verre et je lève le mien pour trinquer avec lui. « A l'homme merveilleux que tu es. Au père parfait que tu es avec nos filles. A toi, l'homme de ma vie. Je t'aime chéri. » Je sais qu'il va être mal à l'aise encore, mais je pense chacun des mots que je lui dis. Je trinque avec lui, avant de boire quelques gorgées de mon verre. « Est-ce que mon futur mari a une envie spéciale pour ce soir ? » Il peut tout me demander, je ne veux que son bonheur et si c'est aussi ce que je veux habituellement, ce soir, je m'efforce de ne rien laisser venir perturber notre petite bulle de bonheur.


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@Caleb Anderson :l: HB Calebchou ! Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 2670398542
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptySam 8 Mai 2021 - 17:40

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
Je lui demande si c’est elle qui va cuisiner pour nous mais elle ne me répond pas vraiment, j’ai le droit à un  « Peut-être bien. » et je ne sais pas si c’est quelque chose de rassurant ou non. Elle ne cuisine pas vraiment, Alex. Jamais, même. C’est moi qui tous les jours m’occupe de nous faire à manger et ça ne me dérange pas au contraire, j’aime ça. Alors l’idée de me dire que c’est peut-être elle qui va se mettre aux fourneaux ce soir est presque touchante finalement parce qu’elle ne le fait jamais, elle n’aime pas ça. Touchante mais clairement pas rassurante parce qu’elle n’est pas douée pour ça, Alex. « Sois tranquille, je tiens bien trop à toi pour te tuer. » Je lui réponds par un simple sourire avant qu’elle ne disparaisse pour prendre sa douche alors que moi je profite de ce moment pour m’installer dehors fumer une cigarette, chose que je rêve de faire depuis qu’elle m’a emmené dans cet hélicoptère. J’aurais pu fumer sur le chemin de retour me direz-vous mais non, parce que je n’ai toujours pas osé avouer à Alex avoir recommencé le tabac depuis quelques semaines. Je m’en veux beaucoup et c’est un aveu de faiblesse aussi, une preuve que malgré tout ce que je veux, je suis incapable de tout contrôler et cette addiction au tabac fait partie des choses qui me contrôlent, malheureusement. Je me sens nul, vraiment très nul et en même temps je le suis, parce que finalement le plus dur était passé et j’ai tout de même réussi à rester quelques mois sans tabac. Mais ça n’a malheureusement pas duré et peut-être qu’elle va m’en vouloir elle aussi, même si, je suis persuadé qu’elle a dû s’en rendre compte sans m’en parler elle non plus. Elle pourrait donc non seulement m’en vouloir de fumer ça nouveau mais aussi de lui avoir caché pendant quelques semaines. Voilà, encore une fois, nul, je suis nul, doublement nul même. Et après une deuxième cigarette je décide de regagner la chambre et je vois Alex debout en sous-vêtements devant un miroir qui semble hésiter entre deux robes. Je prends mon courage à deux mains en lui avouant enfin avoir recommencé à fumer et sa réaction se surprend énormément. Elle rit, ce qui me fait froncer les sourcils en signe d’incompréhension. Pourquoi est-ce qu’elle rigole ? Je ne vois absolument pas ce qu’il y a de drôle, mais je la laisse s’installe à côté de moi sur le lit et me répondre. « Ça fait longtemps que je l'ai remarqué. L'odeur t'a trahis et tu n'es visiblement pas doué pour cacher des choses. » Je grimace et baisse un peu le regard, comme si j’avais honte – et c’est le cas – d’avoir rechuté et elle me parle de l’odeur qui doit certainement la gêner et peut-être même lui donner envie de fumer de nouveau elle aussi. Je suis réellement à deux doigts de m’excuser à nouveau.  « C'est pas grave, vraiment, c'est juste que c'est pas bon pour ton cœur, mais je t'en veux pas et tu n'as pas à t'excuser. » Si, bien sûr que si je dois m’excuser. « Si, parce que je pensais vraiment y arriver, mais bon, il faut croire que non. » Simple constatation. « Je me sens nul. » Et je me déteste de ne pas réussir à avoir le contrôle là-dessus. Après tout, ce n’est qu’une cigarette je devrais pouvoir être plus fort qu’une simple envie de tabac, mais apparemment je ne le suis pas, non. Mais elle ne semble vraiment pas m’en tenir rigueur et je lui en suis reconnaissant, j’ai de la chance de l’avoir. Elle se lève pour partir fouiller dans son sac et je la suis des yeux. « Tiens je ne savais pas si j'allais te l'offrir ce soir, mais je pense que c'est le moment. » Elle revient vers moi avec une cigarette électronique, je lui souris en voyant le cadeau mais je commence sérieusement à me demander quand est-ce que tous ces cadeaux vont s’arrêter. Je suis touché, et je les aime tous, mais ça fait beaucoup juste pour moi, tout ça. Je ne le mérite pas. Clairement pas. « Merci mon amour. » Je lui prends la main pour l’asseoir de nouveau au bord du lit à mes côtés et l’embrasse doucement. « Mais ça fait beaucoup trop de cadeaux pour moi tout ça, j’espère que t’en as fini là. » Que je lui avoue en riant légèrement, mais elle ne reste pas longtemps avec moi puisqu’elle se lève de nouveau. « Moi aussi j'ai une confession de la plus haute importance à te faire. » J’arque un sourcil. « J'arrive pas à choisir ma robe. Alors la rouge ou la noire ? » Qu’elle me demande alors qu’elle me montre deux robes. Je les observe les yeux légèrement plissés et je les regarde tout en me pinçant les lèvres, j’en profite également pour détailler son corps du regard. De ses épaules à sa poitrine, sa taille, son ventre, ses jambes, remontant vers sa poitrine quelques secondes pour planter mon regard dans le sien. « La noire, pour aller avec tes sous-vêtements. » Et ce qui suit est d’autant plus plaisant que la vision de son corps en sous-vêtements, ses lèvres se retrouvent contre les miennes et son corps sur le mien. J’en profite pour caresser son dos du bout des doigts jusqu’à ce que j’arrive à ses fesses que j’attrape fermement pour l’attirer encore plus contre moi alors que je prolonge le baiser ma langue part à la rencontre de la sienne. Un baiser agréable, long, vraiment très, très, très agréable et qui aurait même presque tendance à m’exciter un peu – beaucoup. – Mais elle y met fin, malheureusement. « Allez file à la douche, tu pues la cigarette. » Elle rit, je soupire, frustré et peut-être même un peu déçu que ce baiser n’aille pas plus loin. « Et prends ton temps j'ai encore des choses à préparer pour toi. » Je m’assois sur le lit, passe une main dans mes cheveux tout en la regardant enfiler sa robe et une fois seul dans la pièce je me lève à mon tour pour aller sous la douche.

Elle me demande de prendre mon temps mais finalement je suis relativement rapide dans la salle de bain, je me lave et j’enfile les vêtements qu’elle a préparé pour moi sur le lit, dont une des nouvelles chemises que j’apprécie plutôt bien et avant de la rejoindre je me parfume un peu. Alex semble tout de même avoir eu le temps de tout préparer, la pièce est plongée dans l’obscurité, seulement quelques bougies placées sur la table et deux petites lampes n’éclairent la pièce. Elle a réussi à créer une ambiance douce et romantique et c’est avec le sourire que je découvre ça. « Tu es sexy. » Non pas vraiment, et je m’apprête d’ailleurs à la contredire ou à simplement lever les yeux au ciel comme je le fais la plupart du temps quand elle me fait un compliment du genre, mais je n’en fais rien. J’essaie de faire des efforts je me pince les lèvres et lui réponds. « Merci. » Je crois ? Mais c’est un miracle, parce que je ne suis jamais à l’aise avec ses compliments mais je fais réellement de mon mieux pour faire des efforts. « A l'homme merveilleux que tu es. Au père parfait que tu es avec nos filles. A toi, l'homme de ma vie. Je t'aime chéri. » L’homme merveilleux que tu es. Encore une fois, j’ai envie de lever les yeux au ciel parce que ça, c’est too much. Je suis loin d’être un homme merveilleux comme elle le dit. Père parfait. Là, je souris, parce que même si je ne pense pas être parfait, l’entendre me dire que je suis un bon père pour nos filles me touche énormément. L’homme de ma vie. Je souris encore plus. « Je t’aime. » Je me penche vers elle pour lui voler un baiser avant de prendre une première gorgée de vin. « Est-ce que mon futur mari a une envie spéciale pour ce soir ? » J’hausse les épaules. « Tu as déjà fait ce dont j’avais envie tout à l’heure. » Que je lui dis en souriant et en riant un peu même si au fond, je suis plutôt sérieux. « Mais non, vraiment je n’ai besoin de rien de plus. Tant que je t’ai avec moi toute la soirée et toute la nuit c’est tout ce que je veux. » Je n’ai finalement pas besoin de grand-chose pour être heureux et bien. « Dis-moi plutôt ce qu’il y a au menu ce soir. » Je lui demande tout en m’installant à table, réellement intrigué de savoir si c’est vraiment elle qui a tout cuisiné.
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyDim 9 Mai 2021 - 20:50




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"
Alors que la soirée ne fait que commencer finalement, il m'avoue avoir reprit la cigarette et il me l'avoue comme si c'était un secret honteux. Sauf que ce n'est ni honteux, ni un secret finalement puisque je l'avais compris, senti aussi. J'ai fumé tellement longtemps que je peux comprendre la difficulté que ça représente d'arrêter, il n'était pas vraiment pour quand on a décidé d'arrêter, sûrement pas prêt encore et je ne lui en veux pas une seconde alors qu'il s'excuse quand même auprès de moi. C'est pour sa santé qu'il doit arrêter, pas pour moi. « Si, parce que je pensais vraiment y arriver, mais bon, il faut croire que non. » Je lève les épaules, je comprends, en partie ce qu'il ressent. Ou je le comprends même plutôt bien finalement, la rechute, l'impression d'échouer, d'être faible. Je comprends tout ça. « Je me sens nul. » Oh ça aussi je le comprends malheureusement, mais il n'est pas nul Caleb, il n'est pas faible, et il ne doit pas s'en vouloir, c'est ce que j'aimerai être en mesure de lui dire, et surtout de lui faire comprendre parce que je n'aime pas le savoir si dur avec lui même. « Tu n'es pas nul, arrêtes d'être si dur avec toi même. » Ce n'est pas la première fois que je tiens de tels propos avec lui, mais c'est Caleb, il est comme ça et je sais qu'il est intransigeant avec lui même, qu'il s'impose beaucoup et se permets peu. Mais c'est lui, c'est aussi ce qui fait de lui un homme si bon. « Tu n'étais juste pas prêt, c'est pas grave vraiment. C’était pas ton choix mais le mien, tu arrêteras quand tu seras prêt mais ça sert à rien de te mettre trop de pression. » Je sais que mes mots n'auront pas un impact fort sur lui, parce qu'il a décidé qu'il était nul et même si je lui répète encore et encore, il restera sûrement sur son idée. Mais c'est pas grave, je ne lui en veux pas, il s'en veut bien assez tout seul, et à défaut de pouvoir le rassurer, je tente de le soutenir à ma manière. De lui montrer que je veux l'aider même si finalement je ne peux pas faire grand chose. Je lui offre cette cigarette électronique, que j'ai depuis quelques jours maintenant dans mon sac, attendant le bon moment pour lui offrir, et je juge que c'est le bon moment. « Merci mon amour. » Je lui souris au moment ou il me prends la main, je m’assoies à ses côtés sur le lit et je le laisse m'embrasser, profitant de ce moment. J'avais un peu peur de lui offrir cette cigarette, j'avais peur qu'il le prenne comme un message négatif de ma part, comme un moyen de le forcer à arrêter. Mais il n'a pas l'air de le prendre mal au contraire, vu la douceur de ce baiser. « Mais ça fait beaucoup trop de cadeaux pour moi tout ça, j’espère que t’en as fini là. »  Je ris un peu, baissant les yeux quelques secondes. Trop de cadeaux, il n'a eu qu'un cadre, et deux chemises. Et puis cette cigarette mais c'est pas vraiment un cadeau d'anniversaire ça. Et je sais qu'il a encore un gros cadeau qui l'attends dans le salon. « Y'en a jamais trop. » Que je lui dis doucement, et c'est sincère en plus, même si peut-être que là j'en ai encore fais un peu trop mais son vrai cadeau, il ne l'a pas encore ouvert. « Mais la cigarette c'était pas censé être un cadeau d'anniversaire, j'osais pas te l'offrir avant, j'avais peur que tu penses que je t'oblige à arrêter. » Je ne lui dirais pas que les deux robes avec lesquelles j'hésite sont aussi de nouveaux achats, pas des cadeaux pour lui mais pour moi cette fois. Des cadeaux pour moi mais avec lesquels j'espère lui plaire ce soir, si j'arrive à me décider enfin. Je suis sûre qu'il ne verrait aucun problème à ce que je reste en sous-vêtements mais la soirée que je veux lui faire passer mérite que je sois habillée de façon classe et puisque l'objectif c'est de lui plaire, c'est vers lui que je me tourne. Après, quelques secondes durant lesquels il observe les robes, puis mon corps, il finit par se décider. J'ai une manière bien à moi de le remercier pour m'avoir aidé avec ce dilemme de robe. Je profite d'être encore en sous-vêtements pour me coller à lui, bien aider par ses mains qui attire mon corps un peu plus contre le sien. Le baiser augmente en intensité, l'excitation commence à se faire sentir alors que ma langue joue avec la sienne. Que mon corps frisonne sous ses doigts. Je me détache de lui, presque essoufflée par ce moment mais satisfaite de l'entendre soupirer, de savoir que ce baiser a fait son petit effet. J'enfile cette robe et je le laisse seul dans la chambre pour poursuivre l'objectif du jour : faire de cette journée et de cette soirée la plus parfaite possible.

Et je pense m'en sortir pas si mal que ça quand je regarde le résultat. Je finis d'allumer les bougies sur la table au moment ou il apparaît dans la pièce, coiffé, habillé et parfumé. C'est d'ailleurs l'une des choses que je remarque en première, son parfum qui envahit l'espace alors que je m'approche de lui pour trinquer avec lui. Pour célébrer l'homme si parfait qu'il est. Pour célébrer ce jour, son anniversaire, mais aussi pour célébrer le fait qu'il me laisse être avec lui pour cette occasion. Qu'il me laisse être au quotidien avec lui, dans sa vie. « Je t’aime. » Je lui souris, je l'embrasse à mon tour sur la joue avant de boire quelques gorgées de mon cocktails. je ne me lasse pas de ses sourires, de ses regards et de ses 'je t'aime'. Je pourrais rester là ainsi, à le regarder, à sentir son odeur, à l'embrasser, mais je veux faire de cette soirée, celle qu'il désire et je lui demande s'il a une envie spéciale pour ce soir. « Tu as déjà fait ce dont j’avais envie tout à l’heure. » Il sourit et il rit même, et je l'accompagne en repensant à l’événement auquel il fait référence. Ce moment passé dans les bois, son plaisir au centre de cet instant d'intimité passé ensemble. « Et dire que j'avais encore de beaux projets pour nous mais visiblement tu as déjà eu tout ce que tu voulais. Tant pis pour moi, et pour toi donc. » Ma main libre qui prends la sienne, je l'attire vers moi et je me colle à lui déposant quelques baisers dans son cou, sur sa joue, avant de venir mordiller sa lèvre inférieur.« Mais non, vraiment je n’ai besoin de rien de plus. Tant que je t’ai avec moi toute la soirée et toute la nuit c’est tout ce que je veux. » Je le regarde, mes yeux perdus dans les siens, je lui souris largement, il est prévenu je compte le provoquer un peu ce soir, m'amuser avec lui, l'exciter aussi un peu, j'ai envie de profiter de cette soirée en intimité, je veux être sa seule distraction ce soir. « Tu n'es pas très exigeant chou, je suis avec toi, je suis même toute à toi, ce soir, cette nuit et pour le reste de ta vie, alors dis moi ce qui pourrait te rendre heureux. » Vraiment heureux, autre que juste ma présence puisque ça il l'a déjà, je suis avec lui, je suis à lui. « Dis-moi plutôt ce qu’il y a au menu ce soir. » Je me détache de lui rapidement, réalisant que le four est en marche et qu'il serait quand même judicieux que j'évite de cramer notre entrée. « Le four ! » La lueur d'inquiétude dans mon regard prouve que j'avais complètement oublié qu'il était en marche, et j'ai pas vraiment envie de commander des pizzas pour une telle soirée. Il s'installe à table, et moi je me précipite vers la cuisine sans lui avoir répondu. Je sors les petites tartelettes du four en soupirant de soulagement en réalisant qu'elles ne sont pas cramées, et qu'elles ont l'air chaudes. Je n'ai aucun mérite pour la nourriture mais je vais éviter de détruire le travail des autres. Et après avoir installé les tartelettes dans un plat, je mets à réchauffer sur le feu, la blanquette en relisant à plusieurs reprises les consignes du traiteur. Je reviens dans le salon, retrouver Caleb avec l'entrée. « En entrée, nous avons un trio de tartelettes salées. » Une voix légèrement snob pour donner une touche de classe à mon service, je dépose le plat sur la table et je m'assoies face à lui. Plusieurs mini-tartelettes de couleurs différentes, l'une aux fromages, l'une au thon et à la tomate et une troisième aux asperges et au saumon. Il se rendra vite compte que ce n'est pas moi qui ait cuisiné, les tartelettes sont bien trop belles, trop régulières, un peu trop sophistiquées aussi pour que ça soit une réalisation maison, même si je suis sûre que ça ne doit pas être dur à réaliser pour un chef, je sais au moins que ce sera bon. Du moins je l'espère, surtout que Caleb niveau cuisine ce n'est pas n'importe qui. « J'ai encore un cadeau pour toi, ton vrai cadeau d'anniversaire, et c'est le dernier promis. » Je veux lui offrir maintenant pour pouvoir ensuite accompagner notre repas de musique, de certaines musiques qui ont un vrai sens pour nous, il ne manque que ça pour donner le côté totalement romantique que je recherche. Je me lève et je vais chercher la platine vinyle et les quelques vinyles qui vont avec, son vrai cadeau d'anniversaire. Je dépose ça à côté de lui sur une chaise, en espérant que son cadeau lui plaise et qu'il ne pense pas que c'est trop, alors qu'il semblait déjà penser que j'en faisais trop après la cigarette électronique. « C'est pour toi, mais aussi pour nous, quand je l'ai vu je me suis dis que ce serait parfait chez nous. » Je me justifie, à croire que même moi j'ai conscience que c'est beaucoup, mais comme je lui ai dis, il n'y a jamais trop, pas pour lui. Et puis j'ai les moyens de lui faire des cadeaux, alors pourquoi m'en priver ?
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@Caleb Anderson :l: HB Calebchou ! Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 2670398542
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyLun 10 Mai 2021 - 18:02

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
« Tu n'es pas nul, arrêtes d'être si dur avec toi même. » Un peu, si, quand même. Beaucoup, même. « Tu n'étais juste pas prêt, c'est pas grave vraiment. C’était pas ton choix mais le mien, tu arrêteras quand tu seras prêt mais ça sert à rien de te mettre trop de pression. » Elle marque un point. Il est vrai que je ne me sentais clairement pas prêt à arrêter quand elle me l’a demandé, et je n’en avais pas envie non plus. Mais je l’ai fait, ou du moins j’ai essayé simplement parce qu’elle me l’a demandé. Sans elle je n’aurais pas arrêté de fumer pendant quelques mois c’est une certitude. Et puis je m’en veux d’autant plus qu’avant, pendant dix ans je parvenais à réguler ma consommation parfaitement bien. C’était deux ou trois cigarettes de temps en temps, la plupart du temps quand je sortais et c’est tout. Mais depuis un an ma consommation de nicotine est devenue incontrôlable et je suis passé de quelques cigarettes par mois, à plusieurs par jour et ça, ça ne va pas du tout. J’hausse simplement les épaules en guise de réponse, pas forcément d’accord avec elle et elle profite de cette conversation pour me donner un autre cadeau – oui, encore – : une cigarette électronique. J’apprécie le geste – et le cadeau aussi, bien que je ne sois pas sûr d’apprécier le système de cigarette électronique mais je ne suis pas contre essayer –, mais je lui fais tout de même une réflexion sur le nombre bien trop important de cadeaux qu’elle m’a fait jusqu’à présent. Le pire c’est que connaissant Alex, que ça ne soit pas terminé ne m’étonnerait même pas. « Y'en a jamais trop. » Si, quand même. « Mais la cigarette c'était pas censé être un cadeau d'anniversaire, j'osais pas te l'offrir avant, j'avais peur que tu penses que je t'oblige à arrêter. » Mes sourcils se froncent légèrement ne comprenant pas franchement pourquoi j’aurais pensé une chose pareille. « Qu’est-ce que ça va être quand j’aurais quarante ans alors. » Je lève légèrement les yeux au ciel un petit sourire aux lèvres pour lui montrer que je ne lui en veux pas vraiment. Même si avoir tant de cadeaux me gêne bien plus qu’autre chose. Elle fait tout ça pour mes trente-deux ans alors non, je n’ose pas imaginer ce que ça sera pour mes quarante ans.

Elle a fait des efforts, Alex, elle a fait les choses en grand, les choses bien. Tout est parfait ce soir, que ce soit de sa tenue à l’ambiance romantique qu’elle a réussi à créer. Les bougies et des petites lumières suffisent à éclairer la pièce et finalement, moi, c’est tout ce que je demandais ça. Je ne voulais pas grand-chose de plus. Rien de plus même. J’ai beaucoup apprécier cette balade en forêt, un peu moins ce moment passé dans l’hélicoptère mais je sais que cette soirée et cette nuit vont venir rejoindre la randonnée et cette cascade en tête de liste. « Et dire que j'avais encore de beaux projets pour nous mais visiblement tu as déjà eu tout ce que tu voulais. Tant pis pour moi, et pour toi donc. » Sa réflexion m’arrache un rire sincère alors que je la laisse m’attirer contre elle frissonnant sous ses baisers. « Qui a dit que j’en avais plus envie ? » Je lui demande en me perdant dans son regard. « Je peux te prendre là maintenant tout de suite si tu veux que je te le prouve. » Toujours ce même sourire aux lèvres je lui fais un petit clin d’œil d’un air amusé. Et si je sais très bien qu’elle compte jouer un peu avec moi ce soir j’ai en tête d’en faire tout autant avec elle. « Tu n'es pas très exigeant chou, je suis avec toi, je suis même toute à toi, ce soir, cette nuit et pour le reste de ta vie, alors dis moi ce qui pourrait te rendre heureux. » Je lui dis que tout ce dont j’ai besoin pour passer une bonne soirée c’est d’être avec elle et ma réponse ne semble très clairement pas la satisfaire puisqu’elle réitère sa question tout de suite après. Mais je ne sais absolument pas quoi lui dire de plus puisque je lui ai déjà répondu et je suis sincère quand je lui dis que sa simple présence me rend heureux et que c’est tout ce dont j’ai besoin. Alors je tente une autre réponse, bien moins classe et romantique mais elle ne me laisse pas le choix puisqu’elle n’est apparemment pas satisfaite par ma première réponse. « Tu sais très bien ce qui pourrait me rendre heureux, mais ça on le garde pour le dessert. » Mes lèvres se posent dans son cou pour y déposer plusieurs baiser alors que ma main descend vers ses fesses. Voilà. Beaucoup moins classe, mais elle ne me laisse pas franchement le choix puisqu’elle semble pas accepter le fait que je n’ai besoin de rien d’autre que sa présence à mes côtés pour me sentir heureux. Sa présence et un bon repas aussi et dès lors que je lui demander le menu de ce soir elle se détache de moi en panique pour aller rejoindre le four. Une grimace sur le visage et une main dans les cheveux je pars m’asseoir à table tout en essayant de jeter quelques regards vers la cuisine pour m’assurer qu’elle n’ait pas besoin d’aide. « En entrée, nous avons un trio de tartelettes salées. » Je la regarde l’air impressionné mais aussi amusé et il me suffit de regarder les tartelettes pour confirmer mes interrogations ; ce n’est pas elle qui a cuisiné. « Elles sentent beaucoup trop bon et sont bien trop belles pour que ce soit toi qui les ai faites. » Je la taquine mais au fond je suis assez sérieux. Si elle avait été la cuisinière ce soir, les tartelettes auraient une apparence douteuse et certainement une cuisson qui laisse à désirer. Je la connais et la cuisine et elle ; ça fait deux. Mais je l’aime comme ça aussi. « J'ai encore un cadeau pour toi, ton vrai cadeau d'anniversaire, et c'est le dernier promis. » Je lève les yeux vers elle, pas vraiment surpris, j’aurais largement préféré qu’elle ait fait plus simple. Beaucoup, beaucoup plus simple. Moins de cadeaux aussi. Mais c’est Alex, toujours dans l’excès incapable du juste milieu. Je ne dis rien, je préfère boire une nouvelle gorgée de vin et la laisse partir chercher mon cadeau, qui, j’espère, est réellement le dernier de la liste. « C'est pour toi, mais aussi pour nous, quand je l'ai vu je me suis dis que ce serait parfait chez nous. » Mon regard se pose sur le tourne-disque et les vinyles que je prends un par un en mains pour les regarder. Ça, ça me plaît et elle aurait très clairement pu – dû – se contenter de ça pour un cadeau. Je souris doucement et relève le regard vers Alex. « Merci, j’aime beaucoup. » Mais. Oui, parce qu’il y a un mais. « Mais c’est vraiment beaucoup trop tout ça, Alex. » Je suis sûrement le seul au monde qui se plaint de trop nombreux cadeaux qu’on lui fait.

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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyMer 12 Mai 2021 - 8:51




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"

Il évoque ses quarante ans, et en plus de nous projeter avec beaucoup trop de force vers un âge bien trop avancé à mes yeux, je réalise surtout que l'on a plus vingt ans. Il est loin le temps ou je fêtais mon vingtième anniversaire avec lui. Je l'ai rencontré la veille de mes vingt ans, c'était y'a si longtemps et pourtant je me souviens de cette soirée dans les moindres détails. Je l'ai retrouvé j'en avais trente. Huit ans de notre vie gâchée, enfin de ma vie gâchée. Huit ans loin de lui, huit ans sans lui, huit ans sans lui offrir de cadeau, et ce fut long, très long. Maintenant il évoque les quarante ans et tout ce que j'espère finalement c'est d'être à ses côtés pour ses quarante ans mais aussi tout ceux d'avant et ceux d'après. Pouvoir le couvrir de cadeaux à chacun de ses anniversaires, pouvoir lui offrir des soirées romantiques aussi. Vingt ou quarante ans, tout ce que je désire c'est de pouvoir fêter tout nos anniversaires ensembles. « Avant il y a tes trente trois, trente quatre, trente cinq, trente six, trente sept, trente huit et trente neuf ans, et je vais te gâter à chacun d'eux, alors peut-être que pour tes quarante ans, j'aurais épuisé toutes les idées de cadeaux et tu n'auras rien du tout. » J'en doute au fond, pour ses quarante ans, je risque de vouloir encore en faire beaucoup -trop peut-être, marquer l'occasion pour lui proposer quelques choses de nouveaux, quelque chose de sensationnelle pour être inoubliable. Et voilà que je réfléchis déjà à ses quarante ans et à une possible surprise, mais c'est dans huit ans alors à défaut de continuer sur cette voix, je me concentre sur lui. L'imaginant un instant plus vieux, à quarante ans justement. Et je sais qu'il sera toujours aussi sexy à mes yeux, toujours aussi désirable, parce qu'il y a dix ans il était différent mais il me plaisait. Il me plaît toujours à trente ans, peut-être encore même plus, alors je ne doute pas qu'il me plaira aussi à quarante ans. Les cheveux blancs, le début des rides, parce que je sais qu'il en aura à trop s'inquiéter tout le temps. Mais il me plaira je le sais, il me plaira comme il me plaît à ce moment précis alors que je l'embrasse sur ce lit qui en verra sans doute d'autres des baisers plus tard dans la soirée. Plus tard, parce que là, je dois m’atteler à préparer sa soirée d'anniversaire et j'ai un peu la pression quand même.

Une pression qui disparait assez vite au moment ou il me retrouve, propre, habillé, vêtu de l'une des chemise que je lui ai offerte et c'est dans ses bras que je vais. Auprès de lui que je me dirige parce que j'ai toujours ressenti quelque chose de particulier dans ses bras, un sentiment fort, un sentiment de bien être et d'apaisement. Jusqu'au moment ou ce calme que je ressens prêt de lui se transforme en excitation alors que le jeu commence entre nous. Un jeu auquel on jouait très souvent à vingt ans et c'est une habitude que l'on a pas perdu et que j'espère nous ne perdrons pas. « Qui a dit que j'en avais plus envie ? » Je me tais, je le regarde en me pinçant la lèvre amusée par sa réponse. « Je peux te prendre là maintenant tout de suite si tu veux que je te le prouve. » Je lui souris, très largement, lui montrant comme j'aime ses mots autant que sa répartie. Et, je prends sa main que je fais glisser le long de ma cuisse profitant de l'échancrure de la robe pour ce petit peau à peau. « C'est tentant, très tentant même. » Je pose mon verre pour avoir mes deux mains libres et je glisse mes doigts dans ses boucles avant de l'attirer contre moi pour l'embrasser avec passion, beaucoup de passion. « Faut pas me dire des choses comme ça, tu le sais. » Essoufflée, entre deux baisers, je lui glisse ces mots. Et bien sur qu'il le sait. Il le sait même mieux que quiconque, et je me laisse aller à ce petit jeu plutôt très agréable. Mes lèvres qui vont et viennent sur les siennes je profite de mon fiancé, je l'embrasse, je caresse son visage, je me colle à lui de manière assez suggestive. Je lui murmure quelques mots. « J'ai quelques idées en tête et c'est plutôt torride. » Certains pourraient dire que je le chauffe et c'est peut-être bien le cas. Mais ce soir, il est à moi. Et comme je lui ai dis, je suis à lui, pour ce soir et pour tout les autres à venir. Je suis à lui et concrètement, il peut me prendre quand il veut, ou il veut, parce que j'ai toujours cette attirance et cette envie de lui, tout le temps. Mais je veux savoir ce que je peux faire pour le rendre heureux ce soir, vraiment heureux, parce que ma simple présence ne me semble pas être un élément assez important pour le rendre heureux, à mes yeux du moins. Je veux faire ce dont il a envie, répondre à ses attentes, et plus encore. Et après avoir insister un peu, il me donne une réponse. « Tu sais très bien ce qui pourrait me rendre heureux, mais ça on le garde pour le dessert. » Le dessert, ça semble si loin quand je sens ses lèvres dans mon cou, et sa main qui se pose sur mes fesses. Les idées que j'avais quelques instants plus tôt sont toujours là. Elles sont présentes, et je ferme les yeux quelques secondes. Je suis si faible face à lui, il le sait, je le sais, mais c'est pour le dessert tout ça et comme j'aime le penser, l'attente attise le désir et rends les choses encore plus torrides et mémorables non ? « Le dessert, ça me va, si tu arrives à tenir jusque là. » Est-ce que je lui lance un défi là ? Peut-être, tout ce que je sais c'est que je ne craquerais pas avant le dessert, du moins je vais tout faire pour ne pas craquer et peut-être pour tenter de le faire craquer avant. Parce qu'après tout, tester mon pouvoir de séduction sur lui, c'est quelque chose que j'aime faire.

Il n'a fallu qu'une dizaine de seconde pour que l'ambiance torride ne prenne une autre tournure. J'ai un coup de chaud d'un coup, pas celui auquel j'aurai pu penser quelques instants plus tôt, mais je m'inquiète pour notre entrée quand il me demande ce que l'on mange. Et si lui, la cuisine je suis sûr qu'il pourrait presque trouver ça sexy et orgasmique, moi c'est plutôt un calvaire et des ratés sur ratés. Mais pas aujourd'hui, pas ce soir. J'ai délégué justement pour que ce soit à la hauteur, alors je dois juste éviter de tout cramer, pas trop compliqué en soit, mais pourtant ça l'est un peu à mes yeux, parce que je suis une calamité dans une cuisine. Heureusement pour moi, pour lui et pour notre soirée, notre entrée n'est pas cramée, elle est même parfaite. Trop peut-être, parce qu'il remarque presque instantanément qu'elles ne sont pas de moi. Pendant une dizaine de seconde, je fais semblant de bouder, juste un peu, alors qu'il se moque de mes talents de cuisinière ou plutôt de mon absence de talent. « Je serais presque vexée que tu oses sous-entendre que ce que je cuisine c'est moche et ça pu, mais oui tu as raison, j'ai délégué cette tâche à quelqu'un dont c'est le métier. Je te l'ai dis, je tiens trop à toi pour te tuer. » Ou même pour le rendre malade d'ailleurs, parce que ce serait dommage de finir la soirée dans les toilettes, j'ai bien d'autres programmes pour nous. Et pour ça, il faudra qu'il soit en forme et ce repas devrait lui en donner un peu. Je prends une tartelette avant de lui amener son dernier cadeau. Pas sûr de moi, parce qu'il semble déjà en avoir marre des cadeaux, et je le savais en plus mais je voudrais pouvoir le couvrir de cadeau, à défaut de lui donner tout le bonheur et la vie qu'il mérite. Et puis je peux me le permettre alors je ne m'en prive pas, sauf que je semble plus heureuse de lui offrir des cadeaux que lui de les recevoir. Enfin jusqu'à ce qu'il ouvre le cadeau, parce que je le regarde avec une appréhension certaine, je scrute sa réaction et je le vois sourire. Soulagement. Ça lui plaît, j'ai pas tout raté avec ce cadeau. « Merci, j'aime beaucoup. » Je lui souris en retour. « Mais c'est vraiment beaucoup trop tout ça, Alex. » Il aurait vraiment du s'arrêter après les remerciements. Je pose le doigt sur ses lèvres pour l'arrêter. « Chut ! Je te l'ai déjà dis, y'en a jamais trop, tu mérites tout ça. » Et bien plus encore. « Et puis laisse moi te gâter, j'en ai envie. » Et j'en ai les moyens en plus alors pourquoi s'en priver ? C'est le jour pour ça, et je sais que j'ai encore beaucoup d'efforts à faire au quotidien pour lui prouver à quel point il compte pour moi, à quel point je tiens à lui et à quel point je l'aime, mais aujourd'hui, j'essaye vraiment de lui montrer tout ce qu'il représente pour moi. Je le fais en lui organisant cette journée, je le fais avec ces cadeaux peut-être trop nombreux mais tous choisi pour lui avec amour. J'en fais peut-être trop, mais à mes yeux ce n'est pas loin d'être pas assez, parce qu'il ne réalise peut-être pas à quel point tout ceci est important pour moi. A quel point il est important pour moi, primordial même. J'ai passé trop d'anniversaire loin de lui et je ne veux plus en gâcher un seul à l'avenir. Son dernier cadeau déballé, c'est assez rapidement que je lui prends pour l'installer et le tester, histoire de parfaire encore cette ambiance romantique que j'ai tenté de créer. Un peu de musique en fond, je décide d'aller poursuivre l'entrée en m'asseyant sur ses genoux avant de prendre une tartelette dans le plat. « Je sais que tu n'en demandais pas autant pour aujourd'hui, mais j'ai gâché tellement de bons moments, je nous ai privé de beaucoup trop de choses, je voulais pour une fois que tout soit parfait, alors laisse moi prendre soin de toi, parce que je suis sincère, tu le mérites chéri. » Il a toujours mérité le meilleur Caleb, parce qu'il est le meilleur. Il représente le meilleur dans ma vie. Un peu trop solennelle, ma tête posée sur son épaule, ma main qui joue avec ses doigts, je sais que par ma faute, nous sommes passés à côté de beaucoup de choses, et que je continue à lui faire vivre des hauts et des bas, trop de bas, mais j'en ai conscience et je sais que ça ne l'aidera pas, mais c'est déjà un début. « Je sais plus si je te l'ai dis, mais la robe est finie, je suis prête à me marier, même demain si tu veux. » Je lui dis ça en plaisantant un peu, mais il le faut, je commençais à devenir un peu trop sérieuse et sensible. J'évoque la robe, les derniers essayages qui se sont avérés parfaits ou presque, parce que me connaissant c'est pas impossible que j'embête encore la créatrice à plusieurs reprises jusqu'en Octobre, mais elle est prête, et je le suis aussi et finalement c'est ça le plus important. Et notre mariage, voilà ce qui doit devenir ma priorité désormais.
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@Caleb Anderson :l: HB Calebchou ! Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 2670398542
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyVen 14 Mai 2021 - 0:03

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
Je la retrouve très vite pour découvrir tous les efforts et toute l’énergie qu’elle a mis pour cette soirée et finalement si elle s’inquiétait du fait que je puisse potentiellement ne plus avoir envie d’elle ce soir, je pourrais peut-être de mon côté avoir peur de la voir tomber dans les bras de Morphée à peine au lit ce soir tant elle serait fatiguée après cette journée. « C'est tentant, très tentant même. » Mes doigts qui caressent doucement la peau de sa cuisse, je la regarde en souriant doucement, me mordillant la lèvre inférieure. « Alors pourquoi tu veux essayer de résister ? » Parce que c’est ce qu’elle est en train de faire là, non ? Moi je sais que je suis incapable de lui résister que ce soit à elle ou à son corps alors ce soir je n’essaie même pas de prétendre le contraire. Je n’en ai de toute façon même pas envie. Mes doigts qui glissent vers l’intérieur de ses cuisses et qui remontent dangereusement je la laisse m’attirer vers elle, ses mains dans mes cheveux et je prolonge le baiser laissant derrière moi la douceur et la tendresse pour de la passion et de l’envie. Beaucoup, beaucoup d’envie. « Faut pas me dire des choses comme ça, tu le sais. » Mes mains remontent sur ses joues pour l’embrasser de nouveau laissant ma langue partir à la rencontre de la sienne afin de donner un caractère bien plus langoureux et excitant à ce baiser. Si elle le veut, je peux lui faire l’amour là, maintenant, tout de suite. Moi je sais que j’en ai envie. « J'ai quelques idées en tête et c'est plutôt torride. » Ses mots lâchés comme une révélation ultime, je lâche un rire amusé alors que je la regarde les yeux brillants d’amour et certainement aussi un peu – beaucoup d’excitation. « Ah oui ? Comme quoi par exemple ? » Une question qui n’en est finalement pas réellement une puisque je sais plus ou moins à quoi elle pense et je suis presque certain que nous avons les mêmes idées. Mais comme je lui dis, autant attendre le dessert pour ça. Je sais que plus on patientera, plus on se tournera autour et meilleur ça sera ce soir. Et je compte bien rendre cette soirée mémorable pour nous, pour elle. Je veux qu’elle s’en souvienne encore très longtemps dans les moindres détails. « Le dessert, ça me va, si tu arrives à tenir jusque là. » Je souris, ce petit jeu m’amuse et m’excite aussi énormément. « Moi je pense oui. Mais toi ? » Je lui demande alors que je la regarde dans les yeux tout en me mordant une nouvelle fois la lèvre. « Je sais que t’en meurs d’envie depuis tout à l’heure. » Depuis ce moment qu’elle m’a donné au bord de cette cascade tout à l’heure. Et je sais qu’elle en a envie depuis tout à l’heure parce que je la connais. Certainement mieux que quiconque sur ce point-là – enfin, j’espère.

Il y a également une autre chose dont je suis sûr, c’est que ce n’est pas elle qui a cuisiné ces tartelettes qu’elle vient de sortir du four pour l’entrée du menu de ce soir. Mais c’est tant mieux parce que même si j’aime Alex plus que tout, elle n’est clairement pas douée en cuisine. « Je serais presque vexée que tu oses sous-entendre que ce que je cuisine c'est moche et ça pu, mais oui tu as raison, j'ai délégué cette tâche à quelqu'un dont c'est le métier. Je te l'ai dis, je tiens trop à toi pour te tuer. » Je lui souris légèrement. « Sage décision. » Des mots prononcés doucement mais pourtant clairement assumés alors que je prends l’une des tartelettes sorties du four il y a quelques minutes mais je n’ai même pas le temps d’en prendre un premier morceau qu’Alex m’offre encore un nouveau cadeau, le dernier apparemment et je l’espère vraiment. « Chut ! Je te l'ai déjà dis, y'en a jamais trop, tu mérites tout ça. » Je lève les yeux au ciel. « Et puis laisse moi te gâter, j'en ai envie. » Elle ne prend pas franchement en compte ce que j’ai pu lui dire un peu plus tôt. « Oui mais moi je n’aime pas être gâté. » Je n’aime pas recevoir autant de cadeaux simplement pour un anniversaire. C’est beaucoup trop et vraiment, ça me met bien plus mal à l’aise qu’autre chose. « Enfin pas comme ça du moins. » Petite tentative d’humour qu’elle comprendra, ou pas, je ne sais pas, mais je suis surtout en train d’espérer que le reste de la soirée sera plus simple et que toutes les surprises et les cadeaux sont terminé pour ce soir. « Je sais que tu n'en demandais pas autant pour aujourd'hui, mais j'ai gâché tellement de bons moments, je nous ai privé de beaucoup trop de choses, je voulais pour une fois que tout soit parfait, alors laisse moi prendre soin de toi, parce que je suis sincère, tu le mérites chéri. » Non je ne le mérite pas. Mais elle ne le comprendra pas et elle me sortira un nouveau discours pour me dire ô combien je suis un homme incroyable, et je vais m’énerver et une dispute éclatera. Encore. Alors je préfère garder ça pour moi. Non je ne le mérite pas et je me contente de commencer à manger cette tartelette en profitant de la musique qu’elle vient de mettre et de la présence d’Alex sur mes genoux. « Je sais plus si je te l'ai dis, mais la robe est finie, je suis prête à me marier, même demain si tu veux. » Sa robe est finie et cette information seule suffit à me faire sortir de mes pensées. Je souris. Un grand sourire et en la regardant mes yeux brillent l’imaginant dans cette robe dont elle me parle tant mais dont je ne sais rien non plus. « C’est vrai ? Elle est belle ? Parfaite ? Comme tu le voulais ? » Je m’y intéresse, même si je sais qu’elle ne me répondra pas réellement. « Marions-nous ce soir alors. Va chercher ta robe. » C’est surtout une blague mais je ne sais pas si elle le comprendra – ce qui pourrait se comprendre étant donné que je ne souris même pas. « Je rigole, on a encore beaucoup de choses à finaliser. » Je lâche un léger rire tout en relevant les yeux vers elle. « Si tu savais comme j’ai hâte de te voir dans cette robe. Pouvoir t’appeler ma femme, et que tu portes officiellement notre nom. » Notre nom, le mien oui mais aussi celui de Lucy et Lena puisqu’elle avait insisté pour qu’elles ne portent que mon nom, que les trois femmes de ma vie portent mon nom.

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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyMer 19 Mai 2021 - 3:58




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"

Il m'excite, ah ça oui. Est-ce que j'ai envie de lui ? Très clairement oui. Est-ce que je vais succomber à ses charmes ? Pas maintenant. Parce que j'ai tout un repas qui nous attends, parce que la soirée ne fait que commencer et je compte bien faire en sorte qu'elle soit parfaite, je sais déjà comment elle va se finir, ou du moins comment j'ai envie qu'elle se termine mais je ne vais pas succomber dès maintenant. J'ai encore des cadeaux à lui offrir, j'ai encore tant de choses à faire pour lui, et je dois lui résister, même si j'en ai très envie. Et c'est rare que je résiste finalement, je suis faible face à lui, pas douée pour résister à mes envies, et j'en ai rarement envie. Mais ce soir, je ne veux pas succomber aussi facilement, je veux le pousser à me désirer, je veux le pousser à imaginer ce moment, je veux l'exciter un peu avant de lui donner ce qu'il veut, ce que nous voulons tout les deux. Je veux attiser sa passion, je veux le faire languir d'envie pour moi, je veux qu'au moment ou nous nous laisserons aller, ce soit torride. « Alors pourquoi tu veux essayer de résister ? » Voilà pourquoi je lui résiste. Voilà pourquoi je lui souris au moment ou il me regarde en souriant et en se mordillant la lèvre pour me faire craquer, parce qu'il sait que j'adore ça, que ça m'excite même. « Parce que plus je vais te faire patienter, plus le moment venu tu seras en mesure de me montrer toute ton excitation. » Je voudrais me détacher de lui et le repousser parce qu'il ne faut pas que je craque, pas maintenant, mais il ne semble pas vouloir me faciliter la tâche, loin de là. Entre ses mains qui naviguent avec une proximité aussi excitante que dangereuse sur mes cuisses, et ses insinuations à vouloir me prendre là maintenant tout de suite, je suis sincèrement proche de craquer. Mon corps le désire, collée contre lui, je sens toute ma volonté me quitter, et je lui rends sans hésiter son baiser, torride et passionné. J'ai chaud, tellement chaud là contre lui. Ou alors c'est lui qui a chaud peut-être ? J'en sais trop rien mais il m'excite, il me donne envie de lui murmurer des mots cochons pour l'inciter à faire ce qu'il m'a proposé. Mais je ne lui dis rien, je ne dois pas craquer, je veux jouer avec lui, le frustrer un peu peut-être aussi histoire de rendre le moment ou nous succomberons à nos instincts primaires plus fort encore. Oui, c'est ce que je veux et même si là contre lui j'ai envie de mon fiancé, je ne vais pas craquer. Pas ce soir, enfin pas maintenant. Mais au risque de me brûler à mon propre jeu, je continue mes allusions et je vois bien qu'il n'est pas indifférent à mes mots. « Ah oui ? Comme quoi par exemple ? » Ce sont des choses qu'il est le seul à entendre de moi et ça tombe bien, aujourd'hui nous sommes seuls, définitivement seuls au monde lui et moi.

Je suis un peu essoufflée rien qu'à lui susurrer ces mots à l'oreille, et j'ai chaud, terriblement chaud alors que j'ai des images de lui pleins la tête. Mais je ne craquerais pas, je me détache de lui pour respirer, pour reprendre le contrôle de mon corps et de mon esprit. Attendre le dessert, c'est jouable, je vais y arriver, je vais tenir et visiblement lui aussi. « Moi je pense oui. Mais toi ? »  C'est pas très flagrant là maintenant alors que j'ai besoin de me reprendre, mais oui je vais tenir. Je secoue la tête de haut en bas, oui je vais tenir. « Oui je vais tenir, je ne craquerai pas et arrête de martyriser ta lèvre, ça ne marche pas. » Bien sur que si ça marche, mais je ne vais pas lui donner ce plaisir là. « Je sais que t’en meurs d’envie depuis tout à l’heure. » Encore une fois il a raison, il a totalement raison. J'en meurs d'envie, mais je sais que je vais l'avoir pour moi après le dessert, je le sais et cette perspective devrait m'aider à ne pas craquer trop facilement même s'il sait que mieux que personne que je suis faible face à lui mais aujourd'hui je lutte, je veux jouer à lui durant cette soirée qui s'annonce mémorable. Je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres avant de m'éloigner à nouveau de lui, je dois prendre un peu de distance et le coup de chaud qu'il me donne en parlant de notre repas m'aide définitivement à m'éloigner et à me concentrer sur autre chose.

La soirée se doit d'être parfaite et je fais tout pour qu'elle le soit, et elle le sera si je ne gâche pas notre repas. C'est d'ailleurs pour ça que ce n'est pas moi qui ait cuisiné et que j'ai fais appelle à un traiteur, et ça n'échappe pas au regard expert de Caleb. Mais je suis rassurée finalement parce qu'il ne me le reproche pas, il ne me dit pas qu'il aurait aimé que je cuisine pour lui, non il semble même plutôt apprécié le fait que j'ai délégué cette tâche pour éviter de le tuer. Je tiens trop à lui pour ça, et puis j'espère passer encore beaucoup d'autres anniversaires avec lui. J'espère pouvoir le gâter encore beaucoup, peut-être pas autant que je viens de le faire aujourd'hui, parce qu'il semble plus gêné qu'heureux. « Oui mais moi je n’aime pas être gâté. » Je le sais, j'en suis consciente mais j'en ai fais trop encore parce que c'est un peu tout ou rien parfois avec moi et aujourd'hui, je veux tout lui donner. Une journée à deux loin de tout, des sensations nouvelles, des souvenirs pleins la tête, et une soirée en amoureux. Le tout avec pleins de cadeaux pour célébrer son anniversaire. Je sais que c'est trop, je sais qu'il n'aime pas et je m'en veux un peu, mais je sais que je ne pourrais pas m'empêcher de lui faire des cadeaux et à l'avenir, je compte continuer encore longtemps à lui faire des cadeaux et à lui organiser des journées comme celles ci mais sans le tour en hélicoptère et avec peut-être moins de cadeaux d'un coup. « Enfin pas comme ça du moins. »  Je lui souris, je comprends ce qu'il sous-entends avec ces mots. « Tu es un petit obsédé Caleb Anderson, mais tu es le mien et j'aime ça. » Il veut être gâté mais dans le sens gâterie dans l'intimité et ça me fait sourire qu'il en rigole, ça me rassure aussi même si mes cadeaux le gênent, il ne m'en tient pas rigueur. Assisse sur lui je lui explique ce qui m'a poussé à lui faire autant de cadeaux et à lui organiser cette journée, l'envie que pour une fois tout soit parfait, pour lui, pour nous, parce qu'il mérite que je lui offre le meilleur, ce que je fais que trop peu à mes yeux. Il ne réagit pas, pas grave j'attendais pas de réponse de sa part, et au moins il ne me contredis pas, il ne me dit pas non plus que 'oui je nous ai privé de pleins de choses', donc le silence parfois est mieux qu'une réponse et je voulais juste qu'il comprenne qu'à mes yeux tout ça c'est important, parce que des anniversaires on aurait du en avoir beaucoup, et finalement ce n'est que le quatrième ensemble. Il mange une tartelette et je l'imite, contre lui, sur ses genoux je goûte au travail de ce traiteur renommé, je profite de la musique qui provient de cette platine vinyle que je lui ai offert et je profite de cette ambiance romantique entre nous pour évoquer ma robe. Pour lui apprendre qu'elle est finie, qu'elle est prête et c'est presque un miracle tant j'en attendais énormément de cette robe. Mais elle est définitivement prête, ajustée parfaitement sur moi, et je lui annonce en rigolant que je suis désormais prête à me marier avec lui n'importe quand même demain s'il le veut. « C’est vrai ? Elle est belle ? Parfaite ? Comme tu le voulais ? » Je le regarde à mon tour, je vois son excitation en parlant de la robe, je vois son sourire et je souris aussi. Je sais que ça va être très dur de garder les photos de la robe, de ne pas lui montrer parce que je meurs d'envie qu'il me découvre dans cette robe, parce que c'est aussi pour lui plaire que j'ai tenté de concevoir cette robe avec cette créatrice. « Elle est magnifique. » Le sourire aux lèvres, je me redresse un peu sur lui alors que je me remémore les souvenirs de cette dernière séance d'essayage. Je me revoie dans cette robe, tellement fière du résultat, oui la robe est magnifique, oui elle est parfaite (jusqu'au moment ou je trouverai un détail à refaire) et oui je suis bien trop excitée à l'idée qu'il puisse me voir arriver vers lui dans cette robe. « Elle est vraiment parfaite oui, je l'ai essayé y'a quelques jours, elle est comme je l'avais imaginé, et même mieux. J'ai tellement hâte de la porter pour le grand jour. » J'ai hâte de me marier avec lui, c'est ce que je suis en train de lui dire même si franchement on est loin d'être prêt pour le mariage. Enfin si on l'est, du moins je le suis mais en terme de logistique c'est vraiment pas ça. Mais la robe est prête et c'est loin d'être un détail anodin. « Marions-nous ce soir alors. Va chercher ta robe. » Je le regarde, les sourcils froncés quelques secondes parce que je suis surprise par ses mots, par sa proposition, réellement surprise. Je le regarde et il ne rigole pas, et bizarrement l'idée pourrait me plaire, vraiment me plaire. L'idée de me marier avec lui, juste lui et moi, on serait loin du mariage de ses rêves, sans sa famille, mais l'idée est tentante. Sauf, que non. Il doit avoir le droit à son beau mariage, je veux lui offrir ça et désormais j'en ai envie aussi d'ailleurs. Je veux choisir ce lieu, le notre. Je veux choisir chaque fleurs, je veux avoir mon mot à dire sur le repas, je veux que ce mariage soit à notre image, et je veux surtout prouver à tout ceux qui en doutent encore que je suis engagée avec lui, et que je ne fuirai plus jamais. « Je rigole, on a encore beaucoup de choses à finaliser. » Et finalement, c'est lui qui mets fin à cette réflexion qui commençait à naitre en moi, entre le désir d'un mariage là maintenant en tout petit comité, juste lui et moi et ce beau mariage que l'on prépare depuis quelques mois maintenant. « Fais gaffe à ce que tu proposes Anderson, j'étais à deux doigts de te prendre aux mots et à te proposer qu'on aille se marier aujourd'hui. » Il semble fier de lui en plus, puisqu'il rigole, ça semble l'amuser de m'avoir fait croire qu'il voulait se marier ce soir, et je joue à ce petit jeu moi aussi. « Si tu savais comme j’ai hâte de te voir dans cette robe. Pouvoir t’appeler ma femme, et que tu portes officiellement notre nom. » Je dépose un doux baiser sur ses lèvres et ma main caresse sa joue. « Je suis déjà ta femme. » Pas au sens dans lequel il l'entends, officiellement parlant je ne le suis pas encore mais je ne suis la femme que d'un homme et cet homme c'est lui. Ses mots ne me laissent pas indifférente. Moi aussi j'ai si hâte. D'être sa femme, officiellement, aux yeux du monde entier. De porter son nom, et celui de nos filles, pour faire officiellement partie de la famille Anderson. Parce que j'ai une famille désormais, la mienne, la notre, et je découvre à quel point la famille peut être importante. Ils sont tout pour moi, Caleb, Lucy et Lena. Une petite pensée pour Dobby et Nala aussi. J'aime ma vie, j'aime mon fiancé, j'aime mes filles, je suis capable de les aimer, de m'engager, de me projeter grâce à lui. Et je me projette vers ce moment, vers ce jour qui sera si particulier. « Je suis tellement pressée d'avancer vers toi dans cette robe, j'ai tellement hâte de voir ton regard, j'ai hâte de te dire à quel point je t'aime devant tout nos proches, j'ai hâte de porter son nom. » J'ai tellement hâte s'il savait, même si je sais que le mariage n'est pas forcément un sujet des plus simples, j'ai pas changé d'avis sur nous ou sur le mariage. « Et il y a autre chose dont j'ai hâte. J'ai hâte de célébrer le mariage avec toi durant la nuit de noce. » Toujours et encore les mêmes allusions, toujours mais faut pas oublier que j'ai pour but de jouer avec lui et de l'exciter un peu. Je me tourne vers lui, ma main qui se pose sur son entrejambe, je le regarde amusée avant de me lever et d'aller chercher la suite du repas. Je m'assure que le plat est assez chaud, et je lui sers un verre de vin pour accompagner le repas. Je viens déposer le verre sur la table à côté de lui, tout en me penchant de manière totalement exagéré vers lui pour lui donner une vue dégagée sur mon décolleté et je repars chercher nos assiettes amusée par ce petit jeu. Je reviens avec deux assiettes d'un plat français, une blanquette de veau qui devrait rendre hommage à ses gouts parce que même pour ça j'ai essayé de faire au mieux pour lui plaire. « Bon appétit chéri. » En Français dans le texte avec un accent british largement en décalage avec la langue employée mais ce qui compte c'est juste que le repas soit bon, et que la compagnie soit agréable, et je vais essayer de lui rendre ce moment plutôt plaisant.
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@Caleb Anderson :l: HB Calebchou ! Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 2670398542
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyJeu 20 Mai 2021 - 17:59

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”
« Parce que plus je vais te faire patienter, plus le moment venu tu seras en mesure de me montrer toute ton excitation. » Ce petit jeu entre nous a toujours été amusant et il me plait vraiment beaucoup. On se tourne autour, on s’excite l’un et l’autre et on n’est pas prêts à changer pour ça tous les deux. Je la regarde les yeux brillants d’excitation et d’amusement également. « Ah mais tu sais mon amour, je pourrais te montrer toute mon excitation là maintenant si tu le veux. » Qui d’entre nous craquera en premier ? Telle est la question et j’ai hâte d’avoir une réponse. Et pour continuer à l’exciter toujours un peu il suffit que je lui demande de me détailler ce qu’elle a en tête, et je ne vais pas être déçu.



Mais elle finit par se détacher de moi, et si vous saviez à quel point je suis déçu de la voir s’éloigner un petit peu. « Oui je vais tenir, je ne craquerai pas et arrête de martyriser ta lèvre, ça ne marche pas. » Cette fausse assurance quand elle prend la parole m’amuse énormément et j’en ris d’ailleurs un peu. Je sais que ça marche, c’est pour ça qu’elle me demande d’arrêter, parce qu’elle sait qu’elle va finir par craquer. « T’es pas très convaincante, Alexandra. » Que je lui réponds, réellement amusé. Mais elle s’emble l’être beaucoup moins, elle se détache de moi, elle s’éloigne, et je sais que c’est pour reprendre ses esprits qu’elle fait ça. Pour reprendre un peu de contrôle sur ses émotions et sur ce dont elle a envie. Je passe ma main dans mes boucles et même si j’apprécie très fortement l’ambiance romantique qu’elle a réussi à créer, je ne peux pas m’empêcher de faire des sous-entendus sexuels. Après tout on est tous les deux, alors autant en profiter non ? Pas de bébés qui sont susceptibles de venir nous couper en plein élan et ça, c’est du luxe. « Tu es un petit obsédé Caleb Anderson, mais tu es le mien et j'aime ça. » Un grand sourire se dessine sur mon visage, réellement fier et plutôt content qu’elle ait compris mes sous-entendus. « C’est de ta faute. » Et c’est presque vrai, en plus. « Moi j’étais pur et innocent avant de te rencontrer, c’est toi qui as foutu le bordel dans mon esprit. » Je passe doucement ma langue sur ses lèvres, amusé par cette conversation et par tous les souvenirs que cette conversation me renvoie. Moi, à vingt-et-un an qui découvre réellement les plaisir d’une relation intime avec cette fille que je considérais comme la plus belle femme du monde – et c’est encore le cas, d’ailleurs. De loin, Alex est et restera la plus belle femme que je n’ai jamais rencontrée et il suffit de regarder mes yeux qui pétillent et qui s’illuminent à chaque fois que mon regard croise le sien.

C’est ce même sourire et cette même fraîcheur qui vient illuminer mon visage quand elle me parle de sa robe pour le mariage. Elle est prête, finalisée, et cette information est suffisante pour me faire sourire grandement. « Elle est magnifique. » Je souris encore. Elle est magnifique, oh mais ça, je n’en doute pas vraiment. Mes doigts caressent ses cuisses et mes lèvres se posent sur sa joue. « Elle est vraiment parfaite oui, je l'ai essayé y'a quelques jours, elle est comme je l'avais imaginé, et même mieux. J'ai tellement hâte de la porter pour le grand jour. » Le grand jour, elle a hâte de la porter. Mon sourire s’agrandi, encore. « Tu vas être magnifique dedans. J’ai tellement de chance de t’avoir. Vraiment. Je suis l’homme le plus chanceux du monde. » Avoir une femme aussi belle qu’Alex, c’est inespéré et quand je lui donne l’idée de se marier ce soir j’ai l’impression de l’avoir complètement déstabilisée. Je me pince les lèvres et je ne tarde pas pour lui dire que je n’étais pas sérieux. Ou du moins, pas vraiment. « Fais gaffe à ce que tu proposes Anderson, j'étais à deux doigts de te prendre aux mots et à te proposer qu'on aille se marier aujourd'hui. » Je lâche un petit rire, amusé. « Tu mérites un mariage parfait. » Je dépose un léger baiser sur son front alors que ma main attrape la sienne pour mêler nos doigts ensemble. Elle mérite un mariage parfait et je doute qu’une réception seulement tous les deux lui ferait réellement plaisir, et ce n’est pas vraiment ce que je veux moi non plus. « Je suis déjà ta femme. » Je souris, – encore, oui et je dépose un baiser furtif sur ses lèvres. « Je suis tellement pressée d'avancer vers toi dans cette robe, j'ai tellement hâte de voir ton regard, j'ai hâte de te dire à quel point je t'aime devant tout nos proches, j'ai hâte de porter son nom.  Et il y a autre chose dont j'ai hâte. J'ai hâte de célébrer le mariage avec toi durant la nuit de noce. » Bien sûr qu’elle devait forcément faire une allusion sexuelle. « Tu es une petite obsédée, Alexandra Clarke, mais tu es la mienne et j’aime ça. » Mots pour mots je reprends les mots qu’elle m’a dits il n’y a pas encore si longtemps que ça et tout es vrai. J’aime son esprit mal placé, on se complète dans tous les sens du terme et j’en suis plus qu’heureux. Une fois l’entrée terminée je la regarde se lever pour aller chercher le plat, je suppose. Mes yeux se baissent sur ses fesses et je les regarde un instant en me mordant la lèvre. Je la regarde en cuisine et cette vision est presque aussi plaisante que rare et excitante aussi. Alex en cuisine, ce n’est pas quelque chose que je vois tous les jours. Elle revient avec un verre de vin qu’elle pose à côté de moi et je sais qu’elle se penche ainsi pour m’exciter, et ça marche. Mes yeux plongent dans son décolleté et quand elle repart en cuisine, je me racle la gorge tout en posant une main sur ma nuque. Elle revient rapidement avec le plat qui semble être une blanquette de veau si j’en crois l’odeur et le visuel et je suis agréablement surpris qu’elle semble avoir trouvé le vin qui s’accorde parfaitement avec cette recette. Je me redresse.  « Bon appétit chéri. » Elle le dit en français et c’est instinctivement sans même réfléchir que je me mets à rire en entendant son accent mais je me ressaisis assez vite. « Bon appétit ma belle. » Je me penche vers elle pour lui voler un baiser avant de prendre une première bouchée du plat. Très bon. Je prends une gorgée du vin : tout aussi bon. Je relève les yeux vers elle, prêt à la taquiner encore une fois. « C’est clairement pas toi qui as fait tout ça. » Elle sait tout aussi bien que moi qu’elle n’aurait jamais réussi à maitriser ainsi un plat dans l’aide de personne. « Mais c’est très bon, c’est vraiment parfait. Merci. » Que je lui dis, sincèrement, un petit sourire aux lèvres alors que je continue ma dégustation du plat.

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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyVen 21 Mai 2021 - 22:54




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"

« Ah mais tu sais mon amour, je pourrais te montrer toute mon excitation là maintenant si tu le veux. » Je secoue doucement la tête en riant, il est doué mais je ne compte pas craquer en première, ou du moins pas si vite. Mais s'il savait comme je le veux, je le veux tellement et pourtant je résiste, du moins je ne craque pas malgré les baisers aussi torrides qu'excitants que l'on s'échange. Je pourrais clairement me laisser tenter par ce petit jeu entre nous, mais je sais par expérience que ce jeu est bien trop plaisant pour que je n'y joue pas avec lui, pour que je ne fasse pas durer le plaisir encore un peu. On se tourne autour, on se chauffe un peu, on s'excite l'un, l'autre avec comme objectif de faire craquer l'autre avant de craquer soit. C'est un jeu sans vraie règle et dont l'issue est favorable pour les deux participants. Et finalement nous ressortons tout les deux vainqueurs mais je ne veux pas lui donner ce plaisir de craquer si vite. Surtout que la tournure que ça prends me donne plutôt raison. Tout ça c'est à la fois extrêmement excitant et un peu frustrant aussi, parce qu'il veut savoir ce que j'ai en tête pour nous et c'est sans retenue que je me lance dans un descriptif plutôt précis des images excitantes que j'ai pour nous.



C'est bien à contre cœur que je m'éloigne de lui, que je l'éloigne de moi aussi parce que ne pas craquer m'a demandé un gros effort mais je vais tenir jusqu'au dessert, et ce n'est pas son air amusé ou sa lèvre qu'il mord qui vont avoir raison de moi, pas après ce à quoi je viens de renoncer pour ne pas être celle qui craque. Quel jeu débile finalement, mais je ne veux pas perdre, même à ce jeu ou pourtant la fin est prévisible et plus que plaisante. « T’es pas très convaincante, Alexandra. » La faute à qui ? Qui vient de me torturer pour que je craque hein Anderson ? Je me passe une main dans les cheveux, je les remets en place ou je les décoiffe j'en sais trop rien, je dois juste me concentrer sur quelque chose d'autre que lui et les émotions et l'envie que je ressens encore. « Tu as tout tenté mais ça n'a pas marché, sois pas trop dégouté petit chou. » Moi aussi je m'amuse de ce moment, et si je ne suis pas convaincante, je sais que le fait que je n'ai pas craqué face à lui, risque de lui montrer qu'il va falloir en faire plus s'il ne veut pas être le premier à craquer. A moins qu'il soit moins têtu que moi et qu'il oublie ce jeu stupide, mais pourtant terriblement excitant. Et ce genre de moment, c'est aussi sur ça que notre couple est construit. Sur cette attirance, ce désir, ces sous-entendus que l'on se fait juste pour voir la réaction de l'autre. Juste pour tester l'autre aussi. On fonctionne comme ça et même si on a dix ans de plus désormais, une maison, deux enfants et même un chien et un chat, sur ce point on a pas changé finalement. « C’est de ta faute. » L'air outré que je lui montre prouve ma surprise, enfin ma fausse surprise. Genre c'est de ma faute s'il a toujours envie de moi ? « Moi j’étais pur et innocent avant de te rencontrer, c’est toi qui as foutu le bordel dans mon esprit. » Je crois que je suis fière de ça. Est-ce mal de se sentir fière d'avoir perverti son esprit si innocent ? Et puis si je l'ai perverti, c'est aussi sa faute parce que je n'étais pas comme ça moi non plus avant lui. Avant de découvrir à quel point il était doué, et à quel point ça pouvait être plaisant de partager de tels moments avec quelqu'un pour qui l'on ressent quelque chose de fort. « C'est de ta faute aussi, si tu avais pas su me donner mes premiers orgasmes je n'aurais pas eu envie de te pervertir l'esprit. » Je n'aurais pas ressenti cette excitation à ses côtés tout le temps, je n'aurais pas eu envie de lui à chaque fois que nous étions seuls, je n'aurais pas été aussi réceptive à ses caresses, en même temps à cette période de ma vie, je crois que je n'avais que cette manière pour lui montrer mes sentiments pour lui. Les choses ont changé de ce côté là et la soirée d'anniversaire que je lui organise prouve que je peux être romantique moi aussi, ou du moins essayer de l'être parce que je sais que ça lui plaît.

Et je crois que ça me plaît aussi, que cette ambiance, et que sa présence surtout me rends calme et heureuse. Très heureuse oui, comme l'idée de parler du mariage et de la robe. J'ai hâte, si hâte. Je le regarde et il sourit quand j'évoque la robe et notre mariage. J'aime tellement son sourire et j'ai la chance qu'il ne soit pas avare de sourire en ma présence. Il est tellement craquant quand on évoque le mariage, ou nos filles, il a le regard qui brille, les lèvres qui s'étirent et je suis obligée de sourire aussi avec lui. « Tu vas être magnifique dedans. J’ai tellement de chance de t’avoir. Vraiment. Je suis l’homme le plus chanceux du monde. » Je souris émue par ses mots, et pour lui prouver je me blottis contre lui, déposant un baiser tendre sur ses lèvres. Et si, j'ai l'habitude qu'il me dise ô combien je suis magnifique, j'ai toujours un peu de mal à me faire à l'idée qu'il se sente chanceux de m'avoir dans sa vie. Pas que je doute de ses mots ou du fait qu'il les pense sincèrement, mais plutôt pourquoi il se sent comme étant l'homme le plus chanceux du monde alors que je ne suis clairement pas un cadeau, loin de là. Mais je ne dis rien, je souris toujours en le regardant, parce qu'il y a une chose dont je suis sûre, c'est que si lui pense avoir de la chance de m'avoir, je sais que moi, c'est plus que de la chance. C'était inespéré, j'avais renoncé à cette idée parce qu'il n'y avait absolument aucune chance pour qu'il me pardonne, pour qu'il m'aime encore, pour qu'il me donne une seconde chance. Et pourtant, tout ça c'est arrivé et c'est bien avec lui que je vais me marier, pas aujourd'hui, même si l'envie m'a traversé l'esprit, ni demain mais dans les mois à venir et si ça fait de lui l'homme le plus chanceux du monde alors je suis la femme la plus chanceuse aussi.  « Tu mérites un mariage parfait. » Tant que c'est avec lui, le mariage sera parfait je le sais, parce qu'il est le seul que je veux. Le seul pour qui j'ai revu mes priorités, le seul avec qui j'ai pu envisagé la vie de couple, la vie de famille et le mariage. Parce qu'il est le seul qui me donne envie de tout ça. « Je veux que ce jour soit le plus beau de ta vie. » Et c'est sincère même si c'est un peu niais comme phrase. Je sais que pour rivaliser avec la naissance des jumelles ça risque d'être dur, mais je veux que ce jour reste comme l'un des plus marquants de sa vie, et de notre vie commune. Ma main qui joue avec la sienne, je me sens réellement bien à ce moment précis. Une sensation que je ne ressens qu'avec lui et si vous saviez comme ça ma fait du bien de pouvoir profiter de l'instant présent sans penser à rien d'autres qu'à nous, qu'à lui. Et je reparle du mariage, de la robe, de ce moment ou je vais avancer vers lui pour m'unir à lui. J'ai si hâte de tout ça et je pense à la suite aussi. Aux autres avantages du mariage et j'évoque la nuit de noce, parce que je ne peux pas passer à côté de cette petite allusion. « Tu es une petite obsédée, Alexandra Clarke, mais tu es la mienne et j’aime ça. » Je lève les épaules amusée. Et j'assume chacun de ses mots, je n'ai rien à redire, oui je suis une petite obsédée avec lui, voir peut-être même une obsédée tout court, et oui je suis la sienne. Je suis à lui, rien qu'à lui pour le reste de mes jours. C'est bien pour ça que je veux me marier avec lui parce que je n'ai plus aucun doute la dessus, j'en ai sur beaucoup de choses, sur tellement de choses mais pas sur ça ; Caleb c'est l'homme de ma vie, et ça le restera pour le reste de notre vie.

L'entrée terminée, je m’attèle à la préparation de la suite du repas, le plat réchauffé, je nous sers deux assiettes en essayant de rendre la présentation pas trop dégueulasse et je le retrouve dans le salon de cette maison que nous avons pour nous deux pour une nuit entière, une soirée dont je compte profiter de la moindre minute à ses côtés. Il rit quand j'ose parler un français, bien évidemment, je m'y attendais après tout mon accent est affreux mais j'aime l'entendre rire alors je ris avec lui. « Bon appétit ma belle. » Un baiser échangé et je commence le plat, je crois que j'ai un peu faim, ou peut-être que je suis pressée d'être au dessert aussi. « C’est clairement pas toi qui as fait tout ça. » L'attaque gratuite de sa part et je dois dire que je m'y attendais pas mais ça me fait sourire parce qu'il a raison. C'est pas moi qui aies fait ça et ça se sent. Je peux être susceptible par moment mais pas sur la cuisine, parce que c'est acté que je suis une calamité et ça ne me dérange pas. C'est son domaine, je ne rivaliserai jamais avec lui et c'est pas un soucis. « C'est pas tout à fait vrai, j'ai fais réchauffer le plat et surtout j'ai fais la présentation dans l'assiette. » Ça me semble important à souligner quand même mais le plus important c'est qu'il trouve le plat 'très bon, vraiment parfait' et c'est avec un sourire très large que j’accueille ses mots parce que la soirée parfaite c'est ce que je veux lui offrir. « Tu imagines même pas comme j'ai stressé pour tout organiser. » Je lui avoues avec un léger rire, et je suis persuadée qu'il le sait parce que je ne suis pas une grande adepte des surprises, pas une adepte non plus de l'organisation. Mais j'ai plutôt réussi, enfin à part l'hélicoptère et le trop plein de cadeaux, il a l'air de passer une bonne soirée avec moi et je sais que je peux vraiment me détendre parce qu'il ne nous reste plus qu'à profiter à partir de maintenant. Profiter ensemble de cette soirée, je pose ma main sur la sienne et je caresse le dos de sa main et son poignet tout en le regardant manger. « Tu es tellement beau quand tu es heureux et détendu. » Pas qu'il ne le soit pas quand il est triste, mais je remarque qu'il est heureux, qu'il l'est avec moi et c'est pas forcément quelque chose que je remarque souvent. Je le fais souffrir ça oui, j'arrive à le voir que je lui fais du mal, mais voir que je puisse le rendre heureux, c'est plus rare et aujourd'hui, il l'est, je n'en doute pas, il l'est et je le suis parce que je n'ai rien besoin de plus qu'un moment avec lui pour me sentir bien.
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@Caleb Anderson :l: HB Calebchou ! Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 2670398542
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyDim 23 Mai 2021 - 14:48

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”


« Tu as tout tenté mais ça n'a pas marché, sois pas trop dégouté petit chou. » Petit chou. Et maintenant elle est très clairement en train de se foutre de moi.  « Tant pis pour toi, peut-être que tout à l’heure j’aurais plus envie de te faire ce que je viens de te proposer. » Oui et non, parce que finalement les chances que ce soit vrai sont minces mais clairement pas impossibles. Ce n’est pas le genre de chose qui se programme ça, ça se fait dans l’instant et sur l’envie et de désir mutuel. Je crois que je suis bien plus vexé par son refus que je n’aurais pu le penser mais je n’ai pas envie de trop lui montrer, sous peine qu’elle se moque encore de moi je préfère largement clôturer cette discussion pour essayer d’en entamer une autre. « C'est de ta faute aussi, si tu avais pas su me donner mes premiers orgasmes je n'aurais pas eu envie de te pervertir l'esprit. » Cette fois je rigole légèrement en entendant sa réponse. Si à nos débuts il y a eu des ratés, les coups réussis ont tout de même été plus nombreux et j’aime beaucoup sa manière de me le rappeler. Je me pince les lèvres entre elles avant de secouer la tête, amusé. « Oh bah désolé alors. » Parce qu’après tout, elle utilise cet argument contre moi alors que finalement il va bien plus en ma faveur qu’autre chose. « On va dire qu’on a tous les deux notre part de responsabilité. Et si la mienne c’est de t’avoir donné tes premiers orgasmes, c’est avec grand plaisir que je l’accepte, et l’assume. » Parce que franchement, il y a pire et c’est plus un compliment qu’autre chose.

Parler d’une chose à l’autre, c’est loin d’être la première fois qu’on le fait et c’est toujours aussi amusant. « Je veux que ce jour soit le plus beau de ta vie. » Le plus beau jour de ma vie, pour l’instant, il est clair et net dans mon esprit sans l’ombre d’un doute. « La naissance de Lucy et Lena a déjà placé la barre très très très haut. » Et je ne suis même pas sûr qu’une journée pourrait venir la détrôner. Même notre mariage et pourtant si vous saviez à quel point j’en ai toujours rêvé. Mais avoir des enfants c’était devenu clairement inespéré à mes yeux et en acceptant de laisser une dernière chance à Alex j’avais presque tiré un trait sur ce rêve. Tout comme voir Alex aux fourneaux, ça c’est quelque chose qui m’a toujours intrigué et je ne pensais plus le revoir un jour. Il y a eu des tentatives plus ou moins réussites et ce soir elle a opté pour une solution que je trouve plutôt bonne : faire appel à un traiteur et en faisant ça, elle n’avait plus grand-chose à faire pour le repas. « C'est pas tout à fait vrai, j'ai fais réchauffer le plat et surtout j'ai fais la présentation dans l'assiette. » Pour qu’elle puisse réchauffer le plat je suis presque sûr que le traiteur a dû laisser quelques instructions alors en soit, rien de bien compliqué ou miraculeux, même si au fond, c’est d’Alex dont on parle et je lâche un petit rire alors de baisser les yeux sur l’assiette dressée. Si ça avait été le travail d’un confrère ou d’un apprenti j’aurais certainement une bonne dizaine de choses à en redire mais là, on parle d’Alex. Quelqu’un qui ne cuisine pas et donc qui n’a pas l’habitude d’avoir à dresser des assiettes ainsi, et pour quelqu’un qui ne le fait jamais je pense que ce n’est pas si mal que ça. « Le dressage est pas mal. » Je me penche vers elle pour déposer un léger baiser sur sa joue. « Tu imagines même pas comme j'ai stressé pour tout organiser. » Elle a même l’air nerveuse en me l’avouant et c’est son petit rire qui la trahie à mes yeux. J’hausse un sourcil après avoir pris un morceau de viande dans mon assiette et je relève la tête vers elle. « Pourquoi ? » Elle est plutôt douée pour ce genre de chose, l’organisation de soirée. Enfin je trouve, en tout cas elle m’a rarement déçu sur ce point-là. Mon pouce caresse le dos de sa main et je bois une petite gorgée de vin, toujours un peu mal à l’aise à l’idée de boire devant elle depuis qu’elle est sobre, c’est quelque chose que je n’aime pas vraiment faire. « Tu es tellement beau quand tu es heureux et détendu. » Heureux, oui je le suis. Détendu également. Beau par contre, non pas du tout, et tout le monde pourra me rejoindre sur cette idée. Je préfère ne pas lui répondre en regardant mon assiette au fur et à mesure qu’elle se vide, petit à petit. Je ne sais même pas quoi lui dire pour relancer la conversation, ce qui m’aide à me sentir toujours un peu plus nul. « Est-ce que c’est toi qui as fait le dessert ? » Tentative plutôt moyenne, voire même nulle, surtout que je n’ai même pas encore fini le plat.
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyLun 24 Mai 2021 - 19:38




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"



L'entrée se termine, et le sujet du mariage est évoqué entre nous. C'est l'un des sujets dont nous parlons le plus parce que même si ça semble encore si loin, la liste des choses à faire reste conséquente, mais moi je peux enlever « choix de la robe » de la liste. Et même si l'idée de laisser cette liste de côté pour se marier ce soir fut tentante, je sais qu'on veut tout les deux que ce jour soit spécial. Le plus beau de sa vie, de notre vie commune. « La naissance de Lucy et Lena a déjà placé la barre très très très haut. » Forcément quand il parle de la naissance de Lucy et Lena, je souris très largement. Je ne pensais jamais ressentir autant d'amour et de joie en repensant à un accouchement. On peut pas dire que les souvenirs liés à ce genre d’évènements n'aient laissé de bons souvenirs en moi par le passé, mais pour Lucy et Lena, malgré la douleur. Malgré la fatigue. Malgré la peur aussi de les perdre. Je ne pense qu'à ces moments forts, remplis d'amour. Ce moment quand j'ai vu Lucy pour la première fois que je l'ai eu sur moi quelques minutes. Je repense à ce moment ou il est revenu avec Lena après une attente interminable et un stress énorme et ou j'ai eu mes deux filles contre moi. Si petites, si fragiles, mais déjà tellement magnifiques. Je repense à ce jour ou je suis devenue mère et ou je suis aussi devenue sa fiancée. Et rien ne pourra vraiment surpasser cette journée en terme d'émotion, j'en suis persuadée au moment ou je repense à tout ça. « Tu as raison cette journée restera le jour le plus important et le plus fort de ma vie. Merci pour ce cadeau. » De notre vie sans doute mais je ne veux pas parler pour lui, mais moi je sais que ce jour a changé ma vie à jamais. « Mais alors faisons en sorte que notre mariage soit le deuxième plus beau jour de notre vie alors. » Désormais maman qui cherche à tout prix à rendre heureuse ses filles et fiancée qui tente de combler son futur mari. C'est ce que je cherche à faire avec cette soirée. Même si le repas n'est pas de moi, c'est moi qui ait choisi les plats, qui ait réchauffé le tout (et quand on sait mon désamour avec les fours c'est fort!), c'est aussi moi qui ait fait le dressage de notre plat et c'est pas rien quand même non ? « Le dressage est pas mal. » Je me sens presque fière de sa remarque, même si je sais qu'il est bien plus gentil avec moi qu'il ne le serait dans un autre cadre et que son 'pas mal' signifie que ce n'est pas top mais que c'est pas catastrophique non plus. Et tant que ça lui plaît un peu moi ça me va. Je profite qu'il se penche vers moi pour m'embrasser sur la joue, et je tourne la tête pour embrasser ses lèvres. Je regarde mon assiette et c'est vrai que ça ne ressemble pas vraiment à ce que lui peut servir, même pas du tout mais c'est pas grave non ? Et puis, je ne lui dirais pas mais le plus important c'est que le plat soit bon et je constate qu'il l'est en prenant une première bouchée de cette blanquette de veau et je me réjouis de voir que c'est une réussite. Parce que cette journée était importante et je voulais qu'elle soit parfaite. Et la perfection c'est impossible à atteindre alors forcément j'ai stressé et je lui avoue maintenant que je commence à me détendre vraiment et ça semble le surprendre puisqu'il me demande pourquoi j'ai stressé. Les raisons sont multiples, sont nombreuses. J'ai parfois l'impression de tout rater et cette impression a peut-être été renforcée par cette dispute que l'on a eu, qui m'a déstabilisé et qui m'a donné encore plus envie de lui montrer que je pouvais faire les choses biens. Mais il y a aussi cette envie de lui apporter autant qu'il m'apporte au quotidien. De lui montrer à quel point il compte à mes yeux. Je ne le fais pas assez au quotidien mais pour ce jour je voulais lui montrer tout l'amour que j'ai pour lui. Mais tout ça je ne peux pas lui dire sous peine de venir gâcher un peu l'ambiance et je m'y refuse pas ce soir. « Je voulais juste que tout soit parfait et te rendre heureux aujourd'hui, parce que j'aime te voir sourire. » Version condensée de tout ce que je pense mais c'est plutôt ça finalement. Je veux le rendre heureux, c'est mon objectif, aujourd'hui et les autres jours, mais j’échoue encore trop souvent. Mais pas aujourd'hui. (presque avec l'hélico quand même mais j'oublie ça.) Ma main joue avec la sienne, caresse sa main, son poignet et son bras alors que je le regarde oubliant même de manger. Je le regarde parce que je le trouve particulièrement séduisant ce soir, chose que je lui dis. Et je suis surprise de voir qu'il ne me contredit pas, c'est un miracle, cette soirée est incroyable, parce que c'est déjà la deuxième ou troisième fois qu'il ne soupire pas ou ne lève pas les yeux en l'air en me disant que je raconte des conneries après un compliment et je me dis qu'à force de lui dire peut-être qu'il finit par me croire ? Je l'espère parce que moi je le trouve sincèrement sexy, classe et beau mon mec. Je ne finis pas mon assiette, mes couverts sont posés sur la table et après quelques minutes à le regarder en silence, il prends la parole. « Est-ce que c’est toi qui as fait le dessert ? » Je secoue la tête positivement enfin il y a deux desserts un fait par mes soins et un autre fait par un pâtissier juste pour être sûr. Et au moment ou il prononce le mot dessert, j'ai comme une envie de reprendre notre jeu là ou on l'a laissé. Enfin pas tout à fait parce que sa main est déjà occupée mais je commence à bouger mon pied sur sa jambe, le long de ses mollets. « Il y a des mignardises et j'ai fais des crèmes brulées, d'ailleurs je vais avoir besoin du chef Anderson pour faire dorer le sucre parce que j'ai peur du résultat si je touche à un chalumeau. » Mon pied continue de parcourir son corps, avant de revenir sur ses cuisses et de venir presser doucement son entrejambe et je le regarde toujours, l'air de rien attendant qu'il ait fini de manger pour pouvoir servir le dessert, et le laisser pour la première fois de la soirée toucher à un élément du repas.

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@Caleb Anderson :l: HB Calebchou ! Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 1223270223 Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 2670398542
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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyMar 25 Mai 2021 - 21:21

Calex
“BABY, IT'S THE BEST, THAT'S A TEST AND YES, NOW I'M HERE WITH YOU, AND I WOULD LIKE TO THINK THAT YOU WOULD STICK AROUND. YOU MOVE, BUT I JUST GOT TO MAKE YOU PROUD. THE TASTE, THE TOUCH, THE WAY WE LOVE IT ALL COMES DOWN TO MAKE THE SOUND OF OUR LOVE SONG. DREAM A DREAM, HERE’S A SCENE. TOUCH ME ANYWHERE ’CAUSE I'M YOUR BABY. GRAB MY WAIST, DON’T WASTE ANY PART. I BELIEVE THAT YOU SEE ME FOR WHO I AM"”

Je n’ai pas l’habitude qu’elle me repousse à ce point-là, Alex. C’est vexant, clairement, oui, et je ne suis plus du tout dans le même mood que j’étais tout à l’heure. La séduction, l’envie d’elle et de lui faire l’amour sont bien loin après ce râteau que je me suis pris et heureusement que l’on s’est installés pour manger. Ce qui m’aide à passer à autre-chose et à ne plus penser au vent que je me suis pris il n’y a même pas dix minutes. C’est du mariage qu’Alex me parle maintenant et quand elle souligne sa hâte de notre nuit de noces j’en viens même à me demander si elle aura envie de moi ce soir-là. « Tu as raison cette journée restera le jour le plus important et le plus fort de ma vie. Merci pour ce cadeau. » De loin, la naissance de Lucy et Lena est et restera certainement le plus beau jour de ma vie. Toutes les sensations que j’ai ressenties en voyant mes filles pour la première fois, en les tenant dans mes bras sont littéralement indescriptibles. Mon plus grand rêve devenu réalité et j’essaie réellement d’être à la hauteur dans mon rôle de père tous les jours. Et ce n’est pas évident, parce que j’ai beaucoup de questionnements ou des hésitations de temps en temps, l’impression de ne pas faire assez bien pour elles. Mais je me suis toujours juré que le jour où j’aurais enfin des enfants, ils passeront avant tout et seront numéro un dans ma vie, et c’est ce qu’il se passe avec les jumelles. « Ah donc maintenant tu me remercies et ce n’est plus à cause de moi et de mon incapacité à mettre une capote correctement ?  » Question rhétorique mais cette conversation m’amusera toujours. Longtemps elle m’a rapproché cette grossesse en me tenant pour seul responsable mais aujourd’hui elle me remercie. Moi de mon côté de l’ai déjà remercié un nombre de fois réellement incalculable. Parce que cette grossesse a été pour moi le plus beau cadeau qu’on ne m’est jamais fait. « Sinon moi tu sais que pour le troisième, c’est quand tu veux. » Je pense qu’elle va finir par en avoir marre parce que je lui rappelle peut-être un peu trop souvent mon envie d’avoir ce troisième enfant. Je sais qu’elle est déjà beaucoup moins partante que moi pour un nouvel enfant que j’ai bien peur qu’en continuant de lui en parler ainsi elle finisse par s’en lasser. « Mais alors faisons en sorte que notre mariage soit le deuxième plus beau jour de notre vie alors. » Un sourire s’étire sur mes lèvres et je me perds dans ses yeux un moment. « Il le sera, j’en ai aucun doute. » Et c’est sincère. J’ai toujours voulu me marier et j’attends ce jour depuis toujours. Ou du moins c’est l’impression que j’ai. On est proches du but, Alex et moi. Le mariage n’est plus que dans quelques mois et même si on a encore pas mal de choses à organiser, ça va aller vite. Et malgré tout les choses se concrétise vraiment et elle me le confirme quand elle me parle de sa robe. Même si elle ne s’attarde pas sur le sujet, même si elle ne semble pas vraiment vouloir s’attarder sur grand-chose ce soir. Je la trouve assez silencieuse et c’est finalement un peu perturbant. « Je voulais juste que tout soit parfait et te rendre heureux aujourd'hui, parce que j'aime te voir sourire. » Je peux comprendre la pression qu’elle s’est mise parce que c’est ce que je ressens à chaque fois que j’organise quelque chose pour elle. J’ai toujours cette impression et cette peur de ne pas lui faire plaisir et de ne pas être à la hauteur, de partir trop loin dans le romantisme parce que je sais qu’elle n’en raffole pas spécialement. Même si ce soir elle me montre qu’elle est capable elle aussi d’organiser des soirées pleines de romantisme. Alors que je la questionne sur le dessert je sens son pied se poser sur ma jambe pour commencer à remonter tout doucement. Très rapidement je relève les yeux vers elle mais mon attention se repose assez vite sur mon repas que je continue à manger. « Il y a des mignardises et j'ai fais des crèmes brulées, d'ailleurs je vais avoir besoin du chef Anderson pour faire dorer le sucre parce que j'ai peur du résultat si je touche à un chalumeau. » Finalement, je ne fais même pas attention à ce qu’elle me dit, son pied me caressant réussi à gagner toute mon attention et encore plus quand celui-ci presse doucement au niveau de mon entre-jambe. Elle est sérieuse ? Elle revient à la charge alors qu’il y a à peine un quart d’heure elle m’a physiquement repoussée alors que j’étais en train de lui donner du plaisir ? Ou du moins j’essayais, je pensais lui en donner. Je secoue négativement la tête avant de me redresser et je retire son pied alors que je reprends une bouchée de mon assiette. « Tu joues à quoi, là ? Tu me chauffes, tu m’excites et tu me fous un vent pour recommencer vingt minutes plus tard ? » Honnêtement, si c’est pour qu’elle me repousse une deuxième fois en une soirée je n’ai même pas envie de rentrer dans son jeu. Je ne suis de toute façon plus vraiment d’humeur à jouer. « Je m’occuperai des crèmes brûlées après. » Je souffle doucement avant d’avaler une gorgée de vin et je me replonge dans mon assiette pour la terminer. Le repas était bon mais je ne suis pas sûr qu’Alex l’ait apprécié puisqu’elle n’a quasiment pas touché à son assiette.

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Message(#)Calex #38 - It all comes down to make the sound of our love song - Page 2 EmptyJeu 27 Mai 2021 - 9:07




"Baby, it's the best, that's a test and yes, now I'm here with you and I. Would like to think that you would stick around. You move, but I just got to make you proud. The taste, the touch, the way we love It all comes down to make the sound of our love song. Dream a dream, here’s a scene. Touch me anywhere ’cause I'm your baby. Grab my waist, don’t waste any part. I believe that you see me for who I am"


« Ah donc maintenant tu me remercies et ce n’est plus à cause de moi et de mon incapacité à mettre une capote correctement ?  »  Je souris à sa remarque, parce que durant ma grossesse, c'est vrai que cette conversation est revenu assez souvent et j'ai peut-être un peu abusé du 'c'est ta faute si je suis énorme' juste pour qu'il prenne soin de moi. Qu'il me dise combien il m'aimait et combien il me trouvait magnifique, même si j'étais réellement énorme. Et soyons honnête, je n'avais pas besoin de ça pour qu'il soit au petit soin, mais c'est une excuse que j'ai utilisé beaucoup et même si depuis j'ai assumé une part de responsabilité dans tout ça et que je l'ai déjà remercié pour ce qu'il m'apporte au quotidien et pour nos filles, je pense que c'est important de lui dire et lui redire à quel point ma vie est plus belle grâce à lui. Et je n'ai jamais été aussi heureuse qu'une capote ne tienne pas, et je n'ai jamais été aussi heureuse d'une grossesse à la base non désirée. Je les aimes tout les trois, mon fiancé et nos deux filles. Caleb, Lucy et Lena. « Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui, alors oui je te remercie et dire que tout ça, ça ne tient qu'à une capote mal mise, et à ton excitation trop grande. » Sa faute, ma faute finalement tout ce qu'il faut retenir c'est que ça nous rends heureux, plus que jamais. Et je souris, je ris un peu en repensant à tout ça. A quoi ça se joue le bonheur finalement ? Une grossesse nous a séparé, ou du moins m'a éloigné de lui, et c'est une autre grossesse qui nous a rapproché à nouveau, qui nous a lié à jamais et qui a sans doute permis que j'ai cette bague au doigt qui marque cet autre engagement que j'ai avec lui. Et finalement quand on y pense, tout ça c'est aussi parce que j'ai accepté de combattre mon alcoolisme, rien de tout ça n'aurait du arriver, rien n'était programmé mais de toutes les choses négatives, on a réussi à en faire quelque chose de beau, de très beau même. Nos filles. « Sinon moi tu sais que pour le troisième, c’est quand tu veux. » A nouveau je lâche un petit rire et je secoue la tête légèrement amusée par sa nouvelle tentative. Il y a une chose qu'on ne peut pas lui retirer, il n'abandonne pas facilement Caleb et il sait ce qu'il veut. Et moi aussi j'ai bien compris ce qu'il voulait. Sauf que depuis notre échange plus tôt dans la journée, mon avis n'a pas changé. On aura un troisième enfant, mais juste pas maintenant, parce que nos filles sont encore petites, beaucoup trop petites et que je ne suis pas prête, pas encore. Sauf que je me souviens sa déception quand je lui ai dis que je souhaitais attendre, alors je sais que je ne dois pas dire n'importe quoi, ou lui répondre la première chose qui me passe par la tête. Je sais que ce sujet lui tient très à cœur, alors je prends quelques secondes pour lui répondre. « Et moi tu sais que pour qu'on s’entraîne à procréer, c'est quand tu veux. » C'est ça que t'appelles réfléchir Clarke? « Non mais plus sérieusement, je sais que tu es prêt et que tu veux un troisième enfant, et je te promets qu'après le mariage on fera les choses biens pour préparer l'arrivée d'un nouveau petit Anderson. » C'est en quelque sorte la même réponse que plutôt dans la journée, le mariage en ligne de mire pour le faire patienter. Nos filles auront un an, un an c'est ouf, et peut-être que d'ici là je me sentirais prête ou pas finalement, mais je crois que j'en ai envie aussi d'un bébé, de voir notre famille grandir, de le voir prendre soin de moi, de voir ses yeux briller d'émotions devant nos enfants, mais juste pas maintenant. Parce que nos filles méritent toutes notre attention et je veux lui donner le meilleur et je doute d'y parvenir en étant concentrée sur l'arrivée d'un autre bébé. Et dans l'immédiat une chose est sûre, ma robe pour le mariage est finie, elle est parfaite et parfaitement ajustée à mon corps et je ne compte pas devoir tout recommencer parce que je serais enceinte ce jour si particulier. Parce qu'il sera l'un des plus beaux jours de ma vie, et le sien aussi, c'est ce que j'espère. « Il le sera, j’en ai aucun doute. » Un sourire sincère s'étire sur mes lèvres presque par réflexe alors qu'il me sourit, et j'aime sincèrement son sourire, j'aime le voir heureux, j'aime le voir me sourire parce que ça me rassure, ça m'apaise et ça me rends heureuse aussi. « Tout ce que je veux c'est devenir ta femme alors tant que tu es là et que tu me dis oui, ça sera parfait. » Sans doute un peu niais, sans doute aussi un peu raccourci dans la vision de voir le mariage, et si c'était la pure vérité je ne serais pas aussi chiante sur certaines choses liées au mariage, mais c'est avec lui, et pour lui aussi que je veux ce mariage alors tant qu'il est là, tant qu'à la fin de cette journée si spéciale je m'endors dans ses bras en tant que Madame Anderson, ça voudra dire que la journée fut une réussite pour nous et c'est vraiment tout ce qui devrait compter.

Mais avant de devenir sa femme, j'ai encore à assurer en tant que fiancée et cette journée et soirée d'anniversaire comptait beaucoup pour moi. Je voulais qu'elle soit parfaite, qu'elle soit à la hauteur de l'homme si particulier qu'il est. Si incroyable aussi. Mais c'est avec un peu de pression, voir même beaucoup, que j'ai organisé tout ça, parce que j'ai peur de ne pas réussir à le combler. Cette peur n'est plus aussi présente qu'à nos retrouvailles quand je me demandais sincèrement comment il pouvait vouloir être avec moi, mais parfois -quand on se dispute- j'ai peur de ne pas lui suffire, et pour cette soirée, je voulais être à la hauteur, je voulais lui montrer que je pouvais faire les choses biens, et peut-être aussi me prouver que je pouvais lui suffire, que je pouvais le rendre heureux. Et je pense avoir réussi plus ou moins ma mission. Du moins jusqu'à ce moment ou il évoque le dessert et ou je me dis que c'est le moment de reprendre là ou je l'avais arrêté, ou du moins reprendre notre jeu de séduction. Sauf qu'il ne semble pas du tout de mon avis. Il retire mon pied de sur sa cuisse, il m'arrête net dans ma tentative pour l'exciter un peu et je le regarde surprise. Parce que oui je lui suis vraiment ne comprenant pas son attitude alors qu'il n'a jamais été contre que je le caresse sous la table avec mon pied. « Tu joues à quoi, là ? Tu me chauffes, tu m’excites et tu me fous un vent pour recommencer vingt minutes plus tard ? » Et là je comprends mieux, du moins je comprends sa réaction. Il semble très clairement encore vexé que je l'ai repoussé avant l'entrée. Il semble très clairement n'avoir plus envie de jouer, et visiblement il ne jouait pas tout à l'heure. Sauf que moi, je jouais avec lui et je n'ai pas compris qu'il avait changé d'avis, qu'il n'avait plus envie de prendre son temps, de me tester, de jouer avec moi. Je n'avais pas compris qu'il n'avait plus envie d'attendre le dessert, alors que c'était ses mots. Et moi j'ai toujours envie de lui, j'ai toujours envie de le sentir me désirer, j'ai toujours envie de lui même si ses mots et ses gestes ont quelque peu calmé mes ardeurs. « On arrive au dessert. » Que je lâche presque comme si c'était une vraie explication à tout ceci. En soit s'en est une pour lui expliquer à quoi je joue avec mon pied. On est au dessert, on avait dit pas avant le dessert et on y est et c'est à ça que je pense moi. Sauf que lui visiblement non, et je crois que je lui dois une petite explication parce qu'il est clairement bien plus intéressé par son assiette que par moi et ça c'est assez rare, même très rare. « Je voulais pas te vexer chéri. » Du moins pas à ce point non, je voulais me faire désirer, je voulais le désirer pour qu'on se laisse aller ensuite ensemble, mais visiblement à trop le faire languir j'ai tout gâché et il semble n'en avoir plus envie, et ça aussi c'est assez rare finalement. Si rare que je suis un peu hésitante désormais. « J'ai juste envie de toi, et je veux jouer avec toi, depuis tout à l'heure j'en ai envie, et je pensais que c'était réciproque. » Je lève les épaules tentant de cacher ma déception, tant pis, il ne veut pas. Je me suis trompée visiblement et voilà, je commençais à me détendre, à me dire qu'il ne me restait plus qu'à profiter désormais, que j'avais presque tout bien fait, mais visiblement non puisqu'il repousse mes avances. Et dire que j'avais encore prévu pleins de choses à faire avec lui, tant pis, je vais me calmer et m'adapter à lui, au moins le temps de la fin du repas parce que ce soir je le veux à moi. Je serai son dernier cadeau, mais pour ça je dois éviter de le vexer à nouveau. Alors je l'imite, je reprends mes couverts, je garde les pieds sous ma chaise et je mange un peu de mon assiette. « Je m’occuperai des crèmes brulées après. » Je réalise à ce moment qu'il n'a fait aucune remarque sur le dessert que j'ai préparé, sur le fait que j'ai tenté de lui faire quelque chose que l'on aime tout les deux et qui a un sens tout particulier pour nous deux, non il n'a rien dit, il a juste repoussé mon pied et il s'est énervé et je m'en veux tout comme je lui en veux un peu d'avoir eu cette réaction finalement. « Je suis désolée, je pensais vraiment qu'on jouait, qu'on se chauffait comme tu dis, j'ai pas vu que c'était plus que ça pour toi. » Et finalement je m'excuse de l'avoir repoussé, je m'excuse d'avoir réussi à ne pas craquer, parce que finalement c'était ça pour moi, un jeu entre nous. Un jeu comme on y joue souvent, sauf que j'ai refusé ce plaisir qu'il voulait m'offrir et même si c'est moi qui suis passée à côté d'un plaisir certain, c'est lui qui semble le plus déçu et vexé de nous deux. « Tu m'en veux vraiment ? » Ma main se pose sur la sienne pour un contact tendre, rien de sexy, rien pour le chauffer, juste pour retrouver une part de romantisme à défaut d'avoir le côté torride. Je ne laisserais rien gâcher cette fin de soirée, on a du temps pour nous, un lieu rien qu'à nous et je compte bien profiter de lui que ce soit de la façon dont j'en meurs d'envie ou juste en étant avec lui, je m'en moque tant que lui a ce qu'il veut et qu'il est heureux.

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