| Enchanting Thrills ▽ Joyce |
| | (#)Dim 20 Juin 2021 - 22:20 | |
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Enchanting Thrills ▽ Quickly it comes up to my waist As you can see it is dizzy like crazy @Joyce Jefferson Ma journée de travail terminée, mon esprit était resté bloqué dans cette salle de dégustation. Lorsque Joyce avait pris la route, je m'étais hâtée à rejoindre les toilettes en prenant grand soin de ne croiser personne sur le chemin. Je tenais mon lobe de temps en temps, de crainte de ne pas voir arriver un collègue qui repérerait instantanément la marque rouge. Je mordais de nouveau la lèvre inférieur en repensant à ce moment. Elle avait fait son effet.
Arrivée devant le miroir, je me regardais un instant. Elle ne m'avait pas loupée. Je prenais un morceau d'essuie tout que je trempais dans un peu d'eau afin d'effacer toute trace de son passage. Je mis le temps mais la seule rougeur qui restait était celle du frottement du papier.
Tant que j'étais là, j'en profitais pour pisser un coup. Après tout, j'avais assez serré les cuisses pour l'après-midi. Le peu d'alcool ingéré m'avait rempli la vessie mais seule Joyce m'avait fait tourner la tête. Les fesses sur le trône, je fredonnais, je n'étais pas peu fière de ce qu'il s'était passé quelques minutes plus tôt. Il était possible qu'elle ne me rappelle jamais bien que j'en doutais fort. J'espérais qu'elle irait au bout de ses sous entendus. Je n'étais pas sûre de vouloir attendre un soir de plus.
Tout ça c'était il y a deux heures déjà. Et puis, j'avais fini la journée en me plongeant dans la paperasse qu'il me restait à faire. J'avais à mon tour pris la route pour rentrer chez moi et prendre une douche. Ce fut en sortant de celle-ci que je vis une notification sur mon téléphone. Un numéro que je connaissais pas encore avait tenté de me joindre, je le rappelais. C'était elle, Joyce.
" Ce soir ? Hmm... Attends que je regarde mon agenda. À 20h, il est noté : chez moi, bouteille de vin blanc et une surprise d'une certaine... Joyce. Ça te dit quelque chose ? "
Dernière édition par Nicole O'Connor le Mer 7 Juil 2021 - 22:30, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 27 Juin 2021 - 16:13 | |
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Pockets full of rainbows ▽ I need it hard I'm a dead girl walking I'm in your yard I'm a dead girl walking Before they punch my clock I'm snappin' off your window lock Got no time to knock, I'm a dead girl walking @"Nicole O’Connor"
En pyjama sur le canapé, avachie avec un pot de crème glacée, j’avais passé quelques dizaines de secondes à planifier mon rendez-vous avec mademoiselle O’Connor. Tout était soigneusement noté sur mon petit carnet vert à l’encre noire de mon stylo plume. Quand je raccrochais, la pression se relacha et je poussais un soupir de soulagement. Heureusement qu’elle ne voyait pas dans quel état j’étais.
Les cheveux regroupés en un chignon mal fait, engoncée dans mon pyjama bleu nuit et les lèvres pleines de crème glacée aux éclats de cookies, j’étais la « Joyce de maison », celle qui ne fait aucun effort vestimentaire et se laisse totalement aller. Je pouvais me permettre de faire quelques entorses à mon propre règlement de temps à autre et le fait de glander comme une larve sur mon canapé en mangeant des cochonneries avait quelque chose de particulièrement appréciable. Il ne me manquait plus qu’une série sur ma télé, mais la télécommande était vingt centimètres trop loin et l’idée de bouger mes fesses m’était insupportable.
Je disposais de cette capacité surnaturelle à changer d’apparence comme de paires de chaussettes une fois rentrée à la maison. Dehors, j’étais mademoiselle Jefferson, toujours bien habillée, propre sur elle, un brin vieille mode dans son apparence. A l’intérieur, je tenais plutôt du paillasson mélangé à de la serpillière.
Une fois l’appel terminé, je reposais mon téléphone sur la table basse et tentait de reprendre un peu de crème glacée avec ma cuillère. La bouche pleine de glace et de pépites de cookies, je me frottais les joues et tentait de me remotiver. Si Nicole me voyait dans cet état … Non … mieux valait ne pas y penser ! Allez ma grande ! Mo-ti-va-tion !
Me préparer pour cette soirée fut l’une des tâches les plus compliquées de ma vie. Oubliez les enfants difficiles, les rapports à écrire et les crises de nerfs des parents … A côté de ça, les tracas du quotidien n’étaient que de petites péripéties. Comment s’habiller pour plaire à Nicole ? Devais-je porter une belle tenue de soirée ? Rester naturelle et porter quelque chose de simple ? Devais-je paraître plus vieille ? Plus jeune ? Assise sur mes toilettes, je réfléchissais à un plan d’attaque tout en me remémorant avec une certaine avidité la scène de l’après-midi.
Je mis deux heures à me préparer. Deux longues heures interminables où j’inspectais de fond en comble ma garde-robe et assemblais les tenues. Ce fut lorsqu’il y eut plus de vêtements et de chaussures sur mon lit que dans ma penderie que je pus enfin y voir plus clair sur ce que je devais porter et sur l’impression que je voulais donner à Nicole et sur mes intentions. Quand je finis enfin par contempler le résultat dans le grand miroir du hall, mon discours était clair : ce soir, nous nous affronterons pour savoir qui dominerait l’autre.
J’avais pour l’occasion déniché une robe de soie noire présentant de très délicats dégradés de rouge. La robe était sans manches et était retenue au niveau du cou par un fermoir en argent. Mon dos était nu, et la robe descendait jusqu’à mes chevilles. Fendue sur le côté gauche, elle laissait apparaître ma jambe, disparaissant derrière un collant noir brillant. Je portais aux pieds des talons hauts à bouts pointus. Ils étaient eux-aussi rouge sombre comme la robe et étaient serrés au niveau des chevilles par une boucle. Je n’étais pas familière des talons aussi hauts, mais ils ajoutaient à l’allure que je voulais avoir auprès de Nicole.
Mon maquillage était quant à lui parfaitement assorti à ma tenue. Mes ongles présentaient un vernis rouge sombre et mat, de la même couleur que mes lèvres. Le mascara et le far à paupière me donnaient un air plus sévère et mature, plus assuré. A mes oreilles, je portais des pendants en perles rouges. Mes cheveux étaient tirés en arrière et fixés en un chignon. Bref … rien à voir avec la Joyce affalée sur le canapé d’il y a deux heures …
J’étais fin prête !
L’heure approchant, je ne perdis pas de temps à rejoindre ma voiture et à conduire jusqu’à son appartement. Le soleil commençait à tomber sur Brisbane et étrangement, peu de voitures se trouvaient sur mon chemin. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver l’adresse : un immeuble assez cossu à quelques dizaines de minutes à pied de chez moi. Pour une assistante de direction, elle semblait avoir une sacrée chance pour trouver à se loger ici !
Profitant de la présence d’un voisin sortant ses gamins pour entrer dans sonner à l’interphone, je pris l’ascenseur, direction l’étage de la belle. Quand je fus sur le pas de la porte, je pris une grande inspiration pour vaincre mon trac et garder mon allure digne et fière. Allez ma grande … Ca va le faire. Tout va bien se passer.
Mon doigt pressa la sonnette de l’appartement de Nicole.
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| | | | (#)Lun 28 Juin 2021 - 16:30 | |
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Enchanting Thrills ▽ Quickly it comes up to my waist As you can see it is dizzy like crazy @Joyce Jefferson Aussitôt le téléphone raccroché, aussitôt je m'apprêtais. Ma petite routine soin visage effectuée, je pouvais choisir ce que j'allais porter. Robe verte ? Non, pas envie. Jupe noire et chemisette ? Non, pas envie. Combishort en jean ? Non, pas envie. Hmm... J'avais bien une robe rouge sympa dans l'armoire mais ce serait redondant par rapport au reste de la journée, non ? Mon choix se porta finalement sur une robe à la fois simple, confortable, légère et subtilement sexy. Après tout, nous n'allions pas quitter l'appartement donc je ne craindrais pas la fraîcheur. Si nous étions sorties, je ne l'aurais pas portée avant l'été. Il s'agissait d'une robe grecque bleue aux motifs beiges, elle était fendue à la jambe gauche, sans manches avec de fines bretelles qui derrière s'entrelacent en laissant le dos découvert.
Je ne prenais pas la peine de porter des chaussures, j'étais à la maison alors j'espérais que ça ne la gênerait pas. D'ailleurs, je l'inviterais à enlever les siennes en entrant, je détestais faire le ménage donc j'incitais mes invités à prendre leurs aises en déposant leurs chaussures dans le hall. Si j'avais été complexée par ma petite taille, j'imagine que je n'aurais pas eu cette règle là. Pour finir de me préparer, j'attaquais le maquillage. Là aussi, j'optais pour la simplicité, je faisais mon teint avec une BB crème, une touche de blush pêche, un peu d'enlumineur champagne, un trait d'eye liner bleu assorti à la robe, du mascara et du gloss à la vanille. Je m'aspergeais ensuite de parfum au monoï.
Une dernière vérification devant le miroir, j'avais laissé mes cheveux détachés sécher à l'air libre, je les brossais nonchalamment, secouais ma tête une fois en avant puis en arrière et c'était suffisant pour leur donner un mouvement naturel. Parfait. Simple mais joli.
Ce soir, je n'allais pas cuisiner. D'abord, parce que flemme. Ensuite, pour ne pas gâcher tout ce temps passé à prendre soin de mon apparence avec une odeur de cuisson, des cheveux huileux ou quelques éclaboussures. Joyce trouverait cela possiblement perturbant ou juste original mais je commandais du wok aux crevettes, étrangement ça s'associait bien au vin blanc. Pour patienter, j'avais de quoi proposer à l'apéritif : olives, bretzels. Rien de fifou mais il n'était point nécessaire de se remplir le ventre avant le plat principal.
Après avoir appelé le restaurant pour me faire livrer, j'allumais ma playstation et ouvrais une playlist pour avoir un fond sonore, je laissais le son assez bas, le but n'était pas de recouvrir nos voix, il n'y avait d'ailleurs que des musiques instrumentales.
La sonnette retentit.
Joyce ou le livreur ?
Dans le doute, je jetais un dernier coup d'œil dans la glace. Rien n'avait bougé. Bien. J'allais voir qui avait sonné en regardant à travers le judas. Joyce. Parfait, au moins nos plats n'auraient pas le temps de refroidir. J'ouvrais la porte et j'admirais la tenue qu'elle portait, sophistiquée, à son image. Sublime.
" Wow, bonsoir ! Tu es superbe ! "
Je m'écartais de la porte afin de la laisser passer.
" Entre donc ! Ah et, si ça ne te dérange pas peux-tu laisser tes chaussures dans le meuble ? "
Je lui indiquais le petit banc/rangement à chaussures afin qu'elle puisse ôter ses talons puis ajouta qu'elle pouvait poser son sac sur le dit banc si elle voulait se débarrasser.
" Tu as trouvé facilement ? "
Tout en l'écoutant, j'allais chercher l'apéritif que je déposais sur la table basse du salon.
" Tu veux boire quelque chose avec ça ? En soft, j'ai de la limonade, de l'eau pétillante sinon en alcools j'ai de quoi faire du spritz, de la vodka ou du mojito. Evidemment, j'ai aussi du vin si tu ne veux pas attendre le plat principal. "
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| | | | (#)Mar 29 Juin 2021 - 1:25 | |
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Je me déchaussais en tentant de maintenir mon équilibre, la main posée sur le petit banc. C’était loin d’être une tâche simple, mais je parvins à m’en sortir sans me ramasser lamentablement sur le sol devant mon hôte.
J’avais honteusement rougi lorsqu’elle m’avait complimenté sur mon apparence. Je crois que c’est à ce moment là que mon premier fusible au cerveau avait sauté et que je m’étais contenté d’un pathétique : « merci ! » d’un ton de voix totalement pris au dépourvu. J’étais une véritable catastrophe quand les scénarios que j’avais en tête ne se déroulaient pas comme prévu. Mais après tout, comment pouvais-je deviner qu’elle me ferait à nouveau tomber sous son charme en moins d’une milliseconde ? Ma pauvre Joyce ! Tu es vraiment une catastrophe jusqu’au bout quand il s’agit de contrôler tes émotions.
« Ah euh … oui, j’ai trouvé facilement. Ce n’est pas très loin de chez moi … »
Franchement … bravo … avec un dialogue pareil, je serai nominée aux Oscars et gagnerait probablement une récompense dans la catégorie « small talk ». Il me fallut résister à la tentation de me mettre deux paires de claque pour que je puisse me ressaisir ! Allez ma grande ! T’as plus 20 ans, c’est ta soirée et doux Jésus que Nicole est belle ! Mais surtout … ce parfum … Je ne pus m’empêcher de le sentir avec plaisir alors qu’elle trottinait vers les bols remplis de petits amuse-gueules. Mmmmmh … des olives et des bretzels. C’était très léger : parfait pour se tenir en appétit et ne pas rouler sous la table après avoir été terrassées par l’indigestion. Attirée par l’odeur de Nicole, je la suivis jusqu’au salon et m’assit sur le canapé le plus proche de la table basse. La faim ne me tenaillait pas, mais je n’allais pas bouder le plaisir des olives dénoyautées et d’un bon mojito pour me mettre de bonne humeur.
« Un mojito serait parfait ! Je vois que tu as tout prévu. Je suis désolée, je suis une invitée exécrable, j’ai complètement oublié de t’apporter quelque chose pour le repas. »
Assise sur le canapé, je croisais les jambes. Ce n’était pas plus mal d’être seulement en collants sur le parquet … et le tapis était plutôt moelleux. Je me retournais sur le coussin et observais Nicole à la cuisine, toute occupée qu’elle était à préparer le reste de l’apéritif. Sans attendre d’ordre de sa part, je me levais et la rejoignais derrière le comptoir. J’attirais son attention en posant doucement ma main sur son bras et lui sourit.
« Je suis peut-être une invitée lamentable pour ne pas avoir apporté la moindre nourriture, mais je peux peut être t’aider à préparer les mojitos si cela me permet de laver ma réputation. Ca t’irait ? »
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| | | | (#)Mar 29 Juin 2021 - 22:37 | |
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Enchanting Thrills ▽ Quickly it comes up to my waist As you can see it is dizzy like crazy @Joyce Jefferson Je sentais que Joyce n'était pas complètement à l'aise, probablement le fait de ne plus être sur un terrain neutre. Mais bon, le temps ferait son affaire. Elle optait pour le mojito à l'apéro alors je retournais dans la cuisine pour préparer nos verres sur le petit îlot central. Elle me rejoignit pour proposer son aide juste après m'avoir dit être une mauvaise invitée pour n'avoir rien amené.
" Avec plaisir ! Et puis, quand je parlais de surprise de ta part, je n'attendais pas nécessairement quelque chose de matériel... "
Je souriais, observant ses joues au cas où je parviendrais à faire monter le sang à son visage. Je sortais l'eau pétillante et le jus de citron vert du frigo, les glaçons du congélateur, j'allais sur mon balcon découper quelques feuilles de menthe mais avant j'indiquais à Joyce le meuble où se trouvait le rhum et le sirop de sucre de canne. Ainsi nous faisions l'assemblage, chacune ses tâches attribuées. Chacune son verre. Quitte à préparer un mojito, autant rester là-dessus. Ça m'allait très bien.
" Si tu as besoin de pailles, j'en ai quelques unes en métal dans ce tiroir. " disais-je en lui montrant le dit tiroir dans lequel se trouvait des pailles en métal doré, de longues cuillères à café et des bougies d'anniversaire.
Pour ma part, je m'en passerais cette fois-ci mais je n'oubliais pas de sortir deux dessous de verre que je posais sur la table basse et m'installais au milieu du canapé, attendant qu'elle me rejoigne avec son verre.
" Avant que tu arrives, j'ai commandé des wok aux crevettes, j'espère que c'est bon pour toi. Sinon, j'improviserai avec mes provisions. Ça ne devrait pas tarder à arriver. "
Joyce semblait comprendre que si je m'étais installée au centre, c'était pour éviter qu'on se retrouve aux pôles opposés du canapé. Elle s'était mise à mes côtés mais était-elle assez... proche ? Je croisais mes jambes, la robe fendue découvrant la jambe gauche et mon pied frôlant légèrement sa cuisse. Oups.
" Il est bon ce mojito ? Assez frais ? "
Mes insinuations furent interrompues par la sonnerie de l'interphone. Je me relevais et allais répondre, c'était le livreur et lui indiquais l'étage avant d'ouvrir la porte de l'immeuble. Une minute plus tard, il nous livrait la marchandise et je le payais - sans déc.
" Je laisse ça dans la cuisine pour qu'on puisse finir nos verres, si ça ne te dérange pas. "
Je repris ma place sur le canapé en prenant soin d'être le plus proche possible de Joyce, croisant mes jambes mais cette fois-ci dans l'autre sens, donc mon pied ne touchait plus sa cuisse, seule ma cuisse avait un contact avec la sienne. Une façon de la narguer un peu.
Ou comment frotter une allumette...
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| | | | (#)Mar 29 Juin 2021 - 23:53 | |
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Elle recommença à me taquiner avec ses jambes. Le contact de sa peau sur mes collants était exactement ce que je cherchais. Des avances, des petits jeux du chat et de la souris … exactement ce qu’il me fallait pour me mettre en jambes et dieu que ce mojito était excellent ! Je sirotais avidement le cocktail avec une paille avant de le reposer sur le dessous de verre prévu à cet effet. Le verre était encore rempli aux deux tiers. Il me parut sage d’y aller quand même doucement.
« Il est très bon ce mojito … Il lui manque peut-être quelque chose de plus tonique. Mais sinon, il est bien dosé. Le wok aux crevettes me va parfaitement. Ne t’inquiètes pas, je payerai ma part. »
L’odeur du wok aux crevettes commençait à flotter dans l’air, mais j’étais assez près de Nicole pour pouvoir sentir son parfum, qui, avouons-le, était beaucoup plus agréable. Le contact de sa cuisse contre la mienne était une première tactique de guérilla dont elle semblait avoir le secret. Fort bien, mademoiselle O’Connor. Si vous voulez jouer à ce petit jeu, alors nous allons jouer !
Mon regard remonta le long de sa robe pour atterrir dans sa chevelure. Un détail me sauta aux yeux et me donna une petite idée pour pimenter un tout petit peu cette soirée. Je pris le temps de reprendre une gorgée du mojito et une olive pour me donner un peu de courage avant de replier mes jambes sur le canapé. Ma main droite fila sans un bruit vers ses cheveux noirs de jais et soulevèrent avec aisance les longues mèches qui encadraient son visage au teint de pêche. Si j’avais eu moins de scrupules, j’aurai immédiatement dévoré ses lèvres glossées qui me lançaient un sourire narquois et amusé.
« Tient ... Il me semblait avoir laissé quelque chose ici … »
Mes ongles caressèrent le contour de l’oreille de Nicole. La marque du rouge à lèvres que je lui avais laissé tantôt avait disparu. Il faudrait remédier à cela sous peu. Ma réflexion ne m’empêcha pas de continuer à effleurer avec douceur le lobe de son oreille. Je sentais qu’elle n’y était pas indifférente. Je me mordis la lèvre inférieure d’un air pensif avant de relâcher mon emprise et de laisser glisser ma main sur son bras avant de la rabattre sur le bol d’olives.
« Quel dommage … Mon rouge était peut-être trop léger … » dis-je en avalant le fruit noir dénoyauté.
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| | | | (#)Mer 30 Juin 2021 - 23:27 | |
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Enchanting Thrills ▽ Quickly it comes up to my waist As you can see it is dizzy like crazy @Joyce Jefferson C'était la boisson qui manquait de quelque chose de tonique ou son entrejambe. Je savais régler les deux problèmes, il suffisait de demander.
" Je peux ajouter un peu de zeste ou du piment, si tu veux. Quant à payer ta part, on va dire que je n'ai rien entendu. "
Quand j'invitais quelqu'un chez moi, il m'était inconcevable de faire payer quoique ce soit, excepté peut-être en nature en ce qui concerne Joyce.
Revenons donc à ces histoires de cuisses qui se touchent... Je sentais sa main droite se faire une place dans ma chevelure jusqu'à ce qu'elle me titille l'oreille. Elle devait beaucoup aimer ce bout de chair pour y revenir. Fétichiste des oreilles, Mademoiselle Jefferson ? Ou elle revenait sur la scène du crime pour s'assurer d'avoir marqué son territoire. Fail.
Le contact était néanmoins agréable, elle savait ce qu'elle faisait et nous n'étions plus au boulot, je n'étais plus obligée de me tenir correctement. Pensait-elle pouvoir me narguer à nouveau en glissant sur mon bras pour abandonner le contact de ma peau pour... Une olive. C'était mal me connaître.
" Il y a des endroits plus intéressants à marquer de rouge. "
J'attrapais sa main avant qu'elle ne reprenne une olive ou une cacahuète et la garda un moment entre mes deux mains, je la regardais droit dans les yeux sans sourciller ni ciller. Se croyait-elle encore une prédatrice quand je la capturais ainsi dans mes pupilles ? Me voyait-elle encore comme sa proie quand je tenais son attention et sa main ? Si proche de ma cuisse, si loin du but. Mes lèvres au goût vanillé salivaient de l'intérieur, envie d'apprendre une autre langue. Envie de six lèvres.
Capturée, je voulais aussi l'être. Prends moi la main, les jambes. Prends moi la tête. Prends moi.
Je lâchais sa main sur ma cuisse, je lâchais le fauve. Mais je ne lâchais pas prise.
Je décroisais les jambes, sa main ne semblait pas vouloir quitter ma cuisse mais glissait légèrement vers l'intérieur - involontairement ? - sans tomber complètement dans le piège. Je déplaçais mes cheveux vers mon épaule gauche, dévoilant ainsi une partie de mon cou et mon oreille droite. Seule une micro mèche jouait la rebelle et se tombait à droite. J'imitais ensuite Joyce en montant mes jambes sur le canapé de côté, de sorte à ce que je puisse plus aisément tourner mon buste vers elle. Sa main subissant mes mouvements, se trouvait alors entre nous. Je jouais de mon index gauche, le bout de mon ongle sur ma lèvre inférieure, glissant sur le gloss. Je la regardais cette fois du coin de l'œil feignant l'innocence. Ma main droite prenait alors appui sur le canapé juste à côté de la sienne tombée au combat.
" As-tu faim ? "
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| | | | (#)Dim 4 Juil 2021 - 23:42 | |
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« Je ne doute pas qu’il y ait des endroits plus intéressants … Mais pourrais-tu … préciser le fond de ta pensée … ou me les montrer ? »
Je la sentis guider ma main vers sa cuisse. Mmmmh … intéressant … J’aimais ce genre d’initiative. Tout était fait en finesse, en suggestion et sans obligation, mais le ton y était. Je soutins son regard tout le long, la laissant me captiver et me faire tomber dans le fond de ses yeux. J’aurai pu la contempler toute la nuit dans cet état.
Elle décroisa les jambes et je maintins ma main sur sa cuisse. Il était hors de question que je cède du terrain. Je crus fondre de plaisir quand je la vis passer son index sur ses lèvres glossées. Je dus me faire force pour ne pas céder à la tentation car tout se jouait dans cette bataille. Qui de nous deux allait céder en premier ? C’était un préliminaire des plus appréciable et toute la tension se jouait dans ces instants. Elle plaçait ses pions, ses pièges et ses présents … et j’avançais les miens. Et il fallait reconnaître que ses tactiques étaient payantes. Je faillis plusieurs fois céder à la tentation et entamer directement le plat de résistance.
Ma main glissa le long de sa cuisse, empoignant avec délicatesse le tissu de sa robe. Tant que le tissu me séparerait de sa peau, c’était peine perdue pour moi. Mais je n’étais pas sans options. J’appuyais un peu plus fermement ma main sur sa cuisse et remontait doucement le pan de sa robe jusqu’à ses genoux, laissant enfin voir le bas de ses jambes. Libérant ma main, je passais mes doigts sur ses mollets avant de glisser ma main sous le tissu et de remonter doucement la robe jusqu’à mi-cuisses. Je continuais lentement à jouer avec la peau de ses jambes avant de me pencher sur son cou exposé. Je pris bien garde à ne pas poser mes lèvres sur son cou, me contentant de caresser la peau de ses cuisses avec plus d’insistance. Il ne fallait pas que je cède à la tentation mais qu’elle rompe en premier. Mon nez se mit à caresser le creux de son cou avant de remonter vers son oreille, dans laquelle je déposais un léger souffle chaud avant de revenir à ma position initiale.
« Je pourrai te retourner la question. Ne sens-tu pas la faim qui te tenaille ? »
Ma main droite s’éleva vers son visage d’ange. Lentement, mon index se posa sur ses lèvres vanille. Le contact de celui-ci avec ses lèvres me fit frémir. Une simple pression et je sentis leur texture irrésistible.
Allez … cède … Je n’arrivais plus à me retenir … C’était une véritable guerre d’attrition. Plus j’attendais que ses remparts cèdent et plus il m’était difficile de me retenir. Mais j’avais ma fierté et il était hors de question que je rende les armes aussi facilement. Mademoiselle O’Connor, vous ne m’aurez pas sans combattre.
Je me rapprochais à nouveau d'elle et lui murmurait à l'oreille.
« Si tu as faim ... pourquoi ne pas te servir ... ? Il suffit d'une bouchée. »
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| | | | (#)Lun 5 Juil 2021 - 22:29 | |
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Enchanting Thrills ▽ Quickly it comes up to my waist As you can see it is dizzy like crazy @Joyce Jefferson Résister à tout prix.
Garder le sang froid alors qu'elle découvrait mes mollets, jouant ensuite de ses doigts sur ma peau avant de passer sous la robe pour remonter jusqu'à mi-cuisses. Elle tâtonnait et se rapprochait, son nez se faisait câlin sur mon cou et remontait jusqu'à ce que je l'entende me susurrer au creux de l'oreille que la faim pourrait me tenailler aussi. Elle voulait tant me tenir, me tenter, me titiller jusqu'à ce que je ne tienne plus et tombe.
Son index toucha mes lèvres à défaut que les siennes ne s'y posent et me dévorent. La nuit sera longue, Joyce mais ta patience, à n'en point douter, tu cèderas. Je goûtais son doigt laissant une trace collante de gloss vanillé tout autour en glissant puis en m'en retirant. Un simple aller-retour parfumé.
" Une bouchée ? Hmm... Tu as raison. "
J'écartais mon visage, dépliais mes jambes, les plaçant de nouveau pieds à terre, je me relevais, laissant la jeune femme avec une vue sur mon dos nu mais mes gambettes à nouveau cachées derrière ce pan de tissu. Je sentais qu'elle attrapait ma main et je me retournais vers elle, l'air taquin. Elle ne pouvait plus passer une seconde sans me toucher. Alors pourquoi s'entêtait-elle à tenter de me faire craquer la première ? Comme moi, elle voulait se sentir irrésistible face à l'autre. Cela m'amusait d'autant plus.
" Il ne faudrait pas que ça refroidisse. "
Je tournais mon poignet et glissais mes doigts dans les siens. Je la traînais jusque dans la cuisine où étaient restés nos plats. Je gardais sa main dans la mienne et attrapais ma part de l'autre main. Je lâchais Joyce pour séparer mes baguettes et prenais ma première bouchée. Je voulais voir l'envie la consumer jusqu'à ce qu'elle s'enflamme.
" C'est encore chaud, j'ai bien fait de ne pas attendre davantage. Tu devrais commencer... "
Me résisterait-elle encore ?
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| | | | (#)Lun 5 Juil 2021 - 23:26 | |
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A nouveau elle se dérobait et la frustration grimpa en moi. Ses tactiques étaient savamment huilées. Elle savait frapper là où ça faisait mal et, si pendant l’espace d’un instant, je pensais qu’elle allait céder, ce n’était que pour mieux me berner et me pousser dans son piège. J’avais un adversaire à ma mesure ! Et plus elle me résistait et rendait coup pour coup et plus le désir sourdait en moi. La texture de ses lèvres sur mon index était délicieuse et me fit frissonner.
Je ne résistais pas lorsqu’elle m’entraina vers le bar où nous attendait notre wok aux crevettes. Sa main dans la mienne, elle me fit m’assoir et me proposa à nouveau de manger. Négociait-elle une trêve ? Non … elle était plus maligne que ça. A son regard amusé, je vis qu’elle n’était en rien en train de négocier un répit. Non … c’était un faux cesser-le-feu. Elle savait que le temps jouait en sa faveur. Plus elle me faisait patienter et plus mes positions étaient intenables.
« Oh ne t’inquiètes pas … j’aime mes plats bien chauds … quitte à les réchauffer. » »
Je l’observais prendre sa première bouchée et m’encourager à lui céder avec une phrase pleine de double-sens. Elle se savait désirable … Elle savait que je mourrais d’envie de ses lèvres … Et je voyais bien dans ses yeux que le savoir était un pur délice pour elle. Mais elle ne pouvait me cacher que cette attirance était réciproque. Je le sentais … sur toutes les fibres de son être : à la manière dont elle me regardait, à la manière dont sa peau répondait aux caresses, à son souffle quand mes murmures l’atteignaient. Nous nous amusions et nous souffrions toutes les deux de cette situation, chacune ne pouvant céder à l’autre sans un âpre duel.
Il en allait de notre fierté.
Je profitais de l’occasion pour relancer mes assauts. Sous le bar, ma jambe commença à caresser la sienne et à remonter jusqu’à ses mollets en relevant sa robe. Je pris garde à ne pas la regarder dans les yeux, préférant jouer nos escarmouches sous le plan de travail. Le wok aux crevettes était … passable ? Mais il n’était rien en comparaison de ce qui se jouait ailleurs.
Les baguettes entre mes doigts, je sentais encore autour de mon index la texture de son gloss. Il me rappelait que ses lèvres n’étaient qu’à un mètre de moi, à me narguer. Il me fallait contre-attaquer le plus rapidement possible, où elle risquait de reprendre le contrôle sur la situation.
Après quelques bouchées, j’essuyais le contour de mes lèvres et me dirigeait vers l’évier où trônait la bouteille de vin achetée dans l’après-midi. En m’avançant vers la bouteille, je ne manquais pas de caresser le bras de mon adversaire et de glisser ma main sur la peau de son dos nu. Rapidement, je servis deux verres-ballons que je plaçais sur la table. Ceci m’offrir un bref moment de répit, que j’utilisais pour planifier ma prochaine action.
Debout à côté d’elle, je trinquais et …
Oh … parfait … Ma chère Nicole, ta gourmandise te perdra …
Je venais de repérer un point faible dans ses défenses. Ma contre-attaque était en route. Ma main libre s’approcha de son visage et je soulevais délicatement son menton pour l’examiner. Un grain de riz s’était échappé sur sa joue, aux commissures de ses lèvres. Rapidement, je rabattais le grain de riz vers sa bouche avec un sourire amusé.
« Et bien … je vois qu’on a de l’appétit … »
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| | | | (#)Mar 6 Juil 2021 - 19:29 | |
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Enchanting Thrills ▽ Quickly it comes up to my waist As you can see it is dizzy like crazy @Joyce Jefferson Elle caressait de nouveau ma jambe, cette fois-ci avec la sienne sous la table du bar mais cela ne devait pas lui suffire. Je le vis rapidement lorsqu'elle prétexta avoir soif pour caresser mon dos en allant chercher la bouteille. Nous trinquions après qu'elle nous ait servies, je crus un instant qu'il s'agissait d'une trêve. Elle fut très vite écourtée. Elle ne manquait pas une seule occasion, la coquine. Je sentais ses doigts essuyer la commissure de mes lèvres pour me faire avaler le petit grain de riz qui s'était égaré là. Voulait-elle vraiment que je lui croque le doigt ? Attention, Joyce, je sais aussi mordre.
" Je suis insatiable. "
Si elle savait à quel point j'ai faim.
Je lui attrapais la main qui avait servi à me "nourrir" et soutins le regard alors qu'elle avait cherché à l'éviter. De mon autre main, je pris son verre et le posais sur la table pour pouvoir glisser mes deux mains dans les siennes. Elle était encore debout et moi assise, je m'étais tournée face à elle. Je me levais alors, toujours mes mains dans les siennes, je l'attirais alors plus près de moi comme si j'allais l'embrasser mais je me contentais de tirer ses bras derrière mon dos pour la coller contre moi. Mes yeux ne quittaient toujours pas les siens, je la cherchais et j'espérais bien la trouver.
" Mais, tu ne m'as toujours pas répondu. "
Je lâchais ses doigts pour m'agripper à ses hanches bien fermement. Je profitais que ses cheveux soient attachés en un chignon pour glisser ma tête dans sa nuque et d'y passer un coup de langue avant d'approcher ma bouche de son oreille - chacune son tour.
" As-tu faim ? " |
| | | | (#)Mar 6 Juil 2021 - 20:45 | |
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Pockets full of rainbows ▽ I need it hard I'm a dead girl walking I'm in your yard I'm a dead girl walking Before they punch my clock I'm snappin' off your window lock Got no time to knock, I'm a dead girl walking @"Nicole O’Connor"
Et bien mademoiselle O’Connor … Vous n’étiez pas loin de craquer ! Son corps contre le mien, ses mains contre mes hanches et ses yeux rivés sur les miens, elle tentait une nouvelle fois de me désarçonner. Elle était si près … si près que je pouvais sentir son souffle sur mes joues et …
Oh …
Alors ça mademoiselle O’Connor … c’était un coup bas !
La sensation humide de sa langue contre ma nuque me fit lâcher un hoquet de surprise ! C’était totalement inattendu, elle qui jusqu’à présent était restée plutôt en retrait. Elle devait être de plus en plus à court d’options pour me faire craquer, mais ne manquait certainement pas de culot. Dieu que j’aimais ça. Si je n’avais pas été aussi fière et têtue, j’aurai cédé dans l’instant. La sensation était un véritable délice … mais je devais encore tenir un peu …
C’est alors qu’elle murmura à mon oreille sa question la plus fatale …
Oui Nicole.
Oui j’avais faim ! Tout mon corps la réclamait ! Je voulais la dévorer dans l’instant, croquer dans son être et la consommer jusqu’à la lie. Mais céder n’était pas une option. C’était à elle de craquer sous la pression, à elle de me réclamer et de prononcer mon prénom !
Fichue fierté … mais quel délicieux supplice. L’exquise souffrance de ce fruit que je voulais tant cueillir, mais que par orgueil, je me refusais. Mais nous nous rapprochions du plat de résistance. Tout n’était qu’une question de minutes.
« Oui … Je suis affamée … mais … »
J’appuyais lentement Nicole contre le bar et dans un geste un peu osé, j’empoignais de mes deux mains le bas de ses fesses pour la soulever et la faire s’asseoir sur le bar. Dans un même mouvement, je me plaçais entre ses jambes. Elle accompagna mon mouvement de manière organique et plaça ses bras autour de mon cou, sans ciller du regard. Je compris alors que j’étais tombée dans son piège. Elle n’attendait que ça … que je perde patience, que je prenne plus d’initiatives.
Ma volonté s’amenuisait. Elle le savait … elle gagnait encore. Sentant mes dernières barrières céder, je tentais un dernier baroud d’honneur … Mes mains remontèrent sur ses hanches et se mirent à lui masser le bas du dos. Mais c’était peine perdue …
« C’est à l’hôte de prendre la première bouchée non … ? »
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| | | | (#)Mar 6 Juil 2021 - 23:16 | |
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Enchanting Thrills ▽ Quickly it comes up to my waist As you can see it is dizzy like crazy @Joyce Jefferson Petite escalade et ce fut le cas de le dire puisqu'elle me fit grimper sur la table en me prenant par les fesses. Bah alors Joyce, on met les mains au panier ? Mains qu'elle remontait ensuite pour masser le bas de mon dos. De toute évidence, elle se croyait plus têtue que moi. Erreur !
" Il me semble que la politesse veut que l'hôtesse laisse son invitée commencer son repas d'abord. "
Je penchais ma tête sur le côté, mes mains sur sa nuque, mes doigts caressaient les petits cheveux qui dépassaient malgré le chignon très bien tenu. Sans crier garde, je détachais le reste de la chevelure juste pour le plaisir de glisser mes doigts dedans. Elle paraissait plus libre et sauvage ainsi mais ce n'était que mon humble avis. J'adorais le contact de ses doux cheveux, c'était apaisant, ça divertissait mes mains sans que je ne tombe dans son piège.
Je fredonnais, je savais déjà que je gagnais ce jeu.
Je glissais mon nez dans son cou, quelques mèches me tombaient sur le visage. Je respirais son odeur, m'en imprégnais tandis que je descendais mes mains en passant sur ses épaules, ses omoplates, ses côtes jusqu'en bas de son dos pour finalement m'arrêter sur ses fesses profitant du fait qu'elle soit debout. Sa robe faisait encore barrière mais cela suffirait pour le moment. Ma bouche restait proche de son oreille pendant ce temps là.
" C'est ton shampooing, ton parfum ou juste ta peau qui sent si bon ? En tous cas, j'aime bien. "
J'écartais les cuisses un peu plus, Joyce s'était déjà placée entre mes jambes mais je passais mes pieds derrière celles-ci de sorte qu'elle se trouvait désormais mes mains sur son postérieur et mes pieds derrière ses cuisses. Encerclée. Cernée. Sans issue.
" Tu sais, quitte à faire le koala, je pourrais aussi bien me reposer la tête contre ton épaule. "
Mais j'étais plutôt du genre féline alors j'appuyais mes ongles dans le tissu qui recouvrait son cul. Je ne faisais pas de trou mais je lui faisais sentir que je n'allais pas m'endormir de si tôt. Peut-être qu'elle aurait droit à des griffures dans le dos si dans la nuit elle me faisait rugir. |
| | | | (#)Mer 7 Juil 2021 - 0:25 | |
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Pockets full of rainbows ▽ I need it hard I'm a dead girl walking I'm in your yard I'm a dead girl walking Before they punch my clock I'm snappin' off your window lock Got no time to knock, I'm a dead girl walking @"Nicole O’Connor"
Ses doigts s’emmêlèrent dans ma chevelure et tressèrent de délicates caresses sur mon crâne. Ce massage improvisé me détendit, à mesure que ses doigts fins cherchaient leur voie dans ma tignasse ainsi libérée. C’est lorsqu’elle se pencha pour me sentir que je sus que j’étais définitivement à sa merci.
Ses pieds se posèrent sur mes fesses et me bloquèrent contre elle. Il n’y avait plus aucune échappatoire et tandis qu’elle descendait ses mains le long de mon dos pour se l’approprier, je lâchais un soupir d’aise … mon chant du cygne.
Je la laissais s’emparer de moi et plonger ses mains sur la soie de ma robe. Vas-y Nicole … encore un peu et je suis toute à toi … Ma respiration se fit plus rapide et chacun de ses murmures était une invitation à se laisser-aller et à venir cueillir le fruit qu’elle me présentait depuis tout à l’heure et que je me refusais à prendre.
Elle me murmura un compliment sur mon odeur. Je ne répondis pas et essayais de m’imprégner de la sienne. Les yeux fermés, je me laissais porter par la pression de ses doigts sur mes fesses, la sensation de son nez sur mon cou et l’atroce frustration des baisers qu’elle me refusait et qui me mettaient au supplice. Nicole, quelle cruauté !
Puis … elle enfonça ses ongles dans mes fesses et un nouveau soupir s’échappa de ma gorge. Ma volonté céda complètement. J’étais à bout ! Rincée ! Vidée par cette bataille qui ne faisait qu’augmenter ma frustration et exploser mon désir. Plus je la laissais faire et plus il m’était difficile de réfléchir à mes prochains mouvements. Je la voulais ! Tout de suite. Maintenant ! Elle avait gagné cette bataille et je devais rendre les armes et me prosterner devant mon amazone aux lèvres vanille.
Je caressais sa chevelure, puis la repoussais afin de capturer son regard. Je voyais dans ses yeux l’orgueil de la victoire. Dieu que j’aimais ce regard … Mes mains remontèrent le long de son corps et vinrent cueillir son visage. Mes pouces caressèrent ses joues, tandis que mes yeux capturaient les moindres détails de son visage, du plus petit battement de cil à la manière dont elle se mordait la lèvre inférieure.
Ma main gauche descendit et remonta le pan de sa robe, se frayant un chemin lent et expert vers son entrejambe. J’allais avec le plus de précautions possibles, afin de faire monter le désir tout en le maîtrisant. Puis … mon visage vint se placer tout près du sien. Un dernier regard et mes lèvres goûtèrent aux siennes.
Mademoiselle O’Connor, vous veniez de gagner cette bataille. Mais gagneriez-vous la guerre ?
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| | | | (#)Mer 7 Juil 2021 - 17:41 | |
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Enchanting Thrills ▽ Quickly it comes up to my waist As you can see it is dizzy like crazy @Joyce Jefferson Une bataille de gagnée, oh oui !
Et quelle délicieuse partie était-ce ! Lorsqu'elle me caressait de bas en haut pour s'arrêter sur mes joues pour me dévorer du regard. Quand elle descendit sa main gauche vers mon entrejambe pour se stopper à la frontière du point de non retour. Finalement, elle entama le plat vanillé en posant ses lèvres sur les miennes alors une de mes mains quitta sa fesse attitrée pour attraper sa nuque. Je n'allais la laisser reprendre son souffle si facilement et faisais alors danser ma langue avec la sienne. Mon autre main laissa son derrière pour prendre sa cuisse et la relever de sorte que son genou se coinça sur la table entre mes jambes. Ainsi Joyce fut un peu plus penchée vers moi et je me reculais un peu pour lui laisser l'occasion d'avancer encore. Le bar n'était pas très large, nous ne pourrions pas tenir longtemps dessus si nous devions aller plus loin.
Je lui laissais du répit après ce long baiser pour mieux attaquer sa nuque tandis que la main qui y était se faufilait dans son dos. Ma bouche lui déposait alors des baisers de son cou à son épaule et cessait ensuite pour que je reprenne ma respiration - et surtout pour voir comment se portait Joyce après cette ascension fulgurante dans nos initiatives respectives.
Je crus comprendre qu'elle n'y était pas indifférente mais si elle voulait plus, vraiment, il fallait descendre du meuble. Pas que je sois maniaque mais l'idée de retrouver une crevette dans mes cheveux ou de tomber en pleine action ne m'enchantait guère. Je lâchais Joyce doucement, j'attrapais son menton pour lui déposer un court baiser sur les lèvres. Je me tenais de nouveau à ses hanches pour m'aider à descendre du bar. Je m'emparais d'une de ses mains pour l'attirer jusque sur le canapé, abandonnant les woks et l'étroitesse du support.
À présent, elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait de moi. |
| | | | | | | | Enchanting Thrills ▽ Joyce |
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