Le deal à ne pas rater :
Code promo Nike : -25% dès 50€ d’achats sur tout le site Nike
Voir le deal

Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

 Make this go on forever 〆 Madian

Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyMer 19 Aoû - 21:55

Madian ❥ Make this go on forever.

La lancinante attente était terminée, enfin terminée, Madison avait eu des réponses à ses questions, tout cela grâce à un petit coup de pouce du destin qui l'avait amené à se retrouver coincé dans un ascenseur avec Julian. Elle n'aurait jamais cru pouvoir dire du positif d'une panne et pourtant la panne qui avait eu lieu ce-soir là elle la bénissait, grâce à elle il n'avait pas pu s'échapper, il avait été obligé de rester avec elle alors qu'il cherchait plutôt à se tenir loin d'elle, au début cela n'avait pas été une partie de plaisir, il n'avait pas l'air heureux de la retrouver, mais après une petite discussion et un rapprochement physique elle l'avait fait craqué. Il lui avait fait peur, très peur, mais au final il y avait eu plus de bien que de mal puisqu'ils étaient tous les deux d'accord pour se voir en secret, bien évidemment ce n'était pas aussi réjouissant que d'être avec lui de manière officielle, mais cela lui suffisait amplement de savoir qu'elle pourrait le voir même si elle devait le faire de manière très discrète. L'organisatrice d'événementiel n'avait jamais pensé qu'elle aurait été capable de se jeter dans un truc comme cela, que cela était réservé aux autres et pourtant... elle lui avait dit de but en blanc qu'elle serait prête à devenir sa maîtresse.  Elle avait réussi à le faire venir chez elle sans qu'aucune personne de son étage ne le remarque, c'était plutôt un bon début. Leurs prochaines entrevues ne seront pas aussi faciles, elle s'en doutait, mais pour les quelques jours qu'ils devaient passer ensemble ils avaient décidé de s'éloigner de Brisbane pour aller à Rockhampton, pour cela ils devaient conduire pendant au moins sept heures. C'était long comme trajet, mais du moment qu'elle l'avait à ses côtés cela n'avait aucune importance et puis c'était quand même plus discret que de se prendre des billets d'avions, sans compter que c'était beaucoup plus intime de n'être qu'à deux alors c'était la solution idéale. Il était resté une dizaine de minutes dans son agence afin de pouvoir discuter des détails de son séjour avec elle, Madison lui avait proposé de se relayer chacun leur tour toutes les deux heures, mais l'avocat joua à l'homme fort en lui disant qu'il pouvait très bien tenir tout le trajet tout seul, n'ayant pas envie de se lancer dans un débat avec lui elle accepta. S'il voulait se fatiguer très bien, au moins elle pourrait se tourner les pouces, sinon peut-être que quand il en aura marre il finira par lui laisser le volant. Ils avaient convenus qu'ils feraient beaucoup de choses le deuxième jour, ce qui était logique vu que la moitié de leur premier jour et de leur deuxième jour serait bouffé par leur trajet en voiture, ils devaient ramener leurs maillots de bain, des chaussures suffisamment confortables pour marcher longtemps ce qui était une condition de Julian, il devait craindre qu'elle se ramène avec des Louboutins et qu'elle ait tellement mal aux pieds qu'il soit obligé de la porter. Madison comptait également amener quelque chose qu'ils n'avaient pas mentionné : son appareil photo. Pourquoi ? Parce qu'elle voulait absolument garder des souvenirs et aussi parce qu'il était moins risqué de prendre des photos sur son appareil plutôt que sur leurs portables, si elles étaient uniquement sur son appareil elle était certaine que personne d'autre qu'eux ne les verraient. Elle ne savait pas s'il serait d'accord avec ça, mais dans le fond elle s'en fichait parce qu'elle était certaine de pouvoir lui faire changer d'avis. L'organisatrice d'événementiel avait fini ses deux sacs en temps et en heures, elle ne voulait pas perdre une seule minute, ils avaient déjà perdu cinq semaines alors chaque minute était précieuse à présent. Elle s'était vêtue d'une manière simple et confortable pour le départ, elle avait enfilé une jupe marron et un débardeur blanc et des sandales assortis à son bas, elle n'avait pas jugé nécessaire de s'attacher les cheveux sachant d'avance qu'il mettrait de la climatisation. Madison ne voulait pas non plus être trop simple alors elle avait fait quelque chose d'un peu plus sophistiqué pour son maquillage, elle avait cherché à mettre ses yeux bien avant avec du mascara et un fard orangé et elle avait opté pour un rouge à lèvres un peu plus discret.  Il était presque huit heures, c'était à cette heure-ci qu'il devait l'attendre en bas de son immeuble. Elle vérifia une dernière fois qu'elle avait bien tout dans son sac à main et dans son deuxième sac puis elle fila. Julian était à l'heure et il l'avait vu venir de loin alors il déverrouilla les portières très vite, elle s'enfonça à  toute vitesse à l'intérieur de sa voiture et lui fit signe de démarrer tout de suite. Elle n'avait pas osé l'embrasser sur la bouche, de peur que les passants ne les voient, mais une fois qu'ils seraient loin de la ville elle n'allait pas se gêner pour le faire. « Ces trois jours vont être parfaits, je suis tellement heureuse d'être avec toi que rien ne pourra assombrir ces trois jours. »
©clever love.


Dernière édition par Madison MacAllister le Sam 24 Oct - 19:29, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyJeu 20 Aoû - 17:06

Make this go on forever
Madian

Après un mois d'absence, de silence, de questionnement, voilà que tout semblait terminé à présent. Et grâce à un coup de pouce du destin, encore une fois. Après la chute de Madison dans les escaliers, merci la panne d'ascenseur ! Cela paraît tellement irréel, et pourtant ce n'est que la stricte vérité. Cette entrevue forcée nous a permis de mettre les choses à plat, de nous dire ce que l'un et l'autre pensons de tout ça. Cela n'avait pas été facile pour moi, tant je me sentais piégé et surtout perdu. Mais Madison avait fait preuve de beaucoup de courage, et d'une grande honnêteté. Elle m'avait tout de suite fait comprendre que je lui manquais, qu'elle ne voulait pas n'être qu'une inconnue pour moi. Ses gestes et ses regards accordaient encore plus de crédit à ses paroles, tant elle était attentionnée envers moi. Elle avait même finalement avoué être prête à assumer le rôle de maîtresse, tant qu'elle pouvait m'avoir dans sa vie. Cela avait été un électrochoc pour moi, une révélation. Comme si on venait de retirer le voile qui me couvrait les yeux. Tout était devenu clair, compréhensible, limpide. Une seule chose s'imposait à moi, je l'entendais à présent : je veux être avec Madison. Avec elle et personne d'autre. Nous avons alors décidé d'essayer de jouer à ce jeu dangereux, d'entamer une relation interdite. Et rien ne pourrait nous faire revenir là-dessus, tant l'attirance que nous éprouvons l'un pour l'autre semble inarrêtable.

Les jours qui ont suivi, mon comportement a changé drastiquement à la villa, avec Lauren. Comme si le fait d'avoir enfin pris une décision, et d'avoir décidé de ne plus résister, m'avait libéré d'un poids. Je ne me sens plus consommé par une tentation interdite, car je sais que maintenant l'anglaise est à moi. Tout est redevenu normal entre ma fiancée et moi désormais, je ne suis plus aussi distants, nous ne nous prenons plus aussi souvent la tête. C'est triste à dire mais je m'habitude à ce mensonge, ce délicieux mensonge. Être avec Lauren me paraît plus supportable, car je sais que je vais retrouver Madison rapidement. L'organisatrice et moi nous sommes revus deux-trois fois au cours de la semaine, dans son bureau. Nous avons décidé de nous enfuir quelques jours, trois exactement. Loin de Brisbane, pour débuter cette relation secrète du bon pied. Pour ne pas avoir à se cacher, pour pouvoir vivre librement. Pour commencer, avant de faire face aux soucis quotidiens qu'impliquent une telle relation. Nous avons jeté notre dévolu à Rockhampton, c'est à environ sept heures de route. Bien évidemment, je lui propose de me servir de ma voiture pour rouler jusqu'à là-bas. Et mon côté macho ressort, j'insiste pour qu'elle n'ait pas à conduire de tout le trajet. Je risque de le sentir à la fin, mais si ça lui permet d'être tranquille c'est le plus important. J'insiste aussi pour qu'elle ramène des chaussures de marche cette fois, des baskets. Car pour l'instant, je ne l'ai vue qu'en talons. Et même si elle est très sexy avec, ce n'est pas pour ça que j'apprécie d'être avec elle. En lui disant ça, j'espère qu'elle comprend qu'elle me plaît bien au-delà de son physique.

C'est à huit heures que je dois passer la récupérer en bas de chez elle. Ce matin là je me lève tôt, prends le temps de me doucher et de me coiffer pour lui plaire. En me regardant dans le miroir, je remarque que ma barbe a déjà un peu repoussé. Elle n'est pas aussi longue que lors de nos deux premiers rendez-vous, mais c'est déjà mieux que dans l'ascenseur. Pour expliquer les prochains jours d'absence à Lauren, il m'a suffit de lui dire que je vais à Sydney pour des raisons professionnelles, un gros client nous attend là-bas. Elle a l'habitude que je ne raconte pas de détails concernant mon travail, et j'ai dis Sydney car je sais qu'elle ne porte pas forcément cette ville dans son cœur. Au moins, je suis sûr d'être tranquille. Puisque c'est censé être professionnel, je ne peux pas me trimbaler en short, je m'habille donc avec un jean noir et une chemise à manches courtes dont je déboutonne quelques boutons. J'attrape mon sac où se trouvent mes affaires, dépose un baiser sur les lèvres de Lauren et file dans ma voiture pour aller chercher Madison à l'heure. Le baiser échangé avec ma fiancée m'arrache un pincement au cœur, qui disparaîtra bien vite en voyant l'anglaise s'engouffrer dans mon audi A6. Je ne perds pas une seconde pour redémarrer et prendre la route, la regardant avec amusement. T'as pas l'impression d'en faire un peu trop peut-être ? demandais-je le sourire aux lèvres. Je viens déposer l'une de mes mains sur sa cuisse, l'autre continuant de tenir le volant. Ça va être parfait, j'en suis sûr. Je m'arrête à un feu rouge et tourne les yeux vers elle. Tu m'as manqué. dis-je en fixant ses lèvres. Dieu que j'ai envie de l'embrasser ! Mais je ne peux pas, nous sommes encore en plein centre-ville, on pourrait nous voir et... Je viens lui donner un rapide baiser, qui ne dure quelques secondes, avant de reprendre la route au feu vert. Ces trois jours s'annoncent parfaits et ils le seront, je n'en doute pas un seul instant.

Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyJeu 20 Aoû - 19:01

Madian ❥ Make this go on forever.

Madison ne s'était faufilée aussi vite dans une voiture, on pourrait croire qu'elle avait essayé de fuir quelqu'un, mais la seule chose qu'elle voulait fuir c'était cette ville, cette ville qui représentait l'engagement de Julian envers sa fiancé, plus vite il s'en éloignera et plus vite il se sentira plus léger. Lorsqu'elle posa ses fesses sur son siège elle balança son gros sac sur la banquette arrière et attacha sa ceinture, à ce moment-là il lui demanda si elle n'en faisait pas un peu trop. « Non je n'en fais pas trop, je veux qu'on se barre d'ici le plus vite possible c'est tout. Tu n'es pas pressé de partir toi ? » Il avait déposé sa main sur sa cuisse à défaut de pouvoir s'emparer de ses lèvres librement. Elle ne lui fera pas de remarque pour l'instant, elle déposa sa main par dessus la sienne avant de la lui caresser du bout des doigts. Alors qu'ils étaient encore loin de la sortie de la ville il profita d'un feu rouge pour l'embrasser avant qu'elle ne puisse lui répondre. « Petit impatient on aura tout notre temps pour faire ça bien pendant nos pauses... » Parce que oui ils feront plusieurs pauses, monsieur avait beau joué les machos il n'allait pas pouvoir se contenter d'une unique pause pour manger durant ces sept heures. « Et tu auras aussi tout ton temps pour me toucher donc tu vas garder tes deux mains sur le volant, surtout qu'on est dans un endroit où ça circule on va éviter de mourir dans un accident avant d'arriver à destination, ça serait quand même vachement con. » Elle retira sa main de sa cuisse avant que le fin ne devienne vert. « Il va falloir réfléchir à comment on va s'appeler... » Cela l'amusait de devoir se chercher un nouveau nom, cela peut-être rendre leur liaison amusante ne serait-ce que pour trois jours, cela serait un jeu d'enfants plutôt qu'un jeu dangereux. « Angie ça me plaît et puis ça m'irait bien ça m'a l'air pas mal. » Ça ne pourrait que coller avec sa bouille d'ange et puis cela lui rappelait une de ses chansons préférés. « Et toi qu'est-ce qui te fait envie chéri ? Un prénom italien peut-être ? Ou un américain en souvenir de New-York ? »Pendant qu'elle parlait elle réfléchissait à comment il pourrait bien se faire appeler. « J'adore le prénom Alessandro... »

Après deux heures de route Madison lui demanda de s'arrêter sur une aire de repos, elle lui fit croire qu'elle avait besoin d'aller aux toilettes alors que non, elle voulait juste qu'il se repose un peu. Elle détacha immédiatement sa ceinture lorsqu'il arrêta la voiture, elle enjamba le frein à main et elle essaya de s'assoir sur lui comme elle le pouvait, avec ses deux cuisses de chaque côté de ses jambes. La jeune femme sourit avant de s'approcher de ses lèvres, elle passa sa main droite derrière sa nuque et elle commença à entrouvrir sa bouche, elle ferma les yeux et commença à introduire lentement sa langue. Elle prit le temps de jouer, elle lui fit croire qu'elle allait s'enfoncer rapidement alors qu'elle voulait juste taquiner le bout de sa langue, puis elle rendit le tout un peu plus langoureux. L'organisatrice d'événementiel cru sentir du mouvement derrière son dos, comme si il commençait à passer sa main sous son haut pour pouvoir lui caresser le dos. La brunette finit par séparer leurs lèvres, il commençait à faire trop chaud d'un coup et ils avaient encore beaucoup d'heures de route devant eux. « Tu veux manger un peu ? J'ai préparé quelque chose hier... » Elle lâcha sa nuque afin de pouvoir ouvrir la portière et aller s'asseoir sur la banquette arrière, elle fouilla son sac et sortit du papier aluminium et deux papiers avant d'aller reprendre son siège à l'avant. « Peut-être que tu n'as pas souvent eu l'occasion d'en manger, il ne doit pas y en avoir des masses à New-York... » Madison disait cela parce qu'elle avait fait une spécialité anglaise, un  dessert, du pudding au chocolat, ce n'était pas le dessert le plus compliqué du monde à réaliser, mais c'était justement ça qui lui plaisait, elle voulait faire quelque chose qu'elle était sûre de réussir plutôt que d'essayer de lui en mettre plein les yeux en essayant de réaliser une pâtisserie française et que cela soit mauvais. Elle mit un des puddings sur papier et le lui donna. « Si tu me dis que c'est mauvais je te balance hors de la voiture et je te laisse tout seul sur cette aire ça sera ta punition. » Plaisanta-t-elle. Elle ne pensait pas qu'il allait dire que ce n'était pas bon, même s'il le pensait il n'allait pas chercher à la froisser enfin quoique, elle ne le connaissait pas assez pour pouvoir prédire ce qu'il allait dire ou faire, ces trois jours allaient justement lui permettre de le connaître beaucoup mieux que maintenant...
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyVen 21 Aoû - 7:49

Make this go on forever
Madian

Madison s'engouffre dans ma voiture comme une célébrité qui aimerait conserver son anonymat. Je l'observe faire en souriant, et démarre pendant qu'elle balance son sac à l'arrière et attache sa ceinture. Si, bien sûr. répondis-je quand elle me demande si je ne suis pas pressé de quitter la ville. Nous serons bien plus tranquilles une fois en dehors de Brisbane, cela ne fait aucun doute. Je pose ma main sur sa cuisse et profite d'un feu rouge pour venir l'embrasser furtivement. Je suis plus qu'heureux de la voir, et partir avec elle. C'est juste difficile de me contenir maintenant, de devoir me cacher en ville. L'anglaise ne manque pas de me faire remarquer à quel point je suis impatient, mais qu'on se rattraperait durant nos pauses. Un sourire en coin se forme sur mes lèvres, j'ai déjà hâte d'y être. Elle en profite aussi pour me remettre la seconde main sur le volant, ce qui me fait rouler des yeux. Personne ne roule vraiment avec les deux mains sur le volant, tu sais ? lui lançais-je un regard amusé. Je garde toutefois les deux mains occupées, si ça peut lui faire plaisir. Je reprends la route lorsque le feu devient vert et parcours la ville, écoutant ce que ma compagne de voyage me raconte. De fausses identités ? je demande assez surpris. Je n'y avais absolument pas pensé, mais c'est plutôt une bonne idée, ça pourrait être amusant ! Angie et Alessandro hein ? souris-je en la regardant. Cela fait bizarre de l'entendre m'appeler " chéri ", mais c'est plutôt agréable. Même s'il me faudra un moment pour m'y habituer, comme avec Lauren. Et encore plus pour lui donner des petits surnoms en retour, ça n'a jamais été mon fort. Je me regarde rapidement dans le rétroviseur intérieur. Pourquoi pas, j'ai une tête à m'appeler Alessandro de toute façon. Mon regard sombre, mes cheveux noirs, mes origines italiennes, mon teint halé par une vie au soleil depuis plusieurs années ; je pourrais réellement m'appeler ainsi sans que cela ne choc personne. Il me semble que d'ailleurs, il y a un dénommé Alessandro dans la famille du côté de ma mère, qui habite encore en Italie. Un cousin éloigné ou je ne sais quoi. La route se poursuit tranquillement. Nous finissons par sortie de Brisbane et par atteindre l'autoroute, ce qui me permet de rouler un peu plus vite tout en respectant les limites de vitesse, j'ai bien compris que la jeune femme assise à côté de moi préfère que je sois prudent et raisonnable au volant. Elle me l'avait déjà fait remarquer, quand je lui avais avoué ne pas faire attention à ma vitesse en moto. Je fais donc des efforts, pour elle. Pendant le trajet, je la laisse s'amuser avec la radio, mettant les musiques qu'elle veut écouter. Cela lui permet de moins s'ennuyer puisqu'elle ne conduit pas, et moi de connaître un peu plus ses goûts.

Au bout de deux heures, Madison me demande de m'arrêter sur une aire de repos pour qu'elle puisse aller aux toilettes. Je souris, sachant pertinemment que ce n'est pas la vrai raison. En matière de sécurité routière, ils préconisent de faire une pause toutes les deux heures pour voyager dans des conditions sûres. Mais je ne dis rien, appréciant ses petites attentions. A peine garés et détachés, qu'elle grimpe par dessus moi pour s'asseoir à califourchon. Je la laisse jouer avec moi, un peu frustré au début qu'elle ne m'embrasse pas pleinement. C'est finalement le cas, et je partage avec plaisir un baiser langoureux avec l'anglaise. God, que ses lèvres m'avaient manqué ces derniers jours. Instinctivement, je passe une main sous son débardeur blanc pour venir lui caresser le dos, peau contre peau. Nous nous séparons finalement, satisfaits. Avec plaisir ! acceptais-je, heureux qu'elle ait pensé à ce genre de chose. Je sors derrière elle et m'étire quelques instants, pendant qu'elle fouille dans son sac. Ça fait quand même du bien de pouvoir se dégourdir les jambes. J'arque un sourcil en l'écoutant me dire que ce n'est peut-être pas quelque chose que j'ai l'habitude de manger. Qu'est-ce que ça peut bien être ? La réponse ne tarde pas à arriver puisqu'elle dévoile ce que je pense être un pudding au chocolat. Non je n'en ai jamais mangé ! Ou je ne m'en rappelle plus. réfléchis-je vaguement à mes dix premières années à Londres, mais je ne me souviens pas de ce que j'ai pu manger exactement là-bas. Merci. j'attrape la part qu'elle me tend tout en souriant à ce qu'elle me dit. Je mets un premier morceau en bouche et prends le temps de bien mâcher, le temps de m'habituer à la texture et au goût avant de me prononcer. Euh, c'est... particulier ? feintais-je une grimace. Puis j'éclate de rire devant sa mine courroucée. Je plaisante, c'est délicieux. pris-je un deuxième morceau en gage de bonne foi. Tiens, ça me fait penser. commençais-je en avalant le morceau que j'ai en bouche avant de continuer. Concernant cette histoire de prénoms. Je ne veux plus m'appeler Alessandro. Je m'appelle Julian depuis toujours, c'est bien assez. Je veux un prénom typiquement anglais cette fois, du genre à avoir toujours vécu là-bas. Comme si c'était le cas, et qu'on se serait rencontré sur les bancs de l'école. Je sais qu'elle se remémorera notre discussion au restaurant, lors de laquelle nous évoquions une autre vie où je n'ai pas quitté Londres, et où tout est différent pour nous. C'est cette vie que je veux vivre durant ces prochains jours. Et tu ne peux pas t'appeler Angie, désolé. J'ai connu une fille qui s'appelait Angelina et qui se faisait appeler Angie, donc... ne terminais-je pas ma phrase, j'imagine qu'elle ne souhaite pas être associée à un ex. Je viens me passer la main dans les cheveux en reprenant un morceau de pudding. Pourquoi pas Emilia ? proposais-je spontanément, sans trop savoir pourquoi.

Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyVen 21 Aoû - 13:38

Madian ❥ Make this go on forever.

S'il se montrait déjà aussi impatient alors que ce n'était que le début de leur liaison qu'est-ce que ça donnerait plus tard ? En plus il voulait laisser sa main sur sa cuisse et il n'aimait pas qu'il la lui retire, il avait roulé des yeux quand elle l'avait fait. Ba non il n'allait pas pouvoir l'embrasser ni toucher à ses jambes ou à d'autres parties de son corps comme il le souhaiterait, s'il le voulait tant que ça il n'avait qu'à faire l'effort de planquer sa fiancée et tout serait réglé.« Non mais je veux que tu gardes tes deux mains sur de libres pour la conduite, puis si tu voulais me toucher tu n'avais qu'à me laisser conduire au lieu de jouer les machos italianos là " non mais je veux conduire tout le trajet moi " et patiti et patata... ba voilà maintenant ça t'apprendra. » Et puis si des personnes qu'ils connaissaient passaient d'un près trop prêt et voyaient ce qu'il se passait derrière les vitres qu'est-ce qu'ils passeraient ? Oui à ce niveau c'était de la paranoïa, mais ils n'étaient jamais assez prudents et puis c'était la première fois qu'elle faisait ça donc elle voulait vraiment prendre un maximum de précautions. Elle ne voulait pas faire les choses à moitié, elle voulait qu'ils prennent de fausses identités, cela leur permettrait d'avoir une espèce de nouveau départ, elle aimait bien cette idée. « Oui. » Les prénoms qu'elle avait proposé n'avaient pas l'air de lui déplaire, tant mieux comme cela ils n'iraient pas à chercher pendant quatre heures. « A&A. » Elle sourit quand il lui dit qu'il avait une tête à s'appeler Alessandro, c'était plus que vrai, il ressemblait beaucoup plus à un italien qu'à un anglais, s'il ne lui avait pas dit qu'il était originaire d'Angleterre elle ne l'aurait jamais deviné. Madison remarqua qu'il respectait strictement les limitations de vitesse, ça lui faisait plaisir parce que celui lui montrait qu'il se souvenait de leur conversation sur sa moto. « La voiture c'est beaucoup moins dangereux que la moto ... alors ça ne me dérangerait pas que tu roules un peu vite sur les routes désertes, si ça nous permet d'arriver plus vite à destination, de pouvoir nous embrasser plus vite... » et de pouvoir lui tenir la main, pouvoir le regarder droit dans les yeux devant plein de passants, elle avait hâte. Elle commença à toucher à la radio, elle grimaça quand elle remarqua que la chaîne diffusait du rap, elle détestait ça elle changea immédiatement de chaîne, elle finit par arrêter de changer lorsqu'elle tomba sur une chanson pop entraînante. « Ahh j'adore on l'entend si peu ce petit suédois. » Madison se laissa bercer par le rythme musical, elle commença à bouger légèrement sa tête. Elle se laissa aller à la chansonnette : ♫ No one knows what tomorrow holds. All we got is here and now.  I'm not gonna waste no more time, oh no no. I'm out of words babe, no way to explain, why you lookin at me, what you're doin to me, I can't get enough ♫ C'était marrant parce que les paroles collaient parfaitement à ce qu'elle ressentait, il fallait croire que cette chanson avait été écrite pour elle. L'organisatrice d'événementiel ne chantait pas trop mal, elle pouvait remercier Castiel de l'avoir fait chier pour chanter avec lui, il lui avait apprit à chanter de manière correcte, elle aura tiré au moins une chose positive de son histoire avec lui.

La jeune femme lui avait demandé de s'arrêter au bout de deux heures tout pile, ce n'était pas une coïncidence et il devait l'avoir comprit, mais il faisait comme si de rien était, tant mieux. Il allait bien apprécier cette pause avec tout ce qu'elle allait lui faire, entre le baiser qu'elle lui ferait et le dessert qu'elle lui ferait goûter il allait en prendre plein les papilles. Madison le frustra un peu, ne l'embrassant pas pleinement, elle voyait que ça ne lui plaisait pas, mais elle le faisait exprès pour qu'il apprécie encore plus quand ça devient langoureux. Elle frissonna lorsqu'il glissa sa main sur son dos, cela faisait trop longtemps qu'il ne l'avait pas touché à cette endroit, elle en était toute émoustillée mais elle devait reprendre ses esprits ou ils n'arriveraient pas à destination avant le lendemain. L'organisatrice d'événementiel lui proposa de prendre un peu de force, de remplir son estomac ce qu'il accepta. Il lui apprit qu'il n'avait jamais mangé du pudding, heureusement que ses parents ne l'entendaient pas ou ils diraient que c'est un anglais indigne qui ne connaît rien à sa culture, elle allait essayer de remédier à cela. Julian lui fit croire que c'était mauvais, ce qui la fit arquer un sourcil immédiatement. Il se mit à rire, preuve que ce n'était pas vrai.
« Heureusement qu'en quatre ans tu as dû apprendre les choses qu'il ne faut jamais critiquer négativement chez une femme : sa cuisine et son corps...ni rien d'autre enfaite. » L'avocat semblait vouloir parler d'autre chose, elle l'écouta attentivement. Il ne voulait plus s'appeler Alessandro d'un coup ? Avait-il entendu ses pensées concernant ses parents ? Il voulait qu'on croit qu'ils se connaissent depuis tout petits, elle n'était pas contre. « D'accord mais alors comment tu veux t'appeler du coup ? » C'était bien beau de lui dire qu'il voulait un prénom anglophone, mais il n'en sortait pas un seul. Il lui apprit d'une de ses exs se faisait appeler Angie, comme par hasard... maintenant elle ne pouvait plus aimer ce prénom. « Mouai tu peux me donner la liste des prénoms de toutes tes exs ? Que je ne pioche pas encore un de leurs prénoms... » Il lui proposa soudainement de s'appeler Emilia, elle trouvait ça louche. « Pourquoi Emilia ? Un de tes plus grands fantasmes s'appelait Emilia ? » Il avait réussi à réveiller Madison la jalouse, pas de bol pour lui, mais en même temps il l'avait un peu cherché. « Non c'est moi qui choisirais le prénom. Annabeth ça me plairait bien. »
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyVen 21 Aoû - 17:39

Make this go on forever
Madian

« Non mais je veux que tu gardes tes deux mains de libres pour la conduite, puis si tu voulais me toucher tu n'avais qu'à me laisser conduire au lieu de jouer les machos italianos là " non mais je veux conduire tout le trajet moi " et patiti et patata... ba voilà maintenant ça t'apprendra. » Je continue de sourire, véritablement amusé par l'attitude de Madison. Alors comme ça j'essaye de faire le gentleman en la préservant de la fatigue que lui causerait la route, et madame trouve le moyen de s'en plaindre ? Elle a vraiment son caractère, mais je l'avais déjà entraperçu à de nombreuses reprises. L'anglaise n'aime pas se faire marcher dessus, et encore moins qu'on essaye de l'épargner. Et pourtant elle va devoir s'y faire, je ne compte pas perdre mes habitudes de gentleman juste pour qu'elle puisse prouver que c'est une femme forte et indépendante. Elle n'a pas besoin de me le prouver, je l'ai compris depuis la première fois que je l'ai vue. Si ce n'est que ça, je te laisserai conduire alors. haussais-je des épaules en tournant à droite à une intersection. Comme ça je pourrai te tripoter à ma guise. Je lui jette un regard en coin, taquin. J'imagine qu'elle ne souhaite pas que je me montre trop familier en ville, au cas où quelqu'un de notre connaissance nous surprendrait. Mais elle doit savoir que rien que le fait que nous soyons dans la même voiture nous poserait déjà des problèmes. M'enfin, je ne vais pas la forcer si ça la rassure que je reste sage un peu plus longtemps, en attendant qu'on soit à l'abri des regards indiscrets. Je continue de rouler en ville, m'éloignant de plus en plus du centre-ville pour me diriger vers l'autoroute. Pendant ce temps, la brune me fait part de son idée de porter de fausses identités. Et c'est une très bonne idée. Nous arrivons finalement sur l'autoroute, ce qui me permet d’accélérer grandement sans toutefois excéder les limitations de vitesse que je respecte scrupuleusement. « La voiture c'est beaucoup moins dangereux que la moto ... alors ça ne me dérangerait pas que tu roules un peu vite sur les routes désertes, si ça nous permet d'arriver plus vite à destination, de pouvoir nous embrasser plus vite... » Je la regarde et comprends très rapidement où elle veut en venir. Et après c'est moi l'impatient ? Je lui souris, reporte mon attention sur la route alors que mon pied vient écraser la pédale de l'accélérateur pour profité de la fluidité qu'il y a sur l'autoroute. Je laisse la jeune femme bidouiller la radio jusqu'à ce qu'elle trouve une chanson qui semble lui convenir, un suédois d'après ses dires. Je ne connais pas du tout. lui avouais-je avant de tendre l'oreille pour écouter attentivement la chanson, m'intéressant à ce qui plaît à Madison. L'anglaise semble bien apprécier cette chanson puisqu'elle connaît les paroles et commence à chantonner. ♫ No one knows what tomorrow holds. All we got is here and now.  I'm not gonna waste no more time, oh no no. I'm out of words babe, no way to explain, why you lookin at me, what you're doin to me, I can't get enough ♫ Je l'observe du coin de l’œil, savourant de la voir aussi décontractée. Que c'est bon de la découvrir sous ce nouveau jour, et même de la découvrir tout simplement. Ce voyage va être parfait. Je commence aussi à bouger de la tête, appréciant le rythme de la musique, et surtout la voix mélodieuse de la brune.

Nous nous arrêtons sur une aire d'autoroute, pour nous reposer mais aussi pour reprendre des forces. Mais avant toute chose, rien de mieux qu'un bon baiser avec la belle anglaise. Madison s'amuse d'abord avec moi, me tentant et me frustrant pour finalement me permettre d'accéder à ses lèvres et à sa langue. Qu'est-ce que j'aime quand elle s'amuse comme ça avec moi, elle me rend complètement accro. Elle s'éloigne assez rapidement, alors que l'ambiance commence déjà à se réchauffer. Il ne nous en faut pas plus pour avoir envie de se jeter l'un sur l'autre - encore heureux ! J'accepte avec plaisir sa proposition de manger un petit bout, et découvre pour la première fois le goût du pudding, dessert typiquement anglais. Et étrangement, je trouve ça très bon ! Peut-être mes origines anglaises refont-elles surface après tout. « Heureusement qu'en quatre ans tu as dû apprendre les choses qu'il ne faut jamais critiquer négativement chez une femme : sa cuisine et son corps...ni rien d'autre enfaite. » Je n'ai pas attendu ces quatre dernières années pour découvrir cela, oh non. répondis-je en souriant, ne souhaitant toutefois pas m'étendre sur ce sujet, j'aimerais éviter de parler de Lauren durant ces trois jours. J'en profite pour lui glisser que je ne souhaite pas porter un nouveau prénom italien puisque j'en porte un depuis ma naissance. Au contraire j'apprécierais de jouer le parfait petit anglais n'ayant jamais quitté le pays. « D'accord mais alors comment tu veux t'appeler du coup ? » C'est vrai que pour le coup, je n'y ai pas vraiment pensé. Je ne sais pas trop, je vais y réfléchir. dis-je vaguement en haussant des épaules. Ce qui me fait penser au prénom d'Angie, qu'elle ne peut pas non plus utiliser. Ce qui semble ne pas lui convenir, et éveiller en elle une jalousie que j'étais curieux de découvrir un jour. Ce serait bien trop long à faire, j'aimerais être là-bas avant demain. la taquinais-je tout sourire, revenant sur ce qu'elle avait dit dans la salle de bain du château, comme quoi la liste de mes ex devrait être longue comme mon bras. Je lui propose donc Emilia, sans trop savoir pourquoi. Sa réponse ne tarde pas et je me retiens d'éclater de rire pour ne pas l'énerver alors que je la trouve absolument mignonne quand elle est jalouse. C'est exactement ça ! Et je n'ai jamais réussi à l'avoir alors je me disais que tu pourrais réaliser ce rêve... je lui lance un regard rempli de sous-entendu, avant de m'approcher d'elle le regard rieur. J'aime quand tu es jalouse. dis-je en déposant un baiser sur son front. Annabeth c'est très bien, va pour ça ! je m'exclame avant de prendre une nouvelle bouchée de pudding. Et tu penses quoi de Andrew ? Adam ? Aaron ? Alexander ? Aiden ? énumérais-je. Comme ça on garde les mêmes initiales. Je passe la main dans mes cheveux pour me dégager le visage. N'hésite pas à me dire s'il y a le prénom d'un de tes ex dedans. dis-je en souriant, bien que curieux de savoir si c'est le cas. Car au fond, j'ai envie d'en savoir plus sur son passé, même sur certains moments qui ne risquent pas de forcément me plaire. Au fait, je trouve que tu chantes très bien ! Tu as pris des cours plus jeune ? demandais-je en repensant à sa façon de chantonner un peu plus tôt. Encore un moyen d'en découvrir un peu plus sur son passé.

Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyVen 21 Aoû - 20:38

Madian ❥ Make this go on forever.

« Non enfaite garde le volant, ça serait encore pire si tu pouvais me tripoter quand tu le voudrais, tu risquerais de me déconcentrer et je finirais par écraser un hérisson ou autre chose...  » Il prendrait sûrement un malin plaisir à la perturber, il serait même capable de la chatouiller alors autant qu'il garde le volant. « En tous cas si on se fait voir ensemble avant de sortir de la ville ou le jour de notre retour on dira que j'étais en panne et que tu m'as gentiment proposé de me raccompagner. » Il fallait se parer à toutes les possibilités, inventer des mensonges à l'avance, des mensonges qui ne serviront peut-être pas. Madison se surprenait à trouver aussi facilement ce qu'elle allait dire, pourtant elle n'avait jamais été une grande menteuse, ce n'était pas quelque chose de très naturel pour elle, cela ne venait pas toujours spontanément, mais là si ça venait tout naturellement, il fallait croire que son cerveau était prêt à faire des malheurs pour permettre à sa liaison avec Julian de durer le plus longtemps possible... Pour l'instant cela ne devait durer qu'un mois, mais s'il retardait encore son mariage cela pourrait durer un peu plus, sauf que s'il le faisait ça pourrait lui être fatale, lui exploser en pleine figure puisqu'il avait déjà dû le recaler tellement de fois, celle-ci pourrait être celle de trop pour sa fiancée... mais d'un côté tant mieux, si ça pouvait la faire craquer, l'encourager à partir avec un autre homme ça serait tout bénéf pour elle. Son incitation à le faire aller plus vite le faisait sourire, oui elle était en pleine contradiction avec ce qu'elle lui disait au château, mais c'était normal parce que là c'était une situation... d'urgence, ils ne pourront pas profiter pleinement l'un de l'autre en restant enfermés dans une voiture. L'organisatrice d'événementiel  n'était pas étonnée qu'il ne connaisse pas le chanteur actuellement diffusé, elle n'allait pas lui en tenir rigueur, il n'avait pas besoin d'avoir les mêmes références musicales qu'elle, même si bien évidemment ça serait un gros plus qu'ils aient énormément de chansons en commun. « Un jour il faudra qu'on grave un cd tous les deux... on y mettrait toutes nos chansons préférées et on se les passerait en boucle. » Les cds c'était old school, mais elle trouvait ça plus authentique qu'une clé USB ou que des échanges de fichiers sur skype. Elle ne fit plus attention à ce qu'il se passait autour d'elle, elle était à fond dans sa musique et dans sa petite chansonnette.

Madison avait eu envie de jouer, elle n'avait pas pu le faire de la matinée alors elle voulait profiter de cette première pause pour le faire. C'était tellement facile de le frustrer, un vrai jeu d'enfant, mais il fallait qu'ils se montrent raisonnables, ils n'allaient pas faire quelque chose qui pourrait être vue par ceux qui pouvaient se garer d'une minute à l'autre à côté d'eux ou ceux qui pourraient tout simplement traverser devant en marchant pour aller à la poubelle qui se trouvait juste à côté. Il lui dit qu'il n'avait pas eu besoin de sa relation actuelle pour apprendre à bien connaître les femmes.
« Ah ba oui t'as déjà eu teeellement de conquêtes avant... » L'avocat ne savait pas encore quel prénom il allait choisir, à croire qu'il n'avait pas de prénoms préférés. « Tu n'as pas de prénoms favoris ? Ou d'acteurs préférés ? » Il lui dit qu'il ne voulait pas lui faire la liste de ses exs, jugeant que cela serait trop long, il la taquinait clairement sur ce qu'elle avait dit dans le bain, elle lui donna une gentille tape sur l'épaule. Julian était encore une fois très amusé par ce qu'elle lui disait, il confirma ses dires. « Nan mais ce n'est pas drôle. » Dit-elle en arquant un sourcil. Juste après son baiser sur le front elle commença à manger sa part. Il lui donna plusieurs prénoms, seuls deux sortaient vraiment du lot à ses yeux. Elle cessa de manger afin de lui répondre : « Non il n'y a aucun prénom d'ex là-dedans. Andrew ou Aaron je dirais... non Aaron parce que c'est le nom de mon groupe français préféré. Oui c'est bien de garder les mêmes initiales. »  Madison recommença à manger, Julian lui posa une nouvelle question qui était quelque peu... dérangeante, elle tira une légère grimace, elle n'avait plus envie de dévorer son pudding d'un coup, elle emballa le restant dans son papier aluminium. « Non je n'ai pas pris de cours... enfin si j'ai eus des cours particuliers on va dire, mon premier petit copain était chanteur, il l'est toujours d'ailleurs. » Mais elle se gardera bien de lui dire qu'il travaillait à Brisbane, au Canvas, cela n'amènerait rien de bon qu'il le sache, il finira bien par le savoir plus tard alors autant essayer de ne pas se disputer maintenant. Julian avait fini de manger son dessert alors elle en profita pour lui dire : « Allez on repart dans une minute il nous reste encore cinq heures. » Lui demander de repartir en vitesse ou comment essayer d'éviter un questionnement approfondi sur son premier amour, il avait évité de demander des renseignements lors de leur partie de confidences dans le bain, mais peut-être que maintenant il n'allait pas se retenir de le faire. Ça ne servait peut-être à rien de le presser, ce n'était pas le fait de conduire qui allait l'empêcher de lui poser des questions, justement pendant tout le trajet ils allaient devoir s'occuper en discutant longuement, ils n'avaient pas vraiment le choix en matière d'activités... pourvu qu'il ne cherche pas à détériorer l'ambiance, qui était plutôt bonne jusqu'à présent. Elle repartit sur la banquette arrière afin de ranger ses affaires et elle reprit sa place. « Je suis prête. »

©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptySam 22 Aoû - 9:47

Make this go on forever
Madian

« Non enfaite garde le volant, ça serait encore pire si tu pouvais me tripoter quand tu le voudrais, tu risquerais de me déconcentrer et je finirais par écraser un hérisson ou autre chose...  » Je viens me mordre doucement la lèvre d'amusement. Je tourne les yeux quelques secondes pour la regarder. J'ai l'impression qu'elle a lu dans mes pensées. Bien sûr je ne ferais pas des choses trop inconscientes mais c'est sûr que j'aurais les mains baladeuses, bien baladeuses... C'est comme tu veux. haussais-je des épaules. Je tourne à droit, continue tout droit pendant un moment jusqu'à un rond-point, je prends la deuxième sortie et continue ma route. J'écoute Madison qui me parle de ce qu'on doit dire si quelqu'un qui nous connaît nous croise ensemble. Je hoche la tête, apparemment elle a déjà tout prévu. D'accord. acceptais-je simplement. Si ça la rassure et lui permet de se détendre, je ne vois pas pourquoi je chercherais autre chose. Et puis c'est toujours bien d'avoir quelque chose de prévu, ça évite les regards désespérés et les bafouillages coupables lorsque le moment est venu. Nous arrivons finalement sur l'autoroute et j'accélère lorsque l'anglaise me permet de le faire. Plus vite nous sommes arrivés, plus vite on sera libéré de l'étreinte de Brisbane qu'il y a autour de nous. Nous pourrons marcher le cœur libre, sans avoir peur d'être reconnus. On pourra se tenir par la main, s'embrasser dans la rue, roucouler en toute tranquillité. Ça va être génial. « Un jour il faudra qu'on grave un cd tous les deux... on y mettrait toutes nos chansons préférées et on se les passerait en boucle. » Sa remarque me fait sourire, et plaisir. Apparemment Madison n'est pas le genre de personne accro à la technologie, mais semble apprécier certains aspects assez old school aujourd'hui. Des CDs gravés, j'en ai des tas chez moi depuis mon adolescence. C'est quelque chose de beaucoup plus concret et authentique que des fichiers numériques. Ça donne du charme. C'est une idée géniale, on fera ça. lui souris-je. Je me demande si nos goûts musicaux sont semblables, ou si ça va être une source de conflits. On verra bien, pour l'instant ça semble bien partie puisque j'apprécie la chanson qu'elle a mis à la radio et qu'elle chantonne en ce moment même. La route passe beaucoup plus vite avec la voix de Madison qui raisonne dans ma tête.

Sur l'aire d'autoroute, j'ai le droit de goûter pour la première fois de ma vie à du pudding ! Je ne pensais pas que Madison apporterait quelque chose, et encore moins qu'elle prépare elle-même la nourriture. Je découvre donc une facette très avenante et attentionnée de sa personnalité, c'est une agréable découverte. J'ai aussi tout le loisir de la rendre jalouse en revenant sur le sujet des prénoms. Je ne la croyais pas comme ça et cela m'amuse énormément. C'est qu'elle est adorable, avec ses sourcils froncés et son petit nez retroussé. Je ne me prive pas de l'embêter un peu, savourant le fait de la mettre dans cet état. Oh si je t'assure, c'était très drôle ! Pour moi en tout cas. la narguais-je une dernière fois après avoir reçu une tape sur l'épaule. Va pour Aaron alors ! Ouais, Aaron ça me plaît bien. Annabeth & Aaron, c'est so british. La conversation suit son court et je demande tout naturellement à l'anglaise où elle a appris à chanter, car je trouve qu'elle chante vraiment bien. « Non je n'ai pas pris de cours... enfin si j'ai eus des cours particuliers on va dire, mon premier petit copain était chanteur, il l'est toujours d'ailleurs. » Oh. C'est la première chose que je parviens à articuler dans un premier temps. Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'elle mentionne un ex à elle, j'imaginais plutôt des cours quand elle était petite et qu'elle rêvait de devenir chanteuse, comme bon nombre de petites filles je suppose. Mais je me suis trompé. D'accord. dis-je en mettant en bouche la dernière part de pudding qu'il me reste, pour éviter de lui poser toutes les questions qui me viennent à l'esprit. Ce n'est pas encore le temps de savoir avec qui elle est sortie, combien de temps ça a duré, pourquoi ça n'a pas marché... non, ce n'est pas le moment. Je préfère éviter d'y penser, surtout que parler de " cours particuliers " sonne comme quelque chose d'étrangement sexuel dans mon esprit. A priori la jeune femme n'a pas envie d'en parler non plus vu comme ça lui a coupé l'appétit et comme elle semble vouloir filer en vitesse. Merci pour le pudding.

Je la laisse ranger tout dans son sac à l'arrière pendant que je me remets au volant et allume le contact. Elle revient quelques secondes après et reprends sa place juste à côté de moi. Je sens bien que l'ambiance est un peu tendu alors je tourne la tête vers elle pour lui sourire et lui faire comprendre qu'il n'y a pas de mal. Je remarque alors une petite tâche de chocolat au coin de ses lèvres. Attends tu as quelque chose... dis-je en tendant ma main vers son visage pour lui essuyer délicatement la trace de chocolat avec mon pouce. Et voilà. C'est reparti ! lui souris-je en me remettant en route. La musique est la seule chose qui rompt le silence pendant plusieurs minutes, mais je ne souhaite pas ne pas lui parler à cause de ce petit malaise qui s'est installée. Tu as l'air de beaucoup t'intéresser à la France. Tu y es déjà allée ? demandais-je en remarquant que le château était français, qu'elle connaissait aussi un groupe français... Mais ça ne peut être que des coïncidences et peut-être que je me trompe. J'y suis déjà allé moi, une fois. Mais j'étais petit, je ne m'en rappelle plus. fis-je remarquer en tombant dans mes pensées. J'y étais allé quand j'habitais Londres encore, puisque Paris n'est pas si loin. Mais j'avais moins de 10 ans, je n'ai presque plus de souvenir de cette visite.
Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyDim 23 Aoû - 15:58

Madian ❥ Make this go on forever.

C'était comme elle le voulait ? Il y a quelques jours il ne démordait de rien, il voulait absolument garder le volant pour lui tout seul et maintenant qu'elle n'en voulait plus il voulait bien lui laisser ? Quel énergumène. Madison n'avait pas envie d'en faire tout un plat alors elle ne dira plus rien, à part qu'elle avait déjà une excuse toute trouvée si jamais on les trouvait ensemble, une excuse des plus crédibles quand on savait qu'elle et sa voiture ce n'était pas l'amour fou, elle avait souvent de soucis avec, une fois elle était même tombée en panne en plein milieu d'une route déserte, heureusement que dans son malheur elle avait une part de chance puisqu'un mécanicien tomba sur elle et la sortit du pétrin. Cela ne pouvait pas arriver à chaque fois et puis peu d'inconnus iraient proposer son aide, quoique l'organisatrice d'événementiel avait l'avantage d'être un joli grain de femme, jeune, cela aurait certainement attisé la curiosité et l'envie de l'aider, plus facilement que si elle aurait été un homme ou une vieille dame. D'ailleurs en pensant à l'âge elle se remémora qu'elle n'avait même pas eu le temps de le remercier pour son cadeau, il était parti trop tôt, avant qu'elle ne le voit puisqu'elle avait regardé les cadeaux après la dégustation du gâteau d'anniversaire. « Aufaite merci pour le cadeau j'ai adoré, mais ce n'était pas nécessaire de me trouver une version dédicacée tu sais. » Cela avait dû lui couter une fortune, en plus il avait du mettre du temps à le trouver ce bouquin, peut-être qu'il avait dû participer à une enchère sur internet pour l'obtenir même. Madison avait trouvé une idée bien moins couteuse, qui leur permettrait de passer du temps ensemble, graver un cd sur lequel ils inséreraient toutes leurs chansons préférées, peut-être même qu'ils devraient en faire deux comme ça ils en garderont un chacun de leur côté.  « On s'organisera ça à Brisbane, chez moi ou à mon bureau vu que c'est aussi possible, ça sera plus pratique de devoir aller jusqu'à redcliffe. »

La jeune femme avait profité de ce premier arrêt pour lui faire goûter ce qu'elle lui avait préparé, pour une fois qu'elle cuisinait elle espérait que ça allait lui plaire, elle avait scrupuleusement suivi une recette de sa grand-mère donc cela devrait aller. Elle savait qu'elle ne ferait pas cela toutes les semaines, de toute manière ils ne vivaient pas ensemble alors il ne pouvait pas juger de ses talents culinaires au quotidien, il allait le faire là et puis c'est tout, après ils iraient manger aux restaurants du coin. Madison se demandait si sa fiancée cuisinait bien, si elle était du genre à être une super maîtresse de maison, mais si elle provenait d'un milieu très riche elle ne devait certainement pas s'embêter à trainer dans les fourneaux, ils avaient peut-être leur propre chef à domicile, elle était donc plus ou moins persuadée qu'il mangeait toujours très bien, qu'il était habitué au top. Il la narguait encore en lui disant que c'était drôle pour lui.
« C'est bien ce que je disais, ça ne l'est pas. » Julian était partant pour s'appeler Aaron. « Super ! » Elle sourit.  Il avait dérivé sur un sujet qui s'annonçait joyeux, mais comme il ne savait pas qui lui avait apprit à chanter il ne savait pas qu'enfaite c'était un sujet fâcheux. Madison le lui fit comprendre en arrêtant de manger et en se hâtant, elle rangea ses affaires à toute vitesse et lui dit de redémarrer. Il ne cherchera pas à avoir davantage d'informations, tant mieux, il n'avait pas l'air mécontent qu'elle n'en donne pas plus d'elle-même vu qu'il lui sourit et l'avait remercié pour le dessert. L'avocat lui fit remarquer qu'elle avait quelque chose sur ses lèvres, quelque chose qu'il retirera lui même. Il brisa enfin le silence en démarrant une conversation sur la France. « Oui j'y suis déjà allée c'est le premier pays que j'ai visité, ma mère s'y intéressait... pour une fois qu'elle s'intéressait à autre chose que la famille royale. » Julian lui dit qu'il y avait été une fois, mais qu'il ne s'en souvenait plus. « On ira peut-être un jour ensemble. » C'était déjà compliqué pour eux de se retrouver ensemble en Australie alors à l'étranger cela relevait de l'impossible, mais qui sait peut-être qu'un jour il... non il ne la quittera pas, il fallait qu'elle arrête d'y penser.

Les kilomètres s'enchaînèrent, les amants s'approchaient de plus en plus de leur fameuse destination.
« On va bientôt découvrir la capitale du Bœuf d'Australie. » Elle savait que la ville s'était auto-proclamée comme cela, elle avait fait pas mal de recherches pour savoir qu'est-ce qu'il y avait d'intéressant là-bas. Au bout de sept heures ils arrivèrent enfin, ils savaient qu'ils ne s'étaient pas trompés d'endroits parce qu'il y avait des statuts à la gloire des bovins à chaque coin de rue et d'énormes camions d'élevage. Madison détailla les lieux à travers sa fenêtre, elle avait l'impression de ne voir que des boucheries et des steaks-house. « Hé ben ici il ne faut surtout pas être végétarien... ni écologiste d'ailleurs. » Elle n'était ni l'un ni l'autre, elle n'était donc pas particulièrement mal à l'aise d'être ici. Julian se stationna et sortit en premier de la voiture, elle sortit à son tour et le rejoignit, elle se mit sur la pointe des pieds et elle déposa ses lèvres sur les siennes. Elle s'éloigna, jeta un coup d'œil à la banquette arrière et lui dit : « On va à l'hôtel pour y laisser nos affaires et on va à la plage ensuite ? Et ce soir on se trouvera un endroit sympa où manger... du bœuf vu qu'il n'y a que ça ici. » La jeune femme eu un petit rire. « J'espère qu'il n'est pas bourré de pesticides et de médicaments, si jamais on tombe malades on saura pourquoi. » Elle détourna sa tête pour regarder au loin, la plage était proche et le peu qu'elle voyait lui plaisait déjà. « J'ai hâte d'aller me baigner, si tu es trop fatigué pour ça tu te contenteras de faire bronzette pendant que je ferais trempette. » Cela lui semblait être  un bon compromis.
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyLun 31 Aoû - 18:04

Make this go on forever
Madian

La route se passait plutôt bien pour l'instant. Madison et moi nous amusons à nous taquiner mais ça reste très innocent et gentil, il n'y a aucune tension entre nous. Je suis même prêt à faire des efforts pour elle, comme par exemple la laisser conduire alors que je lui avais dit non il y a quelques jours. J'espère d'ailleurs que ça ne la dérange pas que je change d'avis comme ça, c'est juste que j'ai eu le temps de réfléchir et de me dire qu'elle avait peut-être plus envie de rouler plutôt que de me voir faire le macho à tout gérer moi-même. Ce n'est pas que je ne lui fais pas confiance ou que je la crois incapable, c'est juste que si je peux la préserver un peu j'ai envie de le faire. Lui éviter de stresser, de se fatiguer. Si elle peu rester assise tranquillement, à écouter de la musique et profiter du paysage cela me va parfaitement ! Mais si elle veut conduire, cela me va aussi. C'est elle qui voit au final. Elle décide finalement de ne plus insister et de me laisser faire le trajet tout seul, moyennant quelques pauses pour que je ne me déconcentre pas et ne me fatigue pas trop au volant. Nous abordons plusieurs sujets différents et d'un coup l'anglaise me remercie du cadeau que je lui ai offert à son anniversaire, quelque jours plus tôt. C'est vrai que je suis parti tôt ce soir là et que je n'ai pas eu le plaisir de le lui offrir en mains propres, ni même de voir sa réaction. Je quitte la route des yeux quelques instants pour chercher les siens et lui sourire. Je vois que cela lui a vraiment fait plaisir. Je suis content si ça t'a plu. dis-je sans rebondir sur le fait que ce soit une des premières éditions, dédicacée. Je n'allais pas lui offrir simplement le livre qu'elle a déjà. Et je ne connaissais encore rien d'autre d'elle, j'avais donc décidé de lui prendre quelque chose dont je pensais qu'elle n'avait pas les moyens de s'offrir. C'est vrai que cela m'a coûté une petite fortune mais pour moi ce n'est rien, j'ai largement les moyens. Et puis, le plus important c'est qu'elle remarque que je l'écoute et que je suis attentif à ses goûts. Nous décidons ensuite de nous graver un CD de musiques, et elle m'avoue préférer le faire à son travail. J'hoche simplement de la tête pour montrer mon accord, concentré sur la route devant moi.

Sur l'aire d'autoroute, j'ai la chance de pouvoir goûter à un pudding au chocolat fait maison par Madison, mais aussi de la taquiner un peu à propos de ça mais aussi de mes ex conquêtes. J'ai alors tout le loisir de découvrir une nouvelle facette de la personnalité de Madison, jalouse et possessive. Et je dois avouer que je suis assez flatté de me rendre compte à quel point elle ne me veut qu'à elle. Et d'un côté je la comprends, je n'avais moi-même pas apprécié imaginer ses anciens copains lorsque nous étions dans le bain du château il y a un mois. Mais l'ambiance s'alourdit tout à coup lors que, innocemment, j'aborde le fait qu'elle sache chanter. J'apprends alors que c'est un ex à elle, chanteur, qui lui a appris. Plusieurs questions se bousculent dans ma tête, c'est logique. J'ai envie d'en savoir plus sur elle, son passé, ses histoires. Je veux tout savoir, la connaître comme jamais personne ne l'a connu. Mais ce n'est pas le moment, et je vois bien qu'elle n'a pas envie d'en parler. Elle se referme presque immédiatement, et j'ai peur de me dire qu'elle ne garde pas un bon souvenir de cette relation passée. Il faut dire que ça se termine rarement bien en amour... Nous reprenons la route et je décide d'aborder un nouveau sujet avec la brune pour éviter qu'un silence pesant s'installe entre nous. La France, qui semble intéresser la jeune femme. Elle me le confirme d'ailleurs, m'expliquant que c'est le premier pays qu'elle a visité. Je souris quand elle évoque sa mère, apparemment le cliché de l'anglaise très attachée à son pays et à la reine. Ce serait magnifique. répondis-je quand elle me parle d'aller en France un jour peut-être. Je sais que c'est quasi impossible, mais j'ai envie d'y croire, d'espérer. Je me vois déjà déambuler dans les rues de Paris, Madison à mes côtés. Boire un café sur une terrasse avec vue sur la Tour Eiffel... C'est beau de rêver.

Après des centaines de kilomètres de parcourues et plusieurs pauses, Rockhampton ne se fait plus très loin. Le trajet est passé plutôt vite et il n'y a plus eu de tension après avoir parlé de la France, nous avons parlé de tout et de rien, surtout de notre impatience de pouvoir enfin se balader tranquillement. J'ai laissé à la brune le loisir de gérer la radio, elle a ainsi pu mettre les musiques qui lui plaisaient et ainsi me les faire découvrir. Je ris légèrement en voyant toutes les statues bovines se trouvant sur notre chemin, il fallait croire que la ville était très fière de se considérer comme la capitale du bœuf. J'avais moi aussi fait quelques recherches avant de venir, et je découvre avec plaisir que Madison aussi. Personnellement j'adore la viande... donc ça ne me dérange pas. avouais-je pour lui répondre. A vrai dire, j'ai même hâte de goûter un bon steak d'ici. Nous finissons par traverser la ville pour nous rendre à celle de Yeppoon qui se trouve à une vingtaine de minutes, où j'ai réservé l'hôtel. Oui, allons à l'hôtel d'abord. Quelques minutes plus tard, je me gare sur le parking de l'Echelon Apartments Yeppoon qui ne loue pas des chambres mais des appartements. Je ne suis jamais fatigué pour me baigner. dis-je en souriant. J'adore me baigner, je suis un vrai poisson dans l'eau. Je sors de la voiture, attrape ma valise puis celle de Madison. J'espère que ça te plaira. dis-je en désignant l'hôtel d'un signe de tête. Nous entrons à l'intérieur du bâtiment et traversons le hall pour nous rendre à l’accueil, ce qui nous permet d'admirer la piscine privée de l'hôtel. Je donne mon identité et on vient aussitôt chercher nos valises ainsi que nous guider à nos appartements. Quelques minutes plus tard, les clés en main, j'ouvre la porte de ce qui sera notre appartement durant les trois prochains jours. Nous traversons un couloir qui amène à la cuisine ouverte sur le salon. Parallèlement à ce couloir, se trouve la chambre qui possède une salle de bain privative. Le salon et la chambre donnent accès via une baie vitrée à un balcon privatisé avec vue sur l'océan, c'est absolument magnifique. Je dépose les valises dans la chambre puis m'approche de Madison. Je l'enlace tendrement et vient l'embrasser avec beaucoup d'envie, après tout cela fait des heures que j'attends de pouvoir capturer ses lèvres. Alors ? demandais-je, curieux de savoir si cela lui plaît. Encore une fois, j'ai mis les moyens et j'espère que cela ne la dérange pas.
Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyLun 31 Aoû - 21:21

Madian ❥ Make this go on forever.

« D'ailleurs pourquoi tu es parti de la fête aussi tôt ? Je n'ai même pas pu profiter de ta présence, tu as été monopolisé par Eireen...  » Madison n'en voulait pas à son amie d'avoir eu Julian rien que pour elle, même si elle avait été un peu jalouse, non pas parce qu'elle craignait qu'elle le lui pique, elle savait que cela n'arrivait pas puisqu'elle était déjà bien occupée avec son ex et son colocataire, mais parce qu'elle avait eu le loisir de pouvoir discuter avec lui et elle non. S'il avait pu rester ne serait qu'une heure elle aurait été contente, au moins elle aurait pu parler un peu avec lui, peut-être pas de leur situation, mais au moins elle aurait pu prendre de ses nouvelles, elle n'avait pas osé en prendre via Jamie comme il n'était pas trop pour qu'il ne se passe quelque chose entre eux... enfin il avait peut-être changé d'avis, elle ne le savait pas, elle ne savait pas s'il l'avait invité uniquement pour se faire pardonner plus facilement ou si c'était parce qu'il était finalement d'accord pour qu'elle fricote avec lui. « Tu l'as connu comment d'ailleurs ? Grâce à ton cabinet d'avocats ? » La jeune femme était curieuse, elle se demandait comment elle avait été amenée  à le connaître, cela lui semblait logique que ça soit grâce à son cabinet. C'était marrant qu'ils se connaissent tous les deux, elle avait parlé de l'un à l'autre sans qu'ils ne se doutent de quoique ce soit... en même temps elle n'avait pas donné trop de détails, elle avait toujours été vague, ils auraient difficilement pu le deviner à part s'ils avaient vu l'autre trainer avec elle, chose qui aurait pu être possible du côté de Julian vu qu'elle ne traînait pas avec lui, mais avec elle, chose qui allait certainement changer dans les semaines qui suivaient vu que maintenant elle était sa maîtresse, elle était censée le voir de manière quotidienne à présent, elle allait pouvoir entretenir leur flamme. « Dès que j'ai un employé on se fait un planning pour nos entrevues. » Lança-t-elle comme ça, spontanément sans qu'il ne la lance sur le sujet.

La jeune femme n'aurait jamais crue qu'elle puisse être amenée à parler de son ex, du moins pas aussi tôt... elle ne pensait pas avoir de talent particulier en chant, elle savait qu'elle ne chantait pas comme une casserole, mais elle savait qu'elle ne chantait pas superbement bien non plus, elle ne se disait donc pas qu'il allait lui demander si elle avait pris des cours, après tout l'école dispensait de quelques cours de chant, il aurait pu penser qu'elle avait appris grâce à cela, mais non il s'était imaginé qu'elle avait pris des cours en dehors. Elle aurait pu lui mentir, dire que oui elle avait eu un professeur particulier, mais elle n'en avait pas envie, même si ça aurait été un petit mensonge, elle ne voulait pas lui faire le moindre mensonge, qu'il soit moyen petit ou gros, elle voulait que leur relation soit la plus honnête possible, à défaut d'être la plus saine. Lorsqu'il lui dit que ça serait magnifique qu'ils puissent aller tous les deux en France, elle se retint de lui dire que oui ça serait magnifique mais irréalisable, cela aurait encore plombé l'ambiance alors qu'elle venait à peine de s'alléger. Elle se contenta d'afficher un maigre sourire. Ils finirent par arrivée dans la fameuse ville qu'ils désiraient découvrir, une ville qu'elle trouvait spéciale à cause de toutes ses statues, mais elle ne pouvait pas dire qu'elle était nulle vu qu'elle ne l'avait pas encore visité, cela serait trop hâtif. Julian lui dit qu'il adorait manger de la viande, chose qui ne l'étonnait pas du tout.
« Forcément que deviendrait un sportif sans viande hein ? » Certainement rien. « Ça me rappelle le sketch d'une humoriste que j'ai vu à Paris avec mes parents... " quand tu demandes aux garçons qu'est-ce que ça veut manger c'est toujours la même chose, de la viande et des patates ", faut croire que c'est vrai. » Ça n'allait pas être très compliqué de trouver des restaurants qui proposaient les deux à la fois, d'ailleurs c'était ce qu'elle avait envie de prendre ce soir.

Les deux amants arrivèrent sur le parking de leur hôtel, un hôtel qui ne se situait pas dans Rockhampton même, mais un peu plus loin, ce qui ne la dérangeait pas puisque cela allait lui permettre d'avoir une superbe vue sur la mer parce qu'elle était certaine que c'était ce qu'il avait choisi en réservant. La façade n'avait rien de spécial, mais elle savait que la façade ne voulait souvent rien dire, que c'était presque toujours l'intérieur qui réservait de belles surprises.
« J'ai hâte de voir ce que tu nous as réservé, je suis sûre que ça me plaira. » Sûrement un truc cherissime, pour lui en mettre plein les yeux. Bien évidemment il prit sa valise en même temps que la sienne, il jouait au gentleman jusqu'au bout. Ils entèrent dans la bâtisse et passèrent juste à côté de la piscine privée dont l'eau était d'un bleu éclatant, cela lui suffit à lui mettre des étoiles dans les yeux. Une fois qu'il donna son identité et qu'ils furent débarrassés de leurs valises, elle lui prit le bras, ils s'avancèrent côte à côte tel un vrai petit couple. Elle le lâcha lorsqu'ils arrivèrent devant leur porte, elle était toute excitée à l'idée de voir ce qui allait se trouver derrière. C'était grand, très grand, peut-être un peu trop même. Il l'enlaça et l'embrassa avant de lui demander son avis. « C'est... gigantesque. » Elle ne pensait pas qu'elle se retrouverait dans un truc comme ça, elle n'était pas habituée. « Et puis cette vue qu'on a sur la mer... il ne fallait pas prendre un truc aussi bien, comment on va faire pour partir après ? » Ça allait être difficile, très difficile de quitter un tel endroit. « On va finir par vouloir faire les morts pour devenir Aaron et Annabeth pour de vrai, on changera de boulot... » Un plan fou qui ne se fera jamais. « Bref profitons du soleil pendant qu'il est encore là. » Dit-elle avait de déposer un baiser sur ses lèvres. Elle souleva sa valise et l'ouvrit sur le lit. N'ayant pas énormément de choses à l'intérieur elle trouva rapidement son bikini, sa crème solaire et sa serviette de plage. « On prend juste ma crème ? » Ça ne servait à rien qu'ils s'encombrent de deux crèmes solaires. Madison se déshabilla rapidement et enfila son maillot de bain, puis elle disposa son débardeur et sa jupe sur le lit de manière à ce qu'ils ne soient pas froissés, elle en avait encore besoin puisqu'ils avaient devoir aller au restaurant après leur baignade. Elle fouilla à son nouveau sa valise, à  la recherche d'un élastique cette fois-ci, elle n'avait pas envie de se retrouver avec les cheveux mouillés alors il fallait absolument qu'elle s'en trouve un, sinon elle allait devoir perdre du temps en se séchant les cheveux en revenant de la mer et le temps était une denrée précieuse, encore plus quand elle était avec lui...
©clever love.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyMer 2 Sep - 14:09

Make this go on forever
Madian

« D'ailleurs pourquoi tu es parti de la fête aussi tôt ? Je n'ai même pas pu profiter de ta présence, tu as été monopolisé par Eireen...  » La question de Madison me prend un peu de court, je ne pensais pas qu'elle allait me le demander. Et pourtant, c'est logique qu'elle cherche à savoir pourquoi j'ai du partir dans la précipitation. J'aurais aimé rester plus longtemps d'ailleurs, échanger quelques mots avec elle. Je pense que cela nous aurait fait du bien d'être sur un terrain assez neutre et rempli de mondes. D'un autre côté, je ne suis toujours pas certain de savoir si c'était une bonne idée de m'être rendu à son anniversaire. Ce n'était pas très discret, Lauren aurait pu avoir des soupçons, ou alors les invités présents... Et puis même les gens du quartier, puisque la fête se trouvait chez Jamie qui habite à quelques pâtés de maisons de la mienne. M'enfin, ce qui est fait est fait. Et de toute façon cela n'a pas été un événement décisif, contrairement à ce qu'il s'est passé dans l'ascenseur une semaine plus tard. Je... j'ai eu une urgence. dis-je sans rebondir sur le fait qu'elle semble déçue de n'avoir pas pu profiter de moi, contrairement à Eireen. J'hésite à en dire plus à Madison mais après tout, pourquoi pas. Je peux lui faire confiance. Ma grande sœur, Meaghan, et mon grand frère, Sean, ont débarqué à Brisbane au cours du mois. Et c'était Meagh' qui m'appelait par rapport à Sean, on arrivait pas à le contacter ni à savoir où il était. On a pas eu de nouvelle de la journée ni de la nuit, il a réapparu le lendemain en nous disant qu'il allait bien mais il avait l'air affreusement fatigué... Comme s'il n'avait pas dormi de la nuit. Mais bon quand il ne veut pas parler ou ne peut rien lui soutirer alors on en sait pas plus pour l'instant. je soupire, las de m'inquiéter pour mon frère. En ce moment, il me cause énormément de soucis. Il débarque sans prévenir, j'apprends qu'il a été " muté " mais ça ressemble plus à une sanction qu'autre chose et il agit parfois étrangement. Je ne sais pas trop quoi en penser mais s'il ne veut pas me parler je ne peux pas l'y forcer. Oui elle était stagiaire dans mon cabinet, il y a environ deux ans. Quand tu me parlais de ton amie étudiante je ne pensais pas qu'il s'agissait d'Eireen d'ailleurs, c'est une sacré coïncidence ! fis-je remarquer en souriant. J'ai l'impression que Madison et moi sommes plus liés qu'on ne le pense, puisque apparemment nous avons des connaissances communes. C'est assez étrange de se rendre compte de ça, d'à quel point le monde peut être petit parfois. D'accord ! J'espère que tu en trouveras un rapidement.

L'arrêt sur l'aire d'autoroute nous permet d'échanger un premier baiser et de reprendre un peu de forces. Cela nous permet aussi d'en apprendre un peu plus l'un sur l'autre, et malheureusement je touche un sujet sensible on parlant de sa voix et du chant. Je n'aurais pas pu penser que ce serait un ex à elle qui lui avait appris, ça ne m'a même pas traversé la tête. Nous reprenons la route dans une ambiance assez lourde mais je me tâche de l'alléger en ne laissant pas de silence s'installer. La France ce serait génial d'y aller avec elle, bien que quasi-impossible. Mais bon, l'espoir fait vivre. Et je veux croire qu'il peut se passer quelque chose avec Madison, que nous avons des tas de chose à vivre ensemble. Finalement le reste du trajet se poursuit dans une bien meilleure ambiance et nous arrivons assez rapidement à Rockhampton, sans que je ne sois vraiment fatigué. Le soleil est présent pour nous accueillir, ainsi que des statues à effigie des bovins. C'est assez étrange comme décoration mais cela ne me dérange pas plus que ça. « Forcément que deviendrait un sportif sans viande hein ? » Je souris ; elle marque un point. « Ça me rappelle le sketch d'une humoriste que j'ai vu à Paris avec mes parents... " quand tu demandes aux garçons qu'est-ce que ça veut manger c'est toujours la même chose, de la viande et des patates ", faut croire que c'est vrai. » Cette anecdote me fait éclater de rire, c'est pas faux non plus ! Je tourne légèrement les yeux vers la brune. Je préfère quand même les pâtes. dis-je en haussant des épaules, elles sont bourrées de sucres lents. Ce doit être mon côté italien qui ressort aussi, ma mère a toujours été très douée pour les plats à base de pâtes.

Nous traversons finalement Rockhampton sans nous arrêter, pour nous rendre dans une ville beaucoup plus proche de la plage : Yeppoon. Je me gare sur le parking de l'hôtel, il faut avouer que la devanture ne paie pas de mine. Mais j'ai bien cherché avant de réserver, et je sais que l'intérieur est tout autre. Après tout, c'est un hôtel quatre étoiles. Je souris quand Madison me dit qu'elle est sûre que ça lui plaira ; j'espère bien. J'y ai mis les moyens pour lui en mettre plein les yeux et qu'elle se sente aussi bien que possible avec moi. Gentleman, j'attrape sa valise en même temps que la mienne et nous nous rendons à l'intérieur de l'hôtel où l'on s'occupe rapidement de nous. Mon regard parcourt les lieux et je suis rapidement rassuré, c'est encore mieux que sur les photos. Car avec les photos c'est ça le piège, on n'est jamais vraiment sûr de retrouver la même chose. Mais passé les hôtels trois étoiles, c'est généralement toujours mieux que sur la photo, je n'ai que rarement été dans des hôtels qui m'ont déçu. Je jette un coup d’œil à l’organisatrice quand elle m'attrape par le bras et je ne peux m'empêcher de sourire devant ce geste de couple banal mais qui veut dire beaucoup pour nous. Finalement, bien que Madison soit ma maîtresse, je me rends compte que notre relation n'est pas que purement sexuelle. Il y a beaucoup d'affection et l'envie d'être l'un avec l'autre, sinon on ne serait pas rempli de tellement d'attentions l'un envers l'autre. Nous arrivons devant la chambre - ou plutôt l'appartement - et je l'observe du coin de l’œil s'émerveiller avec satisfaction. Je viens enrouler mes bras autour de sa taille et l'embrasser longuement. Je suis ravi que ça te plaise. avouais-je. J'avais un peu peur que ce soit trop pour elle, ou alors pas du tout à son goût. Me voilà rassuré à présent. J'avoue que je ne pensais pas à notre départ en réservant ici. je souris en coin, j'aimerais pouvoir rester des semaines si c'était possible. Plus tu en parles, plus je trouve cette idée attrayante... Je viens effleurer ses lèvres avec les miennes avant d'y déposer un petit baiser et de m'éloigner d'elle pour commencer à préparer mes affaires de plage.

Je crois que j'ai pas pensé à en prendre de toute façon, j'ai l'habitude de ne pas à en mettre. Même si je suis né à Londres, ma peau s'est habituée au soleil entre les étés new-yorkais, mes vacances en Italie et le fait que j'habite en Australie depuis quatre ans. J'ouvre ma valise et commence à fouiller dedans. Du coin de l'oeil, je vois l'anglaise se déshabiller et je fais tout mon possible pour garder le contrôle et ne pas me jeter dessus ni la regarder. Je ne veux pas passer pour un gros pervers, même si je dois avouer que son corps m'a plus que manqué au cours du mois passé et que j'ai hâte de le redécouvrir encore et encore... Je sors de mes pensées en attrapant mon short de bain que j'enfile rapidement. J'ai toujours détesté porter des trucs moulants pour aller me baigner, que ce soit des boxers de bain ou des maillots de bain. Rien ne vaut un bon short à la plage, même si c'est bien moins sexy que le bikini que Madison vient d'enfiler. Pendant qu'elle s'affaire dans sa valise, j'arrive par derrière et l'emprisonne de mes bras, collant mon torse contre son dos. Tu es bien trop sexy dans ce bikini, je suis pas sûr de vouloir que tout le monde te regarde... Je dépose plusieurs baisers allant de sa nuque jusqu'au creux de son oreille. Bien sûr je plaisante, je ne suis pas du genre à interdire quoique ce soit à mes compagnes, je suis peut être un peu jaloux et possessif mais pas à ce point là. C'est une grande fille elle fait ce qu'elle veut. Je finis par déposer un dernier baiser puis me recule pour retirer la chemise que je portais et enfiler le premier débardeur qui me tombe sous la main, il est de couleur noir. Maintenant que je suis en tenue pour aller à la plage, j'attrape les clé de la chambre d'hôtel et celle de ma voiture puis me tourne vers Madison. Prête ?
Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyMer 2 Sep - 16:37

Madian ❥ Make this go on forever.

Une urgence ? S'il ne précisait pas laquelle Madison allait croire que c'était une excuse bidon, qu'en réalité il a juste voulu fuir pour éviter qu'elle ne lui demande où il en était, ce qu'il comptait faire, ce qu'ils allaient devenir... La jeune femme cru lire de l'hésitation dans ses yeux, pensait-il qu'elle n'était pas digne de confiance ? Qu'il ne pouvait pas se confier à nouveau ? Finalement il donna la raison de son départ, tout en lui apprenant les prénoms de sa sœur et de son frère. Meaghan ? Sa grande sœur s'appelait comme ça ? C'était étrange parce qu'elle connaissait une femme qui s'appelait ainsi, elle n'en était pas bien proche, mais il lui arrivait de faire du jogging avec elle depuis qu'elle n'en faisait plus avec Charlie, cela ne faisait donc que quelques mois qu'elle la connaissait, elle n'avait pas eu le temps d'approfondir, de savoir si elle était fille unique ou non, elle ne savait donc pas s'il s'agissait de la même personne. « C'est marrant parce que je connais une Meaghan, une brune aux yeux couleur noisette, un peu plus grande que moi, qui a un très joli sourire... Tu me montreras à quoi elle ressemble quand on sera arrivés. » Il devait très certainement avoir des photos de sa famille sur son portable, il n'avait pas l'air de la détester alors il devait bien en avoir une ou deux, suffisamment pour qu'elle sache si elle connaissait sa sœur ou non, cela lui éviterait de faire de belles boulettes lorsqu'elle sera amenée à la revoir, surtout qu'elle ne savait pas si elle était pour le mariage ou non. « Ton frère est un peu comme mon cousin alors, pas vraiment du genre à se confier... c'est dommage, j'espère que ton frangin va bien, moi je n'ai même pas de nouvelles de Nathan. » Elle soupira. « Je... je ne sais même pas comment il est devenu handicapé, il ne m'a rien dit. Enfaite tu te confies plus à moi que lui... ça craint un peu. » Ce n'était pas logique, Julian la connaissait à peine et il lui parlait de ses soucis alors que Nathan la connaissait depuis toujours et n'avait même pas été foutu de lui dire pourquoi il était déprimé à son anniversaire, heureusement que Jamie l'avait un peu forcé à manger sinon il n'aurait rien fait à part se lamenter sur son sort. L'organisatrice d'événementiel changea de sujet de conversation pour quelque chose d'un peu moins déprimant. « Les choses finiront bien par s'arranger, elles ont déjà commencé à s'arranger... la preuve je suis avec toi. » Elle déposa sa main sur son épaule et lui sourit.  

La longueur du trajet aurait pu généré de nombreux blancs, mais les deux amants essayaient toujours de meubler, ils arrivaient plutôt bien à trouver des sujets de conversations, souvent superficiels,  ils réservaient les sujets plus sérieux pour plus tard. Madison avait soigneusement évité de parler de sa fiancée, elle n'y faisait même pas de petites allusions, elle en avait déjà bien assez parler lors de leurs deux premiers rendez-vous, elle voulait oublier son existence. L'organisatrice d'événementiel avait également éviter de parler de choses qui ne pourraient pas se faire, comme des voyages à l'étranger par exemple, parler d'un voyage en France l'avait déjà un peu déprimé alors elle ne voulait pas en rajouter une couche en se lançant sur d'autres pays, ils avaient déjà bien assez de choses à voir en Australie de toute manière.  L'ambiance de la ville leur donnait envie de parler de nourriture, c'était difficile d'éviter le sujet avec cette décoration, elle était obligée de faire un commentaire là-dessus. La jeune femme décrocha un éclat de rire grâce à son anecdote, ainsi qu'une information sur ses goûts culinaires.
« Je vais finir par croire que tu es plus italien qu'anglais... heureusement que je n'ai pas à te présenter à mon père, il perdrait ses cheveux s'il entendait ça. » Déjà qu'il n'en avait pas beaucoup, il deviendrait juste chauve. « Bon ba pas de steak frites pour toi ce soir alors... » Madison n'aimait pas particulièrement commander des pattes aux restaurants, parce que très simple à cuisiner alors si elle voulait en manger elle préférait en préparer d'elle-même tranquillement chez elle.

Le nom de la ville de leur hôtel était plutôt bizarre, Yeppoon, cela aurait pu être le nom d'un moteur de recherches. L'organisatrice d'événementiel ne savait pas du tout à quoi pouvoir ressembler l'intérieur, elle n'avait pas cherché à obtenir le nom de leur hôtel, elle lui avait fait confiance et elle avait envie d'être surprise comme elle l'avait surpris avec le château et c'était plutôt réussi. L'ambiance de l'endroit et leur arrivée qui signait le vrai début de leur séjour lui avaient donné une envie soudaine de devenir tactile, chose qu'elle n'avait pas beaucoup faite de la journée, surtout pendant leurs quelques pauses qui ne duraient pas bien longtemps. Elle n'avait pas pris le bras de quelqu'un depuis tellement longtemps, cela lui faisait du bien de pouvoir le faire impunément.
« Si tu réserves des endroits pareils pour trois jours je me demande ce que tu peux bien réserver pour des séjours d'une semaine ou plus. » Elle savoura le baiser qu'il lui offrit, tout en passant sa main dans ses cheveux, geste qui lui avait drôlement manqué. Pendant ce temps elle imaginait à quoi pouvait bien ressembler son logement à lui, à Brisbane, cela devait être encore plus luxueux qu'ici, sinon ça n'aurait pas valu le coup d'avoir un mariage arrangé... mais elle n'était pas prête de savoir à quoi il ressemblait puisque ça serait chez elle qu'ils se verront pour être le plus prudent possible. « Mais c'est que tu vas céder dis donc... n'empêche que si on le faisait on serait drôlement recherchés, il y aurait des avis de recherches pour nous, ce qui nous obligerait à quitter le pays. »

Julian lui apprit qu'il n'avait pas l'habitude de mettre de la crème solaire, ce qui lui fit hausser les sourcils.
« Quoi ? » Elle trouvait ça tellement imprudent. « Tu es dans un pays où il est super facile de se choper des cancers de la peau et tu ne mets rien ? Ça ne va pas aller tout ça... je vais te tartiner de crème moi. » Madison avait l'impression de jouer à la maman en disant cela, mais elle s'en fichait, la santé c'était important il ne fallait pas rigoler là-dessus. L'avocat se retenait de la regarder se déshabiller, elle l'avait remarqué et elle trouvait ça drôle, comme si il allait être pris de pulsions incontrôlables s'il voyait son corps totalement nu. Elle elle l'avait regardé sans gêne, elle avait passé quelques secondes à admirer son postérieur avant de regarder à nouveau sa valise. Il profita qu'elle ne la regarde pas pour se mettre derrière elle et l'emprisonner dans ses bras, avant de lui dire qu'elle était trop sexy. Trop sexy ? Elle avait fait exprès de prendre son maillot de bain le plus alléchant pour lui en plus, c'était ballot. « Et encore j'ai retiré le rembourrage, cette marque en colle à tous ses maillots de bains... » La jeune femme aimait bien la silhouette que lui donnait le rembourrage, mais elle avait jugé que ça ferait trop pour ce premier jour. « Si jamais tu fais des envieux tu vas changer d'avis de toute manière, tu vas te réjouir de ce ' bikini trop sexy '... » Il y aurait peut-être beaucoup mieux foutue qu'elle sur cette plage, elle allait peut-être passer inaperçue. « Prête. »

Une fois qu'ils furent sortis de l'appartement, elle prit à nouveau son bras. Étant donné qu'ils n'avaient pas été trop longs à se préparer, ils prenaient leur temps, ainsi ils pouvaient admirer le décor de l'hôtel ainsi que la piscine privatisée. « Il faudrait qu'on l'essaye demain matin, avant de partir à Rockhampton. » Dit-elle en passant devant. Environ cinq minutes plus tard, ils se retrouvèrent dehors. Elle aimait déjà sentir les premiers grains de sables sous ses pieds. La jeune femme s'arrêta pas très loin de la mer, elle installa sa serviette et fixa Julian. « Tu vas t'allonger dessus, je ne te lâcherais pas avant de t'avoir mis de la crème, interdiction d'aller te baigner avant. » Elle avait déposé ses mains sur ses hanches, elle attendait qu'il s'exécute, ce qu'il finit par faire voyant qu'elle ne bougerait pas de là. « J'ai envie de commencer par le devant... » Après tout c'était le plus important, il fallait qu'elle s'occupe de son petit minois en premier, ensuite elle s'occuperait de son torse. La jeune femme se mit à califourchon sur lui et pris une fine couche de crème qu'elle commença à étaler sur ses joues. Elle adorait faire ça, elle avait l'impression que c'était son bébé. « T'es beau. » Une fois qu'elle eu fini de s'occuper de son visage, elle déposa un baiser sur ses lèvres. Madison pris une dose beaucoup plus généreuse pour son torse, une partie de son corps sur laquelle elle s'attarda particulièrement ne l'ayant pas touché depuis trop longtemps... Elle le massait lentement, de la manière la plus soigneuse possible. « Tout ça rien que pour moi pendant trois jours... » Elle se mordit la lèvre inférieure. « Bon va falloir que je m'occupe de ton dos maintenant. »
©clever love.


Dernière édition par Madison MacAllister le Jeu 3 Sep - 17:48, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyMer 2 Sep - 18:13

Make this go on forever
Madian

J'hésite quelques secondes avant d'en dire plus à Madison, avant de lui expliquer les raisons de mon départ précipité. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en elle, loin de là. C'est juste que je n'aime pas geindre ni m'étendre sur mes problèmes. Familiaux en plus, j'ai toujours eu du mal à en parler. Surtout qu'elle ne connaît pas ma famille, je n'ai pas envie de l'embêter avec des histoires qui ne l'intéressent pas. Mais finalement, je décide de lui expliquer l'appel de Meaghan et le comportement de Sean. Je ne sais pas trop pourquoi - je n'arrive pas à me l'expliquer - mais j'ai ce besoin d'être sincère avec Madison, de tout lui dire. C'est assez étrange, nous nous connaissons depuis si peu de temps et nous ne savons presque rien l'un de l'autre. Et pourtant, je me sens plus proche d'elle que de n'importe qui. Même avec Lauren, au début, je ne ressentais pas ce besoin d'être sincère et de me confier autant. C'est assez effrayant, mais je n'y peux rien ; c'est plus fort que moi. Lui parler de Meaghan la fait réagir sur une fille qu'elle connaît et qui porte le prénom. Pourtant ce n'est pas très commun. La description qu'elle me donne de sa connaissance correspond parfaitement à ma sœur, j'ai l'impression qu'elle me la décrit ! D'un au côté, une brune aux yeux noisettes c'est un physique assez banal quand on y pense. Pas que ma sœur soit banale, loin de là même. Je sais que c'est une belle femme, mais j'en sais trop peu pour dire avec certitude que Madison est en train de parler de ma sœur. Ce pourrait être effectivement elle... Je te montrerai une photo oui. J'en possède quelques unes sur mon portable, il nous arrive de nous envoyer des photos pour compenser le fait que nous soyons tout le temps éloignés. Ce n'est pas le cas de Sean, avec qui je parle très peu et je n'envoie que rarement des photos. Je n'ai absolument pas la même relation avec Meaghan qu'avec Sean, c'est un peu normal en même temps. J'imagine que l'inverse est vraie, que Sean ne s'entend pas avec Meagh' comme avec moi. On est vraiment pas gâtés avec eux. soupirais-je de désolation. Je me sens mal pour Madison, que son cousin ne lui donne pas de nouvelle et n'ose pas lui parler. Surtout qu'elle tient énormément à lui, cela saute aux yeux. Je ne l'ai vu ensemble que quelques minutes et pourtant elle a cette façon de le regarder, c'est presque maternel d'une certaine manière. Il ne t'a rien dit ?! je demande avec stupéfaction. C'est assez étrange de sa part, la première chose à faire c'est de prévenir sa famille non ? Surtout quand elle vous héberge de surcroît. J'imagine que c'est quelque chose qui ne doit pas être facile pour lui. J'espère qu'il n'a pas vécu un événement trop traumatisant, le pauvre. Madison m'avoue ensuite que je me confie plus à elle que lui. Et j'ai l'impression d'ouvrir les yeux quand elle me dit ça, de me rendre compte à quel point je m'attache à elle et à quel point je m'ouvre à elle. Ce n'est pas le fait que Nathan ne parle pas qui me surprend, c'est le fait que je parle autant. L'anglaise vient à peine d'entrer dans ma vie, et je mets déjà mes principes de côté pour en faire ma maîtresse... C'est flippant, je ne sais pas où ça s'arrêtera cette histoire. Mais il y a cette étrange alchimie avec elle, quelque chose que je n'ai jamais ressenti auparavant. Je... Je fronce légèrement des sourcils pour chasser mes pensées. C'est souvent plus facile de se confier à quelqu'un qui n'est pas de sa famille. tentais-je de trouver une raison, pour expliquer aussi bien mon comportement que celui de Nathan. Je baisse les yeux vers la main qu'elle dépose sur mon épaule puis les remonte vers les siens. Je vois son sourire et je lui souris en retour, heureux d'être avec elle. Elle a raison : les choses s'arrangeront. Elles s'arrangent toujours. Du moins, c'est ce dont j'essaye de me convaincre depuis des années.

Quelques silences parsèment notre trajet mais rien de bien dramatique. C'est même normal, vu notre situation. Il n'y a pas d'amour entre nous, nous ne pouvons pas nous lancer dans des déclarations fiévreuses et passionnées. De plus, notre histoire est vouée à l'échec, il y a une date de fin : mon mariage avec Lauren. C'est une date inconnue, mais elle est là. On ne peut donc pas se projeter trop loin dans le futur, faire des plans sur la comète. Rien que de parler de la France a été un peu déprimant, nous rappelant que ce ne sera pas possible. Ni d'aller un jour en Angleterre avec elle, ni de lui faire visiter New-York, ou encore l'Italie. Et nous voulons profiter l'un de l'autre, notre temps est précieux. Cela nous empêcher d'aborder des sujets sérieux maintenant comme les anciennes relations par exemple. C'est un sujet qui peut devenir rapidement fâcheux, et ce n'est pas le moment de gâcher notre séjour. J'ai pourtant très envie d'en savoir plus sur elle, de découvrir ce par quoi elle est passée, ce qu'elle a du traverser. Je suis sûr que ses relations passées sont originales, rien ne peut être banale avec une fille comme Madison. D'ailleurs il n'y a pas de fille comme Madison, elle est unique en son genre. Enfin bref, pour toutes ces raisons nous ne faisons qu'aborder des sujets superficiels, convenus. Et cela ne me dérange pas le moins du monde ; il faut bien passer par là après tout. En arrivant en ville, un nouveau sujet est tout trouvé : la nourriture. Comment faire autrement, avec toutes les statues que l'on croise sur notre chemin ?! Cela me donnerait presque faim, presque seulement. Ma remarque sur les pâtes fait rire l'anglaise et cela me fait sourire. J'adore entendre le son de son rire, c'est toujours très mélodieux et communicatif. Mais tu sais, je suis plus italien qu'anglais. je dis en hochant de la tête pour appuyer mes propos. Mon père est américain, ma mère italienne. Je ne suis anglais que de naissance, et je n'y suis resté que dix ans. J'ai passé la majorité de ma vie aux Etats-Unis, et en Italie à chaque vacances. Encore une fois, je me livre, je m'ouvre à elle. Toujours ce besoin de parler, de lui en apprendre sur moi autant que je veux en apprendre sur elle. C'est à en devenir ridicule. Mais c'est vrai que je ne suis pas très anglais, je ne suis même pas sûr de me sentir anglais. J'ai la nationalité mais je ne me souviens pas du pays, je n'y ai pas de souvenir mémorable, je n'y suis jamais retourné. Je ris doucement quand elle évoque son père, je finis par comprendre que ses parents sont très vieux jeux et sont tous deux amoureux de leur pays. On va lui éviter cette catastrophe. plaisantais-je en souriant. Un sourire toutefois un peu triste, car comme elle l'a dit je ne pourrai jamais rencontrer ses parents. Et cette idée m'attriste, de savoir qu'il y a tant de limites pour nous. Je ne dis pas que je veux à tout prix rencontrer ses parents, ce n'est pas comme si j'étais amoureux ou voulait passer ma vie avec elle, c'est juste que c'est assez désagréable de toujours se rendre compte que certaines choses sont impossible à faire pour nous. Cela ne fait que renforcer l'impression que nous luttons contre les éléments, le destin, la vie. Même si d'un autre côté, j'ai parfois l'impression que des forces obscures nous poussent l'un vers l'autre. Ah que c'est compliqué tout ça, un peu plus et j'aurais des migraines ! J'en commanderai demain, quand nous viendrons manger ici. Parce que oui, je ne peux pas venir ici sans manger un bon steak-frites c'est sûr ! Et avec la route plus l'après-midi que nous allons passer à la plage, je ne suis pas sûr qu'on refasse de la route ce soir pour venir manger à Rockhampton. Cela dépendra de ce que Madison voudra faire, bien entendu.

Après sept heures de trajet, nous arrivons enfin à notre hôtel situé à Yappoon. Nous ne perdons pas plus de temps et nous rendons immédiatement à l'intérieur pour que l'on nous indique nos appartements. Sur le chemin, Madison est à mon bras et je trépigne d'impatience. J'ai hâte de savoir ce qu'elle va en penser, et si ça va lui plaire. J'ai sorti le grand jeu pour en tout cas. Tu le découvriras peut-être un jour, qui sait ? je réponds le sourire en coin, énigmatique. Je l'observe parcourir les lieux, elle semble plus que satisfaite. Je peux le lire dans son regard et cela me réjouit. D'un côté, je ne peux pas m'empêcher de penser que je suis peut-être l'homme le plus aisé qu'elle a eu dans sa vie. Et dans ce cas, je veux lui faire profiter de mes avantages, lui offrir ce qu'on n'a jamais pu lui offrir. Je ne vais pas la traiter comme un princesse, mais presque. Tant qu'elle me le permettra, bien sûr. Mais j'ai de l'argent et je ne compte pas nous en priver, bien au contraire. Je l'embrasse et savoure le contact de ses lèvres contre les miennes, de sa main dans mes cheveux. Dieu que ça m'avait manqué. Plus que je ne l'imaginais même. Comme réponse, je lui donne un nouveau baiser, avant de m'éloigner d'elle pour qu'on puisse se préparer à aller à la plage. Nous commençons à prendre des affaires chacun dans notre coin et la brune semble outrée que je ne mette pas souvent de la crème solaire. C'est vrai que je ne fais pas très attention, mais je trouve ça assez barbant à faire. A vos ordres, docteur MacAllister. dis-je en riant légèrement, bien qu'appréciant qu'elle s'inquiète autant pour moi. Je me retiens de la fixer quand elle se change pour ne pas paraître pour un gros obsédé mais surtout pour ne pas lui sauter dessus tout de suite. Je lui tourne même le dos pour ne pas être tenté et pour pouvoir me changer moi aussi, je ne remarque donc pas son regard glisser sur mon dos et mes fesses musclées. J'enfile mon short de bain et vient me coller à elle pendant que je suis encore torse nu et elle en bikini. Elle est incroyablement sexy dans cette tenue, j'espère que tous ses maillots de bain ne sont pas comme ça sinon mon cœur ne va pas tenir. Tu n'as pas besoin de rembourrage de toute façon. je souris contre la peau de son cou entre deux baisers. La brune n'a pas une poitrine gigantesque mais je trouve la taille très bien, je ne pense pas qu'elle doive en complexer ou alors essayer de la rendre plus imposante. Je n'ai pas besoin de faire des envieux pour savoir la chance que j'ai de t'avoir... je souffle contre sa peau, mes doigts venant effleurer sa taille quelques instants avant que je ne me recule pour qu'on finisse de se préparer.

C'est en jetant un dernier coup d’œil à Madison et en voyant l'océan par la terrasse que je me rends compte que nous ne sommes qu'à quelques pas de la plage et que je n'aurai pas besoin des clés de ma voiture ! Je les repose donc et me contente d'attrape ma serviette de plage et d'enfiler des tongs qui feront largement l'affaire pour marcher dans le sable. Nous sortons de la pièce et je ferme la porte à clé derrière moi. L'anglaise vient m'attraper une nouvelle fois le bras et nous traversons l'hôtel pour sortir. Je regarde la piscine de l'établissement lorsque nous passons devant, ça donne vraiment envie d'aller se baigner. On se lèvera tôt alors pour en profiter. Nous finissons par arriver dehors, traversons la rue et nous retrouvons sur la plage. Nous continuer d'avancer jusqu'à trouver un endroit qui nous plaît et où étendre nos serviettes. Je la regarde me donner des ordres, les mains sur les hanches, et ne peut m'empêcher de sourire devant son air déterminé. Je finis par obtempérer, retirant mon débardeur pour me retrouver torse nu avant de venir m'asseoir sur la serviette. J'observe la brune attraper le tube de crème puis s'approcher de moi pour se mettre à califourchon. Je ne la quitte pas des yeux, la laissant s'occuper de mon visage et en particulier de mes joues. Et tu es belle. On va bien ensemble. Je ne la lâche pas des yeux, une étrange lueur dans le regard. Je les ferme quand elle m'embrasse pour savourer un peu plus le goût de ses lèvres, puis la laisse s'occuper de mon torse et de mon ventre. C'est que la jeune femme s'applique, me massant doucement, prenant son temps. Avoue que tu voulais juste pouvoir me tripoter en paix, j'en suis sûr. je dis sur le ton de la plaisanterie, même si je pense qu'il y a un fond de vérité dans ce que je dis. J'ai moi-même envie de m'occuper de lui étaler de la crème sur tout le corps juste après... Tu as intérêt d'en profiter... lui souris-je avant de me retourner et de m'allonger sur le ventre pour qu'elle puisse s'occuper de mon dos. Je croise les bras et pose mon menton dessus en la laissant me choyer. J'ai oublié mon portable à l'hôtel, je te montrerai une photo de ma sœur en rentrant. dis-je en repensant à la conversation qu'on a eu en voiture. Tu as des frères et sœurs toi ? je demande, curieux d'en apprendre plus sur elle. Je me redresse quand Madison finit de me mettre de la crème dans le dos. A mon tour maintenant, allonge-toi. Je me lève pour lui laisser la place pendant qu'elle s'allonge sur le ventre, me laissant accès à son dos. Je viens m'asseoir à califourchon sur ses fesses, mais prenant appui bien plus sur mes jambes que sur elle pour ne pas lui faire de mal. Je prends le tube de crème pour en déposer à plusieurs endroits de son dos et de ses épaules puis je commence à l'étaler lentement, consciencieusement, en profitant pour la masser par la même occasion. J'ai toujours été très habile de mes doigts, j'imagine que ça doit être agréable pour elle. Mon regard glisse sur son dos en même temps que mes mains, sur ses hanches, sur sa chute de reins... Rien que de la regarder comme ça et je sens mon rythme cardiaque s'accélérer. Je me penche délicatement pour arriver au creux de son oreille. Vous êtes la tentation incarnée, mademoiselle MacAllister... murmurais-je en déposant un baiser sur cette partie de son corps. Puis je me redresse pour reprendre ma tâche avant d'être complètement déconcentré. Je finis par me redresser pour lui permettre de changer de position. Au devant maintenant. J'ai moi aussi envie de jouer avec son joli minois et ses petites joues. En espérant que ce qui se trouve un peu plus bas n'attire pas trop mon attention.

Code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian EmptyJeu 3 Sep - 17:55

Madian ❥ Make this go on forever.

Si la Meaghan qu'elle connaissait était bien sa sœur, cela voudrait dire qu'ils avaient trois connaissances en commun : Jamie, Eireen et elle. Cela commençait à faire beaucoup, surtout dans une aussi grande ville que Brisbane et encore il y en avait peut-être d'autres. Plus elle apprenait de choses sur lui, sur ce qui les liait et plus elle avait envie de pestiférer contre le destin, leurs connaissances communes n'était qu'une nouvelle bonne raison d'être mécontente. Elle aurait pu rencontrer Julian à la radio d'ABC, en allant voir son ange gardien, elle aurait pu être invitée à une fête à la villa d'Eireen et le croiser là-bas et en plus elle aurait peut-être pu voir sa compagne de jogging quand celle-ci lui demandait de la rejoindre quelque part, mais non il fallait qu'elle le rencontre à son agence, qu'il devienne son client... Enfaite en y réfléchissant le connaître grâce à ses deux amis l'aurait certainement conduit dans la même situation, ils lui auraient très certainement parlé d'elle en tant que bonne organisatrice d'événementiel donc il aurait bêtement suivait leurs conseils et il serait tout de même devenu son client, après elle ne savait pas si Meaghan aurait pu la conseiller alors qu'elle ne la connaissait pas tant que ça. En réalité elle était dans une impasse dans laquelle elle se serait retrouvée quoiqu'il arrive et c'était d'autant plus exaspérant. « Si c'est vraiment ta sœur... encore une occasion manquée de nous connaître plus tôt, on va bientôt pouvoir faire toute une liste. » Il lui disait qu'ils n'étaient pas gâtés avec leur frère & cousin, c'était vrai, mais au moins Madison se sentait moins seule, cela la rassurait de voir qu'il n'y avait pas que Nathan qui réagissait comme cela. « On devrait en prendre un pour cogner l'autre je crois. » Plaisanta-t-elle, ça allait être difficile de faire ça en sachant que l'un était en fauteuil roulant et l'autre non. Julian était étonné qu'il ne lui ait rien dit sur son handicap et encore il ne savait pas tout, il allait finir par croire qu'elle avait une famille bizarre avec ses révélations... « Non rien du tout, pendant un an j'étais dans l'ignorance complète, quand il me parlait au téléphone il faisait comme si de rien était... comme il ne vivait pas dans la même région que mes parents lorsque j'allais en Angleterre je n'allais pas le voir donc j'ai appris qu'il était handicapé quand je l'ai cherché à l'aéroport, je ne te dis pas le choc que ça m'a fait... » En même temps comment pouvait-elle s'y attendre ? Nathan n'était pas plus casse cou qu'un autre et n'exerçait pas de métier à risques. « J'ai quand même fait ma fouine, j'ai appelé ma  mère est... elle m'a dit que son beau-frère était mort. » L'organisatrice d'événementiel n'aimait pas dire ' mon oncle ' lorsqu'elle parlait du père de ses cousins, pour la simple et bonne raison qu'il était la personne qu'elle détestait le plus dans sa famille. « Je vais peut-être paraître dégueulasse de dire ça, mais comme ce n'était pas  un homme bien ça ne m'a fait ni chaud ni froid... par contre elle n'a pas voulu me donner de détails sur le reste, sur comment il est mort ni sur comment Nathan est devenu infirme. » Julian essayait de trouver une bonne raison pour expliquer le manque de confidences de son cousin, mais cela n'arrivait pas à la convaincre. « Je sais que je ne fais pas toujours preuve de tact, mais je ne le jugerais pas... même s'il est impliqué d'une manière ou d'une autre dans la mort de son père, je ne me permettrais pas de juger.» Parce qu'elle ne connaissait pas son calvaire, elle ne savait pas ce que ça faisait de vivre tous les jours avec cet homme, peut-être qu'elle l'aurait encore moins supporter que lui. « J'ai quand même une sacrée famille... J'espère que si j'en fonde une elle sera mieux que ça, plus soudée, moins cachotière... » Si c'était pour en fonder une pire que son actuelle ce n'était limite pas la peine d'en faire une. Madison essaya tout de même de terminer sur discussion sur une note positive. Heureusement qu'il était là, sa présence suffisait à lui remonter le moral au plus haut point.

Une épée Damoclès était constamment au dessus de leurs têtes, elle pouvait tomber à tout moment,  ce qui aurait probablement pour effet de mettre à terme à tout, pour qu'elle tombe il suffirait qu'ils se fassent prendre, si ce n'était pas le cas il suffisait que le mariage ait lieu, plus l'échéance était tard et mieux ça serait. La relation à durée indéterminée n'était hélas pas pour eux, la durée n'était pas encore totalement déterminée, mais rien que de savoir que cela se terminerait avant noël était déprimant. Lors de leurs silences elle regardait à travers sa fenêtre et pensait à tout cela même si elle ne devrait pas, c'était plus fort qu'elle. En même temps elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, c'était elle qui avait voulu tout ça, c'était elle qui s'était rapprochée de lui dans l'ascenseur, c'était elle qui avait proposé de devenir sa maîtresse, lui il ne lui avait rien demandé, elle lui était tombée dessus comme ça. Plus les années passaient et plus elle avait l'impression qu'elle avait une grande part de responsabilité dans ses malheurs, puisqu'au lieu de l'éviter elle s'y jetait à pieds joints. Après tout la vie n'était qu'une question de choix, elle était dictée par ceux-ci, elle en faisait des bons tout allait bien, si elle en faisait des mauvais elle en payait tout simplement les conséquences tôt ou tard. Elle avait une grosse paire de ciseaux en mains, qui se baladait toujours entre plusieurs fils dont elle ne voyait pas les couleurs, un jour il se pourrait bien qu'elle coupe le mauvais, celui qui fera tout sauter, peut-être même qu'elle avait déjà commencé à le fissurer en ce moment-même. Madison redoutait déjà la fin de leur séjour, il était certain que ces trois jours allaient les rapprocher, à quel point elle ne le savait pas, mais il était sûr qu'elle s'attacherait suffisamment à lui pour vouloir continuer cette liaison. L'organisatrice d'événementiel en apprenait encore sur ses origines, des origines qui avaient l'air d'avoir une grande influence sur sa vie.
« Puisque tu es si italien que cela tu vas pouvoir me susurrer des mots doux en italien. » Elle ne connaissait pas grand-chose de cette langue, mais le peu de mots qu'elle connaissait lui plaisaient, elle les trouvait beaux, mélodieux presque. L'unique enfant des MacAllister aurait bien aimé lui faire un numéro de charme avec une langue étrangère, mais les langues étrangères ce n'était pas trop son truc, elle avait détesté ses cours d'espagnol du lycée et elle avait un peu apprit le français durant ses voyages mais c'est tout, du coup elle n'avait pas envie de se ridiculiser avec ses piteux accents, déjà qu'elle n'était pas foutue d'australianiser son accent anglais. On lui disait souvent que son côté british lui donnait un certain charme, qu'elle n'avait pas besoin de le changer, mais avec certains clients cela ne passait pas toujours très bien, on la voyait parfois comme une parvenue qui volait le travail des locaux. Madison n'avait jamais eu l'impression d'avoir été une voleuse, surtout en sachant que le payse se portait bien économiquement parlant, elle avait l'impression de n'être qu'un plus et non pas un boulet, sinon son immigration n'aurait pas été acceptée aussi facilement. Julian avait plaisanté en lui disant qu'ils éviteraient une catastrophe, mais elle remarqua une pointe de tristesse dans son sourire, un élément qui attrista son visage en retour.  Pourquoi fallait-il toujours qu'ils finissent par se rappeler leurs limites ? Est-ce que dans le fond ils prenaient un malin plaisir à se torturer ? Elle aimerait trouver une solution à son problème, mais elle n'allait probablement pas en trouver, du moins pas avant qu'ils n'aient une activité suffisamment intéressante pour oublier tout le reste, la conduite était loin de cesser de leur y faire penser, surtout pour elle qui ne faisait rien d'autre que de regarder la route et les paysages défiler. Heureusement que le trajet allait bientôt toucher à sa fin, ils allaient bientôt pouvoir passer aux choses sérieuses.  « Là c'est ton côté américain qui ressort je crois. » Lui dit-elle en souriant après avoir appris qu'il commanderait des frites avec son steak. « Mais pour être une MacAllister digne de ce nom je dois te demander de changer le steak pour du poisson, fish and chips oblige. »

Une fois à l'hôtel Madison commença à se demander ce qu'il pouvait bien réserver pour de longs séjours, ce à quoi il lui répondra qu'elle le découvrira peut-être un jour. Peut-être peut-être peut-être... ça commençait à faire beaucoup de peut-être, elle était sur le point de choisir ses nouveaux mots les plus détestés, elle avait marre d'avoir cette incertitude, elle voulait du concret, du réalisable. Pour exprimer sa lassitude elle tira légèrement la grimace, ce qui était une réponse suffisante selon elle. Son mécontentement fut vite oublié, il lui suffit de penser qu'elle allait bien profiter de ce nid douillet pour négliger tout le reste.  Ce n'était pas la première fois qu'elle fréquentait un homme aisé, mais c'était la première fois qu'on lui réservait quelque chose d'aussi luxueux, les autres hommes n'étalaient pas leurs richesses ainsi. D'habitude elle était gênée de voir qu'on lui offrait des choses qu'elle ne pourrait jamais s'offrir ou alors après de très longues années de labeur, mais là elle ne l'était pas parce qu'elle savait que c'était avant tout pour lui faire passer un séjour de rêve qu'il avait fait ce choix, pas pour lui montrer une quelconque supériorité ou pour qu'elle se sente redevable. Non elle ne pourra peut-être jamais lui offrir des livres, cds, dédicacés, de belles voitures, des montres dernier cri, mais elle allait faire de son mieux pour lui offrir un bonheur autre que matériel, le bonheur matériel il l'avait déjà avec sa fiancé, elle elle comptait lui offrir quelque chose de plus... spirituel, un bonheur qui n'était pas achetable, après tout c'était ça qu'il devait rechercher en la voyant. Madison ne savait pas pourquoi monsieur ne se mettait pas de crème solaire, certainement par fainéantise, mais il aurait beau avoir les meilleures excuses du monde pour ne pas en mettre il n'y échappera pas. Lui faire aimer l'application de crème n'allait pas être bien compliqué, rien que le fait de sentir ses doigts fins parcourir son corps serait suffisant, cela allait lui remémorer de bons souvenirs.  Pour l'instant pas de tripotage en vue, il fallait déjà qu'ils sortent de l'hôtel. Ils n'allaient pas pouvoir se retenir très longtemps, Julian s'était déjà collé à elle, son torse était collé à son dos, chose qui ne lui déplaisait pas. Ses quelques baisers dans sa nuque suffisaient à la faire frissonner. Il lui avait plus ou moins fait un compliment en lui disant qu'il n'avait pas de rembourrage, il la trouvait bien proportionnée comme elle était, chose qui ne l'empêchait pas de vouloir ressembler à autre chose. « Si tu le dis... » De toute manière s'il n'aimait pas quelque chose chez elle il allait se le garder pour lui ou alors lui mentir en lui disant qu'il aimait tout. Sa dernière réplique la fit rougir. « Alors si tu n'as pas besoin de faire d'envieux tu vas me faire porter le voile pour me protéger du regard des autres ? » En tant qu'homme jaloux et possessif il ne pourrait qu'aimer l'idée d'être le seul à pouvoir l'admirer. Elle avait envie de s'emparer de ses doigts, mais il les retira de sa taille avant qu'elle n'ait le temps de les saisir, au final il faisait bien de s'éloigner d'elle ou sinon ils allaient s'éterniser dans l'hôtel.

Si la plage n'avait pas été aussi proche d'eux, ils se seraient très certainement baignés dans la piscine de l'hôtel, Julian voulait qu'ils se lèvent tôt pour pouvoir en profiter.
« Il ne va pas falloir se coucher trop tard alors... » Le programme du lendemain était bien chargé, il fallait qu'ils rechargent leurs batteries au maximum, mais il y avait peu de chances qu'ils se couchent tôt après tant de semaines de séparations, elle s'en doutait. « J'ai prévu un détour aux cascades demain, ça nous fera beaucoup de baignades du coup... » Madison n'allait pas s'en plaindre, il fallait qu'ils en profitent pendant qu'il faisait encore bon et beau, ce qui n'allait plus durer très longtemps. L'organisatrice d'événementiel avait tenu sa parole, dès que les serviettes étaient en place elle exigea qu'il s'allonge. Elle était bien contente de pouvoir être libre de ses mouvements, elle avait l'impression d'avoir retrouvé sa liberté depuis qu'elle était sortie de sa voiture, elle se dégourdissait enfin et pouvait le toucher à sa guise. La jeune femme sourit lorsqu'il lui dit qu'ils allaient bien ensemble. Madison l'embrassait tendrement, leur position étant déjà explicite elle n'avait pas besoin d'en rajouter une couche en l'embrassant langoureusement, les passants les regardaient déjà l'air de dire qu'ils feraient mieux de retourner dans leur chambre, ce dont elle se fichait totalement en fin de compte puisqu'elle prit son temps pour étaler la crème sur son torse. Il lui demanda d'avouer qu'elle voulait juste le tripoter, elle rit. « Quand on peut joindre l'utile à l'agréable il ne faut pas se priver... » Il lui disait d'en profiter, ce qu'elle faisait déjà amplement. Elle glissa lentement ses mains sur son dos tout en l'écoutant. Julian lui dit qu'il avait oublié son portable, tant pis la photo allait devoir attendre, peut-être qu'il la lui montrera lorsqu'ils seront au restaurant. « Non aucun. C'est un peu pour ça que Nathan & Jamie occupent des places particulières dans ma vie... ainsi que mon meilleur ami, qui devait venir d'ailleurs, peu de temps après notre premier rendez-vous, c'était lui qui m'avait appelé mais il a dû retarder son arrivée. » Cela lui faisait penser qu'il ne devrait plus tarder. Il lui demanda de s'allonger, ce qu'elle fit sans attendre. Julian était précautionneux, elle ne se sentira pas écrasée lorsqu'il s'assit sur elle, malgré une bonne masse musculaire. Son toucher la détendait particulièrement, elle était déjà à l'aise de base, maintenant elle était à la limite de vouloir s'endormir paisiblement. Il s'arrêta soudainement pour lui murmurer quelque chose avant de lui déposer un baiser. « Si tu as déjà du mal à te tenir maintenant qu'est-ce que ça va être lorsqu'on sera de retour à l'hôtel... » Dit-elle en se retournant et en affichant un sourire en coin. Il était censé s'occuper de son visage en premier, mais il semblait bien parti pour se laisser déconcentrer par le reste. « On respecte l'ordre des priorités surtout, sinon... quelqu'un va être puni. »  Lui dire qu'il allait subir une punition était une bonne manière de le provoquer, mais elle avait bien envie de le tester un peu, allait-il savoir se tenir en public ? S'il n'était pas capable de le faire ici, cela lui donnerait une idée de comment il pourrait se comporter quand ils se retrouveront à Brisbane... et de ce qu'il allait devoir corriger surtout.

©clever love.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

Make this go on forever 〆 Madian Empty
Message(#)Make this go on forever 〆 Madian Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Make this go on forever 〆 Madian

Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant