Julian n'avait jamais parlé d'elle à Jamie et certainement jamais à aucune autre personne et c'était... tant mieux ? S'il avait été célibataire cela aurait été décevant, mais là ça ne l'était pas, c'était juste de la prudence, prudence dont elle n'avait pas vraiment fait preuve avec ses propres amies, elle n'avait pas pu s'empêcher de parler de lui avant même qu'il ne se passe quelque chose entre eux. Maintenant il allait falloir qu'elle apprenne à se la fermer ou ça risquait de très mal finir, presque personne n'était digne d'avoir entièrement sa confiance. La jeune femme n'alimentera pas plus cette conversation, il n'avait pas à savoir qu'elle avait déjà parlé de lui à quelques unes de ses copines, il devait certainement s'en douter de toute manière, les femmes étaient souvent bavardes quand elles lançaient sur ce type de sujet. La sortie à la plage avait été un moment reposant, mais peut-être pas suffisamment puisque son amant trouva le moyen de somnoler à nouveau à l'hôtel... la prochaine fois il faudrait qu'ils cherchent un échappatoire un peu moins loin, histoire qu'il se fatigue beaucoup moins, à quoi bon partir aussi loin si cela l'empêche de profiter à fond de lui parce qu'il est fatigué par la conduite ? Elle aurait peut-être dû insister pour lui prendre le volant, ce qui était sûr c'était qu'elle allait le faire pour le chemin du retour. Toutes ces pensées s'envolèrent lorsqu'elle le sortit de son sommeil et qu'il reprit ses bonnes habitudes en la complimentant.« Ça ne ferait que de te fatiguer encore plus... alors continues de te contenir. »Elle prolongea le nouveau baiser qu'il lui offrit.
Prendre à nouveau l'air lui faisait du bien, mais ce qui lui faisait le plus de bien c'était tout de même de pouvoir se balader avec lui impunément comme un véritable petit couple. C'était dans des moments comme celui-ci qu'elle se disait que finalement ils avaient bien fait de s'éloigner autant de Brisbane, que ce n'était pas grave que l'avocat ne soit pas au meilleur de sa forme pour ce premier jour, il allait bien se reposer cette nuit, si jamais elle était la première à être réveillée elle le laisserait certainement dormir quelques temps, elle irait profiter de la terrasse ou de la piscine de l'hôtel. Le dîner au restaurant était un moment idéal pour qu'ils décompressent sans se dépenser davantage, elle comptait bien en profiter pour qu'ils discutent plus qu'à la plage. Julian commençait à se persuader qu'elle n'était qu'une grosse gourmande, ce qui lui fit arquer un sourcil. « Mais c'est que tu es en train d'insinuer que je ne fais pas attention à ma santé... »Elle prit un air faussement choqué. « Bon j'avoue que j'en serais capable mais ça reste moins pire que de se droguer ou de fumer... d'ailleurs j'espère que tu ne fumes pas parce que j'ai horreur de ça, mais étant donné que tu n'as jamais eu mauvaise haleine jusqu'à maintenant j'imagine que tu ne fumes pas. »Cela serait tout de même dommage qu'il gâche la qualité de leurs baisers ou qu'il lui coupe l'envie de l'embrasser tout court. Madison finit par se rendre compte qu'elle n'avait pas parlé d'alcool, allait-il comprendre que cela voulait dire qu'elle y touchait souvent ? Qu'elle ne trouvait pas cela grave de se bourrer la gueule ? Ou allait-il ne pas y prêter attention ? S'il savait quel état d'ivresse qu'elle avait pu atteindre lors de la dernière semaine du mois de juillet... et tout ceci par sa faute, mais étant donné qu'elle n'avait rien fait de malencontreux pendant ces moments-là elle ne lui en tenait pas rigueur. « Tu oserais vouloir me salir ? Mais quel compagnon indigne tu fais j'hallucine ! » Elle s'esclaffa.
La jeune femme se laissa aller à un matage indiscret, elle n'allait pas pouvoir le faire tous les jours alors pourquoi se priver ? La brunette fut étonnée de sa réaction, il avait presque l'air...embarrassé ? Juste par un pauvre petit compliment et un regard un peu insistant ? Il l'était bien plus à l'aise au château, il n'aimait peut-être pas qu'elle fasse ce genre de choses dans un endroit public. Julian était moins gêné à l'idée d'être tactile, il lui avait pris la main pour la lui caresser, ce qui eut pour effet de la faire sourire instantanément. Il se montrait bien plus affectif que ses exs lors de ses précédents débuts de relation, c'était... perturbant ? C'était le mot qui semblait le plus approprié, mais elle pourrait aussi dire que c'était émouvant puisque cela l'attendrissait considérablement. Elle commença à le questionner et apprit qu'il avait une bande d'amis à New-York. « C'est bien que tu aies réussis à garder le contact avec eux, même si tu ne les vois plus. C'est pareil de mon côté j'essaye de garder un maximum de contacts même si ce n'est pas toujours évident... heureusement que j'ai Jamie ici, ça m'a fait du bien de le retrouver ici, ça m'a fait une sorte de repère...et toi tu connaissais des gens ici avant de débarquer ou c'était vraiment une nouvelle vie ? » Lorsqu'elle apprit la date de naissance de son amant elle fit une légère grimace, comprenant que sa présence serait fortement compromise, d'ici là il sera... marié, ce qui lui coupera toute envie d'être présente pour cet événement. Les entrées arrivèrent et les deux amants ne se firent pas priés pour les goûter. Elle afficha un large sourire lorsqu'il lui dit que c'était excellent et que c'était injuste qu'il n'ait pas connu sa toute sa vie. « Tu peux très bien te rattraper en te faisant des œufs et du bacon aux petits déjeuners hein... j'ai toute ton éducation alimentaire à refaire ! »Madison lui aurait bien dit qu'elle pouvait le faire déjeuner anglais tous les matins, mais étant donné qu'il ne dormirait jamais chez elle c'était impossible. Elle baissa son regard l'espace de quelques secondes, non il ne fallait pas qu'elle pense à l'après, elle continua de savourer son entrée et essaya de ne plus y penser.
Rassasiés les deux amants s'apprêtèrent à quitter le restaurant, mais avant de le faire ils s'arrêtèrent devant le livre d'or de l'établissement et y écrivirent chacun un petit mot avant de les signer par Aaron & Annabeth. Bras dessus, bras dessous, ils s'éloignèrent du Flour Cafe.« C'était vraiment bien, peut-être qu'on y retournera demain soir si les restaurants de Rockhampton ne nous font pas envie. » Ou peut-être qu'elle n'allait tout simplement pas vouloir voir ce qu'il y avait d'autre, qu'elle allait directement insisté pour qu'ils retournent au même endroit. Ils prirent le temps de flâner dans la rue, d'observer la ville dans ses moindres détails, de la commenter avant d'entrer dans leur hôtel. La journée était terminée, enfin pas encore, pas tout à fait. « Tu sais ce dont j'ai envie... là maintenant tout de suite ? » Ils venaient à peine de fermer la porte de leur appartement que la jeune femme le tira par le col de la chemise pour l'amener au plus près d'elle. Elle plongea son regard dans le sien, esquissa un sourire en coin et se jeta avidement sur ses lèvres. En même temps qu'elle l'embrassait, elle passait ses mains en dessous de sa chemise, ses doigts glissèrent à toute allure jusqu'à la partie supérieure de son torse. Le toucher deviendra vite insuffisant, il fallait qu'elle le voit alors elle déboutonna sa chemise avant de la lui retirer sauvagement. Une fois qu'il se retrouva torse nu, elle libéra ses lèvres des siennes et elle passa ses mains derrière son dos avant de les glisser toujours un peu plus bas. Juste avant d'atteindre son postérieur, elle eut un petit sourire coquin et elle le pinça juste après. Ils étaient encore dans le couloir, elle recula de quelques pas pour l'inciter à se rapprocher de leur chambre, elle avait hâte de tester le lit de leur hôtel qui était largement plus grand que tous ceux qu'elle avait pu connaître.
« Mais c'est que tu es en train d'insinuer que je ne fais pas attention à ma santé... » Sa remarque - accompagnée de son air choqué - a le don de me faire rire. Je n'insinue rien du tout, je me contente de déduire ce résultat d'après les nombreuses informations que j'ai en ma possession. Mais ce n'est pas bien grave, tout le monde a un petit pêché mignon. Maintenant je sais juste que celui de Madison concerne les sucreries et les desserts. D'ailleurs elle me le confirme, tout en relativisant sur le fait que ça reste plus tolérable que de fumer ou de se droguer. Je ne peux qu'être d'accord sur ce point avec elle, c'est pourquoi je ne fume pas et ne me suis jamais drogué. D'ailleurs elle me demande implicitement si je fume, avant de trouver elle-même la réponse à sa question ce qui m'arrache un sourire en coin. Toujours aussi perspicace. Dans le raisonnement tout du moins, car sa question l'était un peu moins. Si je fumais, elle m'aurait déjà vu fumé. Rien que sur le trajet de sept heures, impossible pour un fumeur de ne pas s'allumer une clope pendant une pause sur le trajet. Mais moi je ne fume pas, je ne supporte pas l'odeur de la cigarette et encore moins les effets néfastes sur le corps et l'hygiène buccale. Bravo Sherlock. dis-je néanmoins sur le ton de la plaisanterie. Bien sûr, je remarque qu'elle n'a pas mentionné l'alcool mais cela ne me choque pas. Après tout, avec modération, l'alcool n'est pas une mauvaise chose. Et à peu près tout le monde boit de l'alcool, plus ou moins souvent. Malheureusement, moi j'en bois de plus en plus depuis que je suis arrivé à Brisbane. Donc ça me va très bien qu'elle ne mentionne pas ce sujet, comme ça nous pouvons tout simplement l'ignorer. Et c'est celle qui veut se servir de moi comme d'un bouclier qui ose dire ça ? m'exclamais-je avant de l'accompagner dans son rire. Quelques instants plus tard, nous sommes interrompus par un serveur qui vient prendre nos commandes avant de partir en récupérant les menus. Je me rends alors compte que l'anglaise me fixe avec insistance ce qui ne manque pas de m'embarrasser légèrement. Et c'est bien la première fois que je me retrouve dans cette position face à une fille, généralement je suis très à l'aise et très charmeur. Mais Madison a le don de dévoiler certains aspects de ma personnalité que je ne connaissais pas, dont celle-ci. Je n'ai juste pas l'habitude d'être dévoré des yeux par elle, qui se montre généralement si prude et secrète. Elle est toujours sur une espèce de réserve, de timidité naturelle. En public tout du moins, je sais que dans l'intimité elle se montre beaucoup plus... démonstrative. Je lui attrape la main pour la caresser alors qu'elle me questionne sur mes amis. N'ayant rien à lui cacher, je lui parle sans hésiter de Matthew et Aaron, mais deux amis de toujours. J'en ai fait des conneries avec eux... les quatre cent coups. Vraiment on était inséparable, toujours à traîner ensemble dans un bar ou dans une soirée. Même en dehors, je les accueillais souvent chez moi. Aaron avait le béguin pour Meaghann, alors que lui et Sean se détestaient mutuellement. Matt' a une personnalité plus calme, plus douce. Tout le monde l'apprécie, je n'ai jamais connu quelqu'un qui le détestait. Alors qu'Aaron, il savait se faire des ennemis lui. Souvent en draguant les nanas des autres mecs d'ailleurs. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai reçu des coups en prenant sa défense... le bon vieux temps. Je pense souvent à mes deux compères, et j'espère qu'un jour nos chemins se recroiseront. Que ce soit ici à Brisbane, ou même ailleurs. C'est au tour de Madison de m'expliquer qu'elle essaye de garder contact avec ses amis londoniens même si ce n'est pas toujours évident, ce que je confirme d'ailleurs. Toutefois elle semble au moins réussir avec un, celui qui l'avait appelé lors de notre premier rendez-vous professionnel. Je ne connaissais personne, c'était vraiment un nouveau départ. J'ai toujours été entouré de ma famille et surtout de Meaghann et Sean, alors me retrouver seul du jour au lendemain ça a été un peu bizarre... mais j'ai survécu. Enfin, seul. Bien sûr qu'il y avait Lauren avec moi, mais cela va de soi. Je ne préfère juste pas en parler, ma relation avec la rousse est à bannir de ce séjour. Ici, il n'y a que Madison et moi, personne d'autre. Comme je m'y attendais, l'organisatrice ne fait aucun commentaire concernant mon anniversaire. Nous savons tous les deux ce que cela veut dire, alors autant ne pas s'étendre sur le sujet. Je ne pense pas que ce soit très conseillé, si veux que je conserve ce corps que tu aimes tant. dis-je le regard complice. Mais j'essayerai de m'en faire de temps en temps. Je travaille assez dur à la salle de sport pour pouvoir me faire des petits plaisirs sans regretter ensuite.
Le reste du repas se déroule sans encombre et nous parlons de tout et de rien. Le poisson est délicieux au possible, et les desserts... jouissifs. D'ailleurs le soupire de pure extase que Madison lâche en avalant sa première bouchée me fait bien rire. C'est le ventre plein que nous quittons le Flour Cafe, après avoir écrit des commentaires très élogieux dans le livre d'or de l'établissement. C'est toi qui parle ou le dessert dans ton ventre ? continuais-je de la taquiner ce qui me vaut un petit coup de coude dans les côtes. On verra demain, je suis sûr qu'il y a de très bons restaurants à Rockhampton. Et quand je pense à de bons restaurants, je pense surtout à de la bonne viande. Mais ça, je me garde bien de le dire pour éviter que l'anglaise ne me taquine en retour. N'ayant tous deux pas envie de rentrer à l'hôtel dans l'immédiat, nous prenons le temps de nous balader en ville, de flâner dans les rues de Yeppoon. C'est une ville très agréable à découvrir, et je ne regrette pas d'avoir pris un hôtel s'y trouvant. Nous rentrons finalement à l'hôtel en fin de soirée et d'une humeur plus que joyeuse. Une fois dans l'appartement, j'ai à peine le temps de fermer la porte derrière moi que Madison m'attire pour que je me retrouve collé contre elle. « Tu sais ce dont j'ai envie... là maintenant tout de suite ? » Le ton de sa voix, le sourire qu'elle aborde et la lueur au fond de son regard ne me laissent aucun doute sur ce dont elle peut avoir envie. Néanmoins, je décide de jouer le parfait innocent et de prendre l'air le plus incompréhensif dont je suis capable. Absolument pas... Madison ne me laisse pas vraiment le temps de parler avant de se jeter sur mes lèvres. C'est avec avidité que je réponds au baiser qu'elle me donne, ma langue venant s'enrouler autour de la sienne. Pendant qu'elle s'attarde sur mon torse, je fais glisser mes mains dans son dos pour finalement les déposer sur ses fesses, par dessus sa robe dorée. Je vois un peu mieux maintenant... murmurais-je entre deux baisers alors que la brune se défait complètement de ma chemise dans une sauvagerie que je ne lui connaissais pas. Pressée ? je demande, l'air aguicheur. En réponse j'ai le droit de me faire pincer les fesses, chose qu'elle avait déjà faite dans la chambre du château français. Maintenant que je suis torse nu, la jeune femme fait quelques pas en arrière en direction de la chambre. Comprenant où elle veut en venir, je lui attrape la main et nous nous y dirigeons sans plus attendre. A peine rentrés dans la pièce, je la plaque contre le mur tout en capturant ses lèvres fougueusement. Mes mains baladeuses ne cessent de la toucher un peu partout, sauf qu'elle est bien trop habillée à mon goût. Rompant le baiser, je me charge de faire glisser sa robe au sol en quelques secondes, dévoilant un peu plus son magnifique corps. Cela fait des mois que je ne l'ai plus vue ainsi, que je n'ai pas pu la toucher, l'enlacer, l'embrasser, et plus encore... Mon cœur s'emballe dès que mes yeux se posent sur sa peau, dès que ma bouche vient dévorer son cou. Encore une fois, j'ai du mal à me contenir avec Madison. Je n'ai vraiment jamais ressenti ce genre de choses pour une femme, ce besoin vital de l'avoir près de moi, de l'avoir contre moi, de la posséder... Nos soupirs remplissent la pièce, la température augmente rapidement. Nous ne restons pas plus longtemps contre le mur que j'attire la brune vers le lit en continuant de l'embrasser. Elle s'allonge la première, je reste debout au bout du lit, prenant quelques secondes pour l'admirer devant moi. Je t'ai déjà dit à quel point je te trouve magnifique ? Mon sourire doit lui prouver que je ne peux pas être plus sincère que je ne le suis déjà. Précipitamment, je me débarrasse de mon pantalon pour me retrouver en sous-vêtement comme elle. Jouant une partition que nous connaissons déjà parfaitement, je viens prendre place au dessus d'elle tout en laissant mes lèvres vagabonder sur le haut de son corps, mes mains s'accaparant le reste.
Madison était bien contente qu'il ne fume pas, cela prouvait qu'il faisait un minimum attention à sa santé, mais surtout ça lui permettait de pouvoir l'embrasser sans aucune gêne. Elle n'était pas sortie avec un fumeur depuis très longtemps, seul son premier amour fumait, elle s'était prise la tête avec lui à ce sujet, heureusement qu'elle n'allait pas avoir à le faire avec Julian. Pour l'instant elle n'avait aucune raison pour s'embrouiller avec lui, ce qui était normal vu qu'ils avaient laissés les sujets fâcheux à Brisbane, pourvu qu'ils y restent encore longtemps. Il ne lui fit aucune remarque sur l'alcool, mais elle était persuadée qu'il avait bien remarqué qu'elle avait fait exprès de ne pas le mentionner, ce qui voulait dire que lui aussi n'avait rien contre, au moins il ne risquait pas de lui faire des leçons de morale quand il viendra chez elle et verra ses bouteilles. Ces derniers temps elle n'y avait presque pas touché, elle avait été apaisée par leurs retrouvailles, par le fait qu'ils se soient mis d'accord pour se voir le plus souvent possible, elle n'avait donc pas de bonnes raisons pour boire excessivement. Lorsqu'il lui fit remarquer qu'elle avait du culot elle rigola encore plus fort, il avait marqué un point. « Qui se ressemble s'assemble comme on dit. » La jeune femme se sentait à l'aise dans ce restaurant, très à l'aise même puisqu'elle avait mit de côté sa timidité pour le dévorer des yeux, chose qu'elle n'avait pas osé faire dans le restaurant de redcliffe. Il lui apprit qu'il ne connaissait personne avant d'arriver ici, qu'il n'avait pas l'habitude d'être seul, qu'il avait toujours été très entouré par sa famille, ce qui lui faisait comprendre pourquoi il y tenait autant, pourquoi il ne voulait pas se la mettre à dos, il était plus proche de sa famille qu'elle ne l'était de la sienne.« C'est facile de survivre lorsque l'on n'est pas un grand timide.» Il n'avait sûrement eu aucun mal à sympathiser avec ses collègues, les personnes qui fréquentaient son club de sport ou ses voisins, il avait certainement aussi dû flirter avec quelques australiennes au passage, mais ça elle ne préférait pas y penser, de toute manière cela n'aurait pas été si grave puisqu'il n'avait jamais franchi la ligne rouge avec aucune d'entre elles. Une simple date d'anniversaire avait réussi à mettre un coup de froid, mais il n'y pouvait rien, ce n'était pas de sa faute c'était elle qui avait posé la question. Ils dérivèrent sur la nourriture, un sujet qui ne pouvait pas les mettre à mal alors elle continua d'animer la conversation sur ce thème. « Un petit craquage de temps en temps ça ne fait pas de mal, ce n'est pas ça qui va te faire perdre tes abdos. » Et puis pourquoi se priver d'un des plus grands plaisirs de la vie ? Elle pouvait comprendre qu'il avait envie de plaire, mais il ne fallait pas que ses muscles virent à l'obsession au point de l'empêcher de se faire plaisir. Madison fut comblée par cette petite soirée, d'avoir pu parler de tout et de n'importe quoi se préoccuper des voisins de tables, d'avoir déguster de très bons plats et la journée n'était pas encore finie, ils pouvaient la conclure encore mieux. Son amant la taquina une dernière fois avant qu'ils ne quittent définitivement le restaurant. « Les deux... »Il n'avait pas l'air séduit à l'idée de retourner ici le lendemain, certainement parce qu'il n'y avait pas de bons gros steaks au menu.« Je vois monsieur ne quittera pas le coin avant d'avoir goûté sa fameuse viande ! » Elle sourit, elle comprenait tout à fait qu'il ne veuille pas passer à côté de la spécialité du coin.
Les deux amants ne faisaient plus attention à l'heure, ce qui prouvait qu'ils ne pensaient plus qu'à profiter du moment présent. Leur petite balade leur permit de se dégourdir un peu les jambes avant de regagner leur appartement. L'organisatrice d'événementiel savait très bien comment elle voulait que cette soirée se termine, elle n'hésita pas à annoncer la couleur dès que la porte fut fermée. Il jouait aux innocents et ne tentait absolument rien, c'est elle qui commença les hostilités en s'emparant de ses lèvres fougueusement. Encore une fois c'était elle qui enclenchait tout, mais elle ne pouvait rester de marbre face à un tel homme, encore moins maintenant qu'elle y avait goûté. Les mains de Julian commencèrent à leur tour de devenir baladeuses, mais il restait plutôt sage vu qu'il ne cherchait pas déjà à la dévêtir, il prenait son temps comme au château. Cependant, la patience de Madison avait des limites, surtout après pratiquement deux mois d'abstinence, d'où son empressement pour le déshabiller sans la moindre délicatesse. L'avocat lui avait posé une question stupide, sûrement parce qu'il aimerait l'entendre dire qu'elle n'attendait plus que ça. La jeune femme se laissa tirer par son amant jusqu'à leur chambre, avant de se faire plaquer contre le mur. C'est qu'il aimait la plaquer contre le mur comme préliminaire ce Julian, il reproduisait le même schéma que celui du deuxième rendez-vous, mais ce n'était pas pour lui déplaire. Il accéléra les choses, cessa de l'embrasser pour lui retirer sa robe, il la dévisagea, même si ce n'était pas la première fois elle pu s'empêcher de rougir, ce regard empli de désir ne pouvait pas la laisser insensible. Pendant qu'il dévorait son cou, elle en profitait pour faire glisser ses mains dans ses cheveux, pour enfoncer ses doigts dans ses soyeuses boucles. Elle lâcha ses premiers soupirs et le laissa l'entraîner jusqu'au lit. Leurs lèvres se séparèrent quand elle décida de s'allonger, elles auraient pu se retrouver très vite mais Julian préférait rester debout pour mieux l'observer. Madison sourit bêtement après avoir entendu son compliment, par la suite elle lui lança un regard qui voulait tout dire ; dépêches toi de me rejoindre. Même si de belles paroles faisaient toujours plaisir à entendre, ce n'était pas cela qu'elle voulait le plus maintenant.
Reparler de mon arrivée en Australie fait naître en moi de nombreux sentiments contradictoires. Plusieurs souvenirs remontent à la surface. Cette période de ma vie n'avait pas été très simple à gérer, même si tout n'est pas à jeter. Définitivement, le plus dur avait été de m'éloigner de ma famille. J'ai beau ne pas avoir la relation la plus seine qui soit avec mes parents, ni avec Meaghann et Sean, mais nous avons toujours été ensemble. Alors me retrouver seul du jour au lendemain... oui, ça avait été dur. Ne plus me chamailler avec Sean, ne plus pouvoir compter sur Meaghann, ne plus avoir ma mère pour veiller sur moi, ne plus recevoir d'aide de mon père. Tout cela faisait beaucoup. Ajoutons à cela le fait que ça ne se passait pas très bien au travail pour moi, et on peut comprendre aisément que ça n'avait pas été facile à vivre. La seule chose qui illuminait à peu près ma vie à ce moment-là était Lauren. Tout allait bien encore à cette époque, mais ça n'avait duré que quelques semaines. Nous nous étions fiancés et tout avait changé ensuite, la rousse devenant mon pire cauchemar, la plus grande source de problèmes pour moi. Je chasse rapidement ces pensées sans rien laisser transparaître sur mon visage. Tout cela c'est du passé maintenant, et je ne vais pas le laisser me gâcher la soirée. Heureusement Sydney n'avait duré qu'un an, et nous avions fini par atterrir à Brisbane. Même si je n'arrivais pas à me sentir aussi bien qu'à New-York, c'était déjà mieux ! « C'est facile de survivre lorsque l'on n'est pas un grand timide.» Alors c'est comme ça qu'elle me voit ? Comme quelqu'un de très à l'aise en société ? Elle n'a pas vraiment tord, je n'ai pas eu du mal à me faire des connaissances ici. Au travail, à la salle de sport, dans les bars... Le plus marquant étant sans conteste Samuel Beauregard, un ami que j'apprécie tout particulièrement. Nous partageons la même passion pour le sport, pour la boisson aussi. Et avons aussi tous deux une vie de couple pas très facile à vivre. Nous nous sommes tout de suite bien entendus c'est vrai. La soif d'en apprendre un peu plus à mon sujet de Madison l'incite à me questionner à propos de mon anniversaire. La réponse n'est pas des plus plaisantes, alors nous décidons tacitement de ne pas nous y attarder plus longtemps. C'est dingue comme l'organisatrice et moi arrivons à nous comprendre sans parler. Il suffit d'un regard, d'un geste, d'un sourire. Je pourrai me jeter sur elle à cet instant pour lui montrer tous les sentiments forts que j'éprouve pour elle. De l'amour ? Certainement pas. Je n'espère pas en tout cas. Mais une très forte affection, je ne peux le nier. La discussion s'arrête une nouvelle fois sur la nourriture, sujet qui semble nous tenir particulièrement à cœur ce soir. Il faut dire qu'avec tous ces repas plus intéressants les uns que les autres qui se trouvent autour de nous, c'est difficile de ne pas y penser. Finalement, c'est rassasiés et satisfaits que nous quittons le Flour Café pour retourner à l'hôtel, tout en prenant le temps de contempler la ville et de nous balader sur le chemin du retour.
Une fois dans l'appartement, Madison ne perd pas plus de temps avant de se jeter sur moi. Encore une fois, c'est elle qui prend les devants. Le premier baiser qu'elle me donne me fait comprendre à quel point je lui ai manqué, et j'essaye d'y mettre autant de ferveur pour qu'elle sache que ce sentiment est réciproque. Au fond, je suis plus que satisfait qu'elle souhaite que la soirée se termine ainsi, que nos retrouvailles se passent de cette façon. J'espérais moi-même que cela se passe ainsi, et je comptais le lui faire comprendre un peu plus tard, le temps de rentrer. Mais l'anglaise a été plus prompte que moi, mais je ne peux pas lui en vouloir. Au contraire, les battements de mon cœur se mettent automatiquement à battre un peu plus vite que la normale alors que mon désir augmente de plus en plus. Petit à petit, je permets à mes mains de se balader sur le corps de la brune, sans toutefois essayer de la dévêtir ou de devenir plus entremettant. J'aime prendre mon temps, alors je le prends encore une fois. Comme au château. Sauf que les gestes de ma compagne me font comprendre qu'elle est pressée cette fois, qu'elle en a marre d'attendre. Cela fait combien de temps que nous n'avons rien fait ? Deux mois ? Un peu moins ? Dans tous les cas c'est une éternité. Je commence de toute façon moi-même à perdre patience, alors je l'emmène sans plus tarder dans notre chambre. A peine nous y entrons que je plaque Madison contre le mur, lui donnant une impression de déjà vu. Peu à peu, je laisse mes envies prendre le dessus. Je l'embrasse sans retenue, sur les lèvres mais aussi ailleurs, partout où je peux accéder à sa peau. Finalement je me débarrasse de sa robe devenue bien trop gênante. Je la contemple, la dévore, l'emmène en direction du lit où elle s'allonge. Ma chemise s'écrase au sol, mon pantalon aussi, et je rejoins Madison pour la dominer complètement. Les caresses continuent, les premiers gémissements se font entendre... la soirée ne fait que commencer.
Madison rouvrit les yeux, son amant s'était laissé tombé à côté d'elle. Elle se tourna afin de lui faire face et profita de ce moment de quiétude pour lui parler. « Je suis désolée de m'être braquée tout à l'heure... » La brunette n'avait pas aimé prendre une telle attitude avec lui. « Comme tu as pu le voir c'est un sujet sensible, je n'en ai pas beaucoup des sujets sensibles, tu es juste mal tombé. » Elle se mordilla la lèvre tout en s'emparant d'une de ses boucles.« J'ai... du mal avec celui-là en particulier. J'essayerai de ne pas me braquer la prochaine fois qu'on parle d'un truc qui est en rapport avec mon premier amour. » Après tant d'années il serait peut-être temps qu'elle arrive à garder son calme lorsqu'elle parle de Castiel. Elle lâcha sa mèche, se rapprocha de lui et se réfugia dans ses bras. « C'est derrière moi tout ça, maintenant je t'ai toi. » Madison le fixa droit dans les yeux en souriant. Être dans ses bras l'apaisait, elle se sentait prête à s'endormir.« Bonne nuit. »Elle déposa un baiser sur ses lèvres, resta près de lui et elle ferma les yeux. Le lendemain matin elle fut la première à se réveiller, elle se retira de son étreinte tout doucement pour ne pas le déranger puis elle déposa sa tête sur son oreiller. Il dormait comme un bébé, cela l'attendrissait. Madison cru voir ses paupières bouger, il se réveilla peu de temps après elle. Il avait l'air d'être dans la brume, comme s'il n'était pas entièrement sorti d'un rêve. Dès qu'il regarda en sa direction elle lui sourit. « Je ne sais pas toi mais moi je n'ai jamais aussi bien dormi. » Difficile de ne pas roupiller comme il faut après tant d'efforts physiques, mais ce qui l'avait le plus aidé à passer une bonne nuit c'était de l'avoir auprès d'elle, de pouvoir dormir avec lui pour la première fois. « Ne traînons pas dans le lit, nous avons beaucoup de chose à faire. » Dit-elle en commençant de se lever.« Rejoins moi dans la cuisine lorsque tu seras bien réveillé. » Une fois debout elle chercha la chemise de son amant l'enfila, n'attacha que les derniers boutons puis elle quitta la chambre. Elle rejoignit la cuisine sans plus attendre et commença à sortir des bols et des verres, elle sortit un jus d'orange du frigo et le déversa dans les verres, elle prenait son temps, elle préférait que Julian soit là avant de s'occuper du reste, c'était quand même mieux de faire les choses à deux.
Instinctivement, mon visage vient se nicher dans le creux de son cou avant que je ne me laisse tomber à côté d'elle, à bout de souffle. C'était vraiment génial. Je me passe la main dans les cheveux pour dégager les cheveux qui se collent contre mon front humide. Madison profite de cet instant pour prendre la parole et revenir sur le petit accrochage que nous avons eu sur l'aire d'autoroute ce matin, à propos de son ex qui lui a appris à chanter. Je l'écoute attentivement, comprenant que si elle se livre à cet instant c'est qu'elle s'en sent plus capable que ce matin. Même s'il est vrai que de parler de son ex juste après un tel moment n'est pas ce que j'espérais. Mais je savoure le fait qu'elle se livre à moi, se confie. Je me tourne sur le côté pour lui faire fasse, et prend appui sur mon coude pour me redresser, tenant ma tête de la main. Mon autre main en profite pour glisser le long du dos de Madison, caressant sa peau du bout des doigts. Je la regarde parler sans l'interrompre jusqu'à ce qu'elle vienne se réfugier contre moi. L'entourant de mes bras, je dépose plusieurs baisers réconfortants dans ses cheveux. Je comprends Madi, je comprends. On a tous des sujets plus difficiles que les autres, surtout si c'est un premier amour... je ne t'en veux pas. lui souris-je en toute sincérité. Je ne l'avais pas mal pris du tout, comprenant que c'était un sujet sensible pour elle. Il n'empêche que, curieux comme je suis, je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il s'est passé pour qu'elle réagisse de cette façon. Je finirai bien par le savoir, un jour. Bonne nuit. l'embrassais-je à mon tour. Finalement, c'est en la gardant contre moi que je trouve le sommeil en quelques minutes à peine, complètement épuisé par la journée que nous venons de passer.
Après une bonne nuit de sommeil, paisible et reposant, c'est un rayon de soleil qui me réveil. J'entrouvre difficilement les yeux, et regarde autour de moi à la recherche de repères. Je tombe sur le visage de Madison, qui me sourit. La voir près de moi au réveil a le don de me mettre immédiatement de bonne humeur. Je lui souris et me passe la main dans mes cheveux en bataille. Et moi donc ! confirmais-je ses dires en m'étirant. J'arrive dans deux minutes. lui promis-je en m'accordant encore un peu de temps à profiter du lit confortable. Finalement, je sors du lit et attrape mon pantalon au sol pour ne pas rester nu. Ne trouvant pas ma chemise au sol, je décide de rester torse nu - par flemme de chercher quelque chose dans ma valise - et de rejoindre Madison sans plus tarder. Lorsque j'arrive dans la cuisine, un sourire se forme sur mon visage quand je m'aperçois que l'anglaise porte ma chemise. Miss MacAllister, savez-vous que c'est interdit d'être aussi sexy le matin ? Je m'approche d'elle pour lui voler un rapide baiser en guise de bonjour, avant de me mettre moi aussi à fouiller dans le frigo et les placards pour commencer à préparer le petit déjeuner. En bonne anglaise que tu es, et que je suis censé être en tant qu'Aaron, allons-nous manger des œufs et du bacon ? demandais-je sur le ton de la plaisanterie. Sans y faire attention, je prenais goût à être en compagnie de Madison, les choses se faisaient naturellement avec elle. De l'extérieur, on pourrait croire que nous sommes un couple.
Est-ce qu'elle gâchait tout en se confiant à cet instant ? Est-ce qu'elle ne ferait pas mieux de se taire ? Elle ne le savait pas, mais ce qu'elle savait c'est que si elle ne le faisait pas maintenant elle ne le ferait pas demain. Il ne lui avait rien dit de particulier, il ne lui avait pas fait comprendre que ça l'avait dérangé qu'elle se braque, mais peut-être qu'il n'avait pas osé le lui dire alors elle voulait s'excuser. Julian lui dit qu'il comprenait, il se montrait particulièrement tendre et cela la fit sourire, il était tellement mignon, affectueux. Ne voulant pas s'étendre plus que cela sur le sujet, elle lui souhaita bonne nuit et s'endormit contre lui. Elle avait tellement attendu ce moment qu'au réveil elle se croyait dans un conte de fées, elle avait du mal à croire qu'elle avait vraiment dormi à ses côtés et elle savait que cela ne se reproduirait qu'une fois alors elle savoura ce moment en le regardant dormir. Au bout de quelques minutes il se réveilla, ils allaient enfin pleinement pouvoir profiter de cette journée, cette fois-ci dans son entièreté. Si ce séjour n'était pas quelque chose d'exceptionnel, elle aurait très certainement traîné dans le lit avec lui, mais les minutes étant précieuses elle préféra aller dans la cuisine sans l'attendre. L'organisatrice d'événementiel leva immédiatement la tête lorsqu'il entra dans la pièce, monsieur avait eu la flemme de s'habiller complètement mais ce n'était pas pour lui déplaire. Il fut le premier à faire une remarque sur son accoutrement. « Non la seule chose qui est interdite ce matin c'est de trainer dans le lit, parce que si c'était interdit d'être sexy nous serions tous les deux emmenés en prison. » Elle ferma les yeux l'espace de quelques secondes lorsqu'il l'embrassa, puis elle continua de préparer le petit-déjeuner. « Pas de salé pour ce matin, nous avons encore demain matin pour déjeuner comme des anglais dignes de ce nom. » Elle lui fit un petit clin d'œil.« Si nous nous dépêchons nous serons peut-être les premiers aux jardins de Kershaw, allez on se bouge ! » Les deux amants partirent de leur hôtel et rejoignirent la ville de Rockhampton. Ils se garèrent près des fameux jardins dans lesquels se trouvaient les cascades dont elle lui avait parlé la veille. Il n'y avait pas l'air d'avoir grand monde, ce qui enchantait l'organisatrice d'événementiel qui était déjà séduite par ce qu'elle voyait. Il y avait peu de photos de l'endroit sur internet, elle découvrait donc certains endroits au fur et à mesure qu'ils avançaient, elle dégaina son appareil photo et photographia l'endroit. Elle ne manquera pas de photographier son amant à l'occasion, n'ayant pas encore de photos de lui. Ils s'enfoncèrent dans ce qui ressemblait plus à une forêt qu'à un parc, au bout d'une bonne dizaine de minutes de marche ils arrivèrent en face de la plus grande des cascades, elle était loin d'être aussi impressionnante que celles que l'on pouvait trouver en Amérique latine, mais elle s'extasiait tout de même devant. Ils étaient seuls, elle retira sa robe, étant déjà en maillot de bain en dessous elle était déjà prête à se baigner. Madison rangea son vêtement et son précieux appareil photo dans son sac, puis elle se lança dans l'eau. Elle était bonne et cela se voyait à la mine qu'elle affichait, elle était radieuse. Julian prit son élan, se jeta dans l'eau et éclaboussa complètement la jeune femme au passage.« Ce n'est plus Aaron que je vais t'appeler mais l'éléphant. »Elle rit aux éclats avant de s'emparer de son visage et de l'embrasser. L'organisatrice d'événementiel fit quelques longueurs avant de s'arrêter juste à côté de la cascade, elle pencha sa tête en arrière et remarqua la présence d'une grotte, elle fit signe à son amant de la rejoindre pour la lui montrer. Dès qu'il l'aperçue il lui proposa d'y entrer immédiatement, oubliant totalement que leurs sacs étaient à la portée de n'importe qui. Une fois qu'ils furent à l'intérieur, elle vit l'expression coquine de son amant juste avant qu'il ne la plaque contre la paroi.« Tu ne pouvais pas attendre le soir hein petit impatient... »Elle ne pouvait pas lui jeter la pierre, elle aussi avait eu la même idée que lui en voyant l'endroit, mais étant dans un endroit public elle avait peur qu'ils se fassent attraper. « On fera vite. » Lui susurra-t-elle lorsqu'il lui ôta le haut de son bikini. Il la couvrit de baisers sans plus attendre, elle se laissa faire. Elle commença à glisser ses mains le long de son dos, elle finit par glisser ses mains sous son maillot, mais elle venait à peine de commencer à tâter son fessier qu'elle crue entendre du bruit. Le bruit cessa l'espace de quelques secondes, elle cru avoir halluciné elle alors elle reprit ses caresses, mais un cri enfantin strident la fit cesser toute action. Julian lui dit qu'il détestait vraiment les enfants pendant qu'elle cherchait son haut.« Ce n'est que partie remise. »Elle enfila son maillot et ils sortirent de la grotte. Les enfants n'avaient pas touché à leurs affaires, ils s'en emparèrent et se cherchèrent un endroit tranquille pour pouvoir s'allonger et sécher au soleil. Une fois que ses cheveux furent totalement secs, la jeune femme lui dit qu'il était enfin temps d'aller goûter les fameux steaks de la ville.
Après avoir fini de déjeuner, la jeune femme dégaina une carte et chercha où se trouvait leur prochaine destination, le musée d'Archer Park. Ils s'y rendirent et se firent accueillir par une charmante petite équipe. Les deux amants découvrirent des statuts représentants les habitants de la ville à une certaine époque, ainsi qu'un vieux train à vapeurs particulièrement bien entretenu. A la fin de leur visite on leur proposa de faire un petit tour en calèche, ce qu'ils acceptèrent. Pendant le trajet elle déposa sa tête sur son épaule et observa les paysages. « Je suis tellement bien avec toi... »Elle avait l'impression qu'elle ne le disait jamais assez, n'ayant pas la possibilité de le voir souvent. Leur journée se termina sur la visite d'une galerie d'art. Ils retournèrent au restaurant de Yeppoon dans lequel ils avaient déjà mangé et rejoignirent leur hôtel. Avant de rejoindre leur chambre, ils se rendirent compte qu'ils n'avaient pas encore profité de la piscine de l'hôtel alors ils ne passèrent que momentanément dans leur appartement pour se changer. Après avoir suffisamment barboté, ils rentrèrent et pris la fameuse douche qu'elle lui avait promis. Les amants ne se retenaient plus, ils se lancèrent dans de tumultueux ébats, qu'ils prolongèrent dans leur chambre, trempant complètement leur drap au passage, n'ayant pas eu la patience de mettre une serviette de bain par-dessus. Malgré l'intensité de leurs rapports, les deux anglais trouvèrent le moyen de discuter au lieu de dormir.« Il va falloir que l'on se remette ça chez moi... D'ailleurs je pense qu'on pourrait prendre notre déjeuner ensemble au moins deux fois par semaine, ainsi tu n'éveilleras pas les soupçons de tes collègues. »Elle ne savait pas s'il mangeait souvent avec eux, mais elle savait qu'ils ne pouvaient pas se permettre de manger tous les midis ensemble.« Moi si je trouve une employée j'aurais juste à prétexté que je déjeune avec des clients... ce qui ne sera pas totalement faux d'ailleurs. » L'étiquette de client elle aimerait bien la lui enlever tout de suite, mais elle savait qu'il la garderait jusqu'au bout. La nuit défila à toute vitesse, l'heure de partir sonna. Ils arrivèrent à Redcliffe aux alentours de 18 heures. Elle ne pu s'empêcher de lui donner un long baiser avant de sortir de la voiture.« A demain. » Elle sortit. C'est avec une tristesse à peine dissimulée qu'elle rentra dans son immeuble.
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