J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant ..
Il est évident qu'il y a quelque chose dans les toiles de Gabriel qui m'attire, qui attire mon regard et me plonge dans un état second. Comme si j'étais transporté à l'intérieur et que plus rien d'autre n'importait. Seulement je sentais sa présence, à lui, et c'était pas juste le fait qu'on était seuls dans une pièce, non, il se permettait de s'approcher de moi, bien trop près, de profiter de ma faiblesse instantanée pour être davantage confiant. Ce n'était pas en soit ce qui me dérangeait, ça me troublait plus que de raison. Comment arrivait-il à être aussi confiant tout à coup ? Par ma faute, je lui laissais ce plaisir, et est-ce réellement un tord ? Au fond de moi, c'est ce que je pense, clairement, mais à côté de ça, j'ai pas envie de tout gâcher, encore une fois. J'ai juste envie de me laisser transporter. Je ne répondais tout de même pas à sa première question, je le laissais déjà s'approcher de moi, je n'allais pas non plus lui donner la réponse qu'il attendait tant, et puis quoi encore ?! Mais son chuchotement dans mon oreille eut fini de m'achever. Je me détournais de ses œuvres pour lui faire face, alors qu'il était bien trop proche et le provoquer à ma manière, parce qu'il m'avait bien tendu la perche La seule chose que je pourrais éventuellement aimer c'est ce que tu me ferais au lit. Le reste ne m'intéresse guère. Oui je jouais de nouveau ma chaudasse, et au fond c'est tout ce que je suis, mais c'est aussi la seule façon que j'avais trouvé pour me débarrasser de cette faiblesse que j'avais depuis qu'on s'était mis à parler de ses tableaux, depuis que je le découvrais sous un nouveau jour. Parce qu'il est hors de question que je me laisse de nouveau avoir. Je le regardais alors d'un regard d'affront, rempli de défi, sans bouger d'un seul centimètre, persuadé qu'il allait être totalement gêné par ma réplique et faire enfin profil bas pour que je puisse partir. Même si techniquement je pouvais partir, mais ce serait avouer ma réelle faiblesse.
Gabriel était partagé entre deux sentiments. Celui de sortir de cette pièce immédiatement et retourner à son travail, celui qu'on lui avait confié pour la soirée. Il était très important et le mettre en périple pour une femme qu'il ne l'estimait guère était très risquait de sa part. Mais d'un autre coté il avait une envie furieuse de débarrasser la table de ces œuvres en tout genre et d'y monter dessus accompagner de Rebecca. Quand il fut assez proche d'elle pour pouvoir murmurer à son oreille, son parfum vint chatouillé ses narines ce qui ne fit que confirmer cette envie qu'il avait de lui montrer qu'il n'était plus le genre de personne que l'on pouvait laissé dans un coin et traiter de moins que rien. Elle se retourna pour lui faire face et il la regarda dans les yeux. A sa réponse, il eut un petit sourire. Pour le coup, il n'était pas déstabilisé et si seulement elle avait pu penser ces mots qui étaient sorti de sa bouche alors peut-être que la soirée aurait terminé autrement, même si là tout de suite ce n'était pas dans lit qu'il la visualisé.
- Je pourrais éventuellement aimer ça aussi.
Arquant un sourcil il s'écarta d'elle. C'était sûrement temps que chacun d'eux reprennent leur vie comme s'ils ne s'étaient jamais revu parce qu'ils n'étaient pas du même monde et surtout parce que sinon Gabriel allait vraiment dérapé et il n'avait pas envie de se prendre le vent du siècle. Gabriel n'était pas du genre à oser ce genre d'approche, sûrement parce qu'il n'en avait pas l'habitude mais aussi par peur du rejet. Bien sur avec Rebecca s'était différent car il était bien conscient de n'être qu'un moins que rien pour elle mais c'était sa manière habituelle d'agir. Il la regarda de nouveau dans les yeux, un petit sourire un peu coquin sur les lèvres.
- On devrait retourné dans la salle de réception, non ?
J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant ..
Persuadée que ça allait vraiment le gêné, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me dise qu'il pourrait éventuellement aimé passer du temps avec moi dans un lit. J'étais surprise, vraiment, surtout qu'il m'avait dit que je n'étais pas son genre. Encore un menteur. Ils tombent tous sous mon charme, je le sais bien pourtant. Que je sois sadique ou non, ils se laissent tous avoir, et je pensais qu'il n'allait pas se laisser avoir. Une part de déception et de satisfaction s'emparaient de moi. Mais ça me faisait une arme contre lui de nouveau et me sentais en force. Je le tenais et je n'allais pas lâcher le morceau, pas tout de suite. Mais il s'était écarté et je sentais le pouvoir que j'avais sur lui m'échapper, mais je n'avais pas encore dis mon dernier mot. Il remontait un peu dans mon estime, mais mon égo en prenait un coup, surtout quand il me proposa de retourner dans la salle de réception. Non non, je n'en avais pas fini avec lui, je devais me venger d'abord un peu. Le frustrer. Bon je risque de me frustrer également mais ça, il n'avait pas besoin de le savoir. Je ne lui répondais pas et sans le lâcher de mon regard aguicheur, je reculais et m'appuyais simplement sur l'une des tables où se trouvaient ses tableaux et redressais ma robe pour lui montrer mes superbes jambes et ce qu'il risquait de manquer s'il se rendait tout de suite dans la salle de réception. Mais le fait qu'il me le demande voulait tout dire, donc sûre de moi je lui répondais tout en me penchant un peu en arrière pour prendre appui alors que mes jambes étaient presque totalement dénudée T'es sûr de vouloir y retourner tout de suite ? Lui demandais-je espérant qu'il tombe dans mon panneau pour que je puisse récupérer mon pouvoir et lui faire mon sale coup et avoir ma petite vengeance.
Plus les secondes s'écoulaient et plus les idées dans la tête de Gabriel s'embrouillait. Alors qu'il s'était doucement et surtout très raisonnablement écarté de Rebecca, elle se remit à parler et il se retrouva de nouveau face à elle, son regard se perdant sur ses jambes puis son visage. Elle était terriblement belle et cela devenait de plus en plus dur pour lui de ne pas céder et il se demandait quelque part pour qui ça l'était le plus en ce moment même. Il se mordilla brièvement la lèvre inférieure hésitant. Cette jeune femme adolescente avait fait en sorte qu'il vive un réel enfer au lycée et pourtant aujourd'hui, ce soir, ils étaient tous les deux dans la même pièce et l'atmosphère était chargé d'ondes qu'il n'aurait jamais cru possible entre eux. C'était peut-être une ruse de sa part, une ruse pour le rabaisser encore plus mais il ne lui laisserait pas le temps de riposter. Ne ressentant aucune gêne, ni aucun manque de confiance en soi, il se rapprocha d'elle, de nouveau et d'un pas lent.
- A quoi joues-tu exactement ?
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il haussait en même temps les sourcils se retrouvant maintenant très proche d'elle. Leurs corps ne se touchaient pas mais il laissa sa main gauche effleurait du bout de ses doigts la jambe qu'elle avait dénudé devant lui quelques minutes plutôt. Finalement, elle n'eut pas tellement le temps de répondre puisque tout alla très vite. Gabriel laissa le désir présent qu'il ressentait en ce moment même prendre le dessus sur lui. Sa main se posa sous son genou, la forçant ainsi à se basculer légèrement en arrière, il approcha son visage du sien venant échanger avec elle, un baisé brûlant.
J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant ..
Il n'aurait jamais du m'attirer de la sorte, il a toujours été un blaireau, un bouc émissaire, le pauvre gamin perdu qui me dégoûte. Pourquoi alors aujourd'hui j'écarte les jambes devant lui ? Je ne l'explique pas vraiment, si ce n'est le fait qu'il semble être de plus en plus riche, rien qu'avec les toiles qu'il venait de vendre, et le fait qu'il semble être si doué pour que mes yeux s'y attardent un peu trop longtemps. Et puis quelque chose a changé en lui, c'est évident. La maturité certainement, le fait qu'il ait davantage confiance en lui aussi. C'est surtout du au regard qu'il me lançait depuis quelque temps aussi, ça a du m'atteindre le cerveau telle une maladie pour me retrouver prête à l'accepter d'un coup en moi. J'avais envie de l'avoir contre moi, dans ma possession alors que je ne l'imaginais même en tant qu'être humain à l'époque de notre lycée. Mais à ce moment-là, sur cette table, non loin de ses tableaux, j'oubliais ce qu'il avait été pour moi et avais juste envie de lui. Je ne vois pas de quoi tu parles. Lui répondais-je innocemment avant qu'il ne s'approche de plus en plus de moi avec ce regard si confiant et si à l'aise qui me donnait encore plus envie de le manger. Et le con il savait s'y prendre pour faire monter le désir et pour me rendre encore envieuse de son corps et de ses caresses. Tellement que je ne crus pas que ce baisé allait arriver un jour. Mais enfin il posa ses lèvres sur les miennes et ce fut comme une libération, comme un besoin enfin assouvi, et je ne me fis pas désirer davantage que je fis prolonger le baisé encore plus langoureux pour l'attirer encore plus contre moi et surtout entre mes jambes. C'était sûrement l'une des rares fois où j'étais autant provocatrice et que je prenais autant les devants. Mais je n'arrivais pas à me maîtriser. Seulement j'allais bien devoir parce que à la base je voulais seulement le frustrer, mais si je m'arrêtais, j'allais me frustrer également. J'étais prête à faire ce sacrifice. Mais je ne devais pas perdre la tête, je devais reprendre le contrôle. Alors après quelques longues secondes de plaisir, je prenais sa tête entre mes mains pour le retirer de mes lèvres et lui dire Il faut que tu retournes après de tes clients, qui sait, tu pourrais rater de nouveaux clients … Et pourtant, je voulais qu'il reste entre mes jambes, descendre son pantalon, mais ce n'était pas ce que je devais faire. Ce n'est pas l'endroit qui me dérange non, c'est que je me sens trop faible pour craquer. Il fallait que ce soit lui, et seulement lui qui me désire. Même si clairement là, c'est déjà foutu.
L’atmosphère dans cette pièce était devenue très brûlant d'un seul coup. Gabriel ne pouvait pas nié que leur baisé lui donnait envie d'aller bien plus loin avec elle. Il était à moitié coucher sur la table quand elle attrapa son visage entre ses mains stoppant lentement leur baisé. Il la regardait dans les yeux remontant l'une de ses mains le long de sa cuisse tout en souriant en coin. Elle était terriblement attirante et c'était presque contraire à tout ce qu'il s'était efforcé de penser d'elle durant toutes ses années. Pour tout dire, il ne pensait même jamais la revoir puisque cette ville était assez grande pour qu'ils ne se croisent plus jamais après avoir quitter le lycée. Il était complètement envoûté, peut-être qu'elle l'avait ensorcelé… Rien ne paraissait impossible avec Rebecca Priest.
- Mmhh… Tu as peut-être raison.
Gabriel se redressa d'un seul coup entraînant Rebecca avec lui. Il la fit basculé pour qu'elle se retrouve assise sur la table ses deux jambes passaient autours de la taille de Gabriel, son bassin venant se coller au sien. Il la regarda de nouveaux dans les yeux hésitant un bref instant à fuir de cette pièce pour ne jamais franchir cette envie qu'il avait de la basculer de nouveau sur cette table. Inconsciemment, du moins c'est ce qu'il s’efforçait de se convaincre, il remonta légèrement sa robe passant son regard sur sa bouche. Il sourit une nouvelle fois.
- Ou alors tu m'achètes cette dernière peinture, comme ça j'aurais vendu toutes mes toiles et fini mon travail...
Se mordillant la lèvre, il se pencha ensuite légèrement en avant pour venir mordillait sa peau au creux de son cou. Gabriel sombrait lentement dans un chemin où il n'arriverait pas à faire demi-tour.
J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant ..
Nous arrêtant en pleine action était peut-être l'une des choses les plus insensées et intelligentes que je n'ai jamais prise. Ce n'est clairement pas mon genre de m'arrêter ainsi alors que je ne pouvais que prendre du plaisir comme je l'aime tant. Mais là, avec Gabriel c'était différent. Ce n'est pas un inconnu, même si ça fait des années qu'on ne s'était pas revu et que j'avais l'impression d'être en face d'un homme qui m'attire comme jamais je n'aurais pu le penser du jeune garçon que je martyrisais. Il avait donc fallu que je reprenne en main ce que j'avais perdu. Sauf que je m'en voulais déjà tellement le contact de ses mains sur ma cuisse me rendait encore plus fiévreuse. Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais en plein combat au fond de moi à ne plus savoir ce que je voulais. C'est comme si j'avais enfin une conscience. Brr, effroyable. En attendant, j'étais persuadé qu'il allait en profiter pour se libérer de mes griffes puisque après tout c'est moi qui l'avait attiré jusqu'à moi et il avait été faible, comme tous les autres hommes. Mais il semblait déterminé, même si j'ai bien senti un moment d'hésitation, et je ne pouvais pas dire que ça me déplaisait au contraire, pour une fois j'étais bien heureuse qu'on prenne la décision à ma place. Et je ne pus m'empêcher de sourire à sa solution pour lui éviter de retourner auprès de tous les autres clients. Après tout, j'ai assez d'argent pour me permettre ce caprice, et même si j'aurais pu hésiter un instant, sentir ses lèvres dans mon cou finirent de m'achever et je ne pouvais et voulais plus lutter. Je ne te savais pas si convainquant … Mais il l'était et je ne pouvais que me laisser aller au vice avec lui alors que jamais je n'aurais pu imaginer cela possible. Seulement maintenant il n'y avait plus de retour en arrière et il me fallait autant cette toile que lui. Je l'attirais donc encore plus contre moi pour ensuite faire remonter ses lèvres contre les miennes et les embrasser avec énormément d'envie. J'avais même tout à coup envie de lui arracher tous ses vêtements mais on ne pouvait pas perdre beaucoup de temps, on pouvait toujours nous surprendre. Je me contentais d'ouvrir sa chemise pour venir ensuite déboutonner plus facilement son pantalon. J'avais autant envie de prendre mon temps que de me presser. Comme si je perdais tout contrôle.
◈ J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant... ◈
Rebecca & Gabriel.
Gabriel ne pensait pas un seul instant qu'elle lui achèterait cette dernière toile et en réalité il s'en moquait complètement. Même si cela lui provoquait du plaisir d'en vendre, il profitait au même instant une toute autre sorte de plaisir avec Rebecca. Alors qu'elle prononçait ces quelques mots, lui avait toujours sa bouche contre sa peau, ça le fit même un peu sourire. Elle colla un peu plus son corps contre la sien et son visage se redressa pour être un bref instant en face du sien. S’enchaîna rapidement un baisé encore plus brûlant que le précédent et les mains de Gabriel arrivèrent définitivement à remonter le bas de la robe que portait Rebecca ce soir, tandis qu'elle avait déboutonné sa chemise. Il glissa sa langue brièvement sur la lèvre inférieure en la laissant faire un instant.
- On ne va pas avoir beaucoup de temps… Surtout que la porte ne se ferme pas à clé…
C'était presque encore plus excitant bien que Gabriel se ferait renvoyé sur le champ et pourrait dire adieu à toute une série de vernissages puisque cette histoire se ferait sûrement entendre par d'autres hommes riches. Mais à quoi bon lutter quand le désir et l'envie étaient beaucoup plus présent que la raison ? Il attrapa entre ses doigts, le sous-vêtement qu'elle portait sous sa robe, le faisant lentement glissé le long de ses cuisses puis de ses mollets, jusqu'à ce qu'il tombe par terre venant immédiatement se remettre contre elle. Gabriel était persuadé que dans une autre situation cela ne serait jamais arrivé. Après tout, elle n'aurait sûrement jamais mit un pied dans sa galerie ou alors seulement par curiosité. Jamais elle ne l'aurait abordé dans la rue, jamais elle n'aurait posé le regard sur lui. Pour lui c'était autre chose, Rebecca avait toujours était une jolie fille même à l'époque du lycée. Elle l'était d'autant plus aujourd'hui et même s'il se pouvait qu'ils ne se revoient pas après ça, il n'allait sûrement pas oublier cette soirée de si tôt. Gabriel se mit à sourire tout en la regardant dans les yeux puis il la bascula lentement contre la table.
J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant ..
La porte ne fermait pas à clé et on allait devoir se dépêcher. Du moins un minimum. Je n'espérais pas que ça dure trois secondes non plus. Il aurait affaire à moi sinon. Mais quelque chose me dit que ce n'est pas un homme de ce genre, bien qu'il pourrait très bien se venger de la sorte, ça fonctionnerait parfaitement bien. Alors autant taire cette légère crainte de sa part et je me laissais aller au désir, voulant agripper sa chemise pour mieux le garder contre moi, pour mieux m'accrocher dès qu'il sera enfin en moi. Une fois mon string à terre, c'était l'heure de passer aux choses sérieuses et il me donnait bien trop de frissons pour qu'il me laisse insatisfaite ou bien que cela ne dure que quelques pauvres secondes. Même pour lui ça ne devait pas être assez jouissif ou même plaisant. Enfin, j'essayais de me convaincre en quelque sorte. Autant le laisser faire et advient que pourra. Même si je m'auto surprend à penser cela. Moi qui suis du genre à prendre les choses en main quand je sens que ça risque de déraper. Là, ça a clairement déjà bien dérapé. Je me laissais aller sur la table de nouveau alors qu'il venait de me sourire et que je n'avais pas pu m'empêcher de faire la même chose. C'était quand même étrange et de plus en plus. J'aurais pu tout arrêter, par égo, par souvenir du bon vieux temps, même si là on engageait un tout autre bon moment. Dur de l'arrêter, encore plus dur. Alors je ne le faisais pas, et j'attendais impatiemment que Gabriel fasse ce qu'il devait faire pour nous donner ce plaisir qu'on aurait jamais cru possible un jour. Alors que maintenant je n'arrivais pas à m'imaginer partir d'ici sans qu'il m'ait pris sur cette table.
◈ J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant... ◈
Rebecca & Gabriel.
Un très bref instant, Gabriel se rendit compte que ce qu'il était entrains de faire n'était pas correct que se soit avec Rebecca ou une autre femme d'ailleurs. Le problème c'est qu'il en avait très envie et encore plus depuis qu'elle lui avait rendu son sourire. Une chose était sur en sa présence il n'était jamais réellement lui-même bien qu'ils ne s'étaient plus vu depuis des années. Est ce qu'ils se reverraient après cette soirée ? Est ce qu'il faudrait encore attendre une dizaine d'années avant qu'ils se recroisent quelque part ? Ses questions trouveront sûrement réponse à la fin de cette soirée et suivant la manière dont ils l'apprécieraient chacun à leur façon. Gabriel avait laissé tombé ses vêtements à terre ne gardant sur lui que sa chemise blanche entrouverte pendant au dessus du corps de Rebecca alors qu'elle se trouvait sous lui.
Le reste s’enchaîna assez rapidement, Gabriel glissa sa main le long de la taille de Rebecca pour venir chercher l'une de ses jambes afin de la remonter contre. Il vint une nouvelle fois à la rencontre de ses lèvres avec sa bouche afin d'échanger un baisé pleins d'ardeur et de désir puis son corps finit par ne faire plus qu'un avec celui de Rebecca. Bien qu'il savait que leur temps était compté et que n'importe qui pouvait débarqué dans cette pièce à tout moment, Gabriel ne pouvait s'empêcher de savourer chaque mouvement que leurs corps faisaient ensemble. Le contact de ses mains sur son corps le faisait frissonné laissant échapper un léger gémissement de sa bouche.
J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant ..
Tellement cette situation était contraire à tout ce que j’aurais pu penser que je ne me rappelais même plus qui il était pour moi à l’époque de notre première rencontre, parce que je ne pensais plus qu’à une chose, qu’il me fasse encore plus de bien. Rien qu’avec ses caresses et ses baisés il y a arrivait alors forcément je voulais aller encore plus loin, même si on risquait de nous surprendre à tout moment. Mais c’est bien le genre de choses qui ne m’a jamais dérangé. Bon je le ferais pas de mon plein gré devant une foule de gens, mais un peu d’adrénaline fait toujours du bien. Je n’y pensais plus maintenant, surtout depuis le moment où il est enfin entré en moi et que j’ai ressenti ses picotements qui me firent frissonnés de plaisir. C’est pas comme si je l’avais désiré depuis toujours alors que c’est l’impression que ça me donnait. C’est d’habitude le genre de frisson que je ne montrais pas, mais là je n’arrivais juste pas à me retenir, sûrement parce que mon corps me fait comprendre que ça n’aurait jamais du m’arriver. Mais qu’est-ce que ça faisait du bien et je m’abandonnais totalement à lui, comme si je lui faisais une confiance aveugle, comme si je savais qu’il allait parfaitement bien me faire du bien jusqu’au bout, tellement que je n’avais pas envie de prendre les rênes, je voulais juste qu’il continue à diriger la danse allongée et qu’il ne s’arrête pas. C’était peut-être la position qui faisait ça, mais c’était rare quand je prenais autant de plaisir quand je ne suis pas au dessus, tellement qu’il valait mieux que je ne gémisse pas trop fort de peur d’attirer des oreilles et des yeux indiscrets qui pourraient nous surprendre.
◈ J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant... ◈
Rebecca & Gabriel.
Jamais il n'aurait imaginé une telle situation avec Rebecca même au lycée. Il rasait les murs et ne s'imaginer rien d'autre que de fuir ce lycée une bonne fois pour toute. Et désormais Gabriel ne voulait plus qu'une chose que ce moment dur autant que possible. Que ce plaisir qui envahissait son corps perdure encore et encore. Il ne pensait plus à rien d'autre et en avait presque oublier cette porte qui ne pouvait être fermer à clé de l'intérieur ou bien même qu'il était venu là à la base pour son travail. Les mouvements de son corps s'accélèrent au fur et à mesure où le plaisir montait en lui. Sa main se referma autours de la cuisse de Rebecca lorsqu'il sentit une vague de frissons passait dans son être. Alors que Gabriel entendait les quelques légers gémissements de Rebecca, il lui glissa au creux de son oreille.
- Tu es entrains de me rendre complètement dingue…
Elle tourna son visage vers le sien et ralentissant ses mouvements l'espace d'un instant afin de venir l'embrasser de façon sensuelle, il reprit un rythme régulier insistant un peu plus par moment pour qu'elle puisse prendre du plaisir. Elle pouvait en prendre plus que lui cela ne le dérangerait pas bien au contraire. Gabriel voulait juste qu'elle en est assez pour qu'un doute s'installe en elle. Qu'elle se demande si elle aurait envie de le revoir une autre fois, si elle aurait suffisamment apprécier ce moment pour se dire que finalement ce n'était pas suffisant et qu'elle n'en avait pas fini avec lui. Bon, il rêvait sûrement un peu dans l'euphorie du moment mais il savait qu'ils devraient tous les deux bientôt arrêter leur ébat parce que leur absence, sûrement plus la sienne serait suspecte et quelqu'un le chercherait sans oublier qu'il sentait qu'il ne pourrait plus tenir très longtemps.
Gabriel n'y pensait pas mais ils ne s'étaient pas protéger. Bien qu'il n'était pas malade il ignorait tout un tas de chose à propos sur l'histoire de vie de Rebecca. Pourtant, il n'avait pas envie de se retirer, il voulait aller jusqu'au bout. Peut-être le regretterait-il plus tard, peut-être pas. La vie était remplie de choix et il venait de faire le sien.
J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant ..
Cet ébat devenait différent. Au début je pensais que ça allait être simplement bestial, sans aucune attention, sans aucune marque d'affection, mais plus les minutes passaient, plus je ressentais ce besoin de tendresse qu'il m'apportait. C'était intense, il n'y avait pas à dire, mais contrairement à mes habitudes, j'appréciais cette façon de me faire monter au septième ciel. Je ne pourrais pas dire que ça m'avait manqué, puisque j'ai toujours aimé mes coups d'un soir sans aucune attache, mais là, je commençais à apprécier. J'avais l'impression de ne plus me reconnaître. J'avais juste envie que ça dure, qu'il dure le plus longtemps possible, même si à cause de la table je risque d'avoir des bleus, je m'en fichais bien. Un sourire autant satisfait que touché s'empara de mes lèvres quand il m'annonça que je le rendais dingue. Etait-ce réciproque ? Totalement, mais c'était hors de ma portée de lui avouer une telle chose. Je le laissais m'embrasser, lui rendant ce baisé pour bien lui faire comprendre que j'aimais moment passé avec lui. Peu importe si on nous découvrait, peu importe qui il a été dans ma vie plus jeune, je me sentais bien et je voulais profiter de ce moment, de ce plaisir un maximum. J'avais du mal à retenir mes gémissements, encore plus lorsque je sentis que mon orgasme n'allait pas tarder. J'étais prête à exploser de plaisir et je me crispais, je le serrais encore plus contre moi, serrant encore plus mes jambes autour de lui, remontant ma main le long de son dos pour attraper son cou en prenant le soin de le griffer légèrement au passage au creux de sa nuque.
◈ J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant... ◈
Rebecca & Gabriel.
Ce n'était pas dans ses habitudes, de « tirer » son coup et d'ensuite partir comme si c'était normal de fonctionner ainsi même avec les femmes qu'il ne revoyait plus ensuite. Gabriel n'avait pas de réel sentiment pour Rebecca parce que c'était la première fois qu'il la revoyait depuis une dizaine d'années et surtout parce qu'au final, il ne la connaissait pas, que se soit maintenant ou part le passé. Gabriel ne pouvait sûrement pas expliquer ce qui se passait dans sa tête à ce moment précis mais il ressentait ce besoin d'être comme ça avec elle, ses mains caressant son corps et ses lèvres embrassant les siennes avec un désir qu'il ne pouvait refouler. La voir sourire le fit également sourire en retour comme un effet miroir et ses mouvements de bassin devinrent beaucoup plus précis par la suite.
Lorsqu'il sentit les jambes de Rebecca se resserraient autours de lui, il accéléra ses mouvements sentant une vague de plaisir l'envahir au moment où les ongles de Rebecca s’enfoncèrent dans sa nuque. Dans un dernier gémissement un peu plus bruyant, il sentit l'orgasme prendre possession de son corps venant finalement lui arracher cette dernière possibilité de pouvoir prolonger plus longtemps leur ébat sur la table. Gabriel espérait qu'elle avait autant prit de plaisir que lui alors qu'il aurait pu en profiter pour se venger, la laisser sur sa fin et disparaître pour toujours mais ce n'était pas le cas. Son corps était brûlant alors que la température de la pièce ne devait pas être élever plus que ça à cause des œuvres disposaient un peu partout qui ne devaient pas subir de grosse chaleur. Il avait ralentit ses mouvements quelques instants plus tard ayant comprit qu'elle avait atteint le même point de non retour que lui. Il se retira et tout en se relevant il l'attira avec lui. Assise sur la table, il la regarda dans les yeux, un brin de malice dans le regard.
J'ai pas franchement rêvé de te revoir et pourtant ..
A peine eus-je le temps de sentir mon orgasme débarquer qu'il me vola la vedette et s'empressa d'accélérer pour s'extasier presque avant moi. Ca aurait pu me déranger oui, si je n'avais pas eu mon orgasme à mon tour. Je le soupçonnais même de me l'avoir déclencher et de m'avoir filer cette chair de poule qui parcourut toute ma peau et me donna des frissons que j'avais rarement. J'aurais pu me laisser m'écrouler sur la table, essayant de retrouver ma respiration, mais il me garda près de lui, chose dont je n'avais pas vraiment l'habitude, mais que j'appréciais assez bien aujourd'hui. Sûrement parce que j'étais dans un état second. Voilà qu'il me demandait ce que j'avais pensé de ça. Était-ce normal que je ne trouve aucun mot là tout de suite ? Moi la pro des phrases cinglantes. A croire que cette partie de jambe en l'air m'avait vraiment achevée Je pense que ton œuvre valait vraiment son prix. Lui répondais-je en toute sincérité avec un sourire en coin. Ce n'est pas dans mes habitudes de faire ce genre de compliments, j'ai même du mal à en dire assez clairement, mais j'espère qu'il allait se sentir assez satisfait parce que ce serait tout ce qu'il aura. Je sentis alors la réalité m'envahir, reprendre en quelque sorte conscience de la situation, que je n'aurais jamais du avoir ce genre d'envie pour cet homme, malgré le fait qu'il soit devenu bien assez riche. Je nous revoyais au lycée et … non mais comment j'avais pu ? Je le repoussais donc doucement pour pouvoir descendre de la table, me rhabiller pour le peu qu'il m'avait dévêtu et lui disais simplement, presque sèchement Ca ne s'est jamais produit n'est-ce pas ?! Ce n'était pas vraiment une question, mais plus une demande de confirmation qu'il était obligé de me donner. Je ne pouvais pas rester douce et attentionnée, ça n'a jamais été dans mes habitudes, mais pour la première fois, je me sentais mal de réagir si froidement.