« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Branleur. Il n’avait que ce mot à la bouche alors qu’il montait et descendait sur sa barre de traction. Son père était un foutu branleur qui avait pris la décision de lui couper les vives. Un juron en coréen, et voilà qu’il entendait son téléphone en train de lui indiquer que dans une heure, il ne devait pas se trouver dans son appartement mais dans un bar où il devait travailler pour avoir un peu plus d’argent dans les poches, il avait envie de tuer son père. Heureusement qu’il avait eu l’occasion de bosser dans un bar quand il était retourné à Wellington pour éviter de faire un homicide, enfin même s’il pensait que ça aurait sauvé le monde de le faire. Il avait eu ce boulot après avoir balancé des CV et des lettres de motivation sur un coup de tête, on l’avait appelé et voilà qu’il allait passer certaines de ses soirées derrière un bar en écoutant pleurer ou brailler des personnes sur la vie misérable qu’ils étaient en train de vivre, c’était souvent à ce moment-là qu’il voulait leur lâcher quelque chose en pleine tronche pour qu’ils la ferment, mais il avait besoin de tune, c’était l’argument qu’il devait se garder en tête. Il lâcha enfin sa barre pour retomber sur ses pieds, direction la douche.
Il aurait préféré se diriger vers le BB8 pour se battre, il n’y avait que ça qui pouvait le faire vibrer et l’envie de bouger de son appartement. Il devait faire un effort à un moment, il n’avait pas envie de voir débarquer encore trop souvent sa sœur pour lui rappeler comme sa mère beaucoup trop de fois qu’il devait faire ci ou ça. En attendant, il était en train de traverser une partie de la ville sur sa bécane, il en avait eu de la chance en arrivant dans cette ville, une moto neuve, la dernière chose qu’il avait acheté avec l’argent de son géniteur. Il accéléra pour éviter de se prendre un feu rouge avant de ralentir non loin de l’endroit où il devait se diriger. Sa mère serait certainement en train de hurler en apprenant qu’il faisait de la moto dans une ville. Ou juste de la moto. Il s’en foutait, comme son traitement, comme les paroles de cet abruti qui disait que son fils ne l’était pas. Mav n’en avait rien à faire. Arrêté devant le bar, il enleva son casque, passant sa main dans ses cheveux et lâchant un soupir. Il attrapa son casque dans sa main avant d’entrer dans le bar, posant son regard sur toutes les personnes se trouvant dans celui-ci avant que son prénom retentisse au loin, ça devait certainement être la patronne, ou juste quelqu’un qui avait entendu dire qu’il allait se ramener pour son premier jour. Peu importe, tant qu’il pouvait commencer et surtout finir sa journée pour rentrer chez lui ou même juste faire un tour rapide au BB8 s’il avait le temps, la boss devait lui parler à ce qu’il avait compris la dernière fois. Il espérait aussi que les personnes dehors n’allaient pas faire le bordel au niveau de sa bécane, ce n’était pas trop le but de mettre en avant son côté trop colérique dès le début. Dans son observation, Mav avait posé son regard sur une personne au loin. Lui, il l’avait déjà vu, mais il ne savait plus où. Il finirait certainement par s’en rappeler. En attendant, il devait se changer pour avoir une tenue potable, ce n’était pas avec sa veste en cuir et le premier t-shirt qu’il avait trouvé que ça allait passer, heureusement qu’il avait eu l’intelligence de mettre un jean noir, c’était le seul vêtement qui avait l’air de passer visiblement.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Maverick Lee le Lun 25 Oct 2021 - 21:52, édité 1 fois
— boulot, métro, dodo. cette spirale commence à s'engouffrer dans ton crâne et tu n'aimes pas ça. tu n'aimes vraiment pas ça. tu fronces un peu les sourcils en t'habillant pour le boulot. une tenue blanche. est-ce que c'est vraiment une bonne idée ? tu n'en sais rien, tu n'en fiche. tu soupires un peu et tu glisses tes doigts dans tes cheveux avant de récupérer un béret dans ton armoire. tu te pinces brièvement les lèvres, avant de te mettre en route. tu te mords l'intérieur de la joue un instant, tu fronces un peu les sourcils et tu te mets en route. pour le moment, cette routine, tu la supportes plutôt bien. à voir par la suite, n'est-ce pas ? tu ne sais pas encore quel est l'élément qui va te donner envie de continuer à aller au canvas tous les soirs. pour le moment, tu veux simplement réussir à garder cet emplois. tu veux prouver que toi aussi, tu peux le faire. malgré ta personnalité. malgré le trouble qui glisse dans tes veines. t'es pas un enfant de cœur, t'as jamais été facile à élever et comprendre. mais toi aussi, tu peux le faire. toi aussi, tu veux rendre fier tes parents comme tes frères. tu soupires un peu.
l'ambiance du canvas s'empare rapidement de toi et tu salues tes collègues avec un sourire. tu te diriges rapidement vers les vestiaires, te pinçant les lèvres en traversant la foule à travers les clients. tu y retrouves tes collègues avec lesquels tu vas bosser pour ce soir. et tu balances tes affaires dans ton casier. tu soupires faiblement en prenant quelques instants pour toi. le temps qu'il suffit pour que la porte du vestiaire soit de nouveau ouverte. tu fronces un peu les sourcils en observant ta responsable, et cet inconnu. ou presque. son visage te dit quelque chose. tu fronces un peu les sourcils. est-ce que ... tu te mords l'intérieur de la joue quelques secondes. le BB8 ? tu n'es pas certain de toi. mais tu connais ce gars, ça, tu le sais. tu prends une lente inspiration, faisant mine de ne pas trop écouter cette conversation qui ne te regarde pas. tu te mords l'intérieur de la joue, termines de ranger tes affaires et tu soupires un peu. et puis ce gars qui se retrouve planté là dans les vestiaires. tu l'observes de haut en bas. c'est ton premier soir ? tu souffles simplement. te présenter ? pourquoi donc. tu ne veux pas lui donner ton identité s'il fait partie des combattants du BB8. ce serait trop dangereux. tu soupires un peu. et tu tires de ton vestiaire cette chemise blanche, que tu gardes là au cas ou tu te tâcherais. lâches, un peu oversize sur ta propre silhouette. tu t'avances pour lui mettre dans les doigts. change toi. j'suis presque certain que t'as rien apporté, alors ... tu hausses les épaules, ton regard se posant quelques instants encore sur lui. tu t'éloignes ensuite, un petit soupir sur les lèvres. tu as un mauvais pressentiment à propos de ce gars. reste à voir s'il se confirme ou pas. tu verrouilles ton casier, avant de rejoindre le bar.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Il n’écoutait presque rien de ce qu’elle était en train de lui dire, enfin juste les passages qu’il trouvait important pour lui sur le coup. Si sa mère était là, elle serait certainement en train de le frapper parce que son attention n’était pas sur le plus important en ce moment même. Oui, et il assumait la chose. Quand il connaissait quelqu’un, il voulait mettre un nom dessus absolument pour savoir la situation dans laquelle il se trouvait, il n’avait pas envie de devoir finir au commissariat dès son premier jour parce que l’un de ses collègues n’était pas une bonne personne dans sa vie. En attendant, sa maintenant responsable lui annonça que c’était ici qu’elle allait le laisser, c’est-à-dire les vestiaires, pour qu’il puisse se changer et venir travailler pour sa première soirée. Putain. Il aurait dû penser à mettre une foutue chemise à la place de se dire qu’il allait être gêné sur sa bécane, la prochaine fois, il fermerait sa gueule et il en mettrait une sur lui ou dans son sac pour être tranquille. Il posa son regard sur celle-ci qui partit des vestiaires, et il avait l’air con à présent. Sauf qu’il le sentait, celui qui devait avoir un prénom qu’il connaissait. « c’est ton premier soir ? », son regard se posa aussitôt sur cette personne dès qu’il entendit une voix. Il se devait d’être agréable, pas le gosse trop effrayant comme sa mère disait toujours. Il avait l’air trop sérieux par moment, sa véritable personnalité ne ressortait que quand il se battait dans le BB8 ou qu’ils étaient avec les deux femmes de sa vie. Le BB8, c’était de là qu’il avait vu cette personne, les liens commençaient à se faire dans sa tête.
« Visiblement. »
Il aurait bien lâché un juron, mais ce n’était clairement pas le moment pour ça. Une chemise contre son torse alors qu’il plongea son regard dans cette personne qui venait d’entrer dans son espace personnel, un sourcil haussé aussitôt. « change toi. J’suis presque certain que t’as rien apporté, alors… », un léger rire passa la barrière de ses lèvres alors qu’il était en train de partir. Maverick n’attendit pas, chemise posée sur le banc, veste en cuir en moins, t-shirt retiré sans perdre aucun temps. Il espérait bien que cette chemise passe, il avait horreur de mettre ce genre de choses, il finirait par voir s’il ne pouvait pas mettre autre chose une fois qu’il aurait fait sa place dans ce bar. Pas sa taille, mais ça devait faire l’affaire, pas de gestes brusques. Il retroussa les manches, il avait horreur d’avoir des manches longues sur ses bras. Sauf les pulls, le reste, il n’en mettait jamais. Il était en train de se dire qu’on allait griller ses tatouages avec cette chemise, il avait envie d’éviter les critiques sur un collègue tatoué. Et puis merde. Il se dirigea alors vers le bar une fois en dehors des vestiaires. Un effort, se présenter, il n’avait pas envie de se répéter trop de fois. Quelques personnes étaient curieuses en tout cas.
« Maverick, c’est mon prénom, mais je préfère qu’on utilise Mav. J’ai déjà de l’expérience en tant que barman. »
Il n’avait pas envie de balancer trop de choses, ils avaient demandé, il répondait juste aux questions qui n’hésitaient une réponse. Il posa à nouveau son regard sur le propriétaire de la chemise qu’il avait sur lui. Il se devait d’avoir un nom avant la fin de sa soirée.
— visiblement. tu l'observes quelques instants, de haut en bas. avant de lui mettre entre les doigts ta chemise. tu te pinces les lèvres un instant. tu vas être en retard si tu restes là, tu dois aller relayer tes collègues. tu te mords l'intérieur de la joue un instant et tu retiens un petit soupir. tu l'observes de haut en bas. honnêtement ? tu resterais bien là à l'observer se changer, mais ce serait paraître encore plus bizarre que ce que tu ne l'es déjà. tu t'éloignes alors, rejoignant la foule du bar. tu te glisses derrière ce dernier, entourant un tablier autour de ta taille pour pouvoir protéger un minimum tes vêtements. tu secoues faiblement la tête, tes cheveux tenus en place par le berret que tu portes. tu serres quelques clients avant de t'appuyer contre le bar, tournant la tête en voyant le nouveau débarquer enfin. tu n'es pas le seul à te tourner en sa direction. tu l'observes de haut en bas. c'est pas si mal, sa tenue, n'est-ce pas ? bordel, il vient d'arriver. pourquoi est-ce que t'as déjà envie d'essayer de le mettre dans ton lit ? tu penches un peu la tête sur le côté, appuyé contre le bar d'un coude. maverick, c'est mon prénom, mais je préfère qu'on utilise mav. j'ai déjà de l'expérience en tant que barman. tu te mords la lèvre inférieure quelques instants et tu portes ton regard sur les tatouages apparents sur son torse. et sur ses bras. tu fermes les yeux quelques instants. sympa les tatouages, mav. tu commentes avec un petit sourire en coin avant de t'éloigner un peu pour servir quelques clients. tu leurs souris avec facilité, discutant un peu avec un groupe de jeunes femmes, essayant de les convaincre de prendre un deuxième verre un peu plus tard dans la soirée, promettant être là pour le leur servir. tu récupères ensuite quelques verres vides sur le comptoir avant de t'éloigner pour les mettre à laver.
tu joues avec le piercing qui orne ta langue, le faisant glisser contre ton palais un instant. tu tournes un peu la tête en distinguant mav. et tu observes sa postures. ça flash dans ton esprit comme une évidence. tu sais. tu sais qui il est. ton regard se pose sur l'encre qui orne sa peau. oh, tu les as déjà bien trop regardés. tu t'approches un peu de lui, avec un air décontracté, et tu penches la tête sur le côté. pense à prendre une tenue correcte, la prochaine fois. tu souffles simplement comme remarque. j'vais pas pouvoir te filer les miennes à chaque fois, tu sais. tu ris un peu. déjà que celle là est un peu serrée ... une petite moue se dessine sur le coin de tes lèvres et tu penches un peu la tête sur le côté. tu vérifies un instant que vous soyez bien seul et tu viens t'appuyer contre le mur derrière toi. dis-moi. mav c'est ton prénom. mais du coup, yohan, c'est quoi, le deuxième ? tu demandes avec un large sourire sur le lèvres, glissant tes deux mains dans ton dos en observant sa réaction. aller, on sait très bien qu'on se connaît déjà de vue, tous les deux. tu ajoutes simplement en haussant les épaules.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Faire un effort et ne pas être grognon, il savait très bien lâcher son sourire quand il devait le faire, ça pourrait ramener des personnes au bar avec ses charmes. En attendant, s’il respirait trop fort, il mettait sa main à couper que cette chemise finirait par ne plus en être une. Bon, elle était serrée, il n’allait pas dire que cet homme était du même gabarit que lui, mais il aurait quand même parié qu’elle ne serait pas si serrée comme ça en la voyant entre ses mains. Son instinct était faux alors, il n’était pas dans sa taille. Bon, ça allait faire l’affaire pour une soirée, la prochaine fois il ferait gaffe en prenant quelque chose à sa taille comme chemise, il en avait plus des noires que des blanches, tant que c’était une chemise on n’allait pas lui prendre la tête certainement. « Sympa les tatouages, mav. », il tourna le visage vers la personne qui venait de lui dire ses quelques paroles, visiblement la notion des tatouages avaient fait réagir les personnes autour de lui pour qu’ils commencent à tous le regarder de plus près. Bon, il en avait quelques-uns, mais c’était certainement l’aigle de son pec à son omoplate en passant par son épaule qui devait plus se voir à travers cette chemise.
« Merci. »
Il regardait du coin de l’œil le blond, c’était un charmeur visiblement, au moins il pouvait ramener du client avec son numéro. En attendant, il devait se mettre dans le bain, sourire en coin plaqué sur son visage, il commençait à servir quelques verres quand on venait à lui. Il ne se gênait pas non plus pour discuter avec des clients qui avaient l’air curieux, plus souvent des clientes à son goût. Des curiosités sur le nouveau, ou sur les tatouages qu’on pouvait voir sur son bras gauche. Il s’était plaint intérieurement avant de venir, mais il commençait à s’y plaire. Pour une fois. C’était peut-être moins intense que les combats où il se sentait revivre à chaque fois, mais là ce n’était qu’une question de tune avant qu’il ne se ramène devant son géniteur pour l’embrouiller, ou juste s’en foutre et vivre sa vie loin de lui comme il le faisait bien. Il était un peu plus éloigné des autres après s’être occupé de quelques clients, il observait la plupart du temps. « pense à prendre une tenue correcte, la prochaine fois. », c’était ce qu’il avait entendu à son oreille, le blond qu’il avait vu dans les vestiaires, celui dont le nom ne voulait pas lui revenir. Un petit sourire en coin apparut sur le visage de Mav. « j’vais pas pouvoir te filer les miennes à chaque fois, tu sais. », heureusement, il finirait avec des fringues un peu trop tendues, surtout s’ils étaient tous à cette taille. « déjà que celle là est un peu serrée… », qu’un peu ? Mav posa son regard sur cette personne, avant de le voir s’appuyer contre le mur derrière lui. Il venait d’avoir un minimum son attention, bien joué le collègue. « Dis-moi. Mav c’est ton prénom. Mais du coup, yohan, c’est quoi, le deuxième ? », le BB8. Le regard de Mav avait changé en à peine quelques secondes en entendant le prénom qui pouvait le mettre en rage. Son regard amusé venait de prendre une autre teinte, beaucoup plus sérieuse. Il avait un regard qui disait plus un message « je vais te bouffer », que d’une plaisanterie entre collègues. Sa langue claqua contre son palais, ce n’était pas le meilleur endroit pour s’énerver. « Aller, on sait très bien qu’on se connait déjà de vue, tous les deux. », Jisu. C’était son prénom. Tout était en train de lui revenir. Un rire passa la barrière des lèvres du jeune homme avant que sa langue passe sur celle-ci.
« Bingo. Une récompense pour avoir trouvé, jisu ? »
Là, il ne le lâchait pas du regard. Ce mec, pour le nombre de fois qu’il l’avait vu, il voulait le bouffer. En se battant, mais aussi en faisant autre chose. Il croisa les bras contre son torse, sans jamais le lâcher du regard.
— est-ce une bonne idée de t'isoler avec lui ? tu n'en sais trop rien. mais il te rend curieux. bien trop curieux. tu sais que tu le connais, tu sais qui il est. tu l'as très certainement déjà vu combattre. les lèvres pincées, tu t'appuies contre le mur derrière toi, pas bien loin de sa silhouette. oh, tu n'aimerais que te rapprocher encore et encore de lui. tu penches un peu la tête sur le côté et tu termines par souffler quelques mots qui font changer son regard. tu le soutiens de longues secondes et tu glisses une main dans ta nuque un instant, avant de joindre tes mains dans ton dos. tu esquisses un petit sourire en coin. bingo. une récompense pour avoir trouvé, jisu ? tu ris un peu à ses mots, tu soutiens son regard avec facilité, haussant un peu les épaules et riant tout bas. honnêtement, j'ai pleins d'idées. tu murmures simplement. oh oui, des idées pour pimenter cette rencontre, tu en as énormément. un peu trop sans doute. imagination florissante. il croise les bras contre son torse et tu enfonces tes dents dans ta lèvre face au blond.
ici, ce sera nicky. tu réponds simplement avec un sourire sur le coin des lèvres. nicky, c'est mieux. nicky, c'est toi, tout simplement. nicky, le seul prénom que brisbane connaît officiellement. tu te grattes la joue du bout des doigts et un petit soupir s'échappe de tes lèvres. tu te balances un peu sur tes pieds et tu te redresses finalement en t'approchant un peu. je songeais pas forcément à ça, comme rencontre ... tu murmures en penchant la tête sur le côté. tu n'apprécies que trop cet instant. un peu trop, même. il faut croire qu'on est collègue maintenant. c'est dommage, je crois que j'aurais préféré te rencontrer sur le ring... tu ajoutes avec une petite moue sur les lèvres, ton corps s'approchant un peu trop sans doute du sien. tu prends une petite inspiration avant d'avancer tes doigts contre l'encolure de ta chemise, effleurant l'encre sur son torse de la pulpe de tes phalanges. ça te va bien. dommage qu'elle soit trop petite. tu ris un peu. tu hausses un peu les épaules. tu enfonces tes mains dans les poches de ton pantalon. pense tout de même à me la rapporter, la prochaine fois. tu te contentes d'annoncer. tu veux récupérer ce qui t'appartient, après tout. tu t'éloignes un peu, au final. tu fermes les yeux quelques instants, tes lèvres pincées, et tu penches la tête sur le côté. je suppose qu'on est d'accord sur un point : nous ne sommes que mav et nicky. n'est-ce pas ? tu ne veux pas risquer ton boulot parce qu'il songe peut-être à s'amuser. dévoiler vos vies loin du bar, tout gâcher. tu ne veux pas voir cette partie de ta vie foutue en l'air par un parfait inconnu. ce job, tu y tiens.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Une petite perche qu’il avait lancé à la bonne personne en disant ses quelques paroles, il connaissait déjà sa position entre les deux, il l’avait ressenti pour le nombre de fois qu’il l’avait croisé en dehors du ring, ce mec allait finir dans son lit à chaque fois que le regard du néo-zélandais se posait sur lui. À présent, il avait plus de chance de le côtoyer, dans un autre contexte, mais il n’allait pas se gêner pour mettre ce qu’il avait en tête à exécution. « Honnêtement, j’ai pleins d’idées. », comme si ça allait l’étonner, le Mav. Il l’avait entendu, et lui-même en avait des idées, malheureusement, ce n’était pas trop le moment de se faire remarquer dès son premier soir, même s’il ne se serait terriblement pas gêné pour faire ce qu’il avait en tête, ce n’était pas un peu de monde qui allait le déranger dans sa quête. Néanmoins, il commençait à remarquer le tic du blond, la torture des lèvres, bien triste. Un rire passa la barrière de ses lèvres, il avait un moyen de pression comme il en avait un contre lui. C’était comme ça, ça allait devenir presque une bataille à leur manière, Mav allait mettre ses propres règles dans cette situation. « Ici, ce sera nicky. », un prénom qui lui allait bien, étonnamment, mais il n’allait pas oublier pour autant son deuxième prénom.
« Nicky. »
Il avait simplement répété son prénom de vive voix, sans pour autant lâcher le regard du blond à ses côtés. « Je songeais pas forcément à ça, comme rencontre… », comme lui, visiblement. Les personnes qui finissaient sous son poing était des personnes qu’il ne croiserait jamais de sa vie, il finirait par vouloir faire la même chose dans la rue en sachant les conséquences derrière tout autant. En attendant, c’était un délicieux spectacle sous ses yeux. « Il faut croire qu’on est collègue maintenant. C’est dommage, je crois que j’aurais préféré te rencontrer sur le ring… », il passa à nouveau sa langue sur ses lèvres, bien sûr qu’il aurait préféré le voir sous lui au sol tandis que son poing venait se fracasser quelque part contre son corps, mais il n’avait pas que ça en tête, quand il parlait du corps de ce fameux Nicky. Maverick posa son regard sur les mains de Nicky vers sa dite chemise, le faisant alors sourire en coin face à ce rapprochement. Rien que ça, il ne manquait que quelques centimètres pour le plaquer contre un mur et faire ce qu’il avait en tête. « Ça te va bien. Dommage qu’elle soit trop petite. », retire là, alors. « Pense tout de même à me la rapporter, la prochaine fois. », il n’y manquera pas. Ou peut-être qu’il ne le ferait pas pour avoir une bonne excuse.
« À t’entendre, tu meurs d’envie de la récupérer cette chemise. »
Il s’éloigne, ça le chagrine, Mav préférait largement l’avoir à portée de ses mains. « Je suppose qu’on est d’accord sur un point : nous ne sommes que Mav et Nicky. N’est-ce pas ? », et heureusement. Si son identité se faisait corrompre, ce n’était pas que le BB8, mais aussi sa place dans la Ruche. Il regarda du coin de l’œil les personnes autour, un peu plus loin, occupés. Un peu trop loin de lui à son goût. Attrapant le bas de la chemise de Nicky, il ne se gêna pas pour le rapprocher à nouveau de lui, plus près que la première fois. Éloigner la chemise du corps du blond, lui donna l’occasion de vérifier aussi ce qu’il avait bien vu. Rapprochant sa bouche de son oreille, sourire en coin, main calée sur la hanche du blond.
« Je suppose alors que la politique de la maison refuse que les collègues mélangent vie privée et vie professionnelle ? Ça serait bien triste, ça me démange de toucher, tu ne pourrais même pas récupérer ta chemise toi-même non plus. Et au passage, sympa les piercings. »
Il l’éloigna de lui, Mav posant un dernier regard sur le blond avant de retourner avec les autres.
— c'est donc ça. le BB8. lieux de pas mal de débauches de ta propre vie. et c'est bel et bien là bas que tu l'as déjà croisé. son regard et son comportement te le fait bien comprendre. tu te grattes la joue du bout des doigts, lui donnant finalement ton prénom. le vrai, celui que tout le monde utilise. nicky. tu te contentes d'un hochement de tête à ses mots, avant de reprendre. tu voulais te battre avec lui. l'affronter, voir ce qu'il vaut. esquiver ses coups pour qu'il se fatigue, te servir de ta vitesse pour prendre le dessus. vous n'avez définitivement pas le même style, l'un et l'autre. tu es plus grand, et plus mince que la silhouette de maverick. ses épaules sont définitivement plus larges que les tiennes. tu ne peux t'empêcher d'y penser, à ses épaules. tu t'approches un peu, joueur, un peu trop joueur. tu le fais toujours, c'est ta manière d'être et d'agir. c'est comme ça, c'est toi. à t'entendre, tu meurs d'envie de la récupérer cette chemise. tu penches un peu la tête sur le côté en l'observant, une petite moue sur les lèvres à ses mots. tu hausses un peu les épaules. cette chemise, elle te plaît. tu retiens un petit soupir, tu penches un peu la tête sur le côté. j'aime beaucoup cette chemise. tu te contentes de souffler avec un petit rire. je la porte beaucoup. elle est un peu large pour moi. tu sais, comme si ... j'avais piqué la chemise de quelqu'un d'autre. j'aime bien la faire tomber sur une de mes épaules. tu te contentes d'ajouter, avec un petit regard provocateur. et puis, tu t'éloignes un peu, simplement pour pouvoir reprendre un semblant de souffle et de contenance. tu fermes les yeux un bref instant.
l'instant qui suffit à maverick pour attraper ta chemise et te tirer contre lui. tu te retrouves bien trop proche de son torse, soudainement. et tu laisses un petit sourire en coin se dessiner sur tes lèvres quand il tire sur ton col pour jeter un coup d'oeil sous ton haut. tu ris tout bas, glisses tes doigts jusqu'à ses cheveux blond. je suppose alors que la politique de la maison refuse que les collègues mélangent vie privée et vie professionnelle ? ça serait bien triste, ça me démange de toucher. tu ne pourras même pas récupérer ta chemise toi-même non plus. et au passage, sympa les piercings. tu relâches ses cheveux quand il s'éloigne. et un souffle froid frappe ta hanche quand il retire sa main de ton corps. tu souffles lentement quand il se contente de rejoindre l'agitation du bar. tu te redresses un peu, et tu te contentes de venir déboutonner le haut de ta chemise. deux boutons en moins, laissant le tissu flotter contre ta peau. tu ranges quelques verres avant de rejoindre le bar. tu passes derrière mav, t'arrêtant quelques instants. je me fiche de savoir si j'ai le droit ou pas de coucher avec mes collègues. ma vie privée ne regarde pas mes supérieurs. tu souffles à voix basse, ton corps effleurant le sien avant que tu ne fasses le tour du bar pour récupérer un plateau de boissons. table 14, nicky ! qu'un de tes collègues te souffle, et tu te déplaces agilement à travers les clients pour déposer leurs boissons aux consommateurs. tu es bien vite de retour vers le bar. espace étriqué dans lequel tu es presque forcé d'effleurer et te retrouver proche de tous tes collègues. la silhouette de mav qui se dessine non loin. tu secoues un peu la tête, te retournant pour attraper des verres derrière lui. au fait mav. tu souffles l'air de rien. si tu veux toucher, il faudra le mériter. un rire s'échappe de tes lèvres. d'autant plus les piercings. tu hausses les épaules, tu t'éloignes déjà pour servir tes clients. tu te diriges ensuite vers ce petit groupe de jeunes femmes que tu as commencé à servir tout à l'heure. et un large sourire se dessiner sur le coin de tes lèvres quand l'une d'elles remarque le changement, pas si subtil, dans ta tenue. tu lui lances un clin d'oeil avant de lui servir son verre.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
« J’aime beaucoup cette chemise. », comme s’il ne l’avait pas remarqué à force, entre la manière dont il lui a donné, ou même le fait qu’il avait les mains baladeuses pour la remettre en place comme si Mav était son précieux mannequin. Ou juste parce que le blond avait tout autant les mains baladeuses que lui, c’était aussi un fait. « Je la porte beaucoup. Elle est un peu large pour moi. Tu sais, comme si… j’avais piqué la chemise de quelqu’un d’autre. J’aime bien la faire tomber sur une de mes épaules. », une provocation ? Il aurait parié mieux, mieux que ce qu’il disait en ce moment même. Enfin, c’était en train de l’amuser en ce moment même, ce petit jeu, mieux que l’envie de le tuer puisqu’il était au courant de son identité au sein du BB8. C’était mieux de l’entendre pour autre chose que des coups ou des grognements pendant un combat qu’il aurait aimé beaucoup trop, Maverick. Il avait vu les piercings de Nicky beaucoup trop rapidement, bien rare chez les hommes, mais plutôt bien à son goût. Il n’en avait pas de son côté Mav, enfin juste au niveau de ses oreilles, et ça faisait un bon moment qu’il hésitait à s’en faire un au niveau de la lèvre. Il passait plus son temps sous la machine à tatouer que devant des aiguilles pour faire des trous sur son corps, il préférait largement l’encre sur son corps comme une douce toile. Sauf qu’il n’était pas si doux, au passage. Une main dans ses cheveux blonds et légèrement bouclés, il souriait face au jeune homme, il aurait bien continué cette proximité, mais l’un comme l’autre devaient travailler. Il avait autre chose à faire Maverick, voilà pourquoi il s’était éloigné pour aller bosser, il finirait ce qu’ils avaient commencé plus tard. « Je me fiche de savoir si j’ai le droit ou pas de coucher avec mes collègues. Ma vie privée ne regarde pas mes supérieurs. », c’était parfait alors, il n’allait pas se gêner. Comme lui, visiblement, avec ses quelques boutons en moins qui faisait sourire en coin le plus costaud des deux.
Il était concentré dans ce qu’il faisait, et il en avait marre de cette chemise au passage. Elle lui tirait trop, elle était trop serrée au niveau de ses bras, puis il avait fini par lâcher quelques boutons aussi sinon il allait finir par s’étouffer, bonne idée d’avoir pris une chemise d’un mec qui n’avait pas la même carrure que lui. « Au fait Mav. », il était concentré dans le verre qu’il préparait quand Nicky était venu lui parler. « Si tu veux toucher, il faudra le mériter. », un magnifique jeu en perspective. « D’autant plus les piercings. », alors il jouera avec la distance. Un rire passa la barrière de ses lèvres tandis qu’il ne se gênait pas pour le regarder quand il s’éloignait vers une table remplie de femmes. Un autre de ses collègues venant à lui, le coupant dans son observation au loin. Il le faisait bien rire avec ses boutons en moins. Maverick, en attendant, reprenait ses marques derrière un bar comme quand il était à Wellington. Des marques qui ne laissaient pas indifférent les personnes en face de lui en train d’attendre pour leur verre. Assez pour ne pas se gêner pour draguer un peu les personnes en face, les femmes étaient réceptives, l’une d’elle avait même fini par lui demander de regarder son tatouage à l’avant-bras de plus près, un « avec plaisir » était sorti de la bouche du jeune homme après avoir vérifié au préalable qu’il n’y avait pas trop de boulot et que ses collègues n’avaient pas besoin de renfort express. Et surtout, il avait une bonne vision directe sur Nicky. Il fallait faire le numéro de charme, n’est-ce pas ? Il n’allait pas se gêner pour le faire. Et puis quand Nicky n’était pas très loin de lui au niveau du bar, sa main se baladait sur sa hanche de manière subtile, comme un simple effleurement. Il s’amusait, Maverick. Son cou intact, à y réfléchir, il allait y laisser sa marque, Mav avait trop d'idées.
— tu n'as pas envie qu'il s'éloigne de toi, mais tu ne dis rien. tu fronces un peu les sourcils et tu reprends toi aussi ton poste. tu ne peux pas réellement rester là à ne rien faire, n'est-ce pas ? tu dois travailler. et tu dois travailler efficacement. pour garder ce job. tu fermes les yeux un instant. ta psy serait fière de toi, non ? tu n'en sais trop rien. tu te grattes la joue du bout des doigts. et tu reprends ton service. tu te faufiles en salle cette fois. tu n'aimes pas te contenter du bar ou de la salle. tu as besoin de bouger, de faire l'un et l'autre, de t'occuper les mains et l'esprit constamment. c'est comme ça que tu supportes le boulot, comme ça que tu arrives à venir à bout de tes heures chaque jour. tu te faufiles de nouveau derrière le bar. et tu souffles quelques mots au blond.
tu le lui laisses pas le temps de faire quoi que ce soit, tu t'éloignes déjà pour rejoindre ce petit groupe que tu as déjà pu voir plus tôt dans la soirée. et certainement qu'elles sont un peu plus jeunes que toi, ou de ton âge. tu souris un peu en ayant toute leur attention. tu glisses une main dans tes cheveux et tu soupires un peu d'aise, leur servant leurs consommations avant de pencher un peu la tête vers une des jeunes filles. tu laisses une petite moue se dessiner sur tes lèvres quand elle te pose quelques questions. oh, elle est mignonne. mais définitivement pas ton genre. tu t'envoles rapidement en les laissant profiter de leurs boissons, et ton regard se pose sur maverick un peu plus loin. tu l'observes en train de flirter avec une cliente, et tu te contentes de retourner derrière le bar. c'est un jeu qui commence, n'est-ce pas ? un jeu qui risque de durer longtemps, et de vous amuser tous les deux. tu ne rates pas ses mouvements, ses gestes. ses doigts contre tes hanches quand il doit passer derrière toi. tu laisses un souffle légèrement tremblant s'échapper de tes lèvres, alors que ses mouvements enflamment tes sens. la soirée passe plus rapidement que prévu, et à quelques minutes de la fin de ton service, tu es installé à une des tables de la salle, les pieds appuyés sur la chaise en face de toi et un verre à tes côtés. ce n'est qu'une bière, mais après ce service, tu en as bien besoin. tu fermes les yeux un instant et tu traînes sur ton téléphone, envoyant un sms à callie avant d'ouvrir tes réseaux sociaux. tu soupires un peu. tu relèves un peu la tête pour pouvoir observer tes collègues, et tu ne peux t'empêcher de poser ton regard sur maverick quelques courtes secondes, avant de te détourner. tu fermes les yeux en buvant une nouvelle gorgée dans ton verre. cette soirée est riche en nouveautés, n'est-ce pas ?
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Une fièvre intense. C’était ce qui ne lui prenait rien qu’en pensant à ce qu’il était en train de faire, à quel jeu il était en train de jouer avec Nicky. Il savait très bien qu’il était en plein jeu avec un petit diable, ou est-ce qu’il était lui-même un représentant de l’envie irrésistible de l’avoir entre tes mains ? Certainement, il n’était pas un ange et ce jeu était en train de lui monter à la tête. Il ne se gênait pas de draguer des clientes pour qu’elles viennent prendre plus de verres, il ne se gênait pas non plus de toucher le blond, il savait qu’il n’était pas indifférent, même lui ne l’était point. Il faisait ce qu’il avait à faire, ce qu’il se devait de faire pour bien marquer l’esprit de tout le monde, mais aussi ancrer son regard dans celui qu’il était en train de tourmenter, mais aussi celui qui le faisait pour son propre esprit. C’était un jeu dangereux, mais ce genre de jeu était celui qui faisait monter l’adrénaline dans le sang de Maverick. Il avait une chose en tête, et il ferait tout ce qu’il pouvait faire pour l’accomplir. C’était bien l’une des qualités qu’on lui donnait, il était téméraire. Il devait mériter de toucher ? Alors il ferait en sorte que ce soit dans les deux sens. Des gestes, des souffles, des regards, des sourires en coin. Un service qui passait plus vite qu’il ne l’aurait pensé sur le coup. Lui qui était en train de se plaindre plus tôt que les choses étaient beaucoup trop longues à son goût, ce boulot était plutôt bien foutu et puis il avait ce qui pouvait être sa distraction, son adrénaline. Ouais, c’était une sacrée fièvre qui était en train de lui monter dans les veines.
Presque fini, dans quelques minutes. On lui avait proposé de boire une bière, mais il se devait de rentrer chez lui sans une goutte d’alcool dans le sang, hors de question de risquer de détruire sa moto et de se la faire prendre parce qu’il s’était fait chopper par les flics en rentrant chez lui. Il sentait son regard dans son dos, il se mit à sourire en coin. Il entendait que sa première soirée était une réussite et qu’ils étaient tous bien heureux d’avoir une nouvelle recrue. Les compliments, ça lui passait au-dessus de la tête. Il avait chaud, il avait envie de se débarrasser de cette foutue chemise. On annonça la fin du service. Parfait. Tout le monde restait là, lui il n’avait juste qu’une envie : mettre autre chose que cette chemise deux fois trop petite. Il finirait par discuter avec tout le monde en t-shirt. Un dernier regard vers celui qui buvait une bière, quelques simples secondes avant qu’il ne se redresse pour dire qu’il allait mettre autre chose, chemise trop serrée pour lui. Quelques remarques sur le fait que les boutons allaient certainement sauter. Il se dirigea seul vers les vestiaires, dos à tous, il n’avait pas attendu d’être dans les vestiaires pour enlever chaque bouton, chemise complètement ouverte. Où est-ce qu’il avait foutu ses fringues au fait ? Le casier sans nom, il ouvrit celui-ci en enlevant la chemise, torse nu dans les vestiaires. Téléphone entre les mains, répondant à quelques messages, surtout ceux de sa mère et de sa sœur. Encore en train de lui prendre la tête pour son traitement, il n’avait rien eu aujourd’hui, aucun signe, il s’en foutait. Il espérait aussi que personne n’ait eu le courage de toucher à sa bécane devant. Il attrapa son t-shirt pour l'enfiler.
— tu discutes avec quelques collègues à la fin du service, comme souvent. tu esquisses un petit sourire et tu penches la tête sur le côté. tu prends le temps de terminer ta bière avant de te redresser. tu déposes le verre à ton collègue encore derrière le bar et tu esquisses un petit sourire en coin. tu échanges encore quelques mots, lèves les yeux au ciel, amusé, aux remarques sur ta chemise. tu soupires un peu, t'étires lentement avant de saluer tout le monde, soufflant simplement que tu vas rentrer chez toi, à présent. tu te diriges vers les vestiaires, ton téléphone entre les doigts. tu soupires un peu et tu pousses la porte du vestiaire des hommes. ton regard se pose immédiatement sur maverick, et tu fermes brièvement les yeux. tu te diriges vers ton propre vestiaire en silence. tu le déverrouilles pour pouvoir récupérer tes affaires. pas mal pour une première soirée. tu te contentes de souffler au blond en tirant ton sac à dos du casier. tu vérifies que tu as bien toute tes affaires, fronçant un peu les sourcils avant de le faire une seconde fois. mieux vaut deux fois, n'est-ce pas ? tu es tellement tête en l'air ... tu fermes les yeux quelques courtes secondes. tu luttes. tu luttes de toutes tes forces pour ne pas poser ton regard sur maverick, torse-nu. tu poses ton sac sur le sol, et tu récupères ta veste dans ton vestiaire. tu reboutonnes ta chemise au passage, enfilant ta veste en jean par-dessus ta tenue. tu t'étires un peu.
c'est ça ton truc ? tu questionnes ensuite, envoyant un autre message à callie. tu caresses les hanches de tous le monde ? tu demandes avec un petit sourire en coin. tu retires ton béret pour le glisser dans ton sac, agacé par le couvre-chef. tu soupires un peu et tu glisses tes doigts dans tes cheveux blond, les laissant tomber devant ton visage. tu secoues la tête lentement. je suis ravi d'avoir fait ta connaissance, tu sais. tu ajoutes. vous allez bien vous amusez, tous les deux, n'est-ce pas ? tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure et tu observes maverick quelques secondes. j'ai hâte de travailler de nouveau avec toi. tu ris un peu. tu refermes ton casier avant de t'éloigner un peu, prêt à partir, rentrer à la maison. pour t'y ennuyer de pieds fermes.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
« Pas mal pour une première soirée. », il l’avait vu rentrer dans les vestiaires, et il avait bien ri en voyant que le blond avait fermé les yeux aussitôt, comme un enfant qui ne voulait pas voir ce qui pouvait se trouver devant lui malgré la curiosité. Ses réactions étaient bien amusantes pour le jeune homme, assez pour comprendre qu’il verrait certainement ça assez souvent. Au moins, il pouvait savoir que la première soirée n’était pas passée inaperçu pour tout le monde ici. Il posa son regard rapidement sur le blond avant d’enfiler son t-shirt et de sortir son sac de son casier ainsi que son casque. Il enfila aussi son t-shirt pour éviter que Nicky voit toujours en noir à cause de lui, enfin, c’était ce qu’il avait presque deviné, il finirait par demander aux autres s’il faisait toujours ça quand il était dans les vestiaires pour savoir si c’était un bon argument pour le taquiner ou s’amuser sur ça. « C’est ça ton truc ? », il venait de finir de mettre son haut. « Tu caresses les hanches de tout le monde ? », il se mit alors à rire en entendant les paroles, alors il avait bien senti tout ce qu’il avait fait. En même temps, il avait des hanches qui pouvaient attirer les yeux, mais surtout les mains baladeuses de Mav. Parfaitement bien foutu pour ses mains surtout, c’était ce qu’il avait remarqué à force.
« J'y peux rien, je suis innocent, quand j'ai quelque chose qui m'attire, je suis obligé d'y toucher, puis on me tente, ça renforce mon envie. »
Il fit claquer sa langue au niveau de son palais après lui avoir répondu sur ce petit jeu qui n’avait pas laissé indifférent celui-ci. Il retira le béret qu’il avait sur la tête, bien mieux avec les cheveux comme ça, il finirait certainement par les avoir entre ses doigts. « Je suis ravi d’avoir fait ta connaissance, tu sais. », c’était partagé. Il ne manquait plus qu’il vienne dans son lit à présent d’avoir fait connaissance. « J’ai hâte de travailler de nouveau avec toi. », il enfila sa veste en cuir sur son dos en le regardant avec un sourire en coin.
« Plaisir partagé. Et j’ai moi-même bien hâte de retravailler avec toi. »
Il ferma lui-même son casier en se disant qu’il ramènera ses chemises pour les mettre ici, il n’en mettait jamais de toute manière, c’était l’occasion de faire de la place en plus dans son armoire. Il regarda aussi du coin de l’œil celui qui était en train de partir des vestiaires. Il attrapa son casque dans les mains et posa son sac sur l’une de ses épaules. Il fit signe aux autres qu’il allait partir pour aller chez lui, sortant et se dirigeant vers sa moto. Il avait un deuxième casque avec lui, un moyen d’être sûr quand il emportait sa sœur jumelle avec lui. Il monta sur sa moto avant de regarder le jeune homme au loin, certainement en train de se diriger vers chez lui. Il lâcha un soupir, il pouvait continuer à s’amuser un peu non ? Fermant sa veste pour éviter de chopper la crève en roulant, il sortit le deuxième casque avant de se mettre à gueuler.
« Envie de faire un tour de moto avant de rentrer chez soi, Nicky ? »
Il leva le deuxième casque pour argumenter ses paroles, souriant doucement en coin. Il pouvait l’emporter où il voulait, ou simplement le ramener chez lui tout gentil que ce cher Maverick pouvait être. C’était trop facile de finir sur une soirée de cette manière.
— tu fermes les yeux. par réflexe. tu ne sais même pas pourquoi. ce n'est pas franchement dans ton habitude. mais ... mav, il te perturbe. d'une manière inhabituelle. tu te pinces brièvement les lèvres et tu te diriges vers ton casier. tu veux déjà terminer de le déshabiller. pourquoi, pourquoi est-ce qu'il te fait cet effet ? tu prends une lente inspiration. j'y peux rien, je suis innocent. quand j'ai quelque chose qui m'attire, je suis obligé d'y toucher. puis on me tente, ça renforce mon envie. tu ris un peu, tu penches la tête sur le côté avant de terminer de récupérer tes affaires. tu ne traînes pas réellement. tu prends une lente inspiration avant de refermer ton casier. plaisir partagé. et j'ai moi-même bien hâte de retravailler avec toi. tu hoches la tête avec un petit sourire et tu te diriges vers la sortie, saluant vos collègues au passage avant de rejoindre l'extérieur du bar. tu soupires un peu quand l'air frais se plaque sur ta peau.
tu observes un instant autour de toi avant de te mettre en route pour rentrer. qu'est-ce que tu vas faire, une fois arrivé ? sans doute prendre une douche. et après ? et après, faire quoi ? tourner en rond. ne pas réussir à dormir. essayer de peindre sans succès. tu connais ces nuits sans fin, quand les étoiles semblent se moquer de toi, heure après heure. tu te met en route dans un soupir, et tu fronces un peu les sourcils en entendant une voix t'appeler. envie de faire un tour de moto avant de rentrer chez soi, nicky ? tu te retournes pour observer mav, un peu plus loin, en train de chevaucher une moto. tu l'as bien vu partir avec un casque du vestiaire. tu fronces un peu les sourcils en voyant le second casque entre ses doigts. et il ne te faut pas longtemps pour te décider, l'adrénaline glissant déjà dans tes veines. tu te rapproches un peu plus rapidement que tu ne t'es éloigné. carrément. tu souffles simplement en glissant ton sac sur tes deux épaules, l'observant quelques secondes. sexy, la moto. tu te contentes de souffler avec un petit sourire en coin, te balançant sur tes pieds avec un petit sourire. oh, cette soirée s'annonce intéressante, finalement. tout du moins, bien plus qu'elle ne l'est déjà. t'as le permis au moins ? tu demandes avec un petit rire sur les lèvres. ou est-ce que tu veux m'emmener ? parce que ce n'est pas toi qui conduis, n'est-ce pas ? il pourra bien te mener ou il veut, pour la suite. emmène-moi dans ton lit. tu détailles un instant les traits de son visage, un sourire sur le coin des lèvres.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Il y avait une chance sur deux qu’il refuse pour continuer ce jeu du chat et de la souris, ou d’un autre truc qui pourrait faire exemple sur la situation qui était en train de se passer. Non, il n’avait pas l’intention de le laisser partir aussi vite de son champ de vision, il était même hors de question qu’il parte loin de lui avant d’avoir tenté quelque chose. C’était pour ça qu’il avait sorti le deuxième casque et qu’il l’avait montré en hurlant au loin pour qu’une certaine personne l’entende dans sa marche. Qu’il vienne, qu’il l’emporte avec lui et qu’il touche ce qui était en train de l’attirer, parce qu’il le voulait ce blond, il l’avait cherché et il le voulait maintenant putain. Voilà pourquoi il lui avait proposé et qu’il attendait maintenant qu’il se ramène pour l’emporter avec lui. Il ouvrit néanmoins sa veste, parce qu’en quelques secondes, il avait chaud le blond. Ce n’était pas le même délire de toute manière, ici, il faisait plus chaud, ou c’était juste lui qui avait chaud à cause du blond qui était en train d’arriver vers lui pendant qu’il allumait sa moto pour la faire se chauffer avant qu’il ne prenne le large. Il était maintenant à côté de lui, heureusement que sa moto ne faisait pas un boucan comme celle qu’il avait pu croiser depuis qu’il avait acquis le permis moto. « Carrément. », bingo, il avait réussi à le faire venir grâce à l’astuce de la moto, ou aussi de lui. Les deux en même temps, c’était un panier gagnant. « Sexy, la moto. », il trouvait beaucoup de choses sexy, entre les tatouages, maintenant sa moto. Il se mit doucement à sourire en coin alors qu’il tapotait doucement sur sa bécane. « T’as le permis au moins ? », quelques paroles, et voilà qu’il se mettait à éclater de rire à sa question.
« Absolument pas, c’est cool l’illégalité de conduire une moto sans permis ? Puis je suis même pas sûr de savoir la conduire… Je l’ai ouais, depuis quelques années, tu veux voir mon permis ? »
C’était une manière de le taquiner, assez pour qu’il fouille dans la poche de sa veste en cuir et qu’il lui montre rapidement sa carte de permis avec les quelques informations dessus. Juste rapidement, s’il était assez rapide, il pourrait peut-être retenir quelques informations, comme le fait qu’il était né à Wellington, ou même son âge. En attendant, son permis se trouva dans ses poches tandis qu’il rapprochait à nouveau le blond de lui, enfin surtout de sa jambe. « Où est-ce que tu veux m’emmener ? », un sourire en coin, il allait encore lui sortir quelque chose.
« Chez moi. Dans mon lit peut-être ? À toi de choisir, tu prends le casque, tu montes, et je te fais Brisbane à moto. Tu as le choix de la destination, Nicky. »
La dernière phrase, il l’avait lâché avec un sourire en coin, mais surtout avec un coréen parfait. Il avait compris qu’il avait la même origine que lui, enfin, peut-être qu’il avait mal visé, il allait le découvrir maintenant. En attendant que le blond se décide, Maverick commença à mettre ses gants tranquillement, il attendait de sentir quelqu’un derrière lui, sur sa moto. Et ce quelqu’un allait être Nicky.