« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Habituellement, il était le dernier à faire durer le moment avec quelqu’un, il était même du genre à partir quand il n’était pas chez lui pour prendre une douche une fois dans sa demeure, mais puisqu’il avait l’attention de ne pas le laisser partir, autant faire en sorte que les choses durent un peu plus longtemps, non ? Sa respiration avait pris une allure quelque peu normale à présent, heureusement qu’il avait un bon cardio pour ce genre de choses, et il attendait à présent l’avis de Nicky pour cette fameuse douche. « Ouais, j’arrive. », il hocha la tête en se levant alors de son lit, observant le jeune homme encore sur celui-ci. Il venait de grimacer ? Il avait envie de rire sur le coup, bien qu’il fût quand même content d’avoir laissé des marques quand même. « Laisses moi le temps de… réussir à me lever. », il lâcha un petit rire avec un sourire en coin sur le coup, sacré Nicky, mais surtout sacré lui, il ne l’avait pas raté visiblement. Il s’approcha alors de lui pour l’aider à se redresser histoire de bien faire les choses, ou il pourrait bien le porter, c’était une autre solution. Ouais, il pouvait… « J’crois, tu m’as déboîté une hanche. », et là son rire s’échappa de ses lèvres tandis qu’il l’attrapait pour l’aider à se redresser.
« Je vais me faire engueuler parce que j’ai réduit tes performances au boulot ? »
Une petite taquinerie, enfin il espérait quand même que ça passe… ou pas du tout en fait. C’était son vouloir, il savait qu’il avait fait les choses bien à sa manière, il souffrait pour le plaisir. Un peu bizarre de se dire ça. « Ok, c’est bon. », il allait le suivre jusqu’à la salle de bain, ou Maverick avait une autre idée en tête ? Il venait quand même de galérer à se redresser, autant qu’il l’aide. Un sourire en coin, les mains rapidement à l’arrière des cuisses de Nicky et voilà que le néo-zélandais soulevait le plus jeune, torse contre torse, les jambes de celui-ci autour de son bassin.
« T’es déjà en galère, autant que j’aide à ma manière. »
C’est comme ça qu’il le transporta jusqu’à sa salle de bain, jusqu’à l’intérieur de cette douche à l’italienne. Il le posa ensuite sur ses pieds avant d’allumer l’eau, passant sa tête aussitôt sous le jet d’eau pour se mouiller les cheveux, il ne pouvait pas non plus s’empêcher de vouloir le mettre contre lui, pas pour continuer ce qu’ils avaient fait dans la chambre, juste parce qu’il appréciait inconsciemment d’avoir le corps du plus jeune contre lui.
— tu peines un peu à te redresses, tu dois bien l'avouer. tu fermes un instant les yeux, te concentrant sur tes propres mouvements pour pouvoir le rejoindre pour une douche bien méritée. tu pourrais rester là et profiter de ce bref instant de calme. mais tu sais aussi qu'il ne sera pas bien long. alors tu te contentes de le chasser en te redressant. tu peux sentir chaque fibre de ton corps, mais ce n'est pas si désagréable. tu tends une main à mav pour qu'il t'aide à te redresser. je vais me faire engueuler parce que j'ai réduit tes performances au boulot ? tu ris un peu et tu secoues la tête de gauche à droite. j'ai ma soirée demain. je devrais réussir à m'en remettre. tu te contentes de répondre avec une petite moue sur les lèvres. tu t'étires un peu pour pouvoir le suivre vers la salle de bain. tu fronces un peu les sourcils quand ses mains sont derrières tes cuisses pour que tu te retrouves plaqué contre son torse. un cri t'échappe. tu fais quoi ?! tu demandes en fronçant un peu les sourcils, le laissant tout de même en enroulant tes bras autour de sa nuque. t'es déjà en galère, autant que j'aide à ma manière. tu te contentes d'un rire à ses mots, secouant la tête à ses mots. tu ricanes et tu soupires tout bas d'aise contre sa peau.
tu reprends lentement ton équilibre quand il te dépose dans la douche et tu glisses tes deux mains dans tes cheveux pour pouvoir glisser tes mains dans tes cheveux blonds. tu les repousses lentement et tu soupires lourdement d'aise. tu le laisses allumer l'eau et tu l'observes faire avec une petite grimace sur les lèvres, riant à sa manière de faire. tu cries un peu quand il t'attire soudainement contre lui et que tu te retrouves toi aussi sous l'eau. elle est froide tu geins en te contorsionnant pour augmenter la chaleur de l'eau. parce que t'es un frileux, toi, sous la douche. un peu trop frileux. tes cheveux trempés tombent sur ton visage et tu manques un petit soupir. tu comptes prendre une douche ou me prendre sur le mur de la salle de bain ? tu demandes, amusé te tournant pour pouvoir observes les bouteilles de shampooing et de gel douche. tu récupères finalement l'une des premières que tu trouves : shampoing. parfait. tu le lui fiches dans les mains. t'as mouillé mes cheveux : lave-moi les. tu te tournes vers lui, une moue sur les lèvres. s'il te plaît ? tu ajoutes avec un sourire tendre et sincère. parce que ouais : maintenant, qu'ils sont mouillés, autant les laver. et puis c'est de sa faute s'ils sont trompés : il se débrouille.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Une once d'inquiétude ou un moyen de se moquer de lui dans cette situation alors qu'il était littéralement le responsable de ce maux de corps ? En attendant, il était bien fier, au moins il n'avait pas fait n'importe quoi. Ou au moins il n'attendait pas hurler comme il avait déjà connu dans sa vie, malheureusement pour lui. « j'ai ma soirée demain. je devrais réussir à m'en remettre. », pas lui en tout cas, d'un sens c'était totalement normal, il venait d'arriver et il n'aurait pas toujours les mêmes horaires que celui qui venait clairement de le rendre barge… et encore maintenant pour être honnête. « tu fais quoi ?! », il se mit à ricaner à sa réaction quand il le portait pour l'emmener dans sa salle de bain avant qu'il ne s'accroche de toute manière. C'était plutôt marrant comme situation, il n'avait rien fait de tel quand sa vie, ou juste cette position était pour autre chose que pour porter quelqu'un.
« Tu vas me remercier, j'suis d'humeur généreuse. »
C'était aussi pour continuer dans la plaisanterie jusqu'à ce qu'il l'emmène avec lui. En tout cas, ils n'étaient pas les mêmes sur beaucoup de choses, comme la température de l'eau. Il avait tout le temps chaud, le Maverick, alors il se devait de se calmer avec quelque chose de plus tempéré. « elle est froide », l'insatisfaction était souvent présente chez Nicky, ou c'était juste qu'il était du genre facilement frileux. Il se devait de retenir quelques détails sur sa personne, c'était presque une envie, une petite curiosité sur ce personnage qui était en train de le prendre au jus, ou juste Mav qui venait de se faire prendre dans les griffes de quelqu'un, aussi. « tu comptes prendre une douche ou me prendre sur le mur de la salle de bain ? », il le regarda pendant un instant avant de lever les yeux au ciel… si seulement.
« Bien que cette idée soit tentante, je n'ai pas envie que tu te retrouves avec une autre hanche de déboîtée. Déjà une c'est compliquée. »
Il revenait sur ce qu'il lui avait dit plus tôt avant de ne pas se gêner pour regarder ce qu'il avait en face de lui quand Nicky s'était retourné pour regarder les produits. Maverick laissait l'eau couler sur lui en tout cas, les cheveux blonds qu'il remettait souvent en arrière pour ne pas être gêné. « t'as mouillé mes cheveux : lave-moi les. [...] s'il te plaît ? », il se mit doucement à rire en voyant le spectacle qu'il avait en face avec le blond, il était bien unique en son genre.
« Baby boy est demandeur d'attention, on dirait. »
Un sourire en coin avant qu'il ne le rapproche à nouveau de lui pour foutre du shampooing dans ses cheveux et commencer à faire ce qu'il souhaitait quelques secondes plus tôt. Il ne pouvait pas non plus s'empêcher de le regarder dans les yeux, mais aussi regarder son visage. Tentant, beaucoup trop tentant.
— tu vas me remercier, j'suis d'humeur généreuse. tu ris à ses mots, alors que tu te retrouves dans ses bras, fermant les yeux quelques instants, te contenant d'enrouler tes bras autour de sa nuque pour ne pas glisser. tu serres son bassin de tes cuisses et tu souris un peu dans son cou, profitant de l'instant et tu te redresses quand il te pose dans la cuisine. tu glisses une main dans tes cheveux et tu couines un peu quand tu te retrouves sous l'eau froide. une moue se dessine sur tes lèvres. tu n'aimes pas l'eau froide, tu prends toujours ta douche brûlante. et il va devoir s'y habituer, parce que tu ne veux pas attraper la mort à cause de l'eau trop froide à ton goût. bien que cette idée soit tentante, je n'ai pas envie que tu te retrouves avec une autre hanche de déboîtée. déjà une c'est compliqué. tu ris un peu à ses mots, une petite moue sur les lèvres. tu vas encore devoir me porter après ... tu réponds simplement avec un petit sourire sur le coin des lèvres. tu ris un peu.
tu te penches un peu pour attraper une bouteille de shampoing et tu la colles dans les doigts du blond. tes cheveux sont mouillés et c'est entièrement de sa faute. tu fronces un peu les sourcils, penchant la tête sur le côté avec une petite moue sur les lèvres, quand maverick commence à rire. baby boy est demandeur d'attention, on dirait. tu ris un peu. il va falloir t'y habituer, on va travailler ensemble. tu réponds simplement en haussant les épaules. tu soupires tout doucement d'aise quand il vient glisser ses doigts dans tes cheveux. tu aimes ça, qu'on s'occupe de tes cheveux, qu'on les touche et qu'on les lave. tu te pinces les lèvres quelques secondes, soutenant son regard. tu récupères finalement le gel douche et tu en glisses dans tes doigts, venant frotter tes mains pour faire mousser le gel douche. tu portes tes mains à son torse pour commencer à le laver lentement. tes pensées sont encore calmes, alors tu en profites simplement, esquissant un petit sourire en glissant tes mains jusqu'à son dos, recouvrant sa peau de savon et de mousse. tu prends souvent des douches avec tes coups d'un soir ? tu demandes dans un rire. parce que c'est ce que vous êtes, n'est-ce pas ? rien de plus. certainement pas autre chose.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Du peu de moment qu’il était en train de passer avec Nicky, Maverick pouvait retenir beaucoup de choses sur lui. Au moins, il avait visiblement le rire facile, ou tout simplement les conneries de Mav étaient quelque chose qui pouvait le divertir durant ses quelques instants avec lui. Il n’avait pas l’habitude de rester avec quelqu’un surtout un coup d’un soir, enfin est-ce que c’était réellement parti pour que ça reste tout simplement un soir ? Le plus souvent, il n’était pas du genre à ramener quelqu’un chez lui, il était même le dernier à proposer de passer une nuit ici, certainement à cause des quelques murs marqués par son poing à cause de sa maladie ou des quelques habitudes qu’il n’avait pas envie de montrer. Là, c’était certainement un coup de tête, ou juste qu’il n’avait pas envie de perdre du temps parce qu’il le voulait ce blond et rapidement. « Tu vas encore devoir me porter après… », là, en entendant ça, c’était plus que tentant de le prendre dans cette douche, mais il n’était pas non plus là pour porter quelqu’un pour le reste de la soirée. C’était déjà assez tentant de le laisser comme ça autour de son bassin pour continuer ce qui s’était passé quelques minutes plus tôt. Il verrait bien dans le déroulé de la soirée, pour le moment il voulait prendre sa douche de toute manière.
« Ne tente pas le diable. »
« Il va falloir t’y habituer, on va travailler ensemble. », juste travailler ? Ce n’était pas trop quelque chose qu’il avait en tête quand Nicky venait dans ses pensées, il ne pouvait pas juste imaginer travailler avec lui alors que tout son corps était une foutue tentation pour le néo-zélandais. Il leva les yeux au ciel pendant un instant alors qu’il s’occupait des cheveux, du crime qu’il avait commis en rapprochant le blond sous l’eau avec lui. Bon, il n’avait peut-être pas tort, l’eau chaude était en train de faire du bien à Mav, certainement parce qu’il n’avait pris de temps après son sport plus tôt dans la journée. Ses muscles étaient en train de se détendre, ses mains étaient en train de s’activer dans la tignasse de son collègue, mais surtout son regard était plongé dans le sien. Nouveau point à retenir, il avait clairement l’air de s’extasier pendant que Maverick lui lavait les cheveux. Il avait beaucoup de points sensibles, Nicky. Au contraire de Maverick, ou juste personne n’avait eu l’occasion ou la chance de tomber sur ceux du jeune homme. « Tu prends souvent des douches avec tes coups d’un soir ? », alors qu’il le laissait faire avec ce gel douche sur son corps, Mav haussa un sourcil en entendant sa question avant de laisser échapper un rire. Lâchant les cheveux du blond, il se rapprocha de lui.
« Pas tellement. Je suis même du genre à éviter de ramener quelqu’un ici. Privilégié le cher Nicky. Et aussi très curieux. D’autres questions ? »
Il fit en sorte que le jet d’eau de sa douche tombe parfaitement sur la tignasse du blond pour que le shampooing parte, traçant de son regard le chemin que la mousse pouvait prendre.
— tu te sens bien, là. relativement calme. tout du moins, assez calme pour que tu te fasses la remarque. ton esprit qui semble apaiser, dans les limites du possible. ne tente pas le diable. tu hausses simplement les épaules, un petit sourire en coin sur les lèvres. un autre soir, peut-être, tu tenteras le diable. tu renchériras, encore et encore. mais là, après cette soirée de travail, tu as aussi besoin de te reposer. ton corps va t il te permettre de le faire ? c'est une tout autre question. tu fermes les yeux quelques secondes quand les doigts de mav se glissent dans tes mèches, les lavant sous ta propre demande. tu aimes ça, au fond. qu'on s'occupe comme ça de toi. comme on pourrait le faire avec n'importe qui. pas dans le but de te surveiller ou de savoir ce que tu es en train de faire ou de vivre. simplement, partager un moment presque intime. mais pas dans une intimité qui se reflète par le sexe. c'est rare dans ta vie, ce genre d'instants. et c'est étrange, parce que mav, tu le connais à peine. tu n'as pourtant pas de mal à glisser ton regard dans le sien. et un soupir d'aise s'échappe de tes lèvres. et puis, tu brises le silence qui s'est plongé dans la pièce, brisé par l'eau qui coule le long de vos corps. tes mains sont sur le corps de mav, faisant mousser le savon sur son corps.
pas tellement. je suis même du genre à éviter de ramener quelqu'un ici. privilégié le cher nicky. et aussi très curieux. d'autres questions ? tu ris un peu, tu fermes les yeux quand il rince tes cheveux et tu soupires un peu alors que la mousse s'échoue le long de ton corps. mh, j'aime être privilégier. tu souffles simplement en riant un peu. tu aimes bien trop rentrer dans ce genre. t'as quel âge ? tu questionnes avec un rire. parce que tu ne t'en es pas préoccupé, mais bon. tu secoues la tête de gauche à droite et tu glisses tes doigts dans ta tignasse pour pouvoir les plaquer en arrière sur ton crâne. tu te pinces les lèvres quelques secondes. t'as dis que j'pouvais poser des questions, alors ... tu ris un peu avec un petit sourire en coin. tu glisses tes mains un peu plus bas sur ses hanches. dit moi tout, mav. tu pouffes un peu en venant lui voler un baiser, soupirant un peu d'aise. tu te sens bien. étrangement bien. tu ne veux pas que cet instant s'arrête. comme si, pour une fois dans ta vie, quelqu'un s'intéressait à toi, plutôt qu'à essayer de gérer ton trouble. tu te mords l'intérieur de la joue un instant. je suis très curieux, après tout. tu pouffes un peu de rire.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Maverick, ce n'était pas dans ses habitudes de faire ce genre de chose. Il était loin d'être ce genre de partenaire à 100% romantique ou même doux et adorable, il avait plus ce penchant brute. Enfin, il savait quand même prendre soin de la personne avec qui il se trouvait avant qu'il ne parte sans plus. Là, c'était tout un autre spectacle. Jamais de sa vie, depuis son arrivée ici, il n'avait invité quelqu'un chez lui, certainement juste sa sœur jumelle, et encore. Là, c'était un inconnu, juste un collègue qu'il venait de rencontrer mais surtout l'un des hommes avec qui il allait finir par se battre au sein du BB8. Il était littéralement en train de prendre une douche avec Nicky, en train de lui laver les cheveux. Il faisait carrément l'inverse du personnage qu'il était. Loin du romantique, bon nombre de fois qu'on lui avait reproché quand il avait accepté de sortir avec quelqu'un. Pour une fois, il se sentait bien, il avait l'impression qu'il n'avait pas besoin de rester sur ses gardes et de regarder les moindres faits et gestes que Nicky pouvait faire en face de lui. « mh, j'aime être privilégié. », et Mav se retrouvait inconsciemment à aimer ça. Il était en train de le regarder, laissant passer un rire de ses lèvres. « t'as quel âge ? », il était vrai qu'il ne savait même pas lui-même l'âge de Nicky, enfin, il avait quand même compris qu'il n'était certainement pas très loin de lui en tout cas.
« Je t'aurais bien dit que tu venais de te taper quelqu'un de mineur, mais ça n'aurait pas marché avec le boulot, ni même ma gueule. J'ai 24 ans depuis début octobre. Et toi, t'as quel âge ? »
Il était attentif, certainement l'une des qualités qu'il pouvait garder et qu'il avait entendu de la bouche de bons nombres de personnes. Ou c'était surtout qu'il voulait garder toutes les bonnes informations pour être tranquille. Il leva sa main, mais surtout son pouce, au niveau des lèvres de Nicky pour libérer celle qui se faisait trop souvent torturer à son goût. Aussi un moyen de toucher sa bouche avec son pouce. « dit moi tout, mav. », qu'est-ce qu'il pouvait lui demander ? Il était bien curieux le Mav. En attendant, il sourit en coin quand le blond vint lui voler un baiser, faisant en sorte de le rapprocher vers lui aussitôt. « je suis très curieux, après tout. », une main dans le creux du bas des reins de Nicky, Mav faisait mine de réfléchir.
« Je pourrai très bien te poser des questions basiques pour connaître des choses basiques, mais j'ai surtout envie de connaître les choses les plus enfouies en toi. Ou je pourrai très bien te sortir de me dire quel est l'endroit où tu veux aller maintenant ? A toi de choisir. »
C'était à son tour de voler un baiser à Nicky, parce qu'il préférait largement que ce soit ses lèvres qui fassent quelque chose, et non ses dents qui torturent ce qui passionnent le néo-zélandais.
— tu te pinces les lèvres un instant, demandant finalement son âge. parce que c'est vrai, tu ne connais rien de lui. enfin, si, tu connais pas mal de choses maintenant. mais pas ce genre de choses qu'il est bon de connaître lorsque l'on tente de sociabiliser ou de rencontrer de nouvelles personnes. tu te pinces brièvement les lèvres, sans les maltraiter. je t'aurais bien dit que tu venais de te taper quelqu'un de mineur, mais ça n'aurait pas marché avec le boulot, ni même ma gueule. j'ai 24 ans depuis début octobre. et toi, t'as quel âge ? tu ris un peu à ses mots, penchant la tête sur le côté. vingt-quatre années, alors. tu hoches lentement la tête. à la limite, si on bossait pas ensemble ça aurait pu prendre. tu ricanes un peu. moi ? je sais pas, tu m'en donnes combien ? tu demandes en clignant exagérément des yeux, riant un peu. tu es bien curieux de savoir ce qu'il peut penser. quel âge il peut te donner. tu fais jeune toi, n'est-ce pas ? c'est pas facile de te donner un âge, de manière générale. tu glisses tes mains dans tes cheveux trempés. j'en ai eu vingt-deux en octobre aussi. tu annonces finalement avec une petite moue sur les lèvres.
tu es curieux, tu veux en savoir plus sur mav. tu veux tout savoir, même les détails inutiles. tu ris quand il glisse son pouce sur tes lèvres pour que tu les libères. et tu soupires d'aise sous l'attention. la main du blond reste confortablement calée dans ton dos. je pourrai très bien te poser des questions basiques pour connaître des choses basiques, mais j'ai surtout envie de connaître les choses les plus enfouies en toi. tu pouffes un peu de rire à sa phrase. oh excusez-moi, monsieur le philosophe qui cherche les choses enfouies. tu le taquines un peu, un sourire sur le coin des lèvres. tu sais, t'as découvert des trucs pas mal enfouis ce soir, si tu vois ce que je veux dire. tu ricanes un peu. ou je pourrai très bien te sortir de me dire quel est l'endroit ou tu veux aller maintenant ? à toi de choisir. tu fermes les yeux contre ses lèvres et tu soupires un peu en répondant lentement à son baiser. tu esquisses un sourire. mmh, je sais pas. je dirais bien dans ton lit, mais je risque de tourner en rond. tu ris un peu. tu hausses les épaules et tu te défais de ton emprise pour terminer de te nettoyer. sortons de là avant que l'eau ne soit froide, pour commencer. tu souffles simplement, sans réellement bouger. parce que tu n'as aucune idée de ce que tu fais réellement ici. et puis, tu ne connais pas l'endroit, tu ne saurais même pas trouver une serviette dans cette pièce, sans mettre le bazar partout. t'es à brisbane depuis longtemps ? tu questionnes, curieux. encore et toujours curieux. on habite dans le même quartier, mais je t'ai jamais croisé. tu ajoutes en l'observant quelques instants. la ville est grande, le quartier aussi, mais ... c'est étrange, non ? tu retiens un petit soupir. l'apercevoir au BB8, puis le voir au canvas ... c'est étrange, vraiment étrange, n'est-ce pas ? je veux dire. hormis au BB8, on s'est jamais croisés ? c'est bizarre. tu demandes en souriant, ne sachant pas trop quoi penser de tout ça.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
« A la limite, si on bossait pas ensemble ça aurait pu prendre. », mais il n’aurait pas eu l’occasion de le mettre dans son lit, pas aussi vite, sinon il l’aurait certainement fait depuis longtemps quand il l’avait croisé pour la première fois au BB8. En y pensant, il aurait peut-être dû avoir plus de courage de le faire, ça lui aurait donné l’occasion de l’avoir plus vite et de le garder plus vite, parce qu’il était inconsciemment possessif par rapport à certaines personnes. « Moi ? Je sais pas, tu m’en donnes combien ? », il était en train de l’observer pendant un instant pour y répondre à cette question. Dans une logique, il devait être dans la vingtaine, mais certainement beaucoup moins que lui, il avait l’air beaucoup plus jeune que le néo-zélandais. En tout cas, le blond avait carrément le tic de toucher à ses cheveux assez souvent, encore quelque chose que Maverick allait noter dans un coin de sa tête pour retenir.
« Je sais pas. Dans la vingtaine, ça, c'est sûr. Mais plus jeune que moi. 21-22, dans cette zone-là. »
Il haussa légèrement les épaules en disant sa réponse, de toute manière, il était là à présent. « J’en ai eu vingt-deux en octobre aussi. », bon, visiblement, ils partageaient deux années d’écart et ils n’étaient pas très loin au niveau de leur anniversaire, c’était quelque chose d’autres à retenir pour le plus âgé. « Oh excusez-moi, monsieur le philosophe qui cherche les choses enfouies. », il se mit à rire en entendant Nicky, il n’avait pas tort, qu’est-ce qu’il avait sorti comme belles conneries de sa bouche en disant tout cela comme si ça allait donner un style. « Tu sais, t’as découvert des trucs pas mal enfouis ce soir, si tu vois ce que je veux dire. », sa langue claqua contre son palais quand il se rappela pendant quelques instants au blond en dessous de lui ou même quand il était sur ses hanches, ce n’était pas qu’un court instant d’une pensée rapide. Il commençait à bien l’apprécier ce petit, beaucoup plus qu’il ne l’aurait pensé, et bien loin d’un simple coup d’un soir, il pouvait avoir de bonnes conversations si on se mettait à creuser visiblement. « Mmh, je sais pas. Je dirais bien dans ton lit, mais je risque de tourner en rond. », et certainement de donner le tournis à Maverick. Bien qu’il n’aurait pas dit non à faire autre chose ou même à continuer, entre le sport, le boulot et coucher avec Nicky, il sentait qu’il avait surtout envie de se poser un instant tranquillement… ou certainement encore faire du sport pour se fatiguer. Il grogna un peu quand Nicky s’éloigna de lui, mais comprit rapidement dans ses paroles qu’il voulait à présent finir et sortir. « Sortons de là avant que l’eau ne soit froide, pour commencer. », après quelques minutes, il ferma l’eau pour sortir en premier de la douche, il savait très bien qu’il ne connaissait rien dans son appartement. Il chercha dans le placard qu’il se trouvait dans sa salle de bain avant de balancer deux serviettes sur le visage de Nicky en rigolant. Il en prit une autre pour la mettre autour de sa taille.
« Tiens, je sais pas comment tu fais pour ta tignasse, je t’en ai passé deux. T'as le sèche-cheveux en dessous du lavabo si tu veux. »
Lui, il était du genre à s’en foutre et à laisser ses cheveux sécher à l’air, ou juste il le faisait rapidement avec un sèche-cheveux. « T’es à Brisbane depuis longtemps ? », il venait simplement de le remarquer ? Bon, d’un sens, il se faisait souvent très petit quand il ne connaissait pas la ville avant de se montrer plus souvent. « On habite dans le même quartier, mais je t’ai jamais croisé. », il n’habitait donc pas loin, c’était une très bonne information pour Maverick. « Je veux dire. Hormis au BB8, on s’est jamais croisés ? C’est bizarre. », Maverick passa une main dans ses cheveux blonds avant de poser son regard sur Nicky.
« Je suis pas d’ici. Je suis arrivé qu’en janvier pour rejoindre ma sœur jumelle. J’étais à Wellington avant. »
Donc c’était tout à fait normal qu’il ne l’ait pas croisé avant le BB8, et maintenant aussi. Il n’était pas d’ici, il n’avait jamais vécu qu’à Sydney s’il devait annoncer une ville australienne dans le tas de villes qu’il avait connu.
— les questions fatidiques. l'âge, savoir si l'autre est majeur ou non. tu ne te poses pas énormément de questions. parce que vous travaillez tous les deux dans un bar, ce qui implique que vous êtes tous les deux majeurs. donc la question ne se pose pas, foncièrement. mais tu es curieux. un peu trop curieux sans doute. je sais pas. dans la vingtaine, ça, c'est sûr. mais plus jeune que moi. 21-22, dans cette zone-là. tu penches un peu la tête sur le côté en l'observant, un petit sourire se dessinant sur tes lèvres. et tu lui souffles finalement le nombre de bougies qui a orné ton dernier gâteau d'anniversaire. tu retiens un petit soupir, et tu te moques un peu de lui, et de ses formulations de phrases. tu ricanes, souriant un peu en l'entendant rire, lui aussi. heureux qu'il ne soit pas vexé de tes mots. parce que tu as bien du mal à contrôler tes mots et ta parole. tu ne réfléchis qu'après, incapable de le faire avant que le son ne franchisse tes lèvres. alors c'est bien, si tu le fais rire. tu préfères ça, plutôt qu'il ne te mette dehors parce que tu as dis quelque chose qui ne lui plaît pas.
vous quittez finalement la douche, après quelques questions pour l'instant sans réponses. tu es curieux. tu veux en savoir plus sur maverick. il t'interpelle, il t'obsède. tu le suis à l'extérieur de la cabine de douche et tu ris un peu quand il te balance des serviettes dessus. tiens, je sais pas comment tu fais pour ta tignasses, je t'en ai passé deux. t'as le sèche-cheveux en dessous du lavabo si tu veux. tu esquisses un petit sourire et tu enroules une serviette autour de ton bassin, avant d'enrouler la seconde autour de ton crâne pour enrouler tes cheveux à l'intérieur. merci. tu souffles simplement, essuyant rapidement ton corps. je les sèche rarement le soir. plutôt quand je dois sortir. mais bon, j'ai un peu la flemme là j'avouerais. tu ris un peu en haussant les épaules. tu glisses tes doigts contre ton visage et tu soupires un peu d'aise. tu te sens simplement bien. tu questionnes mav, tu veux savoir d'où il vient. s'il vient de brisbane et que tu ne l'as jamais croisé, ou si ton instinct est le bon.
je suis pas d'ici. je suis arrivé qu'en janvier pour rejoindre ma sœur jumelle. j'étais à wellington avant. tu hoches la tête. ça doit être cool une jumelle. tu murmures simplement avec un petit soupir. mes frères sont jumeaux. je suis un peu jaloux parfois. tu avoues en une moue sur le visage. ils ont toujours été deux. et tu as toujours été tout seul après eux. mais tu peux aussi comprendre qu'après toi, tes parents n'aient pas eu envie d'un quatrième enfant. tu secoues la tête de gauche à droite. ça ressemble à quoi wellington ? j'aimerais bien voyager, mais bon, je n'ai pas assez d'argent pour ça pour le moment. tu souffles en pouffant un peu de rire. tu t'étires lentement et tu t'aventures finalement en dehors de la salle de bain. tu me fais visiter ? tu demandes en te tournant vers le blond. j'peux te piquer un boxer ? tu ajoutes. pas que tu ne sois pas bien, nu sous ta serviette, mais bon. un sous-vêtement, c'est bien aussi. tu observes un peu tout autour de toi, les sourcils froncés quelques instants. attends t'as une barre de tractions chez toi ?! tu demandes en pouffant un peu de rire, ne te faisant pas prier pour te suspendre à la dite barre et te tracter vers le plafond, ton menton passant avec aisance au-delà de la barre de métal, tandis que tu croises tes chevilles dans ton dos.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Il connaissait son âge à présent, Maverick n’avait pas trop fêté son anniversaire de son côté, il l’avait fait pour que sa sœur passe une bonne soirée, mais lui il s’en foutait un peu de faire la fête. Au moins, il avait réussi à esquiver celui où il aurait dû être en face de son géniteur, il n’aurait pas supporté longtemps avant de lui foutre une main dans la tronche et de partir en pétant le plus grand des scandales, parce qu’il aimait bien foutre la honte aussi à celui qui était le pire homme sur terre à ses yeux. Il ne pouvait plus le voir à présent. Mais ce n’était clairement pas le moment de penser à quelqu’un qu’il ne pouvait plus voir en peinture quand il avait une personne dans son appartement, quelqu’un qui était en train de se frayer un chemin dans une vie carrément bordélique. « Merci. », il lui fit un rapide signe de tête pour lui dire de rien, il n’avait pas le courage de lâcher ses quelques paroles. « Je les sèche rarement le soir. Plutôt quand je dois sortir. Mais bon, j’ai un peu la flemme là j’avouerais. », Mav secoua ses cheveux mouillés de son côté. Le tatoué regarda pendant un instant le blond, il savait très bien qu’il pourrait finir par lui enlever cette serviette pour reprendre ce qu’ils avaient terminé rien qu’en regardant Nicky nu devant lui. Il avait eu une bonne pioche de tomber sur un homme bien foutu d’un sens. Maverick haussa les épaules quand Nicky lui dit qu’il avait la flemme, c’était comme il le souhaitait, tout était dans la salle de bain de toute manière.
Wellington lui manquait d’un sens. C’était sa ville natale, là où sa mère se trouvait. Un endroit magique pour le jeune homme. D’un sens, il voulait y retourner, mais il était tout aussi bien ici. « Ça doit être cool une jumelle. », il y avait des bons côtés comme des mauvais. Mais il ne pouvait pas être négatif dans sa réponse, c’était bien d’avoir Maeve à ses côtés. « Mes frères sont jumeaux. Je suis un peu jaloux parfois. », c’était un duo, une partie de lui quand il parlait de sa sœur jumelle. Il faisait des choses plus adorable, il souriait même quand il était avec elle. Alors c’était cool d’avoir une sœur jumelle, il n’avait pas tort.
« Ouais, on peut dire ça. T’as juste toi, mais en double. Enfin le plus souvent, c'est juste que t’es comme coupé en deux et ton jumeau ou ta jumelle, c'est l’autre partie. Ça fonctionne aussi juste avec des frères et sœurs sans le côté jumeau. »
Enfin, c’était comme ça qu’il pouvait ressentir les choses de son côté. « Ça ressemble à quoi Wellington ? J’aimerais bien voyager, mais bon, je n’ai pas assez d’argent pour ça pour le moment. », c’était comment ? Magnifique. Le meilleur endroit qui pouvait exister à ses yeux. C’était clairement là-haut qu’il avait passé ses meilleurs moments dans sa vie. En y pensant, il aurait pu y rester, mais sa sœur lui manquait et sa mère voulait qu’il parte pour la rejoindre, pas qu’elle ne voulait pas le garder pour elle. Puis c’était aussi le seul endroit où il se sentait bien, il n’avait pas trouvé d’autres endroits où il pouvait être aussi paisible qu’en étant à Wellington, sur la plage, ou même dans les vagues quand il se mettait à surfer.
« Le meilleur endroit sur terre. C’est là où je suis né, et certainement là où je finirai par clamser. Y a pas meilleur endroit que Wellington. Je t’y emmènerai si tu veux. »
Il haussa les épaules un instant alors qu’il fronça les sourcils à ses dernières paroles, pourquoi il avait dit ça ? Comme s’il allait le revoir, ou même avoir l’occasion d’emporter Nicky avec lui. Il lâcha un soupir avant que le blond s’envole en dehors de la salle de bain, il n’avait même pas eu le temps de revenir sur ce qu’il venait de dire que le plus jeune était déjà en vadrouille dans son appartement visiblement. « Tu me fais visiter ? », il passa une main dans ses cheveux, il n’y avait pas grand-chose à faire visiter dans son appartement, c’était juste basique. « J’peux te piquer un boxer ? », ouais, il pouvait lui en prendre un, même si ça ne gênait pas de le voir à poil dans son appartement d’un côté. En attendant, Mav jetait aussi un coup d’œil autour de lui pour voir s’il voyait son chat dans les parages, avant qu’il n’observe un blond sur sa barre de tractions devant lui. « Attends t’as une barre de tractions chez toi ?! », c’était le seul truc qui pouvait le calmer quand il était en pleine crise, afin d'éviter de taper dans un mur.
« Alors. Je te fais visiter si tu veux. Je te passe un boxer après. Et ouais j’ai une barre de tractions. Ça m’évite de péter des murs ou mes phalanges quand je suis en pleine crise. », il posa son regard un peu partout là où il était avant de se mettre à siffler, « Agma ! »
Ouais, ce n’était pas le meilleur moyen pour appeler un chat certainement, mais au moins il était sûr qu’il n’était pas parti sans qu’il ne le sache. Enfin, il reposa son regard sur Nicky un instant, manquant de lui enlever cette serviette même si ce n’était pas si gênant que ça pour qu’il le mate. En tout cas, il sentit une boule de poil au niveau de ses jambes, une boule de poil noire.
« J’étais à deux doigts de t’enlever la serviette, tu viens de te faire sauver le cul par un chat. »
— vous avez donc similairement le même âge. ça, tu pouvais le prévoir sans trop de mal. tu n'es pas une lumière, mais tu n'es pas idiot à ce point. tu suis maverick en dehors de la douche, fronçant un peu les sourcils quand tu te retrouves avec deux serviettes balancées sur ta silhouette. tu ris un peu, un rire sincère qui t'échappe sans que tu aies besoin de réfléchir à quoi que ce soit. tu enroules tes mèches trempées dans une des deux serviettes. tu n'as pas envie de t'embêter à les sécher. tu n'as pas envie de partir, d'une manière ou d'une autre. tu te sens bien, n'est-ce pas ? tu penches un peu la tête sur le côté. et la deuxième serviette trouve sa place autour de tes hanches, masquant ta nudité, bien que cette dernière ne te dérange pas foncièrement. tu apprends que mav a une sœur jumelle, et tu es un peu jaloux. toi aussi, tu aurais bien aimé avoir un double. un bout d'âme avec qui tout partager. mahé et marley sont deux, eux aussi. eddie et callie sont proches, sans être des jumeaux. et toi, au milieu de tout ces duos, tu es seul. seul avec tes propres soucis et ton esprit troublé. ouais, on peut dire ça. t'as juste toi, mais en double. enfin le plus souvent, c'est juste que t'es comme coupé en deux et ton jumeau ou ta jumelle, c'est l'autre partie. tu soupires un peu. ça fonctionne aussi juste avec des frères et sœurs sans le côté jumeau. tu te mords l'intérieur de la joue un instant et tu hausses un peu les épaules à ses mots. tu observes maverick quelques instants. sauf quand t'es le troisième et dernier morceau. tu souffles simplement en haussant un peu les épaules à ses mots. un petit soupir s'échappe de tes lèvres. mais tu ne rajoutes rien. il n'y peut rien, après tout. il ne l'a pas demandé, tes frères non plus. et toi, tu es simplement le petit dernier. ce statut te convient bien, en réalité. il te soulage de beaucoup de responsabilités. tu préfères lui parler de wellington, lui demander si la ville est belle. tu aimerais voyager.
le meilleur endroit sur terre. c'est là où je suis né, et certainement là où je finirai par clamser. y'a pas meilleur endroit que wellington. je t'y emmènerai si tu veux. tu esquisses un sourire face au blond. le suivre à wellington ? pourquoi pas. et pourtant, vous vous connaissez à peine. alors pourquoi est-ce que tu serais capable de le suivre en fermant les yeux ? peut-être parce que c'est dans ton caractère. parce que tu as déjà suivi un homme aux idées sectaires sans te poser plus de questions. pas immédiatement en tout cas. tu es comme ça, tu réfléchis après tes actions. incapable de te poser pour peser le pour et le contre. incapable de te limiter et d'être raisonnable. carrément ouais. tu souffles simplement avec un petit sourire en coin. tu t'avances dans son appartement, observant tout autour de toi avec un petit sourire, découvrant finalement son appartement et ses secrets. tu penches la tête sur le côté. tes pensées vont vites, trop vites sans doutes. tu prends une lente inspiration et tu tentes de rassembler tes pensées. mais rapidement, c'est de nouveau le chaos, et tu te retrouves suspendu à cette fameuse barre de tractions. alors. je te fais visiter si tu veux. je te passe un boxer après. et ouais, j'ai une marre de tractions, ça m'évite de péter des murs ou mes phalanges quand je suis en pleine crise. tu fronces un peu les sourcils, appuyant ton menton contre la barre de traction. c'pas cool de taper dans les murs. tu souffles sans réellement savoir. comment pourrais-tu savoir ? agma ! tu fronces un peu les sourcils, sursautant presque en lâchant finalement la barre de traction. tes pieds reposent de nouveau sur le sol et tu tournes la tête vers mav. et tu remarques un chat noir à ses pieds. t'as un chat !!! tu souffles en sautillant presque sur place face à la boule de poil. tu fronces un peu les sourcils. j'étais à deux doigts de t'enlever la serviette, tu viens de te faire sauver le cul par un chat. tu te penches pour venir récupérer la bête entre tes bras, le soulevant pour l'observant. il est trop mignon ! tu souffles en souriant un peu. tu m'as pas dis que t'avais un chat. tu ajoutes en riant un peu. j'aimerais trop avoir un chat, mais j'pense que je serais capable d'oublier d'acheter de la nourriture ou un truc dans le genre, quoi. tu souffles avec une moue sur les lèvres. ouais, t'es trop distrait. mais ce serait aussi un moyen de prouver à ton entourage que tu peux prendre soin de toi et de quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ? tu penches un peu la tête sur le côté et tu esquisses un petit sourire, reposant finalement la bête sur le sol. tu me le fais visiter cet appartement alors ? tu demandes en t'étirant lentement, retirant la serviette de tes cheveux pour les laisser s'écher à l'air libre.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Il ne pouvait pas le comprendre, d’un sens sa sœur était assez, de toute manière il ne saurait jamais si son père avait d’autres enfants vu qu’il ne lui parlait clairement plus du tout depuis des années. Il n’était pas non plus le plus foufou des choses qui pouvaient concerner sa famille, enfin il était toujours très proche de sa mère et de sa sœur, mais c’était juste ça. Il haussa doucement les épaules sur le coup, enfin il n’était pas non plus le meilleur et le plus sentimental pour parler de sa famille, c’était même des réponses rapides qu’il était en train de lui donner parce qu’il n’avait pas non plus l’envie de lui faire un grand discours sur tout ça. « sauf quand t’es le troisième et dernier morceau. », il le regarda pendant un instant, Maverick ne pouvait pas le comprendre, il était l’aîné de toute manière, c’était celui qui était sorti en premier lors de la naissance des jumeaux Lee. Il fronça les sourcils pendant un instant avant de lâcher un soupir, il voyait bien que Nicky n’était pas du genre très optimiste quand ses quelques dires, ou juste qu’il n’avait pas eu une relation quelconque avec ses aînés.
« Ouais bah ils auraient dû faire un effort. »
Il haussa encore une fois les épaules avant que la discussion ne parte sur sa ville natale et ses envies d’y retourner. Il allait certainement y faire un tour quand ce seraient les fêtes de fin d’année, enfin s’il pouvait. Ce n’était pas la même chose, entre la culture coréenne et la culture néo-zélandaise, il pouvait le voir quand il grandissait, mais aussi quand il fut séparé de la prunelle de ses yeux un peu trop longtemps. C’était un fils à sa mère, il ne pouvait pas le cacher, puis il serait certainement comme ça avec ses gamins aussi, ce genre de bonnes relations entre parent-enfant, c’était le mieux pour le développement. « Carrément ouais. », alors Nicky était dans ses bagages, enfin, il l’emporterait avec lui quand il aurait l’occasion ou surtout quand ils se seront certainement un peu plus conscient de l’un et de l’autre dans chacune de leurs vies. En attendant, ils étaient des inconnus pour l’un et pour l’autre et il n’avait pas envie de sortir une excuse de malade pour pouvoir justifier un blond à ses côtés à sa mère qui était parfois un peu trop curieuse de la vie de son fils. Il observait Nicky et avait quand même retenu ce qu’il lui avait dit, son trouble. Enfin, il n’avait pas envie de se prendre la tête et de coller les étiquettes des troubles sur les fronts, lui-même non plus n’aimait pas être juste l’homme au TEI. Il était juste en train de le regarder faire, sur sa barre de tractions, bras croisés contre son torse. « C’pas cool de taper dans les murs. », ce n’était pas non plus cool d’avoir une envie de violence quand il ne contrôlait même pas ses pensées et ses pulsions. La colère était son ennemie, sa propre personne était son ennemie.
« Ouais, c’est ce qu’on me dit un peu trop souvent. Mais visiblement j’aime pas qu’on me dise quoi faire. »
Ou juste parce qu’il n’avait pas d’autres solutions, enfin il pouvait prendre sérieusement son traitement et suivre parfaitement ses consultations chez le psy, mais il était du genre à éviter tout ce qui pouvait être médical… Alors que Maeve y travaillait, dans ce monde. « T’as un chat !!! », visiblement son chat faisait un sacré effet. Agma n’était pas du genre peureux, il était le premier à demander des caresses, un chat de gouttière qui passait son temps à vagabonder dehors quand Maverick lui laissait l’accès. « Il est trop mignon ! […] Tu m’as pas dit que t’avais un chat. […] J’aimerais trop avoir un chat, mais j’pense que je serais capable d’oublier d’acheter de la nourriture ou un truc dans le genre, quoi. », il se mit doucement à éclater de rire en entendant ce qu’il était en train de déblatérer sur la soudaine apparition de son fidèle compagnon, mais surtout des explications sur sa vie. Maverick haussa doucement les épaules avant d’observer Agma dans les bras de son partenaire de la soirée.
« Faut dire qu’il sort quand il veut et quand je lui ouvre la porte, alors niveau bouffe je crois qu’il aime faire ses jeux de charme chez les vieilles du coin histoire de revenir aussi gros qu’il ait. C’était pas prévu que j’ai un chat, juste une bonne idée de ma sœur, et puis, il est pas chiant, il demande pas énormément d’attention. Tu pourrais gérer, t’as des distributeurs automatiques comme système pour les chats. Ou tu te fais juste des rappels dans ton tel. Enfin, j’oubliais aussi facilement puis il a trouvé ses propres solutions. »
Une fois sur ses pattes, Agma fit son chemin tranquillement dans l’appartement comme à son habitude et puis Maverick reporta son attention sur le blond qui était à ses côtés. « Tu me fais visiter cet appartement alors ? », comme s’il y avait quelque chose de malade à voir dans l’appartement. Il passa doucement une main dans sa tignasse et lâcha un soupir.
« J’ai pas un palace ni un appartement de malade, mais okay, je vais te faire visiter. »
Il haussa à nouveau les épaules avant de se mettre en route pour aller directement dans le salon, chose basique présent, entre un canapé, une télé avec l’une des dernières consoles. Enfin, il avait aussi une cuisine ouverte sur le salon, il avait eu de la chance d’avoir un appartement comme celui-ci.
— tu t'empêches de tomber dans ce cercle vicieux. celui des pensées sombres. te dire que tes parents voudraient un autre fils. imaginer ce que tes frères pensent réellement de toi. enfant turbulent. tu fermes les yeux un instant. ouais bah ils auraient dû faire un effort. tu te contentes de changer de sujet, de parler de wellington, puisque maverick a évoqué la ville. tu te grattes la joue un instant, pensif, observant tout autour de toi, curieux d'en savoir plus sur le blond, de découvrir pleinement l'endroit ou il vit. et il te parle de t'emmener avec lui. et, étrangement, tu n'y vois pas d'inconvénient. l'idée te plaît bien. parce que c'est ta manière d'agir. ne réfléchir que plus tard. te poser les bonnes questions bien trop tard. tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres et tu te balances sur tes pieds, toujours si peu à capable de rester immobile. tu préfères te pendre à cette barre de traction, dépenser de l'énergie plutôt que de réfléchir et de penser à quoi que ce soit. tu te fiches d'être presque nu, tu te fiches d'être chez un presque inconnu. tu fermes les yeux un instant, commentant distraitement ses mots, sans chercher à en savoir plus. ouais, c'est ce qu'on me dit un peu trop souvent. mais visiblement j'aime pas qu'on me dise quoi faire. tu ris un peu à ses mots, un petit sourire sur le coin des lèvres. on est deux alors. tu te contentes de répondre. parce que toi non plus, tu ne supportes pas l'autorité à ta manière.
et puis : un chat. tu fronces un peu les sourcils en voyant la boule de poile dans les jambes du blond, et tu ne te gènes pas pour le soulever dans tes bras, souriant largement en jouant avec l'animal, profitant de son calme. tu aimerais bien en avoir un, toi aussi. un petit chat pour te tenir compagnie le soir. un petit chat pour occuper ta nuit. tu te pinces les lèvres. faut dire qu'il sort quand il veut et quand je lui ouvre la porte, alors niveau bouffe je crois qu'il aime faire ses jeux de charme chez les vieilles du coin histoire de revenir aussi gros qu'il ait. tu pouffes un peu de rire. il est pas gros ! tu commentes avec une petite moue. toi, tu ne le trouves pas gros en tout cas. mais tu ne l'as jamais vu avant aujourd'hui. c'était pas prévu que j'ai un chat, juste une bonne idée de ma sœur, et puis, il est pas chiant, il demande pas énormément d'attention. tu pourrais gérer, t'as des distributeurs automatiques comme système pour les chats. ou tu te fais juste des rappels dans ton tel. enfin, j'oubliais facilement puis il a trouvé ses propres solutions. tu hoches simplement la tête en l'écoutant. tu ne sais pas. tu ne sais vraiment pas. tu en as envie, mais est-ce que ce serait raisonnable ? je ne sais pas.
tu glisses tes doigts dans tes cheveux et tu fronces un peu les sourcils. tu suis finalement mav dans son appartement. j'ai pas un palace ni un appartement de malade, mais okay, je vais te faire visiter. tu ris un peu et tu esquisses un sourire en le suivant, détaillant les pièces et les meubles présents ça et là. il est cool ton appart. moi j'ai qu'une pièce. tu hausses les épaules en t'avançant un peu pour en savoir un peu plus dans les lieux. tu te sens bien, ouais. et tu sais d'avance que cette fois, tu n'auras pas de mal à squatter la nuit ici. même si c'est pour tourner en rond parce que tu es incapable de calmer ton esprit agité. même si tu ne sais pas quoi faire ou quoi lui dire. il y a un petit quelque chose de différent, que tu ne saurais pas expliquer. j'pourrais faire des tractions si j'arrive pas à dormir. tu pouffes un peu de rire, un petit sourire en coin sur les lèvres en l'observant. est-ce une demande implicite pour rester là cette nuit ? en tout cas, ça a l'air plutôt bien parti pour.