| | | (#)Mar 18 Jan 2022 - 1:14 | |
| Pas facile la vie de vacancière. Tu as passé toute la matinée à boire des mimosa au spa avec Rebecca. Vraiment pas facile. Peignoir sur les épaules, il est à peine une heure de l'après-midi quand vous déambulez un peu croche dans les couloirs de l'hôtel direction ta chambre. Paraît que ton mini-bar est plus fourni que le sien. Les gros problèmes hm. À peine as-tu le temps d'ouvrir la porte qu'elle est déjà en train de se diriger vers le bar lorsqu'elle s'arrête soudainement, comme un enfant qui a trouvé un cadeau en plein milieu de cette chambre. « OH MON DIEU! T'as pris un danseur exotique ? » Qu'est-ce qu'elle raconte comme connerie celle-là ? Comme si c'était ton genre d'appeler un danseur. Encore moins dans ta chambre. Elle a dû s'enfiler trop de mimosa celle-là. Elle a des hallucinations. Son regard d'allumeuse bourré reste un peu inquiétant. Y'a un type chelou qui s'est introduit dans ta chambre ? Tu t'avances dans le couloir pour arriver à ses côtés. La surprise se lit facilement sur ton visage. Enfin, qu'est-ce qui serait le plus surprenant ? Qu'il y ait un danseur exotique ou que ce soit Dinis qui se trouve là ? Il attend là depuis quand ? Comment il a su où tu étais ? T'aimerais bien être très sobre pour lui prouver que t'es pas saoule H24 comme il l'a supposé. Heureusement que Rebecca est plus bourré que toi, peut-être qu'il remarquera rien. Hm, hm. « C'est pas… » Tu sens déjà les emmerdes qui vont commencer. Il est là parce que tu l'as énervé, pas parce que tu lui manquais beaucoup trop. Tu n'as toutefois pas besoin de finir ta phrase que la jolie Rebecca fait des liens toute seule comme une grande. « Ouh, c'est ton mec ? Il est sexy. » Elle le dit sur le ton d'une confidence qui est bien loin d'en être une. De un, parce qu'elle a trop bu. Et de deux parce que Dinis est trop proche. Enfin, ça risque de lui faire plaisir ce compliment gratos. Même à toi, il te fait sourire. Fière qu'il soit à toi ? Carrément ! « Ravie que tu aies pu venir. Elise va pouvoir faire autre chose que fixer son téléphone. » Ah bah bravo hen. « T'as pas un mari qui t'attend ? » Non absolument pas. Le plan c'était de vider ton mini-bar, mais elle est quand même pas assez conne pour ne pas comprendre le message. Tu la pousses vers la sortie et elle ne tente même pas de t'en empêcher. « J'ajoute une chaise pour ce soir. BYE DINIS. » qu'elle gueule en même temps que tu lui refermes la porte au nez.
Peut-être que t'aurais pas dû la chasser, elle aurait été une bonne distraction pour repousser une conversation que t'as pas envie d'avoir et Dinis aurait été obligé de faire semblant que tout va bien dans le meilleur des mondes et il aurait fini par oublier qu'il te déteste. Ouais, ça aurait été un meilleur plan. Tu resserres l'attache de ton peignoir - ou l'enlever ce serait mieux ? - replaces les mèches de tes cheveux avant de retourner près de Dinis. « Elle raconte n'importe quoi. J'attendais pas que tu m'appelles. » Oui, oui, bien sûr. Ton téléphone était devenu ton meilleur ami ces trois derniers jours. Pas très bavard ce fameux téléphone. « On s'embrasse ou on s'engueule d'abord ? » que tu lui demandes en gardant une distance raisonnable entre vous deux. À lui de choisir. T'es pas venue ici pour une nouvelle dispute de couple. Lui ? Il est venue ici pour quoi ?
@dinis irish |
| | | | (#)Mar 18 Jan 2022 - 14:46 | |
| Là où Dinis avait été raisonnable, c’est lorsqu’il avait conclu que ce n’était sans doute pas le moment de sauter dans un avion quand il n’avait aucune visibilité sur où il se rendrait et quand il reviendrait. Ayant des obligations, des contrats à honorer, de l’argent à gagner, entre autre, il s’était voulu être cet adulte qui doit payer ces factures parce qu’il n’a pas d’autre choix. Pour lui, malheureusement, l’argent ne tombe pas du ciel, il n’a personne pour combler ses comptes bancaires chaque mois. Il n’était pas rentier, n’avait aucun placement financier à faire fructifier rien du tout. Contrairement à une certaine personne qui avait décroché le Jackpot en se mariant à une grosse fortune et avait droit à sa part depuis son divorce. Ne jamais avoir à bouger le petit doigt et profiter des failles du système, bien joué à Elise Rinehart pour avoir parfaitement su quoi faire pour se complaire dans son assistanat que personne ne pouvait concurrencer.
Si, dans un premier temps, il avait fini par s’inquiéter de n’avoir aucune nouvelle de sa femme, le chilien s’était rapidement montré agacé dès lors qu’elle avait retrouvé le chemin de son téléphone. Il avait déjà eu l’impression d’être jaloux en la présence de Jet, le musicien, chez Elise, mais ses soupçons avaient été confirmés dès lors que la jeune femme avait posté sur ses réseaux sociaux une photo en compagnie d’un autre homme. Qui était-il ? Que faisait-elle avec lui ? Pourquoi se trouvait-elle au Seychelles et pourquoi parlait-elle de retrouvaille ? Il avait eu du mal à croire à une coïncidence si flagrante bien qu’il avait envie de la croire et de lui faire confiance. A mesure que les jours passait, il se rendait compte qu’il lui était difficile de la savoir si loin. Il dirait qu’il lui ferait confiance mais que c’est bien aux autres qu’il avait du mal à faire confiance. Et dès lors qu’elle le piqua à vif sur sa soit disant pauvreté, l’homme s’était détaché de son téléphone, bien décidé à ne plus lui donner de nouvelle. Si c’était pour se prendre à nouveau la tête, il n’avait pas envie de ça. Seulement, il n’avait pas le choix que d’admettre une chose : Elise lui manquait.
Il n’était pas pauvre, Dinis, il ne roulait pas sur l’or, mais il n’était pas pauvre. Il n’avait aucun patrimoine mais il avait son petit pactole de côté. Ce pactole qui lui permettait de se faire plaisir au quotidien et de temps en temps, d’investir dans sa voiture ou sa moto. Il n’était pas un grand flambeur, si son appartement ne respirait pas le luxe, il savait pourtant que ce qu’il possédait n’était jamais dans les bas de gammes. Mais il se foutait bien de transpirer l’argent. Le billet ouvert, comme elle disait, était bouclé, dans un peu moins de quarante-huit heure, le chilien se trouverait sur une île en plein milieu de l’océan Indien. Par contre qu’elle lui avait fait le tour du propriétaire en visio et qu’il avait été capable de retrouver l’hôtel en question. Il savait exactement où se rendre.
« Gardez la monnaie. » ouais, moi aussi j’étais capable de donner des pourboires aux chauffeurs de taxi. Celui qui venait de me déposer devant l’hôtel s’était montré courtois et n’avait pas cherché à trop en savoir sur moi, c’était suffisant pour mériter quelques dollars de plus. J’étais fatigué par ce long voyage et surtout, j’étais assez anxieux de savoir comment Elise allait prendre ma venue. Quelle idée de sauter dans un avion juste par fierté, pour lui montrer qu’elle avait faux. Ego de merde. De toute façon, mes deux galas étaient passés et ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de pause. Tant qu’on serait de retour pour le mariage de Camille, c’était ce qui comptait. « Bonjour, je suis le mari de Madame Irish Elise. » je glisse ma pièce d’identité sous son nom pour qu’elle puisse constater qu’on avait le même nom de famille, espérant que ce soit suffisant pour me donner l’accès à sa chambre sans rechigner. J’espérais qu’ils n’allaient pas essayer d’appeler Elise pour s’en assurer, l’effet de surprise serait totalement gâché et aux dernières nouvelles, ça faisait aussi deux jours qu’elle n’en avait plus de moi. Deux jours de silence radio, ça vaudrait presque qu’elle fasse comme si elle ne me connaissait pas et qu’on ne me laisse plus mettre un pied à l'Hotel. Mais par chance, l’hôtesse ne semblait pas chercher plus loin, elle me crut sur parole et me donna une nouvelle carte d’accès à sa chambre, tout en m’indiquant où celle-ci se situait. On me prit même mon bagage pour l’y conduire. « Madame Irish est partie au spa pour la matinée. » qu’on m’informe alors que j’entre dans la chambre. Son odeur est déjà bien encrée partout et c’est comme réconfortant d’un coup. Je n’ai plus qu’à patienter qu’elle se décide à revenir et surtout, à tenir bon pour ne pas m’écrouler de fatigue. Je ne sais même pas quelle heure il est, mon téléphone n’a plus de batterie mais je sais uniquement que ça fait trop longtemps que je n’ai pas fermé l’œil. J’suis à deux doigts de m’endormir, allongé sur le lit, avec encore mes pompes aux pieds.
« OH MON DIEU! T'as pris un danseur exotique ? » je sursaute, ne sachant ni comment je m’appelle, ni où je suis, ni ce qu’il se passe. Le cri de cette femme me sort de mon sommeil et c’est en quelques secondes que je me rappelle d’où je suis. Est-ce qu’on m’a finalement donné la mauvaise clé de chambre ? Impossible, ce sont bien les affaires d’Elise que j’ai vu éparpillée dans la chambre en arrivant. Je me redresse, me met debout et voilà que Madame Irish fait son apparition juste derrière. « C'est pas… » non, je suis pas le danseur exotique… même pas en rêve. « Ouh, c'est ton mec ? Il est sexy. » cette femme est complétement saoule, mais je prends le compliment, au moins quelqu’un qui appréciera ma présence à sa juste valeur. C’est un sourire presque fier que j’arbore. « Ravie que tu aies pu venir. Elise va pouvoir faire autre chose que fixer son téléphone. » ah ouais ? Mes yeux se posent sur la brune qui me fait office de petite-amie depuis le 16 octobre (j’ai pas oublié). « j’espère qu’elle attend rien de particulier. » parce qu’elle doit attendre depuis un moment dans ce cas. Elle avait qu’à aussi réfléchir à ce qu’elle écrit. « T'as pas un mari qui t'attend ? » bien sûre qu’il faudrait pas qu’elle se grille. Elle chasse cette nana de la chambre pour au final qu’on se retrouve tous les deux. J’avoue que j’aurai imaginé pouvoir lui faire la surprise autrement.
« Elle raconte n'importe quoi. J'attendais pas que tu m'appelles. On s'embrasse ou on s'engueule d'abord ? » j’ai l’impression d’être encore dans le gaz, sans savoir combien de temps je m’étais assoupi sur ce lit, surement pas bien longtemps en réalité. Ca ne doit pas faire plus d’une heure que j’suis arrivé ici. Mais j’ai les idées suffisamment clair pour savoir qu’il y a une chose pour laquelle je ne suis pas venu ici : me prendre la tête avec elle. Je fais alors un pas vers elle tout en lançant ma main vers la sienne pour l’approcher de moi aussi. Un pas chacun. Mes bras se glissent autour de son peignoir et son haleine sent déjà l’alcool. Ok, pas de remarque. Si c’est avec cette femme qu’elle passe son temps à siroter des cocktails autour d’une piscine, ça me convient très bien. « Contrairement à toi, j’ai surement pas voyagé en première classe. » j’allais pas non plus me ruiner dans un billet qui vaudrait trois fois plus pour faire exactement le même voyage. « j’ai mal partout, j’suis crevé. » bonne ambiance dit comme ça, hm ? « J’ai juste envie de retrouver ma petite femme pour profiter d’elle… et arrêter de jouer aux cons. » ça prend autant qu’elle que moi dans l’équation. « tu m’as manqué. » que je glisse enfin avant de retrouver ses lèvres avec un baiser volé. « et quitte à être énervé, autant que ce soit en bonne compagnie. » cette fois c’est un baiser plus charmeur que j’échange avec elle. |
| | | | (#)Mar 18 Jan 2022 - 18:50 | |
| Il dormait ? À voir sa tête, on dirait bien que oui. Il n'a pas l'air de comprendre grand chose à ce qui est entrain de se passer sous ses yeux. En même temps… toi non plus, tu ne comprends pas trop ce qui est entrain de se passer. T'as les sens engourdis. Les siens sont endormis. Beau duo que vous formez là. Tu restes planté à attendre que Dinis ouvre la bouche pour comprendre quelle motivation l'avait poussé à se déplacer jusqu'ici. Des bonnes ou des mauvaises ? L'un comme l'autre était bien possible. Dinis se lève finalement du lit. Sa main vient attraper la sienne alors qu'il fait un pas vers toi et t'oblige à faire pareil de ton côté. Tu suis le mouvement sans trop broncher. Pour l'instant. La suite ? C'est quoi ? « Contrairement à toi, j’ai surement pas voyagé en première classe. » Non. Sûrement pas. Ce n'est pas vraiment une surprise. C'est déjà assez surprenant qu'il soit là devant toi. Alors faut pas pousser sa chance avec la première classe. De toute façon, c'est son problème s'il vient de passer les vingt-quatre dernières heures les plus inconfortables de toute sa vie. Ça lui apprendra à faire silence radio pendant deux jours. « j’ai mal partout, j’suis crevé. » Ah, tiens donc. C'est le temps de lui ressortir ce truc sur le recensement des crash d'avions ? Non ? Au moins, il comprend un peu comment tu t'es sentie en arrivant, épuisé par le trop long vol et le décalage horaire. « J’ai juste envie de retrouver ma petite femme pour profiter d’elle… et arrêter de jouer aux cons. » C'est vrai qu'il a joué au con. Il a cherché la bagarre pour absolument rien. « J'suis ta femme maintenant ? » Le compte de demande de divorce reste encore plus élevé que l'acceptation du mariage. Ce contrat de mariage n'est qu'un bout de papier qui ne veut rien dire. Tu n'es pas sa femme. Ce n'est pas ton mari. Ce n'est pas une question d'avoir ou non de réel sentiments pour l'autre. C'est question du moment (et des raisons) où ça a été fait. Mis à part du désespoir, il n'y avait pas grand-chose d'autre au menu ce soir-là à la chapelle.
« tu m’as manqué. » Il vient rapidement te voler un baiser à laquelle tu ne réponds pas vraiment. Hm, alors c'est ça ? Il est là ici parce que tu lui manquais trop ? C'est faux. Il n'est pas là pour ça. Il est là parce que tu l'as provoqué et qu'il a mordu à l'hameçon. Charmant égo qui nous fait faire bien des bêtises. « et quitte à être énervé, autant que ce soit en bonne compagnie. » Ses lèvres retrouvent de nouveau les tiennes dans un baiser plus chaleureux. Ses bras autour de ta taille, les tiens osent enfin bouger pour venir s'enrouler autour de son cou. Ton corps se presse un peu plus contre le sien, se laisse guider quelques secondes par l'étreinte. « T'es venue pour me surveiller ? » C'est une autre option de sa véritable raison d'être ici. Il est comme ça Dinis ? On dit souvent qu'on reproche aux autres ce qu'on se reproche à soi-même. Alors, quoi ? Il a peur d'être étouffé, parce que c'est ce que lui il fait ? Il n'a pas confiance en toi ? Il pourrait difficilement rencontrer plus sage et plus raisonnable que toi dans sa vie. Il dit souvent qu'il a pas l'habitude d'avoir de compte à rendre à quelqu'un. Et bien, c'est pareil pour toi. Tu es presque certaine que tu aurais pu passer deux semaines à l'extérieur du pays sans même que Saül ne s'aperçoive de ton absence. « Ça te plaît au moins ? » que tu lui demandes par la suite. La chambre plus que spacieuse et luxueuse, l'endroit, la ville. Les appels lui avaient donné un bon avant goût, mais ce n'est sûrement rien à comparer de le voir en vrai. Ça lui plaît ou il trouve ça trop ? |
| | | | (#)Mar 18 Jan 2022 - 20:53 | |
| « J’suis ta femme maintenant ? » bon, le ton est donné. Ca devait sûrement pas être une bonne idée de décider de venir ici sur un coup de tête et sûrement pas sans lui en toucher un mot. On dirait qu’elle est pas contente de me voir, rien qui l’exprime en tout cas. C’est le moment ou je vais à la réception pour demander une chambre à part ? Je tente quand même de lui faire comprendre que je suis pas là par hasard pour autant et que j’me serai pas tapé tout ce temps de trajet juste pour quelques jours sous les cocotiers. Y a plein de palmiers a Brisbane au besoin.
Si elle n’est pas très réceptive a ma première tentative d’approche, la deuxième se montre plus convaincante, puisqu’elle fini par nouer le contact également. « T’es venue pour me surveiller ? » donc, elle baisse pas les armes. J’ai même pas envie de répondre à ça, mais mon corps qui se relâche témoigne sans doute de la déception de sa réaction. Je suis venu pour être avec elle. Parce que je l’ai dis, elle m’a manque. Aussi sans doute pour répondre à ses provocations. Arrêter d’être impulsif et d’agir sur un coup de tête : ça devrait être ça ma résolution pour 2022. « Ça te plaît au moins ? » d’un hochement de tête, je réponds. Faudrait être sacrément con pour pas apprécier le cadre, la chambre, l’hôtel, la vue. Mon étreinte se relâche pour mieux se reprendre ensuite. « j’ai l’impression que ça te fais pas plaisir de me voir. » j’me plain oui, la réalité c’est que j’aurai sans doute attendu plus de démonstrations de sa part. A croire que j’suis pas foutu de savoir c’que j’veux. « dans mes plans, tu rentrais de vacances après en avoir profiter pour te reposer et regonfler tes batteries et moi j’venais te chercher à l’aéroport avec un bouquet de fleur. » peut être qu’elle aurait préféré un collier ou des boucles d’oreilles… « j’avais déjà préparé ma pancarte pour t’accueillir. » parce que le temps semble assez long finalement, a tourner en rond comme un idiot dans l’appartement, sans avoir d’echappatoir et quelqu’un a retrouver. « j’suis désolée d’être réac. » faut aussi qu’elle se dise que j’ai encore a apprendre de tout ça. « dis moi c’que t’as a dire, qu’on puisse peut être profiter ensuite d’être la ensemble ? » Histoire de vider c’qu’elle a sur le cœur une bonne fois pour toute. J’vais faire en sorte d’assumer ça. |
| | | | (#)Mar 18 Jan 2022 - 22:58 | |
| « j’ai l’impression que ça te fais pas plaisir de me voir. » Disons plutôt que t'as pas encore décidé si ça te faisait plaisir ou non. S'il est là pour gâcher tes vacances, alors, non, ça ne te fait pas vraiment plaisir. « dans mes plans, tu rentrais de vacances après en avoir profiter pour te reposer et regonfler tes batteries et moi j’venais te chercher à l’aéroport avec un bouquet de fleur. j’avais déjà préparé ma pancarte pour t’accueillir. » Bon, tu ne peux quand même pas t'empêcher de laisser un petit sourire se glisser sur tes lèvres. À quel moment son plan à merdé ? Quand tu as bu une soirée et qu'il a décidé que tu ne te reposais pas ? T'as jamais dit que tu venais pour te reposer. Si c'était le cas, tu te serais enfermé pendant des jours dans l'appartement de Dinis. T'as juste dit que tu avais besoin de te vider la tête. Jusqu'à maintenant, c'est plutôt bien réussi. Ou ce l'était jusqu'à la prise de tête enfantine avec Dinis.
« j’suis désolée d’être réac. dis moi c’que t’as a dire, qu’on puisse peut être profiter ensuite d’être la ensemble ? » Il est désolé. Voilà bien un signe qu'il est là en paix. Ce que tu as à dire ? Tu n'as rien à dire. C'est lui qui a fait une crise. Pas l'inverse. « J'ai rien à dire Dinis. » que tu débutes en te défaisant finalement de son étreinte. « Tu dis que tu peux pas venir, que tu peux pas partir comme ça sans préavis. » Parce qu'il a un loyer et des factures à payer et toutes ces conneries. « J'abuse un peu une soirée avec un vieil ami et te voilà. » Qu'il fasse pas qu'il est là parce que tu lui manquais. Ce n'était pas sa première motivation. « Peu importe, j'ai pas envie d'me prendre la tête avec toi. Encore. » C'est à se demander pourquoi vous continuez de vous accrocher alors que les prises de becs sont un peu trop nombreuses. Vous êtes un peu trop impulsif lui comme toi. Voilà le véritable problème. Trop semblable sur certains points. Trop à l'opposé sur d'autres. Est-ce que ce sera mieux quand quelques barrières seront tombées ? Peut-être bien. Tu l'espéres. « Tu devrais te reposer un peu si tu veux pas tomber de fatigue à huit heures ce soir. » Tout le monde sera de meilleure humeur avec quelques verres de moins pour toi et des heures de sommeil en plus de son côté. Une petite sieste pour affronter la soirée ne lui fera pas tort. « Et tu sais bien que ça me fait très plaisir que tu sois là. » Même si l'accueil était peu chaleureux. Tu viens attraper son tee-shirt entre tes doigts pour l'approcher de toi à nouveau jusqu'à ce que tes lèvres retrouvent de nouveau les siennes. |
| | | | (#)Mer 19 Jan 2022 - 0:25 | |
| « J'ai rien à dire Dinis. » et pourtant, rien que ces quelques mots en disait long sur la liste des reproches qu’elle pourrait me faire. « Tu dis que tu peux pas venir, que tu peux pas partir comme ça sans préavis. » et je ne pouvais réellement pas me permettre de louper ces deux galas auxquels j’avais honorés ma présence, mais je crois que j’allais la laisser poursuivre avant de tenter une quelconque plaidoirie. « J'abuse un peu une soirée avec un vieil ami et te voilà. » je m’apprête alors à ouvrir la bouche pour lui répondre que c’était pas tout à fait ça, mais au final, elle avait quand même raison de le penser, c’était pas uniquement pour ça, mais en partie. « Peu importe, j'ai pas envie d'me prendre la tête avec toi. Encore. » ce encore, qui semble m’atteindre plus que je n’aurai pu l’imaginer. Ce encore qui en réalité, me donne l’impression qu’une force surnaturelle a pénétré mes pectoraux et mes côtes pour venir se saisir de mon cœur et le serrer dans ma poitrine. Ce Encore qui fait mal, en réalité. Parce que la raison de ma venue n’était pas en mal, n’était pas pour la surveiller, pour l’empêcher de profiter comme elle le voulait, ni pour me prendre la tête avec elle. « Tu devrais te reposer un peu si tu veux pas tomber de fatigue à huit heures ce soir. » j’ai toujours aucune idée de l’heure qu’il est, ce foutu téléphone toujours pas au bout d’un câble pour être rechargé. Je me contente de hocher la tête, parce qu’elle a raison et que ma fatigue va surement décupler toutes les émotions que je n’ai pas envie de ressentir. « J’vais défaire ma valise… » autant se mettre à l’aise, si on était là pour plusieurs jours encore, je détestais à devoir aller fouiller dans mes bagages pour trouver une paire de chaussette ou un caleçon ici ou là. Les placards à disposition pouvaient bien servir à quelques choses. Alors que je m’apprête à faire un pas en arrière pour ouvrir la valise, Elise m’interpelle à nouveau. « Et tu sais bien que ça me fait très plaisir que tu sois là. » mes lèvres finissent quand même par s’étirer quand mon regard croise le sien et que ses doigts s’entremêlent dans mon t-shirt. Alors que ses lèvres retrouvent les miennes, l’idée de repousser l’heure de la sieste me hante aussitôt. Mes bras glissent sous son peignoir que j’ouvre entièrement. Mes lèvres parcourent son cou pour se perdre sur sa clavicule. Chaque parcellé de son corps m’avaient manqué durant ces quelques jours d’absence. La douceur de sa peau sous mes doigts, le parfum enivrant qu’elle pulvérise plusieurs fois par jour de peur qu’on l’oublie, ses cheveux toujours parfaitement coiffés. La libido soudainement libérée m’avait fait oublié la fatigue des dernières heures et redonné un regain d’énergie prêt à m’offrir à ma femme. Alors que mes mains parcourent toujours son corps, celles-ci se hissent dans son dos pour en libérer de l’étreinte du bikini qu’elle porte. Il ne me tarde pas à la rejoindre dans sa tenue d’Eve…
****** J’ignore combien de temps j’avais pu dormir mais le soleil s’était planqué et la pénombre avait laissé la place dans la chambre. Alors que je me tourne dans ce grand lit, Elise semble m’avoir fait faux bon, bien entendu qu’elle n’avait pas eu besoin de faire une longue sieste pour rattraper des heures perdues. Elle s’était sans doute bien accommodée à ce jetlag. Une tenue semblait être prête sur une chaise à côté du lit et tous mes vêtements étaient déjà rangés dans les placards. « Elise ? » que je lance, n’entendant rien, ne voyant rien, j’ignorais où elle pouvait bien être. C’est le seul costume que j’avais choisi d’emmener qui se trouvait sur cette chaise, je me demandais alors quel pouvait être le programme pour la soirée. Avant de me vêtir, c’est vers la salle de bain que je me dirigeais, une douche ne serait sans doute pas de trop. Je profitais de l’espace et du luxe de l’endroit, faisant couler l’eau en cascade sur mon corps, me demandant encore comment j’avais fait pour en arriver là, à des milliers de kilomètres de Brisbane. Je ressortais de la salle de bain, serviette à la taille, prêt à m’habiller quand Elise était de retour dans la chambre. Il y a bien longtemps que je ne l’avais plus vu dans une robe comme celle qu’elle porte là, le regard que je posais sur elle en disait long sur ce que j’en pensais. « T’es magnifique… » et elle m’en laissait presque bouche bée. J’attrapais la chemise blanche, parfaitement repassée que j’enfilais aussitôt. « C’est quoi le programme ? En quel honneur, tout ça ? » repensant à ce qu'avait dit son amie tout à l'heure... qu'elle ajoutait une chaise. Un repas entre couples ? Dans ces tenues? Ca me semblait être assez toomuch, si c'était le cas. |
| | | | (#)Mer 19 Jan 2022 - 3:15 | |
| Ça n'a pas pris trop de temps que la respiration de Dinis s'est ralenti jusqu'à ce qu'il bascule du côté des rêves. Tu es resté collé à lui quelques minutes avant de te relever discrètement pour le laisser dormir. Tu t'es occupé de défaire ses valises, de placer toutes ses affaires. Tu te demandes combien de temps il a prévu de rester ici. Il a pris suffisamment de vêtements pour au moins une semaine. Enfin, pour toi ce serait des bagages de deux jours, mais pour une personne normale, encore plus pour un homme, il peut facilement faire une semaine, peut-être même plus. Tu as passé le reste de la fin d'après-midi avec ta copine dans cette boutique de riches que vous aviez repéré la veille. Une robe pour ce soir. Voilà ce dont tu avais besoin. Parce que évidemment porter quelque chose que tu as déjà porté par le passé, ça ne se fait pas. C'est elle qui a choisi la robe que tu porteras ce soir. Tu n'étais pas vraiment convaincu de son choix, mais elle a vraiment insisté. La vendeuse aussi, mais les vendeuses sont toutes des hypocrites, alors son opinion ne compte pas vraiment. Tant qu'elle fait une bonne commission, tout ce que tu pourras mettre t'ira à ravir. Mais quand tu repasses la porte de la chambre plusieurs heures plus tard, que tu retrouves Dinis qui a finit par se réveiller de lui même dans la chambre, et que son regard s'illumine lorsqu'il pose son regard sur toi. M'ouais, elle avait bien raison de te pousser à choisir cette robe-là. « T’es magnifique… » « Tu trouves ? » que tu lui demandes en faisant un demi-tour pour lui laisser voir les deux côtés de la robe. Encore plus belle de dos que de devant. C'est ce que tout le monde a dit.
Tu t'installes devant la maquilleuse, ouvre les coffres qui se trouvent sur le bureau à rechercher les bijoux qui irait le mieux avec ta tenue. Un coup d'oeil vers le miroir te laisse voir le reflet de Dinis entrain d'enfiler sa chemise. Tu te demandes à quel point ça l'aurait insulté que tu lui paies un autre costume de meilleure qualité. Il n'a apparemment pas besoin d'argent de poche. « C’est quoi le programme ? En quel honneur, tout ça ? » Il y a vraiment besoin d'une raison pour se mettre sur son trente-et-un ? Sûrement dans son monde à lui. Pas dans le tien. Tu piges finalement une paire de boucles d'oreille en diamant avec le pendentif assortis. « Une soirée sur un Yacht. » Rien que ça. Disons que le tien à l'aire d'une merde à comparer celui que vous allez être ce soir. « C'est à James, l'homme sur la photo. C'est sa femme que tu as vu tout à l'heure. » que tu expliques en te retournant finalement sur ta chaise pour lui faire face alors qu'il termine d'enfiler son costume. Il est séduisant ton mari dans son habit. Tu ne peux pas t'empêcher de sourire en le regardant. « Te laisse pas impressionner. » que tu débutes en te relevant, petite boîte dans la main, pour t'approcher de Dinis. « Tu sais comment c'est. Un concours de celui qui peut étaler le plus sa fortune. » que tu poursuis en ouvrant la boîte pour venir prendre la montre à l'intérieur que tu viens passer autour du poignet de Dinis. Bien sûr qu'il sait comment fonctionne ce genre de soirée pour y avoir assisté bien trop souvent. Ce sera probablement sa première fois du côté des friqués et pas des spectateurs. « T'as envie de venir ? T'es pas obligé. » C'est sûrement un peu idiot à demander maintenant qu'il est tout habillé et prêt à partir, ou presque. La soirée va l'ennuyer. Tu le sais déjà. Mais c'est que tu avais déjà des plans avant qu'il ne vienne tout chambouler - pour le mieux quand même. |
| | | | (#)Mer 19 Jan 2022 - 20:17 | |
| « Tu trouves ? » c’est confirmé doublement lorsqu’elle fait un tour sur elle-même, une rose qui lui va à ravir et qui, paradoxalement me donne aussi envie de lui retirer. Mais j’imagine que ce n’est pas au programme, si non, elle n’aurait pas fait l’effort de préparer des vêtements pour moi aussi. Je demandais ce qu’elle avait prévu pour la soirée, en pensant bien qu’elle avait surement déjà un planning et que ma venue d’allait pas tout chambouler, du moins, pas pour cette première journée. « Une soirée sur un Yacht. » la dernière fois que j’avais mis les pieds sur un Yacht me laissait un goût amer en bouche, mais bon, le contexte serait différent cette fois. « C'est à James, l'homme sur la photo. C'est sa femme que tu as vu tout à l'heure. » et voici l’art de se retrouver con. J’ai bien conscience d’avoir eu une réaction bête, et maintenant, encore plus en me disant que jamais je n’avais envisagé que cet homme pourrait être casé et avoir des intentions humbles. Je préférais me baisser pour enfiler mon pantalon sans avoir à répondre quoi que ce soit d’autre. Plus que les chaussures et ce serait bon, me voilà dans la peau du parfait petit milliardaire – avec un costume, certes fait sur mesure, mais qui ne valait surement pas un dizaine de la robe que portait Elise ce soir. Dans quoi je m’embarquais ? « Te laisse pas impressionner. » est-ce que je suis suffisament bien rasé ? Est-ce que ma moustache ne méritait pas d’être mieux taillé ? Est-ce que mes chaussures a deux cents dollars n’étaient pas trop ship pour eux ? « Y a rien qui m’impressionne. » que je lance, les dents à moitié serrée, pas crédible pour le coup. « Tu sais comment c'est. Un concours de celui qui peut étaler le plus sa fortune. » une belle soirée en perspective. Mes yeux se posent sur la boite qu’Elise ouvre devant moi. La montre qu’elle en sort coute surement aussi cher que toute ma collection d’appareils photo réunis. Je la laisse la glisser à mon poignet. Je suis mitigé à l’idée de la porter. « C’est de rigueur ? » est-ce que je suis censé la porter pour tromper ses amis ? Est-ce qu’elle assumerait de sortir avec un paparazzi ou préférera-t-elle dire que je suis un grand photographe reconnu dans le monde de la mode ? « T'as envie de venir ? T'es pas obligé. » est-ce que j’ai envie d’y aller ? Surement pas. Quitter Brisbane pour moi est aussi synonyme de rupture avec ce monde là. Mes vacances n’étaient pas les mêmes vacances qu’Elise, j’avais qu’à m’y faire. « A force de vous observer depuis des années, je sais parfaitement me mêler dans la masse. T’en fais pas. » parfaitement jusqu’à ce qu’on me fasse comprendre que je n’y aurais pas ma place. Tout se passera bien, si on essaie pas de m’humilier. Je préfère encore prétendre à une identité qui n’est pas la mienne. « Tu n’auras qu’à dire que j’ai fais les couvertures des plus grands magazines, ca marche toujours. » ça peut rapporter gros, d’être photographe reconnu, pour sure que les plus grand peuvent se payer le Yacht d’Elise. « Merci. » pour la montre, en espérant qu’elle ne me l’offre pas en se disant que ma présence serait moins humiliante ainsi. « Je crois que je suis prêt, rien à redire ? » je fais un tour sur moi également, l’inspectrice des travaux finis n’a plus qu’un mot à dire et tout sera bon. |
| | | | (#)Sam 22 Jan 2022 - 3:42 | |
| « Y a rien qui m’impressionne. » Oui, bien sûr, et il a l'air totalement naturel quand il le dit. Tes lèvres se pincent. Mieux vaut sûrement ne rien ajouter à ce commentaire. Tu en profites plutôt pour t'avancer vers lui et glisser une montre autour de son poignet. Une montre qui détonne légèrement avec son complet, mais bon. « C’est de rigueur ? » Même s'il se laisse faire, il n'a pas l'air a tellement apprécié le cadeau. Même ça t'as pas le droit ? Profitez de la chambre et de la nourriture à volonté par exemple, pas de problème. C'est quoi la différence ? « Elle te plaît pas ? » que tu lui demandes en redressant la tête vers lui. On jurerait que tu viens de lui mettre un boulet au poignet. Bon, c'est pas trop réussis comme petite surprise pour lui faire plaisir. Meilleure chance la prochaine fois. « A force de vous observer depuis des années, je sais parfaitement me mêler dans la masse. T’en fais pas. » Tu acquiesces d'un signe de tête. Bien sûr qu'il a l'habitude sans vraiment l'avoir. Mais ce soir, il y a de bonnes chances pour que tu ne connaisses pratiquement personne. Donc, c'est quand même une bonne pratique pour voir si Dinis sera capable de t'accompagner dans les prochaines à Brisbane. Même s'il gâche tout, c'est pas la fin du monde. « Tu n’auras qu’à dire que j’ai fais les couvertures des plus grands magazines, ca marche toujours. » Tiens, ça, ça te surprend venant de lui. C'est un test ? Il dit ça pour voir si tu vas prôner la vérité ? Ou c'est vraiment ce qu'il veut pour pas se faire emmerder ce soir ? Non. S'il veut mentir ce soir, ça viendra de lui et certainement pas de toi. Tu vas pas te tirer une balle dans la pied. Des plans qu'il te le reproche ensuite. Non, non. Il prend la décision et tu vas dans la même direction que lui. « Hm… tu diras ce que tu veux. » Tu vas pas parler à sa place. C'est un grand garçon. Mais c'est quand même une bonne idée de garder la partie paparazzi de côté. Ça risque de les mettre sur leur garde.
« Merci. » Tu sais pas trop si c'est un merci sincère, mais on va faire avec. Il fait à son tour un tour sur lui-même. Tu l'observes probablement avec un jugement plus constructif qu'il l'a fait pour toi. « Je crois que je suis prêt, rien à redire ? » Tu viens doucement resserrer un peu plus le nœud de sa cravate. « T'es parfait. » que tu ajoutes en venant lui voler un dernier baiser avant de glisser ta main dans la sienne pour vous dirigez vers la sortie de l'hôtel où une voiture avec un chauffeur vous attend. Évidemment. Tu te faufiles la première sur la banquette arrière et Dinis ne tarde pas pour s'y glisser après toi. À la seconde où la voiture démarre, ta main se raccroche automatiquement à la sienne. « Tu me dis quand t'en a assez. On trouvera le moyen de se sauver. » que tu lui dis en lui souriant doucement. Bon, sur un bateau, on peut pas se sauver n'importe quand. Mais y'aura sûrement moyen de s'isoler quelque part tous les deux jusqu'à ce que vous retourniez au port. |
| | | | (#)Dim 23 Jan 2022 - 11:49 | |
| L’ile est pas bien grande et l’hôtel donne l’impression d’être au milieu de nulle part mais rapidement, on retrouve des maisons, des villas, quelques choses qui donnent l’impression d’être dans une ville. Je me demande à quel moment, on a décidé de venir construire des hôtels aussi luxueux qui dénotent totalement avec l’esprit sauvage de l’Île, à quel moment, les Yachts comme ceux qu’on avait sous les yeux étaient venu squatter le port à côté de petits bateaux de pêches qui nourrissaient les locaux. Des questions que je n’avais jamais soulevé à Brisbane, comme si tout était normal là-bas. Mais ici, au milieu des sommets, des forêts, de l’océan, c’était quoi la volonté de conquérir un archipel à des milliers de kilomètres des continents ? Faut que j’arrête de penser, parce que la vérité, c’est que j’en ai rien à faire, au final et que j’ai juste l’impression de développer un esprit de contradiction quand j’étais toujours persuadé qu’avoir du fric, ça donnait la permission pour tout. Enfin, ça, c’est juste une vérité. La preuve.
Ca doit faire une heure qu’on est sur ce Yacht, le vin est bon, les petits fours sont plutôt excellents, tout le monde semble se connaitre, Elise est au cœur de l’attention, on m’a demandé deux ou trois fois qui j’étais, sans plus d’intérêt, très bien. La soirée n’était pas si terrible, pas si compliquée d’y survivre. Rebecca débarquait de nulle part, deux coupes dans les mains, elle m’en glisse une entre les doigts, toujours aussi alcoolisée visiblement. Je suis pas certain qu’elle ait fait une pause depuis la matinée. « J’aime pas Elise.» qu’elle me lance droit dans les yeux. « Elle a couché avec James, la veille de mon mariage. » mes yeux deviennent ronds sans trop savoir quoi répondre à cette information, ni même quoi en faire. Je crois que je deviens pale alors que mes yeux la cherchent instinctivement et se posent sur elle, assise juste à côté de James, justement. Et là, Rebecca hurle de rire, se tord dans tous les sens en posant sa main sur mon épaule. « Je plaisante. » quel humour, me voilà à me forcer à rire, peut être soulagé aussi ? Aucune idée. « J’ai failli y croire. » que je feinte, préférant alors boire ma coupe. « Bon, par contre, avec James, on se demandait si… » cette Rebecca est flippante. « Attends, viens ! » voilà qu’elle me choppe par la main pour me trainer jusqu’à James et Elise. « James, je crois que c’est le moment... » mon regard totalement paumé croise celui d’Elise, il se passe quo ici ?
WIN : Simple proposition d’une virée en catamaran le lendemain. Ouf. SO CLOSE : ils proposent d'aller dans une réserve nudiste le lendemain FAIL : c’est un plan à 4 que le couple propose à Elise et Dinis – échangisme bonsoir. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Dim 23 Jan 2022 - 11:49 | |
| Le membre ' Dinis Irish' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Dim 23 Jan 2022 - 20:34 | |
| La soirée se déroule très bien. Du moins, de ton point de vue. Dinis ne semble pas avoir envie de se coller une balle et c'est déjà ça de gagné. Même sans toi, il semble bien se fondre dans la masse. Ce qui n'est pas si étonnant, il a l'habitude. Il l'a dit lui-même. T'es assise avec James depuis quelques minutes quand tu vois au loin Dinis lui qui est pris avec Rebecca qui ne se souviendra sûrement pas de grand chose de sa soirée demain matin. Il faut dire qu'un cocktail n'attend pas l'autre avec elle. C'est sûrement pour ça que tu commences à être un peu pompette toi aussi. Très bonne hôte qui ne laisse jamais ses invités sans un verre entre les mains. Tu te demandes ce qu'elle peut bien lui raconter pour qu'il ait autant l'air de vouloir sauter à la mer. Tu risques de le savoir bientôt puisqu'elle le traîne de force jusqu'à vous deux. Tes sourcils se froncent doucement. Ton regard cherche celui de Dinis à la recherche d'un appel à l'aide. « James, je crois que c’est le moment... » Hen ? Le moment de quoi ? Ton regard se tourne finalement vers James en attente de la suite. Alors qu'il s'apprête à dire quelque chose, c'est la femme beaucoup trop alcoolisée qui reprend la parole. « Vous avez envie de venir avec nous dans une réserve nudiste demain ? » Et l'alcool qui coule dans ta bouche ne passe absolument pas dans le bon trou tellement tu t'étouffes avec. C'est quoi cette invitation là ? C'est une blague c'est ça ? Franchement, il te connaît mieux que ça. Quand tu poses un regard meurtrier sur lui, sa première réaction est de rire. Tu vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle dans la demande déplacé que sa femme vient de faire. La faute à l'alcool ? Non sûrement pas. Et puis, tu n'as même pas besoin de répondre qu'il connaît déjà la réponse. « Je t'avais dit qu'elle voudrait pas. » Et puis quoi encore ? C'est de ça qu'ils discutent sur l'oreiller avant de s'endormir ? Le malaise te fait avaler le reste de ton verre d'un trait. C'est bon ? Vous pouvez changer de sujet maintenant ? Non sûrement pas. « Oh allez Elise, c'est important de savoir préserver la flamme dans un couple. » Et en quoi d'aller se balader à poil ça préserve la flamme d'un couple ? On peut pas dire non plus qu'après trois mois de relation, la flamme ait besoin d'être stimulée. « La flamme se porte très bien. Merci de t'en préoccupé. » Et on passe au prochain appel, merci. Le visage de Rebecca a l'air très peu convaincu. Elle affiche même une petite mine désolée. Désolé pour toi que tu piges rien à sa façon de vivre. « On sait tous comment ça c'est terminé la dernière fois. » Elle vient vraiment de dire ça ? Le sourire qui glisse sur tes lèvres n'a rien de très rassurant. Il est à la limite terrifiant. James se lève d'un bond, craint sûrement pour la survie de sa femme. « Okay viens, on va faire un tour. » Encore heureux que vous pouvez être sur le même bateau sans avoir à vous recroiser jusqu'à la fin de la soirée. Le départ des hôtes permet à Dinis et toi de vous retrouver seul à nouveau. « Quoi ? T'as envie d'aller te promener à poil sur les plages toi ?? » Parce qu'à les entendre parler, c'est toi qui n'est pas normale. Si Dinis veut mourir, il n'a qu'à répondre que oui. |
| | | | (#)Lun 24 Jan 2022 - 0:00 | |
| Le suspens semble être insoutenable, autant pour Elise et moi que pour Rebecca qui n’a pas l’air de vouloir tenir sa langue plus longtemps. J’ai bien l’impression qu’elle allait couper la parole à James en annonçant la couleur. « Vous avez envie de venir avec nous dans une réserve nudiste demain ? » C’est la maison des fous ici ? Elise s’étouffe et je trouve ça assez rassurant comme réaction. Où est-ce que c’est normal de faire ce genre de proposition ? Franchement, vu le regard d’Elise, je sais d’avance que j’aurai pas besoin de me défendre de pas avoir envie d’y aller. Donc, j’vais la laisser gérer ça avec ses amis, tant bien que Rebecca, morte de rire, soit capable d’écouter ce qu’elle a à dire. Moi, franchement, je me fais petit. « Je t'avais dit qu'elle voudrait pas. » encore heureux. Là, j’suis bien content qu’Elise soit pas ce genre de nana complètement impudique et ouvertes en tout point. J’ai mes limites aussi, et aller sur une plage à poil avec des gens que je connais pas, ça en fait largement parti. « Oh allez Elise, c'est important de savoir préserver la flamme dans un couple. » on a rien besoin de préserver, c’est bon, la flamme est bien ardente, merci de s’en soucier. Le temps qui passe est beaucoup, beaucoup trop long. « La flamme se porte très bien. Merci de t'en préoccuper. » « On sait tous comment ça s’est terminé la dernière fois. » je me redresse, fronçant les sourcils, me demandant de quelle dernière fois elle faisait allusion. Si c’est de Saul et de la flamme qui n’avait jamais vraiment brulé pour eux, c’est hors compétition. Hein ? « Okay viens, on va faire un tour. » je les suis du regard, lorsqu’ils s’éloignent, sans doute à la recherche d’un autre couple pour répondre à leur fantasme. « Quoi ? T'as envie d'aller te promener à poil sur les plages toi ?? » je ris, en réponse, c’est un rire nerveux. Ma main vient se loger devant ma bouche et je me pince les lèvres, finissant par secouer la tête. « Nan, vraiment pas mon truc. » j’ajoute, en glissant mes mains sur les flancs d’Elise. « J’ai bien peur que la prochaine étape soit le plan à 4. » je me pince à nouveau les lèvres, rire retenu, je tournai la tête pour les chercher du regard, mais ils avaient disparu de notre champ de vision. « Ils sont particuliers… » qu’elle ne me dise pas le contraire. « Bref, est-ce qu’on reste ici à tenter de leur échapper pour le reste de la soirée ou est-ce qu’on disparait comme deux amants en fugue ? Pour que la flamme s'éteigne jamais... » je la taquine un peu, en même temps, c'est vrai que cette flamme là, j'ai pas envie qu'elle s'éteigne... J’ai pas envie de rentrer, moi qui était persuadé que j’allais pas faire long feu, que la fatigue finirait par me rattraper, mais cette longue sieste aujourd’hui m’avait fait du bien. Pour autant, j’étais pas non plus très partant pour rester dans le coin, l’ambiance commençait à s’essouffler, ça manquait d’un peu de rythme, de folie… « j’en ai marre du champagne… » bon, c’est pas forcément vrai, qui pourrait en avoir marre de ce champagne, en réalité ? Il est bien trop bon. « c’est quoi la spécialité de l’ile ? » y a pas un alcool plus local qu’on pourrait gouter, sans avoir de proposition décalée pour se foutre à poil ? S’il y a une personne qui avait le droit d’me voir à poil, elle était devant moi et il y avait bien qu’elle. |
| | | | (#)Lun 24 Jan 2022 - 18:08 | |
| Ta question le fait rire et, tu ne vois absolument pas ce qui peut bien avoir de drôle dans le fait d'aller se promener dans une réserve nudiste. Ils viennent sûrement faire ça à l'autre bout du monde pour que personne en Australie ne sache à quel point ils sont tordus. T'inviter brûle un peu leur couverture. C'est l'alcool qui parle à sa place - évidemment, personne de sain d'esprit n'aurait proposé un truc pareil. « Nan, vraiment pas mon truc. » Bon, voilà, question réglée. Tu te demandes quand même s'il le pense vraiment ou s'il n'a juste pas envie que tu boudes pour le reste de la soirée. « J’ai bien peur que la prochaine étape soit le plan à 4. » Et comment offusqué Elise dans ses vieilles mentalités de monogamie et de mariage hétéro ? Un plan à trois, c'est déjà bien répugnant. À quatre, c'est encore pire. Tu n'as même pas l'imagination assez fertile pour t'imaginer de quoi ça pourrait avoir l'air. « T'es dégoutant. » L'expression de dégoût est bien présente sur ton visage. Eurk, tu secoues la tête pour retirer ses horribles images de ta tête. « Ils sont particuliers… » Ouais, bon, Dinis n'a pas eu la chance de les rencontrer sous leur meilleur jour. Enfin, Rebecca, tu ne la connais pas tellement. Et après les demandes qu'elle vient de faire, tu n'as pas particulièrement envie d'en savoir davantage. « C'est elle qui devient tarée quand elle boit trop. » Évidemment, c'est la faute de la femme. Qui d'autre ? Encore heureux qu'elle essaie pas trop de flirter avec ton mari.
« Bref, est-ce qu’on reste ici à tenter de leur échapper pour le reste de la soirée ou est-ce qu’on disparait comme deux amants en fugue ? Pour que la flamme s'éteigne jamais... » Tu lèves les yeux au ciel. Il se fout de ta gueule - ou se fout de celle de Rebecca plutôt. « j’en ai marre du champagne… » Hm, c'est vrai ? Après les dernières révélations, t'as juste envie d'aller t'isoler quelque part avec une bouteille entière pour oublier que cette question a juste existé. « c’est quoi la spécialité de l’ile ? » Ta main se glisse dans la sienne pour le traîner jusqu'au bar à quelques pas de vous. « Tu as deux choix. » Si on passe tous les cocktails fruités à base de rhum qui ne font pas vraiment différent d'ailleurs, même si on dirait que tout est plus exotique ici. Tu te sers toi-même en allant chercher les deux bouteilles derrière le comptoir, le Buka et le Kalou. De toute façon, c'est une fête privée. Tout est gratuit ici. « Y'a celui-là qui ressemble à du rhum, mais un peu plus sucré et l'autre qui est un vin fait à base de cocotiers. » C'est ce que t'as compris. Tout ce que tu sais, c'est que c'est bon, mais un peu fort en alcool. Se référer aux dizaines de sms envoyés à Dinis pour comprendre ce qui se passe après une bouteille. Ton regard se pose sur Dinis en attente duquel il a envie de goûter en premier. C'est à ce moment-là que ton téléphone se met à sonner. Un bref coup d'oeil à l'écran te confirme que tu n'as absolument pas envie de répondre. Tu sais pas ce que veut ce charmant docteur, mais ça peut attendre. Tu ignores l'appel sans même hésiter. Tu vas plutôt chercher deux verres que tu déposes sur le comptoir en même temps que l'écran de ton téléphone s'allume de nouveau. Rappelle-moi. C'est important. c'est ce qu'on peut y lire. Tu doutes que ta notion de quelque chose d'important et la sienne soit la même. Ça peut toujours attendre à demain ? Et merde, il vient de piquer ta curiosité même si t'as l'impression de tomber directe dans un piège. |
| | | | (#)Mar 25 Jan 2022 - 0:12 | |
| « T'es dégoutant. » la tête qui accompagne les paroles d’Elise me font davantage rire, est-ce qu’elle est vraiment sérieuse ? J’ai bien l’impression. Est-ce que je trouve ça vraiment dégoutant, comme elle le dit ? Nan, pas tellement. Est-ce que pour autant, ça m’attire ? Absolument pas. Est-ce que j’ai déjà participer à des parties de jambes en l’air avec plus qu’un seul partenaire ? Possible. Jamais plus de deux. Mais, c’était pas le moment des confessions sur mes pratiques passées, ce serait le meilleur moyen pour terminer cette soirée seul, obligé de repartir à pied à l’hôtel. Mauvaise fin de soirée. « C'est elle qui devient tarée quand elle boit trop. » James m’avait pourtant donné l’impression de pas être en désaccord avec elle. Pour autant, c’était pas la peine de s’attarder sur le sujet. Ils n’étaient plus là et nous aussi, d’ici quelques minutes, on aura foutu l’camps.
Qu’est ce qu’on pouvait boire de locale, dans le coin ? Autant profiter des spécialités pour un dépaysement total. Quitte à faire des heures d’avions, autant que ça en vaille la peine, si c’est pour croiser uniquement ceux qu’on peut voir aussi à Brisbane, et y gouter les mêmes choses, c’est pas rentable. « Tu as deux choix. » elle me présente les deux bouteilles sous le nez. Elle s’est directement servie derrière le bar. « Y'a celui-là qui ressemble à du rhum, mais un peu plus sucré et l'autre qui est un vin fait à base de cocotiers. » mes yeux se baladent sur l’un et l’autre. J’me demande ce qu’elle a déjà gouté entre les deux, mais elle semble savoir de quoi elle parle. Moi, j’étais incapable de choisir. « Ok, on prend les deux. » pas deux verres, pas chacun son verre, mais les deux bouteilles. Je prends les deux goulots entre mes mains et au moment où je fais un pas en arrière, y a le téléphone d’Elise qui se met à sonner. A cette heure-ci ? « Rebecca, tu lui manques déjà ? » que je lance, amusé, en étant certain que ça la ferait pas tant rire non plus. Elle veut pas répondre, elle laisse sonner, encore et encore, je me penche sur le téléphone mais c’est pas Rebecca qui apparait, c’est le nom du docteur de la clinique. Celui qui a fait les faux papiers sur Luke. « Il est quelle heure à Brisbane ? » beaucoup trop tard, non ? Pourquoi est-ce qu’il l’appelle en plein milieu de la nuit. « Il veut quoi ? » ca m’refroidit carrément, que son spectre soit dans l’coin. Je repose les deux bouteilles sur le comptoir alors qu’Elise a deux verres en main.
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