« WHAT THE FUCK. » presque si Jordan ne la fait pas sursauter par son enthousiasme débordant et son choc percutant. Croyant qu’un truc d’affreux est arrivé derrière elle sans qu’elle le sache, elle prête à se retourner sur elle-même avant qu’iel ne reprenne la parole. « J’allais dire six !! » et là, les épaules se détendent, le sourire revient et elle tapote son nez du bout de son index. “Soulmate.” qu’elle chantonne gentiment, comme un rappel qui fait du bien à l’âme de ce qu’elle a pu avoir dit il y a des jours de cela. Qu’ils sont liés à jamais dans un lien indescriptible dépassant l’entente des communs des mortels, un monde et une bulle rien qu’à eux à comprendre et à appréhender - à deux seulement parce que tout seul, on est vite paumés et perdus. Cette bulle qu’elle ne voit pas sans lui dedans, ce joli monde qu’ils construisent ensemble en évitant de tout détruire à coup de mots durs et de silences pesants. Six cela sera, le pari tenu. « Bon choix. » “Tous les choix auraient été le bon.” elle en est persuadée parce que si y a bien une chance dans laquelle elle place toute sa confiance, c’est l’attrait de son amoureux pour sa personne. Qu’importe quelle vidéo elle aurait montré, ça aurait été un ‘bon choix’ à ses yeux - même si elle n’est pas sans savoir que l’ajout de virilité est exactement la même chose qu’elle pour les femmes, un soupçon non négligeable.

Par contre, Jordan peut aller à la pelleteuse de bons sentiments, de mots qui réconfortent, qui font du bien, qui réchauffent le cœur. Si Birdie ne pense pas pouvoir tomber encore plus amoureuse, iel a visiblement décidé de lui prouver le contraire sans vraiment le vouloir. Mais c’est une arme naturelle chez Jordan, le romantique par excellence, parolier à toute heure du jour et de la nuit, qui peut chantonner dans l’oreille autant qu’iel veut. Elle s’est déjà demandée si toute cette situation l’a inspirée mais elle ne demandera pas car ça ne la regarde pas. Ce qui la regarde, en revanche, c’est son corps proche du sien contre qui elle se rapproche toujours plus, grattant les instants qu’ils ont à passer ensemble avant de partir. « Gagner son respect… » elle mord sa lèvre avant de caresser sa mâchoire de ses lippes. “Okay, c’était un peu maladroit comme formulation mais… You know what I mean.” ou pas. Elle n’a vraiment pas choisi les bons mots et il est clair que ça va être plus compliqué que prévu entre son partenaire et son amie. Elle a foi que cela puisse être arrangé, et elle en parlera sûrement à Heather quand elle la verra, l’air de rien et sans impliquer Jordan. Elle a un plus d’un mois pour mettre au point son scénario, c’est totalement faisable.

Mais elle n’y pense plus vraiment parce que les mains de Jordan se baladent sur son corps avec le free pass qui les incombent et qu’elle se la joue clairement plus charmeuse et séductrice - non pas qu’elle souhaite le distraire de ces vilains souvenirs (un peu quand même) mais elle a aussi vraiment envie de lui. Elle soupire contre lui quand sa main glisse sous son haut alors qu’elle continue à balader ses lippes là elle peut. « J’aime tes yeux sur moi. » elle embrasse le coin de ses lèvres avec un léger sourire sur les siennes. « Makes me feel better about myself. » elle mord sa mâchoire avant de passer sa langue dans un baiser ventouse alors que les mots sont brillants à ses oreilles. Comment elle aurait pu penser qu’un jour, elle puisse avoir un tel impact ? « Never stop. » elle redresse le buste pour le regarder droit dans les prunelles. “Je deviendrais aveugle avant que ça arrive.” car jamais ses yeux le quitteront. Elle sera toujours là pour lui transmettre à quel point iel est beau, renversant, magnifique, incroyablement attirant. Qu’elle se sent chanceuse, bénie et reconnaissante de sa détermination à la garder auprès de lui, de sa dévotion dans cette relation si belle, de sa persistance de ne pas avoir lâché prise. De son amour tout entier qui sublime chaque journée par sa simple présence - dieu que ça va être long, trois jours, mais un mal pour un bien.

Sa main est caressante et elle soupire doucement alors que le geste électrifie son être. « I know you can… » oh oui, elle peut ; iel a compris que sa dulcinée est aussi débordante d’énergie en amour qu’en amitié, qu’en passion et en rancœur. Toujours à fond, parfois à l’extrême, mais jamais elle ne s’excusera d’être capable d’aimer pour plus qu’il ne le faut. Pour ce père qui a décidé d’oublier son existence. Pour cette mère qui n’a jamais pu le serrer dans ses bras. Pour cette femme partie sans savoir pu le chérir comme iel le mérite. Mais maintenant, il y a elle, il y a Birdie, et Birdie sait que ce sont ces épreuves qui l’ont amené jusqu’à elle, comme ça, avec tous ses morceaux, un peu bancaux, un peu maladroits, exactement comme elle-même. Jordan est entre de bonnes mains et c’est ce qu’elle a besoin de se rappeler. De cette détermination commune que ni l’un ni l’autre ne se laissera partir facilement. Cette tendresse est beaucoup trop forte pour être oubliée, zappée, balayée. « You have a very big heart… » iel remonte ton haut et elle s’occupe de l’enlever entièrement. Le fameux cœur palpitant sous cette poitrine offerte qui attire irrémédiablement l’attention de son partenaire. « I'm gonna give it a kiss. » son kiss qui est loin de n’être que ça et elle grommelle de plaisir alors que ses mains finissent dans la racine de ses cheveux. “It’s all for you, baby. My heart and everything. It’s all yours.” elle n’en a rien à foutre d’être niaise quand elle ne fait qu’établir une simple vérité. Son cœur, son corps, son âme sont tatoués par sa présence.

Ils ne vont pas plus loin que la table du salon pour démontrer à quel point leur amour est fort.

Elle glousse légèrement alors qu’ils sont nus sur ladite table, enlacée, les assiettes posées au sol car le nettoyage ne faisait pas partie de leurs priorités. Complètement emmêlés l’un à l’autre, Birdie est à moitié affalée sur lui, alors que les corps transpirent des dernières brides d’effort passionné. La climatisation fait doublement du bien alors qu’elle caresse son torse en ayant la tête posée contre l’épaule. “Ca m’étonne qu’on n'ait jamais fait la table du salon avant ça.” elle sourit brillement en relevant le menton vers Jordan. “Il faudrait qu’on fasse la liste des lieux qu’on a pas encore fait. Genre… Ton studio.” une bouteille lancée en pleine mer mais sans y réfléchir vraiment, comme elle aurait pu dire la terrasse, le couloir ou les murs. L’oiseau regarde sa main qui navigue avec distraction sur le torse de son partenaire avant de soupirer légèrement. “Je vais bientôt y aller. J’ai pas envie de me taper le trafic des gens qui rentrent du travail tout à l’heure.” un mal pour un bien mais ça fait quand même mal de devoir se déchirer de son étreinte, là.

“Soulmate.” Cette validation et son petit index sur ton nez te rendent le coeur encore plus mou. Tu aimes tellement à chaque fois qu’il y a un signe de plus que vous deux c’est meant to be. Tu es cheesy af mais elle te l’a dit de ne jamais t’arrêter et là l’air sur ton visage est aussi fier que attendri.

“Tous les choix auraient été le bon.” Bien évidemment, mais celui ci meilleur que le meilleur choix. Tu lui diras une autre fois pour l’embêter. Là tu lui laisses le dernier mot car elle est trop belle et sur tes cuisses, tu veux pas la chauffer de la mauvaise façon et qu’elle se tire en boudant. Non. Vous jouerez plus tard, un autre jour vu qu’elle va partir. Là tu préfères la chauffer et jouer d’une autre manière qui arrive doucement mais sûrement. Tu veux que ses dernières heures avec toi avant son petit séjour soient parfaites.

Le sujet Heather est un peu délicat à ton avis. Elle confirme avec ce qu’elle te dit à son propos. Pas le genre de personne avec qui tu veux passer du temps. “Okay, c’était un peu maladroit comme formulation mais… You know what I mean.” Tu sais pas trop ce qu’elle a voulu dire et tu as bien peur que sa formulation n’ait pas été si maladroite. Elle te semble bien comme ça et plus encore maintenant qu’elle t’a dit ces petites choses supplémentaires à son propos. Tu n’as pas envie de parler plus sur elle car tu sens d’avance que la suite sera compliqué avec elle et toi dans les mêmes parages. Mais ça n’est pas demain la veille nope, car demain, ton oiseau sera pas là. Pas d’oiseau pas de Heather. C’est une certitude mathématique. L’autre certitude là c’est combien tu es libre de toucher le corps de ton oiseau à ce moment précis car tout va bien et vous êtes tous les deux dans le même mood. Vous faire du bien avant qu’elle s’envole vers sa campagne apaisante. Sa retraite zen. “Je deviendrais aveugle avant que ça arrive.” T’as même droit à des beaux mots supplémentaires à ton encontre. Vraiment tu as une chance inouï que Bird t’aime autant. Elle aime à fond et tu te vois bien en elle de cette façon là.

Elle ôte son haut totalement et vraiment y’a pas meilleur travail d’équipe que vous deux. “It’s all for you, baby. My heart and everything. It’s all yours.” Et des mots pareils dans tes oreilles alors que t’es déjà en train de profiter de sa poitrine de ta bouche et ses mains dans tes cheveux. C’est le paradis et vous vous y envolez tous les deux ensemble, sur cette table.

Nus comme des vers et heureux de toutes les émotions que vous venez de vous donner, voilà que Birdie est déjà en train de rire. Un plaisir pour les yeux et les oreilles. Tu te moques du non confort de la table, ça en a valut le coup et tu pourrais avoir tout son poids sur ton corps à n’importe quel endroit. Tu ne refuseras jamais de l’avoir au plus proche de toi. “Ca m’étonne qu’on n'ait jamais fait la table du salon avant ça.” Tu ne la vois pas relever la tête vers toi parce que t’es fatigué mon petit. T’as pas beaucoup dormi et tu as donné de toute ta personne là. Tu voulais qu’elle ait le feu d’artifice le plus beau qu’il soit avant qu’elle file. “Il faudrait qu’on fasse la liste des lieux qu’on a pas encore fait. Genre… Ton studio.” Un rire file entre tes lèvres. « Je sais que ça te hante depuis longtemps… » Dans ton studio, tu as déjà exploré ses tréfonds les plus humides de tes doigts experts, mais tu l’as aussi soulevée et portée jusqu’à l’étage pour la suite.

“Je vais bientôt y aller. ” Une petite moue se forme sur ton visage. “ J’ai pas envie de me taper le trafic des gens qui rentrent du travail tout à l’heure.” Mais tu la retires aussitôt, tu n’as pas envie qu’elle te voit avec un visage pareil. Tu sais qu’elle a besoin de ce break et tu ne vas pas faire le difficile pour tenter de la garder auprès de toi. Tout ça c’est pour son bien. Pour votre bien à tous les deux. Ta main qui caresse distraitement sa peau alors que tu décides de ne pas bouger de la table tant qu’elle ne se décolle pas de toi en premier. Même si ton dos souffre. « Je te savonne avant de partir ? » Tu veux rallonger le temps - légitimement - où tu es nu et contre elle. Elle va bien avoir besoin d’une douche non ? Pour le bien des citoyens de Brisbane. Tu la lui ressortirais bien à voix haute mais la vérité c’est qu’elle sent absolument délicieusement même après l’effort et une nuit de travail. Ou peut être que tu es juste trop accro à elle.

Elle est maligne comme un renard, Birdie, quand elle s’y met. Et même si le hasard a voulu qu’elle parle de son studio, ce refuge si précieux et si unique au cœur de son partenaire, ce n’est peut-être pas non plus sans intérêt car évidemment qu’elle y a déjà songé. Mais elle est respectueuse alors elle est gentille, elle demande, elle fait la polie, mais avec ce sourire de coin qui signifie clairement qu’elle peut prendre ses aises à tout moment car c’est indécent qu’ils n’aient toujours pas au moins baptisé ce canapé alors que celui qui accueille leurs amis est rempli de leurs empreintes corporelles. « Je sais que ça te hante depuis longtemps… » “Oopsie, I’ve been exposed.” qu’elle dit en caressant toujours ce torse teinté d’encre de ce doigt qui agit comme s’il s’agissait d’une patinoire. “Imagine un de tes collaborateurs que t’aime pas s’asseoir là où tu m’as donné un orgasme… Me dis pas que ça vend pas de rêve.” bon même si elle doute fortement que Jordan travaille avec des gens qu’iel n’aime pas mais dans le monde du travail, même dans celui que l’on aime, il y a toujours des têtes avec qui c’est plus difficile que d’autres, n’est-ce pas ? Elle n’aimait qu’une hypothèse idiote pour prouver un point alors qu’au final, tout ce qu’elle veut, c’est qu’un jour son amoureux puisse lui faire le sweet sweet love tout en pianotant la sérénade sur le piano. Okay, exercice compliqué et difficilement faisable mais une fille peut avoir des rêves, n’est-ce pas ?

« Je te savonne avant de partir ? » elle penche la tête en souriant. “Quel âge j’ai ? Quatre ans ? C’est mon âge mental, ça.” au moins, elle en a conscience - même si physiquement elle prouve très bien qu’elle a l’expérience des années derrière elle. Le doigt devient la main sur le torse qui gravit jusqu'à son cou en même temps que son visage à la hauteur du sien pour embrasser doucement ces lèvres si appétissantes dont elle va devoir se passer pendant trois jours. “I know what you’re doing.” Jordan gratte du temps passé ensemble et Birdie ne peut pas le lui reprocher car elle a du mal à se séparer aussi. Mais le temps passe, le trafic va s’alourdir et elle n’a pas envie de mettre plus de deux heures pour aller chez elle. “Mais oui, tu peux me savonner.” elle sentira la maison et Jordan en partant. La voilà qui caresse doucement sa joue en ayant des flashs de souvenirs revenant dans sa cabosse. Notamment celui où Jordan était venu directement à Elimbah alors qu’elle n’était plus là depuis à peine 24h. Elle s’inquiète un peu, oui, mais si son amoureux voit Maria et ses amis, tout devrait bien se passer. Elle fait confiance aussi en sa musique pour l’occuper, pour l’apaiser, pour lui rappeler qu’elle reviendra en un clignement d'œil. “Allez, agent DJ, la mission ‘douche express’ n’attend pas.” qu’elle dit en se relevant pour glisser hors de la table et le tirer par le bras. Prête à en découdre une dernière fois avec son beau avant de prendre le large.

“Oopsie, I’ve been exposed.” Ca se fera certainement un jour en tout cas. Tu es plutôt confiant à ce niveau là car parfois vos corps et coeurs se lient sans préavis et vous n’avez pas la présence d’esprit de quoi que ce soit que de consommer vos corps et âmes là où vous vous trouvez.  “Imagine un de tes collaborateurs que t’aime pas s’asseoir là où tu m’as donné un orgasme… Me dis pas que ça vend pas de rêve.” Tu ris en l’entendant. Tu sais qu’elle cherche tous les arguments possible pour te donner envie. « Même si je l’aime ce sera toujours un plaisir de te visualiser en plein orgasme sur ce canapé. » Ta main sur la sienne qui va et vient sur ton torse.

“Quel âge j’ai ? Quatre ans ? C’est mon âge mental, ça.” Ta tête qui se penche pour voir la sienne avec un sourire. Pourquoi faut toujours que son corps dise une chose - ici oui stp vient me savonner tout le corps - et sa bouche une autre - ai-je besoin de préciser sa phrase sarcastique qui sous entend non. Tu te demandes toujours pourquoi elle fait ça mais ça fait parti d’elle et si y’a bien un truc dont tu es sûr·e c’est que si un jour un Alien prend possession de son corps, tu pourras le deviner bien trop aisément. Personne ne peut imiter Birdie. Elle est unique. “I know what you’re doing.” Tu hoches la tête parce que toi aussi tu sais très bien et tu ne t’en caches pas. Tu veux passer du temps avec elle nu sous la douche avant qu’elle parte. « I want my baby with me in the shower. » Que tu dis doucement, et simplement. Car tu veux vraiment que ça se produise et tu vas y mettre tout ton coeur et plus d’arguments si elle finit par décider de partir sans se doucher avant. Un crime. “Mais oui, tu peux me savonner.” L’unique réponse à tes yeux. Ca t’aurait fait réellement bizarre qu’elle dise l’inverse. Un doux sourire sur ton visage alors qu’elle te caresse la peau.

“Allez, agent DJ, la mission ‘douche express’ n’attend pas.” Tu souris à l’appellation qu’elle t’a donné. Tu te redresses avec son aide et non sans grimacer car tu as mal au dos. Oh la vieillesse. Tu as bien relevé le terme de express et tu sais pas si tu vas tenter de la retenir plus ou simplement profiter à fond de ces quelques courtes minutes supplémentaires. « Je vous suis Agent B. » Que tu dis en marchant un peu en canard car tes jambes sont restés dans la même position un moment et t’es pas encore totalement déplié. T’es chou.