28 janvier. (outfit) “On va essayer de faire la surprise, okay ?” est-ce qu’elle parle à Van Gogh, son van et Mister Grenouille, son doudou confortablement installé sur le siège passager comme s’il s’agit d’un secret de polichinelle qu’il ne faut pas trop ébruiter ? Totalement. La voix basse et les yeux brillants de complicité envers ses deux comparses, c’est dans cette action que Birdie fait rouler sa carlingue à l’entrée du quartier de Fortitude après plus d’une heure de trajet. Elle avait un peu râlé sur la route qui commençait déjà à s’épaissir de monde s’en allant travailler mais elle avait fini par mettre sa playlist de relaxation et tout s’est bien fini. Okay, elle a un peu aussi gérer son impatience à coup de nicotine intempestive. Personne ne peut lui narguer son manque de volonté mais là, les grands maux, les grands moyens. Il faut avouer qu’elle a de l’énergie à revendre. Elle s’est endormie la veille affreusement tôt comparé à son rythme habituel, le soleil venait à peine de se lever quand elle a fait pareil. Nice touch que de pouvoir observer le lever de soleil à Elimbah, un café dans les mains, sur la balancelle du jardin. Ereintée par les dernières émotions, Elimbah trouve toujours le moyen de la calmer comme il faut. Elle a marché le triple de son poids à travers les sillons et les arbres, elle a nagé sans peur ni crainte dans le lac (elle a seulement envoyé une photo de ses pieds à Jordan avec la vue sur ledit lac derrière en guise de preuve). Elle a aussi chanté, dansé, peint en extérieur, rêvassé, écrit. Elle a aussi lu - ou plus rererelu - les premiers bouquins d’Harry Potter dans leur version cornée, abimée et tâchetée spéciale Cadburn. Elle a renoué avec elle-même, elle a apaisé son âme du mieux qu’elle a pu, elle a recentré ses pensées et fait des deals envers sa propre personne.

Alors c’est un oiseau tout apaisé de ses journées loin de l’agitation et de la fébrilité de la ville qui revient au plein cœur de celle-ci. Elle n’a pas dit à Jordan quand elle revient, iel est juste au courant du jour. Mais en la connaissant, elle a pu entretenir le mystère de son retour comme elle le souhaitait. A vrai dire, elle a vraiment mis un point d’honneur à ne pas le harceler de messages et elle s’est même retenue à deux reprises de l’appeler. L’habitude. Seulement là, ce n’est pas lui qui est parti trois semaines à l’autre bout de la planète mais juste elle qui s’est carapatée à une heure de Brisbane. Ils pouvaient survivre trois jours en limitant les conversations, n’est-ce pas ? Mais le ciel sait à quel point iel a suivi chacune de ses pensées. Que ce soit dans le van lui-même avec la jolie toute nouvelle installation que Jordan lui a faite pour avoir un son de meilleure qualité. Que ce soit le piano qui trône en plein milieu de la pièce de bric à brac qu’elle a continué et presque fini de décorer. Que ce soit ce lit d’enfance tout d’un coup trop grand, Mister Grenouille trop petit mais à l’odeur rassurante malgré tout. Que ce soit les chansons de son amoureux sur son téléphone qu’elle a écouté, encore et encore, faisant vibrer son être jusqu’à ses tréfonds. Jordan est partout, jusqu’à son corps quand elle se regarde à moitié dévêtue dans le miroir.

Aors elle est partie à la première lueur du matin, après son café, après avoir pris Mister Grenouille sous son bras, pour revenir vers son beau qui lui manquait. Autant dire que l’expérience fut quelque chose et que la séparation en mars va être compliquée - mais elle est une indépendante bitch, okay, il ne faut pas la sous-estimer aussi. Elle se gare devant la maison comme à chaque fois et c’est avec Mister Grenouille contre elle qu’elle rentre dans la maison. Même pas besoin d’aller à l’étage qu’il y a la lumière venant de son studio, à la porte à moitié entreouverte. Birdie sourit légèrement, elle s’avance à pas de loup et elle passe la tête à travers. Tout a l’air plutôt calme, ce qui est un comble pour un studio de musique, à part si Jordan a son casque. Elle rentre un peu plus et s’avance pour le voir sur sa chaise. “Hey…” seulement, aucune réaction de sa part - et sans casque sur les oreilles. Oh. Son partenaire a ses lunettes sur son nez mais iel a l’air d’être complètement endormi. Alors elle sourit encore plus en se penchant en avant pour glisser ses lippes contre les siennes. “Hey sleeping beauty.” celle-là est facile et donnée, allant parfaitement à la situation alors qu’elle tente de récupérer sa moitié de l’étreinte de Morphée.

You're a habit, hard to break
You're more than a heart can take
There's no exit, no escapin'
I've been thinkin' 'bout you
Maybe you're my destination
Or maybe just a fantasy
Maybe it's just my imagination

@Jordan Fisher

Tu t’es endormi devant ton ordinateur, dans ton studio. C’est pas comme si ça ne t’était jamais arrivé avant mais ça se fait bien plus rare depuis que Birdie dort dans ton lit. Tu savais pertinemment qu’elle ne viendrait pas se glisser à tes côtés en rentrant à des heures matinales après un de ses shifts aux horaires totalement décalée. Tu savais que sa présence n’avait pas déjà élu domicile sur le meilleur matelas de la planète - après celui de l’hôtel St Pancras ok. Tu savais qu’elle n’aurait pas pris possession de ton coussin pour y respirer ton odeur tant que ta forme n’est pas à ses côtés. C’est pour ça que tu n’as pas franchement fait d’effort pour monter dans le lit alors que tu avais du mal à garder les yeux ouverts devant ton écran.

En l’absence de ton oiseau tu as passé bien trop de temps avec Jeremy. Tu as pris du retard sur tes objectifs pro et tu as voulu commencer à rattraper ça jusqu’au bout de la nuit. Mais la fatigue a eu raison de toi. Il n’empêche que tu as adoré ce temps avec ton ami. L’impression d’être retourné bien des années en arrière. Ca faisait longtemps que vous n’aviez pas profité de la présence l’un de l’autre de la sorte. Ca t’a fait le plus grand bien. Ajouté à tout ça une soirée film avec Maria où Jeremy a voulu s’incruster et il a presque réussi le petit filou. Il sait charmer Maria depuis toujours et la caresser dans le sens du poil c’est la meilleure technique pour gagner son attention ainsi que bien des petits plats faits maison. Vous avez mangé tous les deux chez Maria un autre soir également et puis une autre soirée chez Trent cette fois. Autant dire que le boulot n’a pas été ta priorité. Les notifications de ta lil b l’ont été grandement par contre yep. Tu t’es mangé pas mal de remarques de la part de Jeremy et il s’est mangé tout autant de doigts d’honneur sans aucun commentaires supplémentaires à propos ton comportement que tu assumes yep. Y’a aussi le retard dans ton travail que tu assumes car la réalité c’est que tu es si bien organisé et discipliné la majorité du temps que tu n’as pas de réel retard sur les quelques deadlines que tu peu avoir ou t’être imposé. Et ça franchement, c’est beau.

Vêtu d’un short, d’un t-shirt et avec les lunettes sur ton nez, tu as la tête qui est parti en arrière. Le dossier de ta chaise ne supporte pas plus haut que tes épaules. Ton fauteuil de bureau à beau être très confortable, tu vas avoir encore plus de douleur partout dans ton corps quand tu devras te lever de là. Mais pour l’instant, tu dors et tu ne sais pas quel heure il est quand tu as Birdie qui commence à t’embrasser. Tu la sens parfaitement et tu es entre le sommeil et le réveil. Tu la vois dans ton rêve. Elle t’y embrasse et il y a un air apaisé, un air de contentement qui est assez rapidement visible sur tes traits. “Hey sleeping beauty.” « Hmmm… » Que tu marmonnes alors que tu tends les lèvres pour quémander silencieusement un baiser supplémentaire.

Quand tu ouvres un oeil il te faut quelques secondes supplémentaires pour réaliser que Birdie est là en plus d’être dans ton rêve. « B? » Tu vas te frotter les yeux pour tenter d’y voir plus clair mais en réalité tu ne fais que brouiller un peu plus ta vue. Cela dit tu reconnais sa forme, son odeur, son aura et t’as un fucking sourire trop adorable et endormi sur ton visage. Y’a le fauteuil qui pivote alors que tu es en train de caler ton visage contre le corps de ton oiseau qui t’a manqué. Il se trouve que ta tête se loge contre sa poitrine naturellement et sans l’avoir prémédité. Y’a un si beau sourire sur ton visage alors que tes yeux se sont refermés. « Hmmmm… You’re back. » Et là tu te souviens qu’elle peut garder ton coussin toute la vie si elle veut, car sa poitrine est bien meilleur que le tiens même si elle pourra te dire le contraire. Au moins tout le monde est content. Surtout toi là.

Jordan est tout adorable avec sa tête penchée et son corps en marionnette sur sa chaise alors qu’iel a l’air apaisé comme jamais malgré la position guère confortable dans laquelle iel s’est endormi. « Hmmm… » Ses lèvres se tendent et son petit oiseau n’attend pas très longtemps pour comprendre la demander et venir l’assouvir une nouvelle fois, très légèrement, car elle ne souhaite pas un réveil brusque pour son beau. Sa main caressant toujours sa nuque, elle a les yeux en cœur alors qu’elle réalise à quel point iel lui a manqué. Non pas qu’elle en doutait mais la réalisation l’émeut à chaque fois. Une bonne chose ou une mauvaise, cela dépend de la situation et du point de vue mais le fait est là. Jordan lui a affreusement manqué et même si chacun réussit très bien à faire son existence chacun de son côté, c’est clairement la perspective d’avoir leurs journées se rejoignant un moment ou un autre qui rend les choses plus douces.

Son partenaire a les yeux qui s’agitent et s’ouvrent enfin avec une expression adorable comme jamais, comme si iel est surpris de la voir là. « B? » Cette dernière sourit et hoche la tête en tendant son bras libre. “Surprise!” qu’elle dit tranquillement alors que Jordan se frotte les yeux et, damn, elle fond un peu plus tellement qu’iel est chou et qu’elle a terriblement envie de fusionner contre son être tout entier. Un sourire finit par apparaître sur son beau visage, l’air qui semble réaliser qu’elle est belle et bien là, en forme et en chair pour lui et pour ses bras qui peuvent s’enrouler autant qu’ils veulent autour. Jordan se tourne, Jordan se plaque contre elle et ce sont aussi ses bras à elle qui se renferment autour de son cou pour le plaisir de le sentir contre sa silhouette. « Hmmmm… You’re back. » elle lâche un léger rire. “Don’t sound so surprised, I told you I was coming back… At some point.” car elle n’a quand même pas dit quand expressément. “Tu as l’air de te taper ta meilleure sieste sur ton siège. Work hard ?” ce n’est à peine plus qu’une question qu’une affirmation ; forcément que Jordan a du travail pour s’être endormi ici.

Tu gagnes le baiser que tu quémandes silencieusement et c’est presque comme si elle était vraiment avec toi. Wait a minute… Car la réalité est bien là. Tu t’en rends compte et c’est le meilleur réveil de toute ta vie - pas extrême du tout. “Surprise!” Oh my yes thank you… T’as du mal à faire des phrases même dans ta tête. Tu n’es pas venu à bout de ton sommeil car tu as sombré autour de cinq heure du matin et même si tu ne sais pas quelle heure il est là, moi je le sais. Il est tôt et tu n’as pas assez dormi, mais ça reste quelque chose d’habituel chez toi.

Sentir les bras de Birdie autour de toi et son corps tout contre le tiens te fait un bien fou. Tu sais pas si c’est parce que t’es pris au dépourvu (dans le bon sens) au réveil mais tu sens une réelle différence sur ton état physique entre quand elle est là et quand elle ne l’est pas. C’est pourtant pas la première fois que vous vous retrouvez Jordan, mais visiblement à chaque fois tu oublies car tu t’habitues à elle. Car tout est mieux quand elle est dans les parages. Tu es d’ailleurs en train de respirer son odeur. You’re back… Que tu penses en même temps que tu le dis. “Don’t sound so surprised, I told you I was coming back… At some point.” Ca reste une surprise pour toi là. La plus belle de toutes. Ton petit sourire toujours sur tes lèvres car tu es en train de vivre éveillé le plus beau rêve. “Tu as l’air de te taper ta meilleure sieste sur ton siège. Work hard ?” Tu hoches la tête alors que tes yeux sont toujours bien fermés et ta tête tout contre sa poitrine. Tu vas même t’endormir de nouveau si elle reste là comme ça. Toi t’es pas dans la meilleure position mais c’est déjà bien mieux que celle d’avant.

« Hmmmm… I’m keeping you. » Tu es tout bonnement bien trop adorable Jordan. Il est certain que tu veux la garder contre toi pour dormir plus ou te réveiller mieux. L’un ou l’autre mais tu veux pas la lâcher et oui tu as tout à fait l’air d’un enfant là mais tu n’en as que faire. Tu es bien. Le sourire toujours sur ton visage ne ment pas. « Forever… » Que tu ajoutes car tu arrives quand même à être cheesy dans ce genre de moment. C’est un talent à ce niveau là Jordan. Tes bras qui se serrent un peu plus autour d’elle. Tu sens sa peau à l’air dans son dos. Tu n’as pas encore vu l’outfit dans son ensemble mais il est déjà parfait à ton âme. Tu tournes ton visage afin qu’il se retrouve enfoui dans le meilleur coussin de toute la planète et tu te rends compte que tu as tes lunettes sur le nez. Tu penches ton visage en arrière afin qu'elle comprenne que tu voudrais qu'elle ôte tes lunettes car ça te dérange là. « Hmmmm baby? » Tout ce que tu dis pour te faire comprendre toujours le cou tendu en arrière en attendant d'être libéré de cet accessoire pour replonger dans sa poitrine. Tu ne sais pas si elle a prévu quelque chose ni même l’heure qu’il est, et tu espères que ce moment de douceur avec ta partenaire ne va pas devoir être coupé trop vite.

Je me doute que ton programme n’a été nullement régulé par l’horloge imposée à la population. Être en avance, ou être en retard, faire les choses à l’heure, à un horaire décent, compréhensible et normal, ce n’est pas pour nous. Toi comme moi avons notre propre rythme et te voir échouer contre moi, ta tête adorable dans une moue aussi endormie que souriante ne fait que confirmer la réponse que je connais déjà à cette question complètement stupide mais qui a le mérite de se montrer intéressée. Mon museau va contre le sommet de ton crâne et je me sens tellement mieux quand je peux le faire. Je ne serai pas de ceux qui crient au manque de poumons quand l’être aimé n’est pas là mais je ne peux pas nier que pouvoir embrasser tes mèches blondes qui partent dans tous les sens vu ta posture me fait avoir un allègement au coeur. Comme si je réalise à chaque fois, à chaque retrouvaille à quel point je tiens à toi - je tente de me tempérer en me disant que c’est juste ton cul que je veux revoir, dixit la photo sur instagram que je n’ai pas pu m’empêcher de poster. Ton commentaire m’a fait rire, ton sms m’a donné chaud (et il m’a fait rire aussi). Ces départs prévus ou non ne font que me confirmer que l’absence nourrit le manque qui nourrit à son tour cette affection qui revient en force à chaque fois. Même si les au revoir sont durs, j’aime beaucoup trop te retrouver, avoir le pas sautillant à l’idée de te revoir et d’observer tes traits s’apaiser quand t’es contre moi. Est-ce que c’est normal ? J’en sais rien.

« Hmmmm… I’m keeping you. » ah. Mais j’ai de la chance car tu n’attends pas des séparations et des retrouvailles pour être tendre - et enfantin. Comme là, où j’ai l’impression d’être ta peluche préférée - take that, Miss Wombat - et que mes doigts s’en vont caresser ta nuque dans le plus doux des gestes. Je suis une foutue guimauve et c’est entièrement de ta faute. Tu fais sortir le pire du meilleur en moi et je ne sais toujours pas si j’assume pleinement cette forme niaise de moi-même après avoir passée des années à me moquer de l’ex femme de Will. Est-ce que je suis moi aussi une romantique, au final, ou c’est juste ton effet sur moi ? « Forever… » je mords ma lèvre mais en sourit malgré tout. “You are melting my heart.” que je dis avec le plus grand des sérieux car c’est la réalité. “But you remember I'm gonna fly away in March, right ?” que je demande avec un sourire de coin, me sentant un peu garce de te rappeler ce fait alors qu'on est en train de se réunir. Tu pourrais te mettre à ronronner que je ne serai pas surprise ; cependant, même si j’apprécie ta forme contre moi, je ne suis pas sûre que j’ai envie de rester debout pendant un temps infini. « Hmmmm baby? » ta tête en arrière, je fronce deux secondes les sourcils en m’interrogeant sur ta requête avant de glousser légèrement. Je retire tes lunettes et j’en profite pour me pencher et embrasser tes lèvres de nouveau. Tu vas replonger sur ma poitrine, je le sais, mais j’aimerai pouvoir m’asseoir. Je place tes lunettes sur ton bureau et je te force à bouger un peu. “Make some room for your favorite pillow, please.” même si je serai moins efficace assise sur ses genoux mais tant pis ; je réussis à gigoter assez bien pour que je sois assise dessus, mes jambes d’un seul côté alors que mes bras sont toujours autour de tes épaules. “Je suis revenue tôt pour pouvoir profiter de toi avant d’aller au travail à midi.” parce que même si je ne prévois rien, je planifie un minimum, surtout quand il y a mes intérêts en jeu. Tu es un très gros intérêt, il faut le croire. Je mise beaucoup sur toi, il faut dire. Tu es mon MVP, après tout. “You’re doing good ?” je demande pour maintenant, et je demande pour les jours d’avant. Je me doute que tu as dû profiter de la présence de Jeremy pour rattraper ce temps que vous n’avez jamais eu avant. Je compte sur lui, et sur Trent même si ça m’arrache de l’avouer, et sur Maria pour t’occuper aussi bien pendant deux semaines. Même si je ne goûte pas mon plaisir que pour une fois, c’est moi qui prends le large.

La douceur dans ses caresses dans tes cheveux et sur ta peau te bercent complètement. Les chances que tu te rendormes là contre elle sont grandes si elle continue de la sorte. “You are melting my heart.” Visiblement tu dis ce qu’il faut - sans même t’en rendre compte car ton cerveau fonctionne pas totalement là - et la douceur va continuer à ton avis. C’est tout ce que tu veux là. Tu as beau lui avoir promis ta tête entre ses cuisses dès son retour, c’est carrément pas en haut de la liste à ce moment précis. Encore moins quand tu sens que tu peux réellement te rendormir, une chose qui est rare chez toi.  “But you remember I'm gonna fly away in March, right ?” Tu hoches la tête pour dire oui. Tu t’en souviens très bien et tu ne réalises même pas qu’elle se joue de toi. Tu prends tout au premier degré vu la fatigue qui te compose de toutes parts. Tu veux te mettre encore mieux contre sa poitrine et elle comprend ta demande sans tous les mots qui vont avec. She can read my mind I know that sparkling witch. Awww you cute. Tu es en train de mélanger une de vos dernières conversations dans ta petite tête. Tu aimes beaucoup. Tu gagnes un baiser sur tes lèvres et la sensation t’adoucis l’âme en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

“Make some room for your favorite pillow, please.” Tu te décolles d’elle, enlevant ton poids de sa personne. Tu la laisses gérer la nouvelle position car tes yeux sont toujours fermés. Tes mains sentent qu’elle est pas sur le points de partir, au contraire. C’est son poids qui arrive sur tes cuisses. Tu vas poser ta tête sur son épaule. Elle est trop basse pour avoir le cou-seins. Mais tu ne te plains pas. T’es dans la joie de la sentir si proche de toi après ces quelques jours éloignés. “Je suis revenue tôt pour pouvoir profiter de toi avant d’aller au travail à midi.” Oh. Oh? Tu comprends par là que tu n’as pas toute la journée pour être avec elle. Elle s’est fait un timing serré avec son escapade à Elimbah. Avec toute la force du monde, tu te redresses doucement en ouvrant les yeux. Tu frottes tes paupières d’une main.  “You’re doing good ?” Tu hoches la tête de nouveau pour lui dire que oui, tu vas bien. « I’m just sleep deprived but nothing new here. » Tu ne comprends pas qu’elle puisse faire référence à la situation qui s’est passé entre vous qui a mené à son départ de quelques jours. Pour toi tout était revenu correct entre vous au moment où elle est partie. Y’a pas de problème entre vous. Vous avez juste eu droit à la manière forte d’en découvrir plus l’un sur l’autre.

You’re doing good? Tu notes toujours quand elle te pose cette question alors que à l’inverse quand tu le lui avais posé, ça s’était presque terminé en dispute. Car Madame esquivait encore et encore. Elle n’aime pas cette question mais elle te la pose par contre. Du Birdie tout craché et tu n’en es pas dérangé·e, c’est qui elle est, mais c’est aussi bien des questions que tu as toujours dans un coin de ta tête. Pourquoi avait-elle pris si mal cette simple question ? Ca reste un grand mystère pour toi. On peut dire que tu as été traumatisé de ce moment là et c’est pour ça que ça te vient à l’esprit à chaque fois qu’elle te demande ça. « I’ll get more rest when you leave for work. » Tu veux profiter d’elle. Tes yeux qui s’habituent doucement à la lumière et qui regardent le beau visage de ton oiseau qui est bel et bien tout proche de toi. « What time is it? » Ton visage qui se rapproche du siens pour y déposer un baiser sur sa joue. « You’re doing good? » Que tu murmures contre sa peau. Oui, tu prends la perche qu’elle a tendu. Tu utilises les mêmes mots qu’elle comme une histoire de donnant-donnant.

« I’m just sleep deprived but nothing new here. » tu souris légèrement car effectivement, tu n’es pas surprise. Jordan pourrait parfois t’inquiéter mais tu as décidé que ce n’est pas ton problème si ce n’est pas le sien. Tu seras juste là si jamais y’a besoin et tant que ton partenaire réussit à se gérer, il n’y a aucune raison de le materner - tu n’es pas sa mère, que tu te répètes pour la énième fois, mais sa compagne. Tu ne comptes pas lui donner la main pour aller se laver ni même pour le forcer à manger. Si tu ne veux pas d’enfants, ce n’est pas pour en avoir quand même la fibre maternelle. Comme tu peux le faire avec Zoya ou avec Asher ou avec Will. Mais Jordan est différent ; iel est chéri dans ton coeur et tu veux le savoir bien en toute circonstance. On ne peut pas dire que ce fut une grande réussite quelques jours avant, d’autant que tu as son message enregistré sur ton téléphone disant que tu l’avais blessé. Que tu as revu et relu malgré toi. Mais Jordan a l’air de bien se porter malgré tout et c’est l’essentiel. « I’ll get more rest when you leave for work. » tu apprécies l’attention qu’iel te consacre alors que ses petits yeux bleus commencent à s’ouvrir doucement mais sûrement. Ses membres ont l’air tout mou et encore engourdi de fatigue, mais tu ne regrettes pas le moins du monde d’être La Surprise. T’es le réveil du monde, n’est-ce pas ?

« What time is it? » tu grimaces en souriant. “Don’t put that high school musical song into my head, it’s definitely too early for that.” que tu glousses en disant car ça y est, tu l’as déjà dans la tête de toute façon. Si seulement tu avais pu partir en vacances dans le même enthousiasme et le même tempo qu’eux. “It’s around 7.30 or 8 am I think.” vraiment tôt, pour de vrai. “I hope you weren’t having a too good dream. Because I’m not even sorry for the interruption.” tu ne seras jamais désolée d’accaparer l’attention de ton partenaire pour toi, encore moins quand c’est face à Morphée. D’habitude, tu l’aurais laissé dormir mais là… Les circonstances ont fait que non. Tu te la joues égoîste mais pour pouvoir apprécier son baiser sur sa joue et la possibilité de voir son visage ainsi que d’entendre sa voix après trois jours sans, tu n’es vraiment pas désolée. « You’re doing good? » tu souris en caressant sa joue. “I’m doing very good. Elimbah has a magical effect on me.” ou c’est seulement parce que là-bas, tu relâches cette pression que tu es toujours surprise d’avoir. “J’ai eu du temps pour réfléchir, écrire, évacuer… Ça fait du bien.” puis voilà que ton attention se prend d’intérêt pour le sol, que tes dents torturent ta lèvre et que tu as la mine songeuse - et un peu peureuse aussi, un comble pour une lionne. “Et, hum… Tu pourras me passer le numéro de Penny ? Ou je peux utiliser ton téléphone directement. Je crois que j’ai des excuses à faire.” tu crois mais t’en es sûre. Tu n’es pas franchement désolée de tes pensées qui elles sont réelles et sincères mais ce n’était pas à l’actrice qui n’avait rien demandé de récolter toute la rancœur que tu as pu avoir. Tu as été bête et stupide, clairement. “Je pense que certaines opinions ne sont pas faites pour être dites et… Je me suis acharnée sur elle alors qu’elle n’y est pour rien.” d’autant que ta réflexion ne s’est pas arrêtée là. Mais pour l’instant, tu attends que Jordan se réveille, qu’iel revienne à lui tranquillement et tu embrasses son nez. “En plus, elle t’a offert le DVD de Coyote Girl, ça rappelle des souvenirs.” votre premier voyage qui a été aussi doux qu’agréable dans ton esprit.

“Don’t put that high school musical song into my head, it’s definitely too early for that.” Tu souris plus largement de l’entendre faire cette référence. C’est le premier film que tu as surtout vu et revu. Les autres tu ne t’en souviens pas aussi bien. Peut être que vous devriez faire un rewatch de tous les films avec Birdie. Ca peut être cool et ça changerait de Harry Potter (même si tu n’as aucun problème avec ça). “It’s around 7.30 or 8 am I think.” Tu hoches la tête. Copy that. Il est effectivement très tôt sachant que tu t’es endormi vers 5h. On peut dire que t’as juste fait une sieste. “I hope you weren’t having a too good dream. Because I’m not even sorry for the interruption.” Tu fais non de la tête cette fois ci alors que ton sourire se fait de nouveau bien large sur ton visage. « You’re better than any dream. You’re real. » Tu vas déposer un doux baiser sur sa joue après ces mots là. Ces mots qui sont plus vrais que tout. Tu n’es pas dans ton passé à penser à ta femme défunte, ni ta mère, ni ton père qui n’a jamais été là pour toi, ni tous les crush que tu as pu avoir sur ces filles et gars qui se sont tous évaporés plus vite qu’ils ne sont arrivés. L’important c’est le présent, c’est ce que tu as maintenant et tu en es reconnaissant tous les jours que l’univers fait.

Elle est si douce avec toi là et ses gestes ne changent pas après ta question. “I’m doing very good. Elimbah has a magical effect on me.” Elle y répond même et avec tout son coeur. Ça te fait du bien non seulement d’entendre sa réponse qui est totalement positive, mais qu’elle y réponde aussi. Rien que ça. Même si ça aurait été moins glorieux. Tu mets du coup dans un petit coin de ta tête, que lorsqu’elle répond pas, c’est qu’il y a véritablement quelque chose qui ne va pas bien. Mais est-ce que tu reposeras cette question à l’avenir. Yup. Surtout quand tu ne peux pas voir et avoir son corps contre le tiens pour le sentir sans aucun mots. “J’ai eu du temps pour réfléchir, écrire, évacuer… Ça fait du bien.” Et en plus elle continue d’élaborer sur le sujet et c’est réellement le meilleur réveil qu’il soit. « I’m happy you got a nice break. » Même mieux que nice mais ton cerveau est encore un peu ramolli par la fatigue. Elle comprendra ce que tu as voulu dire. Tu lui déposes un baiser supplémentaire là où tes lèvres arrivent. I’m proud of you. Qu’elle sache écouté les besoins de son corps c’est très important. Tu ne veux pas qu’elle arrive à un point limite et critique un jour. Ca te plaît de l’entendre dire qu’elle a écrit, même si c’est pas un secret, elle gardait ça pour elle mais plus maintenant. Elle en parle et tu sais combien ça aide d’évacuer de cette façon là. Tu fais pareil. Tes textes qui sont dans ton jardin secret que personne ne lit à part toi.

“Et, hum… Tu pourras me passer le numéro de Penny ? Ou je peux utiliser ton téléphone directement. Je crois que j’ai des excuses à faire.” Oh. Y’a bien un coin de ta tête qui se souvenait que les excuses étaient nécessaires mais tu ne savais pas quand ça viendrait et tu n’allais pas chercher à pousser quoi que ce soit. La seule chose que tu aurais fait, c’est faire attention à ce qu’elles ne se retrouvent pas dans le même pièce tant que l’air serait encore électriques entre elles. “Je pense que certaines opinions ne sont pas faites pour être dites et… Je me suis acharnée sur elle alors qu’elle n’y est pour rien.” Tu hoches lentement la tête car tu es d’accord avec ce qu’elle vient de dire. Tu vas même déposer un baiser de plus sur sa joue comme un merci silencieux. “En plus, elle t’a offert le DVD de Coyote Girl, ça rappelle des souvenirs.” Tu hoches de nouveau la tête avec un petit sourire aux lèvres cette fois ci. Tu te souviens très bien de ce dont elle fait mention. « Tu peux prendre mon téléphone. » Elle sait le code. Tu es vraiment touché·e qu’elle vienne sur ce sujet si rapidement après son retour. Elle a dû vraiment y réfléchir longuement là bas. Toi t’es tellement entre la fatigue, le sommeil et la joie que tu en as oublié le nouveau fond d’écran que tu as mis sur ton téléphone.

Ton téléphone qui est posé sur ton bureau non loin de ton clavier. Totalement à portée de main. Tu déposes un long baiser sur la mâchoire de Birdie, puis tu commences à en déposer des multiples petits. « C’est rapide à faire des pancakes non ? » Que tu demandes parce que c’est bien pour le petit déjeuner, parce que tu aimes ça, parce que elle va bientôt partir et tu ne sais pas faire les pancakes toi même. « On devrait en commander… » Car après rapide réflexion y’a des chances qu’il manque des ingrédients dans vos placards pour les faire comme ça au pied levé.

le téléphone de Jordan:

« You’re better than any dream. You’re real. » tu récoltes un baiser en plus des beaux mots et tu pourrais le pincer d’être stupidement aussi amoureux mais dans le fond, t’en frémis et ça te réchauffe le cœur. La preuve, tu ne le fais pas, tu te contentes de sourire et de te lover un peu plus dans ses bras qui t’ont manqué. C’est toujours assez incroyable de voir à quel point Jordan sait trouver les formulations pour te faire sentir spéciale et unique à ses yeux. Tu n’as pas son talent pour les mots ni même pour le charme - iel est la douceur alors que toi, tu fonces. Tu es lourde, tu vas droit devant et c’est la cause de bien des soucis ces derniers mois. Il faut que tu acceptes que ton caractère n’est pas forcément facile tous les jours, que toi aussi tu peux connaître des hauts et des bas. D’habitude, tu réussis toujours bien à te contenir et le camoufler. Avant, tu allais de maison en maison, d’appartement en appartement et tes colocataires furent, pour la plupart, que ça. Jordan est ton compagnon et tu fais bien plus avec lui que simplement vivre sous le même toit. C’est ton colocataire, ton propriétaire, ton compagnon, ton ami et ton amant. Vous êtes main dans la main pour beaucoup de choses et cela amène à ce que Jordan voit ce que tu camoufles au commun des mortels. Ce n’est pas pour rien que tu es terrifiée à l’idée qu’iel te quitte. Qu’il y ait eu erreur sur la marchandise. Que tu es moins souple, frivole et chill que tu le laisses paraître. Mais pour l’instant, Jordan semble avoir les épaules assez solides et larges pour supporter tout ça ; à toi d’avoir les mêmes épaules pour t’améliorer et apprendre de tes erreurs.

« I’m happy you got a nice break. » c’est exactement ça. Tu ne vas pas élaborer plus que cela mais Elimbah a une source inépuisable de bien être. C’était ton me time et même si tu n’as rien à cacher à ton partenaire, il n’empêche que tu n’as aucune obligation de lui dérouler le fil conducteur de ton séjour. De toute façon, tu n’as rien fait de très intéressant et encore moins de palpitant puisque l’effet était justement de se reposer et de se relaxer. Tu hoches seulement la tête alors que ses lèvres viennent de nouveau se poser sur ta pommette et t’as presque l’impression que son étreinte se resserre autour de toi. Comme un signe qu’iel est véritablement content pour toi - iel l’est, ne sois pas stupide, ne pensant qu’à ton bien être. Tu te sens presque fière de t’être montrée sous une lumière adulte responsable.

« Tu peux prendre mon téléphone. » le niveau de confiance te fait sourire alors que tu caresses son nez contre sa tempe. Une preuve qu’iel n’a rien à te cacher, pas plus que tu en as toi-même. Au pire, il trouvera des conversations vaseuses avec des amis mais ça, c’est ta façon habituelle de parler avec autrui. Jordan n’est pas du genre jaloux et sa confiance semble immense envers ta personne ; c’est à la fois flatteur et un peu stressant. Tu cherches le téléphone des yeux alors que Jordan te perturbe à embrasser ta mâchoire avec un peu plus de vigueur à chaque minute. « C’est rapide à faire des pancakes non ? » tu te penches en avant pour aller atteindre le téléphone avant de tourner la tête vers la sienne. “Ouais, c’est rapide, mais je suis pas sûre qu’on ait tout ici.” parce que vous n’êtes pas assez fous pour garder du lait ou des œufs à traîner dans le frigo. La saison de Noël finie, la maîtresse pâtissière Cadburry est en repos jusqu’à novembre prochain. « On devrait en commander… » “On peut commander.” que tu réponds en lui souriant légèrement avant d’attraper le bout de ses lèvres. En vérité, tu commences à avoir faim car tu ne manges rien le matin et là, tu as le ventre qui commence à gronder.

“C’est pas bizarre d’envoyer un message à- What ?” tu étais en train d’ouvrir le téléphone avec le code que tu connais presque par coeur (il te faut au moins deux essais, promis tu vas t’améliorer) quand tu vois son fond d’écran. Qui a été changé récemment. Car c’est ta dernière photo instagram. Tu tournes la tête vers Jordan avec un sourire de coin. “You did it on purpose. You can take my phone.” que tu imites grossièrement avec le trait forcé et complètement pas Fisher. “That’s very cute. I’m very flattered. Even if I know it’s just for my boobs.” car il y a un joli sneak peek de ta poitrine sur ta photo plus que de ton visage mais ton sourire compense largement ce jeu d’actrice désabusé alors que tu vas l’embrasser de nouveau sur la bouche, ne pensant pas qu’un tel petit geste t’aurait touché à ce point. “I was promised your head between my tights. I didn’t forget.” que tu murmures contre ses lippes avec malice, oubliant presque pendant quelques instants le but premier de l’utilisation de son téléphone. Penny n’est pas pressée et il est à peine 8 heures du matin, autant attendre un peu, non ? En tout cas, ta bouche décrète que oui car elle fond de nouveau sur celles de ton partenaire alors que tu soupires de contentement en même temps ; the best place in the world.

“Ouais, c’est rapide, mais je suis pas sûre qu’on ait tout ici.” Tu sens qu’elle est en train de choper ton téléphone et tu as ta réponse pour les pancakes. “On peut commander.” Et t’es ravi qu’elle ait l’air d’apprécier l’idée que tu viens de soumettre. Les pancakes faut dire, c’est toujours une bonne réponse. T’es difficile en bouffe, mais pas tant que ça quand on y pense. Tu gagnes un baiser supplémentaires sur les lèvres et tu profites de l’avoir si proche. Oui tu peux très bien vivre et être fonctionnel sans elle, sans personne avec qui partager ton lit. Tu l’as pratiqué pendant des années. Mais avoir tout son poids sur toi avec tes bras autour d’elle, reste une des choses les plus rassurante au monde. Elle est belle et bien là. Elle est réelle. Elle t’aime autant que tu l’aimes, elle est aussi fucked up que toi et vous fonctionnez tous les deux, dans bien plus de manières que tu n’aurais jamais pu l’espérer. C’est pas tous les jours faciles, mais vous avancez ensemble, dans la bonne direction. Ni l’un ni l’autre ne voulant briser ce que vous avez crée depuis plus d’une année sans vraiment vous en être rendu compte au début.

“C’est pas bizarre d’envoyer un message à- What ?” Tes lèvres sur sa joue, tu ne t’arrêtes pas tes petits baisers ici et là pour autant. « What? » Parce que c’est certainement quelque chose sur ton téléphone. Une notification tu supposes. “You did it on purpose. You can take my phone.” « What? » Tu n’as qu’un mot à la bouche on dirait Jordan. Mais la façon dont elle a eu à changer sa voix te fait rire et tu ouvres les yeux pour voir de quoi elle parle. Tes yeux qui tombes sur la photo. Oh. “That’s very cute. I’m very flattered. Even if I know it’s just for my boobs.” Un sourire bien plus large sur tes lèvres et peut être même timide pour le coup. Car 1) tu es toujours fatigué et 2) tu es pris en flagrant délit. Si c’est un délit, je plaide coupable. Tu fais non de la tête, car ce n’est pas que pour les boobs. Elle vient embrasser tes lèvres et tu réponds tout contre quand même. « Ok the boobs are more than great but there’s just everything perfect about that pic. Like… You’re wearing light green, so i still think a little of Baby Yoda when I look at it, and you have a cap on your head… » Tu ne sais pas si tu l’as déjà dit à voix haute avec tout autant de mots (et tu ne le fais pas cette fois non plus) mais tu aimes les casquettes et encore plus sur elle. Pas pour rien que tu lui ramènes des casquettes à chaque fois que tu reviens de voyage. « I just love everything about this picture. » Car en plus de tout elle a été prise à Elimbah et tu sais qu’elle était vraiment bien dans sa tête et son corps à ce moment là. Ca te rappel un de ses très bon moment à elle. Sans parler du reste, les accessoires, ses jolies mains, la jolie pèche… Y’a tout qui va sur cette photo. Il manque juste ses jolis yeux et son beau visage, mais celle ci est bien trop stylé déjà comme ça, tu ne sais pas si tu aurais pu survivre à une photo encore plus parfaite que celle ci.

“I was promised your head between my tights. I didn’t forget.” Un nouveau sourire plus large sur ton visage s’affiche. « You want it before or after work…? » Que tu réponds tout autant contre ses lèvres. Tu as faillit ajouter pendant en supposant que tu allais la suivre au boulot for fun. Mais la vérité c’est que tu visualises bien trop ton lit et toi t’y prélassant à l’intérieur. Il n’empêche que manger son minou (pensée pour Will) reste quelque chose qui te maintient parfaitement réveillé rien que d’y penser. C’est marrant comment ton corps fonctionne hein Jordan. « Do you want it now…? Here ? » Ta main qui est sur son genou, qui remonte doucement sur sa cuisse. Tu files sous le tissu de sa robe mais toujours sur sa cuisse. Tu es sage même s’il ne t’en faut vraiment peu pour t’allumer c’est hallucinant. De plus, tu as l’intime conviction qu’elle va répondre un grand oui à cette dernière question. Madame a envie d’investir ton studio depuis la nuit des temps et voilà qu’une première occasion se présente là. Elle revient d’un endroit parfait pour assouvir un de ses désirs sous votre toit. Tu espères que la suite de sa journée sera toute aussi bonne à son travail. Elle mérite de profiter de son bien être intégral le plus longtemps possible.

« What? »
« What? »

Tu souris à son encontre avec cet air qui veut clairement dire “arrête de te foutre de moi” même si Jordan a vraiment l’air confus sur ce que t’es en train de raconter. Enfin, avant que ses yeux ne s’ouvrent et qu’iel voit de quoi tu parles alors que tu as le téléphone à moitié tourné vers lui pour qu’iel comprenne encore mieux. Apparemment ton partenaire s’en rend compte rapidement car un sourire naît sur ses lèvres, mais tu le soupçonnes d’avoir complètement zappé ce changement de fond d’écran. C’était baby Yoda pendant si longtemps que tu ne pensais pas qu’un jour iel changerait. Voilà ton attention première complètement détournée de son objectif alors que tu te montres toute émue de ce simple fait. Après tout, tu n’as jamais été le fond d’écran de personne - pas à ce que tu saches, en tout cas. Tant qu’il n’y a pas de creep fan de ta météo à ce point. « Ok the boobs are more than great but there’s just everything perfect about that pic. Like… You’re wearing light green, so i still think a little of Baby Yoda when I look at it, and you have a cap on your head… » tu n’en demandais pas tant mais Jordan a envie de remettre les points sur les i - non, ce n’est pas que les seins même si son adoration envers eux est sans limite. Tu ne caches toujours pas ce sourire qui perle tes lippes de façon adorable, sincèrement touchée qu’en plus iel élabore son schéma d’idée. « I just love everything about this picture. » tu plisses le nez en retroussant ta bouche vers le haut, approchant ton visage vers le sien pour y planter un baiser tout mignon sur les lèvres. “I’ve never been on someone's phone's background.” que tu argumentes de ton côté en laissant un baiser sur son nez à la suite. C’est presque une nouvelle étape à tes yeux, ou au moins un truc assez important pour que tu considères ce simple changement comme un truc incroyable. Ce n’est pas rien d’être le fond d’écran de quelqu’un, encore moins si c’est sa moitié, n’est-ce pas ?

Alors tu l’embrasses de nouveau et tu quémendes la promesse qu’iel t’a faite par meme interposée. « You want it before or after work…? » tu allais pour faire la moue mais tu préfères l’embrasser encore plutôt que de répondre à cette question qui est stupide à ton sens et t’es persuadée que Jordan le sait vu son air assez malin. « Do you want it now…? Here ? » un haussement de sourcil pour exprimer ta surprise mais les lippes se soulevant dans un nouveau sourire alors que les doigts de ton partenaire te procurent de doux frissons à même la peau qui t’ont beaucoup trop manqué. “Yes and yes. You know I’m not going to be the one to move from here.” oh Jordan est parfaitement au courant, d’autant que tu le lui as rappelé juste avant de partir - au hasard, pour de vrai, juré. Est-ce que si tu demandes un truc avant de partir, il se réalisera quand tu reviendras ? Penny est complètement oubliée dans ton esprit, le téléphone retournant sur la table derrière toi pour pouvoir passer tes bras autour de son cou à ta guise. “I didn’t do anything in three days… I have needs.” oh mais Jordan le sait parfaitement bien que tu as des besoins pour être pareil que toi. Tu as visiblement aussi faim de lui mais ça, est-ce que c’est vraiment nouveau ? Tu n’oublies pas que tu as un truc à lui dire en rapport avec ça justement mais pour l’instant… Tu oublies aussi. Tu veux le retrouver entièrement et tout le monde sait que vous n’êtes jamais les derniers pour assouvir vos envies de l’un et l’autre. Tu te penches pour caresser ses lippes des tiennes dans un doux geste sensuel. “You’re so beautiful… I missed you so freaking much. My guardian angel.” alors que tu vas embrasser sa mâchoire par la suite. Le meilleur des bienvenues se déroulant en ce moment même.

Elle est tellement adorable pendant que tu fais la liste succincte de pourquoi cette photo sur ton fond d’écran. Tu pourrais clairement passer une demi heure pour lui dire en détail pourquoi cette photo. Le sourire sur le visage de ton oiseau est si beau, tu pensais pas que ça la toucherait à ce point mais wow. Elle n’a jamais été aussi belle à tes yeux. Ou peut être que c’est juste que tu viens enfin de les ouvrir correctement avec un cerveau un peu plus alerte ? Car la réalité c’est qu’elle est toujours magnifique à tes yeux. Tu gagnes un baiser sur les lèvres que tu lui rends aussitôt. “I’ve never been on someone's phone's background.” Oh. Tu comprends mieux l’engouement aussi grand pour ce détail à ton avis. Ca n’en est pas un pour elle. « I’m glad I’m the first. » Tu vas déposer un doux baiser sur ses lèvres pour ponctuer tes mots. Ca te ramène à la première fois où elle t’a conduit à l’aéroport. C’était la première fois pour toi et c’était un détail pour elle. Il n’empêche que pour changer ton fond d’écran qui n’a pas bougé depuis des années, c’est effectivement bien plus qu’un détail au fond. Elle te manquait et cette photo était parfaite en tous points. Tu es retourné·e bien trop souvent sur la photo - car oui tu as fait un screen de son post Instagram après y être retourné 100 fois au moins. Tu l’as naturellement mis en fond d’écran pour que ce soit plus pratique. Une chose qui est bien, c’est que tu n’es pas du genre à changer souvent et il va en falloir beaucoup pour trouver une plus belle photo que celle ci à tes yeux. Elle est bonne pour y rester 7 ans au moins.

L’absence de réponse à ta première question est aussi une réponse. Ses lèvres sur toi, il est clair que sa chaire a besoin de la tienne maintenant. Tu la surprends avec la suite… “Yes and yes. You know I’m not going to be the one to move from here.” Et ce coup là elle n’attend pas bien longtemps avant de répondre. Certainement qu’elle ne veut pas que tu changes d’avis. Qu’elle ne s’inquiète pas. Tu es ravi d’apprendre qu’elle ne compte pas bouger de toi. C’est toi qui va devoir la faire bouger. Aucun problème. Elle pose le téléphone et tu sais que ça veut dire serious business coming. “I didn’t do anything in three days… I have needs.” Tu te mords la lèvre de l’entendre dire qu’elle n’a rien fait des trois jours. « Wow… So your vagina also had a nice break… » Tu t’es fait plaisir en solitaire après qu’elle soit partie, ce jour là, mais il est vrai que tu as été assez occupé et n’a pas pensé à plus. Tu aimes voir que vous êtes à peu près au même niveau tous les deux.

La façon qu’elle a de t’embrasser annonce la suite imminente. “You’re so beautiful… I missed you so freaking much. My guardian angel.” Ow… Tu t’attendais à quelque chose de plus dirty et ces jolis mots te vont droit au coeur. Tu frissonnes de ses lèvres sur ta mâchoire alors que ta main trouve sa place sur ses fesses. Le bout de tes doigts se glissant dans son sous vêtement juste pour le plaisir de le faire. Tu profites de l’instant un moment avant de défaire tes bras d’elle. Ta chaise qui pivotes alors que tu fais de la place sur le bureau oui oui. Tu pousses les quelques trucs qui sont là et quand elle s’assoit dessus, tu as déjà ta lèvre mordue alors que tu découvres mieux son outfit qui est comme toujours, magnifique. Tes mains vont toutes les deux sous sa robe afin de lui retirer son sous vêtement. Tu écartes doucement ses cuisses et avant de plonger dans les plus beaux tréfonds tu regardes Birdie. « Just try not to break the screen. » L’écran de ton iMac, un de tes outils de travail les plus important. T'as poussé le tout mais il reste non loin. Y’a une enceinte qui est proche d’elle également mais tu juges que si celle ci fini par terre, elle devrait tenir le choc. Peut être pas le fil qui est lié mais tu sauras réparer ça. Autrement, tu as fait de la place comme il faut. Il est vrai que quand elle parlait du studio, il y a bien des autres endroits possible car celui ci est grand. Y’a deux pièces différentes et même un canapé mais visiblement c’est sur ton grand bureau que tu as envie de faire l’entrée en matière. Ton cul n’aura pas bougé de ta chaise de bureau nope et dear god quand tes lèvres trouvent son intimité après quelques baisers déposé à l’intérieur de ses cuisses, tu es totalement réveillé. Dans tous les sens du terme.

« I’m glad I’m the first. » tu l’es aussi et tu es encore plus ravie que ce soit Jordan qui soit le déclencheur de toutes ces jolies premières fois que tu auras attendu plus de trente longues années à venir. Non pas que tu cherchais mais maintenant que t’y goûte, t’apprécie de plus en plus. L’univers avait un dessein pour toi et tu lui en veux un peu d’avoir attendu si longtemps pour te montrer le plus beau, le plus heureux. Même si c’est aussi une source de nervosité par moment, de doutes souvent. Tes compétences en relation sont si nouvelles, si inédites, tu ne sais pas à quoi t’attendre de toi-même, et cela malgré les mois officiels que tu es avec Jordan. Heureusement que ce dernier semble avoir un talent naturel pour ces trucs-là - tu n’es pas non plus à te foutre à la poubelle, Birdie, tu te montres relativement douée aussi. Quand tu ne boudes pas ou ne crie pas pour rien. Tu as réalisé à quel point ton partenaire a dû te supporter dans des états différents et pourtant, il y a toujours cette dose d’amour dans ses yeux et dans ses baisers, ainsi que son étreinte qui ne lâche pas une seule seconde. Ton amoureux avait beau être endormi il y a quelques instants, iel a assez de force de retrouver au fur et à mesure.

Il faut dire que tu mets du coeur à l’ouvrage pour l’attirer vers toi plutôt que les vapes du sommeil - et tant pis si iel n’a pas assez dormi, il y aura l’entièreté de votre lit pour lui tout seul quand tu ne seras pas là. Tes lèvres ne le quittent que pour parler et tu suis le mouvement de sa mâchoire qui te répond par des baisers humidifiés à la pointe de la langue. « Wow… So your vagina also had a nice break… » tu glousses légèrement contre lui tout en relevant ta tête si proche de la sienne. “Le manque crée le désir.” que tu murmures avant de mordre sa joue. Tu as besoin du manque, d’être ennuyée, de réclamer, d’avoir envie pour que ce soit encore meilleur. Non pas que tu te lasses mais c’est un point que tu as toujours mis à l’honneur concernant ta relation avec Jordan. Même si ça te brise le cœur de le laisser ou de le voir partir, tu sais aussi que c’est la perspective de se retrouver encore plus fort, encore plus dingue, encore plus avide. Et là, t’es tout ça en même temps.

Ce qui n’est pas non plus compliqué quand les doigts de ton partenaire se baladent contre ton postérieur et que tu mords sa lèvre en guise de réponse. Ses phalanges caressent ta peau avec subtilité et elle frémit d’anticipation car elle sait qu’elle va être chérie et savourer et embrasser. Tu as la tête dans son cou quand iel pivote le fauteuil mais tu relèves la tienne pour le voir débarrasser ce qu’il y a sur l’espace principal. Tu souris et t’es aussi épatée de voir qu’iel met de l’effort à l’ouvrage et que non, pour l’instant, vous n’êtes pas encore montés à l’étage. Tu comprends que t’as le droit de passer de ses cuisses à son bureau et tu le fais avec plaisir sans qu'aucun mot ne soit échangé. Tes deux mains posées de chaque côté de ta personne, t’as posé tes pieds sur les cuisses de Jordan en penchant la tête alors qu’iel te déshabille directement du dessous. « Just try not to break the screen. » tu tournes la tête vers ledit écran. “Essaie de pas être trop doué alors.” que tu réponds en glissant une main dans ses cheveux avant que sa tête ne disparaisse à moitié sous ta robe relevée sur tes cuisses.

Heureusement que tu as préféré t’accrocher à lui ou à la table. L’écran de son ordinateur est intact mais l’enceinte a subi un petit roulé sur le côté sans pour autant tomber par terre. Mais c’est surtout toi qui es dans un état splendide après avoir atteint l’apogée il y a à peine quelques secondes. Tu as été plus vocale, des gémissements ont envahi la pièce, ta main contre son crâne pour accentuer la pression et tes balbutiements incohérents ne servant qu’à le guider (même si Jordan n’en a pas besoin, iel te connaît sûrement mieux que toi-même). La respiration est encore complètement saccadée, les mains de nouveau sur le bureau, pleine paume, pour te maintenir surtout. Tu es bien contente que tes jambes soient retenues autoru de ton partenaire car elles sont du chamallow. Ta poitrine se gonfle et se dégonfle alors que tu tentes de retrouver un rythme normal, le menton en l’air, les yeux fermés et le visage souriant. “Y a pas à dire ; docteur Fisher est très efficace.” que tu ris en ouvrant les paupières pour croiser les prunelles de Jordan. “Cette position est moins agréable chez le gynéco qu’avec toi.” tu précises parce que t’es pas certaine qu’iel puisse comprendre la référence autrement. Tu suces sa lippe inférieure avant de soupirer d’aise en pressant ton front contre le sien. “I’m good to wake up, you’re good at welcoming, we’re the best team ever.” que tu dis en te penchant en avant pour aller te goûter sur ses lèvres une nouvelle fois - c’est ton odeur dans sa bouche et si certains jugeraient, tu trouves particulièrement électrisant. Une façon sordide de prouver que tu marques ton territoire, que ce piece of ass est le tien, un joyeux rappel qu’iel a un oiseau sur la fesse et que c’est la meilleure chose du monde à tes yeux engourdis d’amour. Un de tes pieds passe sur sa cuisse pour aller tater son entrejambe. “Do you have condoms somewhere or do you want me to take care of it ?” tu t’en lèches la lippe quoiqu’il arrive - et te rappelle aussi ce dont tu veux lui parler, mais définitivement pas maintenant. Il y a trop d’appétit dans ton regard pour une conversation sérieuse pour l’instant.

“Le manque crée le désir.” Tu n’es pas vraiment d’accord avec ça mais comme elle est en train de mordre ta joue, tu n’as pas la présence d’esprit de répondre. Tu la désires tous les jours. Même si vous avez passé la journée ou les 14 derniers jours ensemble. Les rares fois où tu t’es refusé·e à elle n’avaient rien à voir avec le désir car une fois, tu t’es même occupé·e de toi tout·e seul·e. Le jour où tu ne la désires plus sera certainement le jour où tu ne respires plus.

Elle porte attention à l’écran en question et tu es content·e de la voir faire. Au moins elle sait. “Essaie de pas être trop doué alors.” Et elle trouve les mots pour te flatter au milieu de tout ça. Le sourire sur tes lèvres est si large. « Smartass. » Car tu ne sais pas prendre un compliment. Tu apprécies sa main dans tes cheveux, comme à chaque fois. Une sensation qui t’électrise pour pas grand chose. Comme quoi y’a de véritables réactions chimiques entre vous deux. Le corps et l’âme totalement liés, ça t’hallucine à chaque fois que tu le réalises de nouveau.

L’entendre être si vocal à propos de ce que tu lui fais et étant dans cette pièce ci, tu as totalement une partie de ta tête qui se dit que tu l’aurais bien enregistré. Pourquoi faire? Tu sais pas. Mais tu aurais certainement trouvé de quoi glissé des bouts ici et là en fond de ci ou ça. Tu as bien entendu un bruit de quelque chose qui tombe mais tu étais tellement bien à prendre ton pied de la voir prendre le sien, que tu t’es dit au diable l’iMac. C’est que du matériel alors que les tréfonds de Birdie sont les plus beaux de toute la Galaxy. Tu préfères son milieu à tous les ordinateurs du monde. “Y a pas à dire ; docteur Fisher est très efficace.” « Docteur Fisher ? » Que tu demandes sans trop comprendre pourquoi t’as le droit à ce titre après l’avoir fait grimper au septième ciel. Tu en profites en même temps pour te lécher tes doigts avec délice.  “Cette position est moins agréable chez le gynéco qu’avec toi.” « Oh… » Encore un truc auquel tu penses jamais. Tu y connais vraiment rien en santé spécial vagin. Elle vient embrasser ou plutôt goûter tes lèvres. Damn girl. Parce que tu es totalement allumé. Une de tes mains toujours posées sur sa cuisse que tu caresses distraitement. Elle reste toute proche de ton visage et tu vas déposer un baiser sur sa pommette ou du moins là où tes lèvres arrivent.  “I’m good to wake up, you’re good at welcoming, we’re the best team ever.” Un doux sourire se forme sur ton visage, appréciant cette phrase et cette conclusion. « We are. » Que tu confirmes alors que son pied se trouve sur ton milieu à toi. « Hmmmm. » Tu sais ce qui arrive et tu en frétilles d’avant tel le poisson hors de l’eau que tu es.  

“Do you have condoms somewhere or do you want me to take care of it ?” Tu rouvres les yeux - alors que tu n’avais même pas réalisé les avoir fermés - avant de répondre à sa question. « I have condoms in the drawer but I’d like you to take care of it the same way I did… » Tu dis ton désirs avec tous les mots nécessaires pour qu’elle comprenne. Tu commences à baisser ton short et ton boxers en même temps. Tu te lèves un poil et très brièvement de la chaise afin de pouvoir faire glisser tes fringues sous tes cuisses. Tu es fièrement dressé et tu te lèches les lèvres en regardant Birdie. Tu as très envie de te souvenir d’elle de cette façon là entre ces murs à l’avenir. « D’you want me to go on the couch? » Tu penses à son confort.

« Smartass. » oh oui, tu peux l’être, tout comme tu pourrais lui retourner le compliment mais voilà que Jordan s’occupe de tes tréfonds intimes et damn que ses lèvres et sa langue sont magiques sur toi. C’est tellement intense à chaque fois, tu es soufflée et épatée. Une connexion comme t’en as peu connu, voire pas du tout car cette fois, t’es amoureuse. On ne peut pas dire que c’est quelque chose d'anodin et de banal pour toi. Tout ton être réagit à ses attentions jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’un immense chamallow sur pieds qui peine presque à tenir sur ses mains posées contre le bureau.

« Docteur Fisher ? » Jordan est adorable dans son incompréhension, ce petit minois exprimant tout son questionnement - mais aussi extrêmement hot à se lécher les doigts comme iel le fait, ce qui est profondément injuste mais ô combien décadent. D’autant que ses cheveux sont encore plus en bordel par ta faute, tu n’es pas même pas désolée. Tu donnes l’impression d’avoir marqué ton empreinte sur ton partenaire et c’est totalement ça - et t’en es toujours extrêmement fière. D’autant plus que vous êtes dans son studio et que maintenant, iel pourra penser à toi les cuisses écartées pour lui quand iel travaillera. Ce simple fait suffit à ce que tu mordes ta lèvre d’envie en l’observant. « Oh… » ah, la lumière a frappé et tu te rapproches pour savourer ses lippes. « We are. » tu hoches la tête en souriant ; la meilleure qui soit. Même dans les moments compliqués, vous finissez toujours par revenir l’un envers l’autre car votre affection mutuelle est plus forte que tous les conflits possibles. C’est en tout cas ce que tu commences à croire, et vers quoi tu te rattaches. Vous vous êtes réconfortés sur l’idée que jamais vous ne laisserez l’autre partir sans rien dire ; t’y as repensé à Elimbah, tu t’en es émue de nouveau et surtout, tu nourris de plus en plus ce sentiment. « Hmmmm. » t’es dingue de lui et ça se voit dans ta façon de prendre soin aussi de ses envies que tu sens contre ton pied, mais aussi de son bien être dans toute sa globalité.

« I have condoms in the drawer but I’d like you to take care of it the same way I did… » tu arques un sourcil en souriant à moitié. “You have condoms here ?” tu éclate d’un bref rire chantonnant. “So you did plan to take me here at some point, didn’t you ?” oui, tu l’exposes carrément avant de plisser les yeux à son encontre. “Except if it’s for your secret lover.” tu plaisantes souvent sur le fait que t’as une ribambelles d’amants mais jamais Jordan ; tu préfères en rire parce que parfois, tu as des pointes que l’on appelle de la jalousie et t’aimes pas trop ce sentiment. Mais là, c’est pour toi qu’iel est en train de baisser short et boxer, et c’est aussi pour toi que son membre est dressé. Tu te mords la lèvre alors que Jordan se lèche les siennes, ton cœur battant un peu plus vite sous l’euphorie de sa demande. « D’you want me to go on the couch? » tu secoues la tête tout en reprenant contact avec le sol. Ou plutôt, tu t’assois sur Jordan brièvement pour l’embrasser de nouveau et te frotter légèrement contre lui. “Your wish is my order, milord.” voilà beaucoup trop longtemps que tu ne l’avais pas appelé comme ça et t’en souris en te faisant la remarque. “Stay here. Tasting you on your working chair is very appealing to me.” t’en as rien à foutre si t’as mal aux genoux, t’as connu plus inconfortable. Tu glisses de ses cuisses pour atterrir à genoux au sol mais le buste complètement relevé, la main sur son membre alors que tu le regardes par-dessus tes paupières avant d’embrasser doucement ses cuisses en remontant tranquillement. Puis tu te penches pour savourer la plus belle preuve de désir que ton partenaire puisse t’offrir. Les mots peuvent mentir, mais le corps jamais. Et avec Jordan, tu as toujours la certitude d’être choyée comme tu le mérites. Absolument parfait.