“You have condoms here ?” La surprise dans son être, sa voix, ses mots, son rire, te font sourire de manière amusée. Busted. “So you did plan to take me here at some point, didn’t you ?” Le sourire sur tes lèvres qui se fait plus large sous les projecteurs de cette exposition de tes intentions. T’es amusé, t’es pas gêné. Tu es surtout très prévoyant et tu as bien compris qu’elle avait envie de toi ici. Elle l’a dit plusieurs fois depuis le début de votre relation et très clairement y’a pas longtemps. Elle plisse les yeux et tu attends la connerie à venir. “Except if it’s for your secret lover.” Ton tour de rire. Tu hoches la tête. « Yeah I’m doing things with Miss Wombat behind your back. » Ta maîtresse officielle tout comme elle a son Mr Grenouille que tu jalouses quand il est avec elle et pas toi. Yup. Quand elle préfère le câliner lui plus que toi lors de ses sessions de boudage dans son coin du lit. Sauf que ça te donne toujours plus envie de la serrer contre toi quand elle est comme ça et tu ne te retiens pas. Vos corps ensembles même quand vous êtes contrariés, c’est vraiment quelque chose qui change beaucoup. Qui fait du bien. No matter what.

Elle n’a que faire du canapé. La voilà qui descend du bureau et tu gémirais presque d’anticipation. Un arrêt sur tes cuisses pour un baiser sur tes lèvres et son corps tout contre le tiens. “Your wish is my order, milord.” Un sourire sur tes lèvres de l’entendre. Vous commencez à avoir beaucoup de double personnalité. Elle t’aurait appelé Agent DJ ça t’aurais fait sourire tout autant. “Stay here. Tasting you on your working chair is very appealing to me.” Tu te mords la lèvre inférieure avec force car damn. L’anticipation va te tuer mais tu as de la chance parce qu’elle ne te fait pas languir plus. Y’a un long soupire de satisfaction qui s’échappe de tes lèvres alors que les siennes sont sur ton milieu qui est à son apogée. « Hmmmm… » Une de tes mains qui va dans ses cheveux alors que l’autre est totalement oublié au milieu de la foule d’émotions qui te traverse. Y’a quelques ’Oh my god’, aussi des ’oh baby baby’ et plein d’autres affirmations que ce qu’elle est en train de te faire est parfait en tous points. Tu la préviens quand tu es sur le point de lâcher tes petits soldats et voilà l’orgasme qui te submerge. La tête en arrière tu profites de toutes les secondes de cette douce sensation avant de baisser de nouveau les yeux vers ta douce moitié qui est la plus belle créature de toute la galaxy. Encore plus dans ce décor, cette position, ce moment. Y’a un large et très doux sourire sur ton visage alors que tu la contemples encore dans ton moment de bliss. Tu vas poser ta main sur la sienne pour connecter à elle un peu plus. Tu aurais bien été l’embrasser mais t’es encore trop bien pour bouger plus que ça. Affalé dans ta chaise de bureau. « You give much better head than Miss Wombat… » Et toi t’es bien trop con. Mais t’as un si grand sourire aux lèvres. Tu es heureux en tout point à ce moment précis. Aucune pensées qui te stresse ou t’angoisse. Le bien être avec un grand B. Birdie Cadburry.

« Yeah I’m doing things with Miss Wombat behind your back. » iel est stupide, tu l’es autant que lui à rire de sa bêtise car tu fonces toujours dans son humour dans tous les cas. Tu as bien conscience que Jordan n’aime pas quand t’es fourrée avec la grenouille de ton coeur, celle qui est là depuis que t’es gosse et vers qui te tourne quand tu veux pas te tourner vers lui. Parfois, souvent, t’en fais aussi exprès parce qu’il n’y a rien de mieux que de sentir les bras de ton partenaire venir t’attraper et sa silhouette se coller à la tienne par-derrière, invitation subtile et silencieuse pour que tu lâches ta peluche et que tu donnes toute ta dévotion et ta tendresse à lui, ton humain préféré de la planète. Jordan y arrive toujours car t’es faible mais à force de réagir comme ça, ça te donne encore plus envie de bouder pour rien, pour le simple plaisir de le sentir aussi rageux de se faire devancer par une simple peluche. Miss Wombat est aussi une petite garce, de toute façon, mais tu es toujours aussi touchée malgré tout qu’elle est de l’importance aux yeux de ton amoureux ; après tout, c’est toi qui la lui a offerte. Donc au final, c’est presque comme si iel te fait aussi des trucs à toi par procuration - oui, tu préfères le voir comme ça, c’est tout de suite bien plus beau comme image.

« Hmmmm… » si certains trouvent ça dégradant d’être à genoux, tu trouves ça particulièrement puissant. Juste ta bouche autour de lui suffit pour que tu l’ais à ta merci. Des coups d'œil que tu lèves vers lui par intermittence, notamment pour reprendre un minimum ta respiration alors que t’as décidé de le faire chavirer le plus longuement possible. L’envie de lui donner ce plaisir aussi longtemps que tu le peux - et surtout lui. Ta langue qui s’enroule, tes lippes qui embrassent, une main contre sa cuisse et l’autre contre le reste de son pieu de chair, tu le titilles au gré de ses intonations, de ses gémissements, de ses cordes vocales. Le plus beau son que ses murs pourront camoufler, que tes oreilles pourront entendre et ta subjectivité a totalement avoir avec ton amour pour lui. Tu veux lui faire du bien, tu veux le faire grimper autant que ses attentions sur toi l’ont faites et tu mets tout en œuvre pour ça. Sa main contre tes cheveux t’incite encore plus à continuer - comme si tu pouvais t’arrêter en si bon chemin. Uniquement si tu veux le frustrer, mais ce n’est pas le cas. Iel t’a manqué et t’es folle de lui ; ce n’est qu’une preuve de plus.

Tu le tiens jusqu’à ce que son souffle d’extase se meurt dans les airs, un dernier baiser contre son membre avant de lever tes yeux vers ton visage. « You give much better head than Miss Wombat… » tu passes ta langue contre tes lippes pour le sentir de nouveau alors que tu te redresses entre ses jambes. “Une peluche ne fait pas le poids contre moi.” tes mains vont de chaque côté de la magnifique mâchoire de ton partenaire que tu lèves vers toi alors que tu te penches contre lui. “Nobody does.” ouh, la confiance souffle dans tes petites ailes mais ce n’est qu’une réalité. T’es douée, tu sais ce que tu fais et en plus, par-dessus le marché, tu l’aimes. Et iel t’aime aussi. Il y a absolument tout pour que ça fonctionne et que ça soit beau entre vous. Tu embrasses tendrement sa bouche, ton pouce allant par la suite caresser sa lippe inférieure quand tu te détaches. “I am their, and they are mine. In the end, it's them and I.” que tu chantonnes doucement, en prenant soin de faire la variante comme il faut car tu respectes tout chez ton partenaire, chez ton être humain préféré, alors que l’essence est pourtant soulignée ; ton cœur est le sien autant que tu portes le sien. Et ça, c’est plus qu’une affirmation, c’est une réalité.

“Une peluche ne fait pas le poids contre moi.” Qu’elle annonce après s’être léchée les lèvres et redressée vers toi. Damn you’re so hot. Car t’es totalement hypnotisé·e par tout son être à ce moment précis. Ses mains sur ton visage. Kiss me. “Nobody does.” Oh my god… Elle est encore plus hot à tes yeux après tous ces mots qu’elle vient de dire. Elle a une confiance en elle incroyable et c’est loin d’être nouveau mais là maintenant, c’est puissant. Tu admires tellement ce côté là de sa personnalité car tu es bien loin de l’être de ton côté. Tu réponds à son baiser alors qu’une main se trouve sur sa hanche, te disant que cette robe gêne un peu là quand même. Tu aurais aimé pouvoir toucher sa peau. Alors tu descends doucement ta main sur sa cuisse pour toucher sa jambe dès que le tissu n’est plus. “I am their…” No. Way. Parce qu’à la seconde où tu l’entend commencer à prononcer ces mots dans cet air là, tu sais. “…and they are mine.” Oh my god… Parce que Yes way.  “In the end, it's them and I.” Elle sait tellement comment te faire réagir car là tu as juste la bouche ouverte et les yeux qui brillent de tout l’amour que tu lui portes. Elle qui chante du Halsey et en plus qui modifie les paroles parfaitement pour toucher ton coeur le plus profondément de bien des manières mais avec ce tissu de velours que tu aimes tant sentir contre toi de toutes les manières possible.

Tu vas doucement la faire s’installer sur tes cuisses pour l’avoir encore plus contre toi. Ta main sur sa cuisse, sur sa peau. Tes yeux qui ne quittent pas les siens. « I love it when you sing for me… » Ah ben voilà une chose supplémentaire que vous avez en commun Jordan. « Woah ah ah ah… Woah… ah ah ah… » Que tu fredonnes à ton tour, la suite des paroles qu’elle a dit. Ta main qui caresse doucement sa peau et tes lèvres qui vont sur son beau visage pour y déposer des tendre baisers. Oui tu es en mode giga tendre parce qu’elle t’a touché en plein coeur avec sa trop courte performance.

Les expressions sur le visage de ton partenaire sont absolument splendides et tu ne taris pas d’éloges pour aligner les compliments dans ta jolie cabosse à son égard. Son visage levé vers toi sous ton impulsion, iel l’aurait sûrement fait même sans tes mains retenant sa mâchoire alors que le contact visuel se rajoute le contact physique, indissociable. Jordan n’est pas tactile avec le commun des mortels, mais dieu qu’iel l’est avec toi. Tu apprécies cette différence autant que tu savoures ce trait unique que vous possédez. Le fait qu’iel ne puisse pas se lasser de ta peau, qu’iel a besoin autant que toi de le sentir proche, vivant et vibrant te comble beaucoup plus que tu aurais pu l’imaginer. Ton partenaire qui fait virevolter ses doigts contre ta cuisse en même temps que tu caresses ses lèvres, subtilement et délicatement. Tu fais preuve d’une confiance envers toi-même folle mais ce n’est aussi que la stricte vérité ; tu n’aurais pas eu autant de succès si ce n’était pas le cas. Si tu n’étais pas fière de tes aptitudes. Et un peu vaniteuse aussi. D’autant que la voix autoritaire s’ajoute à ton envie de lui faire comprendre que personne ne pourra te remplacer, que t’as ruiné toute espoir pour Jordan de trouver quelqu’un à la hauteur de ta petite personne. Vous formez la même partie d’une seule pièce, vous êtes liés pour toujours et même temps si la vie vient en travers, tu as cette foi incroyable que votre lien restera pour toujours comme il est. Car c’est le coup de foudre perpétuel avec ton amoureux, quelque chose d’unique et de rare, une sensation que tu n’as pas envie de voir disparaître demain ni jamais.

Et tu vois les expressions de ses traits alors que tu chantonnes doucement cet air que tu as entendu il n’y a pas longtemps, d’autant que ses mains t’incitent à te poser de nouveau sur ses cuisses - nouveau voeu silencieux que tu réalises sans aucun problème alors que tu l’emprisonnes sous toi. « I love it when you sing for me… » tu mords ta lèvre en souriant car tu comprends le feeling ; tu apprécies beaucoup trop quand Jordan fait la même chose. « Woah ah ah ah… Woah… ah ah ah… » tu secoues lentement la tête en ayant l’air dans la tête alors que tu fermes les yeux sous les lippes de ton partenaire qui caressent l’épiderme de ton visage. “Cross my heart, hope to die. To you, I've never lied. For you, I'd take a life. It's them and I, and I swear.” tu deviens comme lui, à lui transmettre de jolis messages à travers des paroles et le fait que ça le touche en plein cœur et dans son âme ajoute encore plus de ton envie de lui susurrer doucement dans l’oreille. Tu relèves la tête pour attraper sa bouche contre la tienne alors que tes doigts s’en vont caresser sa nuque. Faut pas que t’oublie ton sms d’excuse, Birdie. Ni ce que tu veux dire à Jordan. Yeah yeah, I will. Mais d’abord, t’as envie de profiter de votre moment de tendresse partagée.

Baby Yoda doit être en train de se facepalm de vous voir tous les deux sous ses yeux avec vos airs amourachés comme pas permis. Il dirait certainement que vous êtes plus cute que lui et vraiment pour en arriver là, il en faut beaucoup de cutetitude. Vous l’avez ouais. Tout votre amour est totalement palpable dans cette pièce. Tous les deux à moitié nu mais recouvert en même temps. Dans ta pièce préféré de ta maison, avec ta moitié qui chante des mots que tu aimes pour de multiples raisons. La première étant qu’elle sait ton amour pour Halsey et si y’a une chose que tu aimes fortement chez Birdie, c’est qu’elle partage cet amour avec toi également à présent. Autant que Mariah Carey était votre symbole à Rosa et toi, avec Birdie il y a Halsey ainsi que Dua Lipa qui ne peuvent pas être dissociées de votre duo. Britney Spears non plus. Surtout pas Britney Spears au fond. Mais voilà que Birdie monde de plusieurs niveau supplémentaires à chanter Halsey plutôt que Britney.

Tes lèvres sur son visage, elle reprend de chanter. Ton coeur s’accélère encore plus. “Cross my heart, hope to die. To you, I've never lied. For you, I'd take a life. It's them and I, and I swear.” Oh my god.. Parce qu’elle change les paroles de nouveau et avec un sens qui te va droit en plein coeur. Tu t’es arrêté dans tes baisers pour être juste collé à son visage. Tes bras qui la serrent plus contre toi. Elle vient attraper tes lèvres et ce baiser équivaut à un milliers de je t’aime. Tes mains délicates dans son dos. Tu murmures contre ses lèvres. « How do you do this…? » Tu recules un poil ton visage pour la regarder l’air de dire ’How do you do??’ Et tu complètes ta phrase. « … making me fall more and more for you. » Tes lèvres qui retournent sur les siennes pour un nouveau baiser tout aussi tendre que celui d’avant. L’avoir sur tes jambes n’aident en rien car sentir tout son poids sur toi est incontestablement une de tes choses préférées au monde entier. Y’a tout qui va là. Tu pourrais en chialer, mais à la place tu prends soin de lui donner le plus d’amour possible et de tendresse au travers tes baisers et caresses.

Les lèvres qui font place à sa douceur car Jordan n’est pas indifférent à ce que tu lui chantes. Non seulement la personne les chantant de base est une de ses personnalités préférées mais en plus, les mots collent si bien. Si des mots t’ont échappé dans le passé concernant la vie qui n’est pas une comédie musicale, il est clair que tu espères aujourd’hui qu’iel t’entend et t’écoute parfaitement bien. Tu ne les chantes pas par hasard et tu prends soin de choisir tes armes parce que tu sais que ça ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd, loin de là. Tu ne l’écoutais pas plus que cela mais forcément qu’être avec Jordan a recalibré tes écoutes. Ses mains sur son dos à moitié nu te procurent une douce chaleur qui n’a rien avoir avec celle de la température. « How do you do this…? » son visage recule, le tien sourit à moitié mais tu le regardes malgré tout avec une lueur interrogative dans la prunelle de tes yeux. « … making me fall more and more for you. » iel ne te laisse pas le temps de répondre que sa bouche est de nouveau sur la tienne et, évidemment, t’as pas le coeur et encore moins l’envie de l’y déloger. C’est son empreinte, y a son odeur autant qu’y a la tienne, vous vous appartenez de cette étrange façon qui peut être mal vu par les puristes mais heureusement que vous n’en avez rien à faire. Vous êtes dans une symbiose quasiment parfaite. Tu serres tes cuisses autour des siennes alors que tu lâches ses lippes à regret. “We already know how. The boobs. The breath. Remember ?” car Jordan a posé la même question au nouvel an et tu as sorti une connerie sur ta respiration qui faisait des miracles sur ta petite poitrine qu’iel aime tant.

Tes doigts passent sur ses mèches près de sa tempe avant de te retourner pour prendre son téléphone. “Before I forgot… Let’s send that message.” tu tapes le code, tu t’émeus de nouveau à voir ta photo en guise de fond d’écran, souriant bêtement et allant embrasser la joue de Jordan avant d’ouvrir sa conversation avec Penny. Promis, tu tentes un flou total sur ce qu’ils ont pu se dire tantôt. “Dear Penny, ici Birdie. Je tiens à m’excuser pour mon comportement l’autre jour. Y a des trucs qui sont pas corrects à dire et j’aurai pas dû m’en prendre à toi.” tu tapes ton message en même temps, pinçant tes lèvres dans une moue pensive. “What do you think ? It’s not too agressive, sincere enough, good ?” t’es un peu nerveuse car tu n’aimes pas t’excuser en général. Mais là, c’est une amie de Jordan avant tout et tu ne veux pas de mauvaise ambiance ou que cela emmerde Jordan si un jour vous venez à recroiser vos routes. Ce qui risque d’arriver, non ? A vrai dire non mais dans le doute… “J’ai aussi un truc à te parler. Après le message.” si ton partenaire te dit que c’est bon, tu l’envoies sans trop y réfléchir plus que ça. Jordan est ta morale, ta boussole, iel a l’air de savoir quoi dire et quoi faire, surtout pour s’excuser. Tu as plus confiance en son jugement qu’au tien - même si parfois, tu préfères royalement l’ignorer.

Tu la sens se serrer plus de ses jambes et le baiser prend fin pour un temps. “We already know how. The boobs. The breath. Remember ?” Vraiment tu vas avoir mal aux joues si ça continue car elle est trop adorable à remettre ce détail sur le tapis avec son air absolument à croquer. Elle ne te fait pas la démonstration cette fois ci mais rien que d’évoquer ce moment, tu la revois parfaitement dans ton esprit et t’as envie de la manger toute entière. Tu te contentes d’hocher la tête pour dire que oui tu te souviens et oui tu as un air de bienheureux·se sur le visage alors que tu la contemples avec tout ton amour.

“Before I forget… Let’s send that message.” Yes. Important. Et oui vous allez oublier vu comme vous avez l’air lancé dans les câlins et autres douceurs. Tu vois son visage qui s’illumine de revoir ton fond d’écran. Ça te fait sourire qu’elle soit si touché pour ça. Une main sur sa cuisse, tu ne la quittes pas des yeux alors qu’elle pianote. “Dear Penny, ici Birdie. Je tiens à m’excuser pour mon comportement l’autre jour. Y a des trucs qui sont pas corrects à dire et j’aurai pas dû m’en prendre à toi.” Un bon début. “What do you think ? It’s not too agressive, sincere enough, good ?” Ah parce qu’elle compte écrire juste ça ? Tu vois qu’elle est sincère et inquiète à propos du message. “J’ai aussi un truc à te parler. Après le message.” Hmm? Là elle t’intrigue, mais le message avant tout. « Je rajouterai un truc qui dit que c’est un problème entre toi et moi et qu’elle a rien à voir dedans. » Tu sais pas trop en réalité. « Ton message sonne pas agressif nan… Met un smiley ou un gif en plus. Met un kitten. » Tu te retiens bien de proposer de mettre un meme bien que l’idée soit très proche. Non, ça ne fera pas sérieux. C’est important là et tu sais que Birdie est douée pour les gifs, elle saura en mettre un qui va parfaitement avec son état d’esprit.

Une fois le message envoyé tu reviens bien vite sur la suite du programme. « Tu voulais me parler de quoi ? » L’heure défile, ni toi ni elle ne la regardez mais elle va devoir aller travailler à la mi journée. Tu as envie de proposer une douche pour gagner du temps, mais y’a aussi les pancakes qui te branchent et tu sais pas dans quel ordre faire ça. Tu ne dis mot à ce propos parce que tu veux savoir ce qu’elle a à te dire avant. Tu veux pas retarder l’information. Tu veux savoir rapidement si tu as besoin de stresser pour une raison ou une autre. Pour l’instant, non. Mais ça ne saurait arriver plus vite qu’il ne faut pour y penser si elle tourne autour du pot. Ça serait très mauvais signe.

Sa main sur ta cuisse, à moitié toujours nus l’un comme l’autre, tu as l’esprit cependant qui reste focalisé sur son cellulaire et ce message que tu veux envoyer à l’actrice. Ce n’est pas la première fois que tu t’excuses mais tu as toujours un doute quant à la façon de le faire. Etrangement, tu te dis que tu t’en serais mieux sortie si tu étais allée directement la voir mais tu n’es pas franchement très sûre d’être bien accueillie si jamais tu en avais la possibilité. Autant tâter le terrain s’il le faut en premier lieu avant d’établir un quelconque contact physique. « Je rajouterai un truc qui dit que c’est un problème entre toi et moi et qu’elle a rien à voir dedans. » tu fronces du nez. “C’est pas un problème.” tu n’aimes pas ce terme. Au pire, c’est un tracas mais c’est pas un problème. Ce n’est pas sérieux. Vous êtes passés outre - tu es passée outre. Tu es têtue quand tu le veux. Mais tu rajoutes une phrase à ton message. “Ce n’était pas contre toi, t’as rien à voir là-dedans.” parce que t’as véritablement décrété que ce n’était pas un problème. « Ton message sonne pas agressif nan… Met un smiley ou un gif en plus. Met un kitten. » tu le regardes par-dessous tes paupières. “Evidemment que je vais mettre des gifs et des smileys. Je ne suis pas une sauvage non plus.” mmh, ce dernier point reste discutable.

« Tu voulais me parler de quoi ? » tu finis d’envoyer ton message - t’as rajouté quelques mots, des smileys et t’as craqué devant les gifs de chaton à foison qu’il y a, tu aurais pu les mettre tous mais les trois quart ne correspondent pas au message que tu veux transmettre à Penny. Tu as dû faire un choix difficile, ouioui, et voilà que tu es satisfaite de toi quand tu éteins son cellulaire pour le poser de nouveau derrière toi. “Tu veux vraiment qu’on en parle ici et maintenant alors que t’es à moitié à poil ?” tu as le sourire amusé par ce fait - tu essaies de lui transmettre subtilement qu’iel n’a pas besoin de s’inquiéter, il n’y a rien de grave non plus. Tu es aussi techniquement à moitié nue toi aussi mais ça se voit moins car tu as une robe et que ton intimité est recouverte. La seule chose qui recouvre à peine celle de ton amoureux, c’est toi-même. Au moins, les souvenirs de cette pièce sont beaux à repenser. “Y’a rien d’alarmant, rassure-toi. Mais j’ai justement pensé à ce “problème”. Comme on dit, un problème, une solution.” tu teases mais tu ne développes pas. Tu aimerais vraiment avoir cette conversation plutôt sérieuse dans une autre conjoncture. Au moins que Jordan soit habillé. De ne pas être distraite.

“C’est pas un problème.” Hmmm. Le terme que tu as employé n’est pas à son goût et tu sens que c’est une pente glissante. Tu sens aussi qu’elle a probablement raison. Tu as dit ça faute d’autre mot et tu n’as pas vraiment la tête à en chercher un autre. Elle ne soumet pas d’alternative non plus. Ca va rester avec un flottement dans l’air pour le moment car elle vient tout juste de revenir. Tu as beau être plutôt réveillé à présent, ton corps est encore fatigué et ton cerveau, ta tête, font parti de ton grand corps en manque de sommeil. “Ce n’était pas contre toi, t’as rien à voir là-dedans.” Tu hoches la tête approuvant l’ajout à son message. “Evidemment que je vais mettre des gifs et des smileys. Je ne suis pas une sauvage non plus.” Un sourire sur ton visage de l’entendre. Tu vas embrasser doucement sa joue comme une confirmation supplémentaire après avoir vu le message final sur l’écran de ton téléphone. Tu ne perds pas de temps pour enchaîner avec le suspens qu’elle a fait. “Tu veux vraiment qu’on en parle ici et maintenant alors que t’es à moitié à poil ?” Là t’es surpris autant qu’amusé. « Ça change pas de d’habitude. » Vous êtes peut être pas dans la baignoire mais au moins vous êtes à poil. T’es intimement convaincu que c’est le fait d’être dans le simple appareil qui aide à ce que vos conversations soient plus ouvertes. Vous êtes vulnérables dans vos costumes de naissance.

Tu aurais pu t’inquiéter de la voir tourner autour du pot mais tout ce qui est autour de son aura est bon. Son air, ses mots, son sourire. “Y’a rien d’alarmant, rassure-toi. Mais j’ai justement pensé à ce “problème”. Comme on dit, un problème, une solution.” Ah. Voilà qu’elle utilise ton mot. Elle est vraiment douée pour dire une chose et son contraire pas longtemps après. « Tu veux qu’on monte pour en parler? Je commande les pancakes? On prend un bain ? T’as besoin de partir à quelle heure ? » So domestic. Ouais. Et tu adores ça. Vous êtes un item, un duo. Vous vivez ensemble. Comme des adultes. Tu ne sais pas quand tu t’y habitueras. Peut être jamais. Faut dire que le temps que tu as passé à vivre seul est encore plus conséquent que celui que tu as passé avec elle sous ce toit et son nom sur la boîte aux lettres. Tu espères que la tendance va se renverser avec le temps.

« Ça change pas de d’habitude. » okay, Jordan marque un point face à l’affiche subtile et précise qu’iel souligne. Vous avez sûrement les plus grandes conversations quand vous êtes nus comme des vers - mais d’habitude, il y a de l’eau autour de vous. Là, ce n’est pas le cas et c’est sûrement pour cela que tu n’as la sensation que c’est différent. Jordan est encore plus soft envers toi que tu pensais encore possible. Qu’est-ce que tu as fait pour le mériter ? Une question récurrente. Tu te l’ai beaucoup posé pendant trois jours. Seule. Confrontée à toi-même et ta conscience. A essuyé les bavures du passé. A ces mots que tu lui as dit. Relire ses mots doux et au milieu, voir que tu l’as blessé. Oh non, tu ne vas pas te le pardonner. Cette impulsivité. Ce si vilain défaut qui te fait rugir. Sans réfléchir. Sans penser. Les conséquences viennent après. En rafale, plus tard. Tu as revu l’expression de Jordan dans ta tête. Ce que tu as pris comme une fuite n’avait été qu’un moyen pour lui de se replier. De ne pas faire exactement ce que tu étais en train de faire. Jordan a beau être le plus jeune, iel reste le plus sage. Le plus réfléchi. Jamais tu ne l'as vu ou entendu crier. Iel semble toujours calme et posé. Décontracté alors que tu sais que ce n’est pas toujours le cas. La corde semble si fine parfois. Tu as tiré dessus beaucoup trop souvent. Mais ton partenaire a tenu.

La situation serait inversée, n’aurais-tu pas fait la même ? Ton amour est plus grand que ta lâcheté ; évidemment que oui. Iel s’immisce, ton beau blond. Ton séduisant, charmant et magnifique blond. La moitié de ton âme, de ton cœur, de ton esprit. De ton corps aussi parce qu’il réagit toujours à ses caresses, à ses mordillements, à ses baisers. Sa simple proximité suffit à te rendre docile. En tout cas maintenant. Surtout après trois jours sans l’avoir vu. Ni respiré. Ni embrassé. Ni observé de tout ton saoul. Tu as envie de continuer à te réveiller en étant surprise à quel point tu l’adores. Jordan est ton ami, ton amant, ton amoureux. Iel est beaucoup de choses et plus encore. Alors oui, tu aurais fait de même. Au fil du temps, tu prends tes positions. Tu affirmes votre entité. Tu t’en vantes même. Tu apprécies avoir quelqu’un sur lequel te reposer. Te retourner. Qui rira à tes conneries, qui te protégera de tes faiblesses, qui tiendra ta main si y a besoin. Oh elle commence à être loin, la désabusée de l’affection qui rejetait tout ce qui s’en rapprochait. Tu renoues peu à peu les liens avec l’enfant en toi. La rêveuse, l’idéaliste, la romantique. Jordan te rappelle que c’est possible, même pour toi. Il fallait juste que tu attendes le bon être humain. Ton partenaire ne réalise pas tout ce qu’iel provoque en toi grâce à sa simple présence. Grâce à ses mots tendres, à ses sourires discrets, à te garder près de lui constamment. Aussi avide que toi, c’est plaisant.

« Tu veux qu’on monte pour en parler? Je commande les pancakes? On prend un bain ? T’as besoin de partir à quelle heure ? » tu glousses légèrement sous le joug de ses questions en rafale. “J’ai encore du temps devant moi. Je commence vers midi seulement.” tu en as fait exprès de revenir tôt. Tu veux profiter de vos retrouvailles car c’est toujours le meilleur moment après s’être séparés. “Tu peux commander des pancakes. Je veux des tonnes de sirop d’érable dessus. Et des fruits rouges, genre fraises. J’ai une faim de loup.” tu souris légèrement à ta dernière parole. “Malgré ce que je viens de manger.” que t’ajoute en faisant mourir ton nouveau bref rire contre sa joue que tu caresses de tes lippes. “Je vais préparer le bain en attendant. Je t’attendrais pour la bombe, promis. Tu choisiras celle que tu veux.” que tu dis en embrassant ses lèvres tout en te levant de ses cuisses. Tu ne sais pas pourquoi il te faut tout un cérémonial apparent pour parler de ce que tu as regardé pendant ton séjour à Elimbah. Vous êtes assez adultes pour cela. Tu appréhendes peut-être la réaction de Jordan. Ce qui est profondément ridicule. Tu es sûre que tu n’as pas juste la flippe ? De quoi ? De faire une erreur ? De ne pas être certaine ? Ce n’est qu’un pavé que tu lances dans la marre ; ton partenaire rajoutera sa pierre à l’édifice et vous trouverez la solution qui conviendra à tout le monde. Rien n’est irréversible, de toute façon. Et ça, ça te rassure un peu alors que tu récupères ton sous-vêtement que tu gardes en main avant de sourire à Jordan. “Je t’attends là-haut.” il faudra aussi que tu songes à aller voir tes fleurs. Chaque chose en son temps. Tu ne repars pas demain. Seulement à l’étage où tu files dans la salle de bain.

Oui bon ok tu ne t’étais pas rendu compte que tu avais posé autant de questions à la suite. C’était juste un enchaînement logique dans ta petite tête et ça la fait rire. Ce qui par extension, provoque le sourire à présent sur ton visage. Tell me baby. “J’ai encore du temps devant moi. Je commence vers midi seulement.” Oui ok mais tu sais pas quelle heure il est - tu as perdu la notion du temps - et commencer vers midi ça sous entend qu’elle doit partir avant et se préparer avant ça. Bien des calculs qu’elle n’a que faire visiblement. Tu suis son lead sans aucun problème. C’est son boulot, elle sait mieux que toi. Tu veux juste être sûr·e que ce qu’elle a à te dire ne passe pas à la trappe par manque de temps et de trop de choses que vous voulez faire. “Tu peux commander des pancakes. Je veux des tonnes de sirop d’érable dessus. Et des fruits rouges, genre fraises. J’ai une faim de loup.” Une de tes mains qui caresse sa cuisse à même la peau, tu la regardes parler en prenant bonnes notes de ce qu’elle te dit. Mission pancakes pour toi Jordan. Avec des fruits rouges. Genre fraises. Tu hoches la tête en repoussant en même temps très loin de ta tête l’idée que son envie de fruit rouge peut s’associer à une envie de femme enceinte. C’est bon vous avez eu votre grade à propos des grossesse, tu ne sens pas la force de plaisanter là dessus. Too soon. “Malgré ce que je viens de manger.” Ok ça c’est déjà bien plus elle et vous deux ensemble. Un sourire amusé sur ton visage tu vas mordre sa peau sans pouvoir t’en empêcher car son visage est juste trop proche du tiens. Toi aussi tu veux la manger encore et encore et encore… “Je vais préparer le bain en attendant. Je t’attendrais pour la bombe, promis. Tu choisiras celle que tu veux.” « Ah yessssssss ! » Que tu parviens à dire contre son baiser. Elle a acheté plusieurs bombes et y’a que l’embarras du choix. T’es assez stupide pour choisir la couleur en fonction du mood général entre vous deux là. I’m not stupid. Nan t’es juste spirituel on va dire ça comme ça. Tu vas en prendre une verte. Tu le sais déjà. Le vert, l’espoir. Un bon présage d’avenir pour souligner son retour et fin de petite retraite zen. Mais elle sera tout aussi bien ici, tu feras en sorte en tout cas.

“Je t’attends là-haut.” Son poids n’est plus sur toi. Elle est déjà en train de filer et l’image de ton oiseau avec sa culotte à la main est bien trop agréable. Quand elle n’est plus dans ton champ de vision, tu récupères ton téléphone pour commencer par la commande, programmant qu’elle arrive d’ici trois quatre d’heure. Le temps de vous prendre un bain. Une fois que c’est fait, tu remontes ton sous vêtement et short correctement avant de quitter le studio et monter à l’étage pour la retrouver dans la salle de bain. T’es déjà en train de retirer tes chaussures alors que tu ouvres le placard où se trouve le petit panier qui contient la multitude de Bath bombs que vous possédez. « AH. Celle là, parfait. » Verte et or. Tu tournes la tête vers elle alors que ton visage veut clairement dire j’ai une idée. « Choisi en une aussi, on en met deux. » Y’en a tellement. Tu prends le petit panier et le tend vers Birdie pour qu’elle en prenne une aussi. « Un jour on les mettra toutes d’un coup. Ca me démange des fois. » T’es bête mais… C’est bien la vérité. Tu lui fais part de tes pensées sans aucun filtre. Tu poses le panier avec la bombe que tu as choisit et tu commences à te déshabiller.

« Ah yessssssss ! » son enthousiasme te fait sourire ; y’a pas à dire, si on te considère comme une gosse, Jordan n’est pas mieux. Mais toi, ça te fait sourire car c’est une de tes choses préférées chez lui. Après tout, si votre âge mental ne se réduisait pas au moins de moitié de temps en temps, toute cette histoire n’aurait pas pu fonctionner. Tu n’es pas du genre à être sérieuse tout le temps - sans déconner ? - et ton partenaire sait très bien lâcher du lest quand il le faut - autrement dit souvent. En tout cas, te voilà qui sourit en te détachant de lui, appliquant un dernier baiser sur son visage avant de filer à l’étage. Tu es d’abord repassée par ton van pour aller chercher ta grenouille qui était toujours attachée place passager pour la remonter dans votre lit. Aux côtés de Miss Wombat que tu zieutes avec un œil suspicieux - comme si t’essaie de lui lancer un message subliminal. Elle est quand même mignonne. C’est toi qui l’as choisi et acheté, évidemment qu’elle est mignonne. Tu les mets tous les deux assis au milieu de vos oreillers avant de faire volte face et d’aller chercher une autre robe et un sous vêtement propre. L’avantage de ton travail est que tu n’as pas besoin de t’habiller en fonction puisque tu seras habillée sur place. A ton grand damne, mais la directrice n’aime pas ton style vestimentaire, c’est une chaîne publique, ici, pas une de ces âneries que l’on trouve sur le câble.

Tu retournes dans la salle de bain pour ouvrir l’eau de la baignoire et déposes tes affaires sur le rebord du lavabo. Jordan te rejoint alors que tu tires sur la ficelle à ton dos puis la fermeture éclair sur le côté. « AH. Celle là, parfait. » tu tournes la tête pour voir laquelle iel brandit et t’es surprise de le voir choisir du vert. Ce n’est pas dans ses couleurs habituelles mais tu ne l’as pas acheté pour rien de toute façon. « Choisi en une aussi, on en met deux. » “Oh.” t’es presque touchée, comme si on est en train de l’autoriser à faire une bêtise. C’est une bêtise de mettre deux bombes, non ? “Okay.” ton visage se penche vers le panier et tu médites pendant un moment - elles sont toutes vraiment belles mais, “il en faut une qui aille avec la tienne.” « Un jour on les mettra toutes d’un coup. Ca me démange des fois. » tu lèves les yeux vers lui. "Ça serait très très fun.” même si ça serait un beau gâchis sûrement mais hey, c’est pas comme si vous ne pouviez pas en acheter autant que vous voulez. Y en a qui se saignent pour des couches, vous, vous vivez votre meilleure vie à collectionner les bombs baths comme on collectionne les pokémon. “On va prendre ça, au moins, c’est peu risqué.” une blanche avec des étoiles dorées, ça ne pourra qu’être mignon.

Dix minutes après, les bombes se sont dissoutes et vous barbotez au milieu de votre nuage de vert et de doré avec un soupçon de blanc. Parce que t’as envie de voir ton partenaire en lui parlant, tu prends la largeur de la baignoire, dos à la parois, au lieu de la longueur que tu lui laisses volontiers - Jordan a de plus grandes jambes, bras, tronc, bref tout, iel a besoin d’espace alors que toi, tu peux recroqueviller tes jambes contre l’autre parois. Tu mords ta lèvre tout en prenant sa main avec laquelle tu commences à jouer. “Okay donc… J’ai repensé à cette histoire de protections et tout ça.” tout ça étant les grossesses accidentelles qui ont l’air de s’enchaîner autour de vous - tu vois cela comme le karma qui te lance un signe et tu as décidé qu’il était temps de contrer ce signe. “Je me suis renseignée sur le net et y’a plusieurs trucs possibles pour être sûr et certain que… Enfin que je ne tombe pas enceinte, quoi.” rien que de l’évoquer et une grimace tire sur tes lèvres. Pourtant, ça ne serait pas non plus la pire chose du monde que de porter le gamin de Jordan - oui mais non. “Je crois que je t’ai déjà parlé de l’implant. Ca serait un bon truc mais faut le refaire tous les trois ans.” y’aurait peut-être des effets secondaires mais ça, tu n’as pas besoin de le dire pour que Jordan s’en doute, pas vrai ? “Il y a mille et un systèmes pour les femmes, évidemment.” tu glousses amer car c’est vraiment injuste - vous êtes fécondables que quelques jours dans le mois alors que les pénis, eux, produisent constamment, tout le temps, sans arrêt. Tu ne préfères même pas évoquer ce que t’as vu d’autres car ça t’as juste révolté - tous ces engins de torture que l’on inflige aux corps féminins, tu ne préfères pas y penser. L’implant reste le plus simple pour toi. Fini la pression de la pilule. Rien que cette perspective pourrait te faire pleurer de bonheur. “Pour ta condition physique, y’a pas grand chose. Y’a que la vasectomie.” tu ne vas pas lui mettre le couteau sous la gorge, évidemment que non. Tu appréhendes cependant un peu car tu ignores la réaction qu’iel peut avoir. Tu sais qu’iel est aussi rebuté que toi à l’idée d’un gosse - c’est à cause de ça tout ce bordel en premier lieu avec Penny. Mais tu penses que c’est fair et square de proposer à ton partenaire la solution la plus radicale et la plus efficace de toutes. “C’est genre la solution la plus sûre car ça coupe le tube de tes soldats… Enfin, grosso modo. Je suis pas allée dans les détails. Peut-être que t’en as déjà entendu parler.” tu n’es pas médecin et ce sont clairement des trucs à voir ensemble de toute façon. Tu es quand même toute nerveuse, tu ne le regardes même pas, préférant jouer avec sa main. Pourtant, tu as conscience que ce n’est pas Jordan qui va se sentir attaqué dans sa masculinité avec des propos pareils - sait-on jamais malgré tout.

“Oh.” Elle s’y attendait pas. “Okay.” Mais elle approuve et c’est un plaisir de voir cet air sur son visage. Celui qui veut dire que c’est une bonne idée que tu as eu. “il en faut une qui aille avec la tienne.” « Elles iront toutes. »  Tu hoches la tête l’air de dire je le sais. Car oui, tu l’as décidé ainsi. Peu importe son choix, il sera parfait. Toutes les couleurs vont ensemble si on le désir assez fort. "Ça serait très très fun.” Et là t’es presque sûr·e que le jour où il en restera cinq par là vous viderez le contenu du panier directement dans la baignoire pour le plaisir de le faire. Cinq c’est correct non ? En tout cas le sourire sur ton visage prouve bien que vous êtes up to no good. “On va prendre ça, au moins, c’est peu risqué.” Risqué ? Son choix de mot te fait beaucoup sourire. Vous êtes si dramatique tous les deux. Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres. « Elle est parfaite. » Comme tu l’avais prédit même si ok, elle a du goût dans tous les cas ta jolie Birdie.

Ça te fait étrange de la voir installée de cette façon là. C’est pas souvent et il est certain que tu ne pourrais pas en faire de même vu ta grande taille. Elle est toute chou à passer partout ta miss. Tes yeux vont entre les couleurs de l’eau et la forme de ta deuxième moitié. Elle a l’air de réfléchir et tu sens que ce qu’elle voulait te dire va enfin sortir. “Okay donc… J’ai repensé à cette histoire de protections et tout ça.” Oh. Tu ne pensais pas que ce serait à propos de ça. Tes yeux qui sont bien sur elle à présent car elle a toute ton attention. Tu réalises que ça l’a énormément travailler, elle y a pensé pendant son séjour et voilà son compte rendu ? Son nouvel oeil sur le problème? Tu sais pas et tu n’interrompt pas non plus. “Je me suis renseignée sur le net et y’a plusieurs trucs possibles pour être sûr et certain que… Enfin que je ne tombe pas enceinte, quoi.” Tu hoches lentement la tête alors que tu sens ton coeur battre considérablement plus vite. Bien qu’il y ait une grimace sur son beau visage, elle a fait tout ça pour toi. Pour que tu arrêtes de t’inquiéter. Ta main qui était déjà sur sa jambe en travers des tiennes est maintenant en train de caresser sa peau, sous l’eau, de ton pouce. « Okay… » Tu sais pas pourquoi tu te sens obligé de dire quelque chose là. T’as peur qu’elle s’arrête dans sa lancée? Peut être. Mais ce n’est pas le cas. “Je crois que je t’ai déjà parlé de l’implant. Ca serait un bon truc mais faut le refaire tous les trois ans.” Mais. Ce ‘mais’ qui n’a pas une consonance mauvaise à ton esprit. Car s’imaginer encore avec elle dans trois années c’est doux comme du velours à tes oreilles. “Il y a mille et un systèmes pour les femmes, évidemment.” Tu hoches la tête comme si tu étais bien évidemment au courant alors que pas du tout. Toute cette histoire t’as bien fait réaliser que tu ne connais pas grand chose sur la contraception. Les préservatifs ont toujours été ta solution car c’est toi qui contrôle ça. “Pour ta condition physique, y’a pas grand chose. Y’a que la vasectomie.” Et les préservatifs. Mais tu ne vas pas lui faire l’affront de le souligner. Elle le sait très bien et elle cherche une solution sans les préservatifs. Tu ne sais pas ce que c’est la vasectomie mais tu as ton esprit qui vogue sur une petite vague de bien être du part le choix de ses mots pour référer à ton sexe sans utiliser le mot homme ou un autre du même acabit. She cares so much. Car tu remarques à tous les coups. Tu n’es pas encore habitué à ce genre de détails. Ils te surprennent à chaque fois autant qu’ils te font du bien à l’âme. It feels right.

Et c’est donc pour ça que tu la regardes avec des yeux en coeur alors qu’elle te parle de couper tes couilles (not really). “C’est genre la solution la plus sûre car ça coupe le tube de tes soldats… Enfin, grosso modo. Je suis pas allée dans les détails. Peut-être que t’en as déjà entendu parler.” Tu fais non de la tête alors que ça commence doucement à monter à ton cerveau. « Va falloir que je regarde ça… »  Mais t’es pas totalement stupide, tu sens que y’a une intervention derrière mais t’as aucune idée de rien du tout. Tu pars même du principe que ça te coupe à tout jamais. Et tu n’es pas dérangé par ce détail qui n’est pas négligeable. C’est de ta non-descendance qu’il s’agit. Ton autre main dans celle de ton oiseau, y’a un si doux sourire sur ton visage. « Anything for you babe. » Et tu le penses sincèrement. Tu préfères être celui en contrôle de la contraception pour arrêter de te prendre la tête et elle a l’air d’avoir trouver la solution pour toi. Tu ne savais pas qu’il y en avait une. « Thanks for looking this up… » Que tu ajoutes en allant embrasser sa joue doucement. Tu te sens stupide de ne pas avoir fait de recherches également de ton côté. Les préservatifs sont ta solution finale car c’est tout ce que tu as toujours connu. Tu es si ignorant sur le sujet. But i’m learning.

« Elles iront toutes. »
“C’est pas vrai. T’es juste aveugle parce que t’es amoureux.”

Le sourire que tu as en prononçant ces mots n’est pas anodin. Il est aussi malicieux que la lueur dans ton regard que tu lui jettes en biais. Y’a une expression qui dit que l’amour rend aveugle, n’est-ce pas ? Voilà ce qui te pousse à croire que l’avis de Jordan est tout sauf objectif et qu’il va falloir que tu ne comptes que sur toi pour qu’une jolie harmonie se fasse dans votre bain. Tu ne pourrais concevoir un ensemble qui ne va pas, ça serait du pur gâchis. « Elle est parfaite. » tu récoltes même un baiser. Tu secoues la tête en pouffant de rire. Iel est niais. Iel est amoureux. C’est logique.

Tu ris beaucoup moins alors que t’es assise dans la baignoire par-dessus ses jambes. Tu es un peu plus anxieuse et ça se voit dans ta façon de tripoter sa main au milieu des tiennes. « Okay… » tu es tellement perdue dans ton fil directeur que tu ne sens pas vraiment sa douce caresse qui pourtant te fait du bien sans même que tu t’en rendes compte. C’est beau. Ce pouvoir qu’iel peut avoir. Tu finis par étirer un léger sourire. Incertaine. Le cœur battant. Le sujet est important. Il n’y a pas de place à la rigolade. Est-ce que ce n’est pas trop tôt pour prendre ce genre d’initiatives ? Est-ce que ce n’est pas trop radical ? Est-ce que ça vaut le coup d’en parler alors que ça ne fait même pas officiellement un an que vous êtes ensemble ? Tu nages en eaux troubles. T’en sais rien. Tout ce que tu vois dans ta réflexion, au-delà du fait d’apaiser l’âme de ton musicien pendant vos étreintes passionnées, c’est aussi ta liberté de laisser la pilule derrière toi. De ne plus avoir la contrainte du rappel. Des boîtes, des ordonnances. Les préservatifs, aussi. Sentir sa peau de nouveau plutôt que cet affreux latex que tu as décidé de détester quoiqu’il arrive, même avec le matériau le plus fin du monde. Tu es butée comme ça. Mais ton envie de vous faire plaisir est toujours plus forte que celle d’être contrariée en plein ébat. Tu as le sens des priorités ; le sexe viendra toujours avant la vexation, il faut croire.

« Va falloir que je regarde ça… » tu libères une de tes mains pour aller te gratter l’épaule, puis le menton, tout en regardant devant toi. Les conversations sérieuses d’adulte ne sont pas tes conversations préférées. D’autant que t’es en train de lui proposer d’aller se faire opérer ce qu’iel a entre les jambes - par pour enlever, mais juste pour stopper le risque de procréer. « Anything for you babe. » ton attention se reporte sur sa jolie forme alors que tu pinces tes lèvres. C’est ironique et drôle car c’est pour lui que t’y as réfléchi en premier. Parce qu’en même temps, ça te concerne toi. De toute façon, c’est une conversation qui vous incombe à tous les deux. C’est le genre de choses dont on parle quand on est en couple, n’est-ce pas ? « Thanks for looking this up… » tu respires un peu mieux tout en continuant à torturer tes lèvres entre elles. “J’espère que ce n’est pas trop tôt pour parler de ça.” tu racles ta gorge car tu n’as pas l’impression d’être très claire. “Je veux dire, ça fait même pas un an qu’on est ensemble et on parle déjà de… ça.” oh non, vous ne serez pas Penny et son infirmer, vous ne souhaitez pas vous embarquer dans cette brèche, vous nagez à contre courant. “J’ai pas envie qu’on regrette. Pas de pas avoir d’enfants mais… Si on est plus ensemble.” tu mords ta lèvre en resserrant sa main. “Ce qui n’arrivera pas car on est liés à vie.” que t’ajoutes car c’est une pensée bien trop néfaste pour ton moral qui essaie de remonter vers la positivité. Et puis, tu dis ça mais… Et vos tatouages, alors ? Ce serait encore plus compliqué de les ignorer ou de les supporter si ça s’arrête demain. Non, tu préfères penser que vous deux, c’est pour la vie - oh, voilà une jolie pensée. Inédite, surprenante, nouvelle, mais très belle. L’influence Fisher, sans aucun doute, que tu penses en te penchant pour l’embrasser sur les lippes.

“C’est pas vrai. T’es juste aveugle parce que t’es amoureux.” Le sourire ultra large qui s’affiche sur ton visage après ses mots est tellement beau à voir. Elle est adorable de dire ça et elle est aussi totalement dans le vrai. Tu l’aimes quand elle fait la moue, tu l’aimes quand elle fait des caprices pour rien, tu l’aimes quand elle t’allume et dit des choses pas catholique, tu l’aimes aussi quand elle est totalement adorable et radieuse comme à ce moment précis. Tu vas devoir me dire quand tu ne l’aimes pas en fait Jordan. I can’t. Parce qu’elle a raison et tous les jours tu t’en rends plus compte encore. Ton coeur s’agrandit à chaque minutes et c’est seulement pour faire plus de place à Birdie.

Tu l’as vu être nerveuse et au fur et à mesure des minutes qui passent après ses informations. Tu caresses toujours plus doucement sa jambe d’une main alors que ton autre est emprisonnée par les deux siennes, puis une seule car elle se torture les lèvres de l’autre. It’s all good baby. Que tu veux lui dire au travers des yeux et des caresses. “J’espère que ce n’est pas trop tôt pour parler de ça.” Oh. “Je veux dire, ça fait même pas un an qu’on est ensemble et on parle déjà de… ça.” Tu vois pas trop le rapport entre l’un et l’autre mais doit y avoir une logique pour elle tu te dis. “J’ai pas envie qu’on regrette. Pas de pas avoir d’enfants mais… Si on est plus ensemble.” Hmmm? T’aimes pas ces mots là, même si vous ne voyez pas l’avenir, tu n’aimes pas entendre ces mots. Mais voilà qu’elle termine sa phrase en s’accrochant un peu plus à ta main. “Ce qui n’arrivera pas car on est liés à vie.” Tu confirmes d’un mouvement de tête. « A vie. » Quoi qu’il arrive. Tu le sais. Tu le veux. Tu feras tout pour. « Je sais que je veux pas d’enfants. Jamais. Donc ça me pose pas de problème maintenant ou dans un an. » Tu hausses une épaule. Tu as une position bien posée sur la question. C’est ferme comme déclaration. Pas d’hésitation ou quoi. « Je regretterai pas. » Et tu le penses sincèrement. Tu veux profiter du reste de ta vie. Tu es libre. Indépendant. Tu veux ça tous les jours et à jamais. « J’aurai pas les épaules pour avoir un gosse. Je suis assez angoissé comme ça déjà. » Ça, elle peut pas te contredire. Il fut un temps elle te pensait être quelqu’un de super équilibré qui gère sa vie comme un maître mais maintenant elle sait que c’est du travail de tous les instants. L’anxiété est avec toi quoi que tu fasses. Tu arrives à gérer en dansant, slalomant autour tes angoisses avec Birdie qui a la vue sur les coulisses du spectacle. Birdie qui fait parti de ton intimité, elle a une place dans un coin de ton jardin secret. Et t’es content·e qu’elle ne cherche pas à s’en aller. Plus maintenant.