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 Chat chuffit - Drew

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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyMer 9 Fév 2022 - 12:59

Chat chuffit
Drew & Harold
Les femmes ne dévoilaient pas son âge ? J’étais peut-être passé à côté de cette tradition. Mon âge ne m’effrayait pas, au contraire, il était le résultat de tout ce que j’avais fait, étudié. Mes études supérieures avaient été longues et avant de les commencer, je savais que mon âge serait près des trente ans lorsque je travaillerais pour de vrai. Alors, non, je ne contenais aucun mystère sur mon âge. J’avais même étonné sur le fait qu’il découvrait que j’avais passé le cap de la trentaine. Il savait que j’étais médecin et ce n’était un secret pour personne qu’il fallait environ 10 ans pour parvenir à ce titre.

Prise dans mes réponses à ces questions, je ne pris pas le temps de répondre à son image des trentenaires, mais je me sentis vexé pour toute celle qui avait mon âge. En effet, si je paraissais si jeune et en forme, ça voulait certainement dire qu’il voyait les trentenaires comme des vieux décrépie ? C’était vexant, on avait trente ans, pas soixante-dix. Je mis ce sujet sur la liste des points sur lesquels je devais revenir à un moment ultérieur.

Enfin, il avoua qu’il y était allé fort, c’était peu dire, mais apparemment, mes réponses avait aussi été intense. Puis, viens son tour de répondre aux questions. Il commença par l’histoire du vouvoiement. Rencard avec un collègue, c’était l’un de mes interdits, bon là, c’était une ancienne collègue, elle pouvait donc, peut-être, non concernée par cette règle. En même temps, je chipotais, les rencards au restaurant, il y a bien longtemps que je m’y refusais. Puisque ce genre de rencard était généralement le début d’une relation longue, ce à quoi je mettais fermé depuis quelques années déjà.

Je souris, amusé à la fin de l’histoire. Je n’imaginais pas ma réaction si on m’appelait à trois heures du matin pour me dire que j’avais tort. En même temps, je n’aurais pas avancé une certitude sans l’avoir vérifié. Après, je devais l’avouer, je n’apprécie pas d'être appelé mademoiselle ou être vouvoyé dans la vie de tous le jour. Sauf dans des échanges de civilité, comme lors d’un échange avec le barman ou mon banquier. Au travail par contre, en dehors de quelques collègues, le vouvoiement était mon principal outil. Il était à mes yeux preuve de respect et distanciation, utile dans ce métier.

« Ce qui m’étonnerait le plus à présent, c’est que tu me dises qu’elle ait rappelé pour autre chose que t’insulter. Pas que j’approuverais les insultes. Quoique si le rencard était déjà nul avant… » Je fis mine de peser le pour et le contre. « Bref, si le rencard était mauvais, ça te laisse au moins une bonne anecdote. »

Futile ? Je ne comprenais pas pourquoi il avait utilisé ce mot. Il n’y avait rien de futile dans une adoption. Et ça mérité bien son titre de plus beau cadeau. Il me battait sûr ce coup. Par contre, il revient sur mon âge et cette fois, j’eus l'impression d’avoir une apparence juvénile, j’allais finir par vraiment mal le prendre. Alors qu’il enchaînait tout aussi sérieusement sur la dernière question, je ne pus retenir un rire lorsqu’il bifurquait sur les macaronis. Tout conseil était bon, même les plus improbables.

La suite, m’étonnait de nouveau. Je n’étais pas une serveuse, j’étais assez mauvaise a dans ce rôle, mes premiers petits boulots s’en était bien ressentie. Je ne pouvais pas, ne pas voir la liasse de billets. Complet avec la réponse à sa première question, j’en conclus que rendre les autres riches lui avait permis de le devenir par lui-même, ou tout du moins plus riche que moi. J’avais pour première attention de refusé qu’il paie pour moi, puis je me souviens que j’avais déjà négligé qu’il me paie un verre, j’allais finir par me vexer. « Tu sais qu’il prend les cartes bancaires ? » Ça lui éviterait la difficulté dans laquelle il avait l’air d’être pendant son combat contre sa liasse. « Je suis une piètre serveuse, je me contenterais donc de commandé, il sera, nous trouver et tu pourras te débrouiller avec lui. » Hors de question que je prenne cette liasse, je ne voulais pas de problème. « Par contre, je propose qu’on récupère la table du groupe qui part, ce sera plus simple pour manger qu’au bar. » Et en plus le manque de dossier des chaises hautes commençait à se faire ressentir. Mon dos désirait se poser.

Sans attendre de réponse, je commandais un plat traditionnel anglais "Fish and Chips", valeur sûre dans un Pub à mes yeux. Et en plus, c’était généralement un plat à moindre budget donc, je rentrais certainement dans ce qu’il avait visé, même si j’ignorais ce qu’il avait visé. Prenant ma pinte, j'allais m’installer à la table tout juste libre, juste quelques secondes avant un autre groupe. Je souris à ses derniers, pas vraiment désolé, mais c’était un peu la politesse.

Une fois Harold installée face à moi, je repris la parole. « Je sais bien que ta question demande à choisir entre la beauté ou l’argent, mais transposé à la réalité, ça donne l’impression de choisir entre : être pauvre, mais belle et de ce fait finir par faire le tapin pour le compte d’un Mac violant sans avoir aucune protection contre ce dernier, parce que je suis dans l’illégalité totale donc il peut faire ce qu’il veut de moi. Ou : être rejeté par une société ou l’apparence prend de plus en plus de place, mais avoir suffisamment d’argent pour développer mon esprit avec des livres et cour. Le risque de la seconde vie, c'est que poussé par le sentiment d’opulence, je me mette à désirer toujours plus d’argent. Mais honnêtement, n’ayant aucun penchant masochiste, je vais choisir l’argent. » Cette question, je l’avais moins aimé, parce que j’estimais que d’un point, comme de l’autre, je n’avais pas à me plaindre. Je n’avais jamais manqué de rien, mais vraie réponse, si j’avais eu un choix ouvert, aurais été : de rester tel que j’étais.

« Avant de poser ma question. » À laquelle je n’avais encore absolument pas réfléchi. « Comment vois-tu les gens de trente ans ? Non, parce que les trente ans ont l’air beaucoup plus sombre et vieux pour toi que pour moi… Et, ai-je l’aire si juvénile ? » Moi qui espérais donner une image de maturité au quotidien, me voilà en doute. Bon après, peut-être le fait d’avoir une bière à la main un soir de semaine dans un Pub, ça jouait plus dans l’autre sens.

« Pour ma question… » Je réfléchis un instant. Je n’étais pas vraiment doué pour les questions. Bah, si, j’étais une experte, j’avais passé ma vie à m'interroger sur toute chose, mais c’était sur du concret, des événements, des théories... Pourquoi le ciel est bleu ? D’où vient le concept de graviter ? Du coup, vu que la lumière doit-elle aussi voyager, ce qu’on voit actuellement, n’est pas le passé ? Mais demandé quelques choses sur quelqu’un ce n’était pas mon fort. « Si tu devais changer un trait de ton caractère, ce serais quoi et pourquoi ? »
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Dernière édition par Drew Kavanagh le Mer 9 Fév 2022 - 18:34, édité 1 fois
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyMer 9 Fév 2022 - 17:44

Chat Chuffit
harold ft. drew

Harold ressentit un petit changement de ton chez Drew et se demanda ce qu’il avait fait de mal étant déjà nul en contact social. Il se contenta de gratouiller la tête de Newton un peu plus silencieux en écoutant sa suggestion au sujet des cartes bancaires… Il se fit la réflexion à lui seul « Ahhh oui la carte bancaire… J’ai merdé. » Alors qu’initialement, il avait juste voulu répliquer un geste culte d’une scène chevaleresque digne d’un film Américain ! Sortir un billet et offrir à la compagne qui lui prodiguait un bon moment, de quoi se sustenter. Il se dit qu’il devait revoir sa stratégie complètement, car c’était gaffe sur gaffe. Drew suggéra la table et il sortit de ses pensées qui l’avait absorbé. Il se déplaça donc avec Newton toujours poser dans sa veste en ayant ce petit sentiment de remord. Avait-il gâché la soirée ? Allait-il se faire prendre par des pincettes et tremper dans l’acide ? Il hésita un instant, probablement trop longtemps pour tirer sa chaise afin qu’elle ne prenne place, mais elle le fit déjà avant même qu’il ne bouge un seul muscle. Tant pis.

Drew continua donc sur la réponse à sa question qu’il avait considéré être simplement au-dessus de ce qu’il pouvait même prédire. La dernière fois qu’il avait posé cette question à son pote, il s’était contenté de rigoler et de l’envoyer voir ailleurs. Donc d’avoir un point de vue posé et des détails lui donnait presque un regard pétillant sur l’intelligence sans fin de Drew. Il devait l’admettre, il aimait l’écouter. Il n’y a aucune raison sinon pourquoi il aimait autant rester dans ce genre d’endroit qui n’était pas dans ses préférences. Puis, retour à la conversation, il entendu un commentaire par rapport à ses propos visant les trentenaires. Il se pinça la lèvre en ayant un air légèrement désolé et la laissa terminer pour sa question qui l’entraîna un bref instant dans le pays de la réflexion. C’est une chose à laquelle il n’avait pas vraiment songé. Lorsqu’elle termina sa question, il souleva doucement les mains l’air de dire désoler et prit un air désolé.

-J’avoue, j’ai tenté un petit compliment charmeur pour tenter de dire que tu es ravissante ce soir… Maladroit ? Très certainement… Désolé. Loin de moi, même l’idée de vouloir dire quoi que ce soit pour te vexer. Je fais un très mauvais gentleman ce soir visiblement et à trop essayer, je m’y perds… C’est horrible…

Il sentit quelque peu la chaleur de la honte remonter dans sa nuque. Aaaaah, les plaisirs de l’alcool. Parfois il suffit de si peu pour ouvrir les horizons et avouer des choses qui étaient derrière la tête, qui n’aurais jamais dût sortir. C’est en raison pour ça que la nourriture se faisait urgente, l’alcool descend, le cerveau s’y perds et les barrières tombent très facilement, ajoutant à sa sincérité tranchante, un genre de filtre entièrement absent. Il dévia le regard en ricanant un peu avant d’ajouter

-Parfois apprendre à me taire pourrait être payant…

Il continua de rire un peu de lui-même avant de la regarder dans les yeux. Il ne pût s’empêcher de sourire en ayant un peu de nervosité qui remontait, de peur de dire encore quoi que ce soit qui puisse la vexer d’avantages. Cependant comme la prochaine question ne la concernait pas, il se donnerait une pause à force de dire des bêtises et pourrait marcher en terre sûre afin de parler de sa propre personne. Il fit mine de réfléchir, puisque sincèrement quelques idées lui venaient à l’esprit, bien que rien qui ne soit réellement profond ou sérieux. Cependant, il avait envie d’être intègre et sût exactement quoi répondre.

-Un trait de mon caractère, ce serait d’être plus réfléchit avant de parler, justement ou de dire quoi que ce soit, surtout devant certaines situations. J’avoue, il m’est déjà arrivé de me retrouver avec des tensions au vue de commentaires déplaisant, voir même irréfléchi… Cependant, en affaire c’est une force… Mais sur un plan personnel… C’est parfois la solitude assurée.

Réellement la transparence ne plaisait vraiment pas à tout le monde. Pour preuve, en affaire c’était un atout puisqu’on aime quelqu’un qui nous confronte sur nos choix, nos décisions. Quelles soient financières ou personnelle, Harold attaquait, provoquait pour avoir ce qu’il voulait de ses gens et les pousser à investir ou mettre tout sur la table de manière transparente. Cependant, c’est le genre de stratégie qui ne pouvait pas systématiquement fonctionner de manière uniforme dans sa vie personnelle. Il rajouta une dernière chose qui venait du fond de sa sincérité.

-C’est un peu la raison pourquoi les gens ne s’attache pas à vous en tant que personnage, quand la sincérité est trop présente. Mais bon… On ne peut pas être parfait

Il détourna le regard de celui de Drew pour chercher sa pinte, qu’il prit pour prendre une gorgée avant de ravaler son moment triste et sincère et ramener un peu de sourire sur la rouquine.

-Tu me rends curieux, toi, si tu avais quelque chose à changer comme trait de caractère ?

Il espérait une petite pépite, du style une paresse inavouée ou même un penchant pour la musique classique peut-être ?

-Oh et j’ajoute une question, si tu me permets ! Je sais, je sais je suis très curieux… Mais sans mentir, c’est la première personne que je rencontre qui ne fait pas volte-face après avoir entendu les mots « salut moi c’est Harold! ».

Il réfléchit avant de rajouter à sa phrase

-Par curiosité, si tu n’avais aucune gêne, ici et maintenant, qu’est-ce que tu ferais… Attention, ça peut être totalement loufoque, je ne suis pas là pour te juger.

Il souleva les mains en l’air en riant, espérant renouveler la petite étincelle dans les yeux de Drew, puisqu’il sentait qu’il avait bien finit par dire quelque chose qui l’avait possiblement vexée. Cependant, il était aussi totalement possible qu'il se trompe entièrement au vue de ses expériences sociales pourries.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyJeu 10 Fév 2022 - 15:53

Chat chuffit
Drew & Harold
Oh vue de la réponse d’Harold, je me rendis compte, que j’avais peut-être parlé d’un ton plus sec que j’en avais le désir. Avait-il été mauvais Gentleman ? Je n’avais pas la réponse, c’est certainement ce qu’attendaient d’ordinaire les femmes d’un homme. Il fallait avouer que je n’étais pas forcément comme mes compatriotes. Avoir trente ans pour moi était plus une libération qu’une entrave, je n’étais plus une étudiante. Oui, j’avais été diplômé avant, mais la décennie de mes vingt ans était majoritairement composé d’études. Est-on vraiment adulte lorsqu’on étudie ? Par la Loi, bien sûr, mais pour mes professeurs et collègues, je restais une jeune qui apprend. Et plus j’acquérais de connaissances, plus il était frustrant d’être considéré comme une jeune qui découvre le monde.

« Ou alors, je suis mauvais publique. » Je souriais, je ne voulais pas qu’il se sente complètement désolé, il n’était pas le seul facteur dans l’histoire. Et puis, je n’avais pas envie qu’il se taise. Ce n’était pas complétement de sa faute. Je suis sûr que ce compliment aurait trouvé bonnes oreilles auprès d’une autre femme qui aurait juste retenu qu’elle paraissait plus jeune. Le plus étrange, c’est que lorsque j’avais demandé comment il voyait les trentenaires, c’est parce que je pensais réellement qu’il avait pu avoir lui-même du mal à passer le cap. Oui, j’ignorais peut-être son âge, mais sûr, il avait plus de trente ans.

Harold finit par répondre à ma question. Je me demandais encore où je l’avais trouvé. Réfléchir avant de parler. Je comprenais un peu, je pouvais être très franche dans ma manière de parler, même sec, surtout sur mon lieu de travail et je sais de source sûre que parfois, certaine personne ne m’apprécie pas à cause de cela (alors que je vais toujours l’effort de rajouter un "s’il-te-plais" ou "merci"). Pourtant, je pouvais me vanter d’être quelqu’un de plutôt réfléchit (peut-être un peu trop par certains moments). Je prenais souvent un recul devant une situation pour savoir ce que je pouvais réellement faire. En même temps, on me l’avait enseigné, c’était la base des études en médecin, regarder le tout pour savoir ce qui convient de faire. Autrement, de caractère de base, je pouvais être plus impulsive, ça ressortait encore par moment (comme lorsque j’aborde quelqu’un parce qu’il a un chaton).

Je souriais, désolé que les gens préférés les personnages que l’on se crée, plutôt que ce que nous étions vraiment. Il n’avait pas tort et c’était ce qu’il y avait de plus triste dans ses paroles.
Par la suite, il reprit la parole pour me retourner ma question. Je grimaçais légèrement, il était dans son droit, je l’avais fait plus tôt, mais je l’avoue, j’aurais préféré éviter la question. Il se permit aussi d’ajouter une autre question à la suite. Mais avant ça, il fit un commentaire sur le fait que je n’avais pas fuis lorsqu’il avait dit "Salut, moi, c’est Harold".

« Pourquoi j’aurais dû fuir ? Tu as une réputation si sinistre ? Déjà, alors que tu viens d’arriver en ville ? » Je lui souriais. « Je suis désolé, la rumeur n’est pas encore venue jusqu’à moi. En plus, tu avais l’air sympa. » Je rigolais légèrement, buvais une gorgée de ma bière, puis repris la parole. « Donc, nous disions : quel trait de caractère je voudrais changer. » Je grimaçais une nouvelle fois. « Il semblerait que cette fois, ce soit moi qui n’ai pas choisi une question simple. » Je souriais une nouvelle fois, il devait se douter que je grattais un peu de temps pour la réflexion. « Ne pas être rancunière. Pas d’inquiétude, il en faut beaucoup pour que j’en veule a quelqu’un. Le problème, c’est qu’après, je lui en veux pendant longtemps, voir toujours. Ce qui fait que je ne réévalue pas forcément mon avis sur les gens qui m’ont un jour blessé. Et ce n’est peut-être pas juste pour ces derniers. » Surtout que je savais que par moment, on pouvait blesser quelqu’un sans vraiment le faire exprès ou même en souhaitant simplement bien faire.

« Par contre, pour ta dernière question, je suis désolé, mais je n’ai pas compris ce que tu attendais comme réponse. » J’ignorais si c’était parce qu’un mot m’échappait, ou peut-être l’avais-je mal entendu. « Qu’entends-tu par n’avoir aucune gêne ? Tu parles du jugement des autres ou de familiarité ou simplement te transgresser la politesse ? » Dans les trois cas, je n’étais pas sûr d’avoir une réponse, mais je voulais montrer ma bonne volonté d’essayer de lui en trouver une.

Pendant qu’il m’apportait, je l’espérais, des précisions, je réfléchis moi-même a une question. Nous avions abordé déjà pas mal de sujet, nos métiers respectifs, nos quartiers différents, nos chats, des anecdotes, la raison de notre présence ici,… On avait même rapidement parlé de la perspective de notre mort et survolé nos caractères. S’il nous restait encore beaucoup à apprendre l’un de l’autre, je trouve qu’on avait déjà bien avancé, pour une simple rencontre dans un Pub.

« Dans l’éventualité où tu cherches à te caser avec quelqu'un. Que recherches-tu chez cette personne ? » Je savais que cette question était risquée, d’un parce que d’un : a par le fais qu’il était sans alliance, dans un Pub avec un chat, sans donner l’impression que quelqu’un ne l’attende et qu’il avait pu déménager ou il le désirait sans aucune contrainte. Il n’avait jamais dit être célibataire et mes conclusions étaient peut-être totalement fausses. De deux, je ne savais absolument pas comment son esprit considéré la question et je ne voulais pas le blesser. Mais la question avait franchi mes lèvres presque instantanément après que j’y ai pensé. Saleté de bière.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyJeu 10 Fév 2022 - 17:21

Chat Chuffit
harold ft. drew

Lorsque la jeune femme se dit être peut-être mauvais publique, un petit sentiment de relâchement se fit ressentir dans sa poitrine puisqu’il était rassuré. Puis lorsqu’elle ajouta au sujet de fuir et de sa réputation, il ne pût s’empêcher de rire. Surtout en s’imaginant que Harold physiquement avait fort probablement l’air encore moins sinistre que son chaton lorsqu’il est littéralement agressif ou au bord de mordre quelqu’un. Elle choisit la rancune comme trait de caractère, intéressant, puisque pour Harold, c’était également dans son top 5 des choses à changer ! Rien qui ne soit dans le top 3 disons, mais quand même un trait qui le dérangeait parfois qui avait compliqué certaines relations. Bref il resta accrocher à son regard et constata qu’elle demandait une rectification!

-Très bien, très bien, je rectifie, c’est vrai que ça pourrait porter à confusion. En ce moment même et ici même, Qu’il s’agisse du regard de la société, du jugement des autres ou même transgresser la politesse… Je te parle de t’imaginer être seule et de vivre sans conséquence…

Il eût un petit rire, car lui-même savait déjà ce qu’il répondrait si elle venait à lui rétorquer la question, il s’empressa donc d’ajouter.

-… Que ferais-tu! Encore une fois, moi je ne vais pas te juger ou alors si je le fais, tu ne le sauras jamais puisque je suis capable certainement de pire!

C’était devenu une compétition ? Non parce que là les choses pourraient vite devenir intéressante ! Il était capable de beaucoup de chose, au risque d’être malheureusement celui qui vivait « À sa connaissance » avec le moins de gêne humaine possible! Arriver en boxer à un mariage, chose faîte, mais cette histoire n’est pas le contexte d’aujourd’hui. Il attrapa sa pinte et alors qu’il prit une gorgée, elle posa une autre question et frôla de s’étouffer lorsqu’il entendit les mots « te caser ». En voilà un des sujets qui était relativement profond, il avala de peine et de misère en sentant légèrement ses pommettes avoir un petit teint rouge venir sous une petite gêne momentanée, puisque c’était un sujet que rare gens lui avait déjà parlé. Il détourna le regard avec un petit air niais et ne pût s’empêcher d’ajouter.

-Bien jouer, celle-là est coriace… Je ne m’y attendais pas, mais je relève le défi d’y répondre!

C’est le moment de sortir le violon, la coupe de champagne et de prendre place, car l’orchestre bateau de la romance allait interpréter ode à la couleur rose. Ce qui traversa brièvement Harold c’est de se dire quand même que ça faisait un moment qu’il n’avait ni goûter le fruit défendu, ni partagé une romance à n’en plus finir.

-Au risque de paraître romantique et peu exigeant…

Il posa son regard amusé dans celui de Drew accompagner d’un petit rire.

-Je dirais en premier, quelqu’un d’honnête, secondé par la loyauté et l’engagement. J’ai besoin d’une amie, d’une épaule et d’une partenaire prête à braver tout avec moi, pour qui je peux en faire d’autant naturellement… C’est probablement ce que je recherche…

Il résista, mais l’alcool prit le relais à sa place sur un ton un peu plus joueur et niais.

-… Et c’est vrai je l’avoue, que les rouquines font partie d’une préférence physique, sur un choix personnel. Cependant… J’aime tout le monde !

Il était bien réchauffé, il le sentait, surtout à la vue de ce commentaire, mais il ne s’empêcha pas de mettre une main sur sa bouche et de rire avec un air plaisantin. Quoi que… sérieux dans un sens. Il espérait surtout ne pas gêner la jeune demoiselle, surtout avec de l’alcool, puisqu’il ne savait pas si sous l’influence de celle-ci, elle ne lui enverrait pas le contenu du verre en plein dans le nez. Cependant, avant qu’il n’ajoute une autre bêtise, une forte odeur de poisson pané s’approcha de la table des deux jeunes gens. D’ailleurs le barman se permit de dire « Le repas est offert pour la demoiselle, de l’homme qui est assis au fond, là-bas ! » Harold se retourna et remarqua un beau blond dans son costume cravate qui saluait Drew de la main. Harold le fixa un instant avant de se retourner et de regarder Drew. Ce moment, pour Harold était un poil malaisant, mais il se mordit la langue de faire quoi que ce soit, puisqu’il n’osait pas intervenir. Difficilement il dit au barman

-Merci…

Et s’empressa de boire une gorgée de pinte. Bref, plusieurs questionnements lui fusaient dans la tête et alors que Harold vint pour reprendre la discussion, le barman s’approcha de Drew une nouvelle fois pour ajouter « Ce monsieur voulait aussi vous laisser son numéro ». Harold eu un haussement de sourcils, pour lui c’était le culot à son comble! Personnellement il n’avait jamais utilisé un subterfuge d’acheter les gens… Puis il se rappela qu’il avait quand même offert de la bière à la rouquine.

-Alors… On en était où? Ah oui… Tu me dois encore la réponse au sujet du truc que tu ferais et pardon, mais je te renvoie ta question. Que recherches-tu chez la personne avec laquelle, tu pourrais possiblement te caser.

C’était bizarre de poser ça comme question, vus la circonstance sous laquelle Harold ne s’intéressait pas à ses sujets et ironiquement, ça lui plaisait bien cet échange. Cependant, il entendit des bruits de pas derrière lui et l’homme qui venait de donner le numéro de téléphone, s’approchait de Drew pour probablement venir échanger avec elle, l’intérêt qu’il avait de lui avoir offert ce plat ! Il sortit d’ailleurs une vanne poisseuse « Si c’est le poisson qui te branche, on pourrait aller voguer ensemble ce soir… » Harold ne savait pas quoi faire là… Coller un pain ? Rigoler ?? La laisser gérer ça ??? Juste manger le plat qui par ailleurs avait l’air succulent ????
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyJeu 10 Fév 2022 - 21:39

Chat chuffit
Drew & Harold
Une fois d’Harold eut éclairci sa demande, je comprenais un peu mieux ce qu’il attendait. J’en étais bien loin, j’aurais pu chercher longtemps sans trouver de réponse satisfaisante. « Si j’avais peur du jugement, je n’aurais pas répondu aux autres questions. » Et même s’il me jugeait, j’étais la seule à décider d’y accorder une importance ou non. Réfléchissant à quoi lui répondre, j’avais lancé à mon tour une interrogation, assez complexe, je devais l’avouer. La réaction de mon correspondant me confirma l’impression. Je souriais alors de plus belle avec peut-être un sentiment de culpabilité, mais vraiment très léger.

Romantique et peu exigeant… Il commençait bien, ça pouvait être réellement intéressant cette histoire. Je trouvais ses attentes plutôt simples, il ne cherchait pas la personne parfaite, donc pourquoi était-il encore célibataire ? Oui, parce que j’estimais à présent que c’était confirmé par non-contestation à mes précédentes paroles. Je rigolais à la remarque sur les rouquines. S’il a bien une chose que j’avais remarquée au fil des années, c’est que ma chevelure m’avait souvent valu une attention particulière. Loin de mon Irlande natal, je me démarquais plus facilement des autres. Et comme fréquemment, lorsque quelqu’un faisait agréablement référence à ma rousseur, le rouge me montait aux joues. La manœuvre était simplifié par l’alcool qui coulait dans mes veines.

J’allais faire une remarque lorsque le barman nous rapportait les deux "Fish and Chips" avec un commentaire à propos du fait que le mien avait été payer par un illustre inconnu. Dans le même mouvement qu’Harold, je regardais dans ladite direction, regrettant rapidement. Alors que le blond en costard s’évertuait à me faire un geste de la main, je poussais un long soupire. Décidément, on ne me laisserait pas payer mes consommations tranquillement ce soir. J’eus tout de même le réflexe de remercier le barman pour le service. Le pauvre, n’y était pour rien et était bien agréable.

Alors que je prenais la décision d’ignorer cette interruption pour rediriger ma concentration sur Harold, le barman, reviens cette fois avec le numéro de l'inconnue. De mauvaise grâce, je pris le papier que je froissais avant de le poser la boule sur la table. Remerciant une nouvelle fois le barman qui avait tout aussi embêter que moi pour le coup. Voilà pourquoi j’avais pour habitude de refuser systématiquement les consommations qu’on m’offrait, je ne voulais pas être redevable en quoi que ce soit. Car c’était ça le plan, vue qu’il avait payé mon plat, il estimait à présent avoir le droit à mon attention. Or, j’étais déjà pris dans une conversation et je l’appréciais.

Justement, Harold reprenait la parole, ce qui m’aidait à me reconcentrer sur ce qui passait à la table plutôt que sur l’agacement que je ressentais. Justement, mon interlocuteur me retournait ma question, je grimaçais. Pas parce que je ne savais pas quoi répondre, je connaissais très bien la réponse, mais comme je savais déjà qu’il ne s’attendrait pas à ma réponse. J’allais justement prendre la parole lorsqu’une voix se fit entendre. « Si c’est le poisson qui te branche, on pourrait aller voguer ensemble ce soir… ». Mais qu'avais-je fait à l’univers. Je ne l’avais pas vue approcher, peut-être parce que j’avais taché de me concentrer sur Harold pour précisément ne pas montrer de signe d’intérêt. Lâchant la frite que j’avais à peine le temps de saisir, je relevais la tête. « Je préfère la terre ferme et puis j’avais une sympathique conversation avant votre interruption. Mais puisque vous êtes là, j'ai quelques chose pour vous. » Fouillant dans le sac qui m’avait accompagné, j’en sorti mon portefeuille, remercier les étoiles d’avoir du liquide et réussit à rassembler la somme en liquide du coup plat avant de lui tendre.

Je restais un instant ainsi, l’homme qui avait l’air ravi dans mes paroles dans un premier temps était plutôt interloqué à présent. « Hey ! Je n'ai pas que ça à faire, mon ami attend une réponse. » Oui, j’étais direct, mais là, c’était fait exprès. « Mais il est vieux pour être votre rencard. » Là, il m’avait excédé. « Premièrement, d’un bien de vu scientifique, la gériatrie, donc les vieux » Je me sentais obligée de précisé pour le costard. « C’est au-dessus de soixante-cinq ans environ, or, il ne les a pas, ou alors extrêmement bien conserver et j’en suis vraiment impressionné. Deuxièmement : qui êtes-vous pour imposer votre présence ? Vos aïeuls ne vous ont jamais appris qu’il était malpoli de couper les gens dans une conversation. Troisièmes : J’ai un salaire, je sais très bien nourrir avec, alors la prochaine fois qu’il vous prend l’envie de payer quelques choses à quelqu’un, allez d’abord lui en parler. À présent, prenez votre dû et retournez à votre place ou embêter quelqu’un d’autre avant que je n’attaque sur le respect que vous devez à vos ainées et donc au monsieur que vous venez de catégoriser de vieux. » Observant l’homme en face de moi, je sentais qu’il cherchait à répliquer, mais fini par abandonner, récupérant la sommes avant de tourner des talons.

« Mes excuses. On en était où ? » J’avais chaud, j’étais énervé et je savais qu’il fallait que je me calme les esprits. J’aurais bien insulté l’inconnue une bonne fois pour tout en dénonçant son absence totale de politesse et de sans-gêne, interrogeant au passage sur l’efficacité d’une telle façon de faire. Finalement, je préférais ignorer l’incident, sauf peut-être un point. « Tu as quel âge ? » La aussi, ça avait été spontané. J’avais bien estimé une fin de trentaine, début de quarantaine depuis le début de la soirée, mais les paroles de l’inconnue m’avais donné l’impression que la différence entre nous deux étaient plus grande. Parce que je ne voyais vraiment pas comme vieux. « Pardon, tu n’es pas obligé de répondre. »

« Alors, pour l’instant dingue. Je n’ai jamais réfléchi à ça alors je ne vais probablement pas être original. Si j’étais seule et que rien n’aurais de conséquence… » Je réfléchissais un instant. « Je m’ennuierais certainement beaucoup. Et je n'en sais trop rien, un monde s’en conséquence, est certes très attrayant, mais j’aurais toujours une conscience j’imagine alors je ne vois pas trop ce qui changerait. Aurais-tu des pistes ? » Je souriais, j’avais l’impression d’être la grande perdante du jeu des questions, il m’avait posé une colle.

« Je ne cherche pas à me caser. » Je souriais une nouvelle fois. J’aurais pu lui donner une réponse plus fournie, je savais que je cherchais chez mon idéal, mais pourquoi m’étendre sur le sujet puisque je me refusais de vivre toute relation amoureuse. « Ayant éludé tes deux dernières questions. Je me vois obligé de te laisser la main pour essayer de rééquilibrer les réponses. »
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyJeu 10 Fév 2022 - 23:28

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Dans un premier temps, l’arrivé de ce gentil monsieur à l’approche aussi pauvre s’était produis. Harold allait ouvrir la bouche, mais Drew le vanna aussi rapidement qu’il avait sortis sa vieille phrase d’accroche. Il figea dans le temps comme une statuette et étira un sourire en observant l’autre homme l’air de dire « dans tes dents… ». Cependant l’acte ne s’arrêta pas là, il l’observa rembourser le monsieur et trêve de quelques instants, il se remit en question si elle ne l’avait pas trouvé aussi lourd dans sa démarche lorsqu’il lui avait offert une consommation ou même le repas. Harold de sa naïveté profonde réalisa une petite leçon sur le moment et se dit « j’ai bien failli merder », mais l’homme qui critiqua son âge, laissa Harold légèrement vexé, mais alors qu’il souleva le doigt… Un moment magique tomba à ses oreilles… Drew avait utilisé l’expression « d’un point de vue scientifique… ». Était-ce le début d’une romance qu’il n’avait pas prévu ? Il se retourna pour regarder Drew étoile dans les yeux, la laissant parler et chacun de ses mots si promptement calculé, pesé au gramme près pour lui fermer le bec. Dieu était vivant et il bordait une chevelure rouquine ? Là tout de suite, le pub aurait pu être pris d’assaut par un gang de motard, Harold était absorbé par Drew. Il se retourna vers l’homme, presque excité de voir si ce duel aurait une seconde valse et alors qu’il tourna les talons, Harold lui fit au revoir de la main. Il se tourna vers Drew, des étoiles dans les yeux.

-Ça c’était…

Il ne pût terminer son moment idolâtre envers Drew, qu’il se buta à un mur dans lequel elle lui demanda il avait quel âge. Ça eu le même effet que de se prendre un mur invisible, qui le ramena dans un élan de réalisme. C’est vrai, il ne devait pas oublier qu’il était chanceux de l’avoir à sa table. Elle lui demanda s’il aurait des pistes vis-à0vis d’un truc dingue et alors qu’elles fusaient toutes dans sa tête, elle terra les étoiles dans ses yeux avec les mots qui tombèrent aussi froidement « Je… ne… cherche… pas… à… me… caser… ». C’était si profond, si honnête. Elle avait vécu une souffrance ? Elle était fiancée ? Il dévia le regard rapidement sur sa main, mais revint immédiatement à ses yeux. Les scénarios fusaient là aussi! C’était une torture !! Il vivait tout ce qui venait se passer, pire qu’une série de 8 épisodes Netflix qu’on dévore en une nuitée et qu’on se dit « ahhh cette série est cancellée ?? Mais on s’auras jamais si... » Bref Harold avait ressenti bon nombre d’émotion très rapidement. Il se contenta de prendre une frite et de l’analyser en écoutant la dernière phrase de la rouquine. Il pointa la frite vers elle, comme-ci c’était un sabre.

- Tout d’abord, j’ai 102 ans, mais mon corps est préservé avec un sérum plutôt évolué, développé par la pharmacologie et ils me préservaient sous haute surveillance pour que je ne dévoile pas leur secret!

Il ricana au fur et à mesure de son explication et croqua dans sa frite avant d’avaler sa bouchée se calant dans le fond de sa chaise en observant Drew d’un air joueur et finalement au bout de quelques secondes il finit par lui dire avec un air plus sérieux.

-Nan sérieusement, je viens de passer la quarantaine. Oh pardon je voulais dire, moi, ton ami a quarante ans passés!

Il laissait une référence à ce qu’elle avait dit à l’autre homme un peu avant pour la taquiner. Sinon, c’était le moment de lui dire que c’était la première fois qu’il mangeait ce repas ? Non, autant attendre qu’elle le découvre par l’air intrigué qu’il aurait au fil de la dégustation pour le savoir! Cependant, il ajouta une phrase au sujet d’une autre question qu’elle avait demandé.

-Alors, par exemple, là tout de suite, je te mets au défi de chanter une chanson assez forte pour que les autres t’entendent, tu le ferais ? Et attention hein, faut que ce soit chanter, pas parler, surtout dans ce genre d’endroit où le bruit est déjà relativement présent !

En vrais, Harold senti un petit pincement l’atteindre indirectement. Pourquoi elle ne voulait pas se caser. Là c’était au-delà de ses intérêts personnels, il s’inquiétait simplement pour elle. Elle avait eu une drôle d’expérience? Elle s’était séparée et ça c’était mal terminé… C’était comme ce truc que vous voulez savoir, au point d’avoir l’impression que ça ne va rien apporter de bon, mais que vous serez apaisé. Mais Harold étant en face d’un dilemme il ne sût trop quoi faire. D’un côté, il se sentait comme à son habitude devant un client, désirant démasquer la vérité, prêt à sortir les outils mentaux et la faire craquer pour qu’elle avoue tout. De l’autre, il se sentait prit de la responsabilité de l’écouter, de la respecter et de ne pas aller en ce sens. Il prit donc une décision qu’il lui sembla idéal pour le scénario et ne pût s’empêcher de dire une seule chose.

-J’aimerais juste te dire un truc et si tu te sens le besoin de me dire de la fermer… Tu as totalement le droit, d’accord ? Pas aujourd’hui, ni demain, ni peut-être pas cette année… Cependant un jour et j’attendrai le temps qu’il faut, j’aimerais comprendre pourquoi tu ne cherches pas à te caser.

Il sentit que c’était fragile et s’empressa d’ajouter.

-Comprends simplement que je suis extrêmement curieux, mais je te respecte et je t’apprécie, j’apprécie ce moment, cette soirée… Et j’espère qu’elle est encore jeune pour toi, car pour moi elle l’est. Cependant dans un autre contexte, un autre moment… Quand tu auras envies d’en parler… Je serais curieux d’entendre pourquoi. Toute princesse devrait avoir droit à son prince et toute romance doit avoir sa chance… Cependant promets moi juste de pas finir avec capitaine truite là-bas…

Il pointa avec son pouce le blond d’un peu plus tôt qui étais déjà en train de tenter son numéro avec une autre demoiselle. Harold savait que c’était particulier comme demande, mais il ne voulait pas qu’elle ne se sente ni vexée, ni obligée, ni même coincée d’y répondre et particulièrement ce soir. Il avait juste un petit trou émotionnel qui avait besoin de réponse face à elle. Il se frotta donc les mains avec un air joueur de nouveau.

-J’ai envie de demander, tu te considères plutôt bordélique ou ordonnée genre maniaque en tant qu’individu… Puisque je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine que tu dois être du genre à dire chaque livre à sa place!

Il essayait de remettre un peu d’ordre dans le désordre qu’il avait causé et espérait avoir remis un sourire sur les lèvres de la demoiselle en face de lui. Il en profita pour rajouter

-Au fait… Désoler d’avoir voulu payer… Vu ce que l’autre s’est pris… J’avoue que je me sens presque mal de l’avoir offert

Il ricana de nouveau avant de manger quelques frites pour laisser place à sa nouvelle amie de parler.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyVen 11 Fév 2022 - 16:21

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Drew & Harold
Harold reprit les rênes de la conversation en ironisant sur son âge. Je ris de bon cœur, contente qu’il ne se soit pas vexé de la question. Si j’avais fini par la retirer, je l’avais tout de même posé. Je ne dis pas que je n’aurais jamais posé une telle interrogation à mon interlocuteur, mais j’aurais pu me montrer plus maligne et moins brutale, si j’avais vraiment réfléchi à la question. « Donc, à présent, tu vas devoir me tuer pour que le secret soit maintenu ? » Souriant une nouvelle fois, je l’écoutais me dire qu’il avait passé le cap de la quarantaine. Je fus alors soulagé, je n’avais pas trop mal estimé son âge et s’il n'y avait pas eu le costard/cravate, je n’en aurais même pas douté. Vieux ! À quarante ans ? Il ne fallait pas exagérer non plus. Surtout que doucement, j’en approchais. J'eus un frisson à cette idée. Si je n’avais pas eu peur d’avoir trente ans, les quarante s’annonçaient moins doux pour moi.

Le quarantenaire parlait alors d’un défi. Écoutant attentivement, je souriais au fur et à mesure que les paroles avançaient. Je n’étais pas forcément quelqu’un qui s’inquiétait tout le temps de ce qu’on pensait de moi, mais je n’avais pas ce genre de courage. En tout cas, pas comme ça. « Absolument pas. Avec ce dosage d’alcool, je peux à la limite chanter dans un karaoké et pas seule. Parce que je ne chante pas forcément bien. Par contre, pour chanter dans un Pub, il me faudrait bien plus que de la bière et d’autres qui auraient commencé avant. Bref, une ambiance bien plus festive. » Je désignais la salle autour de nous. Si les conversations fusaient dans tous les sens et que tout-le-monde semblais profiter de sa soirée, c’était quand même une soirée calme. Personne ne se mélangeait vraiment et tout le monde vaquait poliment à ses occupations. « Et du temps de l’université, ce n’était pas si rare. » Je souriais à ses souvenirs. Mais l’ambiance était bien différente dans les soirées entre étudiants.

Je sus au premier mot de la phrase d’Harold qu’on avait changé de registre. Je ne lui demanderais pas de la fermer. J’avais conscience d’avoir ouvert une porte avec mes mots. J’aurais pu mentir, tout simplement. Dire ce que j’attendais d’une relation, alors que je n’attendais aucune relation. Mais j’avais choisi la sincérité et je savais qu’elle amènerait à d’autres questions. Je ne pouvais pas non plus le blâmer sur sa curiosité, c’était une chose dont j’étais fortement doté depuis l’enfance. Et si rien ne me venait à l’esprit à cet instant, je savais que ma curiosité avait pu créer des malaises, puisque j’avais appris le tac que plus tard. Je me devais de souligner les talents d’Harold, puisque sur un sujet aussi sensible, il avait fini par me faire rire. En effet, j’avais éclaté de rire à l’évocation de capitaine truite. Je trouvais l’appellation très juste.

« Tout d’accord. Princesse et prince… Une passion pour les Disney à m'avouer ? » Si je le trouvais sage de dire que chaque romance avait sa chance, l’allusion au prince et princesse enlevait un peu de splendeur a la phrase. Si j’avais accompagné cette dernière question d’un sourire, ce dernier disparu lorsque je repris la parole. « J’ai eu une relation longue, je n'en ai aucun regret » Bien aux contraintes, ça avait certainement l’une des périodes des plus heureuse de ma vie. « La fin a juste été… Brutal. » Depuis que je m’étais engagé sur ce sujet, je jouais avec une pauvre frite, qui n’avait rien demandé. Mon regard était aussi fixé dessus. Il était plus simple de parler ainsi, voir la réaction des gens lorsqu’ils apprenaient la vérité ne m’avais jamais apporté de réconfort. J’avais plus l’impression qu’il avait pitié pour ce qui était ma vie. « Il a été abattu, par une arme à feu alors qu’il rejoignait des amis. » Je lâchais ma frite et le redressais sur la chaise tout en me calant dans le fond de cette dernière. « Je n’étais pas présente, mais je pense que les balles m'ont provoqué plus de douleur qu’à lui. Il est mort sur le coup, moi, je me suis juste retrouvé avec un vide. » L’année qui avait suivi avait vraiment été compliqué, les livres et mes études étaient devenue ma seule vie. Mettre dirigeait vers la médecine légale m’avait étrangement aidé avancé, mais lorsque j’avais commencé à ressortir, je m’étais promis de ne plus jamais risquer ce genre de souffrance. Aujourd’hui encore, c'était l’une de mes règles de vie.

Après un petit temps dans mes pensées, je reviens à la conversation du jour. Surtout, parce qu’Harold avait repris sur une nouvelle question. J’appris alors que je ressemblais plus à une maniaque qu’à une bordélique. « Au travail, sans hésiter, organisé. » Oui, je n’étais pas la même personne dans ma vie quotidienne que dans mon travail, mais qui ne l’était pas. « Chez moi, c’est plus désorganiser, bien que depuis que Nala vit sous le même toit que moi, les trucs qui cassent, je les range rapidement. Autrement, il m’arrive de laisser traîner quelques trucs jusqu’à ce que j’aie un coup de tension et range tout. Ça dure généralement 24h. » Bon, après, je n’étais pas non plus une bordélique. Ma vaisselle était faite, je ne supportais pas que certaines choses traînent, mais il n’était pas rare de trouver un vêtement qui traînait ou un des objets délaissé sur le plan de travail. « Pour ma bibliothèque, tu n’as pas forcément tort. Par contre, mon système de rangement optimisé à mes yeux, par contre jusqu’à présent, rare sont ceux qui le comprennent. » Si j’avais mis les poches les uns avec les autres pour pouvoir avoir des étagères avec des livres le même taille, il n’était pas simplement rangé dans l’ordre alphabétique par la suite. Non, il y avait plusieurs facteurs à prendre en compte avant : faisait-il partit d’une série de tomes ? De quel type de livre s’agissait-il ? C’était un bon livre ou un livre exceptionnel ? Il avait une jolie couverture ?... Bref, j’avais mon système bien à moi.

« Et toi ? Tu vas devoir apprendre à ranger maintenant que Newton risque de tout virer ? » Déjà qu’il se prenait des trucs sur la tête. J’eus un rire aux souvenirs de cette anecdote, puis je me souviens qu’il s'était excusé d’avoir voulu payer mon plat. Avant ça, j’avais négligé l’effet échos qu’aurait pu avoir mes mots à l’inconnue. « Ne sois pas désolé, tu as posé la question, je sais dire non. » Je désignais du menton capitaine truite en marmonnent un « La preuve » avant de rigoler. « Par contre, si je peux être honnête, le coup de la liasse, ça, c'est présomptueux. Après, c’est mon point de vue. » Sûr que ça en impressionnait d’autres ou intéressait, ça dépendait de comment on voyait ça.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyVen 11 Fév 2022 - 19:59

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C’est sans surprise que Harold eu une petite moue lorsqu’elle refusa de chanter ici et tout de suite. Le genre de moue joueuse et non sérieuse, puisque ça aurait pût rajouter un peu de piments. Tant pis, mais un tant pis pour le moment, puisque de toute manière ce n’est pas comme-ci ils manquaient de divertissement. C’était en creusant pour un morceau du dit poisson panner qu’il entendu Drew lui demander s’il avait une passion pour les Disney inavoué. Il tira un sourire joueur en plissant le regard et alors qu’il allait retourner à ses frites l’air joueur, il sentit que son ton avait subitement changer. Comme ce disque de musique hiphop au milieu d’une trame classique. Les traits joueurs sur le visage de Harold se dissipèrent momentanément, écoutant avec attention et surtout avec surprise qu’elle veuille en parler et ce maintenant. C’était si soudain, il se questionna sur ce qui l’avait fait changer d’avis, mais ne l’interrompu pas dans son élan. Les mots « arme à feu… balles.. mort… », c’était le genre de truc qui ne faisait pas partit du lexique de Harold. C’est vrais que beaucoup de ses clients trempaient dans des trucs assez lourd, voir intimidant, mais jamais il n’avait eu à tenir une arme ou même à penser à ce genre de conséquence. Il hésita entre plusieurs choses à faire, mais se résorba tout simplement avec un sourire empathique et montrer qu’il l’écoutait attentivement. Il allait dire quelque chose, mais se mordit la langue, surtout qu’il remarqua qu’elle passait à un autre sujet. La nuit était encore jeune, il aurait le temps. Il se répétait beaucoup cette phrase, mais c’est de peur d’agir dans l’impulsivité et de ruiner le moment. Il aimait mieux prendre sur lui. Drew d’ailleurs le fit sourire lorsqu’elle admit qu’elle était comme ça au travail, auquel cas il pointa une frite vers elle, l’air de dire « je le savais ». Il la regarda avec un petit air douteux lorsqu’elle parla de chez-elle, jouant la carte du « mouaiiiis, je ne te crois pas », pour l’embêter. Drew sembla tomber dans ses pensées et loin de là l’idée de l’interrompre, mais bien pour la taquiner un peu, Harold profita du moment pour la menacer avec une frite avec ses propos prononcées sur un ton amusant.

-Je suis certains que si je déplace un livre, tu serais capable de le trouver en moins de deux. Et ça c’est une démonstration d’organisation !

Théorie intéressante puisque sans le vouloir, il venait d’insinuer qu’il irait chez elle un jour. Ou du moins que s’il allait chez elle un jour, il se ferait assez agaçant pour tester sa théorie, sans même le lui dire et observer si c’était un trouble obsessionnel compulsif ou simplement une manie de l’ordre. En revanche, lorsqu’elle parla de faire du ménage pour lui, Harold dévia le regard en exagérant la mine de quelqu’un qui boude avant de rire. C’est vrai qu’il était tout à fait bordélique. Une fois il avait cohabité chez Axel et on avait retrouvé le shampoing dans le frigidaire.

-Apprendre à ranger! Attention mademoiselle, tu sauras que chez moi c’est digne d’un bordel bien rangé! Je sais exactement ou traîne, ce qui traîne et dans quel endroit c’est supposer appartenir !

C’était un bordel organisé. Un concept rarement observer chez la gent féminine ou la gent masculine d’un certain degré de maturité, mais plus souvent vu chez les hommes qui ne partageaient pas le milieu de vie avec personne. Elle Rassura Harold pour le petit coup de stress qu’il avait eu, mais ça ne l’empêcha pas de rougir au commentaire de sa liasse.

-Ahh oui la liasse…. Alors… Comment dire.

Il avait un peu mal calculé son coup sur cette opportunité et ça lui éclatais en pleine poire. Il se racla la gorge un peu gênée de dire ce qui s’était passé, mais il ne voulait pas qu’elle pense que c’était fait derrière des intentions malsaine. Au contraire. Il se glissa donc une main derrière la tête pour se frotter la nuque pendant que l’autre gesticulait un peu nerveusement.

-Disons que je ne pensais pas que c’était autant de billets, je suis… Tu sais... La... Parce que... Comment…?

Il perdait le sens du parler et ricana puisque l’alcool ne venait pas l’aider. Il se racla la gorge et se reprit pour un second essaie.

-Je viens d’un milieu plutôt pauvre étant plus jeune. Je n’ai pas l’habitude de jongler avec autant d’argent. J’avoue, ça pouvait paraître prétentieux… Le résultat de la manœuvre et le but de la manœuvre se sont un peu mélangés… Je voulais juste t’offrir un billet en bonne sympathie et au lieu de ça, je t’ai fait une scène digne du film le parrain.

Il ricana doucement en s’imaginant lui offrir sa main pour qu’elle embrasse ses bagues. Bon dieu ce que le cinéma avait compliquer les clichés, c’est horrible. Cependant, il se permit d’ajouter une petite chose à ce sujet.

-Parfois un homme peut faire des choses, espérant gagner un sourire, le respect ou juste l’attention de quelqu’un qu’il souhaite mieux connaître… Et parfois la carte bancaire aurait largement suffit. Aux cartes bancaires!

Il souleva sa pinte en levant bravement le regard vers le vide, comme-ci il trinquait pour une noble causes et au loin on pût entendre un groupe de gens un peu réchauffé par l’alcool scander « aux cartes bancaiiires!! » puis un éclat de rire dans la salle se fit entendre, alors que Harold rougit un peu en prenant sa gorgée, loin de s’imaginer que quelqu’un allait oser répondre à cette bêtise sortie tout droit de son imagination.

-Tu sais, je trouve injuste que tu aies eu tant de transparence envers moi au sujet d’un sujet un peu plus personnel, sans que je puisse te retourner l’ascenseur. Je veux que tu me poses trois questions en retour! Sinon le compte n’est pas égal du tout et je veux que tu y ailles sans gêne ! Et ne réfléchit pas… Et rassures toi, ce sont des questions qui iront dans un seul sens, sauf, si de toi-même tu as envies d’y répondre. Que ce soit la couleur de mon boxer, le dernier rancard que j’ai eu ou même dans quelle position je trouve le sommeil…

Harold lui sourit et il pointa très brièvement sa frite vers elle en haussant le nez.

-Soit sans pitié, oh toi reine qui a vaincu capitaine truite! Sinon tu peux même me lancer un défi et je le relève…

Et c’était l’alcool qui pointait de nouveau le bout de son nez, laissant Harold sourire comme un imbécile heureux, car il voulait qu’elle se sente bien et surtout que cet échange soit juste!  
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptySam 12 Fév 2022 - 23:01

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Drew & Harold
J’étais reconnaissant du fait qu’Harold ne pose pas plus de question sur Liam. En parlait avait toujours été douloureux et ce malgré les années. Si j’arrivais à parler de ce qui lui était arrivé, c’était dans un résumé, comme j’avais fait ce jour, mais rarement plus. Je n’en parlais jamais spontanément, je ne voulais pas être plainte, mais on avait joué la sincérité toute la soirée alors il m’avait paru logique de lui répondre à sa question. De plus, ça évitait toute supposition et donc éliminé tout risque pour lui de mettre les pieds dans le plat sans le souhaiter.

Tandis que je commençais à grignoter mon plat, mon interlocuteur parlait de déplacer un livre dans ma bibliothèque. J’étais moins sûr que lui sur le fait que je le remarquerais en moins de deux, sauf peut-être s’il intervertissait deux livres de taille différente. Quoique pas certaine. De toute manière, une bibliothèque, ça devait être rangé, autrement comment tu retrouves le livre que tu veux lire ou moment où tu désires le lire ? Je ne fus pas étonné d’apprendre qu’il était moins ordonné, ça ressemblait bien à ce que j’avais découvert sur lui jusqu’à maintenant. Je souriais même à cette idée.

La conversation dérivait ensuite sur la liasse de billets qu’il avait sorti un peu plus tôt. J’eus un sourire en le voyant gêné et galéré a exprimé une explication. Pas que j’aimais le voir souffrir de la sorte, mais sa gêne était attendrissante à voir, c’était juste un faux pas. « Je voulais juste t’offrir un billet en bonne sympathie… » Je tiltais quand même à ces mots. M’offrir un billet, je n’aimais pas cette phrase. « Je crois qu’on va clore le sujet avant que tu ne t’enfonces encore plus. Je ne t’en garde pas rancune, juré. » Je souris de nouveau avant de prendre une nouvelle frite de mon plat.

Il reprit alors la parole pour expliquer pour quelle raison un homme pouvait faire une telle chose avant de sommer une acclamation aux cartes bancaires. Acclamation qui eux un retour par un autre groupe du Pub, provoquant mon hilarité tandis que je voyais Harold rougir. Ayant été trop longue pour trinquer avec nos nouveaux camarades, je me contentai de boire un gorgé de mon propre verre.

Par la suite, mon interlocuteur évoquait son sentiment d’inégalité. Oui, il se trouvait favorisé en information. N’ayant pas répondu à deux de ces questions, je trouvais que c’était plutôt l’inverse. Et puis, ce n’était pas un concours à celui qui avait la réponse la plus triste ou transparente. Les questions fusé et amener sur des sujets différents suivant qui ils étaient et c’était normal. Si à un moment donné, je voulais m’arrêter, je ne me sentais pas contrainte de le faire et c’était ce qui m’importait le plus dans cette discussion. Je rigolais une nouvelle fois à ces derniers mots. Moi, Reine ? Pour avoir remballé un costard/cravate ?

« Je dois t’avouer quelques choses. Je ne suis vraiment pas doué pour les questions sur les gens. Alors trois… Attends-toi à un désastre. » Puis je me souviens de ces exemples de question. « Et ne m’en veux pas, mais la couleur de ton boxer, je n'en ai rien à foutre. Mais au moins maintenant, je sais que tu n’es pas de la team caleçon. » Je souriais, il n’était pas le seul à savoir taquiner l’autre. « L’histoire de ton dernier rencard par contre, ça pourrait être intéressant. Surtout, s’il se rapproche de celui au vouvoiement. » Ça en faisait une, même si ce n’était pas réellement ma question.

Puis j’eux une idée. « Te considères-tu comme ouvert d’esprit ? Sur des sujets comme la parité ou la diversité des couples ou autres choses qui te viennent. » Tout d’un coup, je me demandais si je ne dérivais pas la conversation sur de la politique. J'eus un frisson, la politique, ça finissait toujours mal. Mais finalement, je me rassurais, car je savais que j’avais posé cette question dans une tout autre idée. Celle de savoir tout de suite s’il valait mieux éviter certains sujets. « Et puis, il me semble que tu n’as pas encore répondu à la question : As-tu une passion inavouée pour Disney ? Ou alors les royautés de ce monde ? » Je lui souris avant de prendre ma fourchette pour attaquer le poisson en l’écoutant.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyDim 13 Fév 2022 - 0:19

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Harold toussa un coup lorsqu’elle fit mention brève de l’enfoncer encore plus sous le coup de la liasse de billet, car décidément il n’avait pas géré ce problème comme il l’aurait souhaité. Ce sont des choses qui arrivent. Cependant, il saurait se rattraper, oui la liste devenait longue, mais il saurait le faire pour ce point-là aussi. Il se pencha donc vers son plat qui avait l’air succulent et mystérieux à la fois et c’était un peu à cet instant qu’on pouvait distinguer sa curiosité absolue de découverte, étant donné qu’il soulevait des trucs avec sa fourchette pour comprendre le fonctionnement du plat. Il savait au moins à l’odeur que c’était du poisson, mais c’était juste trop simple pour lui d’imaginer poisson pané et frite, alors qu’il avait habitude de manger la même chose. Pendant qu’il examinait le plat, il écoutait d’une oreille ce que Drew disait en la regardant aussi aléatoirement, jonglant entre les deux, avant de planter sa fourchette pour goûter. Attention, de dire que c’était mauvais aurait été une erreur, il appréciait, seulement c’était différent de ce qu’il avait pour habitude de manger. Il pensa intérieurement « Bah pourquoi pas » et plongea sa fourchette pour un autre morceau en réfléchissant à la manière dont il allait répondre à ses questions.

-C’est dommage, il est très bien mon boxer tu sauras.

Il lui fit un clin d’œil avant de reprendre.

-Je rigole, mais sérieusement, si je dois parler de mon dernier rencard, tu ne dois pas me juger.

Ça allait être important qu’elle comprenne de ne pas le faire, car malheureusement quand on est Harold Elis, on remporte la palme d’or et on devient vite victime de scénario loufoque, bizarre et même improbable. Il remonta un peu les manches de son veston parce qu’il avait un peu chaud avec le chaton à l’intérieur et aussi l’alcool qui commençait à réchauffer ses veines.

-Un excellent ami à moi, m’avait présenté à quelques collègues à lui. Parmi ses collègues, une d’entre-elle voulait me caser avec une amie à elle. J’avoue que j’ai franchement une peur bleue des rancards organisé, particulièrement depuis un événement qui me reste en tête et qui sera raconté pour une prochaine fois… Je ne veux pas t’embêter avec trop d’histoire non plus… Bref…

Il ne voulait pas trop s’égaré, puisque l’alcool rendait déjà assez difficile de ne pas s’y perdre. Il ramassa donc sa pinte et prit une gorgée un peu plus grande pour se donner la force de raconter cette histoire.

-Elle voulait m’inviter à une soirée qu’elle avait considéré de spéciale. Une soirée d’halloween, jusqu’ici rien de bizarre. Cependant, moi qui veut trop pousser la note, j’ai décidé de me déguiser en tarzan… Je m’étais fait ce genre de boxer en feuillage avec une bretelle en fausse peau de léopard… Bref j’étais presque cul nu.

Il soupira en sentant un peu de gêne remonter et décida de fixer le regard de Drew pour se donner un peu plus d’inspiration.

-Les portes de l’ascenseur s’ouvre. Moi étant à fond dans mon personnage, je m’élance dans la salle, pour me rendre compte qu’il n’y en avait non seulement aucun qui était déguisé, mais qu’il s’agissait du genre de soirée costume cravate… Laisse-moi te dire qu’elle n’a même pas oser admettre me connaître et que la sécurité m’a mis dehors.

Harold ricana en racontant la fin de son histoire et fit une petite moue pour ne pas admettre qu’il voulait qu’on se moque de lui, bien qu’il acceptât totalement son sort. C’était bien lui, un véritable aimant à emmerde. Il lui laissa quelques minutes pour dire ses remarques en mangeant silencieusement, secouant la tête déçus de l’avoir raconter celle-là. Rien pour le mettre en valeur visiblement ce soir. Puis il replongea dans sa tête à la recherche de la prochaine chose qu’il voulait lui dire, pour sa prochaine question. Se considérer ouvert d’esprit. Il est vrai, il se questionna si Drew avait en tête le genre de couple polyvalent ? Le genre de couple libertin, qui s’offre la possibilité d’un nombre illimité de partenaire, tout en vouant amour à une seule personne? Il se sentit un peu déboussolé.

-Je suis totalement pour la diversité des couples ou même la parité, personnellement, du moment que le respect est voué à son partenaire, que les deux sont heureux et consentant dans leur union… Je me dis que je ne peux pas être juge ou bourreau de ça… Là c’est encore toi qui m’en as collé une difficile!

Bon, il était tard, la journée de Drew n’avait pas été facile et l’alcool jouait sûrement pour beaucoup, donc il ne la blâmait pas pour ça, puis surtout qu’un peu plutôt il avait parlé de dernière journée en vie… Donc c’était la moindre des choses pour rétablir un certain équilibre! Il lui fit quand même un sourire et mordit à pleine dent dans son poisson essayant de chasser l’effet trouble que l’alcool commençait à lui apporter.

-Une passion pour Disney… C’est un peu plus compliquer que ça. Mais tu vas rire de moi… Cependant, je suis bon joueur et je vais quand même te raconter.

Il changea un peu de ton, sans pour autant être trop sérieux dans le sujet.

-Ma mère, lorsque j’étais garçons m’a toujours dit que toutes femme de ce monde était et devait être traité comme une reine. Certaine était certes plus difficile ou différente, mais simplement que le respect des femmes passe par-là. Donc quitte à être un peu eau rose… Oui jusqu’à un certain point j’ai une passion pour Disney. Non pas pour ses films, ses babioles ou ses musiques qui donnent envie de chanter… Mais plutôt sur le point de vue qu’un jour, je crois toujours possible pour ma part de trouver l’être aimer. De lui offrir chaque jour comme une page d’un roman, pour que son histoire devienne la mienne…

Il baissa un peu la tête en gardant un sourire.

-Je me dis que c’est pareil pour toutes les femmes et que le bonheur est accessible à condition de s’en donner le droit.

Il redressa la tête en fixant son regard et une fois de plus ajouta une blague poisseuse

-Sauf pour capitaine truite.

Il eut un petit rire pour désamorcer ce petit moment émotionnel et mangea quelques bouchées de ce poisson en acquiesçant de la tête que finalement, il aimait bien.

-Tiens je me demandais, si on t’accordait 3 vœux, tu choisirais quoi et surtout pourquoi…

Il lui fit un sourire joueur, puisqu’il relançait la conversation.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyLun 14 Fév 2022 - 1:58

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Drew & Harold
Comment en étions venue à parler de son boxer ? Je n'en étais plus trop sûr, mais le dernier commentaire d’Harold m’arrachait encore un rire. Il demanda par la suite à ce que je ne rentre pas dans le jugement. Je n’avais pas de mal à acquiescer de la tête, j’avais posé la question d’un point de vue divertissement. J’aimais bien sa manière de raconter ses histoires et il faut dire qu’elles étaient toutes des plus surprenantes. Une fois de plus, je ne fus pas dessus du récit. Apparemment, cet homme avait aussi un talent pour s’attirer dans de ces situations. Sans me moquer, je n’avais pu contenir mon rire. « Tu es incroyable. Je pense que tu as un talent à toi toute seule. »

J’avais posé une question difficile ? Peut-être, mais ça dépendait surtout de la crainte d’avoir face à sois une personne qui n’avait pas forcément un point de vue proche du sien. Je me contentais donc d’un sourire d’excuse. Sa réponse avait été très honnête et encore une fois, il m’avait agréablement surpris. Et alors que je l’estimais ouvert d’esprit, lui enchaînait sur les Disney. Encore une fois, il évoqua la moquerie que pourrait avoir envers lui. Je souriais, jamais au cours de la soirée, je ne mettais pas moqué de lui. J’avais ri, parfois de bon cœur, je l’avais charrié aussi, taquiné dans hésité, mais moqués jamais.

Plus la discussion avancée, plus je m’étonnais d’une chose : comment pouvait-il être célibataire ? En dehors de deux rencards louper, il était sympa, agréable et ouvert d’esprits. De plus, il avait l’air d’être plutôt attentionné. Où était le louper ? D’accord, il s’y prenait parfois plutôt mal, mais il transpirait la bonne volonté, donc on ne pouvait pas vraiment lui en vouloir bien longtemps. Et puis, il ne donnait pas l’impression (contrairement à moi) de se fermer à toute relation amoureuse. Si c’était juste de la conséquence de sa gaucherie, c’était dommage.

J’étais d’accord sur le fait que le bonheur était accessible à toute personne qui s’en donne le droit. Et il m’avait même semblé comprendre un reflet à mon propre choix de vie. Oui, je refusais de me caser, mais ce n’est pas pour autant que j’étais malheureuse. Bon, je n’avais peut-être pas le bonheur ultime, mais ma vie me convenais. Ou alors j’avais fini par m’en contenter ? À bien y penser, quand avais-je autant ri ? Certes, j’avais des amis, certes, j’avais des aventures, mais une discussion comme j’en avais une, ce soir, ça faisait bien longtemps que je n'en avais pas eu.

Je n’eus pas le temps de réfléchir plus longtemps qu’Harold me posait une nouvelle question. Et quelle question. La question. Celle des trois vœux. Il était le roi des questions impossibles. « Tu me détestes, c’est ça ? » J’avais bien entendu dit cela sur le ton de l’humour. Je piquais alors une frite dans mon assiette pour la manger. Réfléchissant à sa maudite question. Donc, si je me référais au génie d’Aladin, les vœux ne pouvaient pas tuer ou ressuscitaient quelqu’un ou même faire tomber amoureux. Pour être honnête avec moi-même, ça n’était pas une grande contrainte. Ressuscitez quelqu’un, j’avais vu assez de films pour savoir que ça allait mal finir. Et comme je ne voulais pas d’amour dans ma vie, rendre quelqu’un amoureux ne m’intéressait pas. Quant à tuer quelqu’un, c’était inenvisageable.

« Si je réponds la paix dans le monde, du bonheur pour tout le monde et suffisamment d’argent a chacun pour vivre, ça fait cliché ? » Je mangeais une nouvelle frite. « En plus, ça ne va même pas ensemble. » En effet, l’Homme trouvait toujours à redire. Alors si tout le monde pouvait manger sans forcément travailler, ils y en auraient toujours pour se plaindre. Et le bonheur universel ? On serait jaloux du bonheur de nos voisins. Quant à la paix dans le monde… C’était juste impossible. « Donc premier vœu : que l’être humain soit un peu moins con par moment. Je suis sûr que ça nous éviterait pas mal d’ennuis. » Parce que finalement, n’étions pas nous à l’origine de beaucoup de nos problèmes.

« Pour le deuxième vœu : Pouvoir réaliser le rêve de quelqu’un. D’un proche certainement. Là, je ne sais pas qui, mais je voudrais donner à quelqu’un le pouvoir de réaliser son rêve. » Et avoir le plaisir de le voir heureux plutôt que de rester dans sa vie qu’il n’apprécie pas forcément. « Quant au troisième : libérer le génie, va de soi. » Puis je me souviens. « Aah… Tu n’as pas parlé de génie, juste de vœux, donc il n'y a peut-être pas de génie à libérer. » Du coup, j’étais forcé de réfléchir de nouveau. « Passé plus de soirée sympa comme ce soir. Ça me parait pas mal ça. » Je n’aurais peut-être pas dit ça avec moins d’alcool dans le sang. « Sans l’intervention de Capitaine Truite. »

J’avais l’impression d’avoir répondu à la question. Il manquait probablement du détail, mais en même temps, il n'avait pas été de main morte avec sa question. Je m’entrepris alors à grignoter encore un peu de mon plat tout en réfléchissant, laissant ainsi la parole à Harold qu’il voulait réagir à ce que je venais de dire. Et en même temps, je me souviens du sentiment que jamais ressenti un peu plus tôt. Comment pouvait-il être si peu compliqué et pourtant toujours célibataire ? Je m’étais tellement exclu du monde des relations amoureuses que j’avais loupées un grand revirement de ce qu’en attendaient les gens en général ?

« Ma question va peut-être te paraître étrange…. » Je devrais peut-être m’arrêter avant de faire moi-même une connerie. « Mais… Tu me parais comme quelqu’un de génial, peut-être un peu poissard et maladroit par moment… » Finalement, il était peut-être plus prudent que je passe directement à la question. « Alors, pourquoi tu es célibataire ? Il t’est arrivé quelques choses ? » Oui, parce que je ne voyais pas d’autres solutions, une histoire qui aurait mal tourné ou un amour non-réciproque où je ne sais trop quoi.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyLun 14 Fév 2022 - 3:00

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Harold était presque fasciné devant ce plat si simple et pourtant si délicieux, qu’il avait presque envie de dire au chef ses félicitations, cependant quand il avait vu combien coutait le plat, il se doutait bien que ce n’était pas de la grosse gastronomie. Il se concentra simplement sur le joli regard de la rouquine assise en face de lui et il l’admit une fois de plus, c’était envoûtant comme échange. Vous savez ce moment durant lequel vous hésitez à faire quelque chose et qu’au final vous, vous demander « et si je l’avais fait… ». Bien c’était un de ses moments renversé. Au lieu d’être chez lui à regarder une télénovela espagnole à ne rien comprendre et dégustant une part de pizza en appelant Axel pour râler sur la vie. Bah il avait simplement eu cet incident qu’il l’avait poussé vers la rencontre d’un nouveau quartier. C’est fou ce qu’une décision peut vous apporter finalement. Il soupira presque un rire quand elle lui demanda s’il la détestait. Il ne pût s’empêcher de dire d’une voix relativement calme.

-Jamais… Je suis juste chiant.

C’est vrai que Harold avait été chiant et c’était tout l’intérêt de la question. Une réponse toute simple aurait été de simplement dire vouloir conserver ses souhaits pour une occasion particulière, sans avoir de vœu particulier. Cependant à son étonnement elle lança le débat et il préféra s’adosser au fond de sa chaise en croisant les bras avec le sourire en coin. Elle divagua dans de petit monologue qui étaient adorable et franchement bien trouvé. Cependant, étant relativiste Harold eu un doute. Si l’homme est moins bête, comment on détermine la bêtise sur un degré pour la rendre moindre. C’est comme souhaiter qu’une personne n’ai jamais faim. Cependant la faim est un concept propre à chacun. Mais bon, il ne fit pas une scène à ce sujet, il applaudit silencieusement pour la féliciter du premier vœu.

-C’était bien trouvé, je dois l’admettre.

Elle prit donc la parole sur le second vœu. Là, il devait s’admettre vaincu, mais jamais ne le dirait. Réaliser le rêve d’un proche, c’était très noble comme choix, loin de l’égoïsme. C’est un peu comme donner son cadeau de fête ou de noël à quelqu’un dans le besoin. Il acquiesça de la tête, c’était encore une fois bien trouver et il glissa d’ailleurs.

-C’est très noble et très ouvert à toi de faire ça.

Il prit une gorgée qui clôtura sa deuxième pinte et la déposa doucement contre la table, ayant un rire pour l’histoire du génie. Son manque de précision aurait pu lui épargner un mal de tête à chercher un troisième vœu, mais elle trouva d’elle-même et ce vœu-là, de tous les vœux qu’elle avait prononcés, il devait le partager avec elle. Cependant comme il allait dire quelque chose, le fait de mentionner Capitaine Truite de sa bouche attira un autre rire très honnête et de bon cœur. Dire qu’il avait sorti ce surnom à l’arrache et maintenant tous deux s’en servaient pour désigner l’autre personnage.

-J’admets que ce vœu, précisément celui-là, il me parle à moi aussi. Ça doit faire quelques jours, quelques semaines… Même je peux dire au moins une année que je n’ai pas eu autant de sourire et de rire partagé autour d’un verre, sans me casser la tête!

Il allait ajouter quelque chose, mais il ferma doucement les lèvres en entendant le mot étrange, pour sa prochaine question. Était-ce là qu’elle allait lui demander de faire des trucs bizarres et montrer sa véritable nature ? Elle l’appela de poissard et maladroit et il roula des yeux en rigolant, puisque c’était vrais, même si ce n’était pas fait exprès. Puis la question fatidique vint à se poser. « Pourquoi tu es célibataire ». Alors là, il devait quand même prendre un moment pour y répondre, ce n’est pas tous les jours qu’on est emmené à parler de sa vie privée aussi facilement, surtout sur un sujet qui vous gêne. Il s’accouda doucement contre la table et posa sa tête sur ses mains en gardant un sourire honnête.

-Là c’est toi qui me détestes… Avoue le… C’est parce que je n’ai pas cogné Capitaine truite?

Il rigola doucement pour essayer de la rassurer, qu’il était à l’aise de répondre, il devait juste réfléchir un instant quand même. Il se gratta doucement la tête en cherchant ses mots et ne savait pas comment le formuler, alors que c’était plutôt simple.

-Simplement la vie qui m’envoie généralement les mauvais signaux je dirais. Ce n’est pas par choix ou par mauvaise volonté, c’est juste moi… Tu verras, à force d’apprendre à me connaître, je suis malchanceux en général. Sauf ce soir. Pour la première fois, je peux dire merci à l’univers de m’offrir une des plus belles nuits qu’il m’ait été donner depuis une éternité. Et tout ça… Grâce à toi.

Newton miaula d’un tout petit son aiguë signifiant qu’il était encore de ce monde avant de se repositionner et ronronner en fermant les yeux.

-Et de Newton…  Mais sincèrement, malgré tout, je reste optimiste qu’un jour la vie mettras sur mon chemin quelqu’un qui sache être… Un peu à ton image, si tu me le permets. À l’écoute, sans prise de tête, charmante et surtout de bonne compagnie.

L’alcool l’avait poussé à être un peu plus honnête qu’il l’aurait souhaité, mais bon. Ce qui est dit, est dit et il ne regrettait absolument pas de l’avoir dit. Cependant, il se questionna un peu pour retourner la question, vus que dans ce cas le fameux « et toi » ne pouvais pas s’appliquer. Il prit donc quelques frites à manger, terminant la moitié de son plat et eu une brillante question pour elle.

-Tiens, je sais… J’ai envie de savoir deux choses. C’est quoi le dernier mensonge que tu as dit à quelqu’un et qu’est-ce que tu as envie de faire une fois ce plat finit d’être mangé! Tu vas sûrement rentrer aller voir Luna je suppose ? Ou tu avais une idée en tête.

Il lui sourit, puisque quoi qu’elle puisse décider, il avait tellement eu une soirée magique, il accepterait tout ce qu’elle lui dirait.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyLun 14 Fév 2022 - 15:05

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Drew & Harold
Juste chiant, il était juste chiant. Je souriais à cette idée, j’avais beau râler, ça me plaisait bien et puis ça me permettait de m’interroger. Car oui, ces questions me pousser dans des réflexions que je n’avais pas forcément d’ordinaire. Il faut dire qu’on avait peu souvent l’occasion de se demander : que ferais-je si j’apprenais que j’allais mourir demain ? Même moi qui travaillais dans un monde où la mort était présente à grands pourcentages. Justement, mon métier m’avait appris que demain était constitué d’inconnue. La mort de Liam m’avait appris que demain pouvait être bien sombre. Mais j’avais toujours vu ça comme de l’imprévu, donc jamais je n’avais réfléchi a que ferais-je si je savais que j’allais mourir.

Les trois vœux avaient été dans le même registre. Quoiqu'enfant, j'avais dû me demander ce que j’aurais demandé au génie d’Aladin, mais par la suite, l’idée ne mettait jamais revenue. Peut-être que j’étais trop terre-à-terre finalement. J’avais commencé à étudier les sciences et en conséquence, pour moi la magie avait disparu. Jamais il me serait venu à l’idée de répondre à des vœux, parce que c’était impossible qu’un génie débarque un jour. C’était de la fantasy, un monde qui existait seulement dans les livres et dans les films. Et si j’appréciais m’y laisser emmener le soir lorsque j’étais chez moi, je revenais vite dans notre monde au générique de fin ou a la fermeture du livre.

Mon troisième vœu trouvait écho dans les paroles d’Harold. J’étais contente de savoir que lui aussi passé une bonne soirée, ça permit à la mienne de gagner en félicité. Oui, je faisais partie de ces gens qui étaient encore plus heureux si le bonheur était partagé. M’amuser seul et au détriment des autres m’apporte surtout de la culpabilité et du malaise, donc finalement, je ne m'amusais pas et finissais par partir… Mais ce soir, c’était un bonheur partagé. Je rejoins Harold sur le fait que nous avions ri et sourie sans se casser la tête et que c’était plaisant. Quoique sans se casser la tête, j’avais quand même dû le faire pour répondre aux questions, mais là, je chipotais.

« Moi aussi, je peux être chiante. » Je me contentais de cette réponse lorsqu’il affirma que je détestais à mon tour. Buvant une gorgée de ma bière, j'attendais sa réponse. Je savais que ma question était personnelle et surtout qu’elle pouvait demander réflexion, mais j’espère qu’il savait qu’il pouvait sans résorber s’il le désirait, je n’obligeais à rien. Malchanceux en amour ? Ce n’était vraiment pas de chance. La suite de ces paroles m’attira le rouge au niveau des joues, j’en étais sur même si je ne me voyais pas. Pas seulement par gêne des compliments en mon attention (même s’il y en avait), mais plus par gêne de contribuer à sa malchance… Parce que oui, ce n’était pas de chance d’apprécier le caractère de quelqu’un qui paraît être idéal et que cette personne vous lâche en plein milieu de la conversation qu’elle veut rester seule.

Dans un certain sens, j’étais égoïste. Si, comme il avait dit plus tôt, chaque romance avait le droit d’avoir sa chance. Toute celle qui pourrait m’impliquer se voyait ces chances éludées parce que je ne voulais pas risquer de souffrir comme je l’avais fait après la perte brutale que j’avais connue. Du coup, puisque moi, je me refusais à m'ouvrir aux romances, je privais d’autres de leur romance. Vue comme ça, mon égoïste faisait mal. Pendant cette réflexion, j'avais picoré dans mon plat par réflexe, continuant à manger frite ou poisson suivant ou se guidait la fourchette.

C’est la voix d’Harold qui, encore une fois, me ramena à la soirée du jour. Quand avais-je menti pour la dernière fois ? C’était très intime comme question. Le mensonge par omission, comptait-il ? C’était l’un des plus vieux débats du monde. Mentait-on nous vraiment lorsqu’on ne disait pas tous les éléments ? Ou détournée la réponse pour exprimer une vérité, mais pas réellement répondre à la question posée ? Finalement, après réflexion, je me rendis compte que je n’avais même pas besoin de prendre ce point un compte. Mon dernier mensonge avait certes été un mensonge de politesse, mais j’avais clairement menti. « Nala » La correction avait été automatique, j’étais seulement en train de comprendre sa deuxième question que j’avais déjà faite la correction sur le nom de mon chat. Mon cerveau avait apparemment déjà fait le rapport avec mon chat alors que moi, je réfléchissais encore à la première question.

« Aujourd’hui a un collègue. Il m’a demandé si ça aller juste avant que je ne parte. J’ai répondu "très bien" alors que ce n’était pas vrai. J’étais encore en colère contre la vie et le système, mais je n’avais pas envie d’en parler avec lui. » Parce que si j’estimais le travail de ce collègue dans son ensemble, il m’avait souvent fatigué avec ces petites réflexions misogynes. Rien de bien méchant et je doutais même qu’il soit un véritable misogyne, je l’avais vue travailler sur des affaires de violence avec autant de dévotion que d’autres affaires. Mais il était le champion des blagues ou remarque lourde, celle qu’on n'avait pas envie d’entendre du genre "Tu as tes règles pour être aussi chiante ?" Bref, une tête a claqué, mais que savais faire son boulot correctement.

Quant à ce que j’avais envie de faire après mon plat. Ça, je n’y avais pas réfléchi, la logique voudrais que je rentre dormir à un moment donné parce qu’étant en semaine, je devais me lever pour travailler le lendemain, mais le ferais-je juste après avoir mangé mon poisson ? N’ayant pas de montre, je sortis mon téléphone de la poche de mon jean, pour voir l’heure. Le geste avait été naturel et surtout poussé par la question. Si la nuit avait progressé, il n’était pas encore si tard que ça. En tout cas, de mon point de vue. Posant le smartphone sur la table, j’entrepris de répondre à mon interlocuteur. « Retrouvez Nala, je le ferais à un moment, c’est sûr, j’ai besoin de sommeil pour affronter la journée de demain, mais pas forcément juste après avoir fini de manger. Je suis bien ici pour le moment et je sais bosser avec peu d’heures de sommeil. » Je souriais à ma propre réflexion. « Je t’aurais bien proposé de commencer à te faire visiter la ville, mais à cette heure, a par le Pub, je n'ai pas d’idée. » Et on y était déjà.

« Je te retourne tes deux questions. Quel est ton dernier mensonge ? Et que voudrais-tu faire après avoir fini ton poisson frit ? » En parallèle de mes paroles, je me creusais la tête pour une autre question. « Et j’avoue être curieuse de savoir comment tu vas t’y prendre pour traverser la ville sans réveiller Sir Newton ? Parce que je crois qu’il te doit déjà quelques heures de sommeil, ce ne serait pas de chance de le réveiller juste avant tes précieuses heures de sommeil. »
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyLun 14 Fév 2022 - 17:15

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Harold fouillait dans sa barquette, en se rendant compte qu’il avait mangé les frites beaucoup plus rapidement qu’il ne l’avait imaginé, laissant le poisson au fond de son plat. Il prit donc ses dernières bouchées en avalant de petit morceau pour faire perdurer le plaisir gastronomique en bouche et mastiqua doucement lorsqu’il se fit reprendre par Drew au sujet du nom de son félin. Il avait merdé, pourquoi il avait dit Luna, il s’était complètement planté. Et si elle allait lui en vouloir pour ça, il eut un moment de panique et dit tout doucement.

-Nala, oui désolé

C’était horrible pour lui lorsqu’on ne donnait pas le bon nom à son chat, alors imaginer qu’il venait de faire la même chose lui parut horrible. Bref, Drew parla du mensonge et il songea quelques instants. C’est vrai qu’il n’avait pas préciser de quelle nature ou encore dans quel contexte, donc ça compte pour lui, il l’acceptait. C’est vrai que dans ce catalogue, il était moins mis face au fait de devoir parler avec des collègues. Il travaillait seul et n’avait qu’une assistante pour être là de temps à autre qu’il n’engageait ou ne faisait intervenir que dans des journées très occupée pour garder un ordre très méticuleux. Donc son travail, ne consistait pas à avoir la conversation du quotidien ou encore la discussion forcée entre collègue. Il se souvenait en revanche de ce que ça pouvait bien faire de devoir garder un sourire faux, lorsque tout va mal pour le bien de ne pas contaminer les collègues avec le besoin de discuter de ses malheurs. Mon dieu qu’il était content finalement de travailler seul, pour cet aspect du travail. Il avait une opportunité de la narguer et il le fit pour la taquiner un peu.

-Mentir à son collègue c’est mal Drew… C’est tellement inconcevable!

Il fit une fausse tête choquée en ricanant pour la faire sentir mal, mais reprit un peu de sérieux lorsqu’elle regarda son téléphone. Harold aimerait pouvoir faire ça, juste le regarder pour y voir l’heure, mais au lieu de ça il y verrait un courriel ou encore un texto pour le travail, donc il évitait et profitait de l’instant. Patient que Drew termine son introspection de ses plans pour l’avenir de la soirée, il mastiqua les dernières bouchées qui s’approchaient de la fin et constata qu’il avait eu une faim beaucoup plus prononcée qu’à l’habitude. Il fallait fort probablement remercier l’alcool pour ça. Elle dit qu’elle était bien ici, pour le moment et qu’elle savait travailler avec peu d’heure pour le moment. Harold eu un sourire, satisfait de cette réponse! Elle aurait très bien pu avoir envie de partir, mais avait décider de rester. Elle parla de visiter la ville, mais effectivement, au vu du faible éclairage à l’extérieur, c’est certains qu’il n’y aurait sûrement pas grand-chose à voir. Il se fit donc retourner ses deux questions et très sincèrement, il ne savait pas quoi répondre à l’une d’entre-elle. Il commença donc, par celle à laquelle il pouvait facilement répondre.

-J’ai dit à mon voisin que je soulevais plus que lui, pour essayer de faire compétition avec lui. Je ne sais pas s’il a réellement cru à mon mensonge, étant donné que ses bras sont aussi musclés que ma cuisse.

Harold ricana doucement à sa propre blague et ajouta.

-Le genre d’homme capable de casser une noix de coco en deux uniquement avec les plis dans son cou. Alors que moi je galère à ouvrir un cannage sans se casser le petit doigt… C’est à se demander si vraiment il va me croire.

Pour ce qui est des plans de la soirée, elle avait quand même parler du chaton et elle marquait un point. S’il décidait de rentrer, c’était certain que le chaton se réveillait et allait littéralement lui empêcher de trouver le sommeil et à la vue de l’alcool ingérée, ça c’était surtout s’il retrouvait le chemin de la maison sans se perdre. Sincèrement, il ne savait pas quoi répondre à la question et offrit une réponse très sincère face à la question.

-Pour le moment, du moment que j’ai le plaisir de partager ma nuit avec toi, jusqu’à ce que tu décides d’y mettre fin… Je n’ai pas vraiment d’idée, ni de préférence sur quoi faire. C’est vrai, j’étais dans l’idée que peut-être on pourrait aller marcher dehors, juste discuter à la belle étoile… Mais j’aurais horreur de t’ennuyer. Puis faut dire que tu as raison, je ne peux pas partir chez moi, étant donné que Newton dort à point fermés.

Harold se dit intérieurement « Aaah dilemme, quand tu nous tiens, tu sais bien nous rendre la vie incroyablement difficile. ».

-Normalement pour traverser la ville, je prends un taxi ou ma voiture et Newton le gère bien, mais j’avoue que je n’ai jamais essayé de faire une escapade, pendant qu’il dort. Je suis même étonnée que que le son ambient du bar ne le dérange pas plus que ça pour un petit chaton. Je vais te dire, très honnêtement, je suis bien avec toi en ce moment ici, je serai bien avec toi quoi que tu décides de faire. Cependant et uniquement ce soir, comme c’est toi la guide, c’est toi qui décides de notre avenir et crois moi, je te suivrai où que tu ailles.

Il plissa doucement le regard. Venait-il de dire quelque chose qui soit inaccepté ou inapproprié? Il devrait vraiment faire attention avec l’alcool, parce que plus il parlait, plus il se rendait compte que son inhibition se lâchait complètement dans la nature à lui faire dire des choses bizarres. Il se reprit donc rapidement avant de rajouter.

-Sauf dans les environnements qui sont… Privés. Évidemment. Mon dieu cette phrase me fait passer pour un étrange personnage, désoler.

C’était pire? Harold ne savait plus, bref il rigola nerveusement en se replaçant dans son siège, sentant que la chaleur lui montait à nouveau.  

-Et sinon, tu aurais une question pour moi ? Quelque chose que tu voudrais savoir ? J’avoue que je commence à être à court de question difficile, donc avant de tomber dans les trucs du genre quelle est ta nourriture préférée ou encore ta dernière série Netflix regardée, tu as peut-être quelque chose de mieux… non?

Il lui fit un sourire.
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Message(#)Chat chuffit - Drew - Page 2 EmptyLun 14 Fév 2022 - 19:51

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Drew & Harold
Je ne mettais pas formulé de la confusion dans le prénom de mon félin. Il faut dire que j’étais la première à ne pas retenir le nom des gens, il me fallait souvent les répéter plusieurs fois avant qu’il ne soit enfin noté dans mon cerveau. Et encore, c’était au crayon de papier, un coup de gomme et ça partait, alors il fallait rester prudent. « Oh, ce n’est rien. » Je n'allais pas faire un drame pour ça, ce n’était qu’un nom.

Il me fallut quelques secondes pour comprendre que le commentaire sur les mensonges aux collègues était une blague. Une fois compris, ma grande maturité, ressortie encore : Je tirais la langue à mon interlocuteur avait de prendre une nouvelle frite. J'eus un rire à l’évocation de son voisin qui avait des bras plus gros que ses cuisses. Bien que je connaissais l’expression, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer un homme avec des cuisses a la place des bras. Mon esprit était trop en roue libre, il avait définitivement trop d’alcool. Je souriais encore plus lorsque j’entendis le commentaire de mon auditeur sur les conserves. « Il existe des gadgets qui marchent plutôt bien. On appelle ça des ouvre-boîtes. » Je souriais de ma bêtise pour taquiner Harold.

Par la suite, je l’écoutais conté comment il imaginait la suite de la soirée. Il ne semblait pas plus renseigner que moi et surtout, il avait un chat dans son blouson, ce qui réduisait pas mal le champ de ces actions. Il s’étonna du sommeil du chat dans un élément aussi bruyant. Il est vrai que ce n’était pas ordinaire. Je me répétais que Nala n’aurait pas du tout eu ce comportement, elle qui adore le calme et la douceur, ça n’aurait pas du tout été son élément. Et mes bras l’auraient sûrement ressentie.

Apparemment, j’étais la guide du jour, à mon humble avis, on n'irait pas bien loin. Parce que le jour, justement, il était parti… Harold ce cru bon de rajouter qu’il ne me suivrait pas dans des éléments privés, tout en ce navrant de sa propre phrase. Je rigolais avec lui, il n’aurait pas fait cet ajout, je n’y aurais pas pensé. Mais sa phrase avec tout le charme de sa maladresse. « Je peux oublier la phrase et ne garder que l’intention si tu veux. » C’était une bonne alternative, non ?

Harold revient alors sur les questions. Il parla surtout du fait qu’il n’avait plus de question compliquer et qu’il lui laissait donc la main pour en trouver. « La tomate, est-elle un fruit ou un légume ? » C’était sorti de nul par, mais c’était sorti. Si la question paressait facile, elle ne l’était pas tant que ça, tout dépendait du point de vue qu’on avait. Oui, j’avais fait des recherches là-dessus, Willow de Buffy contre les vampires y en été la cause. Bon, après, ce n’était peut-être pas le genre de question qu’il attendait, mais ça, il n’avait pas précisé. Et puis, je n'étais plus doué sur ce genre de question.

« En ce qui concerne la possibilité de se déplacer. Je mets un veto. Pas parce que l’idée ne me plaît pas, mais parce qu’avec plus de cinquante centilitres de bière dans les veines… Il n’est pas forcément question de savoir marcher droit, ça, je pense que ça va, mais la bière à une fonction diurétique très efficace et je n’ai pas la physiologie masculine. Donc je préfère rester en présence de WC non loin. » J’eus un haussement d’épaule. « Je m’excuse pour le dérangement occasionné. » Et comme pour appuyer mes mots, je repris une gorgée de la fameuse bière. Je constatai alors que j’avais même dépassé les soixante-quinze centilitres puisqu’il me restait moins que la moitié.

Bon, il me fallait revenir aux questions, à part les tomates ou pourquoi le ciel était bleu, qu’est-ce que j’étais en capacité de demander. Il avait parlé des préférences, mais avec un sens de banalité, peut-être, pourrais-je trouver une préférence non-banale. « Quel est ton mot préféré ? » Je ne sais pas pourquoi j’avais pensé à ça. « Tu sais que tu as le droit de ne pas répondre à n’importe quelle question. Parce que pour le coup, celle-là, si tu me la retournes, je vais être honnête, je ne suis pas sûr de savoir que répondre. » J’essayais tout de même d’y réfléchir. « Plus simple, bah, je crois. Si tu devais avoir un super pouvoir, et que tu pourrais choisir, tu voudrais quoi ? »
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