Février 2019, Cancun, Mexico. Zoya s’est toujours promis d’amener un jour ou l’autre la Cadburry avec elle en voyage. Et s’il a fallu attendre quelques années pour qu’elle honore sa promesse – et pourtant Birdie n’a pas manqué de lui rappeler à longueur de temps – les voilà enfin toutes les deux arrivées à bon port. Et quel bon port. Cancun et ses plages à couper le souffle, son eau turquoise, son climat si agréable et surtout ce calme autour d’elles. « Et voilà » lance Zoya alors qu’elle écarte les bras et tourne sur elle-même, tout aussi ravie que la Birdie d’être ici aujourd’hui. Elles vont crécher pendant quelques jours dans un luxueux hôtel qu’elle a réussi à négocier aux frais d’une certaine agence pour laquelle elle travaille, ayant trouver le moyen de les faire craquer en contrepartie d’une prochaine excursion qu’elle acceptera de faire avec son ex. En attendant, elle est ici pour savourer son séjour comme il se doit, où aucune obligation professionnelle ne l’attend. « Alors ? Satisfaite ? » . La destination a été tenue secrète jusqu’au bout, enfin, elle a essayé parce que l’annonce du steward dans l’avion a fait totalement foirer l’effet de surprise. M’enfin, celle-ci n’a pas manqué de faire pousser un cri de joie à la Cadburry faisant poser tous les regards des autres passagers sur elles. Mais whatever, elles sont là désormais et c’est tout ce qui compte « Je me suis dit qu’au vu du décalage horaire et de notre état de fatigue, une journée farniente à nous dorer la pilule et à mater ce qu’il y a à mater, cocktails à la main, serait un plan parfait » . Zoya laisse tomber ses lunettes de soleil sur son nez alors qu’elles viennent à disposer leurs serviettes sur le sable fin, brûlant « Une soirée est organisée à l’hôtel par un créateur de mode que j’ai déjà rencontré plusieurs fois dans le cadre du boulot. Et j’ai réussi à nous avoir des places VIP pour le défilé et surtout une robe chacune à tomber par terre. Je suis même sûre qu’on pourra les garder après ça » . C’est l’occasion pour elle de faire découvrir à Birdie le monde dans lequel elle évolue parfois. Un monde qu’elle aime fréquenter occasionnellement, elle qui reste une personne naturelle et spontanée, appréciant, après chacun de ses voyages professionnels, renouer avec des choses plus simples. C’est aussi ce qu’elle compte faire en compagnie de Birdie, ici au Mexique, notamment en allant faire quelques excursions et randonnées prévues les jours suivants.

« Et voilà! » elle a maintenu le mystère le plus longtemps possible, jusqu'à ce que la stewart gâche complètement l'effet de surprise. Cependant surprise tu l'as été. Depuis le temps que tu suppliais, demandais, réclamais à corps et à cris à ce que Zoya t'embarque dans ses valises pour une de ses destinations idylliques, voilà qu'enfin tes prières et tes attentes ont été entendues. Tu as naturellement poussé un cri d'exclamation ponctué d'une petite danse de la joie sur ton siège, n'en ayant rien à foutre du regard des autres passagers sur toi. Tu es bien trop heureuse par la perspective de vacances, de détente et de fêtes dans un pays que tu ne connais pas, que tu n'as jamais visité mais dont le port t'envoie déjà des images extraordinaires de sable à perte de vue, d'eau clair et de bâtiments plus modernes que tu l'aurais cru pour un pays comme le Mexique. « Alors ? Satisfaite ? » tu as le nez en l'air, tu tournes la tête sur tous les côtés et t'as le visage coupé par un très grand et large sourire malgré la fatigue du voyage et du décalage horaire. "Satisfaite ? Tu sais combler une femme, Lewista!" que tu dis dans un éclat, comme une petite puce excitée sautillant partout en attendant avec impatience la première activité.

Qui semble être la plage et tu ne rechignes pas ; tu es sous l'adrénaline mais tu es aussi épuisée dans le fond ; tu ne le sais pas encore. « Je me suis dit qu’au vu du décalage horaire et de notre état de fatigue, une journée farniente à nous dorer la pilule et à mater ce qu’il y a à mater, cocktails à la main, serait un plan parfait. » ta serviette tombe à côté de celle de ton amie alors que tu approuves avec vigueur son premier plan d'attaque. “C’est le plan le plus excellent que tu puisses avoir.” car vraiment, l’étendue d’eau ne te fait pas peur, c’est même carrément attrayant, t’as déjà hâte d’y foutre tes orteils dedans. Mais pour l’instant, l’idée de larver sur ta serviette et de commencer avec des cocktails frais te semble très séduisante. « Une soirée est organisée à l’hôtel par un créateur de mode que j’ai déjà rencontré plusieurs fois dans le cadre du boulot. Et j’ai réussi à nous avoir des places VIP pour le défilé et surtout une robe chacune à tomber par terre. Je suis même sûre qu’on pourra les garder après ça. » tes yeux s’écarquillent malgré qu’ils soient camouflés par tes lunettes de soleil grandeur mouche. “Mon dieu, et dire que t’as attendu tout ce temps pour me montrer tout ça.” tu pétilles d’impatience car parler de robe et de couture te fait évidemment fantasmer. “C’est qui, le créateur ?” quelqu’un d’original tu espères. Même si pouvoir garder une pièce de collection est déjà énorme en soi. “Je n’ai aucune volonté pour quoique ce soit, là, de toute façon.” puis tes yeux attrapent les silhouettes en maillot de bain sur la plage. “Y a de jolis poissons par ici, ceci dit. Je me demande si on va pouvoir tester le langage universel.” et là, tu glisses tes lunettes le temps d’un petit clin d’œil envers ton amie ; le sous-entendu est clair, tu comptes bien tester les nationalités quitte à être sur un site touristique.

« Satisfaite ? Tu sais combler une femme, Lewista ! » « Tu sais que je serai prête à tout pour toi, mi pequeñita bird’ ».  Zoya bat des cils alors qu’elle regarde Birdie s’agiter dans tous les sens. Elle n’a aucun doute sur le succès de sa mission, celui de satisfaire son amie qui demande depuis des années à ce qu’elle l’entraîne avec elle dans un de ses voyages de rêve, comme elle savait les qualifier. Les photos de Zoya faisaient bien souvent rêver, se retrouvant bien souvent dans un cadre idyllique et cette fois, Miss Cadburry s’y trouvait avec elle.

« C’est le plan le plus excellent que tu puisses avoir ». Et si elle propose ce plan la Zoya c’est qu’elle a une idée derrière la tête. Bien sûr qu’elles vont en profiter pour voir ce qu’il y a de bon à se mettre sous la dent, ici, à Cancun, mais c’est surtout qu’une soirée les attend à la tombée de la nuit. Une soirée où tout sera dans la démesure, alors qu’un défilé de mode est prévu dans le grand jardin de l’hôtel adult only. Parce qu’évidemment, Zoya a bien fait attention de ne pas amener Birdie dans un hôtel où elles seraient autant saoulées l’une que l’autre d’entendre des mioches à longueur de journée, piailler dans les oreilles de leurs parents et les leurs, par la même occasion. « Mon dieu, et dire que t’as attendu tout ce temps pour me montrer tout ça ». Nous y revoilà, il fallait qu’il sorte ce reproche de plus faisant lever les yeux au ciel à la Zoya « Vaut mieux tard que jamais ». Puis surtout qu’elle n’a pas fait les choses à moitié donc elle devrait s’estimer heureuse « C’est qui le créateur ? ». « Jorge Duque ». Et Zoya avait déjà rencontré ce dernier à divers fashion show auxquels elle avait participé « On va être traitée comme des reines, believe me. Et en plus, il risque d’y avoir du beau monde ». Au niveau des tops modèles notamment qui vont défiler. Zoya est tout autant excitée que Birdie, peut-être plus parce qu’elle partage ce voyage avec elle, et qu’elle est heureuse de lui faire découvrir son univers. « Je n’ai aucune volonté pour quoique ce soit, là, de toute façon (…) Y a de jolis poissons par ici, ceci dit. Je me demande si on va pouvoir tester le langage universel ». Et alors que Bird’ a ce clin d’œil à son égard, Zoya répond du tac-au-tac « C’est le plan… ». Elle marque une pause alors qu’un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres, camouflée elle aussi derrière ses lunettes de soleil et un grand chapeau sur la tête « D’ailleurs… » Et ça ne présage rien de bon « On peut peut-être s’amuser un peu en attendant… » Et Birdie comprendra ce que Zoya a en tête quand elle fixe les fameux poissons dont son amie parlait. « Dare or not ? ».

« Tu sais que je serai prête à tout pour toi, mi pequeñita bird’ » c’est qu’elle a l’air de se débrouiller en espagnol, la gosse brune - enfin en tout cas, c’est ce que tu supposes sachant que tu n’as aucun culture des langues, à part du français (et encore). Enfin, des langages, car des langues, tu mets du cœur à l’ouvrage pour pratiquer, c’est certain. Tu souris avec un air fier au visage alors que t’as véritablement rien compris au compliment qu’elle t’a fait - tu veux croire que c’est un compliment, elle n’oserait pas t’insulter sans que tu le saches, elle n’est pas lâche, Zoya. Mais en tout cas, l’attention te va au cœur alors que le paysage paradisiaque s’étend de chaque côté de vous - ce n’est visiblement pas la haute saison et c’est tant mieux car il y a déjà assez de monde comme ça.

Même si cela ne te dérange pas de voir des corps à moitié nus autour de toi, ce n’est pas une raison pour que tu veuilles respirer le même air que tout le monde et sentir la transpiration de la population entière. L’espace personnel, c’est important. Même pour toi. « Vaut mieux tard que jamais. » tu souris car tu entends la petite pointe d’exaspération dans la voix de ton amie ; oui, tu le lui répètes même encore arrivée jusqu’ici mais t’es reconnaissante, profondément et sincèrement. Ce n’était pas un caprice que tu faisais mais c’était nourri d’une véritable volonté de pouvoir partager un séjour avec ton ancienne colocataire qui te manque sous certaines formes depuis que vous n’êtes plus sous le même toit. « Jorge Duque. » mmh. Tu fais une moue pensive avant de secouer la tête. "Ça ne me parle pas.” en même temps, il n’y a pas grand nombre de créatures que tu connais. A part les plus connus. Et James, pour être proche de lui. Mais sinon, ce nom ne t’évoque rien mais tu comptes sur lui pour te faire briller les yeux de touches étincellantes sur les créations qu’il va vous fournir. « On va être traitée comme des reines, believe me. Et en plus, il risque d’y avoir du beau monde. » tu as la main qui va sur ta poitrine alors que tu t’allonges comme si tu es en train de mourir. “Oh s’il vous plait, mon dieu, il va falloir que je survive à cette soirée…” avant de se redresser sur ton épaule pour regarder Zoya. “T’as mis les petits plats dans les grands. T’étais invitée et je suis ta +1 ou c’est juste un séjour arrivé au bon endroit au bon moment ? Tu comptes travailler en même temps ? Je peux jouerr tes modèles quand tu le veux, tu le sais.” oh oui, elle le sait, la jolie brune. Tu passes très bien devant sa caméra, assez pour qu’on t’ait même proposé de faire un spot publicitaire quand tu rentreras à Brisbane. Ce genre de petites folies professionnelles, voilà pourquoi tu es heureuse de ne pas avoir une passion qui régisse ta vie - tu peux faire tout ce que le commun des mortels ne peut juste rêvasser.

« C’est le plan… » ton sourire s’agrandit car vous n’avez pas besoin d’en dire plus pour vous comprendre, et pourtant ; « D’ailleurs… On peut peut-être s’amuser un peu en attendant… » la photographe attire son attention vers le groupe que tu regardais (dévisageais, matais, admirais) quelques minutes plus tôt et te voilà à rire en retombant sur ta serviette. « Dare or not ? » “Dare, obviously!” que tu réponds spontanément. “Mais j’avoue que je vais pas avoir le courage ni tout mon sex appeal alors que j’accuse le coup d’un décalage horaire. J’ai besoin d’un cocktail… Et d’une sieste.” et pour preuve, voilà que tu commences à rabattre ton chapeau sur le devant de ton visage pour te protéger du soleil et de la luminosité. “Il faut être en forme pour ce soir, Zoya. On peut pas arriver le cerveau en lège. On aura largement le temps de pêcher plus tard.” tu soulèves vite fait ton chapeau pour lui jeter un bref coup d’oeil. “En tout cas, je vois que tu retrouves parfaitement pas ta liberté de célibataire, ça fait plaisir à voir.” quelle idée de se mettre en couple en premier lieu, aussi.

« Ca ne me parle pas » « Aucune bonne volonté » que tu lançais alors que tu ajoutais « Il faut vraiment que je te prenne plus souvent avec moi » . Et tu connaissais d’avance la réponse de Birdie qui s’empressait de dire que c’était simplement de ton fait si elle ne connaissait pas autant de créateur, vu que tu ne l’avais jamais prise avec toi jusque-là. « Oh s’il vous plait, mon dieu, il va falloir que je survive à cette soirée » . Tu laissais échapper un rire en voyant Birdie feindre à la perfection une sorte de malaise « T’as mis les petits plats dans les grands. T’étais invitée et je suis ta +1 ou c’est juste un séjour arrivé au bon endroit au bon moment ? Tu comptes travailler en même temps ? Je peux jouer tes modèles quand tu le veux, tu le sais » . « La deuxième option, j’ai vu en réservant cet hôtel qu’il y avait ce défilé organisé par Jorge et je me suis permise de le contacter juste pour lui dire que je serai ravie d’être au premier rang… avec la plus belle des plus one » Tu avais cet air joueur et malicieux à l’attention de ton amie, celui que tu aimais emprunter à son égard quand vous vous laissiez tout le loisir d’être deux nanas libres comme l’air « Et non, ce n’est pas prévu que je travaille. Cela dit, si tu veux jouer les modèles ça peut s’arranger sans aucun souci » que tu laissais entendre « pour Jorge… ou pour moi » , tu précisais sur le même ton, haussant les sourcils plusieurs fois d’affilé.  

« Dare, obviously ! (…) Mais j’avoue que je vais pas avoir le courage ni tout mon sex appeal alors que j’accuse le coup d’un décalage horaire. J’ai besoin d’un cocktail… et d’une sieste » . Tu grimaçais un peu parce que tu la trouvais soudainement trop sérieuse la Cadburry « Il faut être en forme pour ce soir, Zoya. On peut pas arriver le cerveau en lège. On aura largement le temps de pêcher plus tard » . « Oooookkkkk… » disais-tu longuement alors que tu te résignais à t’allonger toi aussi sur le dos, posant ton chapeau sur ta tête pour éviter d’être rouge comme une écrevisse « On est là pour prendre du bon temps, Cadburn, je te le rappelle hein » . Et à croire que ce que tu venais de dire n’était pas compréhensible, voilà qu’elle engageait la conversation sur un sujet qui allait certainement te mettre de mauvaise humeur « En tout cas, je vois que tu retrouves parfaitement ta liberté de célibataire, ça fait plaisir à voir » .  Tu ronchonnais un petit peu dans ta barbe, grognant un petit peu avant de répondre « Tu dis ça parce que ça t’arrange que je sois entièrement libre comme l’air maintenant » . Tu empruntais un ton un peu sec en disant ça « Mais effectivement, maintenant que Hell est définitivement derrière moi, je compte bien en profiter pour m’envoyer en l’air avec qui bon me semble ». Et même si tu semblais enjouée derrière ton chapeau, il y avait encore un pincement dans ton petit cœur qui se manifestait en parlant d’Elijah de la sorte.

« Aucune bonne volonté. Il faut vraiment que je te prenne plus souvent avec moi. » aucune bonne volonté ? L’oiseau ne comprend pas et ça se voit dans le regard paumé qu’elle lance à sa panthère noire d’amie qui a l’air aussi désabusée qu’un chat que l’on tente d’amadouer mais sans succès. Le côté félin qui ressort, elles ont ça en commun, les deux jolies sirènes qui se prélassent sur leurs serviettes, parlant dans leur anglais à l’accent australien qui n’est pas aussi renversant que le pur produit british mais qui a le mérite d’être plus harmonieux quand même que le rude americano. “Si je connais pas, je connais pas. Evidemment que tu dois me prendre plus souvent avec moi. Tu vois, la preuve, tu t’occuperais de ma culture générale. Ce serait une sorte de service moral que tu ferais.” rien que ça, mais c’est déjà beaucoup et pas mal, n’est-ce pas ? Elle n’est qu’avide du monde trépidant de Zoya, en témoigne les harcèlements intempestifs qu’elle a provoqué auprès d’elle pour qu’elle trouve un moyen, un lieu, un horizon où l’entraîner et l’emmener. Elle veut avoir des paillettes et des confettis dans les yeux, la jolie blonde, elle a pas peur, elle veut foncer et faire comme sa fratrie ; voir du pays ne suffit pas, il faut voir the big picture, aka le monde entier. Et enfin Zoya s’est décidée. Pas à moitié, visiblement.

« La deuxième option, j’ai vu en réservant cet hôtel qu’il y avait ce défilé organisé par Jorge et je me suis permise de le contacter juste pour lui dire que je serai ravie d’être au premier rang… avec la plus belle des plus one. » ouh, si l’oiseau avait été un paon, ses ailes se seraient déployés de toute leur beauté, majestueuses et colorées - en temps qu’humaine, pour l’instant, elle se contentera de battre la main dans l’air avec une expression flattée sur les traits de son beau visage de poupée blonde. “Que de flatteries. Il va falloir que je sois à la hauteur maintenant.” elle le sera car Birdie n’est jamais autre qu’elle-même de toute façon ; Zoya peut compter sur elle pour ne pas savoir se tenir mais le faire avec les yeux émerveillés d’une lionne devant une gazelle qui court devant elle, les babines alléchées. Ou alors ça, c’est plutôt son expression quand elle observe les corps défilant sur la plage ; la sélection va être très sympa à faire. « Et non, ce n’est pas prévu que je travaille. Cela dit, si tu veux jouer les modèles ça peut s’arranger sans aucun souci. Pour Jorge… ou pour moi. » malicieuse, elle sourit à son amie. “J’ai une préférence pour ta caméra. Tu sais comment mettre mes atouts en avant.” son appareil l’a déjà mitraillé, après tout elle est une espèce rare d’oiseaux, ça serait dommage de ne pas en profiter.

« Oooookkkkk… » un okay long et tumultueux, simple mais efficace mais elle ne s’en soucie pas, la Cadburn. Elle respire à plein poumons l’air à travers son chapeau, sa main libre sur son ventre et se demandant dans combien de temps elle va pouvoir lever ses fesses pour aller se chercher quelque chose à boire. « On est là pour prendre du bon temps, Cadburn, je te le rappelle hein. » “J’ai pas oublié.” qu’elle répond avec détachement, sans se rendre compte que Zoya a été piquée par une mouche. Elle profite du bien être d’être ailleurs, là. « Tu dis ça parce que ça t’arrange que je sois entièrement libre comme l’air maintenant. » petite Bird qui fronce des sourcils sous son chapeau qu’elle ôte de son visage pour regarder Zoya tout aussi camouflée qu’elle. « Mais effectivement, maintenant que Hell est définitivement derrière moi, je compte bien en profiter pour m’envoyer en l’air avec qui bon me semble. » là, c’est un semi sourire qui apparaît alors qu’elle va se coller contre son flanc, utilisant son chapeau pour cacher son visage de nouveau, celui-là même proche de celui de Zoya. “Avec qui bon te semble, hein ?” elle glousse légèrement tout en accentuant son sourire. “Je trouve que c’est un très bon programme. T’es sûre que t’es pas rouillée ?”

“Si je connais pas, je connais pas. Evidemment que tu dois me prendre plus souvent avec moi. Tu vois, la preuve, tu t’occuperais de ma culture générale. Ce serait une sorte de service moral que tu ferais.” Zoya ne peut s’empêcher de rire alors qu’elle connaissait d’avance sa réaction. L’excuse d’accroitre sa culture générale n’est là qu’une excuse quand elle sait que le bel oiseau meurt d’envie de la suivre bien plus souvent à travers le monde.

“Que de flatteries. Il va falloir que je sois à la hauteur maintenant.”  « Je n’en doute pas » Oh oui, qu’elle la flatte Zoya. Ça a toujours été ainsi entre elle. Elles se cherchent, elles se titillent, elles s’adonnent à quelques plaisirs charnels ensemble et ça depuis des années. La photographe ne cache pas que Birdie a cette place particulière, celle pour qui elle a toujours eu une attirance physique très prononcée et peut-être un peu plus sans vraiment l’avouer et chercher l’exclusivité – excepté quand son petit cœur a été capturé par de courageux étalons, courageux car capable de supporter la belle au caractère coriace et capricieux - mais les félicitations s’arrêtent là quand ils ont fini par la jeter comme une vieille chaussette puante. Anyway le jeu est toujours présent entre elle comme il peut subitement disparaitre d’une seconde à l’autre quand elles ont besoin de retrouver cette posture qui restera toujours la plus importante, celle d’amies. “J’ai une préférence pour ta caméra. Tu sais comment mettre mes atouts en avant.” « Et comme à chaque fois, ce sera avec plaisir, little bird » comme à chaque fois, et si elle se plaira et surtout, ne manquera pas à faire des photos de Birdie sur cette belle plage ou lors des excursions plus sauvages auxquelles elles vont participer, peut-être le fera-t-elle aussi dans la plus grande simplicité de leurs moments, ici, à Cancun.

“J’ai pas oublié.” Elle laisse échapper un « Mmh… » pour acquiescer sans trop, parce qu’elle reste dubitative et espère qu’elle sera un peu plus drôle une fois qu’elle se sera accoutumée au décalage horaire, etc, etc. “Avec qui bon te semble, hein ?” Voilà la Birdie qu’elle veut voir, celle qui vient à se coller contre elle et glousser comme une gamine qui vient de voir son chanteur favori apparaitre au loin “Je trouve que c’est un très bon programme. T’es sûre que t’es pas rouillée ?”. Zoya est toujours cachée sous son chapeau, son sourire enjouée étirant davantage ses lèvres alors qu’elle sent la proximité de son amie. Alors, comme leur chapeau sont collés l’un à l’autre, elle n’a qu’à tourner la tête pour trouver le regard de la Cadburry  « Rouillée ? Le moins du monde. Et tu penses vraiment que je suis restée chaste aussi longtemps après ma dernière partie de jambe en l’air avec Elijah ? » monumentale d’ailleurs, si elle le regrette un peu c’est possiblement sur ce point  « Après, si tu n’es pas convaincue Cadburn… » elle colle davantage son flanc contre le sien quand son visage se rapproche aussi un peu plus  « Je peux te faire une démonstration… ». Elle marque une pause volontaire, alors qu’elle laisse ses doigts parcourir le bras de la blonde subtilement – il ne faudrait pas choquer certains regards indiscrets –  « Tu me diras si tu estimes que je suis rouillée ou non ».

« Je n’en doute pas. » la pression est posée mais tu ne la ressens pas la moins du monde ; tu as confiance en toi-même et aussi en Zoya pour ne pas te foutre dans des situations impossibles. Tu ne doutes pas de tes capacités à pouvoir te sortir de n’importe laquelle mais si ce sont des vacances, un moyen pour se détendre et en profiter, tu n’aimerais pas avoir à te retrouver dans un situation gênante. Cela entâchera lourdement ce joli séjour élaboré par ton amie alors que ça fait des années que tu la tannes si prodigieusement pour que tu visualises un peu mieux son monde. « Et comme à chaque fois, ce sera avec plaisir, little bird. » le surnom qui te fait sourire autant que sa réponse te contente. Tu aimes bien jouer les modèles pour Zoya, qu’elle le veuille ou non d’ailleurs, tu finis toujours par te montrer assez convaincante pour qu’elle cède quand tu le demandes. On finirait presque par oublier que toi aussi tu es capricieuse quand tu t’y mets. Seulement pour les choses qui ont de la valeur et de l’importance à tes yeux. Comme suivre ton amie dans ses pas et profiter de voir du monde dans les meilleures conditions possibles. Même si tu ne serais pas plus embêtée que cela d’être au milieu de la jungle amazonienne, tu dois bien avouer que le paysage dans lequel tu es est quand même bien plus agréable et moins risqué.

« Mmh… » c’est qu’elle doute de toi, la Lewis, comment cela se fait-il ? Qu’est-ce que tu as bien pu lui mettre dans la tête pour la faire douter de la sorte ? Tu ne pointes que la volonté d’être en forme ce soir, que vous avez la moitié d’une journée en vol dans les pattes, que le décalage horaire n’est pas chose aisée ; ce n’est pas de ta faute si tu compte mettre toutes tes chances pour être au mieux de ta forme ce soir. Tu veux briller et tu veux tenir. Tu préfères ne pas faire d’excès de folie cette après-midi pour mieux pouvoir le faire ce soir. La brune n’a pas à te blâmer pour cela. Mais heureusement que tu ne te laisses pas abattre ni chagriner par ce fait ; tu files contre elle, l’amadouer une nouvelle fois avec ton joli minois que tu sais assez attendrissant pour elle. « Rouillée ? Le moins du monde. Et tu penses vraiment que je suis restée chaste aussi longtemps après ma dernière partie de jambe en l’air avec Elijah ? » tu souris légèrement en haussant une épaule. “Je sais pas, j’ai rien vu pour l’instant.” que tu affirmes avec un sourire de coin qui veut bien dire ce qu’il veut dire.

« Après, si tu n’es pas convaincue Cadburn… » tu mords ta lèvre en la regardant et la laissant venir - faut dire que t’as enclanché le mouvement, ça serait idiot de reculer maintenant. D’autant qu’elle est vraiment libre, Zoya, maintenant ; c’était chiant de pas pouvoir la tripoter à ta guise quand elle était avec son don juan que t’as jamais vu outre en photo. « Je peux te faire une démonstration… » “Oh ?” que tu émets d’une petite voix faussement innocente s’accompagnant de l’expression du visage. « Tu me diras si tu estimes que je suis rouillée ou non. » toujours camouflée sous le chapeau que tu tiens, ton sourire toujours aussi large, voilà que tu vas chercher ses lippes des tiennes. L’intimité du chapeau est un mal nécessaire car tu ne sais pas comment les gens peuvent réagir - même si t’en as rien à foutre, tu n’as pas envie de te prendre la tête dès votre arrivée. Tu l’embrasses doucement en soupirant d’aise avant de t’écarter très légèrement. “Tu m’as manqué quand même, garce. J’espère que tu comptes pas te foutre en couple dans un futur proche.” que tu murmures avant de l’embrasser de nouveau. “Tu vas avoir besoin d’être pas mal convaincante. Je suis pas sûre qu’une seule fois suffise.” la maligne a les idées derrière la tête. "Ça me rappelle le bon vieux temps de notre collocation. Seulement, on est pas en Australie.” que tu glousses en reposant ta tête à côté. “J’ai vraiment hâte de voir tout ce que t’as programmé. Tu commences fort.” une soirée, un défilé, de la mode, des paillettes, autant dire que tu en as déjà plein les yeux. Et tu n’as encore rien vu.

“Je sais pas, j’ai rien vu pour l’instant.” « Oh, j’ignorais que je devais te prévenir à chacune de mes parties de jambe en l’air… ou t’inviter à te joindre à moi… ». Zoya a très bien compris ce que Birdie voulait dire, mais elle en joue, volontairement « La prochaine fois, je te préviendrai alors… » et ses doigts continuent à parcourir son bras doucement « si tu le mérites ». Et les revoilà, fricotant sous leur chapeau, à l’abri des regards alors que la tension est palpable entre les deux amies.

“Oh ?” Birdie pense peut être que Zoya a perdu la main et bien évidemment, cette dernière lui propose sans vergogne de lui faire une démonstration pour qu’elle juge par elle-même. Il n’y a plus d’histoires de mérite qui compte à ce moment-là, alors que Birdie vient à se saisir de ses lèvres délicatement, et ce n’est pas Zoya qui risque de la repousser “Tu m’as manqué quand même, garce. J’espère que tu comptes pas te foutre en couple dans un futur proche.” « Crois-moi, je n’en est plus du tout envie ». Oh non, à choisir, elle préfère rester libre comme l’air, elle a suffisamment douillé avec sa dernière histoire. Surtout quand elle retrouve Birdie, ses baisers qui sont plus qu’agréables et qui lui procurent des sensations loin d’être déplaisantes « Tu m’as manqué aussi…» susurre-t-elle alors qu’elle vient à prolonger le baiseret l’approfondir. “Tu vas avoir besoin d’être pas mal convaincante. Je suis pas sûre qu’une seule fois suffise.” « Quelle punition que tu m’infliges là… Dommage qu’on ne soit pas seule sur cette plage, on aurait pu commencer dès maintenant… Ca aurait été le moyen parfait pour te montrer que je n’ai pas perdu la main… Comme lors d’un de nos inoubliables bain de minuit » à la Gold Coast, alors qu’elles avaient envoyé boulet les mecs avec qui elles avaient passé la soirée et avaient préféré la compagnie de l’une et de l’autre. "Ça me rappelle le bon vieux temps de notre collocation. Seulement, on est pas en Australie.” « A la différence que je suis libre et que mon corps est tien si tu le souhaites tout au long de ce séjour » Un clin d’œil, un sourire malicieux et le ton est clairement donné sur la relation que les deux jeunes femmes comptent entretenir ses prochains jours. “J’ai vraiment hâte de voir tout ce que t’as programmé. Tu commences fort.” «  Parle pas trop vite, il y a peut-être certaines choses pour lesquelles tu vas me détester ». Pas sûre que marcher pendant des heures lui plaisent, même si Zoya a plus d’un tour dans son sac pour se rattraper. Et alors que son visage est de nouveau camouflé par son chapeau, Zoya retrouve le regard de la Cadburry « J’ai soif… » dit-t-elle alors qu’elles ont parlé de cocktails en arrivant sur la plage. A moins qu’elle pense à autre chose, le sourire malicieux flanqué sur ses lèvres, encore et toujours avant qu’un rire s’échappe d’entre ses lèvres et que celle-ci vienne à se coller à celle de Birdie, furtivement avant de retirer son chapeau et se relever pour se mettre en position assise, son regard se portant sur l’océan cristallin.

« Oh, j’ignorais que je devais te prévenir à chacune de mes parties de jambe en l’air… ou t’inviter à te joindre à moi… » le regard camouflé d’une malice affirmée, ton sourire ne se déloge pas de tes charmantes lippes si proches des siennes. « La prochaine fois, je te préviendrai alors… » elle joue de toi et elle a raison ; ça fait longtemps que ce n’est pas arrivé et tu peux bien lui accorder cette remise en état pour une durée limitée. C’est un jeu qui se joue à deux et vous n’aurez aucun intérêt l’une envers l’autre si ce n’était qu’à sens unique. La sensation de retrouver la base de votre relation, au-delà amicale mais aussi charnelle, un moyen de retrouver ta charmante brune d’une autre façon. Bien sûr, tu as eu le temps d’en avoir, d’autres brunes, quand cette dernière était en CoUpLe, mais ton lien avec Zoya est unique et précieux, il y a une profonde tendresse entre vous que tu ne saurais expliquer - une connexion spirituelle comme tu les aimes et dont tu ne cherches pas à définir, seulement à savourer. « si tu le mérites. » tu as un hoquet complètement surprise et totalement outré et définitivement très surjoué. “Je suis toujours méritante! Même en tant que simple spectatrice, je peux m’en contenter. On sait jamais si y’a besoin d’une remplaçante de dernière minute.” tu n’es pas exigeante de ce côté-là - même si tu préfères clairement participer. Cela ne te dérange pas de partager pendant des instants charnels, tu l’as déjà fait et tu le referas sûrement plus tard. Qu’importe le nombre de participants tant que tu as de l’attention et que tu prends ton pied.

« Crois-moi, je n’en est plus du tout envie. » “Tant mieux.” que tu souffles avant de l’embrasser de nouveau. Vous avez des mois voire des années à rattraper, et même si ce n’est pas ce qui fait votre amitié, ça fortifie les fondations. Tu n’as jamais aimé Zoya en couple, d’autant que t’as toujours eu la sensation que c’était d’une chiantise et plein d’emmerdes sans fin. Trop de pression pour toi. « Tu m’as manqué aussi… » la main dans les cheveux pour les caresser doucement ; y a pas à dire, le goût d’une femme n’a pas la même saveur qu’un homme. C’est plus délicat et c’est tout doux. Pour l’instant. « Quelle punition que tu m’infliges là… Dommage qu’on ne soit pas seule sur cette plage, on aurait pu commencer dès maintenant… Ca aurait été le moyen parfait pour te montrer que je n’ai pas perdu la main… Comme lors d’un de nos inoubliables bain de minuit. » oh les bains de minuit. Vous en avez fait des conneries mais elles étaient toujours belles et percutantes. T’en rappeler te fait chavirer la tête en arrière en riant. “Je sais, c’est un véritable supplice que je te fais subir, j’en ai conscience, mais je suis même pas désolée. C’est ce qui arrive aux filles qui s’entichent de types en délaissant leurs copines.” et tu lui fous une claque sur la fesse parce que tu peux et que t’en as envie. Geste que tu fais très (trop) souvent avec tes proches, en couple ou non. “T’inquiètes pas, tu auras multiples occasions de me montrer ça, j’en doute pas une minute.” vous provoquerez le destin et vous direz à l’univers d’aller se faire foutre. Le plus beau des programmes.

« A la différence que je suis libre et que mon corps est tien si tu le souhaites tout au long de ce séjour. » “Ouh, ça, c’est le son que j’aime entendre.” le son ou les paroles, qu’importe, la mélodie reste très attrayante à tes oreilles. “Il va falloir être à la hauteur de tous les corps que j’ai pu avoir cette dernière année.” car un an, c’est un an de trop, un an de perdu et c’est énorme à tes yeux. Surtout pour une relation qui n’a abouti à rien - called it. Alors oui, tu oses titiller l’esprit de compétition de la jolie brune car tu veux le meilleure d’elle et parce qu’elle te doit bien ça pour cet affront. « Parle pas trop vite, il y a peut-être certaines choses pour lesquelles tu vas me détester. » tu tires la moue la plus sceptique du monde. “On verra ça. Mais y a des chances, ouais.” Zoya bouge beaucoup - toi aussi mais tu n’es pas une sportive. Tu as la volonté de visiter mais bon dieu que tu n’es pas prête pour les randonnées. Tu vas être une gosse, clairement. “Tu finiras sûrement par me détester aussi.” t’es persuadée que c’est déjà presque arrivée - mais tu as réussi à renverser la tendance à ton avantage. « J’ai soif… » elle te regarde puis rit, t’embrasse et se redresse. Tu en profites pour enlacer tes bras autour de sa taille et plaquer ton visage contre son flanc. “Y’a l'élixir de jouvence entre mes cuisses si tu veux.” que tu marmonnes avec un sourire hyper fier plaqué sur tes lèvres comme la petite conne aux idées mal placées que tu es - c’est la vérité, malgré tout. “Pas sûr que ce soit l’endroit et le moment les plus appropriés ceci dit.” t’es persuadée que cette répartie a manqué à Zoya. C’est pas avec son ours de copain qu’elle pouvait s’amuser comme ça, certainement pas.

“Je suis toujours méritante! Même en tant que simple spectatrice, je peux m’en contenter. On sait jamais si y’a besoin d’une remplaçante de dernière minute.” « Pour me remplacer moi, ou celui ou celle que je serai en train d’épuiser ? ».Et puis, ses doigts se faufilent entre ceux de son amie, le regard malicieux en ajoutant « Mais je te connais, tu serais incapable de rester dans un rôle de spectatrice, tu aimes trop y mettre ton grain de sel ». Non, il n’y a pas de jeu de mot caché là-dedans ou de blague douteuse, à moins que Birdie ait des attributs que Zoya ignore. Mais sachant qu’elle connait très bien le corps de la belle blonde…
 
“Tant mieux.” La remarque fait sourire davantage Zoya qui sait très bien à quel point Birdie déteste quand elle est en couple. Non pas que cela arrive souvent, mais le peu de fois où cela est arrivé, la relation s’est peut-être un peu trop éternisée à son goût. Alors, forcément, en sachant que la photographe est désormais libre comme l’air, elle est joie la Cadburry. “Je sais, c’est un véritable supplice que je te fais subir, j’en ai conscience, mais je suis même pas désolée. C’est ce qui arrive aux filles qui s’entichent de types en délaissant leurs copines.” Et une pique de plus qui la fait rouler des yeux jusqu’à qu’elle se prenne cette claque surprise sur les fesses et qu’elle laisse échapper un petit « hey ! » jusqu’à ce que la malice reprenne place sur ses lèvres “T’inquiètes pas, tu auras multiples occasions de me montrer ça, j’en doute pas une minute.” Et ça, elle n’en doute pas non plus, Zoya, malgré le petit programme qu’elle leur avait concocté. Elle n’était jamais contre les imprévus, au contraire, et elle savait d’ores et déjà que Birdie et elle se laisseraient bien souvent guidés par leurs envies, et rien d’autre.

“Ouh, ça, c’est le son que j’aime entendre (…) Il va falloir être à la hauteur de tous les corps que j’ai pu avoir cette dernière année.”.” «  Tu cherches à me rendre jalouse à ton tour c’est ça ? » oui parce que, faut-t-il préciser que même si Zoya n’a pas aimé les reproches liés à ce couple qu’elle a pu former avec Elijah ou quelques années auparavant avec Maxwell, elle peut se montrer elle-même très (trop ?) possessive envers Birdie. Et même si cette dernière a bien fait de prendre son pied pendant ce laps de temps, il y a un certain agacement qui se manifeste quelque peu face à sa remarque. “On verra ça. Mais y a des chances, ouais (…) Tu finiras sûrement par me détester aussi.” Zoya pouffe légèrement de rire, imaginant très bien une scène de ménage entre les deux, qui prendrait fin aussi vite fait que bien fait sous la couette. Zoya se relève alors, se mettant en position assise et voilà une Birdie qui vient à se coller contre elle, répondant du tac au tac un“Y’a l'élixir de jouvence entre mes cuisses si tu veux.” quand elle dit avoir soif “Pas sûr que ce soit l’endroit et le moment les plus appropriés ceci dit.” « Don’t tempt me… » répond-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure dans un murmure, plantant son regard dans le sien en l’incitant à se remettre à sa hauteur « Et puis, rien ne nous empêche de revenir plus tard sur la plage, on pourrait aller se reposer à la chambre d’hôtel, à la place… jusqu’à ce soir » Son visage s’approche du sien pour finir sa phrase au creux de son oreille alors qu’elle laisse traîner ses doigts le long de sa cuisse. « Mais… » et elle s’interrompt subitement, remettant une distance entre elles «  On peut tout aussi bien aller se prendre un cocktail au bar là-bas et revenir larver sur nos serviettes». Zoya s’est levée et tend une main vers Birdie « You’re call little bird », et la malice est évidemment de retour sur ses traits.

« Pour me remplacer moi, ou celui ou celle que je serai en train d’épuiser ? » elle est maligne, Zoya, mais tu l’es tout autant et vous le savez très bien. Vous vous ressemblez sur tellement de points ; cela à rajouter encore plus de désarroi de ta part quand tu as appris qu’elle était en couple. Encore. De nouveau. Oui, ça t’a agacé mais non, tu ne l’as pas attendu. Ni pour prendre du bon temps ni pour pleurnicher. Zoya reste une amie, après tout. Pour qui tu as un attachement profond, oui. Dont le minois est agréable et la peau toute douce sous tes doigts. Zoya était facile à aller chercher, elle était à un coup de fil de tes envies et tes pulsions ; il a fallu que tu modifies ton fonctionnement pendant de trop longs mois. Elle a énormément à se rattraper, la jolie brune à l’air taquin. « Mais je te connais, tu serais incapable de rester dans un rôle de spectatrice, tu aimes trop y mettre ton grain de sel. » tu mords ta lèvre. “Je suis une femme d’action. Je peux faire le tour d’honneur, le joker, le juge et l’arbitre, s’il faut. Je suis conciliante quand il le faut.” tu as surtout l’appétit large et les envies simples à assouvir. Un corps, c’est bien, mais deux, c’est encore mieux. Tu n’es pas d’un naturel jaloux - pas quand il s’agit de sexe en tout cas. Tu as déjà fait des plans à trois, notamment pour la caméra, et tu n’en as tiré que de bonnes expériences. Tant que tout le monde est consentant et en phase avec ce qu’il va se passer, il n’y a aucun problème à avoir.

« Tu cherches à me rendre jalouse à ton tour c’est ça ? » “Jamais j’oserai.” mais tu soulèves tes sourcils l’air de dire “d’après toi ?”. Evidemment que tu vas tirer les ficelles à ton avantage. Il faut bien qu’elle regrette de t’avoir abandonné. Pour un mec. Deux fois. Ce n’est pas quelque chose de pardonnable facilement. Tu n’as pas de scrupule à jouer avec ses nerfs. Surtout si c’est associé à des mots tel que ‘jalousie’. Tu veux Zoya au meilleur de ses capacités pour toi. Et quoi de mieux que de faire appel à son esprit de compétition, de joueuse ? « Don’t tempt me… » c’est pourtant bien l’offre que tu lui tends. Tu es sérieuse. Ton doigt joue sur sa cuisse nue, patinant des formes abstraites. “Il t’en faut pas beaucoup.” que tu souffles, embrassant son flanc avant de capter son regard et de te redresser en posant son menton sur son épaule. « Et puis, rien ne nous empêche de revenir plus tard sur la plage, on pourrait aller se reposer à la chambre d’hôtel, à la place… jusqu’à ce soir. » ouh, les doux frissons que tu as entre ses mots, sa voix et son toucher sur toi. Tu es faible, Birdie Cadburry. « Mais… » voilà qu’elle s’éloigne, la pétillante brune, et ça aussi, elle le regrettera alors que tu la regarde désabusée avant de secouer la tête en souriant. « On peut tout aussi bien aller se prendre un cocktail au bar là-bas et revenir larver sur nos serviettes. » L’australienne se lève, coupant le soleil en ta direction et tu la regardes te tendre la main. « Your call little bird. » parce que t’es Birdie Cadburry, tu ne vas pas prendre sa main (pour l’instant) mais sa jambe. Tes mains retrouvent leur appui autour de ses cuisses et tu souris légèrement en l’observant par dessus tes cils en caressant la peau de ses mollets. “Je sais pas c’est quoi, le plus urgent. Te remettre en forme sur la selle en un coup de pédalier puissant ou larver comme des limaces gluantes. Ceci dit, si c’est pour être gluée à toi, j’y vois pas d’inconvénient.” tu embrasses son genou avant de te relever à ton tour, attrapant sa main où t’y déposes un baiser. “On peut aussi prendre un cocktail pour le trajet vers l’hôtel et se reposer.” tu remets ton chapeau sur la tête et ton lunette cache complètement ta vision mais ton sourire est assez équivoque de toute façon. “On pourrait aussi commander à manger si jamais on a… encore faim.” que tu t’amuses. “J’ai une folle envie de glace maintenant que j’y pense.” le chaud et le froid, ça va naturellement ensemble. “Sur toi, ça serait encore meilleur.” car tu ne peux juste pas te contenter du simple, nope.

“Je suis une femme d’action. Je peux faire le tour d’honneur, le joker, le juge et l’arbitre, s’il faut. Je suis conciliante quand il le faut.” Les mots font rire la jeune Lewis qui aime cette facette de la personnalité de Birdie. En réalité, elle aime tout chez sa Cadburry – enfin presque tout – en particulier cette relation particulière qui les unit, cette façon qu’elles ont d’être avant tout des amies, tout comme des amantes, qui laissent exprimer leurs désirs mutuels. Elle s’aime amicalement, elle s’aime physiquement, elle s’aime peut-être un petit peu plus que ça mais Zoya, tout autant ouverte à toutes les possibilités comme Birdie, ne refuse jamais le bon temps que la belle blonde peut lui offrir. Elles se sont déjà retrouvées plus d’une fois, et ne cesseront de le faire jusqu’à ce que quelqu’un vienne à se glisser dans le cœur de l’une ou de l’autre, au grand désarroi de celle qui restera célibataire.

“Jamais j’oserai.” Elle pouffe légèrement, ne la croyant pas une seule seconde quand elle sait à quel point Birdie a eu du mal à supporter ne pas pouvoir toucher à la marchandise pendant deux ans, du fait du couple que Zoya formait avec Elijah.

“Il t’en faut pas beaucoup.” Zoya hausse un sourcil alors que Birdie continue à lui faire naitre cet irrésistible envie de lui sauter dessus. Ça fait trop longtemps qu’elles ne se sont pas retrouvées et ce désir qu’elle retient depuis tout à l’heure à l’égard de la blonde devient presque insupportable. Et puis Birdie n’aide en rien alors qu’elle la titille encore, sa main venant parcourir sa peau nue sur sa cuisse.

“Je sais pas c’est quoi, le plus urgent. Te remettre en forme sur la selle en un coup de pédalier puissant ou larver comme des limaces gluantes. Ceci dit, si c’est pour être gluée à toi, j’y vois pas d’inconvénient.” Birdie s’accroche comme une sangsue à sa cuisse et continue à caresser sa peau faisant parcourir des frissons à la brunette “On peut aussi prendre un cocktail pour le trajet vers l’hôtel et se reposer.” Elle grimace là à l’idée de devoir se reposer la Lewis, si elles rejoignent leur chambre d’hôtel, elles ne se reposeront pas. Ca c’est certain  “On pourrait aussi commander à manger si jamais on a… encore faim.” La malice prend à nouveau place autant sur les traits de Birdie que sur ceux de Zoya, alors que cette dernière écoute silencieusement les propositions de la blonde. “J’ai une folle envie de glace maintenant que j’y pense (…) toi, ça serait encore meilleur.”. Zoya se saisit de la main de son amie, de la serviette qu’elle prend même pas la peine de replier et laisse la malice reprendre place sur ses lèvres « On retourne à l’hôtel » . Elle s’en contrefiche de sa réflexion, elles peuvent tout commander au room service : cocktails, bouffe, glace, everything

***

Les deux jeunes femmes ont presque couru en direction de l’hôtel et tente de ne pas montrer leur empressement lorsqu’elles arrivent dans le hall de celui-ci. Tout est luxueux et beau, le contraste entre ceux qui viennent d’arriver et qui sont encore dans leurs plus belles tenues et ceux qui sont déjà en mode vacances, avec leurs plus beaux maillots de bains sur eux est flagrant. Elles, elles font partie de la deuxième catégorie alors qu’elles n’ont pas pris la peine de retirer leur chapeau de paille. Main dans la main, elles se précipite en direction de l’ascenseur. Celui-ci est vide (pour le moment) et Zoya en profite, dès que les portes se referment, pour venir se coller à la Cadburry, la faisant légèrement reculer contre la paroi de l’appareil. Ses lèvres viennent trouver les siennes, sa main parcourant avec délicatesse ses épaules pour descendre sur sa poitrine l’instant d’après. « Ca assouvit déjà pas mal de choses de te retrouver, Cadburry… la faim… la soif » son regard parcourt le sien alors qu’elle laisse ses lèvres vagabonder dans son décolleté. « Mais on pourrait aussi commander de quoi nous amuser via le room service… Pour pimenter un peu tout ça »… et son index dégringole le long de ses seins, de son ventre, approchant dangereusement son intimité mais… la sonnette de l’ascenseur retentit

Spoiler:

« On retourne à l’hôtel. » le verdict est sans appel et c’est dans un éclat de rire que Zoya t’entraîne à sa suite vers ledit hôtel. Tu es amusée de voir à quel point la jolie brune peut se montrer taquine et faire semblant de jouer les difficiles mais qu’il est si facile de lui rappeler tout ce qu’elle n’a pas eu pendant de longs mois. Cela ne te dérange pas, ton but est clairement atteint, tu gagnes sur tous les plans, même si ta levée n’est pas très grâcieuse alors que tu tentes en même temps d’attraper ta serviette qui traîne sur le sable.

Tu es sur les talons de Zoya en riant toujours et vous n’êtes pas du tout discrètes en arrivant dans l’hôtel absolument magnifique dans lequel vous allez séjourner. Il est clair que les petits plats ont été mis dans les grands. La Lewis veut t’en mettre plein la vue et tu es affreusement conquise. Tu n’es pas si compliquée que cela à combler dans tous les cas. Tu n’es pas matérialiste en premier lieu. Tu aimes les belles choses, ceci dit, et tu apprécies de voir absolument tout ça. Tu aimes bien que les gens te traitent non pas en princesse mais en jolie petite reine - tu le mérites bien. Tu n’as rien fait pour, mais tu penses que oui. La faute à tes proches qui savent te combler plus que nécessaire. Comme Zoya maintenant.

Vous vous faufilez au milieu des arrivants et de ceux qui sont sur le point de partir pour aller vers les ascenseurs. Un coup de maître de la part de la brune, ou un coup de pouce de la part du destin, qui sait vraiment, vous vous retrouverez dans un ascenseur complètement vide. Zoya est pressée, tout comme toi contre la paroi de l’engin. Sa bouche trouve la tienne et tes doigts libres la retiennent contre son flanc. Il ne faudrait pas que lui vienne l’idée de se retirer. Les frissons viennent sur le parcours de la brune contre son épiderme, tu lui mordilles un peu la lippe alors que tu soupires légèrement. « Ca assouvit déjà pas mal de choses de te retrouver, Cadburry… la faim… la soif. » elle t’a vraiment manqué, pour de vrai. Elle est flatteuse par-dessus le marché et ça fonctionne plus que ça ne devrait. C’est le manque, tout simplement. « Mais on pourrait aussi commander de quoi nous amuser via le room service… Pour pimenter un peu tout ça… » son doigt glisse, ta prise se refermit un peu plus et tu pinces ta lèvre car la direction qu’elle prend est si douce, tu trépignes de plus en plus. “Je t’ai dit que j’avais envie d’une glace… Sur toi, de préférence.” oh l’image dans ta tête est splendide. Elle est savoureuse. “On peut aussi essayer d’autres trucs. Faudra juste aller se laver après. Comme c’est dommage.” que tu ajoutes avec un léger sourire pas désolé pour autant. Si Zoya veut lancer les hostilités pour retrouver un des plus beaux produits australiens, tu ne vas certainement pas la stopper dans son geste.

Par contre.
L’ascenseur décrète que si. Ce n’est pas le bon moment apparemment car voilà que les portes s’ouvrent et qu’une foule de touristes débarque. Certes, t’es déjà contre la paroi et tu apprécies d’avoir le corps de Zoya encore plus proche de toi - le destin peut être parfois bien foutu - mais avoir toutes ces personnes parlant dans une langue qui t’es inconnue, en gigotant des bras, parlant fort et riant tout autant, ça te casse carrément le mood. Tu passes ta langue sur les lèvres en regardant Zoya. "J'aurais pas pensé que t’aurais voulu des spectateurs." que tu dis avec taquinerie en glissant sa main contre ses reins, juste au-dessus de sa jolie croupe si proche. T’as hâte de croquer dedans. "Ça ne me dérange pas.” tu chuchotes doucement à son oreille avant de mordiller et de commencer à glisser la main sous son bas de maillot de bain. La vie est un jeu, pourquoi ne pas en profiter ?