« What are you doing? You wanna race now? » parce que lui, non ? Le chant, tu peux comprendre et t’approuves car il faut un minimum de préparation et surtout, c’est plus personnel. Mais courir ? Ca aussi il veut reporter ça à plus tard ? Sa question te prend légèrement au dépourvu alors que tu souris toujours, mais tu fronces les sourcils en plus. “Yes ? No ?” que tu hasardes en le regardant, comme pour jauger quelle réponse il aimerait entendre vu les expressions de son visage. Oui, tu essaies de le lire, c’est mignon à voir. « Damn, I’m getting scared a little yeah. » tu glousses en secouant la tête car il est adorable à approuver tes propos alors qu’ils sont bidons car vous savez très bien l’un comme l’autre qu’y a peu de chance que t’y arrive. Mais un peu de confiance n’a jamais tué personne. En tout cas, toi, t’aimes bien faire semblant. « Do you want to race right now? » il repose la question et tu commences à te dire que ça ne va pas être pour aujourd’hui, ça non plus. « Un autre jour ce serait mieux. » here we are. “C’est ce que j’ai cru comprendre.” tu mords ta lèvre en te demandant si tu sors la phrase so cocky mais tu la gardes pour toi ; t’as pas ce niveau de confiance non plus. « Tu veux quoi si tu gagnes ? » tu hausses les épaules. “Don’t know yet. Do you ?” t’as pas les ovaires de déclarer ce qui t’es venue en tête, mais comme t’es vraiment pas sûre, tu préfères garder ça pour toi. T’en sais vraiment rien dans le fond. “So I guess we can go to the couch since you don’t wanna race now.” que tu demandes en souriant.
Son air parle parle pour elle. “Yes ? No ?” Et ça te plait un peu trop ce genre de chose. Elle te fait marcher et toi tu cours. En réalité, t’es juste en train de l’aider dans son bluff. Tu la sauves d’une humiliation - not Really - sans qu’elle n’ait rien à faire. Tu te charges de tout et elle est de plus en plus confiante. Cet air lui va beaucoup trop bien. Surtout avec tous les sourires au milieu. Alors tu propose un autre jour. Encore une fois. “C’est ce que j’ai cru comprendre.” Est-ce que ça souligne pas combien t’es control freak ça Jordan ? Non. Parce que tu es du genre à aller avec le courant au pied levé mais apparemment là, par deux fois, c’est pas ce que tu préfères.
“Don’t know yet. Do you ?” Tu fais non de la tête. Au moins vous êtes au même point à ce propos là. Tu saurais même pas par quoi commencer pour trouver une idée. Entendre ce qu’elle veut de son côté elle t’aidera à trouver ta réponse. T’en es sûr. Ca prouve aussi que tu ne la connais encore pas assez autant que tu ne sais pas trop ce qui pourrait être avantageux pour toi de « forcer » via un gage. Parce que tu veux surtout l’entendre chanter et ça tu l’as déjà obtenu sans aucun défi au passage.
“So I guess we can go to the couch since you don’t wanna race now.” La façon don’t elle a de parler d’aller sur le canapé te fait un peu tilter. Mais ça c’est parce que t’es un mec et que ça fait longtemps que tu n’as pas été sur un canapé avec une jolie personne. « I mean… If you wanna race now… » Tu lui indiques le bout du couloir qui mène vers le salon et par extension à la porte d’entrée. « We could do it. Might be the only time you can actually win. » Oh. Jordan. T’es une pute. Mais tu le penses réellement au passage alors est-ce que ça ne fait pas de toi quelqu’un d’honnête plutôt qu’une bitch?
Toi, tu ne titilles pas. Tu n’as pas ce genre de pensées - t’es juste déjà assez épatée de réussir à être un minimum intéressante pour que Jordan veuille rester avec toi. Et visiblement, qu’avec toi. C’est très flatteur. Mais c’est aussi assez triste que tu ne penses pas intéressante. C’est tout le contraire mais il faut te laisser le temps de prendre tes marques. A déployer tes ailes. Tu apprécies ce que tu vis depuis ton entrée de lycée, même s’il y a toujours des commentaires et des réflexions prêts à venir te couper un peu le morale. Mais autant tu veux gagner le cœur de tes camarades, autant tu ne souhaites pas changer pour autant. Dans ton originalité, au moins. Toi qui sors avec des vêtements colorés, avec des sacs qui le sont tout autant, des bijoux de partout. Tu peux faire des efforts mais tu restera une originale quoiqu’il arrive. Tes vêtements sont ton âme au même titre que la musique pour Jordan. C’est ton moyen d’expression, celui que tout le monde voit, tout le temps, constamment. Tu ne vas pas non plus te taire de ce côté-là. Hors de question.
« I mean… If you wanna race now… » tu lèves les yeux dans l’attente de la suite de sa phrase car il y a forcément une suite à ce que tu peux entendre. Tu suis cependant son regard vers le bout du couloir et tu penses comprendre ce qu’il semble suggérer. « We could do it. Might be the only time you can actually win. » tu souris, tu passes ta langue sur tes lèvres et tu le scrutes un moment. “You are a bit bitchy, aren’t you ?” tu mords ta lèvre avant de le pousser légèrement dans un éclat de rire et de filer en courant vers le salon.
Win : Tu arrives sur le canapé en sautant et en t’étalant de tout ton long, fière comme un paon, clamant au retardaire “Bah alors, t’as eu un coup de mou ?” So close : je te laisse choisir huhu Fail : Tu dérapes légèrement en milieu de course, te faisant perdre ta petite avance.
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Tu reprends toute son attention avec ton retournement de situation. Un coup tu veux, un coup tu veux pas. Faut savoir Jordan. Mais il se passe plein de choses dans ta tête et te retrouver dans le canapé avec elle ça t’a fait dériver pas mal. C’est drôle parce que c’est toi qui a proposé ça en premier lieu non ? I don’t remember. T’es cute Jordan. T’es un peu déboussolé à ce que je vois huh. “You are a bit bitchy, aren’t you ?” « What? No- » Mais t’as pas le temps de finir ta phrase qu’elle te pousse sur le côté pour entamer la course. How dare she. T’es outré autant qu’impressionna de son toupet.
Comme tu t’y attendais, tu gagnes la course car quand tu tournes la tête pour voir par dessus ton épaule où elle se trouve, elle est LOIN. Oui vous avez filé par la porte d’entrée pour courir dans la rue devant ta maison. Vous avez fait du bordel au passage, les autres se sont levé pour ne trouver qu’une porte d’entrée ouverte et vous disparu. Tu n’as pas couru bien longtemps car déjà tu n’as jamais voulu que ça finisse en marathon. Dans ta tête toute cette mascarade ne devait être qu’un sprint. En quelques foulée, tu as déjà atteint le bout de ta rue et t’es plutôt impressionné de ne pas être ni tombé, ni être mis à vomir en cours de route. Mais ça tu sais Jordan, ça peut arriver après coup. Tu t’es bien secoué là à vouloir gagner à tout prix. J’allais pas la laisser gagner. C’est pas correct et humiliant en plus de tout. Birdie avait l’air capable de te battre au point que tu l’as même cru. T’as eu un peu peur. Surtout qu’elle a fait un beau démarrage qui a mis quelques chances supplémentaires de son côté. Elle t’a pris au dépourvu et tu l’as bien mérité vu comme t’as fait ta pute avec tous tes mots. Heureusement que tu as gagné quand même au final. Come on. C’était obligé. Tu fais quatre fois sa taille.
Tu ne l’as pas entendu protester car t’es déjà partie. Tu prends de l’avance mais tu en perds car Jordan se dirige vers l’extérieur et toi vers le canapé et- shit t’avais pas compris ça. Le fourbe est déjà à l’entrée extérieure alors que tu sors à peine de la maison mais t’as pas le temps de réfléchir à protester et crier au scandale car quitte à être à la bourre, autant essayer de rattraper ton retard un minimum. Ne pas trop t’afficher. Voilà qui t’apprendra à tricher. D’habitude, tu gagnes toujours avec Lila. Mais pas avec Elwyn. Tu vois pas le rapport, Birdie ? Lila est plus petite que toi. Elwyn est plus grand. C’est logique, comme un et un font deux. Mais t’as voulu te la jouer fine et maligne, voilà le résultat. Pourtant, t’as assez couru dans ta vie. Après les papillons, les sauterelles, les insectes. Sur de l’herbe, dans de la gadoue, dans les forêts. Tu as des pieds tout terrain - mais il te manque la longueur des jambes. L’endurance qui va avec. Si seulement t’avais été plus attentive aux cours de sport. Mais tu n’aimes pas ça. Tu es une créative, pas une sportive. Certes, l’un peut aller avec l’autre ; pas chez toi. Certains ont souvent souligné ta silhouette cachectique ; tu as dû répéter plusieurs fois que non, tu n’es pas anorexique. Tu manques simplement de formes. Ta poitrine est quasiment inexistante mais tu as juste un petit derrière qui ressort comme il faut. Mais face à des Rebecca et Iris, il est clair que tu as eu le temps d’être complexée. Tu essaies de te dire que ça te passera, que la nature t’a donné tout ça pour que tu en sois fière ; c’est pas pour maintenant, en tout cas. Pas quand tu vois tes copines acheter de larges soutiens-gorges quand tu te contentes des plus petits, ni quand elles peuvent se permettre des décolletés profonds alors que toi, y a rien à voir donc où est l’intérêt ?
Mais au moins, t’as pas mal alors que tu cours à travers la rue. Tu visualises Jordan au loin et quand t’arrives à son niveau, t’es à bout de souffle.. “Je- Je savais pas qu’on allait dehors. Je croyais que- que c’était jusqu’au canapé.” t’avais qu’à attendre ou demander avant de prendre des devants qui ne t’ont mené qu’à une défaite cuisante. “Je suis- persuadée- que j’ai perdu un poumon.” t’aimes pas courir pour le sprint, c’est un fait et tu lui tapes le bras malgré tout avant de le lâcher. Tu te retournes, tu passes ta main dans tes cheveux, ton pied se prend ton lacet défait ; premier réflexe pour t’éviter d’atterrir la tête la première au sol est de t’agripper au bras de Jordan. Ce fourbe. Tu prends ta revanche un jour. “Oops, sorry.” que tu dis par réflexe. Reprenant peu à peu ta respiration normale. “Je croyais que tu voulais pas aujourd’hui.” cherche toi des excuses. Les mains toujours sur son bras.
Elle est à bout de souffle quand elle arrive à toi et vraiment il te faut beaucoup de maîtrise de toi pour ne pas rire. Mais tu souris ouais. “Je- Je savais pas qu’on allait dehors. Je croyais que- que c’était jusqu’au canapé.” Encore ce maudit canapé. Elle veut vraiment être avec toi dessus et ce que tu as fait toi ? T’as ouvert la porte pour y filer et courir jusqu’au tertre au bout de ta rue. Tu parles d’une réaction un peu exagérée. Le pire c’est que c’est même pas conscient. Mais moi je le vois de mon oeil extérieur et c’est très intéressant à remarquer. “Je suis- persuadée- que j’ai perdu un poumon.” Toi ça va. Tu respires un peu plus rapidement que d’habitude mais le temps que tu as eu à l’attendre, tu es déjà dans un état reposé. « Jusqu’au canapé c’est rien… » Que tu dis pour te justifier. T’as réellement JAMAIS pensé une seule seconde que c’était ça qu’elle avait en tête. « La prochaine fois on dira les conditions de course avant de faire la course. » Vraiment t’as du mal à pas rigoler mais elle est si adorable et vous êtes si stupide tous les deux là à faire des courses sans rien préciser mais à le faire quand même. Le résultat c’est qu’elle est en train de mourir la pauvre petite.
T’as même gagné un coup dans le bras et quand elle se détourne tu sais pas comment elle se débrouille mais elle trébuche et se retient à toi. “Oops, sorry.” Tu fais « non » de la tête car c’est mieux qu’elle s’agrippe à toi plutôt qu’elle s’étale par terre. “Je croyais que tu voulais pas aujourd’hui.” « Pourtant c’est toi qui est parti en courant j’ai cru que c’était le top départ que tu as décidé toute seule pour tricher. » Tu la regardes de toute ta hauteur toujours accroché à ton bras comme un petit koala. « Tu crois que tu vas réussir à marcher jusqu’à chez moi ou tu veux que je te porte ? T’as l’air mal en point… » Tu te pinces les lèvres pour pas sourire car t’es un petit con à te ficher d’elle. « C’est Dieu qui te punis de ta tentative de triche. » Tu enfonces le couteau comme le petit con que t’es. Surtout que tu crois pas du tout en Dieu, mais damn ce que tu l’entends ce genre de phrase là.
« Jusqu’au canapé c’est rien… » tu lui tires la langue. Ça aurait été une compétition malgré tout. Tu te sens affreusement stupide. D’autant que tu aurais pu avoir cette marge d’avance - bon, tu ne vas pas faire ta mauvaise joueuse. Tu t’es trompée de trajectoire, tu vas t’en remettre. Tu sens surtout sotte de ne pas avoir compris ce qu’il voulait réellement dire. Ce n’est pas comme si tu pouvais lire dans sa tête non plus, petit oiseau. « La prochaine fois on dira les conditions de course avant de faire la course. » tu grattes ta joue en regardant par-dessus son épaule. “Ouais, ça sera mieux.” tu te montreras moins pressée la prochaine fois. Plus prête. Oh quelqu’un va être un peu plus attentive aux cours de sport, c’est certain. Mmh, tu dis ça mais quand tu vas te retrouver de nouveau sur le terrain, tu vas perdre toute volonté, tu le sais.
« Pourtant c’est toi qui est parti en courant j’ai cru que c’était le top départ que tu as décidé toute seule pour tricher. » c’est pas faux mais c’est parce qu’il a donné son aval en premier. D’où le quiproquo. Qui se résulte à une petite défaite de ta part. Prévisible mais t’avais l’espoir que non. Tant pis. Ce n’est que partie remise. « Tu crois que tu vas réussir à marcher jusqu’à chez moi ou tu veux que je te porte ? T’as l’air mal en point… » dans un autre contexte, t’aurais sûrement rougi de la proposition. Mais dans ce contexte-là, tu détaches tes mains pour le frapper une nouvelle fois. « C’est Dieu qui te punis de ta tentative de triche. » qu’il ose rajouter et tu finis par te redresser de ta (petite) taille. “Je vais y arriver toute seule, merci.” que t’appuie lourdement avant que ta main aille chercher son poignet pour le tirer derrière toi. “Regarde, j’ai même assez de force pour te diriger!” puis au bout de dix pas, tu t’arrêtes et tu te retournes en fronçant des sourcils, l’air soudainement outré. “Et j’ai pas triché!” oh mauvaise foi quand tu nous tiens. Mais te voilà en train de le tirer de nouveau derrière toi pour retourner dans la maison car “j’ai soif” sur un ton qui demanderait presque à te faire servir. Comme s’il avait quelque chose à se faire pardonner - yes to be a dickass. Tu aimes bien faire ta petite princesse mécontente. En rajouter un peu plus. Tu te déploies un peu plus. C’est le signe que t’es à l’aise. Avec lui en tout cas.
T’as l’impression qu’elle est devenue un peu plus familière et relax avec toi en un temps record. Car quand on y pense, c’est ce soir qui a tout changé même si vous vous êtes déjà parlé pas mal sur la plage. C’est étrange, mais dans bon sens, de voir à quel point tu te sens bien avec elle si rapidement. T’es pas du genre à te rapprocher si facilement des gens. La preuve, avec Maggie, vous vous êtes encore jamais vraiment parlé car tu n’en as pas envie. T’as jamais trop voulu te mélanger avec tout le monde là, mais tes amis ont fait un peu forcing et tu aimes tes amis. Tu sais que c’est un plus d’avoir une maison pour toi tout seul pendant les vacances d’été. En plus Jeremy va certainement gagner un blowjob ce soir. Tu aimerais qu’il fasse de même si la situation était inversée et que tu étais sur un coup. Mais ce n’est pas le cas. Vous êtes au stade des courses et tirage de langue avec Birdie. “Ouais, ça sera mieux.” C’est mignon comme vous parlez de la prochaine fois comme si c’était normal. Donc ça y est vous avez prévu de vous voir encore et encore à l’avenir, c’est ça ? Seems like it.
Birdie se sent assez bien avec toi pour te frapper encore. Le pire, c’est que tu kiffes trop quand elle fait ça. “Je vais y arriver toute seule, merci.” Ça ne t’étonne pas qu’elle veuille se débrouiller toute seule. Elle t’embarque avec elle comme si t’allais rester derrière elle dans la rue plutôt que chez toi où se trouve plein de gens que tu surveilles l’air de rien. “Regarde, j’ai même assez de force pour te diriger!” Ca te fait beaucoup trop marrer. Tu la laisses faire, marchant derrière elle. Mais elle se coupe dans sa lancée. « Quoi ? » “Et j’ai pas triché!” Tu te marres de nouveau. Elle a complètement triché ouais. Elle reprend à te tirer comme un sac à patate. “j’ai soif” Tu marches derrière elle en la laissant te tirer et quand vous arrivez plus proche de chez toi, tu vois Jeremy devant le portail. « Vous faites des trucs bizarre vous deux… » Qu’il dit comme simple observation en vous regardant un sourcil levé - car il voit sa main sur ton poignet - mais sans demander de détails et ça, tu apprécies. Il voit bien aussi le sourire sur ton visage.
Il retourne à l’intérieur et tu parles à Birdie « Du coup… J’ai gagné. C’est moi qui suis arrivé le premier jusqu’à la cime de la petite colline. » Que tu dis sur un ton assez solennel alors que vous êtes dans le salon. « De l’eau ? Ou tu restes au ice tea ? » Tu indiques la cuisine quand tu parles d’eau car c’est là qu’elle se trouve. L’ice tea veut dire retourner dehors. T’es aussi bien content de voir que tout le monde est toujours dehors. Personne n’a pénétré dans ta maison. C’était bien clair que si y’a soirée, c’est dehors.
Jordan rigole et même si t’es dos à lui, tu souris. Tu aimes bien faire rire les gens quand c’est volontaire de ta part. Tu n’apprécies jamais vraiment quand c’est à tes dépens, forcément. Mais quand tu le souhaites et que ça fonctionne, ça te fait énormément plaisir. Au moins, ça te donne l’impression d’être cool et ça, même si au final, t’as toujours fait le pitre pour amuser la galerie, t’en rajoutes parfois des tonnes au lycée. C’est l’adolescence qui veut ça, car c’est un vrai combat de coq et que c’est la jungle. Tu tentes seulement de te faire ton trou sans pour autant perdre qui tu es dans le fond. C’est compliqué, c’est chiant, tu aimerais que ça se passe différemment mais ton cerveau à décrété que c’était comme ça et pas autrement. « Vous faites des trucs bizarres vous deux… » tu lèves les sourcils vers Jeremy qui y va de son commentaire. T’aurais bien envie de lui demander où est son petit toutou - à moins que ce soit lui vu que c’est lui qui a la queue, mmh - mais tu n’es pas assez en confiance avec lui pour ça. Tu te débrides doucement mais sûrement avec Jordan mais tu ne connais pas plus que ça ses potes. Alors tu ne dis rien tout en vous dirigeant vers l’intérieur de la maison.
« Du coup… J’ai gagné. C’est moi qui suis arrivé le premier jusqu’à la cime de la petite colline. » “Yeah, I noticed.” que tu réponds alors que tu finis par le lâcher une fois dans le salon. Comme s’il allait s’échapper - t’as bien compris qu’il n’aime pas forcément avoir des inconnus chez lui donc il n’y a pas de risque que ça arrive pour de vrai. Mais sait-on jamais, pas vrai ? « De l’eau ? Ou tu restes au ice tea ? » tu passes ta langue sur tes lèvres en analysant tes choix. “Je vais prendre de l’eau. Ca sera plus frais.” car l’ice tea dehors, ça te donne moins envie là. Tu vois des verres posés à côté de l’évier en train de sécher. “Je peux ?” mais tu n’attends pas vraiment sa réponse que tu en prends un pour te servir directement au robinet. “Ah bah vous êtes là! Jeremy nous a dit que vous vous étiez barrés, on a cru qu’on allait pas vous revoir.” Rebecca débarque dans la cuisine, tu ne t’y attendais pas, tu sursautes et tu fais déborder de ton verre que tu as beaucoup trop rempli à moitié par terre “Dammit, Bec!” que tu rouspètes en la regardant avant de baisser les yeux au sol. Tu pinces tes lèvres tout en levant ton attention sur Jordan, l’air embêté. T’as compris qu’il ne voulait pas de dégâts chez lui - chez sa tante. “Je suis désolée. T’as une serpillère ou quelque chose ?” du sopalin devrait suffire mais c’est la première chose qui t’es venue. “Désolée, désolée, je voulais pas vous faire peur… Ça va ?” ton expression est désabusée.
“Oui ça va. Pourquoi ça irait pas ?” “Comme ça… Iris est pas très agréable ce soir.” “Quand est-ce qu’elle l’est de toute façon ?”
Rebeca soupire en passant une main dans ses cheveux. “Si t’es okay, je suis okay. Si t’as envie de partir, tu me le dis.” tu souris légèrement en dérivant ton regard brièvement sur Jordan, attirant l’attention de Rebecca sur lui aussi. “Ou si tu veux qu’on déguerpisse de chez toi, bien sûr.” elle est respectueuse, quand même, la métisse. Tu ne veux pas trop que Jordan réponde à la positive sur ça, par contre.
“Yeah, I noticed.” Ca sous entend quand même qu’il y a un gage derrière mais elle n’en fait pas état. Toi non plus. Tu vas attendre de voir si elle remet ça sur le tapis. Tu as en plus aucune idée de ce que tu pourrais lui donner comme gage. “Je vais prendre de l’eau. Ca sera plus frais.” Tu hoches la tête alors que tu t’approches du frigo pour justement qu’elle ait du frais. “Je peux ?” Tu tournes la tête pour voir ce qu’elle demande et tu fais oui d’un mouvement. « Yeah go for it. » Au fond de toi tu es très reconnaissant qu’elle ait demandé la permission. Car c’est chez toi et tu fais très attention et tu ne la connais pas tant que ça. Peut être qu’elle est miss catastrophe ou une cleptomane fétichiste des verres. Tu la vois qui va se servir au robinet et tu t’arrêtes dans ton élan vers le frigo du coup.
“Ah bah vous êtes là! Jeremy nous a dit que vous vous étiez barrés, on a cru qu’on allait pas vous revoir.” “Dammit, Bec!” Tu vois qu’elle a renversé la flotte. Miss Catastrophe it is. Même si tu as bien vu la situation et c’était vraiment pas prévisible. Toi aussi t’as été surpris par l’entrée de Rebecca. “Je suis désolée. T’as une serpillère ou quelque chose ?” Tu fais oui de la tête alors que tu vas chercher une serpillère sous l’évier. Tu les entends discuter en même temps que tu cherches de quoi nettoyer. “Si t’es okay, je suis okay. Si t’as envie de partir, tu me le dis. Ou si tu veux qu’on déguerpisse de chez toi, bien sûr.” Quand tu te redresses tu as un bout de tissu, chiffon ou torchon, pareil au même et tu captes qu’elles sont en train de te parler à toi. Enfin, Rebecca. « Y’en a une qui pourrait bien prendre la porte ouais. » Que tu dis en faisant allusion à Iris. « Elle est pas cool. Si elle était pas avec Jeremy je lui aurai dit de partir ouais. » C’est ton moment Jordan, elle t’a ouvert le bal pour que tu dises ce que tu penses. Mais à la place t’es en train de nettoyer l’eau avant de relever la tête vers Birdie. « J’ai de l’eau au frais si tu veux vraiment frais. » Car elle l’a dit ouais.
« Yeah go for it. » t’avais déjà la main dessus mais c’est gentil de sa part. Tu souris légèrement - à l’évier car t’es dos à Jordan. Rien ne devrait arriver de grave avec un verre et de l’eau - enfin, quoique. La preuve, quand Rebecca arrive, tu fais ta maladroite en renversant une partie par-dessus bord. La faute à Rebecca qui apparaît comme par enchantement sans que personne ne s’y soit attendu. Aurais-tu aimé une boule de cristal ? Qui n’aimerait pas.
Jordan se dirige vers l’évier et donc tu te décales sur le côté pour lui laisser la possibilité de regarder en dessous. Tu fais attention de ne pas marcher dans l’eau car il ne manquerait plus que t’en foute ailleurs avec tes semelles complètement sales. Tu bois des petites gorgées tout en observant le grand blond puis la métisse à quelques pas qui finit par s’adresser à l’hôte des lieux. « Y’en a une qui pourrait bien prendre la porte ouais. » l’eau passe du mauvais côté, te voilà en train de tousser après avoir failli t’étouffer - la faute à Jordan, tu ne l’aurais pas cru aussi direct. « Elle est pas cool. Si elle était pas avec Jeremy je lui aurai dit de partir ouais. » tu passes ta main dans ta nuque en fuyant tous les regards, Rebecca ayant le tien sur toi brièvement avant d’hocher doucement la tête. “Je comprends.” elle sait, Rebecca, et pourtant elle persiste à vouloir continuer à vous faire traîner ensemble. Non pas que tu lui demanderai de choisir car tu risquerais de perdre à tous les coups.
« J’ai de l’eau au frais si tu veux vraiment frais. » Jordan accroupi qui nettoie et lève les yeux vers toi. “You’re really small.” que tu dis avec amusement en répercutant ses mots tantôt prononcés avant de hausser les épaules. “It’s good, thanks.” tant qu’y a de l’eau, c’est le principal. Tu verras plus tard si t’as envie de plus frais que ça. “Je vais prévenir Iris qu’on se barre si jamais elle abuse encore une fois. Encore désolée pour son comportement.” tu sais qu’elle l’est. Surtout envers toi. Mais aussi envers Jordan car ça reste chez lui et une soirée avec ses potes où vous vous êtes incrustés. La métisse vous sourit légèrement avant de prendre la tangente et toi, tu soupires lourdement en finissant ton verre. “Au faites…” tu poses le verre sur le rebord ainsi que ton flanc contre en croisant les bras. “T’as gagné. Tu veux quoi ? Profites-en.” car ça sera la seule fois que ça arrivera, tu te le promets à toi-même. Même si tu te veux chill, tu as quand même la perte en travers, n’est-ce pas ?
Birdie s’étouffe à tes mots et bien que tu espères qu’elle ne meurt pas sur le carreau de ta cuisine, tu ne regrettes pas d’avoir était aussi franc. Elle a l’air gênée la petite blonde mais tu te prends pour son porte parole là. “Je comprends.” Elle comprend mais elle a pas l’air de faire grand chose. Tu te retiens de faire ce commentaire malgré tout. T’es pas là pour attiser les flammes. Au moins t’as été clair dans ce qui te chiffonne. A elle de changer la suite maintenant. A partir de là, ton estime d’elle augmentera ou descendra.
Tu proposes de l’eau fraîches, t’es accroupi alors que nettoies le sol y’a Birdie qui prend la parole. “You’re really small.” Tu lâches un rire, un vrai, un beau. Tu t’y attendais pas du tout à celle la. Tes yeux qui remontent à elle. Well played. “It’s good, thanks.” Tu hoches la tête alors que tu te relèves car ça va elle a pas fait une inondation non plus. “Je vais prévenir Iris qu’on se barre si jamais elle abuse encore une fois. Encore désolée pour son comportement.” Oh. Là t’es agréablement surpris. Tu pensais pas que tu aurais été témoin d’une telle prévenance suite aux mots que tu as dit. Elle remonte déjà un petit peu dans ton estime. Tu hoches la tête pour dire ok silencieusement et puis elle retourne à l’extérieur.
“Au faites…” T’es en train de mettre le chiffon sur le rebord de la fenêtre, étendu presque, pour qu’il sèche. Tu es si délicat Jordan. “T’as gagné. Tu veux quoi ? Profites-en.” « Oh. » Ca. Tu te tournes vers Birdie en t’appuyant contre l’évier. « Est-ce qu’il faut je décide ce soir ? » Car la qualité du gage sera bien différente s’il faut que tu en trouves rapidement ou non. Tu te mordilles la lèvre inférieure car malgré tout t’es déjà en train de cogiter. « Tu voudrais quoi ? » Tu cherches l'inspiration. « Tu m'aurais donné quoi à moi ? » Car peut être que ça elle serait plus incline à le dire.
« Oh. » il a l’air surpris. Il avait sûrement oublié. Tu as failli aussi mais l’eau aide les neurones à se reconnecter. Tu vois ça comme ça. Même si tu n’es pas vraiment fan de l’eau. Ou plutôt de ce qui peut arriver dedans. Tu nourris une crainte irrationnelle parfois par ce qu’elle représente. Là n’est pas ton attention. Certainement pas dans ton verre alors que Rebecca est partie, que Jordan est enfin redressé. Tu as réussi à le faire rire quelques minutes avant. Un joli rire qui a insufflé une jolie vague de chaleur et de fierté en toi. Ton coeur en a aussi frôlé le manquement de battement. C’était beau. Tu crush. Shut up. « Est-ce qu’il faut je décide ce soir ? » il ne sera pas resté petit très longtemps car ta tête est déjà levée vers lui pour le regarder avec un léger sourire. Il n’est pas sûr, il ne sait pas, il n’a pas d’idée. « Tu voudrais quoi ? » pourquoi il te demande ça ? C’est à lui de chercher et de trouver. C’est toi qui lui pose la question. Car c’est le fardeau de celui qui gagne. « Tu m'aurais donné quoi à moi ? » tu penches la tête sur le côté. “T’es pas obligé de trouver ce soir.” car il ne sait pas ce que tu peux lui apporter comme toi tu ne le sais pas non plus. “Je sais pas. Un gage peut-être.” car c’est le plus simple. Et le plus sécuritaire aussi. Le plus drôle en plus. Enfin pour celui qui donne le gage. Pas celui qui doit le faire. C’est à double tranchant. “Après, on s’en fout de ce que je veux puisque c’est toi qui as gagné. C’est ce que toi tu veux qui compte. Même si c’est que partie remise.” est-ce que tu lances les hostilités pour la prochaine fois ? Totalement. Tu n’as pas dit ton dernier mot. Même si tu le regretteras sûrement plus tard. Non. Tu aimes t’amuser, c’est différent. “Sinon, tu peux considérer que m’entendre chanter sera un gage suffisant.” car ça, ça suffit à te foutre les jetons. C’est stressant de chanter ou de danser devant quelqu’un, qu’on sache faire ou non.
Elle a l’air de réfléchir à ta question et dans ta naïveté tu te dis qu’elle va te dire. “T’es pas obligé de trouver ce soir.” Mais elle n’est pas encore arrivé là. Elle te répond et t’es très content de voir que tu as un peu plus de temps pour la réflexion. Tu la trouves très clémente avec toi. Elle pourrait être bien plus vache. “Je sais pas. Un gage peut-être.” Oui tu pensais à un gage aussi pour elle. Enfin, dans sa forme global. Pas a un gage précis non plus. Faire une verité ne t’a même pas effleuré l’esprit. Peut être que tu devrais non ? Tu sais pas. Tu es en réflexion en même temps qu’elle continue de te répondre. En même temps que vous avez l’air d’avoir maintenant élu domicile dans la cuisine. “Après, on s’en fout de ce que je veux puisque c’est toi qui as gagné. C’est ce que toi tu veux qui compte. Même si c’est que partie remise.” Tu hoches la tête, appréciant bizarrement ces mots là même si ça n’est à propos que d’un gage. C’est ce que toi tu veux qui compte. Ça te touche. Le sourire que tu lui offres à ce moment là est plus doux qu’autre chose. Ton regard sur elle également. Et tu en oublies de réfléchir plus à tout ça. Tu profites de ces mots que tu te répètes encore et encore dans ta tête.
“Sinon, tu peux considérer que m’entendre chanter sera un gage suffisant.” Cette phrase là qui te sort de ta torpeur et tu fais non de la tête. « Non non non je trouverai quelque chose. » Tu te mords la lèvre alors que tu te rends compte que tu t’étais bloqué un petit instant. « Je te dirai. » Mais comment Jordan ? Tu vas lui demander son numéro de téléphone ? Hmmm. Non. Nan tu penses que vous vous croiserez au lycée quand la rentrée sera là dans quelques jours. « Tu veux encore de l’eau ? » Que tu dis pour relancer la conversation sans rester bloquer bêtement encore sur tes pensées qui te tournent la tête.