| (cosigan #11) all too well |
| ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Sam 12 Fév 2022 - 8:47 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
Auden est tiré d'affaires et tout est redevenu comme avant. Tout ? Pas exactement, à présent nous avons une bague au doigt - deux pour moi - et un abcès pas réellement crevé. Est-ce que j’ai été maladroite à l’hôpital ? Est-ce qu'ouvrir mon coeur, c’était rajouter une couche à sa peine ? Je suis prête à l’admettre, si seulement il convient également du fait qu’au-delà de mon regrettable timing, la façon dont je me suis sentie était légitime. Sauf que j’avais raison. Chez les Williams, on ne parle pas de ce qui fâche, et on n’efface pas une vie entière à vivre muselé par Saül avec de la bonne volonté. Personne n’a reparlé de la prise de bec qui a suivi notre mariage - en était-ce réellement une ? - et les plus jolis clichés de notre arrivée à New York sont déjà en ligne : les apparences sont sauves, et je suppose que pour les Williams, c’est tout ce qui compte.
Est-ce que j’en veux à Damon ? Pas tout à fait, je suis surtout frustrée d’avoir eu l’impression que ce que je ressentais ne méritait pas d’être entendu ou en tout cas que nous nous y attardions. Pour autant, je suis restée avec lui jusqu’au réveil d’Auden, jusqu’à ce qu’il nous soit possible de rentrer chez nous pour profiter d’une douzaine d’heures de sommeil bien méritées, j’ai accepté de déplacer la lune de miel sans mal - je n’avais pas non plus la tête à partir après le choc et son besoin était naturel - et j’ai gardé un impeccable sourire sur les lèvres à chaque appel que j’ai passé à chaque hôtel, à chaque étape de préparation de ce que nous vivons à présent. J’aime New York. Je n’y avais jamais mis les pieds mais c’est le constat que je fais après quelques jours sur le continent américain. La ville semble en perpétuelle effervescence et quoi de mieux lorsqu’on ne dort de plus en plus mal que de ne pas avoir à le faire ? Ce n’est que le premier arrêt, les suivants sont supposés être plus reposants, mais c’est certainement pour Damon le plus important : il reçoit son diplôme en sciences politiques. Ce n’était pas forcément son premier choix, mais cela doit bien vouloir dire quelque chose à ses yeux tout de même, non ? Il a beau s’appeler Williams et avoir été pistonné pour obtenir son alternance dans l’entreprise de papa, il ne doit de recevoir ce bout de papier qu’à ses efforts, son travail, et sa propre volonté.
Une part de moi est stressée à l’idée de rencontrer ses anciens camarades de promotion. Certains savent peut-être qu’il est marié grâce aux réseau sociaux mais j’appréhende tout de même deux choses : la première, c’est d’être regardé comme un animal sauvage et un peu étrange et, la seconde, c’est que tous ces futurs hommes d’affaires me demandent où j’ai étudié et ce que j’ai fait dans la vie. On me regardera de haut, sans nul doute. Beaucoup riront intérieurement de mon manque d’éducation et certains le feront peut-être même ouvertement. Je ne suis pas à l’aise avec l’hypocrisie du milieu du jeune italien. Je suis franche, naturelle, et peut-être un peu trop brute de décoffrage pour les bien pensants. Je n’ai pas assez de ligne sur mon CV, c’est ce que est en tout cas certain.
« T’as pas besoin de stresser tu sais. T’as plus d’examens à passer, il est à toi ce diplôme. » Autrement dit, cette soirée n’est qu’une formalité. Je balaye de mon esprit l’hypothèse insultante qui me souffle que c’est de me présenter à ses amis qui l’angoisse, parce qu’il sait aussi bien que moi ce qu’il penseront de mon curriculum vitae. Nerveux, il a déjà défait et refait son nœud papillon à plusieurs reprises. Moi, je le trouvais déjà très bien les quatre premières fois. « T’aurais dû remettre ton costume du mariage. Il t’allait vraiment bien. » Mais dans le monde des Williams, on ne reporte certainement pas une tenue déjà portée lors d’une grande occasion. Et je dois bien admettre que je suis en train d’y prendre goût : je porte une robe de créateur achetée pour l’occasion l’avant veille. La diversité de boutiques de luxe de la grosse pomme m’est déjà montée à la tête. « Tu veux que je te prenne en photo avant de partir ? Pour que tu puisses l’envoyer à tes parents ? » Je n’ai volontairement prononcé aucun prénom puisque, si je présume qu’il l’enverra forcément à sa mère, j’ignore à laquelle des figures masculines de son existence il pense le plus en ce moment. Nous pourrions demander à être pris en photo une fois sur place et nous le ferons certainement, mais je doute que quiconque chez les Williams ne regrette de ne pas me voir apparaître sur le cliché.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Mar 15 Fév 2022 - 12:42 | |
| all too well @megan williams - new-york.
Les semaines étaient passées bien plus rapidement qu’il ne l’aurait pensé - et ce n’était, dans le fond, peut-être foncièrement pas une mauvaise chose. Le mariage semblait déjà loin derrière et pourtant, tous les jours, Damon avait la bague autour de son doigt pour se rappeler le poids que ce dernier représentait réellement. Le mariage qu’il ne saurait nommé autrement dans son esprit que par le samedi maudis, à cause des événements qui avaient pu s’y dérouler - et ce n’était même pas en référence au fait qu’il soit venu dire oui devant témoins pour un mariage dont il ne voulait pas.
Détrompez vous: les choses n’étaient pas toutes roses avec Megan, mais ce n’était pas elle foncièrement l’élément problématique de l’équation. Depuis leur rencontre et jusqu’à aujourd’hui même, le jeune homme ne pouvait pas nier le fait qu’elle faisait les efforts qu’elle pouvait avec les outils qui lui avaient été laissés. Ce n’était pas toujours ce qu’il espérait, et ce n’était pas toujours parfait - surement parce-qu’il mettait longtemps parfois pour les voir, les-dits efforts -, mais il y avait une envie d’aller de l’avant à chaque instant. La nuit à l’hôpital les avait fait reculer de quelques pas dans leur relation, alors qu’ils semblaient d’élancer vers quelque-chose de presque solide, et désormais ils marchaient sur des œufs autour de certains contextes, certains sujets. Mais au moins, ils continuaient d’avancer. A partir du lendemain, dès que Auden avait été sorti d’affaire et qu’ils avaient pu reprendre des forces, ils s’étaient mis tous les deux à attaquer le report de leur lune de miel. Les coups de fil s’étaient enchaînés, Damon avait du retourner travailler entre temps et avait repoussé ses vacances, et lorsque les astres s’étaient enfin alignés presque correctement, ils avaient quitté le rocher australien.
La sensation de revenir chez soi lorsque vous ne vous sentez plus chez vous nulle part était étrange. À l’instant où Damon avait glissé la clef dans la serrure de son appartement, un long frisson était venu parcourir son échine. Il était chez lui, il le savait, et pourtant cela faisait tellement longtemps qu’il avait laissé cette vie derrière lui qu’il avait l’impression de marcher dans les traces d’un étranger. Il connaissait par cœur chaque recoin de chaque pièce de son appartement, et pourtant il lui semblait les découvrir pour la première fois. Il savait parfaitement se repérer dans le métro, mais avait peur de louper l’arrêt où ils devaient descendre comme s’il n’était jamais venu ici. Il était resté éveillé la première nuit comme si les bruits de la ville lui étaient inconnus, étaient agressifs. Il se savait chez lui mais alors qu’il laissait son regard se perdre dans la semi-pénombre de la nuit new-yorkaise, il ne comprenait pas ce qu’il devait faire ici. C’était une étrange sensation que d’avoir vécu dans autant de villes, sur différents continents, et toujours chercher où était notre place.
« T’as pas besoin de stresser tu sais. T’as plus d’examens à passer, il est à toi ce diplôme. » Pour la troisième fois, Damon vint alors tirer d’un coup sec sur ce noeud papillon qui ne semblait pas vouloir lui obéir. Son regard vint se se poser un instant sur Megan, à l’aide du miroir devant lequel il se tenait. Elle avait raison: ce n’était qu’une formalité qu’ils venaient valider là. Pourquoi se sentait-il stressé de la sorte, alors qu’il devrait plutôt être heureux d’être là aujourd’hui ? Il n’avait pas besoin de se rendre malade de la sorte. « T’aurais dû remettre ton costume du mariage. Il t’allait vraiment bien. » Reportant son attention sur le maudit noeud papillon, il vint secouer légèrement la tête. « Il restera au placard celui là. » Il avait beau avoir été lavé de tous péchés arrivés ce jour là - et des traces de ces derniers -, le jeune homme ne comptait pas de si tôt, voire jamais en réalité, remettre ce costume. « Chaque occasion à sa tenue. » Et une remise de diplôme n’avait pas la même importance qu’un mariage - rien que d’y repenser, une décharge électrique vint se faire ressentir dans son annuaire gauche et il vint une nouvelle fois échouer à serrer son noeud. Il allait finir par perdre patience.
« Tu veux que je te prenne en photo avant de partir ? Pour que tu puisses l’envoyer à tes parents ? » Il vint se tourner vers la jeune femme. « Tu peux m’aider avec mon noeud papillon d’abord s’il te plait ? J’arrive à rien. » La question qu’elle avait posé n’était pas mauvaise, loin d’être idiot - mais avait-il une bonne réponse à venir donner ? Faisant quelques pas dans sa direction, il déposa le tissu maudit entre ses mains, se tenant droit comme un piquet. « Ma mère serait contente de me voir prêt pour la cérémonie, oui. » Elise, qui avait toujours été présente à ses côtés pour toutes les autres fois où son fils avait réussi quelque-chose, avait reçu quelconque prix. Même si c’était ce qu’il se devait de faire aujourd’hui, en réalité, de venir affronter cette étape de sa vie en n’était pas accompagné de ses parents justement, ce n’était pas pour autant qu’il n’avait pas un noeud à l’estomac à l’idée qu’ils ne soient pas là. Idiot, qu’il était. « Je suis même pas sûr que Saül sache où se rappelle que c’est aujourd’hui, en réalité… » Et si Megan n’avait pas été juste devant lui, il aurait baissé le regard - mais il ne désirait pas qu’elle puisse apercevoir cette espèce de tristesse qui venait parer ses yeux d’un voile transparent, alors qu’ils savaient parfaitement tous deux qu’ils étaient mieux sans les aînés Williams. Il vint soupirer. « Tu penses que j’ai bien fait ? De pas les inviter ? » |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mer 16 Fév 2022 - 6:13 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
Je l’observe avec une espèce de fascination, comme une anthropologiste en observation puisque je ne sais pas ce que l’on ressent, lorsqu’on décroche un diplôme tant attendu. Me concernant, c’est moi qui ai décroché avant la fin de la première année parce que les dés sont pipés, parce que les gens comme moi ne sont pas faits pour parvenir à décrocher un diplôme ou terminer de longues et difficiles études. Je n’étais pas équipé pour et, bien que je ne nie pas que j’aurais pu me battre, avoir du mal à joindre les deux bouts et payer un loyer n’aide pas à se concentrer sur son apprentissage, surtout quand on ne possède pas de filet de sécurité papa et maman. Alors j’ai fait ce que l’univers attendait de moi, je me suis démerdée et je pense avoir plutôt réussi pour quelqu’un avec des cartes aussi pourries à la naissance. Certes, je n’ai rien fait de façon très orthodoxe. Mais n’est-ce pas le résultat qui compte ? Ne suis-je pas sur le point de visiter non pas un, mais deux continents pour ma lune de miel ? N’est-il pas vrai que je n’ai plus aucune question à me poser ou aucun souci à me faire en ce qui concerne l’argent ? Si nous venions à divorcer, le contrat pré-nuptial que j’ai signé ne me permettrait certes pas de continuer à mener un train de vie luxueux, mais me mettrait toutefois à l’abri du besoin. Mais tout ce que verront les camarades de mon époux lorsqu’il me verront, c’est une gold digger, j’en ai bien peur.
« Il restera au placard celui-là. » Je fais la grimace, malgré tout compréhensive. Qui aurait envie de reporter une tenue qui a été tachée par le sang de son père biologique ? Le pressing a fait des miracles pour nous permettre de conserver ces souvenirs, mais ceux de l'après-cérémonie malheureusement sont bien ancrés dans notre mémoire et je doute qu’ils en soient délogés un jour. « Chaque occasion à sa tenue. » Je hoche la tête. « Elle aurait pas été assortie à cette robe-là, de toute façon. » Ou peut-être que si puisque crème et blanc ne sont pas bien loin sur le spectre des couleurs, mais c’est avant tout ma façon de changer de sujet puisque je marche sur des oeufs, dès qu’il est question du jour du mariage.
« Tu peux m’aider avec mon nœud papillon d’abord s’il te plait ? J’arrive à rien. » Je me rapproche de lui et je pince mes lèvres, en signe de concentration. Mes doigts se posent de part et d’autre du tissu, et je tente de reproduire les gestes que je l’ai vu faire quatre fois en l’espace de dix minutes. Sauf que je n’arrive à rien : personne ne m’a jamais appris à nouer un nœud papillon et personne n’en a jamais porté dans mon entourage. Le résultat est pire que catastrophique et en remontant mes yeux dans ceux de Damon, j’éclate finalement de rire, les mains posées sur ses épaules. « Dans mon histoire, qu’est ce qui t’as donné l’impression que j’étais susceptible de savoir faire un nœud de cravate ? » Toujours amusée, je me recule de quelques centimètres. « Il était très bien tout à l’heure, pour ce que ça vaut. Mets juste une cravate, si ça te plait pas, non ? » Dans mon esprit à moi, je ne vois pas la différence et ne suis pas sensibilisée à la hiérarchie des tenues masculines en fonction de l’importance de l’événement.
« Ma mère serait contente de me voir prêt pour la cérémonie, oui. » Je n’en doute pas. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi le petit garçon parfait n’a pas demandé à sa mère de l’accompagner, plutôt qu’à moi, ce poids à sa cheville dont il ne voulait pas - et il me l’a très bien rappelé à l’hôpital. « Je suis même pas sûr que Saül sache où se rappelle que c’est aujourd’hui, en réalité… » - « Je suis même pas sûre que Saül soit concentré sur autre chose que de comprendre ce qui est arrivé à Auden. » Et sur le ”pourquoi lui ?”. Bien sûr, je ne suis pas dans les petits papiers de l’homme d’affaires, et je doute que Damon connaisse également toute l’histoire. Mais l’agitation de l’italien elle, est évidente. « Tu penses que j’ai bien fait ? De pas les inviter ? » Je fronce les sourcils, cherchant mes mots. « Sans vouloir te vexer, j’ai pas envie d’être dans cette situation. » Celle où il me donne le pouvoir d’influencer ses décisions en ce qui concerne sa famille. « J’ai pas envie de te dire ce que je pense de tes parents, que tu prennes des décisions en étant influencé par mon avis, que tu les regrettes et que tu m’en veuilles. » Le cas typique de la meilleure amie qui rompt avec son petit ami sur ton conseil, qui se remet avec lui derrière et qui t’en veux au final. Je ne tomberai pas dans ce piège là, même si je me doute que Damon me sollicite simplement pour y voir plus clair et sans arrière pensée. « Je veux pas te donner une raison de m’en vouloir. » Une raison de plus. Je le pense si fort qu’il peut certainement m’entendre. « Pourquoi tu les as pas invités ? » C’est celle-là, la question la plus importante. C’est cette raison là qui doit être limpide pour lui. « Et pourquoi tu m’as emmenée moi ? » Peut-être s’est-il senti obligé de le faire, à cause de la concordance des dates avec notre lune de miel. « Si t’en as pas vraiment envie, il est pas trop tard pour me le dire. Je peux rester à l’appartement. » Je serai vexée, touchée sans l’admettre, mais je n’irai pas contre sa décision.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Lun 28 Fév 2022 - 22:34 | |
| all too well @megan williams - new-york.
Rien que de venir évoquer à haute voix le costume qu’il portait au mariage, un frisson s’en vint parcourir l’échine du jeune homme. Il n’arrivait pas encore à penser à ce jour sans avoir un sale goût amer dans la bouche - le temps forgerait l’habitude, mais pour l’instant il se contentait de venir écarter les sujets qui s’y reliaient quand il ne se sentait pas apte à venir aborder la question. En l’occurrence, de toutes façons, son costume du mariage ne ressortirait pas du placard; autant parce-que les mauvais souvenirs y étaient rattachés que parce-qu’il ne mentait pas en disant qu’un costume se portait par occasion. Tout du moins, c’était de cette façon là qu’il avait élève et habitué, et ça lui collait à la peau - ça le ferait sûrement pendant encore un petit temps. « Elle aurait pas été assortie à cette robe-là, de toute façon. » Peut-être qu’il s'agissait là d’une façon de la part de Megan de venir alléger la conversion, de détourner cette dernière pour qu’elle ne reste pas sur le mariage plus longtemps; après tout, ils avaient bien d’autres choses à venir faire rien qu’aujourd’hui et sur les Joris à venir et bien des façons de tenter d’alléger un peu petit à petit cette conversation semblait maudite pour le moment.
Ce qui semblait être maudit également en cet instant, c’était son noeud papillon qui semblait ne plus vouloir obéir aux lois de la gravité - et qui commençait doucement à lui courir sur le haricot. Alors, parce-que cela lui semblait à ses yeux normal et naturel, il vint se tourner vers la jeune femme afin de lui remettre entre ses mains objet du diable. Le stress envahissait ses fibres nerveuses de son côté, mais Megan semblait bien plus calme que lui et bien plus apte à réussir cette mission… ou tout du moins, en théorie elle était plus apte à réussir là où il venait d’échouer. Le rire qu’elle vint faire entendre annonçait déjà le contraire, alors qu’elle avait déjà tenté par deux fois de venir nouer le tissu autour de son cou. Ses mains sur les épaules de l’italien et ses yeux accrochés aux siens, peut-être que ce fut cette légèreté qu’elle semblait porter de son côté qui vint détendre le jeune homme un instant, au moins. « Dans mon histoire, qu’est ce qui t’as donné l’impression que j’étais susceptible de savoir faire un nœud de cravate ? » Un fin, si fin qu’il était presque imperceptible, sourire fendit l’espace d’un instant le visage du blond. « Il était très bien tout à l’heure, pour ce que ça vaut. Mets juste une cravate, si ça te plait pas, non ? » Il vint laisser une petite moue de faire voir. « Ca me rappelle le boulot les cravates, j’ai du mal à en porter en dehors du coup. » C’était peut être idiot comme excuse et il y avait sûrement meilleure raison de ne pas venir échanger l’un contre l’autre, mais ce qu’il disait était l’entière vérité: s’il pouvait ne pas avoir l’image de celui qu’il devait être au sein de la MHI en dehors, lorsqu’il croisait son reflet dans le miroir, il était presque un homme heureux. Il serait finalement bloqué avec ce noeud papillon qui le rendait mal à l’aise - ou qui portait le chapeau de cette sensation, surtout.
« Je suis même pas sûre que Saül soit concentré sur autre chose que de comprendre ce qui est arrivé à Auden. » Une nouvelle fois, un instant de plus, Damon dut se retenir de ne pas croiser par inadvertance le regard de la demoiselle. Elle y aurait lu que des choses avaient mises en lumière et qu’il n’était pas venu pour le moment partager avec elle les informations. Autant parce-qu’il n’avait pas pris le temp, que parce-qu’il n’arrivait encore pas naturellement à parler réellement des événements qui s’étaient passés cette nuit là. « Peut-être, oui. » Ou alors, il était bien trop occupé à vivre sa vie de personne libre, maintenant que son fils avait rempli sa part du contrat et qu’il ne risquait plus d’être envoyé en prison à chaque fois que le soleil venait se lever sur une nouvelle journée. Lui qui avait déjà des problèmes de cœur, devait avoir vu sa santé en prendre un nouveau coup surement. Saül ne devait pas se souvenir que son fils recevait un diplôme aujourd’hui, mais est-ce que cela méritait de se retrouver à ne pas être invité par ce dernier pour assister à la cérémonie ? Là était le doute qui habitait le jeune italien et dont il n’arrivait à se débarrasser. « Sans vouloir te vexer, j’ai pas envie d’être dans cette situation. » Elle laissa un silence se placer entre deux parties de sa réponse. « J’ai pas envie de te dire ce que je pense de tes parents, que tu prennes des décisions en étant influencé par mon avis, que tu les regrettes et que tu m’en veuilles. Je veux pas te donner une raison de m’en vouloir. » Une raison de plus - elle n’avait pas besoin de venir formuler la phrase dans son entièreté, il avait deviné la partie manquante. Pinçant ses lèvres, il vint baisser un instant son regard pour accrocher celui de la jeune femme. « T’as sûrement raison. » Il aurait aimé qu’elle lui donne les clefs, la solution à ce problème qui le rongeait depuis qu’ils avaient quitté l’Australie, mais Megan n’avait pas tort dans sa réponse: il serait plus simple par la suite pour lui de venir la blâmer elle si le résultat ne lui plaisait pas, et ils n’avaient pas besoin de ça entre eux. Déglutissant difficilement, il lâcha le regard de la demoiselle avant de venir faire les quelques pas être elle et le miroir afin de se remettre à la tâche.
« Pourquoi tu les as pas invités ? » Les mains de Damon s’arrêtèrent presque de façon nette dans ses gestes. Là était la véritable question, en réalité; celle qu’il évitait de se poser parce-qu’il n’avait pas nécessairement envie de s’entendre prononcer la réponse. « Et pourquoi tu m’as emmenée moi ? » Bien sur, parce-que la devenait facile de venir faire concorder les dates de la lune de miel et de cette remise de diplôme. Mais ce n’était la en rien la raison pour laquelle il avait agi de la sorte, et il le savait. « Si t’en as pas vraiment envie, il est pas trop tard pour me le dire. Je peux rester à l’appartement. » - « Non non, il est pas question que tu restes là voyons. » Damon n’avait en rien imaginé une seule fois que les choses puissent se dérouler comme ça. Dans son esprit, Megan était à ses côtés et il n’y avait pas à discuter. Concerner ses parents… « Ils m’ont pas connu, vraiment, quand j’étais ici. Ils ont été… présents, mais de loin. » Les yeux azurs du garçon se portaient désormais sur ses mains et ce noeud papillon qui refusait de s’accrocher autour de son cou. « Je crois que j’avais pas envie de les inclure dans le tableau aujourd’hui. Plus maintenant, quoi. » Son regard vint accrocher celui de la jeune femme. « J’ai pas envie de voir la déception dans leur regard. » Car s’il avait réussi ses examens haut la main, il n’avait pas coché toutes les autres cases d’après ses parents - d’après Saül, surtout -, et il ne voulait pas voir la déception forcée qui s’installerait dans le regard de son père lorsqu’il comprendrait, qu’il verrait, ça. « J’ai pas besoin de prétendre avec toi à mes côtés, et c’est ce dont j’ai besoin. » Il avait toujours été lui-même au sein de cette université, il ne changerait pas pour une foutue remise de diplôme. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mar 1 Mar 2022 - 16:10 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« Ça me rappelle le boulot les cravates, j’ai du mal à en porter en dehors du coup. » Je plisse le nez et lui adresse une grimace aussi compréhensive que désolée : j’ai essayé et mérite un A pour l’effort, mais mes compétences en la matière sont plutôt maigres et je ne suis pas certaine qu’il ait envie de se retrouver avec un noeud façon lacet de chaussure autour du cou pour un événement aussi important et ce que j’ai fait ressemble dangereusement à ça. Ça aura au moins eu le mérite de me faire rire, de lui arracher un sourire - alors qu’il semble tendu et faire la gueule depuis le déjeuner - alors je prends.
Ce que je ne prends pas en revanche, ou plutôt ce que je ne saisis pas, c’est la perche qu’il me tend. Bien sûr, je crains trop Saül et méprise trop Elise pour ne pas être tentée de profiter de l’occasion pour effectuer un travail de sape, mais je ne suis pas certaine que Damon soit réellement prêt à enlever la laisser qu’il a autour du cou depuis la naissance, et si je lui donne mon avis, si je tente de lui ouvrir les yeux, il y a des fortes chances pour que ça me pète à la figure, au bout du compte. Je n’ai pas envie de me battre seule contre les Williams parce que j’aurais froissé le jeune italien en lui donnant mon opinion non censurée sur les gens qui l’ont élevé. Je pense qu’une partie de lui sait que j’aurais raison sur tout la ligne, sait que mes critiques seraient parfaitement fondées, mais je pense aussi qu’il est encore bien trop dans le déni - ou à la botte de son paternel et dans les jupons de sa mère - pour l’admettre. « T’as sûrement raison. » Pour autant, j’aurais préféré ne pas avoir à le dire et la grimace triste que je lui adresse dans le miroir en atteste. Ce que je peux faire, en revanche, c’est l’aider à chercher lui-même les réponses aux questions qu’il me pose. N’est-ce pas ce qui importe, finalement, de savoir pourquoi il ne les a pas invités plutôt que ce que j’en pense ? Connaissant Damon, j’écarte la piste de l’erreur ou de l’oubli. S’il y a quelque chose que Damon est, c’est attentif aux détails et aux sentiments de tout un chacun (sauf lorsqu’il est question de m’humilier le jour de mon propre mariage). « Non non, il est pas question que tu restes là voyons. » - « On se serait pas disputés si ça avait été le cas. T’aurais pu vouloir passer cette soirée avec tes anciennes connaissances et tes amis. » Quand, moi, je ne sais jamais trop dans quelle case m’installer, lorsqu’il est question de lui.
Il termine de nouer son nœud de cravate et, moi, je m’assieds au pied du lit sans le quitter des yeux. J’ai commencé à me préparer bien plus tôt que lui, et je suis sur mon trente et un. Je ne le lui dirais certainement pas, mais je suis nerveuse, peut-être même plus que lui puisque je crains de me sentir comme une étrangère ce soir, et que je meurs d’envie de faire une bonne impression à ces inconnus. Mon maquillage appliqué, mon chignon sophistiqué et ma robe hors de prix achetée pour l’occasion, tout en atteste. « Ils m’ont pas connu, vraiment, quand j’étais ici. Ils ont été… présents, mais de loin. » Il se tourne vers moi et, compréhensive, je hoche la tête. « Je crois que j’avais pas envie de les inclure dans le tableau aujourd’hui. Plus maintenant, quoi. » Ses yeux accrochent les miens et j’y lis un manque de confiance en lui que je ne comprends pas, dans le contexte de ce soir. « J’ai pas envie de voir la déception dans leur regard. » Je fronce les yeux, le laissant terminer avant de me risquer à poser la moindre question. « J’ai pas besoin de prétendre avec toi à mes côtés, et c’est ce dont j’ai besoin. » - « J’vais rencontrer Damon alors, c’est ça ? » Le vrai Damon ? Ce gars jovial, doux, rêveur et branché art que je devine mais qui, dans l’ombre de Saül, peine toutefois à se faire une vraie place ? « Et moi, je suis qui ce soir ? » Je me reprends rapidement. « Enfin, qui, c’est assez évident. » Hors de question de me faire passer pour une amie, une cousine ou un rencard. Les apparences doivent avant tout être conservées. « Mais tu veux que je sois quel genre de personne ? » Avant le mariage, avant l’amertume que j’ai gardée de notre ”dispute” à l’hôpital, je n’aurais peut-être pas posé la question. J’aurais été moi, tout simplement, mais depuis, je marche sur des œufs avec la certitude que ”moi”, ce n’est peut-être ni assez approprié ni suffisant. « Je suppose que tout le monde sera ”quelqu’un”, là bas. » Avec un joli diplôme flambant neuf, un premier emploi à responsabilités et un avenir brillant qui se dessine.
« Et si t’avais pas envie de les inclure, alors c’était la bonne solution de pas les inviter. » C’est aussi simple que ça. Damon n’est pas que le pantin de son père ou le petit garçon d’Elise, même s’il doit encore le comprendre. « Pourquoi tu les décevrais ? C’est pas exactement ce qu’il voulait ton père, cette école, ce diplôme, ton stage chez MHI ? » N’est-ce pas l’avenir brillant qu’il imaginait pour son garçon, au mépris de ce qui plaît à Damon, de ce qui l’anime vraiment ? S’est-il simplement déjà posé la question. Je me redresse et, dans sa valise ouverte, j’attrape un autre noeud papillon noir pour le lui tendre. « Celui là est froissé, t’arrivera plus à rien. »
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Ven 4 Mar 2022 - 2:46 | |
| all too well @megan williams - new-york.
« On se serait pas disputés si ça avait été le cas. T’aurais pu vouloir passer cette soirée avec tes anciennes connaissances et tes amis. » Ils n’auraient pas été en accord sur le comportement à adopter pour la soirée mais pour autant, Damon n’a aucun mal à venir croire Megan lorsqu’elle lui dit qu’ils ne se seraient pas disputés. Et ça faisait du bien, de constater une telle chose; ça permettait de venir ajouter une couche de douceur et d’apaisement là où les choses n’étaient pas des plus faciles ces dernières semaines. « J’aurais pu, oui. » A vrai dire, il ne s’était même pas posé la question et n’avait même pas envisagé de se rendre à cette remise de diplôme ce soir sans la jeune femme à ses côtés. Peut-être finalement qu’il était plus habitué que ce qu’il pensait à sa présence à ses côtés - peut-être qu’il appréciait réellement cette dernière bien plus qu’il ne l’aurait jamais imaginé. « Mais j’ai pas envie. » Tout comme il n’avait pas eu envie d’inviter ses parents, même s’il se refusait à se l’avouer. Sans ces derniers de présents et avec Megan à ses côtés, ce soir, il n’aurait besoin de prétendre quoi que ce soit. Il pourrait être libre d’agir comme bon lui semblait, parler comme bon lui paraissait, rire si le cœur lui en disait. Avec cette configuration de défense, il serait celui qu’il avait adoré être pendant de longues années - comparées à son jeune âge - avant qu’il ne se voit volontairement partir pour l’Australie. « J’vais rencontrer Damon alors, c’est ça ? » La façon dont Megan vint mettre des mots sur cette situation vint lui tirer un deuxième sourire - elle marquait décidément des points ce soir. « Peut-être bien oui. Tu le connais déjà vaguement, on va dire, mais tu pourras être surprise. » Il était celui qui venait faire la fête jusqu’au petit matin s’il le fallait, qui adorait écouter de la musique pinceaux en mains pendant des œuvres, celui qui était capable de noircir des pages et des pages d’un carnet en étant simplement assis devant un tableau de n’importe quel musée. Il était celui qui préférait l’amusement au sérieux, qui préférait venir boire un verre de plus pour fêter un anniversaire plutôt que de penser au réveil du lendemain matin. Il était celui qui avait le cœur trop tendre et qui tombait amoureux à chaque nouvelle semaine sans en avoir le moindrement honte, aussi. Il était celui qui serait facilement tombé amoureux de Megan, s’ils s’étaient rencontrés entre les murs de la faculté, il en était persuadé.
« Et moi, je suis qui ce soir ? » Il était surtout celui qui vint froncer les sourcils en entendant la question de la jeune femme - qui avait du rapidement comprendre que la tournure choisie n’était pas la meilleure car elle ne perdit pas un instant de plus pour prendre la parole. « Enfin, qui, c’est assez évident. » Les apparences seraient toujours désormais leur priorité, malheureusement. « Mais tu veux que je sois quel genre de personne ? Je suppose que tout le monde sera ”quelqu’un”, là bas. » Le regard de Damon vint se détacher un instant de la jeune femme, car il savait pertinemment pourquoi désormais elle venait lui poser la question - et il n’était toujours pas fan de la façon dont ces choses là s’étaient jouées entre eux deux. Mais il ne pouvait pas la blâmer pour jouer la carte de la sécurité, il devait au moins lui reconnaître ça. « T’as pas à jouer de rôle ce soir. » Il plongea son regard dans le sien. « Vraiment. Autre que celui de mon épouse, en tous cas. » Dieu que ça lui faisait toujours froid dans le dos de dire ça à haute voix. « T’as le droit d’être toi-même et de profiter, les lois habituelles s’appliquent pas vraiment pour ce soir. » Entendre ici: l’idée que Saül ou Élise ait le regard qui traîne non-loin afin de venir détailler chaque geste et décision faite par les deux jeunes gens. Megan n’aurait même pas à prétendre pratiquer quelconque métier - de toutes façons, malheureusement, bien des personnes présentes auraient oublié son existence dès que la soirée serait terminée. Elle resterait seulement la femme de Damon Williams à leurs yeux et après tout, c’était ce qui était suffisant dans leur cas.
Peut-être était-ce finalement la meilleure décision que Damon ait pu prendre ces dernières semaines, que de ne pas demander à ses parents de venir les rejoindre ici. « Et si t’avais pas envie de les inclure, alors c’était la bonne solution de pas les inviter. » Sans s’en apercevoir - où peut-être que justement si, elle s’apercevait de tout et c’était lui qui se trouvait à côté de la plaque pour cette fois -, Megan venait de résumer ses pensées en quelques mots. Car effectivement, ne se l’étant pas avoué avant qu’ils en viennent à en discuter tous les deux, l’italien ne s’apercevait pleinement que maintenant qu’il n’aurait pas voulu les voir ici. Ses parents. Comme quoi, bien communiquer pouvait effectivement être la clef de bien des choses - des choses positives. « T’as sûrement raison. » Qu’il vint lui rétorquer pour la seconde fois de leur discussion. Cette fois ci cependant, l’idée ne lui déplut pas autant que pour la première occasion. « Pourquoi tu les décevrais ? C’est pas exactement ce qu’il voulait ton père, cette école, ce diplôme, ton stage chez MHI ? » Damon vint froncer le bout du nez en entendant la nouvelle question de la jeune femme, en revanche. « Dans les grandes lignes on va dire, oui. Sauf pour l’école: il voulait m’envoyer en Angleterre à la base. » La seule fois où Cosimo avait réussi à donner son avis et où il avait été entendu - Saül devait encore s’en mordre les doigts, d’ailleurs. « Sauf que j’ai du commencer mon stage chez MHI plus tôt que prévu parce-que je commençais à avoir, les mots de l’administration de la faculté et pas les miens, un comportement quelque peu dissipé et que j’étais trop influencé par les autres élèves. Ça correspondait pas à ce qu’ils attendaient de moi, alors c’était plus simple de rejoindre l’Australie pour que Saül puisse m’avoir à l’œil. » Ce n’était pas qu’il était fier de cette partie là mentionné dans son dossier scolaire, mais disons que cela montrait bien quelque-chose: Damon n’était pas fait pour suivre le modèle imposé par son père, car lorsqu’il avait eu l’occasion de s’en éloigner quelque peu, que la manade du patriarche Williams n’avait mis plané au dessus de lui telle une épée de Damoclès, son comportement avait change - il s’était laissé aller à être libre d’être lui-même. « Il faut croire que je ressemble plus à Auden que prévu initialement. » Que parfois, effectivement, les gènes étaient prédominants sur le reste.
« Celui là est froissé, t’arrivera plus à rien. » Il vint récolter le nouveau noeud papillon qu’elle vint lui donner. « Merci. Pour le noeud et pour le reste. » Il se permit de déposer un baiser sur sa joue, avant de s’attaquer pour de vrai à terminer de se préparer - le stress était bien moins élevé en son sein, ses mais avaient arrêté de trembler inutilement et l’affaire fut jouée en quelques secondes à peine.
*** Peut-être que ses parents n’étaient pas présents ce soir, et c’était tant mieux. Cela permit en tous cas au jeune italien de venir sourire de toutes ses dents l’orque le flash du photographe engagé pour l’occasion fut perçu, alors qu’il se tenait sur la scène de l’auditorium. Peut-être que pour une fois, cela lui avait laissé l’occasion de venir profiter pleinement d’un moment important, d’une étape clef de sa vie de jeune adulte. Également - il ne l’avouerait jamais à haute voix -, cela lui laissa assez de place pour qu’il puisse être fier de lui et du travail qu’il avait accompli. Ce n’était pas là le but qu’il aurait voulu atteindre dans sa vie, mais c’était tout de même des années où il avait donné tout ce qu’il avait pu pour arriver ou il en était aujourd’hui. Et, alors que son regard venait parcourir la foule des yeux, il espérait que Megan aussi était fière de lui. Il se surprenait à s’attarder sur ce genre de détail, mais c’était tout nouveau pour lui d’avoir d’autres personnes prêtes à se tenir à ses côtés, et la recherche d’approbation était peut-être malheureusement ce qu’il savait faire de mieux dans ce monde.
Ce fut avec son nouveau diplôme en mains en tous cas qu’il vint descendre de l’estrade afin de rejoindre sa femme - parce-que la réalité était aussi logée ici, dans ces mots qu’il avait tant de mal à formuler encore. Et, arrivé à hauteur de la jeune femme, il vint faire ce qui lui semblait être le plus juste, le plus adapté, mais aussi étrangement ce qui lui semblait presque apparenté à une envie de sa propre volonté: il vint déposer un baiser sur les lèvres de la jeune femme, lui tenant délicatement son visage entre ses mains malgré son diplôme qu’il avait calé sous son bras. « C’était pas prévu, je sais, j’espère que tu m’en voudras pas. » Il marchait toujours sur des œufs mais il pourrait blâmer l’euphorie du moment si jamais Megan se trouvait être véritablement dérangée par le geste presque qualifié de déplacé qu’il venait d’avoir. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Ven 4 Mar 2022 - 10:56 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« J’aurais pu, oui. Mais j’ai pas envie. » Un sourire étire mes lèvres en résultat de cette affirmation. Les choses sont toujours plus compliquées qu’elle ne semblent l’être et trouver ma place à ses côtés sera certainement un chemin semé d’embûches mais, ce soir, il a envie que je sois à ses côtés : chaque petite victoire vaut son pesant d’or et celle-ci me touche réellement. « Peut-être bien oui. Tu le connais déjà vaguement, on va dire, mais tu pourras être surprise. » - « C’est possible qu’on se soit déjà croisés, oui. » Chez ce tailleur italien, lors des cours d’italien qu’il a tenté de me donner ou d’autre fois où nous étions à l’abri des regards. Sauf que depuis la cérémonie et tous les drames qui se sont joués ce soir-là, le blond s’était refermé. J’esquisse un sourire, bien décidée à profiter du retour à la normale, si c’est bel et bien ce qui se joue en ce début de lune de miel. Je n’aime pas ça, marcher sur des œufs. « T’as pas à jouer de rôle ce soir. Vraiment. Autre que celui de mon épouse, en tous cas. » - « C’est plus vraiment un rôle. C’est ce que je suis. » Au yeux de dieu et de l’état Australien, en tout cas. « T’as le droit d’être toi-même et de profiter, les lois habituelles s’appliquent pas vraiment pour ce soir. » Mon sourire, un peu plus authentique, s’étire à nouveau encore un peu. « T’as pas peur de ce qu’on pourrait penser de moi ? » Après tout, pourquoi serait-ce le cas ? Tant que je suis belle, et je le suis, j’en ai largement conscience, pourquoi aurait-il à craindre le regard de ses anciens camarades sur lui ? Le fait de n’avoir reçu aucune éducation supérieure ne m'embarrasse que moi. Moi, j’aurais l’air d’une potiche potentiellement intéressée par sa fortune. Lui, il ressortira comme un sacré chanceux puisque les hommes se moqueront bien de ma personnalité, pourvu que j’ai une sacrée paire d’attributs féminins.
« Dans les grandes lignes on va dire, oui. Sauf pour l’école: il voulait m’envoyer en Angleterre à la base. » J’opine du chef, convaincue que Saül soit malgré tout satisfait que son fils sont aujourd’hui détenteur d’un diplôme d’une université de l’Ivy League. « Sauf que j’ai du commencer mon stage chez MHI plus tôt que prévu parce-que je commençais à avoir, les mots de l’administration de la faculté et pas les miens, un comportement quelque peu dissipé et que j’étais trop influencé par les autres élèves. Ça correspondait pas à ce qu’ils attendaient de moi, alors c’était plus simple de rejoindre l’Australie pour que Saül puisse m’avoir à l’œil. » - « C’était plus simple pour lui. C’est ça ? » Je lui demande de confirmer ce que je comprends en lisant entre les lignes. Que tout ça, ce n’était pas vraiment son choix, c’était comme toujours celui de son père. Je le suis aussi. Est-ce qu’un jour il cessera de me considérer comme telle. « Donc tu séchais les cours. » Mes lèvres forment un sourire amusé. Damon désobéissant. L’idée est amusante, puisqu’à l’entendre il était un véritable rebelle et que ce n’est pas le mot que je lui associerais naturellement. « Il faut croire que je ressemble plus à Auden que prévu initialement. » - « T’es encore loin d’être un marginal, je te rassure. » Je laisse un doux rire amusé m’échapper, en secouant la tête. C’est ce qu’il est, son oncle, un homme qui vit en marge des normes, de la société, et même de la famille Williams. « T’as encore un peu de boulot pour ça. » Il a vécu une vie d’étudiant normal, loin du joug de son père. Qui peut le lui reprocher. « Merci. Pour le noeud et pour le reste. » Ses lèvres se déposent sur ma joue et dans un sourire, je lui réponds que c’est bien normal.
*** Les diplômés attendent en ligne et, s’il semble en pleine discussion avec l’un de ses camarades, Damon sourit malgré tout lorsqu’il jette un regard dans ma direction et que nos regards se croisent. Moi je lui adresse un signe de la main en me demandant ce qu’ils ressentent, tous les étudiants de cette promotion, à l’idée de décrocher un diplôme de l’une des meilleures universités au monde. Les présentations auront peut-être lieu plus tard : pour l’instant, chacun s’est surtout employé à trouver sa place, et je me suis retrouvée entourée en majorité de personnes qui ont le double de mon âge. La plupart des étudiants sont venus avec leurs parents, Damon sort certainement du lot en étant accompagné de sa femme, à son âge.
Tous les étudiants sont appelés un par un par leur nom complet. Damon Williams, lorsque vient son tour, est fier comme un paon, sur l’estrade. Il serre la main d’un vieil homme - le doyen de l’université ? Il a été présenté mais tous ces érudits se ressemblent à mes yeux et se mélangent dans ma tête - la tête tournée vers le public, un sourire jusqu’aux oreilles sur les lèvres. Il est touchant, je le pense avec un pincement au cœur dont je ne comprends pas bien l’origine. Il est touchant et alors qu’il quitte l’estrade avec son diplôme sous le bras, j’éclate de rire et je me joins aux applaudissements. Je suis fière de lui. Je suis heureuse pour lui et, surtout je suis remplie de l’espoir qu’il trouve en lui la force de s’émanciper. Je l’applaudis toujours lorsqu’il que les étudiants quittent l’estrade, lui avec, et qu’il me cherche des yeux pour s’avancer à mon niveau. Le plus naturellement du monde et sans que je l’ai vu venir, ses doigts se glissent de part et d’autre de mon visage et ses lèvres rencontrent les miennes sans la moindre retenue. Ce baiser n’a rien à voir avec ceux que nous avons échangés le jour de notre mariage. Ceux là étaient calculés, préparés, et attendu de nous au point qu’ils avaient la couleur de l’obligation. Cette fois, personne ne nous regarde, chacun est occupé à étreindre son enfant, petit-ami ou grand père. Cette fois, le baiser de Damon n’est destiné qu’à moi et je bénis l’éclairage d’être assez faible pour que personne d’autre que l’italien ne puisse voir mes joues rougir. Dans mon ventre, ce n’est pas un puissant brasier. Mais je suis remuée. Secouée. Chahutée, et pas dans le mauvais sens du terme. « C’était pas prévu, je sais, j’espère que tu m’en voudras pas. » Les lèvres entrouvertes, je reste interdite quelques secondes, rendue muette par la spontanéité de son geste. « Non, non pas du tout. » Mon index et mon majeur effleurent mes lèvres, tandis que songeuse et dans un murmure, je rajoute. « C’est pas obligé d’être prévu, tu sais. » Personne ne connaît les règles du jeu, mais j’édite celle-là sur l’instant, parce qu’elle me semble adéquate et naturelle. « T’as fait sensation en tout cas là-bas. » A l’applaudimètre, Damon était parmi les plus populaires, ce qui n’a rien de bien surprenant tout compte fait. Il est gentil, toujours de bonne composition et réellement amusant, lorsqu’il s’éloigne du garçon grave qu’il est dès que Saül est dans les parages. Je n’ai aucun mal à imaginer ce Damon là en vrai garçon populaire. « Et t’as fait sensation ici aussi. Stacey juste là… » Je désigne du menton la demoiselle assise à côté de moi pendant la cérémonie, la petite amie de l’un des camarades de promotion du blond, si j’ai bien compris. « A passé toute la soirée à jeter des coups d'œil à ma bague, à me poser des questions, et à s’étrangler de jalousie. Ton pote Christopher… » Si j’ai bien retenu le prénom du garçon. « A du souci à se faire. » J’éclate de rire, avant de laisser naturellement ma main glisser dans celle de Damon. « Qu’est ce que c’est le programme ? Vous avez prévu une soirée, un dîner quelque part avec les autres ? » Va-t-il me présenter ? Après ce baiser, j'ai perdu le fil du programme qu'il m'a peut-être déjà expliqué.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Jeu 17 Mar 2022 - 2:12 | |
| « C’est plus vraiment un rôle. C’est ce que je suis. » Effectivement, c’était ce qu’elle était désormais, mais ce n’était pas pour autant qu’un rôle n’était plus nécessaire dans cette situation. Megan avait beau être sa femme, ce n’étaient pas de la sorte que les choses se passaient réellement dans le cercle d’ordre privé, dans l’intimité des jeunes gens. Ils n’avaient rien d’un mari et d’une femme vivant leurs premières semaines en tant que jeunes mariés, lorsqu’ils étaient à l’abris des regards du reste du monde. « T’as pas peur de ce qu’on pourrait penser de moi ? » Fronçant légèrement les sourcils, Damon ne mit cependant qu’une seconde et pas une de plus, sans avoir besoin d’y réfléchir, avant de secouer la tête. La question ne se posait même pas à ses yeux - c’était déjà le cas lorsqu’ils étaient Australie, ça ne changerait rien alors qu’ils étaient littéralement à l’autre bout du monde. « J’en ai pas grand chose à faire, tu sais. » S’il venait agir assez régulièrement de cette façon afin de se conformer aux attentes et exigences de son père, là n’était jamais son intention personnelle. « Les gens pensent bien ce qu’ils veulent. » Ce que lui savait en à-côté suffisait à venir combler son point de vue. « Ca te fait peur à toi ? » Il savait également que leurs façons de voir les choses divergeaient sur ce point là.
« C’était plus simple pour lui. C’est ça ? » - « Qui d’autre, hein ? » Après tout, ce n’était pas comme si cela allait être une surprise pour personne. C’était plus simple aussi pour le reste des adultes entourant Damon lors de son parcours scolaire - il aurait suffi de lui demander son avis, au gamin n’en était finalement plus un depuis longtemps, et il aurait fait entendre qu’il aurait préféré tout faire pour rester à New-York plutôt que d’être déraciné une fois de plus et être exporté en Australie. Il était vrai qu’il n’avait pas encore habité dans cette partie là du monde - mais était-ce vraiment nécessaire ? Il avait été heureux un de se rapprocher de sa famille, de revoir ses proches et de pouvoir les côtoyer plus régulièrement, il ne cracherait pas sur cette partie là de la vérité. Mais le reste n’avait été que désillusions en miroirs de fumée - et l’Amérique lui avait énormément manqué, en fin de course. « Donc tu séchais les cours. » Il vint esquisser un sourire en coin amusé en entendant les mots de la jeune femme. « Ça a du m’arriver une ou deux fois, oui. » C’était plutôt à compter sur les doigts des deux mains que d’une seule. « Mais c’est pas pour autant que j’étais à la traîne dans mes résultats, qu’on soit clairs. » Il vint ajouter une fausse expression sérieuse sur son visage pour venir illustrer ses mots. Damon avait toujours fait part des bons élèves - voire des très bons élèves -, depuis le début de sa scolarité, et il mettait un point d’honneur à ce que cette tradition perdure dans le temps. « T’es encore loin d’être un marginal, je te rassure. T’as encore un peu de boulot pour ça. » - « Il a commence en séchant les cours lui aussi. » Même si l’humour était part entière de ses paroles, il n’y avait pas trop à douter qu’il était d’accord avec Megan dans le fond; il avait encore bien des efforts à faire pour venir ressembler à Auden - mais de son père et de son père, celui venant se rebeller contre le système, ce n’était pas ouvertement Saül.
*** Les gestes du jeune Williams étaient en cet instant spontanés, simplement guidés parce-que son instinct lui donnait comme idées, plutôt que par cette retenue habituelle dont il faisait preuve tout le reste du temps. Il ne désirait pas être quelqu’un d’autre ici, entre ces murs - et le Damon qu’il avait toujours été loin du regard de ses parents n’aurait pas hésité un seul instant avant de venir embrasser la jeune femme qui était venue l’accompagner à cette soirée. Cependant, dans leur monde à tous les deux, ceci n’était pas quelque-chose d’habituel: jusque maintenant, tout rapprochement physique de la sorte avait été calculé, presque répété - où tout du moins préparé. Et peut-être que cette spontanéité nouvelle de la part du blond n’allait pas plaire à Megan, peut-être qu’elle allait l’envoyer balader dans la seconde qui suivrait; ça n’avait pas vraiment d’importance à ses yeux, du moment que de son côté aussi elle restait fidèle à elle-même et qu’elle ne venait pas se plier à quelconque règle dont ils n’avaient pas besoin ce soir. Cependant, lorsque le regard de Damon vint accrocher de nouveau celui de sa femme et l’air qui s’était temporairement installé sur les traits de son visage, il lui semblait ne pas être allé trop loin dans son comportement. « Non, non pas du tout. » Alors, le sourire de Damon vint s’agrandir un brin. « C’est pas obligé d’être prévu, tu sais. » - « C’est juste que ça fait toujours étrange quand ça l’est pas. » Et là n’était en rien quelconque reproche ou autre, mais bien simplement la vérité: toute leur relation, et surtout toute la partie qui en venait à être étrange entre eux là où ça aurait du être le plus naturel du monde, était planifiée. Les élans d’affection ne dérogeaient pas à cette règle, et ce serait toujours sûrement quelque peu étrange pour le jeune homme que de venir agir de façon aussi spontanée à ses côtés. Ce n’était surement pas plus mal - ils en avaient peut-être besoin aussi -, mais cela mettrait du temps avant de lui paraître quelque-peu plus naturel.
« T’as fait sensation en tout cas là-bas. » Et cette fois-ci, ce fut au tour de Damon d’être heureux que seule Megan puisse voir son visage avec autant de détails et de précision - il avait l’air fin à venir rougir un brin aux mots de la jeune femme. « J’ai entendu pas mal de bruit oui. » Car s’il était quelqu’un de grandement apprécié par ses pairs, cela était toujours quelque-chose d’assez étrange aux yeux de Damon. Il se savait assez populaire au sein de sa promotion, mais ne faisait pas partie de ces personnes qui avaient tout fait pour que ce soit le cas: les gens l’appréciaient naturellement. Si bien qu’il avait toujours pas mal de retenue lorsque quelqu’un d’extérieur, Megan ici en l’occurrence, venait pointer du doigt l’effet qu’il faisait. « Et t’as fait sensation ici aussi. Stacey juste là… » Du regard, il vint suivre la direction dans laquelle pintait Megan, afin de voir exactement de qui elle parlait. « A passé toute la soirée à jeter des coups d'œil à ma bague, à me poser des questions, et à s’étrangler de jalousie. Ton pote Christopher… A du souci à se faire. » Et au rire de la demoiselle vint se joindre sans une seconde d’hésitation celui de Damon. Il voyait parfaitement de quoi elle voulait parler: il n’avait pas besoin d’avoir été présent pour imaginer la scène. « Je suis même étonné qu’il ait pas déjà fait sa demande en vrai. Ça fait depuis la première année d’école que j’entends parler du fait qu’ils vont finir ensemble… mais à part assister à des crises de jalousie et de larmes des deux côtés, j’ai rien vu d’autre encore. » Et bien sûr que ça le faisait rire - surtout qu’il avait prévenu Chris des années plus tôt, lors de leur arrivée à la faculté: en s’entichent de Stacey, il obtiendrait plus de problèmes qu’autre chose. Le cœur avait ses raisons que la raison ignorait pourtant, et c’était ces derniers temps que Damon l’avait malgré lui plus que bien compris. « Je peux t’assurer que demain, c’est soit il finit par la demander en mariage, soit on aura le droit à une énième dispute plus séparation. » Il n’avait plus qu’à attendre de voir comment les choses seraient au petit matin.
« Qu’est ce que c’est le programme ? Vous avez prévu une soirée, un dîner quelque part avec les autres ? » Les doigts du jeune homme vinrent se refermer naturellement doucement autour de ceux de Megan, alors qu’il lui intimait de se mettre à marcher en direction de la sortie de l’établissement. Dehors, le soleil avait disparu depuis bien longtemps désormais. « C’est de coutume que chacun aille dîner avec ses proches pour fêter le diplôme reçu, avant de se rejoindre pour fêter ça entre nous. » Si la plupart de ses camarades se trouvaient donc avec leurs parents et familles ce soir, ce serait un dîner en tête à tête pour Megan et lui avant de rejoindre le reste de la promotion. « J’ai pris de l’avance et je me suis permis de réserver il y a déjà quelques semaines dans un de mes restaurants préférés de la ville pour aller dîner. J’espère que ça te dérange pas ? » Il venait cependant déjà ouvrir la porte du taxi s’étant arrêté à leur hauteur, n’attendant pas réellement la réponse de Megan - il mourrait presque de faim à l’aide de savoir où ils dînaient ce soir. « Les choses sérieuses commenceront après, et j’espère que t’es prête à faire la fête jusqu’au petit matin. » Parce-que c’était assez régulièrement qu’il ne rentrait chez lui qu’à cette heure là, à l’époque où il vivait à New-York - quand il rentrait chez lui. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Ven 18 Mar 2022 - 9:05 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« J’en ai pas grand chose à faire, tu sais. Les gens pensent bien ce qu’ils veulent. » Est-ce un luxe qui vient avec le fait de n’avoir à rougir de rien ? Est-ce d’avoir une bonne situation, de venir d’une bonne famille et d’avoir réussi ses études haut la main qui fait s’envoler tout complexe sur là où l’on est dans la vie ? J’en doute. Damon se fiche de ce que ses camarades pensent, mais pas de comment sa famille le voit. Moi, c’est une vision que je ne suis pas capable d’adopter : je pense constamment à la façon dont je suis perçue, à recevoir la validation d'autrui, et je suis obsédée par la notion d’échelle sociale, et incapable de ne pas envier ceux qui, et c’est le cas de la plupart des anciens camarades de classe de mon mari - s’y sont avancés plus loin que moins. « Ça te fait peur à toi ? » Je hausse les épaules dans une vaine tentative de donner le change. « Non, je me demande juste comment je vais être perçue. » Et j’ai un nœud au ventre, je l’admets.
*** Les applaudissements, la popularité de Damon, ce sont des choses qui ne devraient pas me surprendre puisque l’italien est doux, amusant et je le découvre même espiègle lorsqu’il se sent confortable. Je crois que si je le suis, c’est de voir à quel point il n’a plus rien du garçon discret - presque timide - caché dans l’ombre de son père sur ce continent. Le garçon qui monte sur l’estrade, c’est le genre dont toutes les filles tombent amoureuses en un claquement de doigt et je me demande combien dans la salle ont partagé une histoire avec lui. A cause d’un coup du sort, c’est à moi qu’il est lié, c’est de moi qu’il s’approche et ce sont mes lèvres qu’il embrasse. C’est une surprise. Je m’apprêtais à déposer un baiser sur sa joue et à poser ma main dans son dos, pour le féliciter, mais il me prend de court pressant ses lèvres contre les miennes. Si ce baiser n’était pas préparé et répété, était-il spontané ? En avait-il envie ou bien a-t-il eu la sensation que, puisque nous sommes en public, il se devait d’agir de la sorte ? Vais-je me poser cette question à chaque fois que nous ne serons pas seuls ? « C’est juste que ça fait toujours étrange quand ça l’est pas. » - « Étrange bien ou étrange mal ? » Ou désagréable ?
« J’ai entendu pas mal de bruit oui. » - « T’es modeste. » Ce qui n’a rien de surprenant. Il n’a pas rougi sur scène, mais il le fait à présent et je le reconnais bien. « Les gens ont l’air de beaucoup t’apprécier. Mais je suis pas surprise. » Il y a plus de personnes qui connaissent et apprécient Damon dans cette salle que je n’en connaîs moi même. C’est étrange, d’être à ses côtés. Je lui adresse un sourire éclatant et noue mes doigts aux siens. « Je suis même étonné qu’il ait pas déjà fait sa demande en vrai. Ça fait depuis la première année d’école que j’entends parler du fait qu’ils vont finir ensemble… mais à part assister à des crises de jalousie et de larmes des deux côtés, j’ai rien vu d’autre encore. » - « C’est de notoriété publique non ? Que les amours qu’on vit pendant les années étudiantes, ça ne dure pas ? » Mon expérience de vie ne me permet pas de confirmer ou d'infirmer cette croyance populaire. « Je peux t’assurer que demain, c’est soit il finit par la demander en mariage, soit on aura le droit à une énième dispute plus séparation. » Je fais la grimace pour retenir un rire qui me vient bien malgré moi. Elle m’a fait de la peine, la dénommée Stacey. Ses yeux brillaient d’une jalousie qui transpirait par tous ses pores et je n’ai pas réellement su quoi lui dire.
« C’est de coutume que chacun aille dîner avec ses proches pour fêter le diplôme reçu, avant de se rejoindre pour fêter ça entre nous. » Oh, je vois. « J’ai pris de l’avance et je me suis permis de réserver il y a déjà quelques semaines dans un de mes restaurants préférés de la ville pour aller dîner. J’espère que ça te dérange pas ? » - « Non, bien sûr que ça me dérange pas. » Cela fait bien longtemps que nous ne sommes plus mal à l’aise lorsque nous nous retrouvons tous les deux, ou en tout cas c’est ce qu’il me semble. « C’est où ? » J’apprends à connaître les quartiers de la ville depuis que nous sommes arrivés. Dans l’avion - ce n’est pas mon genre de préparer quoi que ce soit à l'avance - j’ai regardé un plan acheté à l’aéroport avec une concentration touchante. « Les choses sérieuses commenceront après, et j’espère que t’es prête à faire la fête jusqu’au petit matin. » - « Je te suis. Crois le ou non, je suis rarement la dernière lorsqu’il est question de faire la fête. »
Nous avons à peine le temps de saluer ses camarades qui, pour la plupart, sont entourés de beaucoup plus de proches que Damon. Nous faisons office d’exception, à nous tenir la main tous les deux et tous les deux uniquement. Chacun prend la route d’un restaurant du centre ville et après un trajet en taxi, nous poussons la porte de l’endroit que mon jeune époux a sélectionné. Les plats sont déposés sur la table par des serveurs endimanchés, et nos verres se remplissent d’un champagne choisi par l’italien. Je lève mon verre dans sa direction. « A ton diplôme. Et à la suite, surtout. » Je porte mon verre à mes lèvres avant de le reposer sur la table. « Tu sais ce que tu veux faire ? Je veux dire, t’as ton diplôme, ton stage va se terminer… Tu peux aller où tu veux. » Autrement dit : rien ne l’oblige à rester dans l’entreprise paternelle. « Je veux dire, tu peux travailler dans n’importe quelle entreprise, non ? » Je précise pour que les choses soient claires : je ne parle pas de quitter le pays ou même Brisbane. C’est concernant Michael Hills, que je m’interroge. « Si tu veux, on est pas obligés d’en parler. » Je me sens tout de même obligée de lui offrir une sortie. « A la place, on peut parler de monsieur populaire. » J’esquisse un sourire amusé, prête à le houspiller. « Tu devais briser des cœurs à l’université, non ? » Nous n’avons après tout jamais parlé de relations respectives non ? Dans un couple lambda, le sujet peut être tabou. Dans le nôtre, je ne vois pas de raison que ce le soit où qu’il se formalise de ma question : le seul objectif, c’est d’apprendre à le connaître un peu mieux de jour en jour.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Sam 23 Avr 2022 - 13:14 | |
| Une bonne partie des échanges publiques entre Megan et Damon avaient été, jusque maintenant, des scènes planifiées pour s’assurer que leur image publique venait à se consolider et à s’apparenter à l’idée qu’ils s’évertuaient à vendre de leur couple. Si bien que de venir embrasser la demoiselle alors que personne ne les regardait en réalité vint surprendre - et surprendre Damon le premier, alors qu’il était l’initiateur de ce geste. « Étrange bien ou étrange mal ? » Il n'avait aucun mal à imaginer la réponse qu’elle souhaitait entendre et celle qu’elle redoutait - toutes deux étaient dans ce sens là. Ce fut avec un petit sourire aux lèvres qu’il vint répondre, sans attendre la moindre seconde supplémentaire, car si leurs échanges publics avaient été planifiés et répétés jusque là, aujourd’hui était toute autre. « Etrangement bien, t’en fais pas. Je me serais pas forcé si c’était négatif, tu sais. » Et si le geste venait dans un élan, c’était que c’était naturel chez lui et que ce n’était pas joué. Ici, ils n’avaient en aucun cas à prétendre monts et merveilles - ils se devaient de garder l’aspect général de leur relation intacte, mais si Damon ne souhaitait pas venir tenir la main de Megan ou, comme il venait de le faire, l’embrasser, il n’y était pas obligé. C’était l’avantage d’être à des milliers de kilomètres de chez soi: les paires yeux importunantes n’étaient pas à vos côtés.
« T’es modeste. » Oh, il l’était, il n’y avait pas à tergiverser sur ce point. Cependant, lorsque c’était Megan qui venait pointer du doigt l’évidence, cela résonnait différemment. « Les gens ont l’air de beaucoup t’apprécier. Mais je suis pas surprise. » Les gens l’appréciaient, c’était une vérité - et elle était la seule à ne pas être surprise de cette dernière. Damon, lui, avait toujours malheureusement trop souvent peur de déranger et d’être de trop; si bien que parfois, il en oubliait que ce n’était en rien le cas, que cette configuration ne se retrouvait uniquement qu’auprès de ses parents, et qu’il pouvait se permettre d’accepter cette attention sans avoir besoin d’en rougir comme il le faisait actuellement. Alors, lorsque Megan vint tendre la perche pour changer de sujet, il la saisit aussi rapidement que possible: il était plus simple de venir parler des déboires de ses camarades de promotion que de venir admettre qu’il méritait l’attention qu’on lui portait. « C’est de notoriété publique non ? Que les amours qu’on vit pendant les années étudiantes, ça ne dure pas ? » Il vint froncer les sourcils un instant, réfléchissant rapidement à la question. « Surement. Je connais pas un couple qui soit dans une relation stable depuis le début de l’université, en tous cas. Stacey et Christopher sont peut-être ce qui se rapproche le plus de quelque-chose de sérieux, c’est pour te dire. » A l’université, les amours venaient et s’en allaient. Certains venaient vous briser le coeur au passage, mais rares étaient ceux perdurant réellement, afin de venir s’installer dans le temps. Ou alors, Damon ne connaissait pas les bonnes personnes et celles dont il était proches n’étaient pas faites pour les relations sérieuses - surement lui le premier, coeur trop tendre s’amourachant de la moindre âme passant à ses côtés.
Pour l’instant, ce n’était pas aux premières loges des amours universitaires qu’ils étaient attendus, mais à la table d’un restaurant que Damon avait réservé quelques semaines plus tôt; il connaissait la certaine folie que pouvait provoquer une remise de diplômes, si bien qu’il avait préféré anticiper plutôt que de se retrouver comme un idiot le jour J sans endroit où fêter ça dignement - selon ses dires et les conditions dans lesquelles il avait été habitué de venir célébrer quelque-chose. « Non, bien sûr que ça me dérange pas. » - « Tant mieux. » Qu’il répliqua avec un sourire plus détendu cette fois ci sur les lèvres. « C’est où ? » - « A quelques blocks de mon appartement, mais un peu plus loin d’ici, on va prendre un taxi pour y aller. » Ils auraient pu y aller en métro, mais leurs tenues n’étaient pas réellement adaptées à une sortie urbaine de la sorte - et il était hors de question que Megan vienne gâcher une si belle robe lui séant à merveille. Peut-être d’ailleurs qu’ils feraient un crochet par l’appartement du jeune homme avant de passer à la seconde partie des festivités, pour enfiler des tenues où ils seraient tous les deux plus à l’aise. « Je te suis. Crois le ou non, je suis rarement la dernière lorsqu’il est question de faire la fête. » Son sourire fut espiègle cette fois-ci. « Tant mieux. » Il avait l’impression de ne pas avoir fait correctement la fête depuis des siècles.
Déjà, ils abandonnaient les camarades de promotion de Damon pour attraper le premier taxi et filer à travers le trafic new-yorkais. Le soleil était déjà couché depuis plusieurs heures - l’italien avait presque oublié à quel point l’hiver pouvait être pénombre dans le reste du monde, s’étant étonnement rapidement habitué aux saisons australiennes - lorsqu’ils furent déposés devant la bâtisse. Donnant leur nom à l’hôtesse d’accueil, ils furent rapidement placés à la table qui leur avait été réservée. Ce n’était pas la première fois que Damon venait diner ici, mais c’était la première fois qu’il s’y rendait sans sa mère - peut-être même sans ses parents, si Saül avait daigné une fois y mettre les pieds. Les souvenirs devenaient toujours un brin amer, anciens comme nouveaux, lorsque de petits détails de la sorte venaient lui sauter à la gorge; sa vie avait pris un tournant inexpliqué, sous ses yeux, sans qu’il n’ait pu y faire grand chose si ce n’était que d’être le parfait spectateur. « A ton diplôme. Et à la suite, surtout. » Les deux coupes de champagne vinrent tinter l’une contre l’autre, et le silence qui s’en suit fut dédié à la dégustation brève du breuvage. « Merci. » Que vint doucement glisser Damon en réponse aux paroles de la jeune femme. Après tout, il pouvait célébrer il était vrai, sans en avoir aucune honte. « Tu sais ce que tu veux faire ? Je veux dire, t’as ton diplôme, ton stage va se terminer… Tu peux aller où tu veux. » Il ne s’attendait cependant pas à ce que la discussion s’oriente dans cette direction - ou pas de suite, car il aurait pu se douter qu’à un moment donné, elle viendrait sur le tapis. Et il n’était pas réellement à l’aise avec cette dernière étant donné qu’il n’avait pas de réponse toute faite à venir donner. Pour la première fois de sa vie, son avenir n’avait pas été planifié pour lui et il se trouvait quelque peu désemparé, perdu. « Je veux dire, tu peux travailler dans n’importe quelle entreprise, non ? » Déjà, il détournait son regard de la blonde face à lui pour venir s’attarder sur les bulles dans son verre, sur ses mains jouant nerveusement avec ce dernier. « Oui. » Qu’il vint simplement glisser, en guise de première réponse. Peut-être de façon un peu sèche, peut-être de façon un peu brutale - en tous cas, Megan dut sentir quelque-chose car elle vint ajouter quelques mots de son côté avant même qu’il n'ait pu donner une réponse construite. « Si tu veux, on est pas obligés d’en parler. » Il échappa un soupire malgré lui. « Il faudrait en parler, en vrai. » Il vint boire une gorgée importante de son verre - oh que la soirée risquait de mal se terminer. « Parce-que j’arrête pas de faire l’autruche sur le sujet mais va bien falloir que je me décide à un moment. » Il vint pincer ses lèvres, hausser de façon nonchalante ses épaules. Un jour, il faudrait qu’il se décide quant à son avenir et à ce qu’il comptait faire de sa vie en rentrant en Australie - pour le moment, il préférait laisser ces questions là au Damon de l’année suivante, celui qui ferait face à la décision plus définitive sur le sujet. « Mais est-ce qu’on peut reporter cette discussion à plus tard ? Genre, après notre voyage ? » Car s’il l’appelait lune de miel devant tous les autres, il n’avait pas à prétendre devant Megan que ce voyage impliquait quelconque amour entre eux et cette désignation n’était due qu’à leurs noces récentes, bien réelles et véridiques, elles.
« A la place, on peut parler de monsieur populaire. » Le froncement de sourcils qui était en train de s’installer malgré lui sur son visage vint être remplacé par un lever d’yeux au ciel - bien sur qu’elle venait de façon espiègle relever cette partie là de la cérémonie, de la soirée et surement de tout ce qu’elle avait pu apercevoir depuis son siège du lieu de remise de diplômes. « Tu devais briser des cœurs à l’université, non ? » Il eut un petit rire, alors qu’enfin, son regard réussissait à revenir à celui de Megan - qu’il s’était appliqué à éviter ces quelques dernières minutes. « Moi, briser des coeurs ? Tu veux plutôt dire qu’on devait briser le mien non ? » Oh, il ne la verrait pas surprise d’apprendre qu’il faisait partie de ceux s’épanchant trop rapidement pour toute attention prolongée portée par une personne sur eux. Damon était capable de tomber amoureux en l’espace d’une journée ou deux, si en retour on venait lui promettre, monts, merveilles, le monde et les étoiles allant avec. Il ne savait apprendre de ses erreurs et préférait se laisser berner mais profiter des opportunités plutôt que de se fermer des routes et ne pas connaître ce sentiment de plénitude que pouvait vous apporter l’impression d’être amoureux. « Je suis pas resté longtemps à l’université ici au final, mais j’ai eu le temps d’avoir le coeur brisé sérieusement deux fois, et pour trois autres relations j’ai réussi à y échapper par un miracle que je comprends toujours pas. » Bien sur qu’il venait expliciter ceci avec un petit sourire tout autant amusé que presque fier. Et puis, laissant l’élan le maitriser: « Je serais tombé amoureux de toi, ici, entre ces murs tu sais. » Parce-que Megan faisait partie de ces personnes vers qui son coeur aurait forcément été attiré. Il n’y pouvait rien, et il n’aurait rien fait pour que cela n’arrive pas d’ailleurs; seulement, les choses étaient désormais toutes autres et de toutes façons, leurs routes ne s’étaient pas croisées sur les bancs de l’université. « Et tu serais étonnée d’apprendre que Christopher, dont t’as déjà tant entendu parler, n’est pas aussi fidèle que Stacey peut le dire. J’en sais quelque-chose, mais je me suis dit que ne pas lui partager cette information était peut-être pas une mauvaise idée. » |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Lun 25 Avr 2022 - 10:02 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
Je suis contradictoire : si je me complais à évoluer dans des situations chaotiques dont je suis bien (trop) souvent à l’origine, je n’aime pas être moi-même dans le flou. Je préfère savoir à quoi m’attendre et, si je suis touchée lorsque Damon avoue qu’il n’a rien ressenti de négatif à l’idée d’embrasser mes lèvres, je suis un peu plus perdue que je l’étais déjà. Malgré tout, j’esquisse un immense sourire qui se passe de commentaires, parce que c’est positif qu’il se sente à l’aise avec moi et que, à priori, c’est plus que ce que je suis en mesure d’attendre de lui. Je suis d’autant plus surprise que, alors qu’il retrouve ses camarades de classe pour la première fois depuis des mois et qu’il ne les reverra pas de sitôt, il a choisi de réserver un dîner en tête à tête avec moi. Certes nous les retrouverons plus tard pour une soirée qui se terminera probablement à l’aube. Mais les échanges privilégiés n’ont-ils pas lieu autour d’un bon repas plutôt que dans une boîte de nuit ou la musique empêchera toute phrase de plus de trois mots d’être entendue ? N’a-t-il pas gardé de bons amis de ses années universitaires ? De jeunes gens avec lesquels il préfèrerait passer la soirée plutôt qu’avec une femme qui lui a été imposée ? Je n’arrive pas à imaginer qu’il s’en prive pour passer cette partie de la soirée avec moi : non, il est plus logique de supposer que ces derniers seront avec leur famille et que, par conséquent, il se retrouve coincé avec moi. « Tant mieux. A quelques blocs de mon appartement, mais un peu plus loin d’ici, on va prendre un taxi pour y aller. » Cela ne m’aurait pas dérangé de découvrir la ville de nuit, mais nous avons plusieurs soirs pour le faire. Plusieurs soirs où je ne porterai pas une paire de talons aiguilles et une robe certes magnifique mais qui entrave mes mouvements. Alors, je hoche la tête et, tandis qu’il appelle un taxi, je garde ma main dans la sienne et me dirige avec lui vers la sortie de l’auditorium. Sur la route, curieuse de tout, je lui pose des questions à chaque coin de rue. Je lui demande dans quel quartier de Manhattan nous nous trouvons à chaque mètre et, chaque fois que la devanture d’un immeuble attire mon attention, je le mitraille d’interrogations. Si je me retiens de sortir la tête par la fenêtre - le froid de l’extérieur est saisissant, je me sens comme Mia Thermopolis dans Princesse malgré elle.
Au restaurant, je trinque à lui et son diplôme. Je laisse le jeune homme commander les plats et les vins puisqu’il connaît la carte et les trésors qu’elle renferme. Juste après le toast, j’hésite quelques secondes, mais ne mets pas longtemps à mettre les deux pieds dans le plat. Je ne le fais pas par curiosité malsaine ou dans le but de le manipuler : ce qu’il imagine pour son futur m’intéresse réellement, et je souhaite pour lui un climat bien moins malsain que celui de l’entreprise familiale, avec son père aux commandes. « Oui. » Oui, mais ? Avec un diplôme d’une université prestigieuse en poche, qu’est ce qui le retient de mettre son CV sur le marché pour voir ce que la concurrence a à lui offrir ? « Il faudrait en parler, en vrai. Parce-que j’arrête pas de faire l’autruche sur le sujet mais va bien falloir que je me décide à un moment. » Je fronce les sourcils avant de répondre. « Tu sais que tu peux prendre la température sans que ça t’engage à rien ? » Quand bien même il passerait des entretiens d’embauche, il serait dans son droit, non ? Saül ne peut lui reprocher d’être ambitieux et de vouloir voler de ses propres ailes ? « La joaillerie, c’est pas forcément ton rêve, je me trompe ? » Il n’a pas d’affinité particulière avec le milieu qui expliquerait qu’il s’y sente attaché, non ? « Mais est-ce qu’on peut reporter cette discussion à plus tard ? Genre, après notre voyage ? » Docile, je hoche la tête. Je n’ai pas envie d’aborder un sujet qui fâche, ni ce soir ni les autres de notre voyage, comme il le qualifie.
« Moi, briser des cœurs ? Tu veux plutôt dire qu’on devait briser le mien non ? » Je n’ai pas trop de mal à y croire. Je ne fais pas partie de celles qui imaginent que l’homme est toujours le coupable et la fille la victime d’un cœur trop sensible. Je sais que, parmi mes congénères, toutes ne rêvent pas au prince charmant et certaines sont même capables de se conduire comme des garces sans scrupules et Damon m’a prouvé que certains hommes possèdent une sensibilité bien plus développée. En tout cas, il me regarde enfin de nouveau droit dans les yeux : bien, le sujet n’est pas tabou et peut-être abordé sans risque. « Je suis pas resté longtemps à l’université ici au final, mais j’ai eu le temps d’avoir le cœur brisé sérieusement deux fois, et pour trois autres relations j’ai réussi à y échapper par un miracle que je comprends toujours pas. » - « Cinq fois donc. Pour quelqu’un qui est pas resté longtemps, t’as pas perdu ton temps. » Ce n’est ni une critique ni un reproche. Au contraire, je suis profondément amusée par cette discussion et pas préparée du tout à sa prochaine déclaration. « Je serais tombé amoureux de toi, ici, entre ces murs tu sais. » Qu’il est dur de garder un sourire accroché sur mes lèvres puisqu’il me coupe le souffle. Il parle au conditionnel et, si je ne lui reproche rien, cela ne fait que me rappeler le côté factice de mon nouvel univers. « T’es conscient que y’a aucun univers parallèle dans lequel j’aurais pu étudier ici ? » Même en étant boursière et je n’ai rien qui me qualifie pour un tel financement. Je n’ai donc ni les moyens, ni la bonne famille, ni les relations adéquates et pour être tout à fait honnête, je doute d’avoir les capacités scolaires, si pas intellectuelles. Il serait tombé amoureux de moi ici. Puisque nous avons écarté l’hypothèse et prouvé qu’elle ne s’offrait pas à moi, peut-on me reprocher d’avoir forcé le destin ? Ce n’est pas un reproche, mais Damon ne peut nier qu’il est et a toujours été un privilégié. « Et tu serais étonnée d’apprendre que Christopher, dont t’as déjà tant entendu parler, n’est pas aussi fidèle que Stacey peut le dire. J’en sais quelque-chose, mais je me suis dit que ne pas lui partager cette information était peut-être pas une mauvaise idée. » Un sourire amusé sur les lèvres, je plisse les sourcils et penche la tête. « Tu veux dire, avec toi ? » Damon me semble être l’incarnation de l’innocence. Est-il possible qu’il se soit rendu complice d’adultère en toute impunité ? « J’y crois pas. T’es trop gentil pour ça. » Ça, c’est réservé aux gens comme moi. Aux êtres capables d’être égoïstes et de se moquer des répercussions de leurs actes sur autrui.
Gentil, il l’est assez pour que, malgré les circonstances, la soirée et le début de notre lune de miel soient merveilleux. J’ai l’impression d’en prendre pleins les yeux tant New York est vivante et excitante. Les rumeurs qui disent qu’on pourrait y vivre une vie entière et toujours découvrir de nouvelles choses ne me semblent pas exagérées. Pendant les quelques jours que nous y passons, Damon se complait dans le rôle de guide et de parfait mari. Je n’ai pas besoin de beaucoup insister pour qu’il accepte de m’emmener voir une comédie musicale à Broadway ou qu’il m’emmène faire du shopping sur la cinquième avenue. Lorsque vient le jour du départ et que nous prenons l’avion pour Grenade, j’ai le coeur serré de dire au revoir à la Big Apple.
***
« Cette maison, elle a une histoire, je me trompe ? » Dans l’avion, j’interroge Damon au sujet de Grenade. Munie d’un guide sur l’Andalousie, j'interromps ma lecture pour troubler la quiétude de Damon qui était lui-même plongé dans son roman. « J’ai pas posé la question quand ta mère t’en a fait cadeau. Mais ça avait l’air d’être important pour vous deux. » Offrir une maison, un domaine qui plus est, est déjà un geste significatif à mes yeux. Mais pour les Williams, ce n’est pas grand chose et j’ai eu l’impression que cette maison là avait quelque chose de particulier. « C’est une maison de famille ? » De la famille d’Elise ? Quoi qu’il en soit, les photos étaient déjà magnifiques, et j’ai hâte de les confronter à la réalité.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Jeu 26 Mai 2022 - 1:16 | |
| all too well @megan williams - new-york.
« Tu sais que tu peux prendre la température sans que ça t’engage à rien ? » C’était presque d’une évidence absolue, dans la bouche de Megan - et ça aurait du l’être à ses yeux également, même si ça n’avait en rien été le cas. S’il avait été le fils de n’importe quel homme, effectivement cela n’aurait pas autant importé de savoir dans quelle entreprise il allait exercer par la suite. Sauf qu’avec Saül Williams comme ombre permanente au dessus de vous, toute décision concernant votre avenir, votre carrière, devenait un vrai casse-tête. « La joaillerie, c’est pas forcément ton rêve, je me trompe ? » Il secoua rapidement la tête, eu malgré lui un petit rire amer. « Pas du tout non. » Rien dans ses études ne faisait partie d’un rêve qu’il taisait, et ce n’était pas les affaires que son père avaient établies au fil du temps qui en seraient composantes non plus. S’il en était arrivé jusque là, c’était tout simplement par envie - par peur - de ne pas décevoir son paternel; et parce-qu’il avait la chance d’être né bon élève également. Sinon, il serait sûrement dans un domaine d’art quelconque, là où son cœur changerait le plus fort. Un frisson parcourut son échine. Il ne savait que faire de son avenir, en revanche il savait qu’il ne souhaitait en discuter ce soir. Il avait le temps pour trouver l’idée juste, accordée à ses désirs, afin de construire son avenir: cela pouvait attendre même la fin de leur lune de miel sans mal.
Et si d’autres sujets étaient plutôt tabous aux yeux de l’italien, celui de son cœur un peu trop tendre par moments n’en était pas un. Sa sensibilité, il l’avait accepté depuis longtemps désormais et puis ce n’était pas avec Megan que parler d’ex-conquêtes était un réel problème; après tout, leur mariage n’avait de vrai que les signatures sur les papiers. « Cinq fois donc. Pour quelqu’un qui est pas resté longtemps, t’as pas perdu ton temps. » Il aurait pu se vexer - cependant ce fut un sourire quelque peu amusé qui se glissa sur ses lèvres. Il se risqua même à hausser les épaules, de façon nonchalante, comme si ce n’était pas grand chose - en réalité, il avait toujours été du genre à aller de relation en relation, souvent contraint et se heurtant aux sentiments non-réciproques qu’il pouvait éprouver. Il ne s’en formalisait pas pour autant: au moins, il vivait selon lui les choses à fond sans se priver. Nul doute que s’il avait rencontré Megan ici, à l’université et loin du pacte qui était désormais établi entre eux deux, il serait tombé tout autant amoureux d’elle qu’il avait pu le faire avec d’autres. « T’es conscient que y’a aucun univers parallèle dans lequel j’aurais pu étudier ici ? » - « Ça n’empêche pas. » Leur relation serait a tout jamais surement teintée d’une couleur particulière, mais ici ou ailleurs les choses auraient pu être toutes autres, à partir du moment où Damon n’appréciait souvent pas les autres qu’à moitié. La réciproque était moins souvent vraie; en revanche il savait se faire apprécier de ses paires et assez pour avoir quelques secrets à garder. « Tu veux dire, avec toi ? » Il la vit, l'expression surprise sur le visage de Megan - avec un brin d’amusement également, il semblait ? « J’y crois pas. T’es trop gentil pour ça. » Ce fut au tour du jeune homme d'ajouter à la conversation un petit rire, spontané et franchement amusé. « Merci, je suppose ? » Après tout, être décrit comme trop gentil pouvait être un compliment dans cette situation. « Et je te promets qu’il m’avait assuré qu’ils étaient plus ensemble à ce moment là. J’ai jamais su si c’était vrai ou s’il m’avait menti, j’ai préféré ne pas en discuter avec Stacey. » Après tout, là étaient des histoires entre les deux supposés amoureux, il n’avait pas à mettre son nez dans des affaires ne le regardant pas.
Il y avait fort à parier que c’était peut-être la première fois qu’ils venaient tous les deux à New-York, mais que ça ne serait pas la dernière. Megan eut des étoiles plein les yeux pendant tout leur séjour, et même si leur lune de miel n’en avait d’aspect que le nom, Damon savait qu’elle passait tout de même un bon moment. Il ne lui en fallut pas bien plus pour réussir à relâcher la pression qu’il avait eu ces derniers temps sur les épaules de son côté également, afin de profiter au maximum.
*** « Cette maison, elle a une histoire, je me trompe ? » Finissant d’abord la ligne qu’il était en train de lire, Damon releva son visage vers la jeune femme à ses côtés, sortant son esprit du roman dans lequel il était plongé depuis le début du vol pour se concentrer sur ses paroles à elle. « J’ai pas posé la question quand ta mère t’en a fait cadeau. Mais ça avait l’air d’être important pour vous deux. » Pinçant les lèvres un instant, il glissa son marque-page dans le livre pour le reposer - il ne continuerait pas sa lecture de suite. « C’est une maison de famille ? » En réalité, les observations de la jeune femme n’étaient pas mauvaises du tout; il s’agissait bien en quelques sortes d’une maison de famille, mais c’était surtout bien plus que tout ça. « En quelques sortes. » Il était vrai également qu’ils avaient tous les trois, Saül, Elise et lui, passé plus d’un moment ensemble en foulant le sol de la terre sur laquelle ils se rendaient - ce qui était un exploit en soi, puisque ce n’étaient pas ce type de souvenirs qui frappaient en masse à la porte. « C’est la maison que Saül avait offert à ma mère en cadeau de mariage. » Parce-que offrir une maison, un domaine, qu’importe le nom que vous apposiez dessus était quelque-chose de tout à fait normal et monnaie courante dans leur environnement.
« On croule pas sous les bons souvenirs en famille, les vacances qu’on vient se rappeler en riant de bon coeur, ou rien de tout ça. » Du bout des doigts, Damon jouait avec le coin de son livre - qui porterait surement la marque de cette conversation après cette dernière. « Même si on a le côté famille unie, l’envers du décor est pas tout le temps beau à voir. » Megan avait pu avoir déjà un bon aperçu de la façon dont la famille Williams fonctionnait, et le meilleur était simplement la façon dont elle était arrivée à faire partie de cette famille. « Mais là-bas, à Grenade, on a toujours été heureux. Comme Saül et Elise ont été heureux un jour dans leur mariage. Je crois. » Il y avait beaucoup de choses que le jeune homme croyait être vraies qui s’étaient avérées être des mensonges, au fil du temps; mais cette partie là semblait rester intacte, qu’importe les discours et les événements. « De tous les biens qu’ils ont pu accumuler pendant leurs vingt années de mariage, c’est le seul qu’ils se sont disputés pendant le divorce. Maman a réussi à obtenir gain de cause, ce qui l’a rendu fou de rage. » Saül, bien sur - mais il était là facile de deviner qui était apte à devenir fou de rage en perdant le contrôle sur la situation. « C’est pour ça qu’elle veut pas que je vende la maison. Parce-que c’est le dernier vestige encore debout de toute cette partie là de notre histoire à tous les trois. » Ils auraient toujours de famille le nom et le fonctionnement, la façon d’aborder certains sujets et celle de réagir à d’autres, mais les souvenirs se perdaient plus facilement dans le temps que les mauvaises habitudes. Au moins, Grenade pourrait rester une parenthèse intacte dans le temps désormais. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
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meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
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| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« Ça n’empêche pas. » J’esquisse un sourire amusé face à la version conte de fée de notre rencontre que Damon imagine. Moi, je ne suis pas une éternelle optimiste. Je préfère ne pas rêver à des choses que je n’ai jamais eu la moindre chance d’avoir, puisque je ne suis pas non plus masochiste. Etudier dans une université prestigieuse de l’Ivy League n’aurait été envisageable pour moi dans aucune dimension. « J’aime bien cette version. » Sauf que dans les faits, le prince charmant aurait fini par trouver mon instabilité insupportable et ma propension à me mettre dans de beaux draps difficile à vivre au quotidien. Dans la réalité, le prince charmant aurait fini par me quitter pour une princesse plus éduquée, plus intelligente et plus semblable à l’homme qu’il est. Je suppose que ce n’est pas le moment de préciser tout ça.
« Merci, je suppose ? » Je laisse échapper un rire, avant d’écarquiller les yeux d’amusement et de surprise. « Je sais avec quel genre de père t’as grandi mais, crois moi, la plupart du temps, quand on te dit que t’es quelqu’un de gentil, c’est un compliment, t’as pas besoin de te poser la question. » Moi-même, j’aurais aimé l’être si j’en avais eu le luxe. « Et je te promets qu’il m’avait assuré qu’ils étaient plus ensemble à ce moment là. J’ai jamais su si c’était vrai ou s’il m’avait menti, j’ai préféré ne pas en discuter avec Stacey. » Je hoche la tête avant d’éclater de rire, amusée par ses vieux souvenirs d’étudiant.
*** Pendant le long vol nous faisant rallier l’Espagne, j’ai décidé qu’il s’agissait du bon moment pour interroger Damon sur le cadeau de mariage inédit que sa mère lui avait fait puisque je sais bien qu’elle est à lui cette maison, pas à nous et je m’en moque : je n’ai jamais attendu un mot gentil de la bouche d’Elise et je n’ai pas l’intention de lui courir après pour une marque d’affection. « En quelque sorte. » En quelque sorte, mais ? « C’est la maison que Saül avait offert à ma mère en cadeau de mariage. » - « Oh. » C’est un drôle de cadeau pour celui de son fils, de mariage, étant donné que Saül et Elise se sont déchirés, ignorés, trompés et ont fini par divorcer. Peut-être qu’elle a trouvé ça drôle, l’Italienne. « On croule pas sous les bons souvenirs en famille, les vacances qu’on vient se rappeler en riant de bon cœur, ou rien de tout ça. Même si on a le côté famille unie, l’envers du décor est pas tout le temps beau à voir. » J’en prends de plus en plus conscience depuis que l’oncle de Damon a survécu à une tentative de meurtre le jour de nos noces et que j’ai appris qu’il était en réalité son père. « Mais là-bas, à Grenade, on a toujours été heureux. Comme Saül et Elise ont été heureux un jour dans leur mariage. Je crois. » J’ai du mal à imaginer ça. « De tous les biens qu’ils ont pu accumuler pendant leurs vingt années de mariage, c’est le seul qu’ils se sont disputés pendant le divorce. Maman a réussi à obtenir gain de cause, ce qui l’a rendu fou de rage. C’est pour ça qu’elle veut pas que je vende la maison. Parce-que c’est le dernier vestige encore debout de toute cette partie là de notre histoire à tous les trois. » - « J’étais persuadée qu’il était arrangé, leur mariage. » Comme le nôtre, à quelques détails près. Jamais je n’ai lu dans les yeux de l’un la moindre tendresse en ce qui concerne l’autre. Saül la regarde avec tantôt un froid détachement, tantôt avec mépris, on est bien loin du genre de regard qu’il jetait à Ariane avant qu’elle disparaisse. « C’est dur d’imaginer qu’ils se sont aimés un jour. » Mais n’en connais-je pas un rayon, sur les couples qui renvoient une image publique bien différente de ce qu’il se passe derrière les portes closes ? « Il la lui a offerte, puis il s’est battu pour la lui reprendre pendant le divorce ? » Je ne précise pas le fond de ma pensée : quel salaud. « Même venant de lui, c’est surprenant. » Surtout parce qu’il m’a l’air de tenir aux conventions. Et que les conventions veulent que lorsqu’on divorce, on le fasse sans effusion de sang et avec classe et dignité, dans leur univers. Je tais mon hypothèse : à mon sens, si Elise ne veut pas que la maison soit mise en vente, c’est parce que le patriarche la rachèterait. Et si elle revenait à Saül, alors elle aurait perdu. Toujours à mes yeux, elle l’a offerte à son fils certainement en grande partie parce qu’elle savait que cela ferait enrager le père. Cette théorie colle bien plus à la femme que j’ai rencontrée. « C’est de monnaie courante chez vous d’offrir des maisons comme on offre un bijou ou une chemise, donc ? » J’esquisse un sourire amusé, avant de laisser échapper un rire doux et peu sonore, pour ne pas déranger les autres voyageurs de première classe. « Désolée de pas avoir pensé à te faire ce genre de cadeau. C’est sûrement pour ça que t’avais l’air déçu à l’église. » Je ne lui reproche rien, ce n’est qu’un trait d’humour. « Pourquoi Grenade ? Pourquoi pas l’Italie ? » Les Williams ont voyagé, mais il semblent tenir plus que tout à leurs origines, après tout. « Depuis combien de temps t’y as pas mis les pieds ? »
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Jeu 2 Juin 2022 - 14:01 | |
| all too well @megan williams
« Je sais avec quel genre de père t’as grandi mais, crois moi, la plupart du temps, quand on te dit que t’es quelqu’un de gentil, c’est un compliment, t’as pas besoin de te poser la question. » C’était peut-être justement là la source de tout soucis: Damon avait grandi avec le type de père pour qui être gentil n’était pas un compliment mais un trait de faiblesse. On n’était pas gentil, pour Saül Williams, sauf si on voulait se faire marcher dessus par les autres. Il esquissa tout de même un petit sourire, à la fois amusé et gêné par les mots de la jeune femme.
*** Les questions de Megan étaient légitimes, sur l’origine de la maison de Grenade et surtout sur la signification de cette dernière aux yeux de Damon - et à ceux de ses parents également, puisqu’ils étaient autant impliqués dans l’histoire que lui. « Oh. » Il aurait réagi surement de la même façon que la jeune femme, si les rôles avaient été inversés. Après tous, les Williams ne faisaient jamais rien comme les autres et il n’y avait aucune surprise à ce que ce soit la même chose pour les cadeaux de mariage. « J’étais persuadée qu’il était arrangé, leur mariage. C’est dur d’imaginer qu’ils se sont aimés un jour. » Un petit sourire se glissa sur les lèvres de Damon. Ce n’était en rien étonnant, une fois de plus. « Pendant un temps, j’y ai cru aussi, que c’était un mariage arrangé. Mais non, c’est un vrai mariage qu’ils ont eu. D’amour, je sais pas, mais personne ne les a forcé en tous cas. » Ce qui était parfois quelque peu compliqué à imaginer, il l’admettait - surtout sur les dernières années de vie commune où l’un et l’autre ne pouvait plus se voir en peinture. Elise et Saül avaient du au moins éprouver un petit quelque-chose l’un pour l’autre, à un moment donné - sinon, pourquoi choisir d’unir son destin à celui de l’autre si ce n’était pas le cas ? Et, bien sur, que le mariage n’était en rien arrangé ?
« Il la lui a offerte, puis il s’est battu pour la lui reprendre pendant le divorce ? Même venant de lui, c’est surprenant. » Aux mots de la blonde, Damon eut un petit rire moqueur. « Franchement, rien ne m’étonne plus. » Il ne dirait plus ça dans quelques mois, mais pour le moment, il était prêt à voir n’importe quoi intervenir dans le comportement de son père, tellement ce dernier pouvait être imprévisible. « Je pense que c’était juste un moyen de continuer à embêter ma mère jusqu’au bout, tu vois. » Parce-qu’ils avaient partagé vingt ans et un enfant, et mille façons de se faire des crasses dans le dos surement à travers tout ce temps; les vieilles habitudes se devaient d’avoir la peau dure. « Elle a été plus coriace. » Et c’était tant mieux pour elle, même s’il ne l’avoua pas à haute voix. « C’est de monnaie courante chez vous d’offrir des maisons comme on offre un bijou ou une chemise, donc ? » Le rire qui s’échappa d’entre ses lèvres fut franc, de bon coeur, et sincèrement amusé. Il était vrai que du point de vue de Megan, les choses pourraient paraitre extravagantes mais étaient pourtant oui monnaie courante pour le jeune homme - ou, tout du moins, il avait grandi dans un monde où offrir des choses ayant une valeur très élevée était quelque-chose de naturelle, normale, tout à fait ordinaire. « Désolée de pas avoir pensé à te faire ce genre de cadeau. C’est sûrement pour ça que t’avais l’air déçu à l’église. » - « J’osais pas t’en parler mais c’était exactement pour cette raison. Tu m’as démasqué. » A ses paroles, il ajouta un petit clin d’oeil. « C’est plutôt… Habituel, oui. » Il prit un instant. « Disons que quand tu as les moyens de t’offrir un peu ce que tu veux, il faut être inventif et jouer davantage sur les sentiments quand tu fais un cadeau. Donc des maisons, où tu peux créer des souvenirs… ça devient monnaie courante. »
« Pourquoi Grenade ? Pourquoi pas l’Italie ? » La question n’était pas idiote - il ne se l’était jamais posée avant aujourd’hui. Damon commença sa réponse en haussant les épaules. « Peut-être parce-qu’on avait déjà un pied-à-terre en Italie ? Et qu’ils seraient plus tranquilles en tant que jeunes mariés là-bas ? » Les suppositions n’étaient surement pas ce qui manquait, et le jeune homme pouvait en sortir autant que son imagination lui en donnerait étant donné qu’il ne savait la véritable raison derrière ce cadeau, cet endroit. Il n’était pas assez proche de son père pour avoir ce type de discussion avec lui - pour avoir bien des types de discussions avec lui. « Depuis combien de temps t’y as pas mis les pieds ? » Ses sourcils se froncèrent légèrement sur son visage. « L’Italie ? En début d’année, lorsque j’ai du m’occuper des papiers pour la maison dont j’ai hérité. » Aucune prétention ne se glissait sur ses paroles, mais là était simplement l’explication des faits: il était celui que Elon avait choisi pour lui confier la maison de famille - alors que pourtant, ce n’était pas d’enfants qu’il manquait, le grand père. Il y était allé également pour retrouver la trace de sa mère biologique, mais c’était une partie de l’histoire qu’il taisait et gardait jalousement pour lui. « A Grenade… » Il se perdit un instant dans ses pensées. « Je crois que j’y ai pas mis les pieds depuis mes quinze ou seize ans. Et encore, on y était restés que quelques jours, maman et moi. » Saül était, bien sur, bien trop occupé partout ailleurs plutôt qu’à profiter auprès de sa famille, déjà à cette époque là.
« Je sais même pas si l’un de nous y a remis les pieds depuis le divorce. » Il savait que Saül était en Europe aux alentours de la naissance d’Abel, puisque les deux hommes s’étaient retrouvés en Italie, mais Damon n’avait jamais demandé les détails du voyage qu’Ariane et lui avaient effectué avant de le rejoindre sur place. Peut-être étaient-ils passés par Grenade - savoir la sorcière entre ces murs lui fit plisser le nez. « Je sais pas dans quel état se trouve la maison, aussi. J’espère que c’est pas trop la catastrophe. » En Italie, il avait fait en sorte de mettre en place un système de gardiennage de la maison pour être sur que cette dernière soit toujours en bonne état. En Espagne, c’était trop neuf pour qu’il ait songé à quoi que ce soit. « J’espère que ça te dérange pas, d’ailleurs, qu’on profite de notre voyage pour aller y faire un tour ? » L’idée enchantait Damon, bien sur, même si la nostalgie tissait ses fibres nerveuses au fur et à mesure qu’ils s’approchaient de la destination; mais il avait vraiment hâte de retrouver cet endroit qui avait tant servi de havre de paix à travers les années. Il espérait simplement que Megan pouvait anticiper un tel ressenti pour elle aussi, et qu’elle s’y sentirait à son aise. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« Pendant un temps, j’y ai cru aussi, que c’était un mariage arrangé. Mais non, c’est un vrai mariage qu’ils ont eu. D’amour, je sais pas, mais personne ne les a forcé en tous cas. » - « Peut-être que c’était les deux. » Peut-être que c’était un mariage d’intérêt, arrangé, forcé, qu’il appelle ça comme il veut puisque nous savons tous les deux que cela veut dire la même chose au fond, et qu’ils se sont malgré tout aimé un temps. « Peut-être que c’est possible. » De là à dire que c’est ce qui nous attend, ce serait présomptueux. Pour autant, je crois que j’aime bien cette version, je crois que, bien que je sois consciente qu’il s’agit certainement d’un doux rêve, je vais m’accrocher à cette vision d’un futur où nous pourrions être heureux malgré les circonstances de notre rencontre et de notre union. « Franchement, rien ne m’étonne plus. Je pense que c’était juste un moyen de continuer à embêter ma mère jusqu’au bout, tu vois. » - « C’est puéril. » Et Saül Williams est beaucoup de choses, mais je ne l’ai jamais vu se chamailler comme une enfant. A mes yeux, quand il entre en guerre, il ne se bat pour des futilités. « Elle a été plus coriace. » - « C’est une femme. » Tout ce que cette phrase sous-entend - à savoir que les femmes sont générales plus coriaces que les hommes - fait naître un sourire à la commissure de mes lèvres.
« J’osais pas t’en parler mais c’était exactement pour cette raison. Tu m’as démasqué. » - « Je vais me rattraper. Que dirais-tu d’une cabane en bois dans le jardin de chez ta mère ? Une sur la plage, ne nous restreignons pas, les possibilités sont infinies. » Je continue sur le ton de l’humour, comme à chaque fois qu’il est que nous abordons sous un angle léger nos différents milieux d’origine. « C’est plutôt… Habituel, oui. Disons que quand tu as les moyens de t’offrir un peu ce que tu veux, il faut être inventif et jouer davantage sur les sentiments quand tu fais un cadeau. Donc des maisons, où tu peux créer des souvenirs… Ça devient monnaie courante. » - « C’est une drôle de façon de voir les choses. » Je m’appuie sur mon accoudoir, et dépose ma main contre mon poing fermé. « Y’a bien que les gens comme toi, comme vous, qui pensent que pour faire un cadeau qui ait une autre valeur que financière, il faut malgré tout mettre six zéros sur un chèque. » Il n’y a pas besoin de ça pour jouer sur les sentiments. Il n’y a que quelqu’un né avec une cuillère en argent dans la bouche pour penser qu’une maison, c’est un présent qui a une forte valeur sentimentale. C’est un artiste pourtant, Damon. Il devrait savoir que les choses qui émeuvent le plus sont rarement celles qui se payent le plus cher.
« Peut-être parce-qu’on avait déjà un pied-à-terre en Italie ? Et qu’ils seraient plus tranquilles en tant que jeunes mariés là-bas ? » - « A l’abri du public, ou bien à l’abri de leurs parents ? » Saül et Elise Williams appartiennent à une élite différente de celle qui intéresse le grand public : il n’y a donc pas besoin d’être un génie pour se demander si la pression qu’ils ressentaient n’étaient pas plutôt familiale. « L’Italie ? En début d’année, lorsque j’ai du m’occuper des papiers pour la maison dont j’ai hérité. » J’écarquille les yeux, amusée. « Deux maisons dans l’année, on peut dire que tu perds pas ton temps toi. » Sauf qu’il a dit hérité, et que je crains tout d’un coup d’avoir fait une énorme bourde. « Je suis désolée. Quelqu’un qui t’étais cher ? » Est-ce là-bas qu’il désire m’emmener pour la suite de notre voyage de noce en Italie ? Est-ce que, au contraire, cette seconde maison referme plus de mauvais souvenirs que de bons ? « A Grenade… Je crois que j’y ai pas mis les pieds depuis mes quinze ou seize ans. Et encore, on y était restés que quelques jours, maman et moi. » Je hoche la tête. Je me demande s’il n’a pas peur d’être déçu - lorsqu’on est gamin, les choses et les endroits ont toujours l’air bien plus fantastiques qu’ils ne le sont réellement - mais je me tais, par peur d’être indélicate. « Je sais même pas si l’un de nous y a remis les pieds depuis le divorce. Je sais pas dans quel état se trouve la maison, aussi. J’espère que c’est pas trop la catastrophe. » Les Williams ont les moyens d’embaucher tout un tas de gens pour s’occuper des leurs nombreuses demeures, non ? « J’espère que ça te dérange pas, d’ailleurs, qu’on profite de notre voyage pour aller y faire un tour ? » - « Ça me dérangeait pas, jusqu’à ce que je comprenne que c’était un énorme piège et qu’on y allait pour faire le ménage. » J’éclate de rire, avant de secouer la tête. « Est-ce que ça me dérange de partir en voyage à l’autre bout du monde dans une somptueuse villa ? » Elle l’était sur les photos, en tout cas. « Y’a vraiment des gens qui répondent “oui” à ce genre de question ? » Je ne me débarasse pas de mon sourire amusé. « Je connais pas grand chose de l’Europe. » Je ne connais pas grand chose du reste du monde, même si j’ai déjà quitté l’Australie pour mon boulot. Je me demande s’il me trouve limitée, Damon. « Et ça me fait plaisir d’en découvrir une partie avec toi. » Parce que sa compagnie ne m’est plus désagréable depuis bien longtemps.
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| | | | | | | | (cosigan #11) all too well |
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