| (cosigan #11) all too well |
| ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Sam 11 Juin 2022 - 0:33 | |
| all too well @megan williams
« Peut-être que c’était les deux. Peut-être que c’est possible. » Haussant les épaules, l’italien laissa échapper un léger soupire. Peut-être effectivement qu’il y avait un peu des deux dans leur histoire - mais très honnêtement, maintenant qu’il les avait vu ses déchirer pour des broutilles, il avait de plus en plus de mal à se dire qu’il y avait réellement eu de l’amour entre ses parents à un moment dans leur mariage. Comment pouvait-on s’aimer pour se déchirer de la sorte par la suite ? Lorsqu’une famille, un avenir et un passé avaient été construits main dans la main ? « C’est puéril. » Ca l’était, il en était conscient, mais que pouvait-il bien faire d’autre que d’acquiescer ? Ce n’était pas à lui de mettre son grain de sel dans cette histoire, et si Saül et Elise avaient voulu se battre sur des fondements qui relevaient de l’école primaire, c’étaient là leurs problèmes. Aux yeux de Damon, c’était surtout mieux que ce soit sa mère qui ait réussi à obtenir la part du gâteau qu’elle défendait. « C’est une femme. » Là, le petit sourire qu’il esquissa était on ne pouvait plus vrai; plus fier, aussi, il ne le cacherait pas. Il avait toujours été du côté d’Elise dans l’union que formaient ses parents, et ne s’en était jamais caché non plus. Comment aurait t-il pu en être autrement, de toutes façons ?
« Je vais me rattraper. Que dirais-tu d’une cabane en bois dans le jardin de chez ta mère ? Une sur la plage, ne nous restreignons pas, les possibilités sont infinies. » La conversation était désormais portée sur un ton bien plus humoristique. « Soyons fous, aller. » Parce-que, effectivement, c’était plutôt quelque-chose d’habituel chez eux de parler de la sorte et de penser à des maisons - de tailles diverses et variées - en guise de cadeau. « C’est une drôle de façon de voir les choses. » Il fronça quelque peu les sourcils. « Y’a bien que les gens comme toi, comme vous, qui pensent que pour faire un cadeau qui ait une autre valeur que financière, il faut malgré tout mettre six zéros sur un chèque. » Plissant ses lèvres un instant, Damon opta pour un haussement d’épaules détaché. « Je pense qu’au bout d’un moment, on a tellement l’habitude de tout régler par l’argent que ça devient le premier réflexe. » Il était d’accord sur biens des choses, dans la façon d’aborder le sujet qu’avait Megan: les gens de son échelle sociale ne voyaient pas la vie de la même manière que le reste de la population et parfois, cela pouvait être déroutant. Lui-même parfois avait du mal à se dire que sa façon d’agir était naturelle et normale. Mais lorsque vous avez grandi de cette façon, cela vous parait être le comportement à adopter et à répliquer. Il n’y avait que lorsque la confrontation à la réalité était de mise que les choses étaient remises en perspective. « J’aurais préféré grandir sans, tu sais. L’argent. » Il avait pris un petit instant avant d’ajouter cette phrase, et un léger silence se fit entre la première et la seconde. « L’argent. Je sais que ça a beaucoup aidé, mais je m’en serais bien passé. » Parce-que sans ça, peut-être que les choses auraient été différentes et peut-être que ses parents auraient été plus concentrés sur le fait de lui donner de l’amour plutôt que de l’argent. Les choses auraient pu tout à fait mal tourner également - mais pour lui, ce n’était pas le sens qu’elles auraient pris si l’argent n’avait pas été le nerf de leur guerre.
« A l’abri du public, ou bien à l’abri de leurs parents ? » Un petit sourire fendit son visage. « Des deux, je pense. » Parce-que si leur mariage n’avait pas été arrangé, ce n’était pas pour autant que les parents du couple ne s’étaient pas posés en juges sur cette union. Ils avaient gros à perdre, des deux côtés, s’ils ne portaient pas un regard attentif à ce que leurs progénitures faisaient. Se cacher autant du public que de leurs familles avait surement été quelque-chose de nécessaire, dans les débuts de leur mariage. Tout comme Megan et lui se cachaient des deux, mais pour des raisons différentes surement. « Deux maisons dans l’année, on peut dire que tu perds pas ton temps toi. » La première réaction de la jeune femme à la réponse de Damon ne fut pas exactement ce à quoi il s’attendait, si bien qu’il ne sut contrôler le petit sourire triste - parfaitement accompagné du regard qui allait de paire avec -, en entendant ses mots. Elle dut rapidement s’apercevoir qu’elle avait été quelque-peu trop vite dans sa blague, car elle ne mit qu’un instant avant de se reprendre. « Je suis désolée. Quelqu’un qui t’étais cher ? » - « Mon grand-père. » Il prit un instant avant de réellement répondre à sa question - simplement donner le rang de la personne en question dans la famille, le lien qu’il avait avec lui, ne donnait pas le degré d’importance qui lui était apporté. « C’est lui qui a élevé Saül, donc tu peux facilement imaginer le personnage. Mais il a toujours été quelqu’un d’important pour moi… » En grande partie parce-qu’il n’avait que très peu traité Cosimo comme il avait traité ses propres enfants. Ces derniers avaient connu un père traumatisant et n’hésitant pas à brutaliser ses enfants. Il n’avait jamais agi de cette façon là, Elon, avec son petit-fils - unique, qui plus était, pendant bien des années - et Damon avait la chance de garder de très bons souvenirs d’avec son grand-père de lorsqu’il était encore enfant. « Et puis, il a toujours été bienveillant avec moi. » Il hésita, mais avec Megan, il pouvait se permettre d’ajouter des détails sur des sujets de cette sorte, après tout. « C’est qui lui, par erreur, m’a appris que Saül et Elise n’étaient pas mes vrais parents. » Et d’autres choses également mais il préférait garder ça de côté, pour lui, tant qu’il le pouvait encore.
Et si parler d’Elon lui faisait remonter des souvenirs, ce n’était pas le seul côté de la discussion qui agissait ainsi. Grenade, il n’y avait pas mis les pieds depuis ce qui était désormais des années et il avait l’impression d’être un brin fautif dans toute cette histoire. Certes, ce n’était pas un endroit où il se rendait comme bon lui semblait - il connaissait parfaitement la valeur de la maison aux yeux de ses parents et ne se permettrait pas d’y aller sans leur accord ou leur compagnie -, mais il n’avait pas cherché à y mettre les pieds non plus. Même, il ne s’était pas plus renseigné que cela sur l’état des lieux avant de prendre les billets d’avion - il ne s’en rendait compte que sur le moment, parce-qu’il en discutait avec Megan en cet instant. « Ça me dérangeait pas, jusqu’à ce que je comprenne que c’était un énorme piège et qu’on y allait pour faire le ménage. » A son rire, il leva les yeux au ciel en laissant un sourire amusé s’installer sur son visage. « Est-ce que ça me dérange de partir en voyage à l’autre bout du monde dans une somptueuse villa ? Y’a vraiment des gens qui répondent “oui” à ce genre de question ? » Il laissa son regard se perdre dans celui de la jeune femme un instant. Elle serait surprise, justement, de savoir que plus d’une personne serait capable de réponse Oui à la question que Damon venait de lui poser simplement parce-que les villas somptueuses de la sorte était monnaie courante, chez eux. « Ca pourrait te déranger de te retrouver là-bas alors que j’y vais pas uniquement que pour profiter. » Oh, il allait le faire aussi; mais il y avait fort à parier qu’il aurait besoin d’un temps d’adaptation pour se rappeler qu’encore quelques semaines auparavant, il s’agissait là de la maison de sa mère et que désormais c’était son nom à lui sur le certificat de propriété. « Je connais pas grand chose de l’Europe. Et ça me fait plaisir d’en découvrir une partie avec toi. » Aux mots teintés de douceur de Megan, il glissa ses doigts à travers les siens pour prendre sa main dans la sienne. « Tu vas adorer, je sais d’avance. » Parce-qu’il y avait tant de choses à voir et découvrir; parce-qu’il s’agissait après tout du vieux continent et que l’histoire qu’il possédait était à n’en plus finir; parce-que les paysages qu’ils verraient sur place n’avaient souvent rien à envier à ceux de l’autre côté du globe. La liste semblait infinie aux yeux de Damon et il ne l’exposerait pas de suite à Megan: elle aurait tout le reste du voyage pour l’établir de sa propre plume. « J’ai hâte de te montrer l’Italie. » Parce-que Grenade était un lieu particulier, mais rien n’était d’autant plus chargé d’histoire à ses yeux que l’endroit où il avait vécu les premières années de sa vie. « J’espère que t’es prête à marcher pendant des heures, parce-que là-bas je connais beaucoup d’endroits qui valent le détour. » Autant parce-qu’il y avait mille et une choses à voir que parce-qu’il s’agissait là d’endroits qui donnait toujours le sourire au jeune homme, même après toutes ces années, laissant les souvenirs opérer seuls aux commandes de ses gestes et envies. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mar 14 Juin 2022 - 16:32 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« Je pense qu’au bout d’un moment, on a tellement l’habitude de tout régler par l’argent que ça devient le premier réflexe. » Un réflexe qui n’aide pas vraiment à développer de la ressource, si on me demande mon avis. Comment feraient Saül, Damon, Elise et tous ceux qui appartiennent à ce monde si la famille Williams faisait banqueroute ? Moi, j’ai au moins la certitude que je saurais me débrouiller, et sans trop savoir pourquoi, j’ai envie d’inculquer ça à Damon. J’ai envie de lui montrer, non pas qu’il faut rejeter ses principes, sa façon de faire et son éducation - l’argent est un luxe dont il serait idiot de se passer - mais qu’il existe d’autres façon de faire, de s’en sortir, d’être heureux et de ne pas avoir l’impression d’être miséreux. « J’aurais préféré grandir sans, tu sais. L’argent. Je sais que ça a beaucoup aidé, mais je m’en serais bien passé. » Je réfléchis quelques secondes, avant de tourner à nouveau la tête dans sa direction. « Alors on oublie la cabane chez ta mère. Je sais où on va passer nos prochaines vacances. » J’esquisse un sourire malicieux, avant de reprendre. « Au camping. Je t’emmène en camping Damon Williams, et on s’y rendra pas en classe affaires. » Mais avec une vieille voiture qui roule à peine empruntée à l’une de mes amies, puisque je suis moi-même une éternelle piétonne, ayant toujours vécu en ville et ayant toujours apprécié le fait de pouvoir profiter de mes tribulations pour capturer des clichés inédits.
« Des deux, je pense. » « Et toi, de qui tu voudrais te cacher ? » Des ses parents sans doute, du monde entier aussi ? De moi ?
« Mon grand-père. » Sans jamais être entrée dans les détails, j’ai entendu parler de lui, lorsque je tentais d’apprendre l’arbre généalogique de la famille Williams en compagnie de sa plus jeune tante. Le nom du vieil homme ne me revient plus, mais elle a cité son père, mort depuis peu à l’époque. « C’est lui qui a élevé Saül, donc tu peux facilement imaginer le personnage. Mais il a toujours été quelqu’un d’important pour moi… » Peut-être que ce que l’on dit est vrai, que d’horribles parents font parfois de formidables grands-parents. J’ai toutefois du mal à imaginer Saül devenir un jour un papy tendre, tolérant et affectueux. « Et puis, il a toujours été bienveillant avec moi. » - « T’as le droit de l’aimer pour ce qu’il était avec toi. Même s’il était pas comme ça avec le reste du monde. » Il a le droit de ressentir en fonction de son référentiel à lui, et de ne pas voir son aïeul comme un monstre puisque ce n’est pas ce qu’il était pour le jeune italien. « C’est qui lui, par erreur, m’a appris que Saül et Elise n’étaient pas mes vrais parents. » - « Par erreur ? » Je fronce les sourcils, ayant du mal à comprendre comment quelqu’un qui a tenu sa langue pendant plus de vingt ans a fini par vendre la mèche. La maladresse du vieil homme était-elle teintée d’une grosse touche de mauvaises intentions ?
« Ca pourrait te déranger de te retrouver là-bas alors que j’y vais pas uniquement que pour profiter. » - « Tant que t’oublies pas de le faire un peu. » Et qu’il ne passe pas la totalité de ses journées reclus, à se remémorer d’anciens souvenirs dont je ne fais pas partie ce qui, forcément, me ferait me sentir seule et exclue. Je n’ai pas la sensation de l’être, depuis que nous avons quitté l’Australie. J’ai l’impression qu’il est différent avec moi à présent que nous sommes loin de Saül, et je regrette de ne pas pouvoir envoyer ce dernier à l’autre bout du monde, de façon permanente. Arriverons-nous à être plus que des étrangers ou des amis un jour ? Y-arriverions-nous plus facilement si le patriarche n’était pas dans l’équation ? « Tu vas adorer, je sais d’avance. » Je sors de mes pensées pour plonger mon regard dans celui du blond. « Oui, je suis certaine que ce sera le cas. » Parce qu’il a lui-même les yeux qui brillent et que je n’ai pas besoin de partager grand-chose de plus. Le voir plus épanoui a un effet tranquillisant sur moi, étrangement. « J’ai hâte de te montrer l’Italie. J’espère que t’es prête à marcher pendant des heures, parce-que là-bas je connais beaucoup d’endroits qui valent le détour. » - « J’ai pas pris mes chaussures de randonnée pour rien. » Et mon meilleur appareil photo numérique non plus. « J’espère que t’es prêt à devenir le parfait instagram hubby, j’ai pas l’intention de visiter tout ça sans inonder mes réseaux sociaux de photos. Et tu vas être tagué dans dix huit stories par jour. » J’esquisse un sourire innocent en penchant la tête dans sa direction. « Mais promis, j’ai des qualités aussi. »
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
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- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Ven 24 Juin 2022 - 1:14 | |
| all too well @megan williams
L’air qu’affichait le visage de Megan, alors qu’elle se tournait de nouveau vers lui, était un brin amusé et il ne savait pas s’il devait trouver ça rassurant où non. « Alors on oublie la cabane chez ta mère. Je sais où on va passer nos prochaines vacances. » Il plissait les yeux, Damon. « Vas-y, je t’écoute. » Tout était possible à partir de ce moment là, le meilleur comme pour le pire - et ils vivaient depuis trop longtemps le pire, peut-être que la une femme avait finalement le meilleur à leur offrir en guise de prochaines vacances. « Au camping. Je t’emmène en camping Damon Williams, et on s’y rendra pas en classe affaires. » La première réaction de Damon fut - peut-être un peu malheureusement - de lâcher un rire. Mais, voyons que derrière l’air amusé de Megan se trouvait un sérieux dans ses paroles qu’il n’avait pas anticipé, il stoppa de suite son rire. « Oh, sérieusement au camping alors. » Il se gratta la nuque d’une main. Ce n’était pas le type de discussion qui le mettait à l’aise, puisque en rien dans son élément. C’était de ce type de choses là, dont il parlait, lorsqu’il disait qu’il aurait peut-être préféré grandir sans l’argent et ne pas être un fils de personnes habitués aux lieux de vacances avec minimum quatre étoiles. « J’espère que tu sauras être infiniment patiente alors, parce-que c’est pas quelque-chose à laquelle je suis habitué comme tu peux le deviner. » Presque, si la climatisation de l’avion n’était pas aussi performante, il se serait mis à rougir.
« Et toi, de qui tu voudrais te cacher ? » Pendant un instant, et puis un autre ensuite, Damon ne répondit pas de suite. « Des deux aussi, je pense. Mais pas pour les mêmes raisons. » Se cacher de l’un sans se cacher de l’autre ne rimait pas à grand chose, en réalité, et il lui semblait que pour se trouver tranquille ils auraient besoin de se cacher des deux catégories. « Y’a qu’en se cachant des deux qu’on aurait la paix, la véritable paix je veux dire. Se cacher de mes parents mais pas du monde extérieur reviendrait à ne rien faire, tant ils seraient de nouveau rapidement impliqués. Et l’inverse… » Il soupira. « L’inverse reviendrait au même en fait. » Se cacher du monde extérieur reviendrait à ne plus exposer leur image et cela n’était pas compatible avec les plans de Saül. En somme, ils n’auraient pas la paix avec la configuration actuelle mais ils avaient signé pour ça, après tout.
Une personne de qui il n’aurait plus à se cacher en revanche, Damon, c’était de son grand-père - ce dernier n’étant malheureusement plus de ce monde depuis une année désormais. « T’as le droit de l’aimer pour ce qu’il était avec toi. Même s’il était pas comme ça avec le reste du monde. » Le jeune homme se contenta d’hausser les épaules, lassement. C’était vrai, après tout il pouvait aimer qui il voulait de la façon qui lui semblait juste; mais une fois encore il avait toujours cette empreinte de la façon dont Saül se gardait bien d’apprécier son père et qui déteignait bien malgré tout le monde sur lui. Elon avait toujours fait les efforts nécessaires pour traiter Cosimo comme n’importe quel petit enfant apprenant la vie, sans juger trop fortement le jeune garçon qu’il était en train de devenir. Ensuite, les visites chez l’aîné Williams avaient été de plus en plus rares avec la distance et les fêtes de famille en dehors des vacances d’été la seule excuse pour se rendre en Italie. Malgré tout, Damon avait toujours éprouvé une affection particulière pour cet homme qui avait pourtant mis à mal émotionnellement au moins deux de ses enfants. « Par erreur ? » Le froncement de sourcils de la part de Megan était légitime: si les rôles avaient été inversés, il aurait trouvé cela tout autant étrange. Il eut presque un petit sourire, un brin attendri. « Sur la fin de sa vie, la maladie a pris le dessus sur sa raison et il perdait facilement la tête. Un jour, il a oublié que j’étais pas au courant de cette partie là de mon histoire et a relevé la vérité à tout le monde. » Il aurait voulu employer un ton détaché, depuis le temps, mais sa voix était teintée d’un voile qui témoignait de l’impact qu’avait eu cette nouvelle sur sa vie actuelle. « Le reste de la famille ne comptait pas m’en parler, ou n’avait pas envie de contredire Saül… » Ce qui revenait presque au même, au final, car personne n’osait se tenir debout pour lui dire la vérité.
Parler de ce qui les attendait une fois l’avion atterri était bien plus agréable, et Damon se prêta au jeu sans se faire prier. Au moins, cette maison-là n’avait pas un si sombre histoire en arrière plan - pas qui concernait le jeune homme, au moins. « Tant que t’oublies pas de le faire un peu. » Le sourire qu’il étira était plus détendu que d’autres jusque maintenant. S’il ne profitait pas un tantinet de ces quelques semaines d’évasion, il n’aurait pas d’autres moments prévus au calendrier pour le faire alors il comptait profiter comme il se devait de ces vacances appelées Lune de miel aux yeux du monde entier. Megan avait intérêt à agir de la sorte également, c’était là un autre point non négociable pour Damon. « Oui, je suis certaine que ce sera le cas. » Elle allait adorer, ils allaient passer de bons moments - ce serait comme ça et pas autrement. « J’ai pas pris mes chaussures de randonnée pour rien. » - « T’es partie équipée alors. » - « ’espère que t’es prêt à devenir le parfait instagram hubby, j’ai pas l’intention de visiter tout ça sans inonder mes réseaux sociaux de photos. Et tu vas être tagué dans dix huit stories par jour. Mais promis, j’ai des qualités aussi. » Le sourire de la jeune femme était contagieux, tout comme le ton amusé qu’elle empruntait - si bien que les deux se mirent à déteindre sur Damon qui était redevenu totalement relaxé, comme avant que cette discussion ne commence. « J’ai hâte d’y être maintenant, avec ça. » Ils pouvaient de toutes façons d’avance deviner tous les deux qu’il ne broncherait pas une seule fois de devoir la prendre en photo douze fois par jour - pas que la photographie était là son art favori, mais il saura suivre les indications qu’elle lui donnerait pour remplir ce rôle à la perfection; cela faisait des semaines qu’il se prenait pour son petit ami, puis son fiancé et désormais son mari sans que personne ne relève la fausseté de la situation. Peut-être était-il bien plus proche de Saül qu’il n’oserait jamais l’admettre.
*** Le premier réflexe de Damon, une fois arrivés dans la maison, après avoir ouvert la porte et déposé les bagages dans le hall d’entrée fut de revenir vers Megan afin de la porter dans ses bras pour la faire entrer dans la villa, comme l’indique la tradition des jeunes mariés. Un petit rire se faufilait à travers ses lèvres également par la même occasion. « Bienvenue à Grenade. » Il la déposa en doucement une fois qu’ils furent dans le salon. La possibilité de se concentrer sur ce qui les entourait étant de nouveau à disposition, le regard de Damon se perdit plus d’un instant sur le moindre centimètre carré à portée de vue. Bien sur, le souvenirs remontaient à la surface - et ce bien plus rapidement qu’il ne l’aurait soupçonné -, mais ces derniers portaient l’ombre d’une tristesse qu’il n’aurait su réellement expliquer. « Ca me fait bizarre de voir les meubles couverts, comme si personne ne comptait revenir ici… » Il avait cru comprendre pourtant que Saül et sa sorcière avaient fait au moins un saut ici et là, de temps à autres, au cours des vingt-quatre derniers mois. L’endroit semblait pourtant comme hanté d’une famille disparue en fumée depuis trop longtemps désormais.
La vérité était, quant à elle, bien plus simple: Elise n’avait réellement jamais prévu de revenir ici et avait préparé la maison pour la céder à autrui. Damon n’avait plus qu’à recommencer de zéro et créer ses propres souvenirs, désormais. « Je te fais un tour du propriétaire avant d’aller dormir ? » Le vol en provenance des Etats-Unis s’était effectué de nuit, et la fatigue se faisait sentir du côté de l’italien - il n’avait jamais été un gros dormeur lors des vols longs courriers, et ce depuis qu’il était haut comme trois pommes, ce qui avait toujours été problématique aux yeux de ses parents. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 26 Juin 2022 - 16:51 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
Imaginer Damon Williams au camping, en train de monter une tente, d’aller faire sa vaisselle dans des sanitaires publics et partager des douches avec une centaine de personnes, le fait d’imaginer tout ça possède un fort potentiel comique et l’envisager me fait sourire. Et lorsque j’ai une idée en tête, il est compliqué de me faire changer d’avis donc il y a peu de chance que je le laisse échapper à cette situation ou faire marche arrière d’une façon ou d’une autre. « Oh, sérieusement au camping alors. » - « Est-ce que j’ai l’air du genre à lancer des idées en l’air ? » Jamais, même lorsqu’elles paraissent parfaitement idiotes et irréalisables. « J’espère que tu sauras être infiniment patiente alors, parce-que c’est pas quelque-chose à laquelle je suis habitué comme tu peux le deviner. » - « Tu vas voir, monter une tente c’est bien plus compliqué que ça en a l’air. » Je le taquine, profondément amusée. « Mais je serai là pour t’épauler. Tu veux voir à quoi ressemblent les vacances de monsieur et madame tout le monde ou pas ? » Ce qui est certain, c’est que ces vacances ne ressembleront pour lui à aucune autre. Je doute que Saül ait déjà emmené son petit prince dans un endroit avec si peu de confort.
« Des deux aussi, je pense. Mais pas pour les mêmes raisons. » Je ne suis pas surprise, mais je ne saurais dire ce qui lui fait le plus de peine : de devoir se cacher des siens ou de ses amis les plus proches. Moi aussi, j’aimerais que les choses soient plus simples. Moi aussi, j’aimerais qu’il soit tombé amoureux de moi et m’être laissée aller à cet amour. Moi, j’aurais voulu que nous puissions être un jeune couple normal qui n’a rien à cacher lorsque nous sommes en présence de Charlie, Joséphine, Shiloh ou n’importe qui d’autre. « Y’a qu’en se cachant des deux qu’on aurait la paix, la véritable paix je veux dire. Se cacher de mes parents mais pas du monde extérieur reviendrait à ne rien faire, tant ils seraient de nouveau rapidement impliqués. Et l’inverse… L’inverse reviendrait au même en fait. » - « Avec moi t’as pas besoin de te cacher, j’espère que tu le sais. » Ironiquement, dans notre situation, il n’y a que l’un avec l’autre que nous pouvons être naturels et ne pas se soucier de l’image que nous renvoyons. Moi, ce que je souhaite, c’est que cela finisse par nous rapprocher.
« Sur la fin de sa vie, la maladie a pris le dessus sur sa raison et il perdait facilement la tête. Un jour, il a oublié que j’étais pas au courant de cette partie là de mon histoire et a relevé la vérité à tout le monde. » Cette histoire a l’air d’être encore douloureuse à raconter pour lui et je regrette presque d’avoir cherché à creuser. La mort de son grand-père l’a de toute évidence affecté presque autant que les secrets et les mensonges et si j’ignore ce que c’est que d’avoir une grande famille pour la sienne, je suis pour autant capable d’empathie. « Le reste de la famille ne comptait pas m’en parler, ou n’avait pas envie de contredire Saül… » - « Il peut être effrayant… » Mais, parce qu’il y a un mais, je trouve ça trop facile de se cacher derrière ça lorsqu’on est un adulte accompli. Je ne le dit pas : je pense qu’il le sait, au moins au fond de lui, et j’estime que ce n’est pas la peine de retourner le couteau dans la plaie. « On va faire en sorte qu’il le soit un peu moins, pour nous en tout cas. » En faisant équipe, peut-être parviendrons-nous à nous dégager doucement mais sûrement de son empreinte. C'est ce que je souhaite pour lui, en tout cas.
« J’ai hâte d’y être maintenant, avec ça. » Il a l’air sincère. Et je ne peux nier que je suis touchée. « Moi aussi. » Je le suis tout autant.
*** Soulevée du sol par un Damon décidé à s’approprier les traditions, j’explose d’un rire cristallin malgré ma surprise, et je m’accroche à sa nuque pour ne pas glisser. Lui aussi paraît de bonne humeur, peut-être même un peu sincèrement heureux, et le rose me monte aux joues. « Bienvenue à Grenade. » Je dépose un baiser sur sa joue, et ris un peu plus lorsqu’il enjambe maladroitement la barre de seuil de la porte. Il ne me fait toutefois pas tomber et, lorsqu’il me dépose par terre, je me tais par souci de respecter l’émotion qui émane de lui. « Ça me fait bizarre de voir les meubles couverts, comme si personne ne comptait revenir ici… » L’endroit ressemble exactement à ce qu’il est : une vieille maison de famille inhabitée avec une ambiance étrange qui plane. Doucement, je dépose ma main à plat dans son dos. « Nous on reviendra autant que tu veux. » J’esquisse un sourire, sans oser m’avancer dans la pièce sans invitation, sans oser commencer à retirer les bâches en plastiques sur les meubles. J’observe le sol, avant de déclarer d’une voix neutre. « Le sol a l’air propre. Ta mère doit encore payer quelqu'un pour faire le ménage régulièrement. » Le contraire aurait été étonnant pour une famille comme les Williams. Chez eux, on ne s’abaisse pas à passer l’aspirateur : on a quelqu’un pour le faire à notre place. « Je te fais un tour du propriétaire avant d’aller dormir ? » - « Tu me fais faire le tour du propriétaire avant de me montrer la piscine tu veux dire, non ? » J’esquisse un sourire amusé. « J’ai rêvé de ça pendant les dix heures de trajet, tu peux pas me refuser un bain de nuit. » Même s’il est difficile de prétendre que voler en première classe est lessivant et désagréable, le vol et les correspondances étaient longues. « Et tu peux pas non plus refuser de te joindre à moi. » J’attrape finalement ma valise - il ne sera pas dit que je suis là pour me faire servir par mon jeune époux pendant toutes les vacances - « Tu me montres où je dors ? » Puisque maintenant que nous ne sommes plus à l’hôtel, je doute qu’il ait prévu de me faire une place dans son lit.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Ven 8 Juil 2022 - 0:08 | |
| all too well @megan williams
« Est-ce que j’ai l’air du genre à lancer des idées en l’air ? » Comme elle, il portait un petit air amusé sur le visage. « Non, c’est vrai. » Megan était plutôt du genre même à foncer tête baissée avant de parler aux autres de ses idées; alors de là à en lancer en l’air ? Il était vrai que Damon aurait pu se douter qu’elle était on ne pouvait plus sérieuse dans cette situation. « Tu vas voir, monter une tente c’est bien plus compliqué que ça en a l’air. » Il leva les yeux au ciel: elle osait se moquer en plus. « Mais je serai là pour t’épauler. Tu veux voir à quoi ressemblent les vacances de monsieur et madame tout le monde ou pas ? » Il fit mine de réfléchir, prenant son menton entre ses doigts, plissant légèrement les yeux - avant d’échapper un petit rire. « Oui, ça m’intéresserait, Madame Williams. » Et à la façon dont les choses avançaient entre eux, ce serait même quelque-chose qu’il était désormais sur d’apprécier faire avec elle. Megan se moquerait de lui tout du long, mais au moins il savait qu’elle prendrait soin de lui apprendre la façon correcte de profiter de vacances au camping. Et puis, ça avait réellement l’air amusant.
« Avec moi t’as pas besoin de te cacher, j’espère que tu le sais. » Une petite moue toute autant reconnaissante que quelque peu attristée, pour une raison que Damon n’aurait su expliquer, étira un coin de sa bouche. « Je sais. » Et depuis le premier jour, il s’était montré sous son vrai jour avec Megan. Même si la situation ne lui avait pas paru idéale au premier abord - et que dans l’absolu, elle ne l’était toujours pas à son avis -, au moins il n’avait jamais trouvé le besoin de jouer un rôle aux côtés de la jeune femme; cela faisait du bien. Surtout que toute sa vie, l’italien avait du jouer plus d’un rôle qui ne lui revenait en rien, sans même avoir été consulté au préalable ou consulté par la suite lorsqu’il avait été en âge de faire ses propres choix. Elise et Saül auraient pu être honnêtes avec lui, dès qu’il avait commencé à être apte à comprendre la situation, qu’ils n’étaient pas ses parents biologiques mais qu’il l’avait adopté pour pouvoir constituer une famille. Il aurait compris, Damon, il avait toujours été quelqu’un de percutant et d’ouvert à la discussion. Ils avaient décidé de prendre une voie qui n’étiat en rien celle de la vérité, et la suite avait été de mal en pis. « Il peut être effrayant… » Il hocha doucement la tête. « Très effrayant. » Le petit Cosimo qu’il avait longtemps été avait toujours été un enfant terrorisé par son père - m’adulte qu’il était devenu n’en menait pas bien plus large, mais au moins maintenant il avait l’opportunité de s’échapper des griffes de Saül si le besoin se faisait ressentir. « On va faire en sorte qu’il le soit un peu moins, pour nous en tout cas. » Un instant, il s’accrocha au regard de Megan. Car si Damon ne le faisait pas seul, peut-être réussirait-il à échapper au grand méchant loup avec l’aide de quelqu’un. Et si cette personne était celle qu’il avait épousé, et qu’il ne s’en était pas aperçu ? « On peut, oui. » Ses paroles manquaient de conviction, mais pour une fois, il avait osé dire à haute voix qu’il désirait se détacher de ce père trop présent dans son quotidien. C’était un début.
« Moi aussi. » Il esquissa un petit sourire avant de replonger dans son bouquin.
*** « Nous on reviendra autant que tu veux. » La main de Megan glissa dans son dos, le sortant ainsi de ses pensées. Il pouvait lui reconnaitre quelque-chose sans trop se forcer, à sa femme: elle faisait les efforts pour rentre les contours du mariage moindre tranchants, plus faciles à aborder. Elle pourrait simplement profiter de faire des vols en première classe et de visiter plusieurs pays en un seul voyage pour passer ses journées dans les boutiques ou dans des Clubs hors de prix. Et pourtant, elle appuyait sur les détails qui importaient réellement, et qui leur permettraient d’inscrire des souvenirs à leur histoire. « Si seulement c’était plus près de chez nous. » L’Espagne n’était pas la porte d’à côté, tout comme l’Italie, et parfois il était vrai que Damon regrettait d’habituer si loin de l’Europe - lui qui la chérissait depuis qu’il était bambin. Le vieux continent avait des charmes qu’il était impossible de trouver nulle part ailleurs, même à l’autre bout de la planète. « Le sol a l’air propre. Ta mère doit encore payer quelqu'un pour faire le ménage régulièrement. » Reposant son regard sur les meubles et sur le sol à leurs pieds, mentionné par Megan, il hocha la tête. « Oui oui. Je la connais assez pour savoir qu’elle laisserait pas une propriété à l’abandon malgré tout. » Le malgré tout comprenant le divorce de Saül et les ennuis qui en avaient suivi. Et puis, Elise lui avait redemandé ses dates de présence à Grenade, quelques jours avant le départ: il était persuadé qu’elle avait fait appel à une équipe pour que les lieux soient propres et prêts à les accueillir lorsqu’ils poseraient le pied en Espagne.
« Tu me fais faire le tour du propriétaire avant de me montrer la piscine tu veux dire, non ? J’ai rêvé de ça pendant les dix heures de trajet, tu peux pas me refuser un bain de nuit. » Le sourire amusé et le regard espiègle, Damon finit par pointer du doigt l’extérieur à travers la baie vitrée du salon. « Tu veux dire un bain du matin ? » Timide mais bien présent, le soleil commençait doucement un pointer le bout de son nez à l’horizon - à cette période là de l’année, il était un brin plus fainéant à se montrer aux premières heures. Mais ce fut avec un petit sourire bien plus attendri qu’il répondit par la suite à la jeune femme. « Faut juste vérifier que la piscine a été préparée et chauffée mais oui, je peux te montrer la piscine avant d’aller dormir. » Au pire, il dormirait le reste de la journée si telle était la quantité de sommeil dont il avait présentement besoin. « Et tu peux pas non plus refuser de te joindre à moi. » Il eut un petit rire. « Oh, c’était évident à mes yeux. Il manquerait plus que tu en profites sans moi. » Même si ce n’était pas sa priorité à lui - d’autant qu’il connaissait plus que bien la piscine de la demeure. La seconde suivante, Megan avait déjà sa valise à la main, impatiente de découvrir apparemment la suite du programme. « Tu me montres où je dors ? » Il sourit. « Suis moi. » Il en profita pour attraper sa valise également au passage.
Ce ne fut qu’une fois arrivé en haut des escaliers, sur le palier desservant les différentes chambres, que les pas du jeune italien se firent un peu plus lents, plus hésitants, alors que son regard ne pouvait s’empêcher de s’en aller vers la chambre au jadis ses parents dormaient lorsqu’ils venaient ici. Des souvenirs, comme il avait déjà été dit, ils en avaient formé des tas au fil des années; tous n’étaient pas des plus heureux mais Grenade était l’exception à cette règle. Ici, les choses étaient plus simples et n’avaient pas besoin de chercher la petite bête qui ruinerait le tableau. Damon s’aperçut que ses pas s’étaient complètement stoppés uniquement lorsque Megan arriva à ses côtés et que sa présence le sortit de ses pensées. « Tu auras la chance d’avoir la grande chambre d’amis, pour ton premier séjour ici. » Faisant volte-face, il ouvrit la porte qui donnait en face de la chambre de ses parents. « Et comme je m’en doutais, les lits ont été faits avant qu’on arrive. Je pense que maman s’en est chargée. » Parce-que si Elise était rude avec le monde entier, Damon était son exception, son talon d’Achille. « Ma chambre est au bout du couloir, là-bas. Si jamais tu as peur du noir un jour ou que tu entends des fantômes. » Un petit sourire narquois étiré sur son visage, il laissa Megan prendre ses quartiers en s’en allant vers sa propre chambre. « On se rejoint en bas, tu peux mettre ton maillot directement. » Et il allait en faire de même de son côté.
Et à l’instar des lits qui avaient été préparés avant leur arrivée, la piscine avait été nettoyée et programmée pour être appréciée à sa juste valeur dès qu’ils seraient sur place. Damon n’eut qu’à tirer le volet roulant, alors que les premières lueurs du jour se réfléchissaient sur l’eau chlorée. Le soleil de Grenade avait quelque-chose de particulier, surtout l’hiver alors que le froid n’étiat pas d’actualité comme ça pouvait l’être ailleurs en Europe ou dans l’hémisphère nord - il avait connu les hivers rudes du Canada, qui n’avaient rien à voir avec ce qui était possible de voir partout ailleurs sur la planète. Il finit par s’asseoir sur le bord de la piscine, les pieds dans l’eau, attendant que la jeune femme le rejoigne pour piquer une tête: c’était son idée après tout, il n’allait pas lui couper l’herbe sous le pied. « Madame Williams est attendue au bord de la piscine ! » Il était venu pencher la tête en arrière pour prononcer ces paroles, un peu plus fort que le volume normal, pour être sur qu’elle puisse l’entendre même de l’étage. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Ven 8 Juil 2022 - 17:42 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
C’est doux, comme poursuite de voyage. J’ai l’impression que, étonnement, être loin de la famille Williams et donc de nos obligations nous rapproche, comme si c’était là, l’ingrédient secret pour que notre complicité puisse prendre de l’importance. Dans l’avion, la discussion se fait sur un ton badin, on parle de sa famille, on parle histoire et on parle de vacances plus modestes, plus légères et je nous y voit déjà. Le vol est long mais pas pesant, et je me surprends à espérer que les chances d’un avenir à deux et plus apaisé se dessine. Je l’imagine singulier, puisque notre situation l’est - mais je nous vois faire mentir tous ceux qui étaient prêts à parier contre nous. Peut-être que je me voile la face. Peut-être suis-je la seule de nous deux à en avoir seulement envie. Sur l’instant cependant ça n’a pas d’importance puisque je me sens mieux que je ne l’ai été pendant ces derniers mois et si notre lune de miel ne ressemble à aucune autre, elle prend des allures de jolie parenthèse et ça me plaît.
Pousser la porte de sa maison de famille semble réveiller des émotions teintées de tristesse chez Damon et, alors qu’il parcourt la pièce du regard, je m’approche de lui, j’enroule mes doigts autour de son avant bras et je cherche à capter son regard pour affirmer que nous, nous pouvons venir autant que nous le désirons. « Si seulement c’était plus près de chez nous. » - « C’est pas comme si la distance rendait les choses impossibles. Je suis certaine que tu pourrais travailler à distance une ou deux semaines » Ou plus, s’il trouvait un autre travail, un qui lui plaise plus. Je ne reviens pas sur le sujet, nous l’avons abordé bien assez récemment. Quant aux moyens financiers, il va de soi qu’il les a, que nous les avons. Comme c’est étrange de se l’entendre penser. « Et moi, j’ai aucune obligation. » Puisque pour l’instant, je ne fais plus grand-chose de mes journées si ce n’est parcourir la ville à la recherche d’un sujet ou d’une image stimulante qui capte l’objectif de mon appareil photo. « Oui oui. Je la connais assez pour savoir qu’elle laisserait pas une propriété à l’abandon malgré tout. » J’esquisse un sourire amusé et ne dit rien : je n’ai pas grand chose de gentil à dire au sujet de ma belle-mère, mais je dois lui reconnaître le talent de savoir tenir un intérieur. Ce n’est pas bien difficile quand on a jamais rien eu à faire d’autre de sa vie.
« Tu veux dire un bain du matin ? » Je jette un coup d'œil à travers la baie vitrée et, alors que Damon fait remonter le volet électrique, j’aperçois effectivement le soleil qui pointe le bout de son nez. « Je suis complètement déréglée. » Je n’ai pas l’habitude de passer d’un continent à un autre, certainement pas autant que lui. « Faut juste vérifier que la piscine a été préparée et chauffée mais oui, je peux te montrer la piscine avant d’aller dormir. » Les températures sont clémentes malgré la saison, je ne porte qu’une légère veste sur le dos sans souffrir de la fraîcheur matinale, et je crois que même si elle était à douze degré la piscine m’appellerait après un si long vol. « Oh, c’était évident à mes yeux. Il manquerait plus que tu en profites sans moi. » - « J’oserais pas. » J’esquisse un sourire mutin tout en me parant de mon plus beau regard innocent. « Suis moi. » Il attrape ma valise en parfait gentleman, et je lui emboîte le pas. Lorsqu’il s’immobilise et que son regard balaye l’étage, s’arrêtant sur certaines portes sans que je ne sache trop pourquoi, je respecte son silence. De nombreux souvenirs doivent ressurgir et j’attendrai le temps qu’il faut. « Tu auras la chance d’avoir la grande chambre d’amis, pour ton premier séjour ici. » Il ouvre finalement une porte, une différente de celle qu’il a fixée un peu trop longtemps, et je me demande ce que cachait l’autre. Je jette un coup d'œil à ma chambre, je n’ai de toute façon pas l’ombre d’un doute : elle sera parfaite. « Et comme je m’en doutais, les lits ont été faits avant qu’on arrive. Je pense que maman s’en est chargée. » - « Je vais vérifier qu’on a pas glissé des cafards dans le mien, juste au cas où. » Amusée, j’esquisse un sourire tout en sous-entendant que sa mère aurait été capable de me piéger de la sorte. Nous savons lui comme moi qu’elle n’est pas ma plus grande fan. « Ma chambre est au bout du couloir, là-bas. Si jamais tu as peur du noir un jour ou que tu entends des fantômes. » Je tends le cou pour apercevoir la porte dont il parle, avant de hocher la tête. « C’est noté. » Et je pressens déjà que la solitude va être étrange puisqu’elle ne fait plus partie de notre quotidien depuis que Murphy a débarqué chez nous. Je me demande si elle sera une excuse suffisante. « On se rejoint en bas, tu peux mettre ton maillot directement. » - « Te décroche pas trop la mâchoire quand je descendrai. » Je lui adresse un clin d'œil amusé avant de disparaître dans ma chambre pour me changer. Est-ce idiot et puéril que de n’avoir emporté avec moi que des bikinis échancrés ? Suis-je folle d’avoir envie de plaire à un homme qui ne m’a pas choisie ? Que, pour ce que j’en sais, je pourrais très bien laisser totalement indifférente ? Je chasse ses pensées sans grand mal quand j’entends la voix de Damon qui fait mine de s’impatienter. « Madame Williams est attendue au bord de la piscine ! » Madame Williams arrange sa queue de cheval, décide finalement d’ôter l’élastique qui retient sa crinière pour la laisser retomber dans son dos et, quand madame Williams est prête, elle rejoint finalement son jeune mari auprès de la piscine aux allures idyllique. A nouveau, je me demande s’il a conscience d’à quel point son monde est beau, parfait d’un point de vue extérieur. L’eau n’est même pas froide, et je me demande combien d'électricité a été dépensée pour la maintenir à une telle température malgré la saison. Plutôt que de le rejoindre tout de suite sur le rebord, je m’immerge avant toute chose complètement dans l’eau pour me débarrasser de cette impression d’être poisseuse après notre long voyage, je fais quelques brasses puis je me hisse sur la margelle à ses côtés. « Tu vis vraiment dans un rêve éveillé. » Je me penche en avant pour tremper mes doigts dans l’eau, pensive. « C’était vraiment chouette de rencontrer tes amis de l’université. J’ai l’impression d’en avoir appris encore un peu sur le vrai toi. » Et c’est ce garçon là que j’apprécie, celui là qui m’intéresse. « Tu les as jamais invité à venir à Brisbane ? » Je veux lui faire comprendre que, même si nous vivons ensemble, il n’a pas besoin de se sentir en cage et que ses amis seront toujours les bienvenus.
*** C’est idiot. C’est même parfaitement idiot. Sauf que comme je l’avais pressenti, je me sens seule dans cette immense maison. J’ai pris une douche, séché mes cheveux en espérant réussir que je finirais par tomber de fatigue. Sauf que je me suis tournée et retournée dans mon lit et que je ressens un vide désagréable. Je me moque qu’il y ait eu une barrière de coussins entre nous toutes ces dernières semaines : je n’étais pas seule. C’est idiot. Mais je frappe quand même doucement à sa porte. Je l’entrouvre avant de me présenter sur le seuil de sa porte. « J’ai entendu des fantômes. » Je suis prête à l’affirmer sans ciller. « Tu as une petite place pour moi ? » Je me ferai toute petite, c’est promis. Un coup d’oeil à la chambre, et je me demande si ça a toujours été la sienne, si elle a été le témoin d’instants d’enfance et d’adolescence de l’Italien.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Mer 13 Juil 2022 - 19:24 | |
| all too well @megan williams
« C’est pas comme si la distance rendait les choses impossibles. Je suis certaine que tu pourrais travailler à distance une ou deux semaines. » Il y avait une grande part de vérité dans les mots que prononçait Megan, et pourtant elle n’apparaissait en rien comme une évidence aux yeux de Damon. Il pourrait tout à fait se permettre de s’éloigner des bureaux pendant une semaine ou deux - il pourrait également profiter de ses semaines de révisions aux examens pour changer de cadre et d’ambiance. Pourtant, ce n’était pas des plans qui prenaient sens sous ses yeux, même quand ils étaient explicitement mentionnés: il avait toujours tellement eu l’habitude d’agir selon des lignes de conduites données qu’il avait du mal à voir au-delà des cases qui lui étaient attribuées. « Et moi, j’ai aucune obligation. » Reportant son regard et son attention sur la jeune femme, il esquissa un petit sourire. Il n’était pas sur de réussir à franchir le pas, mais au moins il savait désormais qu’il aurait quelqu’un pour lui tenir la main lorsqu’il se sentirait prêt à mettre cette étape derrière lui.
Pour le moment, ils avaient plus proche dans le temps à combler, à profiter, que ces potentiels retour dans cette maison que Megan n’avait même pas encore visité. Mais d’après les dires de cette dernière, la visite pouvait être exécutée rapidement voire même écourtée car un bain de nuit n’était pas de refus - qui fut rapidement corrigé en bain de jour par le blond. « Je suis complètement déréglée. » Damon sourit, attendri par la situation en réalité. « Tu vas voir, on s’y habitue vite. » A l’idée de changer d’horaire, à subir ces deniers, à se coucher là où le soleil se lève et à faire l’inverse le jour qui suivait. L’italien avait eu la chance, de son côté, d’être habitué depuis tout petit à ces changements horaires inopinés - surtout lorsque vous n’êtes qu’un enfant -, et si sa non-capacité à dormir pendant les longs vols gâchaient le résultat, il était en revanche habitué à changer d’horaire souvent et avec des écarts considérables entre le point de départ et le point de chute. Alors, si la jeune femme envisageait un bain dans la piscine avant de rejoindre Morphée, il s’y accommoderait - l’idée n’était pas mauvaise en réalité. « J’oserais pas. » Comme s’il allait la croire - mais pour le moment, il était plus urgent qu’ils aillent déposer leurs valises dans leurs chambres respectives et qu’ils se mettent en maillot, sinon la partie du plan où ils allaient à la piscine avant de sombrer dans un sommeil profond de vingt-quatre heures perdait tout son sens. « Je vais vérifier qu’on a pas glissé des cafards dans le mien, juste au cas où. » Damon ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, même s’il gardait un petit sourire amusé accroché aux lèvres. « Aucune personne normale ne se serait permis ça ici, tu seras sauvée, t’inquiètes pas. » Après tout, les personnes qui travaillaient habituellement ici étaient des personnes qui avaient aussi connu Saül - et ce dernier n’était pas réellement du genre à plaisanter avec l’organisation et le respect des ordres donnés.
« C’est noté. » - « On se rejoint en bas, tu peux mettre ton maillot directement. » - « Te décroche pas trop la mâchoire quand je descendrai. » - « Ne prenez pas trop la grosse tête, madame Williams. » Elle lui fit un clin d’oeil et il leva une nouvelle fois les yeux au ciel avant de s’enfermer quelques minutes dans sa chambre.
Mais Megan n’avait pas besoin de prendre la grosse tête et effectivement, autant parce-qu’il ne voulait pas passer pour ces hommes à qui on aurait envie de donner des gifles, que parce-qu’il respectait sa femme - mais également parce-qu’il ne savait toujours pas s’il pouvait s’autoriser à apprécier le fait qu’elle soit une belle femme -, lorsqu’elle arriva au bord de la piscine, il dut se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas rougir de trop. Il ne se gêna tout de fois pas pour profiter de la vue lorsqu’elle se glissa dans l’eau, avant de le rejoindre à ses côtés. « Tu vis vraiment dans un rêve éveillé. » Un rêve éveillé dans lequel il tenait le premier rôle mais ne se sentait en rien à sa place. « Je sais. » Qu’il concéda finalement, tout de même conscient de la chance qu’il avait de pouvoir avoir accès à un standing de vie correspondant au sien. « C’était vraiment chouette de rencontrer tes amis de l’université. J’ai l’impression d’en avoir appris encore un peu sur le vrai toi. » Un doux sourire se glissa sur les lèvres de l’italien, alors que son regard s’échappait au delà de la piscine et de eux deux. « Ils m’avaient manqué, je dois avoué. Ca a fait du bien de les revoir. » Et effectivement, à leurs côtés, Damon était quelqu’un de complètement différent: libéré du poids qu’apposaient ses parents, il n’avait pas besoin de faire attention à son comportement et pouvait être naturel aux côtés des personnes qu’il côtoyait. « Tu les as jamais invité à venir à Brisbane ? » Secouant doucement la tête, il soupira quelque peu. « La première année, j’étais encore chez ma mère et c’était même pas une question qui se posait. Et puis après… Disons que mes plans sur l’année ont été un peu chamboulés. » Pour une fois, ses mots ne portaient pas le poids du jugement et de la colère, de l’agacement qu’ils avaient généralement. Les choses étaient justes telles qu’elles étaient: Damon avait passé une année à se plier aux ordres et aux désirs de son père afin que le mariage puisse être organisé dans les temps et dans les bonnes conditions. « Et j’ai toujours été moi-même avec eux, alors je pouvais pas me permettre qu’ils soient là en même temps que mes parents. » Mais c’était pour ça qu’il avait pu se permettre d’emmener Megan avec lui à la remise des diplômes et aux festivités ensuite, car avec elle, il n’avait pas besoin de prétendre qui il était.
*** Les coups portés sur le bois de la porte furent discrets, hésitants - mais le sommeil de Damon n’était pas assez profonds pour ne pas les entendre. Ouvrant doucement les yeux, rivant ces derniers vers l’entrée de sa chambre, il ne s’attendait à voir personne d’autre que Megan se tenir debout là-bas. « J’ai entendu des fantômes. » Malgré le sommeil qui appuyait fermement sur ses paupières, et le poussait à se rendormir, il réussit à esquisser un petit sourire. « Tu as une petite place pour moi ? » La blonde avait à peine terminé sa phrase que déjà, il tirait sa couette pour lui indiquer de le rejoindre dans le lit - sans coussin, sans barrière, ils étaient assez grands pour ne plus avoir besoin de cela désormais, non ? Il attendit que Megan se soit faufilée sous les couvertures pour les rabattre sur elle. « J’avais l’habitude de les entendre aussi avant. » Les fantômes - c’était l’excuse qu’il donnait à ses parents, lorsqu’il était petit afin d’avoir une excuse pour se glisser entre les deux adultes dans leur lit et dormir d’un sommeil paisible. « Maman avait beau me dire que c’était que le bruit du vent, je croyais dur comme fer que les murs étaient hantés. » C’était l’effet qu’avaient les veilles maisons sur l’imagination des enfants: elle devenait sans limite, mais pas forcément que pour les bonnes choses. « Sauf que j’avais cinq ans à l’époque, et pas presque cinq fois ça. » Bien sur que ses paroles étaient dites sur le ton de l’humour et de la bienveillance, tout de même, ne voulant pas froisser Megan mais soulignant ici qu’il n’était pas dupe et qu’il ne croyait pas un seul instant à ses histoires de fantômes. « Tu vas te faire au décalage horaire, tu vas voir. Les premières fois, quand tu changes trop d’horaires sur un temps réduit, c’est difficile de trouver le sommeil. Après, tu tombes comme une souche à peine la tête posée sur l’oreiller. » Et si ce n’était pas la raison qui l’avait poussée à frapper à la porte de la chambre de Damon, alors elle était libre de lui donner tort. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« On se rejoint en bas, tu peux mettre ton maillot directement. » Oh, je ne comptais de toute façon pas qu’il en soit autrement. Nous ne sommes peut-être pas un mari et une femme très classiques, mais nous ne sommes plus non plus des enfants : nous n’avons pas besoin de nous cacher en nous enroulant dans une serviette pour que l’autre n’aperçoive pas le moindre bout de peau. En tout cas, c’est ce qu’il me semble. « Ne prenez pas trop la grosse tête, madame Williams. » - « J’ai pas besoin de ça. » Je lui adresse un clin d'œil avant de disparaître. Qu’il interprète ça comme bon lui semble puisque, après tout, je ne sais même pas s’il me regarde réellement de cette façon. Je me demande s’il me voit comme une femme, une vrai, avec tous les atouts qui vont bien, ou plutôt comme un genre de petite soeur asexuée pour laquelle il ne nourrira jamais la moindre idée peu catholique ou le moindre fantasme inavouable.
Ce n’est pas faute d’essayer, en tout cas. Lorsque je redescends pour le rejoindre à la piscine, c’est avec un maillot échancré à la taille - de pétasse, dirait Joséphine - et haut en triangle qui laisse peu de place à l’imagination. (De toute façon, il n’y a pas besoin d’imaginer grand chose quand tout est là.) Heureusement que le jour perce à peine, sans quoi il aurait aperçu mes joues rosir lorsqu’il a posé un regard évocateur sur ma silhouette. Me baigner dans une piscine chauffée, en plein hiver et Espagne, ce n’est pas quelque chose que j’avais un jour imaginé vivre. Lui semble peu impressionné par le luxe de sa maison de vacances mais sur moi, le crois que l’effet ne disparaîtra jamais et je n’en ai de toute façon pas envie : j’aime l’idée que tout ce qui fait partie de lui est bon à observer avec des yeux d’enfants émerveillé. « Je sais. » Mais pas tout à fait. Nous connaissons tous les deux le revers de la médaille. « Ils m’avaient manqué, je dois avoué. Ça a fait du bien de les revoir. » - « T’avais le sourire jusqu’aux oreilles pendant toute la soirée. » Et tout le week-end d’ailleurs, dès que son regard se posait sur un nom de rue dans laquelle il avait des souvenirs ou un restaurant qu’il avait autrefois fréquenté. « C’était génial. Même avec le discours interminable du doyen. » Celui qui avait failli en faire somnoler plus d’un dans l’assemblée. Moi, curieusement, j’avais écouté avec une curiosité teintée de regret : celui de ne pas avoir été assez loin dans les études pour pouvoir prétendre au moindre diplôme. « Je me demande ce que j’ai raté, parfois. » Et parfois, grâce à la bonne influence de Damon, je me demande s’il ne serait pas plus intelligent de reprendre l’université pour m’ôter cette impression d’être une ratée. J’aurais voulu être aiguillée, à l’époque. « La première année, j’étais encore chez ma mère et c’était même pas une question qui se posait. Et puis après… Disons que mes plans sur l’année ont été un peu chamboulés. » Et j’en suis la raison principale, si bien que je pince mes lèvres ensemble et ne réponds rien, conscient de ma maladresse. J’oublie parfois que Damon n’est qu’un jeune diplômé tandis que je me sens résolument adulte. Nous n’avons que deux ans d’écart, mais j’ai mis un pied dans le monde impitoyable du travail bien plus tôt que le jeune-homme. « Et j’ai toujours été moi-même avec eux, alors je pouvais pas me permettre qu’ils soient là en même temps que mes parents. » - « Et ici, tu n’as jamais eu envie d’inviter personne à venir passer des vacances ? » L’endroit me semble idéal pour une bande d’étudiant en quête de soirées arrosées et de vacances idylliques, tout frais payés par leurs parents richissimes. « Tu peux voir les choses en grand maintenant. T’es un adulte avec un grand A. » J’esquisse un sourire, avant de me laisser à nouveau glisser dans l’eau et de me retourner pour lui faire face, les coudes appuyés sur la margelle et la joue posée sur mon avant-bras.
***
« J’avais l’habitude de les entendre aussi avant. » Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase, ni de faire un pas dans la chambre que Damon a déjà soulevé ses draps pour me faire une place dans son lit. L’obscurité dissimule l’immense sourire qui se dessine sur mes traits, et j’entre de la chambre avant de m’installer à côté de lui sans cérémonial. « Maman avait beau me dire que c’était que le bruit du vent, je croyais dur comme fer que les murs étaient hantés. » - « Je crois que j’arrive facilement à comprendre pourquoi. » Ce genre d’immense maison ne peut que faire peur à un gamin. Je positionne correctement mon oreiller, avant de me tourner sur le flanc pour l’observer. « Sauf que j’avais cinq ans à l’époque, et pas presque cinq fois ça. » Un sourire espiègle se dessine sur mes lèvres et je lui donne gentiment un petit coup. « J’ai même pas vingt-quatre ans, doucement toi ! » Je tira le drap jusqu’à ma taille sans le lâcher des yeux. J’observe avec fascination son profil flatteur, son nez qui semble dessiné par un sculpteur italien et ses longs cils blonds que je devine malgré l’obscurité. « Demain, si je fouille la maison, je trouverai des photos de toi à cet âge là ? » Normalement, nous devrions tout savoir l’un de l’autre, nous devrions avoir vu les clichés adorables de l’enfance et ceux plus embarrassants de l’adolescence. Damon et moi sommes l’exception à la règle : nous nous apprenons encore. « Tu vas te faire au décalage horaire, tu vas voir. Les premières fois, quand tu changes trop d’horaires sur un temps réduit, c’est difficile de trouver le sommeil. Après, tu tombes comme une souche à peine la tête posée sur l’oreiller. » Le décalage horaire à bon dos, mais je choisis la voie de l’honnêteté. « C’est pas le décalage horaire. » Même si je souffre véritablement des effets de ce dernier. Je n’ai certes pas sommeil, mais j’aurais pu m’occuper avec l’un des nombreux livres que j’ai emportés dans ma valise. « Je me sentais seule. Et je crois que j’ai plus l’habitude. » Depuis que Murphy a débarqué temporairement dans notre appartement, nous partageons sagement la même chambre. Je me demande si je le laisse parfaitement indifférent, pour qu’il n’ait jamais rien tenté. « J’aime pas ça, en tout cas. Ça te dérange, que je sois là ? » Ma question attend une réponse honnête : je ne me vexerai pas, ou en tout cas je tâcherai de ne pas trop le montrer.
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Ven 15 Juil 2022 - 2:10 | |
| all too well @megan williams
« T’avais le sourire jusqu’aux oreilles pendant toute la soirée. » Et rien que de mentionner la soirée, de revenir quelques jours en arrière et de voir les souvenirs défiler un instant devant ses yeux, Damon avait de nouveau le sourire aux lèvres. Il avait été heureux, effectivement, pendant cette soirée mais pas que en réalité: le fait d’être retourné à New-York et d’avoir fait découvrir cette partie là de son monde à Megan avait été un bon moment, selon son point de vue. « C’était génial. Même avec le discours interminable du doyen. » Et bien sur qu’il souriait toujours à l’idée que ce ressenti soit partagé par la jeune femme. C’était le but de toute cette expérience, cette escapade: qu’ils puissent tous deux passer de bons moments, se créer des souvenirs, et qu’ils profitent d’être loin de leur quotidien pour le faire sans avoir de comptes à rendre à personne. « C’est presque un passage obligatoire ça, d’être à deux doigts de s’endormir lorsqu’il se met à parler. » Rituel d’arrivée, rituel de sortie, les étudiants devaient supporter cette étape deux fois pour affirmer que leur cursus avait été complet. « Je me demande ce que j’ai raté, parfois. » Il fronça le bout de son nez. « Des heures et des heures à apprendre des choses sans intérêt et que t’utilises même pas dans ton métier ensuite ? » Parce-que les études, ce n’était pas seulement profiter du bon temps et du positif qu’elles pouvaient amener; il fallait effectivement compléter son parcours académique, et lorsque vous faisiez partie d’une université de la Ivy League, ce n’était pas un long fleuve tranquille.
« Et ici, tu n’as jamais eu envie d’inviter personne à venir passer des vacances ? » Le regard de Damon se laissa emporter un instant par toutes les choses l’entourant. Il était vrai qu’il aurait pu profiter de la villa pour organiser des moments avec ses copains, et profiter d’avoir tout un endroit où leur seul but aurait été de s’amuser. « Tu peux voir les choses en grand maintenant. T’es un adulte avec un grand A. » Un sourire très similaire à celui que la jeune femme portait sur ses lèvres se glissa sur celles de Damon, alors que Megan retournait faire la sirène un instant avant d’utiliser la margelle comme repose-tête. Ca lui allait bien au teint, de jouer la sirène. « J’ai toujours du mal à croire que je suis un adulte avec un grand A, comme tu dis. » Il avait toujours l’impression de devoir rendre des comptes à tout le monde, aux adultes de son entourage, là où pourtant ces derniers n’avaient en réalité plus leur mot à dire depuis quelques temps déjà sur la façon dont le garçon devait mener sa vie. « Maintenant que la maison m’appartient, je pourrais me permettre d’organiser des escapades ici, c’est vrai. » En avait-il vraiment envie, cependant ? « C’était pas envisageable lorsque c’était Saül le propriétaire, mais maintenant qu’il est sorti du décor… » C'était quelque-chose qui devenait envisageable, certes - une idée qui ne semblait pas germer en un instant dans l’esprit du jeune homme. L’idée de voir une bande de personnes étrangères à sa famille parcourir les lieux comme s’ils se trouvaient chez eux n’était pas plaisante à ses yeux; et c’était là que la nuance était désormais intéressante, puisque ce n’était pas de Megan qu’il parlerait de la sorte. Elle, elle pouvait s’installer comme elle le désirait dans la maison. Finalement, il se laissa glisser de la margelle pour être dans l’eau également, s’accoudant au rebord, faisant face à la jeune femme en tous temps. « Et puis, ça a toujours été le havre de paix de mes parents ici, mais c’est pas l’endroit où je me sens le plus à l’aise en réalité. » Paradoxalement, alors que c’était pourtant le berceau de bien des soucis, c’était dans un autre pays pourtant proche de l’Espagne qu’il se sentait le plus à l’aise. « J’ai toujours été chez moi en Italie, plus que partout ailleurs. » Et il avait la chance de pouvoir dire ceci en ayant vécu sur trois continents différents malgré son jeune âge.
Après un léger silence finalement, il esquissa un faible sourire. « Tu aurais envie d’emmener des personnes passer des vacances ici, toi ? » Car après tout désormais, ce qui était à lui était à elle - même si les documents contenaient des petites lignes stipulant bien des choses, aux yeux de Damon tant qu’ils seraient mariés c’était la première version et sa vision à lui qui s’appliquaient entre eux.
*** La demoiselle n’avait mis qu’une seconde et pas une de plus avant de se glisser aux côtés du blond sous les draps. « Je crois que j’arrive facilement à comprendre pourquoi. » Lorsque le vent soufflait trop fort, la maison semblait comme s’animer, avoir une âme et se mettre à parler même lorsque personne ne lui avait demandé quoi que ce soit, et il était vrai que lorsque le petit garçon que Cosimo était passait du temps ici dans les périodes où la météo n’était pas idéale, il avait grandement du mal à croire sa mère qui lui disait que les fantômes n’existaient pas et qu’il s’agissait simplement là de l’écho du vent. Mais à l’époque, il était encore enfant, ce qui était compréhensible qu’il croit aux fantômes et toutes choses s’y apparentant. Le léger coup de Megan lui confirma qu’il avait fait mouche et que l’humour était de mise, alors qu’il lui soulignait qu’elle était désormais assez grande pour ne plus croire en ces histoires là de son côté. « J’ai même pas vingt-quatre ans, doucement toi ! » Il pouffa légèrement. « A deux ans près, c’est pareil. » Et à deux ans près, ils avaient le même âge également. Ecart qui semblait parfois disparaitre, tant il se savait être oppressant lorsque le besoin ne se faisait en rien ressentir. « Demain, si je fouille la maison, je trouverai des photos de toi à cet âge là ? » Damon fronça un instant les sourcils, doucement, signe qu’il se concentrait pour réfléchir sérieusement à la question. « C’est possible, je sais pas du tout ce qui a été laissé ici. Mais tu pourrais trouver quelque-chose. » Et à la suite de ces mots là, il plissa le bout du nez. « T’es vraiment sûre que tu veux voir ça ? C’était pas fameux, à l’époque. » Disons que la puberté avait été clémente avec lui, au fil des années, et que certaines photos feraient mieux de rester dans les albums et au fond des placards.
« C’est pas le décalage horaire. » L’italien avait laissé la place et le temps dont Megan avait besoin pour compléter la discussion à peine lancée, ayant saisi que des raisons bien plus réelles que les fantômes se trouvaient quelque part à travers les lignes de ses mots. Il n’aurait su mettre de précisions sur ces dernières, mais il avait parié sur le fait que si la demoiselle le désirait, elle pourrait les exprimer comme une grande. « Je me sentais seule. Et je crois que j’ai plus l’habitude. » Et là où il ne s’attendait pas lui-même à réagir de cette sorte, ce fut un petit sourire attendri qui étira ses lèvres. « Tu te sentais seule ? » Et ce n’était pas un reproche, loin de là. Simplement, il s’était attendu à beaucoup de choses mais pas à cette excuse là. Après tout, ce n’était pas comme s’ils avaient pris depuis des années l’habitude de dormir l’un à côté de l’autre, et dans le lit de Megan - celui de leur appartement de Brisbane - se trouvait surement encore les coussins formant la démarcation entre la partie de la jeune femme et celle de Damon dans le lit. « J’aime pas ça, en tout cas. Ça te dérange, que je sois là ? » Pendant un instant, il se contenta de laisser ses yeux plonger dans ceux de la jeune femme. Oh, s’il était dérangé par sa présence, il lui aurait indiqué sans lui proposer de le rejoindre sous la couverture que les fantômes n’existaient pas et qu’elle avait qu’à fermer les yeux plus fort pour réussir à dormir. Pour lui, cela semblait évident - mais malgré la fatigue, il comprenait que ce n’était pas un manque de compréhension des sous-entendus silencieux de la part de la blonde qui était en place, mais simplement qu’elle avait besoin d’être rassurée et qu’il mentionne à haut voix ce qui était pourtant évident aux yeux de tous. « Une jeune femme veut dormir dans mon lit ? Oh non, quelle idée affreuse. » Il se permet d’ajouter un petit rire à ses mots, avant de secouer quelque peu la tête. « Tu serais pas là là si ça me dérangeait Megan. » Il avait montré du bout du menton son propre lit et la place qu’elle occupait en cet instant. « Et puis il faut croire que je me suis habitué à dormir avec toi aussi. » De façon générale, il avait toujours préféré dormir avec quelqu’un que seul, Damon - peut-être pour la simple raison qu’il se sentait plus à l’aise lorsqu’il n’avait pas à affronter sa seule présence -, et il ne pourrait donc pas blâmer sa femme sur ce point là. Et puis, comme indiqué, elle était désormais tout de même sa femme et bien que les circonstances soient quelque peu étranges, il se devait d’être habitué à l’avoir à ses côtés. « Au début je le faisais pas de bon coeur, c’est vrai, mais promis maintenant je me force pas. » |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« Des heures et des heures à apprendre des choses sans intérêt et que t’utilises même pas dans ton métier ensuite ? » Est-ce un point commun à tous ceux qui ont la chance d’être instruits ? Nous autres, ceux vus par l’élite universitaire comme les ”rebuts de la société”, sommes-nous les seules à considérer qu’ils ne sont pas conscience de la chance qu’ils ont ? Je n’ai pas l’intention de m'apitoyer sur mon sort : ma vie est le résultat des mes choix passés. Aujourd’hui, je regrette simplement qu’ils n’aient pas été différents. « Des heures investies pour pouvoir faire un boulot qui te rendra fier et qui te plaira. » J’esquisse un sourire amusé, avant de lui donner un léger coup de coude maintenant qu’il a pris place dans la même position que moi : accoudé au rebord de la piscine et la tête tournée dans ma direction. « Et tu le trouveras ce job. J’en suis persuadée. » Je sais qu’il n’en est pas encore là. Mais c'est un garçon intelligent, qui a du bagout et un nom de famille synonyme de nombreuses relations. Et surtout, tout le temps devant lui. « J’ai toujours du mal à croire que je suis un adulte avec un grand A, comme tu dis. » Peut-être parce qu’il ne s’imaginait pas marié et en lune de miel à peine l’adolescence quittée, certainement. Je ris doucement en secouant la tête alors qu’il continue. « Maintenant que la maison m’appartient, je pourrais me permettre d’organiser des escapades ici, c’est vrai. C’était pas envisageable lorsque c’était Saül le propriétaire, mais maintenant qu’il est sorti du décor… » La seule réussite d’Elise Williams à mes yeux, s’être opposée à cet époux dont elle a vécu dans l’ombre pendant des années. « Et puis, ça a toujours été le havre de paix de mes parents ici, mais c’est pas l’endroit où je me sens le plus à l’aise en réalité. J’ai toujours été chez moi en Italie, plus que partout ailleurs. » - « Je crois qu’ici aussi ça a le potentiel de le devenir. » Maintenant qu’il n’y aura plus jamais que nous deux, loin de la famille Williams. « Toi, moi, en Europe, loin du giron parental. » De façon plus théâtrale et surtout humoristique, je fais un grand geste de la main pour balayer l’horizon devant moi. « Je vois déjà de grandes choses. » Je m’appuie finalement à nouveau sur la margelle, la joue posée sur mon avant bras, le regard fiché dans le sien. « Tu aurais envie d’emmener des personnes passer des vacances ici, toi ? » Je réfléchis un instant avant de répondre de façon honnête. « J’y ai pas vraiment réfléchi. C’est chez toi ici. » Cette villa a beau être notre cadeau de mariage de la place de sa mère, je sais pertinemment que c’est à lui qu’elle était entièrement et exclusivement destinée. « Mais c’est sûr que je connais un certain nombre de godiches à qui ça déplairait pas, ce genre de vacances. » La chose a beau être parfaitement hypothétique, je me surprends à esquisser un sourire en y songeant. Je ne veux pas lui songer intéressée : je ne veux pas qu’il envisage que j’ai déjà tout préparé dans ma tête quand il n’en est rien.
*** Il chipote, il se moque doucement de moi mais il m’ouvre ses draps avant que je n’ai le temps d’essayer de trouver des arguments convaincants. Nous nous moquons tous les deux des fantômes, il n’est guère l’heure de débattre sur leur existence. « A deux ans près, c’est pareil. » - « Goujat va. » Mon sourire est espiègle, solaire, et mon ton amusé. « C’est possible, je sais pas du tout ce qui a été laissé ici. Mais tu pourrais trouver quelque-chose. T’es vraiment sûre que tu veux voir ça ? C’était pas fameux, à l’époque. » - « Damon Williams pas à son avantage ? C’est possible ça ? » J’ai du mal à imaginer qu’il ait été autre qu’un petit garçon blondinet parfaitement adorable. « Je suis sûre que tu risques pas grand chose. » Avec un père comme le sien, difficile d’envisager qu’il ait pu avoir une phase au look douteux. « Allez, au pire, t’as eu un appareil dentaire ? » Je le taquine et c’est naturel, je n’ai pas besoin de réfléchir pour engager ce petit jeu avec lui. « Tu te sentais seule ? » La discussion devient diablement plus sérieuse, d’un coup. Diablement plus personnelle, aussi. « Oui. C’est ridicule ? » Je me replace sur le dos, mais je me tords toutefois le cou pour garder mon regard fiché dans sa direction. Témoin de mon sérieux, je croise mes mains sur mon ventre. « J’ai pris l’habitude de dormir avec toi. » J’esquisse un sourire timide. « Et c’est pas désagréable. »
« Une jeune femme veut dormir dans mon lit ? Oh non, quelle idée affreuse. » C’est léger, c’est flatteur. C’est agréable à entendre. « Tu serais pas là là si ça me dérangeait Megan. Et puis il faut croire que je me suis habitué à dormir avec toi aussi. » Le menton collé contre l’épaule, je l’observe avec un regard appuyé, profond. « Au début je le faisais pas de bon cœur, c’est vrai, mais promis maintenant je me force pas. » - « Promis ? » Je ne me formalise pas de son aveu : au début, nous nous forcions tous deux. Je lui tends simplement ma main, comme pour sceller une promesse. S’il attrape mes doigts, je garderai ses doigts prisonniers des miens, joueuse. « Tu t’es déjà posé la question ? » J’avance à tâtons, craignant peut-être de me faire repousser quand, pourtant, je ne prends pas énormément de risques. « De ce que ça serait, ce que ça te ferait, d’être avec moi ? » Parce que moi, je me la suis posée. Il est évident qu’il n’est pas question de couple, de sortie au cinéma ou de toutes ces choses que nous faisons déjà. Il est plutôt question de ces points dans la liste de caractéristiques du couple de jeune mariés que nous ne cochons pas encore. « Ça m’arrive, tu sais. »
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Mar 19 Juil 2022 - 22:38 | |
| all too well @megan williams
« Des heures investies pour pouvoir faire un boulot qui te rendra fier et qui te plaira. » Sans même s’en apercevoir, les lèvres du jeune homme se pincèrent en une ligne fine - étant donné que la situation que décrivait la jeune femme ne correspondait pas à la sienne. Il investissait de son temps, il emmagasinait des connaissances; mais de là à dire que c’était avec comme but de pratiquer un métier qui lui plaisait ? Il n’en était pas moins sur. Damon n’avait jamais voulu choisir la branche dans laquelle il s’était retrouvé, Saül avait veillé à ce qu’il se retrouve dans des études qui pourraient lui être utiles à lui par la suite: il n’y avait pas d’autre alternative à cette question. « Et tu le trouveras ce job. J’en suis persuadée. » Il haussa les épaules comme il le put, accompagnant son geste d’un petit soupire. « Un jour peut-être ouais. » Mais il n’était en rien persuadé de son côté comme pouvait l’être la blonde.
Parce-que de toutes façons, malheureusement, son père avait tellement longtemps eu la main-mise sur tous les aspects de sa vie qu’il en avait oublié de vivre pour lui-même, le garçon. « Je crois qu’ici aussi ça a le potentiel de le devenir. » Il fronça quelque peu les sourcils, ne lâchant pas le regard de la jeune femme. « Toi, moi, en Europe, loin du giron parental. » Le geste qu’elle apporta pour souligner ses paroles eut au moins le don de réussir à faire esquisser un petit sourire au blond. « Je vois déjà de grandes choses. » - « A peine dramatique. » Mais elle pouvait se le permettre, de voir de grandes choses, car avec tout un nouveau champ de possibilités s’ouvrant sous ses yeux, son esprit devait fourmiller de mille et unes idées. Autant de choses que Damon ne voyait plus, désormais, étant plongé dans cet univers depuis bien trop d’années. « J'ai toujours vu l’Italie comme étant ma maison, mais j’ai jamais senti le besoin de m’y installer en réalité. » Alors qu’il aurait pu, et ce depuis longtemps. Après tout, ce n’était pas comme si ses parents en avaient réellement quelque-chose à faire de l’endroit où il résidait: ils l’avaient abandonné pour s’établir en Australie, plusieurs années plus tôt, sans se poser la question des répercutions qu’une telle décision et un tel geste pourrait avoir sur leur gamin. Désormais, cependant, ces deux adultes là n’étaient plus autant maitres du destin de leur enfant comme ils avaient pu l’être à une époque - le fait que Saül ait toujours autant d‘emprise sur Cosimo était un sujet bien à part - et ce dernier pourrait se permettre de vivre autrement. Megan aussi, désormais, pourrait se le permettre. Y avait-elle seulement songé ? « J’y ai pas vraiment réfléchi. C’est chez toi ici. » Il plissa le bout de son nez un instant. « C’est officiellement chez moi, mais c'est chez toi aussi. » Parce-que légalement, il était vrai que cette demeure n'appartenait pas à Megan et ce n’était pas dans les plans qu’elle le devienne. Mais dans les faits, en revanche, elle pouvait profiter du domaine autant qu’elle le désirait, Damon ne s’y apposerait pas: il s’agissait là de leur cadeau de mariage après tout. « Mais c’est sûr que je connais un certain nombre de godiches à qui ça déplairait pas, ce genre de vacances. » Et la réflexion de la jeune femme le fit rire sans aucune retenue. « Oh, ça me fait pas trop peur en vrai. J’en connais quelques unes effectivement, et je pense que c’est les mêmes noms que les tiens. » Et si elle désirait leur faire découvrir la région et les alentours, qu’elle ne se prive pas: elle pouvait se le permettre désormais.
*** « Goujat va. » Son sourire reflétait parfaitement celui de la demoiselle. « Damon Williams pas à son avantage ? C’est possible ça ? » Il hocha doucement la tête. « Je te jure que y’a au moins mille photos qui prouvent mon point. Et qui te donneraient autant d’occasions de te moquer de moi comme il faut. » Parce-que si la puberté avait fini par lui donner l’avantage sur la vie, le début de cette dernière n’avait pas été des plus clémente avec le garçon et trop de photos pouvaient appuyer cette image, littéralement. « Je suis sûre que tu risques pas grand chose. Allez, au pire, t’as eu un appareil dentaire ? » Il eut un petit rire. « Si je te dis que j’en ai même pas eu besoin ? » La génétique avait été bien gentille, de ce côté là, avec le jeune Cosimo de l’époque, et il avait évité cette horreur de métal sur les dents pendant ses années de collège. Ca ne collait de toutes façons pas avec l’image que Saül aurait voulu que son fils renvoie: un bon point pour le gamin, pour une fois.
« Oui. C’est ridicule ? J’ai pris l’habitude de dormir avec toi. Et c’est pas désagréable. » Ce n’était jamais désagréable en réalité, de savoir qu’à n’importe quel moment de la nuit, lorsque vous tourniez votre regarde vers l’autre côté du lit, ce dernier n’était jamais vide. Ce n’était pas quelque-chose qui déplaisait à Damon, en réalité - mais il ne s’était jamais appliqué à le formuler à haute voix, hors de question jusqu’alors, qu’il ose émettre le moindre commentaire positif sur le fait de devoir partager son lit avec la jeune femme. Ca aurait été comme accorder une petite victoire à son père bien trop rapidement, et dans les démarches de l’italien, rien n’allait dans ce sens là. Mais alors qu’ils n’étaient plus que tous les deux, que le soleil semblait se lever péniblement de l’autre côté des volets, et qu’aucune oreille indiscrète pouvait les étendre: quel était le mal à admettre qu’il s’était lui également habitué à la présence de sa désormais femme ? « Promis ? » - « Je pense que je suis plutôt du genre à être honnête avec toi, non ? » Parce-que de toutes façons le mensonge n’était pas une couleur qui lui collait avec perfection au teint. Alors, comme pour physiquement montrer que cette promesse en était bien une, il attrapa la main que la jeune femme lui tendait - pour finalement laisser ses doigts glisser entre les siens. « Promis, je t’accueille pas dans mon lit par contrainte, mais par envie. »
« Tu t’es déjà posé la question ? » Ses sourcils se froncèrent légèrement sur son visage. « De ? » - « De ce que ça serait, ce que ça te ferait, d’être avec moi ? » Déjà, ses joues prenaient une teinte rosée - et il s’en voulait bon dieu de réagir de la sorte. Il s’en voulait d’être aussi peu assuré en présence de la jeune femme, là où si leurs chemins s’étaient croisés d’une autre manière, il n’aurait jamais agi de la sorte: où était le Damon qui n’avait pas peur de mettre des mots sur ses pensées et aucune honte de montrer ce qu’il pouvait ressentir ? « Megan… » - « Ça m’arrive, tu sais » Les yeux du garçons accrochèrent ceux de la jeune femme, toujours à ses côtés. Il pinça ses lèvres, et ceux dans le but de retenir un petit soupire. S’il s’était déjà posé la question ? Oh, bien sur que oui. Il faudrait être complètement idiot pour ne pas laisser ses pensées dériver de ce côté-ci de la situation. « Ca m’arrive, oui. » Il n’avait été que honnêteté avec la demoiselle jusque maintenant, et il ne comptait pas jouer d’autres cartes avec elle - ou tout du moins, pas sur de tels sujets. Les choses qui concernaient sa famille avaient le droit à une carte Joker, juste au cas où. Ce qu’il pouvait ressentir n’appartenait pas à cette catégorie. « Mais ce sont des pensées qui restent dans un coin de ma tête. » Et il n’avait pas prévu d’agir d’une quelconque façon pour qu’elles ne restent pas cantonnées à cette partie là de son anatomie. S’il apprenait à apprécier Megan petit à petit, il n’avait pas prévu que quoi que ce soit change entre eux - même si la raison pour laquelle ils étaient tous les deux ici, à Grenade, se nommait Lune de Miel. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mer 20 Juil 2022 - 18:04 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« C’est officiellement chez moi, mais c'est chez toi aussi. » La joue posée contre mon avant-bras, je l’observe, pensive. Combien de temps continuera-t-il à le penser ? Combien de temps acceptera-t-il que je tienne ce rôle avant de se lasser de ma présence et d’exiger de moi que je me cantonne à un rôle de trophée qu’il emportera aux événements qui nécessitent ma présence, mais de m’ignorer dès que les portes seront closes ? Il est différent de Saül et je n’ai rien en commun avec Elise, mais je crains malgré tout que l’avenir nous pousse à devenir exactement comme ses deux parents. Est-ce une fatalité, dans son milieu ? Encore plus lorsque le mariage est arrangé ? « Merci. De considérer que c’est le cas. » Peut-être que notre relation défiera les statistiques. Peut-être qu’un jour, j’arriverai à me sentir à ma place - pas à ses côtés puisque c’est déjà le cas - mais dans son univers. « Oh, ça me fait pas trop peur en vrai. J’en connais quelques unes effectivement, et je pense que c’est les mêmes noms que les tiens. » - « Je crois aussi qu’on pense aux même. » Devenir l’amie populaire qui détient - ou presque - des maisons à l’autre bout du monde n’a jamais été une finalité ou le but recherché, c’est promis, mais ce n’est pas pour autant que j’ai l’intention de m’en priver.
*** C’est étrange mais, dans ces murs, je suis réellement et sincèrement avide de la moindre bribe d’information qu’il m’est possible de récolter à son sujet. Alors que je lui demande à quoi il ressemblait adolescent et s’il a toujours eu ce physique de gendre parfait, je réalise que je suis réellement curieuse. « Je te jure que y’a au moins mille photos qui prouvent mon point. Et qui te donneraient autant d’occasions de te moquer de moi comme il faut. » - « Je commence les recherches dès demain, dans ce cas. » Je lui renvoie un sourire radieux, même s’il ne peut pas en percevoir l’éclat avec les volets fermés. Peut-être fait-il jour, ou bien est-ce déjà la nuit, je ne suis plus certaine. « Si je te dis que j’en ai même pas eu besoin ? » - « Je te réponds que je suis même pas étonnée. » Pour une fois, je suis ravie qu’il ne me retourne pas mes questions, chose que j’interprète habituellement comme un désintérêt pour ma personne insultant. Si je suis soulagée, ce n’est pas tant parce que j’ai eu une adolescente ingrate - loin de là - que parce qu’il n’y avait personne pour me prendre en photo alors que je grandissais. Personne que je n'intéressais assez au point de composer un album photo que je pourrai montrer plus tard à mes enfants. Je m’y suis faite. A défaut de devenir modèle, je suis passée derrière l’objectif.
« Je pense que je suis plutôt du genre à être honnête avec toi, non ? » Il l’est, mais je n’ai pas le moindre doute sur le fait qu’à notre retour et puisque Murphy aura quitté notre appartement - je lui ai ordonné de ne pas s’y trouver lorsque nous reviendrons de lune de miel - il regagnera sa chambre et moi, je retrouverai la solitude. Alors si à l’autre bout du monde l’idée de partager ses draps avec moi lui semble moins déplaisante, ou désagréable, j’en profite tant que c’est encore possible. Du reste, je secoue la tête de gauche à droite puisque je n’ai pas à lui reprocher son manque d’honnêteté. « Promis, je t’accueille pas dans mon lit par contrainte, mais par envie. » Ses doigts glissent dans les miens et, soulagée, je scelle cette promesse d’une poignée de main avant de laisser retomber la mienne le long de mon corps.
« Megan… » Son ton m’indique que je n’ai pas envie d’entendre la suite de la phrase. Certes, il a rougi, mais il rougit plusieurs fois par heures sans que cela ne trahisse le moindre émoi : il est simplement comme ça, Damon. Je n’ai même pas abordé le sujet en envisageant ma question comme une tentative de rapprochement, mais je n’ai malgré tout pas envie d’être envoyée sur les roses. « Ca m’arrive, oui. » J’esquisserai un léger sourire si je ne voyais pas déjà le mais arriver. « Mais ce sont des pensées qui restent dans un coin de ma tête. » Cela pourrait être pire, je suppose.
Ou pas. Habituée à plaire et à ne pas avoir à fournir le moindre effort pour faire tourner les têtes, je suis surprise par la franchise que je perçois derrière sa réponse. « Ça va finir par devenir vexant. » Oh, n’importe qui me connaissant un minimum sait que je le suis déjà, vexée. La plaisanterie sur mon âge était amusante, j’ai prétendu être outrée parce que cela m’a semblé aller avec le ton de la conversation mais, cette fois, je ne m’attendais pas à recevoir une telle indifférence. « Pourquoi ? » Suis-je repoussante à ses yeux ?« Je ne te plais pas du tout ? » A cause de tout ce que je représente ?
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
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- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Sam 23 Juil 2022 - 19:17 | |
| all too well @megan williams
« Merci. De considérer que c’est le cas. » Il étira un petit sourire à la fois tendre et entendu: pour lui, de son point de vue, les choses n’avaient pas à être autrement. Certes, légalement, il y avait des lignes qu’ils ne pourraient pas franchir mais ce n’était pas sur cette partie là que le point de vue de l’italien se basait le plus. Pour lui, si ici c’était chez lui, ça l’était pour Megan aussi et elle pouvait bien agir en conséquence. « Je crois aussi qu’on pense aux même. » Cela ne résolvait jamais le reste des problèmes que présentait leur mariage, mais rendrait la situation toujours plus douce.
*** Oh, il aurait du se douter qu’à un moment donné, leur sujet de discussion dériverait vers l’enfance de Damon - il n’avait juste pas pensé que ce serait à peine le pied posé à Grenade que ce serait le cas. « Je commence les recherches dès demain, dans ce cas. » Megan était ravie du petit mécanisme qu’elle mettait doucement en place; et s’il agissait comme si cela le gênait réellement, en réalité ce n’était pas tout à fait le cas. Disons qu’il disait vrai en clamant que les clichés qu’elle trouverait de lui n’étaient pas là pour lui rendre justice, mais il n’en avait cependant pas honte: il avait eu la chance de pouvoir voir de bons gênes s’exprimer lors de la puberté, et c’était à peu près tout ce qui comptait désormais. « Garde un peu de cette énergie et cette envie pour plus tard aussi: tu seras servie en Italie. » Parce-que s’il y avait des souvenirs ici, ce n’était pas un puits sans fond. En revanche, pour y être allé plus d’une fois l’année passée, il savait que dans la maison en Italie la blonde pourrait trouver chaussure à son pied concernant les images de lui au fil des âges. Sa curiosité aurait tout le loisir d’être satisfaite, là-bas. « Je te réponds que je suis même pas étonnée. » Et bien sur qu’il finit par lever les yeux au ciel tout en ayant un sourire aux lèvres. Il n’était pas dupe, Damon: il y avait beaucoup de domaines dans lesquels il avait eu de la chance, beaucoup de chance même parfois, et le résultat de sa génétique en ayant un - heureusement pour lui, sinon il aurait eu encore plus de problèmes avec Saül.
Parce-que des problèmes à cause de Saül, ça, il avait déjà sa dose depuis longtemps - et cela ne faisait que d’aller de mal en pis ces derniers temps, voire même cette dernière année complète. Les réponses au questionnement de Megan de la part de Damon appartenait, bien malheureusement pour eux, à cette catégorie là également. Car grand Dieu qu’il aurait aimé pouvoir répondre avec bien plus d’enthousiasme et d’engouement à la blonde à ses côtés, de qui malgré tout il ne lâchait pas le regard - mais qui avait réussi une fois de plus à le faire rougir dans un type de situation où il était normalement parfaitement à l’aise. « Ça va finir par devenir vexant. » Il avait accès à ses yeux: elle était déjà vexée. Même si elle faisait tous les efforts du monde pour ne pas le laisser transparaitre, il devait de plus en plus capable de lire les émotions de la jeune femme à travers ses yeux et sur ses traits. « Je dis pas ça pour te vexer, tu sais. » Il formulait cela de cette façon parce-qu’il n’avait jamais voulu être autre chose que complètement honnête avec elle. « Pourquoi ? Je ne te plais pas du tout ? » Le petit sourire qui étira les lèvres de Damon en cet instant était un brin amusé, et il ne sut l’empêcher. « Oh, Megan. » Qu’il avait murmuré du bout des lèvres.
D’un côté, il trouvait ça plutôt mignon qu’elle puisse s’imaginer de telles choses; comme si Damon restait insensible à son charme et à sa présence; c’était se fourrer le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Une autre partie du jeune homme ne pouvait s’empêcher de se demander, en silence, qui l’avait blessé de la sorte pour qu’elle puisse s’imaginer une telle chose. « T’es l’une des plus belles femmes que j’ai pu rencontrer, Megan, et crois moi j’en ai croisé des tonnes au fil des années, des voyages et des soirées mondaines qu’on m’a imposé. » Tant pis si ses joues prenaient littéralement feu: il n’était pas question qu’elle pense qu’elle pouvait ne pas plaire à quelqu’un. « Je sais simplement aussi que j’ai un coeur très faible et que si je fais pas attention, demain je suis fou amoureux de toi. » Parce-qu’il ne savait faire autrement et qu’une fois qu’il passait un peu trop de temps avec une personne - surtout comme cela avait été le cas avec la blonde ces derniers temps -, il se mettait très rapidement à éprouver un amour inconditionnel qui souvent ne faisait pas grand sens. « Mais je peux pas me permettre de t’aimer comme ça. » S’il avait teinté ses paroles d’avant d’une pointe d’humour et d’amusement, il avait désormais retrouvé un sérieux qu’il détestait porter. « Et je sais que tu pourras jamais totalement comprendre pourquoi et c’est pas grave, vraiment. Mais imaginer quoi que ce soit avec toi, qu’importe ce que c’est en réalité, qui soit plus que ce qu’on s’autorise en tendresse et affection… C’est laisser Saül remporter la bataille et avouer que sa méthode aurait fonctionner. » Ce ne fut qu’à ce moment là qu’il détourna son regard, car honteux d’en être toujours réduit en toute situation à se soumettre à l’autorité d’un homme qui ne méritait pas que quelqu’un l’adulte de cette façon. Il en avait honte, mais tant qu’il ne réussirait pas à se débarrasser de l’emprise de son paternel sur lui de façon efficace et irréversible, il serait sujet à gérer les conséquences comme il le pouvait. |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
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cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 31 Juil 2022 - 20:04 | |
| all too well Megan Williams & @Damon Williams - New York
« Je dis pas ça pour te vexer, tu sais. » Est-ce important, ce qu’il cherche à faire, tant que le résultat est le même ? Est-ce que cela change réellement quoi que ce soit, de savoir qu’il ne voulait pas être blessant. Je n’aime pas être rejettée. Je n’attendais rien de cette question et certainement pas qu’il se jette sur moi pour m’arracher mes vêtements, mais je ne m’attendais pas non plus à recevoir une telle indifférence. Elle fait mal. Mon apparence physique et l’attirance que les hommes ressentent pour moi dès qu’ils posent les yeux sur mon doux visage et mes courbes avantageuses, c’est tout ce que j’ai ou, en tout cas, c’est tout ce que j’ai eu l’impression d’avoir pendant longtemps. J’ai toujours sur qu’ils existait deux types de femmes aux yeux des hommes - celles qu’ils épousent et celles avec lesquelles ils se contentent de coucher - et j’ai également toujours été lucide sur le fait que j’appartenais à la seconde catégorie. Alors c’est peut-être ridicule, mais je me sens dépouillée de ma seule certitude, de la seule chose qui ne m’avait jamais fait défaut. Pour Damon, je ne suis aucune des deux : puisque nous savons tous les deux qu’il n’a pas décidé de m’épouser. Alors je me demande ce que j’ai ou plutôt ce que je n’ai pas. Ce qu’il me manque pour capter son attention et pour susciter chez lui du désir. Je me demande pourquoi, pour une fois, je ne pourrais pas avoir ce dont j’ai envie, quelqu’un à qui je plaise et qui soit là pour moi - je ne lui demande même pas de m’aimer. Je suis prête à accepter que ce ne sera jamais le cas. « Oh, Megan. » Il tente d’attraper mon regard du sien et, moi, je baisse les yeux, vulnérable et honteuse de l’être. « T’es l’une des plus belles femmes que j’ai pu rencontrer, Megan, et crois moi j’en ai croisé des tonnes au fil des années, des voyages et des soirées mondaines qu’on m’a imposé. » La belle affaire. Être belle ne m’a jamais rendue heureuse. Être belle n’attire visiblement pas l’attention des bonnes personnes, seulement celles des connards, des hommes mariés ou de ceux qui prennent leurs jambes à leur cou dès qu’ils ont ce qu’ils veulent. Je sais que je suis belle. J’aimerais être plus, qu’on s’intéresse à moi pour autre chose que le sex-symbol que je représente dans l’esprit de la gente masculine.
« Je sais simplement aussi que j’ai un coeur très faible et que si je fais pas attention, demain je suis fou amoureux de toi. » - « T’as raison, faudrait certainement pas que ça arrive. » Moi, j’ai du mal à voir où est le mal, même si je ne lui en demande pas tant. Je lui demande de bien m’aimer, de ne pas me sentir seule et négligée, je lui demande une illusion, je suis prête à m’en contenter ou, en tout cas, j’en suis persuadée. « Mais je peux pas me permettre de t’aimer comme ça. » Personne ne le peux, visiblement. Je n’était pas la bonne pour Aiden, je n’était qu’une maîtresse pour Scott, parce qu’il se lassait de son épouse, et pour Damon, je ne suis de toute évidence pas grand chose. Je me mords l’intérieur de la lèvre pour ne pas me laisser submerger par mes émotions. Je ne devrais pas lui en vouloir. Damon n’a rien fait de mal et il n’a pas demandé à m’avoir dans les pattes. Seulement, ce que j’entends moi, c’est que je ne mérite pas d’être plus. Et pour quelqu’un qui vit au travers du regard des autres, c’est difficile à encaisser. « Et je sais que tu pourras jamais totalement comprendre pourquoi et c’est pas grave, vraiment. Mais imaginer quoi que ce soit avec toi, qu’importe ce que c’est en réalité, qui soit plus que ce qu’on s’autorise en tendresse et affection… C’est laisser Saül remporter la bataille et avouer que sa méthode aurait fonctionner. » Saül prend à mes yeux l’allure d’une bonne excuse et, blessée, je garde mon regard résolument fixé sur mes doigts, qui me semblent bien plus facile à ne pas lâcher des yeux que l’Italien. « T’as pas besoin de justifier. Je te demandais pas de me déclarer ta flamme. » Je réalise simplement ce dans quoi j’ai mis les pieds : une vie sans amour, une vie sans passion. « C’est pas grave. J’aurais préféré que tu me dises que je suis pas ton style. » C’est faux : j’aurais été aussi blessée, voir plus. Ce n’est pas grave et, pourtant, je me retourne doucement dans le lit pour ne plus avoir à affronter son regard. Je ferme les yeux en espérant chasser mes larmes et j’essuie discrtement celles qui n’ont pas reçu le mémo et s’échappent malgré tout.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Sam 13 Aoû 2022 - 7:57 | |
| all too well @megan williams
« T’as raison, faudrait certainement pas que ça arrive. » Pendant un instant, pendant une seconde, le jeune italien pinça ses lèvres. Il s’était attendu à une telle réaction, bien sur, de la part de la jeune femme - après tout, le sujet vers lequel la discussion s’était laissé entrainer n’était pas des plus plaisants -, mais entendre le sarcasme en plus dans sa voix était une chose dont la situation se serait bien passée. Parce-qu’il l’entendait, il le voyait aussi dans la façon dont son regard fuyait désormais le sien; parce-qu’il pouvait presque palper le fait que Megan s’échappait à la question qu’elle avait pourtant elle-même posée. La chose qui déstabilisait un peu Damon, c’était que d’ordinaire, les rôles étaient inversés et il était souvent celui étant mal à l’aise avec les questions qui pouvaient circuler dans une conversation. Il était celui détournant le regard pour ne pas que le malaise qu’il pouvait porter en son sein puisse être visible par ses interlocuteurs. Ce soir, ce matin - le temps était quelque peu flou depuis les dernières heures -, c’était Megan qui remplissait ce rôle; le sarcasme en plus. Là pourtant où, de son côté, l’italien essayait simplement d’être le plus honnête possible, le plus proche de ce qu’il pouvait ressentir. Il n’avait pas pour ambition de mentir à la blonde, de lui faire voir monts et merveilles là où ce n’était pas de cette façon là qu’il voyait les choses. Elle avait posé la question, après tout. « T’as pas besoin de justifier. Je te demandais pas de me déclarer ta flamme. » Damon aurait préféré pouvoir avoir cette conversation en la regardant dans les yeux, mais elle mettait un point d’honneur à ce que cette chose là ne puisse arriver de toutes évidences. « C’est pas grave. J’aurais préféré que tu me dises que je suis pas ton style. » - « Tu sais très bien que je sais pas assez bien mentir pour ça. » Pour plein d’autres choses, il arrivait à tenir la toile de mensonges qui avait été tissée autour d’eux depuis presque une année désormais. Pour d’autres choses presque, il aurait pu oser dire insignifiantes, il se retrouvait à rougir jusqu’aux oreilles lorsqu’il tentait de mentir. Et s’il y avait bien quelque-chose, si ce n’était pas d’ailleurs la seule chose, qu’ils avaient pour eux c’était d’être honnête l’un envers l’autre. Le reste du monde avait une histoire à dormir debout à croire - entre eux, ils n’avaient pas besoin de pousser la comédie jusque derrière les portes fermées.
Ce fut la conversation qui se retrouva finalement fermée bien vite lorsque Megan se tourna dans le lit, présentant son dos désormais à Damon, alors que ce dernier laissait échapper un léger soupire. Ce n’était pas pour que leur conversation termine de cette façon qu’il avait répondu avec honnêteté à la jeune femme. C’était cependant de cette façon là qu’ils laisseraient les choses ce soir - ce matin -, l’italien ne désirant pas insister là où Megan avait mis un terme à un sujet qui semblait particulièrement la toucher. Il déposa les armes en fermant les paupières et en laissant Morphée l’emporter dans ses bras.
*** S’il avait dormi quatre heures au total, c’était là le grand maximum. Ce n’était pas la première fois loin de là - que Damon faisait des sauts dans le temps comme ça, se coltinait un décalage horaire qui pouvait piquer au premier réveil. Son corps semblait se rappeler parfaitement comment cela fonctionnait, et à peine le début d’après-midi pointait le bout de son nez qu’il était déjà sorti du lit - Megan dormait toujours à poings fermés. Il savait d’avance que ce n’était pas maintenant qu’il aurait un sommeil réparateur et qu’il faudrait attendre le soir et les autres jours pour que cela arrive. Alors, plutôt que de rester les bras croisés, il s’affaira à sortir à la supérette et la boulangerie du coin pour qu’ils puissent se faire un petit-déjeuner digne de ce nom. Il en profita pour passer également au tabac et chez le notaire, où l’attendait une enveloppe avec son nom écrit dessus. Tout au plus, il avait du s’absenter à peine une heure et demie. Lorsqu’il revint dans la maison, le silence était toujours de mise; alors il prépara un plateau repas pour le monter dans sa chambre, là où il trouva Megan toujours endormie. Elle avait l’air bien plus paisible, là, les yeux fermés et bercée par ses songes. Elle avait l’air de réussir à récupérer les quelques heures de sommeil - euphémisme - qui manquaient à leur compteur des derniers jours.
En réalité, sans s’en apercevoir réellement, Damon resta un bon moment à juste l’observer, à détailler les traits de son visage, à se surprendre à étirer un petit sourire tendre. Bien sur qu’il avait été des plus honnêtes avec elle en disant que s’il ne faisait pas attention au quotidien, il finirait par tomber raide dingue amoureux d’elle. Parce-qu’il avait pu apprendre à la connaître au fil des mois, et que si la jeune femme présentait un caractère bien trempé - il fallait en avoir un pour se retrouver dans une situation similaire à celle qu’ils avaient vécu et continuaient de vivre -, il avait aussi pu voir à quel point son coeur à elle n’était finalement pas bien plus solide que le sien à lui. La différence majeure était que lui n’avait aucun mal à montrer au reste du monde qu’il était fragile, alors que Megan passait son temps à faire en sorte de le cacher. Finalement, après être resté encore une minute sans bouger, il posa le plateau sur le bureau et s’assit aux côtés de sa femme - cela lui paraissait toujours autant étrange à envisager, qu’ils étaient mariés pour de vrai désormais. Avec délicatesse, il replaça une mèche de cheveux derrière son oreille. « Le petite déjeuner de madame est servi. » Ils repasseraient plus tard sur le fait qu’il était déjà quinze heures et que l’heure du petit déjeuner était passée depuis longtemps. Dans cette situation, c’était l’intention qui comptait plus que les détails. |
| | | | | | | | (cosigan #11) all too well |
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