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 #42 joamie + there is no better place than home

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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyDim 13 Sep - 20:01

there is no better place than home
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


( et c'est pas fini !)

Chaque respiration de Joanne était sonore, essoufflée par l'intensité de leurs ébats.  Elle sentait la chaleur de son torse par le biais de ses lèvres, qui goûtaient des parcelles certainement inexplorées jusque là. Elle s'attardait au niveau de sa poitrine, sur certains sillons formés par ses muscles. La jeune femme le trouvait magnifique. Physiquement, il ferait fondre n'importe quelle femme, il pourrait avoir n'importe quel canon de beauté dans son lit. Mais non, il avait offert son corps et son âme à celle qu'il apparentait toujours à un ange. Joanne le connaissait par coeur, mais elle avait toujours la sensation de le redécouvrir, admirant inlassablement tous les traits parfaitement dessinés de son corps. Il avait la main sur son sein, son regard plongé dans cet océan bleu. Son coeur battait à tout rompre et résonnait dans tout son corps. Elle l'entendait. Jamie disait qu'il savait à quel point elle l'aimait, il se répéta et le souffle de ses paroles entraient dans la bouche de sa fiancée, qui avalait chacun de ses mots. Il vint conquérir ses lèvres, dans la plus belles douceurs. Joanne maintenait sa tête élevée en mettant sa main à la base de son crâne, répondant avec tout autant de tendresse à son baiser. Elle le croyait, elle croyait en la réponse qu'il venait de lui donner. Joanne sentait les mains fermes de Jamie glisser sur l'ensemble de son corps, encore brillant de sueur, finissant par les poser au niveau de ses mains. Elle adorait toutes les sensations qu'il parvenait à lui transmettre par le contact de ses doigts. La belle blonde se laissa guider, lâchant un très long soupir de plaisir après avoir compris son intention. Il ne voulait pas en finir là. Joanne le força à rester allongée en effectuant une pression sur son torse après qu'il ait glissé ses dents sur sa lèvre. Il avait toujours le regard envieux, demandant à ce que ça ne se termine pas. Le voir ainsi la faisait frémir. Elle continuait ses lents mouvements de bassin, savourant chacune des sensations que cela lui procurait. Elle avait pris les mains de Jamie qu'elle déposa sur sa cuisse, désireuse de sentir ses doigts dans sa chair. L'impression d'avoir le plein contrôle sur lui lui donnait un sentiment de délectation. Ainsi, il était délicieux de le voir, de le regarder de cette vue là, dont elle devrait en profiter plus souvent. Joanne perdait aussi la tête, son corps tremblait de savoir qu'il comptait bien l'emmener à nouveau bien au-delà des frontières du raisonnable. Elle se penchait ensuite sur lui, le regard pétillant, envieux, puis vint saisir avec ses dents sa lèvre supérieure. Son coeur battait à une allure folle, sa respiration était encore plus haletante. Joanne perdait le contrôle de son corps, ne laissant parler que l'envie qu'elle avait pour lui. L'une de ses mains venait chercher celle de son amant afin de déposer cette dernière au niveau de son intimité, avide de ses caresses. Il frôla à peine cette zone, la jeune femme ferma les yeux et gémit de plaisir, plus que fébrile. Sans qu'elle ne s'en rende compte, elle avait sensiblement accéléré la cadence. Elle cherchait à étouffer ses râles en logeant la tête dans son cou, mordillant malgré sa peau. Sa main libre s'était placé de l'autre côté de son dernier, alors que ses muscles se tendaient à nouveau par moment. Tentant de se reprendre, elle longea sa mâchoire de baisers avant d'atteindre ces lèvres qu'elle aimait tant. Elle les embrassait tendrement, suçotant parfois l'inférieure dans la plus grande délicatesse. Les doigts qui étaient au niveau de son cou caressait son cuir chevelu durant ce baiser tendre et délicat, cela lui permettait un tant soit peu de récupérer un peu de son souffle. Après quoi, elle plongea son regard dans le sien, les yeux vitreux. "Refais-moi l'amour." dit-elle, plus que fébrile. Joanne ne savait pas s'il fallait encore lui donner encore plus envie d'elle ou non. C'est pourquoi, par moment, ses mouvements de hanche devenaient plus remarqués, plus houleux. "Fais-moi l'amour, comme tu l'entends." Il savait très bien de quoi elle parlait. "Je ne suis qu'à toi. Pour toujours." Elle en oubliait même leur jeu de vouvoiement. Parce que, contrairement à ce que beaucoup pourrait penser, il y avait quelque chose de plus que l'idée de passion. Il y avait aussi celle de conception.

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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyDim 13 Sep - 21:43

Tout mon corps est en émoi ; les mouvements lents et appliqués de Joanne suffisent largement à m'arracher de nombreux frissons. Me laissant volontiers plaquer sur le lit, je ne bouge pas, ferme les yeux ; et, la tête légèrement balancée en arrière, cherche à ressentir pleinement chaque seconde de ce contact, chaque frottement que chaque centimètre carré de peau l'un contre l'autre, l'un dans l'autre. La jeune femme guide mes mains, les pose sur ses cuisses que je ne tarde pas à empoigner assez fermement, traduisant déjà la force des sensations que ses doux mouvements de bassin me procurent. Je soupire, l'échine légèrement courbée, me fichant bien que la belle puisse ainsi me voir dans tous mes états. Après tout, elle est à l'origine de ces sensations, elle a le droit d'en observer le résultat sur moi. De me voir désarmé, complètement à sa merci, la chair et l'esprit lui étant dédiés. Je rouvre les yeux lorsque je sens son souffle sur mon visage, signe qu'elle se trouve tout proche de moi. C'est le regard planté dans le sien que je la vois capturer ma lèvre avec envie. Sa respiration est aussi haletante que la mienne, et je pourrais parier que nos rythmes cardiaques, synchronisés, sont élancés dans la même cadence infernale et quasiment douloureuse. Elle semble ailleurs, elle aussi. Dans ce monde qui nous appartient, au langage étrange ; dans notre bulle qui pourrait paraître malsaine aux yeux de certains -ce qui ne nous importe absolument pas. Elle semble victime de ce même état second qui ne me rends plus maître de mes gestes, de mon esprit. Ces vagues passionnelles qui se devinent dans l'éclat de ses yeux, dans son souffle, et qui prennent complètement possession de chaque fibre de son corps. C'est une de ces pulsions qui lui fait prendre ma main et la glisser doucement jusqu'à sa propre intimité. La surprise, le désir et un plaisir certain me font soupirer à ce contact. Mes doigts se tardent pas à lui offrir les caresses qu'elle réclame, tandis qu'elle augmente l'intensité des ondulations de ses reins, m'arrachant cette fois un gémissement retenu depuis quelques secondes déjà. Ma main libre vient se loger à l'arrière du crâne de la jeune femme, entre ses cheveux que je serre fortement entre mes doigts lorsque je sens ses légères morsures dans mon cou. La cadence accélérant, ses lèvres glissant le long de ma mâchoire, je souffle de nouveau jute avant qu'elle ne prenne ma bouche d'assaut. Il n'y a plus rien que je puisse faire pour empêcher tous ces sons de résonner au fond de ma gorge. Ils évacuent le trop plein de sensations qu'elle fait naître, témoignant d'un plaisir débordant, et sont d'autant plus sonores lorsque Joanne effectue parfois des mouvements plus puissants. Je pose une main sur son visage, caressant sa joue. Sa demande me prend par surprise, et d'un autre côté, vu l'état respectif de nos pensées noyées dans un désir et un plaisir qui ne désemplit pas, je pouvais m'y attendre, et j'avoue ressentir un certain soulagement. Immédiatement, je capture ses lèvres pour un baiser des plus passionnés. Chacun de ses mouvements de bassin, houleux à souhait, suffisent à me faire abandonner le peu de contrôle restant en moi. Je l'arrache finalement à mes lèvres, et, avec délicatesse mais une certaine fermeté, je la repousse jusqu'à ce qu'elle se redresse complètement, assisse sur moi, me surplombant et m'offrant la vue la plus délicieuse qui soit. Parce que c'est ainsi que je veux qu'elle soit pour le moment, gérant la cadence, son propre plaisir, et me permettant de l'observer sous toutes les coutures. Pendant quelques minutes, ainsi, mon regard ne la lâche pas, se délecte de voir chaque courbe de Joanne se mouvoir, onduler avec une sensualité irrésistible qu'elle ne doit certainement pas se connaître. Mes mains sur ses cuisses serrent sa chair selon l'intensité des vagues de plaisir qui me traversent. Toujours, mes soupirs et mes gémissements incontrôlables traversent mes lèvres qui, avec le temps, réclament de plus en plus celles de la belle. Alors je finis par me redresser, dévorant dans la seconde sa bouche tandis que mes bras viennent la serrer plus fortement que jamais. Finalement, je la fais basculer en arrière, retrouvant ma place au dessus d'elle. Mes mains guident ses cuisses, afin que ses jambes viennent encercler et serrer ma taille autant qu'elle le veut, puis elles déposent les doigts de Joanne sur mon dos, réclamant ses caresses et sa chair s'enfonçant dans la mienne. Je mordille ses lèvres, son oreille, mon cou ; chaque bout de peau que je peux goûter, pendant que je reprends une cadence des plus houleuses. M'oubliant complètement, mon corps n'est plus qu'une caisse de résonance pour les gémissements de la belle ; totalement vide et où chaque son se poursuit en une centaine d'échos. J'en oublie complètement mes gestes, ce que je fais, comment je le fais ; je ne remarque pas mes coups de reins plus puissants, brutaux, sûrement trop brusques par moments. Je ne me soucie plus de l'aspect si frêle de Joanne, la peur de lui faire du mal m'a complètement quitté. Car je sais que malgré toute cette énergie particulièrement intense, je ne lui ferais pas mal. Malgré sa respiration, devenue un véritable enfer, je parviens à capturer ses lèvres, l'embrasser avec une passion qui me dépasse.
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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyDim 13 Sep - 22:54

there is no better place than home
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(allez, normalement, on est presque au bout...)

Il était beau. Non, il était magnifique. Joanne perdait de tout son vocabulaire pour le voir ainsi, à perdre ses moyens. Il courba à son tour son dos, étirant les muscles de son abdomen, ses soupirs multiples qui filaient à travers ses lèvres entrouvertes. Elle était totalement subjuguée par ce qu'elle voyait, en plus du plaisir ressenti ensemble. Elle avait du mal à réaliser qu'elle était capable de le rendre ainsi, dans ce monde parallèle dans lequel ils se rendaient à chaque fois qu'ils couchaient ensemble. Comme s'il n'y avait qu'eux et leur amour, le reste du monde n'existait plus. Ses mains saisissaient fermement la chair de ses cuisses, celles de la belle glissait sur le corps parfait de son amant. Il l'envoûtait en permanence, par les expressions de son visage, sa posture parfaite, son corps divinement construit. Souvent, rien que de le voir torse nu lui faisait rougir ses pommettes - et il s'en amusait bien, d'émoustiller sa frêle Joanne. Le coeur de cette dernière en était douloureux, à force de battre si fort, mais son esprit en réclamait plus, avide de rejoindre une deuxième fois cette apogée avec lui, quitte à s'en épuiser l'intégralité des muscles. Arriver au stade où leurs corps ne suffisaient plus. Jamie ne tardait pas à effectuer quelques caresses au niveau de son intimité, ce qui la fit frémit et gémir de plus belle. Au milieu de cette houle, ils parvenaient toujours à avoir des gestes de tendresse pour l'autre, cela n'avait jamais manqué dans leurs ébats. Que ce soit une caresse, en doux baiser ou un regard follement amoureux, chaque geste gardait une profonde signification qui était propre à ce langage si singulier. Jamie semblait un peu surpris à sa demande, qu'il conclut par un baiser langoureux et très amoureux. Elle effleurait également sa joue du bout des doigts. Il stoppa ce contact, la poussant fermement afin qu'elle se redresse. C'était particulièrement excitant pour elle de le surplomber légèrement, ainsi. Ses yeux hypnotisés ne le quittaient pas un seul instant. Les sensations étaient tout autre lorsqu'ils étaient ainsi. Elle maintenait sa cadence, sans se rendre compte de la sensualité qu'elle pouvait avoir en bougeant ainsi son bassin. Quand Jamie la regardait comme ça, elle se sentait belle, épanouie, séduisante. Il la regadait certainement ainsi tous les jours, ou lorsqu'elle portait un tenue qui sortait de l'ordinaire, mais là, elle l'avait vraiment remarqué. Le voyant ainsi, elle esquissa un léger sourire, comblée de se sentir ainsi. il y eut ainsi un court moment de silence, où elle était là à l'observer, jusqu'à ce que la passion reprenne le dessus et que ses gémissements reprennent de plus belle. Il serrait encore et toujours plus son étreinte afin que leurs corps ne fassent plus qu'un, après s'être redressé et s'être collé à elle. Il prit d'assaut ses lèvres qu'il embrassait fougueusement, puis il la bascula en arrière afin de la surplomber. Elle l'entoura de ses jambes, guidés par les mains fermes de son amant, avant que celles-ci ne viennent chercher ses consoeurs afin qu'elle s'agrippe sur le dos trempé du bel homme. Ses dents passaient sur tout ce qu'elles pouvent, à mordiller de ça et de là son oreille, ses lèvres, la peau de son cou. Autant d'endroits qui la rendait encore plus fébrile. En même temps, il reprit de lui-même ses sensuels mouvements de rein, d'un rythme plus que soutenu dès le début. Il gagnait encore plus en intensité, utilisant une force qu'il n'utilisait que très peu durant leurs ébats habituels. Les cris et gémissements de sa belle n'en était que proportionnel, même si elle était à bout de souffle. Son échine se brisa, lançant la tête de la belle en arrière alors que Jamie vint saisir ses lèvres pour le transmettre par là ou et toujours plus d'amour. Ses gémissements étaient certes étouffés, mais devenaient de plus en plus audibles, perdant tout contrôle de soi. Ses doigts s'enfonçaient fortement dans la peau du dos de Jamie et le reste de ses muscles se crispaient au point d'en être douloureux. Elle ne savait plus quoi faire de l'une de ses mains. Elle venait d'abord serrer de toutes ses forces les draps, puis le bras de Jamie, puis sa fesse, avant de rejoindre sa soeur sur son dos. Tout était tellement contracté qu'elle en tremblait. Une nouvelle fois, aucune bolée d'air ne rentrait ni de sortait, pendant de longues secondes, s'accrochant comme elle le pouvait, de toute ses forces, au corps de son compagnon. Le haut de son corps s'était cabré, se collant de plus belle au torse de Jamie, alors que sa tête basculait vers l'arrière, se détachant des lèvres envieuse de Jamie. Ne trouvant pas son air de cette façon, elle se recroquevilla légèrement en logeant sa tête au niveau de son cou. Rien n'y fit, donc elle adopta la position précédente, afin de pouvoir enfin pousser ce long et fort gémissement d'extase pur. Pendant ces quelques secondes, la passion et le plaisir n'arrivaient pas à s'exprimer comme ils le voulaient, utilisant le corps de Joanne comme un vulgaire pantin. Chacune de ses inspirations était accompagné d'un son émis par ses cordes vocales, évoquant sa difficulté à retrouver son souffle. Elle sentait Jamie faire encore quelque va et viens avant de la rejoindre durant cette phase si unique et qui était toujours trop courte. Les muscles de Joanne peinaient à se détendre. Elle sentait ceux de Jamie trembler sous ses doigts, crispés au possible, avant qu'il ne se relâche à son tour. Il craignait certainement l'écraser sous son poids car il la fit tourner avec sur le flan, puis encore une fois afin que ce soit lui qui soit collé aux draps. Joanne restait sur lui, posant sa tempe sur le torse de Jamie, tentant désespérément de retrouver une respiration décente. Elle avait du mal, mais rien qui ne faisait penser à ses soucis de santé. Elle entendait le coeur de Jamie battre à travers sa cage thoracique, sa peau aussi trempée et ardente que la sienne.

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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyLun 14 Sep - 1:21

(désolés pour le dérangement...)

Rapidement, tout prend une tournure bestiale. Je suppose que c'est ce qui décrit le mieux toutes les pulsions incontrôlables qui m'animent dans ces rares moments où Joanne exige de moi un abandon pur et total. Il y a alors ce déclic qui me fait oublier toute notion de raisonnable et de limites, une annihilation de tous les inhibiteurs devant retenir les mouvements brusques, les envies d’assener des coups de rein plus brutaux. C'est un interrupteur qui plonge mon esprit dans l'obscurité totale, qui m'ôte toute conscience, qui me transforme en simple pantin de mes envies, guidé par la force des vagues de plaisir et les gémissements de la belle. Seule m'habite le besoin obsessionnel d'être au plus proche d'elle, de conserver notre osmose, notre connexion si spéciale. Je ne pourrais pas dire s'il s'agit de l'une des facettes de mes pulsions particulièrement destructrices. Si elles sont liées d'une manière ou d'une autre, celle-ci étant le bon côté. Si la manière dont je perds le contrôle lorsque je lui fais l'amour de cette manière est semblable à mes absences lors de mes crises de colère. Je ne suis pas fier de cette violence qui s'est instaurée en moi, particulièrement bien incrustée. Je ne sais pas pourquoi je ressens cette brutalité lorsque j'abandonne toute conscience. Je ne cherche pourtant pas à faire souffrir Joanne, à lui faire du mal, loin de là. Non, je vois cette cadence ardente, cette houle intense et parfois rude, ces coups de reins amples et puissants comme une autre traduction de ma passion pour elle. Son côté dévorant, parfois destructeur, et pourtant toujours aussi addictif et délicieux. C'est une autre partie de moi que Joanne a appris à comprendre, accepter et apprivoiser. Si bien que, aujourd'hui, elle peut même la réclamer, alors que cela était totalement différent il y a quelques mois. Cela l'est aussi pour moi. Je ne lui fais plus le moindre mal, j'ai appris à ne lui procurer que du plaisir. Une forme de plaisir dévastatrice pour ce qu'il reste de l'esprit, la respiration, les muscles. Quelque chose qui achève toute forme de volonté, et réduit à l'état le plus basique. Bestial. Je sens Joanne complètement subjuguée, dépassée par les sensations qui s'accumulent dans un si petit corps. Ses mains paniquent et s'accrochent à ce qu'elles peuvent, attrapent la chair de mon dos avec toutes les forces. Son échine ne brise, se tord, saccade tous les mouvements de son corps comme pris de spasmes incontrôlés. Ses membres tremblent. Les miens aussi. L'intensité de l'acte rend peu à peu tous mes muscles crispés et douloureux. La plupart du temps, incapable de concilier le rythme de nos ébats, ma respiration décadente et des baisers passionnés, je laisse mon visage non loin du cou de la belle, mes lèvres près de ses oreilles, là où chaque de mes souffles et de mes gémissements résonnent et s'infiltrent dans son crâne. Son corps est parfaitement collé au mien, nos silhouettes épousant chaque forme l'une de l'autre. Un long moment, la respiration de la belle se coupe, tout son corps se raidit. Elle contient en elle la dernière vague de volupté, qui finit par la terrasser. Enfin, du fond de sa gorge résonne ce long gémissement, un cri d’extase qui me donne d'intenses frissons, signe que le courant passe de son corps au mien. Je ressens une immense satisfaction de l'avoir menée si loin, la savoir dans cet état à l'aide de mes gestes. A vrai dire, ce gémissement, et tous ceux qui s'en suivent alors qu'elle tente de se remettre de ses émotions, m'émoustillent bien assez. Ces sons délectables ont rapidement leur effet sur moi, et en quelques secondes, la vague me traverse à mon tour, rends mes derniers vas et viens particulièrement intenses, transforme mon corps en pierre, inonde mon esprit d'un plaisir sans limites. Mes muscles, une fois légèrement détendus, ne tiennent absolument plus. Je pourrais m'écrouler comme une ruine sur Joanne. Je préfère tomber doucement sur le côté, me retirant lentement d'elle. Puis, la tenant fermement dans mes bras, je la garde tout contre moi tandis que je m'installe sur le dos, elle allongée sur moi. L'une de mes mains vient caresser ses cheveux. Je tente de me remettre de mes émotions -en vain, pour le moment, mon corps demeurant chaud et sensible, quoi que éreinté, ma respiration folle, sans parler de la fanfare dans sa poitrine. Pendant de longues minutes, je reste silencieux. Me calmant très difficilement, je ferme les yeux et me concentre sur mes doigts qui glissent entre les mèches blondes de Joanne. « Est-ce que tu le pensais ? » je demande, ma respiration saccadée rendant chaque mot difficile à articuler. Mais rien à faire, mon coeur et mes poumons sont ligués contre moi et refusent de se calmer. « Ce que tu as dit, tout à l'heure, concernant… tu sais…. » Sur le moment, cela me semble si difficile à dire que j'aimerais même abandonner l'idée de le prononcer sachant très bien que Joanne m'a déjà compris. Mais je reprends, nerveux au possible ; « A propos de concevoir un enfant. » J'ai l'impression de m'être arraché les syllabes du bord des lèvres. Au moins, je suis parvenu à le dire, ne me défilant pas cette fois en trouvant l'exercice trop dur. « Est-ce que tu le pensais ? »
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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyLun 14 Sep - 12:01

there is no better place than home
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(ça se finit là, je crois)

Tout ce qui se trouvait autour d'eux n'existait plus vraiment. Ils étaient peut-être ailleurs, ou alors était-ce les murs de leurs chambres, les meubles, qui s'étaient défragmentés ? Joanne en oubliait toute notion de temps et d'espace. Il n'y avait plus qu'elle, et Jamie. Leur union et leur amour. Elle savait que cette manière de lui faire l'amour était quelque chose qu'il gardait au plus profond de lui, qu'il ne parvenait à l'extérioriser de la manière la plus pure et la plus brute qui soit. Les débuts avaient été différents, il n'arrivait pas à se maîtriser. Il assimilait peut-être toutes ces sensations à ses colères noires et destructrices. C'était certainement de cette manière qu'il trouvait véritablement le moyen de lui avouer tous ses sentiments, de s'approcher de cet idéal, de cette fusion qu'ils n'arrivaient pas à frôler du doigt. La lueur dans ses yeux, sa peau humide qui refletait les quelques discrètes lumières qui s'immisçaient dans la pièce, sa bouche ouverte qui évacuait ses longs râles et ses soupirs du plus en plus intenses au fur et à mesure de la cadence qu'il tenait. Joanne le lui demandait, certainement trop rarement encore pour lui. Elle avait à apprécier cette part de lui, à en comprendre la signification. Elle avait l'impression de ressentir un peu tout ce qui le traversait à ce moment là, en plus de ses propres sensations de plaisir qu'il créait par ses mouvements et les chaleur de sa peau. L'entendre perdre ainsi pied ne faisait qu'accentuer ce bain d'émotions, d'autant plus lorsqu'il garder sa bouche proche de son oreille. L'air qu'il expirait était encore plus chaud. Joanne ne parvenait pas à décrire leurs ébats, en cet instant précis. Ce qu'elle savait, c'était que c'était bien plus que fusionnel. Au moment où elle se trouvait à ce moment d'apogée du plaisir qu'il lui offrait -et qui lui semblait beaucoup intense et décadent que d'habitude-, elle sentait très bien la peau de Jamie contre la sienne et sous doigts. Il y avait comme un frisson qui le parcourait au moment où elle parvenait enfin à tout extérioriser. Une fois n'était pas suffisante, elle avait besoin de gémir davantage. Ce fut à ce moment que Jamie la rejoignit en concluant des derniers mouvements de rein encore plus intenses que les précédents. La belle blonde était désormais sur lui, à écouter son coeur battre, les yeux fermés. Sa main était déposée sur son torse, non loin de son propre visage. Elle peinait réellement à récupérer une respiration décente. Parfois, elle embrassait tendrement sa peau. Les doigts de Jamie s'étaient glissés dans les cheveux emmêlés et légèrement humides de sa belle, les caressant délicatement. Une sensation des plus agréables et des plus apaisantes. Joanne bougeait le moins possible pour qu'il continue, se concentrant à la fois sur son coeur qu'elle entendait battre, et la douceur de ses doigts qui s'étaient immiscés dans sa chevelure blonde. Elle rouvrit doucement ses paupières lorsqu'il reprit la parole. Joanne savait très bien quoi il faisait allusion. Son coeur ne fit qu'un bond au milieu de sa cadence encore bien trop rapide. Elle sentait qu'il voulait le dire, explicitement, et bien qu'il peinait, il parvenait à ses yeux, reposant encore une fois la question. Elle se redressa légèrement, afin de pouvoir le regarder. Un sourire timide se dessina sur son visage, elle acquiesça d'un léger signe de tête. La jeune femme bascula sur le flan, restant allongée sur le côté, et il adopta la même position afin qu'il se regardait. Même si elle avait toujours aussi chaud, elle cherchait toujours un contact physique avec lui. Elle entremêlait ses jambes avec les siennes, posait sa main sur son torse. "Oui." dit-elle à voix basse, en regardant sa main qui sentait facilement son coeur battre."Je l'ai toujours un peu pensé." dit-elle sans encore trop oser à le regarder droit dans les yeux. "Depuis que je te connais, je crois que j'ai toujours, au fond de moi un peu su qu'il n'y a qu'avec toi que je voudrais avoir un enfant. Mais..." Ses iris bleus contemplaient enfin les yeux de Jamie, avec ce trop plein d'émotions qui était encore en elle. "Mais j'ai peur." dit-elle d'une voix tremblante. "J'ai affreusement peur." Joanne cherchait un peu de réconfort en allant chercher la main de Jamie avec la sienne, afin de l'embrasser sur ses doigts. "Avec... Avec tout ce qui s'est déjà passé. La fausse-couche, l'avortement..." Elle gardait  les doigts de Jamie à proximité de sa bouche, les embrassant encore à plusieurs reprises. Bien qu'elle l'aurait voulu, elle ne parvenait plus à se détacher de son regard. "Mais j'ai envie d'y croire. J'ai envie d'espérer que je puisse t'offrir ça. Un enfant." Que l'on ne s'y méprenne pas, Joanne était toujours noyée d'idées noires à ce sujet, étant plus dans le désespoir. Il y avait encore ce semblant de lueur qui était parvenu à se faire remarquer ce soir-là, il fallait que Jamie parvienne à la saisir et la faire briller davantage. Elle lui sourit tendrement. "J'ai besoin que tu y crois pour moi, quand ça ne va pas." Joanne commençait enfin à adopter un rythme respiratoire plus normal. "Ca vaut le coup d'espérer, pas vrai ?" Jamie avait énormément évolué à l'idée de fonder une famille. Par cette question, elle cherchait certainement à savoir si c'était toujours ce qu'il désirait tout désirant voir un peu de son optimisme. Elle en avait ce soir-là, elle espérait qu'il en soit de même pour lui. Le savoir lui donnerait certainement un peu plus de courage.

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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyLun 14 Sep - 15:04

Un brin soucieux, mes doigts glissent entre les mèches blondes de Joanne. Peut-être n'en pensait-elle pas un mot, trouvant simplement la phrase adéquate, plutôt excitante, afin que je la suive dans la chambre. Peut-être n'étais-ce qu'un moment d'optimisme éphémère, parti aussi furtivement qu'il était apparu. Mais se peut-il qu'elle y croit vraiment, qu'elle ait retrouvé confiance ? Je ne sais absolument pas comment interpréter les mots qu'elle a employé tout à l'heure. Et maintenant que nos ébats sont terminés, mon désir pour elle ayant grimpé en flèche à cause de cette phrase, elle me revient immédiatement en tête. Je dois savoir ce que Joanne avait dans la tête à ce moment-là, et son état d'esprit désormais. Si je peux souffler, ou si je dois m'inquiéter. Si je dois de nouveau la charger en optimisme, jusqu'à la prochaine fois où elle se sentira baisser les bras. La jeune femme lève la tête et capte mon regard, souriante. D'un signe de tête, elle acquiesce tout simplement ; elle le pensait vraiment. Mon coeur se serre et palpite. Je ne peux pas m'empêcher de lui rendre son sourire pendant que nous nous installons sur le flanc l'un en face de l'autre -notre constant besoin de contact nous poussant à entremêler nos jambes. Je cale ma tête sur mon bras replié. Ma main libre replace doucement les cheveux de Joanne derrière son oreille, puis joue légèrement avec quelques unes de ses mèches, les tortillant et les faisant glisser entre mes doigts. Mon regard ne la quitte pas pendant qu'elle s'explique. J'esquisse néanmoins un sourire nerveux lorsqu'elle avoue qu'elle ne se voit fonder une famille qu'avec moi depuis quelques temps déjà. Je ne sais pas ce qui peut lui faire dire ça. Elle sait que je ne suis bon à rien avec les bambins, même si j'ai la volonté de m'améliorer. Malgré son apparent optimisme, la belle reste morte de peur, je le vois bien dans son regard. Le souhait de voir son rêve s'accomplir est encore là, ce qui est déjà une bonne chose, mais la crainte continue de la dévorer. Il faut dire que les événements n'ont fait que la blesser un peu plus à chaque fois. Je suis quand même soulagé de la voir un peu plus confiante à ce sujet. Je lui souris toujours, appréciant les petits baisers qu'elle dépose sur ma main gauche, toujours non loin de ma bague. « Ca vaut le coup. » je réponds doucement. Ma voix est basse, comme pour ne pas trop briser la tranquillité et le silence de la pièce. Que tout ceci reste entre nous, dans notre petite bulle, même s'il n'y a personne autour pour écouter. « Je te l'ai dit, j'ai confiance. » Une confiance qui ne s'amenuise pas, au contraire. Maintenant que nous sommes fiancés, je crois plus que jamais en la perspective de fonder une famille tous les deux. A vrai dire, je sais que Joanne ne sera jamais pleinement heureuse sans enfants. Et je ne veux que son bonheur. Je veux tout lui offrir. Alors il est impensable que nous n'ayons pas notre propre petite tête blonde un jour. Conçue et arrivée au monde sans artifices, comme elle en rêve. « Je sais que tu feras une mère incroyable. Tu le veux tellement, tu es faite pour, et tu as même réussi à me faire changer d'avis à ce sujet. » Ce qui est un exploit en soi, même si la force des événements avait joué un grand rôle dans ce retournement de veste particulièrement soudain. Je me souviens très précisément de la seconde où ce déclic s'est fait en moi. Le moment exact où mon esprit a basculé d'un côté à l'autre, me laissant complètement déboussolé à l'idée de ressentir si violemment cette peine en perdant cet embryon, et de constater que s'il avait été viable, j'en aurais vraiment été heureux. « Après ton avortement, j'ai su que c'est vraiment ce que je veux. Je venais de te perdre, mais c'est précisément à ce moment là que j'ai réalisé qu'il ne devait pas y avoir d'autre avenir que ça. Toi, moi, mariés et fondant une famille. » Les semaines passant, je me faisais à l'idée que je devais songer à tirer un trait sur cet idéal. Qui voudrait d'un avenir avec un homme capable de la terrifier ? Si elle n'avait pas fait un premier pas vers moi, elle n'aurait jamais su à quel point ces événements avaient été un véritable électrochoc pour moi, entraînant une montagne de changements dans ma vie et mes convictions. Mon monde s'était écroulé avec son départ, et j'avais été forcé de tout reconstruire à force de remises en question. Au fond, cette séparation a été des plus bénéfiques. Je reprends, toujours à voix basse ; « Quand on s'est rencontrés, personne n'aurait parié sur nous. Il y avait tout pour nous séparer, mais nous avons tenu. Et puis, tout a volé en éclats, et nous n'aurions plus jamais du être ensemble de nouveau. Tu es revenue quand je n'y croyais plus, et aujourd'hui, malgré tout ce qui a pu se passer, malgré toutes nos différences et le mal que j'ai pu causer, tu es là avec une bague au doigt. Tout cela pourrait sembler parfaitement impossible. Quelles chances y avait-il que des événements pareils nous mènent ici, à cet instant précis ? » Même quand tout cherche à nous séparer, nous finissons par nous retrouver. Une force nous mène l'un vers l'autre. Après un premier brouillon, les étoiles s'alignent et pointent dans la direction de cet avenir que je vois pour nous. Car tout mène à cela, et il ne peut pas en être autrement. « Alors après tout ça, je n'ai pas de doutes, et je peux croire en tout. Je sais que, nous concernant, il n'y a rien d'insurmontable. » Rien d'impossible. Même si les chances que Joanne puisse un jour porter un enfant en bonne santé dans de bonnes conditions semblent particulièrement minces, elles existent tout de même. Dans notre relation, il n'a jamais fallu plus pour que tout devienne possible.
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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyLun 14 Sep - 23:11

there is no better place than home
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il lui avait déjà parlé de ce fameux déclic, qui fit basculer son opinion subitement. L'avortement de Joanne avait vraisemblabelement été quelque chose de traumatique pour lui. Ca l'avait été aussi pour sa fiancée, mais elle l'avait vécu différemment. A ses yeux, c'était encore un échec. Comme sa première fausse-couche, comme son divorce. Il lui avait été difficile de voir le verre à moitié plein après avoir vécu autant de misères, surtout que c'était toujours un sujet des plus sensibles chez elle. Pour Jamie, c'était un renversement de situation. Perdre ce tout petit bébé, avait été comme perdre un être cher à son coeur alors qu'il ignorait son existence. Il avait compris à ce jour-là à quel point tout ceci l'avait touché, et, qu'au fond, il avait aimé et aimerait certainement toujours ce petit être qui ne verrait jamais le jour. L'effet fut inverse, étant donné qu'il ne cherchait désormais que ça. Construire sa famille avec sa femme en devenir. Il voulait voir sa maison se remplir de jouets et de rires. Il lui esquissa un beau sourire lorsqu'elle répondit affirmativement à sa question, il était ravi de l'entendre. Tout n'était pas tout rose et l'angoisse de Joanne était encore bien présence. Lui ne faisait pas qu'espérer, c'était bien plus que ça. Elle avalait chacune de ses paroles, après qu'il dégagé son visage de quelques mèches blondes avec lesquelles il jouait doucement. Ca valait le coup, il avait confiance. Il devra certainement se répéter maintes et maintes fois, ses paroles la toucherait toujours autant. Il baignait dans un optimisme et une détermination qui se lisait facilement dans son regard. Celui-ci disait qu'il n'était tout bonnement pas possible qu'il en soit autrement. Jamie était certain qu'elle ferait une bonne mère. Elle était très flattée par ce compliment, elle ne put s'empêcher de sourire de manière gênée. "Je pense que tu as la fibre paternel plus que nous le voulions le croire." lui dit-elle soudainement. "Je ne pense pas que tu tolérerais que ton fils ou ta fille, ou peut-être... nos enfants, vivent de la même manière dont tu as vécu ton enfance. Tu ne voudrais pas leur infliger tout ça." Elle haussa les épaules. "Je n'ai jamais connu mon grand-père paternel, mais je sais qu'il avait été des plus autoritaires et psychorigides avec mon papa. C'était un militaire, et même s'il était très aimant, il n'arrivait pas à l'exprimer autrement que d'exiger de son fils qu'il devienne le meilleur." Joanne lui sourit, il avait vu son père. Son ouverture d'esprit, son calme permanent, l'amour qu'il n'hésitait jamais à montrer avec ses enfants. C'était une personne très affectueuse. "Mon père est devenu son parfait opposé. Certes, il avait quelques exigences, mais il n'attendait pas de nous des études brillantes, de ne faire qu'un seul mariage purement catholique dans les grandes traditions. Il ne voulait que notre bonheur, parce que sans le vouloir, son propre père ne le laissait pas y accéder comme il l'aurait voulu." Joanne le regardait tendrement. "Je ne pense pas qu'on apprend à être père par les souvenirs qu'on a du sien. Pour certains oui, pour d'autres, c'est un exemple de ce que l'on ne veut pas être." Elle lui caressait la joue du bout des doigts. "Et je sais, que, du plus profond de mon coeur, si cette maison est un jour parsemé de jouets, tu serais un père formidable. Un père incroyablement séduisant, en plus." ajouta-t-elle d'un air amusé, avec un léger. Ce qui était entièrement vrai. Joanne était surprise à ce qu'il vienne s'ouvrir autant, à quel point l'avortement l'avait marqué et qu'il arrivait à en parler aussi facilement. Il devait se surprendre lui-même. Elle restait attentive au moindre de ses mots, ne l'interrompant pas une seule fois, même pas un geste d'amour supplémentaire. Il débordait d'optimisme, il savait au plus profond de lui-même, que ce voeu serait exaucé. Il reprenait tous les éléments qui avaient créé cette coïncidence qu'ils se rencontrent, se revoient, s'aiment, se séparent et se retrouvent à nouveau. Pour se marier, et s'aimer encore plus. Joanne restait longuement muette face à ces propres, touchée, encore plus en sachant que c'était bien lui qui venait de dire tout ceci. Pendant de longues minutes, elle restait plantée là, à le regarder, profondément émue et touchée par ses si belles paroles. "Je t'aime." dit-elle, à moitié perdue dans ses émotions. "Je t'aime tellement." Elle l'embrassa tendrement sur les lèvres avant de venir se blottir contre lui, prise soudainement d'un grand frisson. La température de son corps s'était considérablement abaissée depuis qu'ils avaient commencé à parler, la fatigue et son état actuel. "Tu veux bien prendre une douche chaude avec moi, je suis congelée." finit-elle par dire en récupérant autant de chaleur possible émanant du corps de Jamie.

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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyMar 15 Sep - 0:12

Répéter encore et encore toute la confiance que j'ai en l'avenir ne me dérange pas. Je ne me lasse pas de partager avec Joanne cette profonde conviction selon laquelle nous avons vraiment tout pour être heureux, pour obtenir tout ce que nous désirons. Epreuve après épreuve, coup dur après coup dur, nous sommes là, plus liés, unis, amoureux que jamais. Forts de ces expériences pour affronter toutes les autres ensemble, jusqu'à ce que cette relation devienne un roc que plus rien ni personne ne pourra atteindre de quelque manière que ce soit. Nous avons appris de chaque malheur et chaque bonheur. Nous nous comprenons mieux que jamais, parfois sans avoir besoin du moindre mot. Nous nous acceptons l'un et l'autre plus qu'avant, ayant appris à tolérer et comprendre chaque facette de l'être aimé, même les pires. Nous sommes aujourd'hui plus heureux que nous n'aurions pu espérer l'être si nous n'avions rien vécu de tout cela, car c'est bel et bien cette succession d'événements qui mettent en relief tout ce que nous avons désormais, et nous permettent de savoir ce que nous voulons pour l'avenir. Cette expérience, c'est une forme de sagesse qui nous guide vers des jours toujours meilleurs, qui nous permet de naviguer avec aisance dans notre univers, notre bulle, et de survivre dans le monde extérieur en restant exactement le couple que nous voulons être. Celui que tous ceux qui savent et se complaisent dans la médisance peuvent trouver malsain, irraisonné, complètement fantasque. Ces deux là, qui veulent se marier et fonder une famille alors qu'ils se connaissent depuis moins d'un an. Faut-il encore croire que la première impression est toujours la bonne ? Que les gens ne changent pas ? Nous sommes hors clichés, hors normes, loin de tout ce qui nous empêche de vivre notre histoire comme nous le voulons ; passionnément, intensément, à toute vitesse, et s'accordant souvent de longs moments où seule la chair parle. C'est ainsi que nous sommes vraiment heureux. Alors je n'ai pas honte de parler d'enfants, je me fiche du timing. Je sais que cela sera nécessaire à l'épanouissement de Joanne, et donc au mien. Que c'est une étape par laquelle nous passerons, vu avec quelle volonté nous souhaitons nous accrocher l'un à l'autre pour les années à venir. J'écoute sans interrompre la jeune femme qui m'explique la raison pour laquelle j'ai de grandes chances d'être un bon père. Comme je le disais à Ida, je me contenterai très bien d'être simplement meilleur de mon propre paternel, et cela n'est pas très difficile. Je ne sais que je ne reproduirai jamais ses erreurs, que je serais incapable de traiter mes propres enfants de la manière dont il m'a traité. Du reste, je suis persuadé que sans l'aide de Joanne, je ne serais bon à rien. Je souris nerveusement, le regard fuyant une seconde au compliment de la belle -et je parie que c'était l'effet escompté. « Je ne sais pas... » je murmure, haussant les épaules. « Tu l'as vu, je ne sais pas y faire. Je sais très bien comment ne pas reproduire ce qu'a fait mon père, mais en dehors de ça, je ne sais pas comment me comporter face à un enfant. Vraiment, je n'ai que très peu de souvenirs de ce que cela était, l'enfance, ce n'est pas une période qu'il m'a été permis de vivre. Alors je ne sais pas… » Que veut un enfant, qu'attends un enfant, que lui dire, comment le lui dire. J'ai une montagne de questions qui sont autant d'angoisses pour moi. Mais cela ne réduit en rien mon envie de me lancer dans cette aventure. J'ai peur aussi, dans un sens. Autrement que Joanne. A ce sujet, nous avons tous les deux à apporter à l'autre, à soutenir l'autre. Voyant rétrospectivement notre relation, je veux montrer à la jeune femme que nous sommes des personnes à qui la vie à toujours souri dans les moments où les chances que tout aille bien devenaient minimes. Dès qu'une situation semble sans issue, un coup de pouce du destin pousse vers l'avant. Pendant un long moment, ma fiancée reste muette. Son regard dans le mien laisse défiler sur ses iris le flot de pensées qui l'habite. Jusqu'à ce qu'elle articule des mots d'amour. Je suis souris tendrement, caressant son visage, puis prolongeant avec douceur le baiser qu'elle me donne. « Je t'aime aussi. » je lui réponds avant de déposer un autre baiser, fin et léger, au bord de ses lèvres. La belle s'approche un peu plus, jusqu'à complètement se blottir contre moi. La chaleur de nos corps s'est dissipée peu à peu depuis la fin de nos ébats, le monde extérieur nous rappelle qu'il est toujours là. Le corps de Joanne est crispé, trahissant le froid qu'elle ressens. Pendant quelques secondes, je la serre fermement et caresse son dos pour lui apporter un peu de chaleur. D'un signe de tête, j'acquiesce à l'idée de la douche. D'ailleurs, je ne tarde pas à quitter le lit après un rapide baiser sur le front de la jeune femme. Je récupère nos serviettes pour les apporter dans la salle de bains. Là, j'active le jet d'eau, cherchant une température légèrement plus chaude que d'habitude. Mes douches d'expiation, brûlantes ne me manquent pas le moins du monde. Rapidement, j'attrape les deux cachets que je dois ingérer tous les soirs et les avale avec un peu d'eau du robinet. Quand je retourne du côté de la douche, une main sous le jet pour tester la température, cela me semble parfait. J'entre donc dans la cabine avec Joanne. Je colle son corps au mien, la serrant avec force dans mes bras. Le visage baissé, je laisse les gouttes d'eau frapper ma nuque et mes épaules. Cela me fait un bien fou. Je dépose un baiser des plus tendres sur les lèvres de la belle. « Et si tu me racontais quel genre de famille tu voudrais ? » je demande avec un léger sourire. Me disant que cela ne ferait pas de mal à la jeune femme de se permettre de rêver, faire des plans, essayer d'oublier les contraintes. Qu'elle me parle de l'avenir en oubliant le reste.
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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyMar 15 Sep - 1:19

there is no better place than home
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


"Alors, permets leur de vivre une enfance comme il se doit." lui chuchota-t-elle, persuadée de ce qu'elle pensait de lui. "Comme chacun de nous, un enfant a avant tout besoin d'amour. Si tu l'aimes, tu sauras quoi faire. Comme quand tu sais ce que tu dois faire pour me dire que tu m'aimes. Tout découle de ce même point, et c'est autour de celui-ci que nos vies tournent, non ? Il suffit d'y ajouter ces nouveaux petits électrons." Il disait ne pas savoir, elle, elle le savait. Au plus profond d'elle-même. "Et tu trouveras de par toi-même ta manière de dire à quel point tu les aimes. Une étreinte, un baiser sur le front, un contact visuel. Le simple fait de le porter dans tes bras." Joanne avait cette image claire et mettre dans sa tête, et tout concordait parfaitement. Pas de fausses notes. Il trouverait ses propres moyens de partager l'affection qu'il aurait auprès de ces nourrissons. Il y aurait peut-être une période de latence où il ne saurait pas quoi faire de ses dix doigts, tout comme tout viendrait très spontanément, un don inné. La belle blonde restait bien figée sur cette idée, ce n'était pas les doutes de son fiancé qui allait la faire penser autrement. Il caressait son visage pendant qu'ils s'embrassaient, répétant ensuite ces mêmes mots d'amour, gagnant toujours un peu plus en valeur même s'ils étaient très couramment dits. Grelottant légèrement, Jamie cherchait à la réchauffer un peu et la serrant un peu plus contre lui et en lui frottant délicatement le dos avec l'une de ses mains. Il approuvait l'idée de la douche, et ne tarda pas à se lever du lit après l'avoir embrassé sur le front, comme à son habitude. C'était une signature qui lui était propre. Il avait récupéré leur serviette et s'était déjà introduit dans la salle de bain. Elle entendait l'eau couler. Joanne s'assied au bord du lit pendant quelques secondes, la fatigue musculaire se faisant subitement ressentir. Après quoi, elle se leva et rejoignit Jamie, prêt à entrer avec elle sous la douche. Sur sa peau rafraîchit, l'eau était agréablement chaude, ce doux choc thermique lui plaisait beaucoup. Son fiancé la gardait bien dans ses bras, alors que l'eau coulait sur leurs corps réunis. Les parois de la douche commençaient déjà à s'embuer. Il l'embrassa dans la plus grande tendresse, Joanne le lui rendait tout autant. Il n'avait jamais manqué de délicatesse ou d'affection, portant une attention toute particulière à sa belle à presque n'importe quel moment. Ca ne le rendait que plus adorable. C'en était très attendrissant pour Joanne. Il devait cacher cette facette là à beaucoup de personnes, pour ne pas dire tout le monde, sauf elle. Il lui réservait toute cette gentillesse et cette douceur pour elle. Pendant les galas, même au travail, son comportement était bien différent. Bien sûr, le facteur professionnel ou le titre de Lord entraient rapidement en jeu, il fallait choisir les bonnes cartes. Mais jamais il n'avait adopté le même ton qu'il adressait à des confrère. Il changeait du tout au tout lorsqu'il s'adressait à elle. Comme une exclusivité dont Joanne se sentait flattée à tout moment. Le bel homme la sortit de ses pensées, en lui demandant comment elle imaginait leur potentielle famille. Il lui demandait de rêver à ce sujet. Et Jamie ne savait peut-être pas encore à quel point c'était devenue extrêmement difficile de rêver à ce sujet là. C'était certainement encore beaucoup trop douloureux pour une âme aussi fragile que la sienne. Pendant un bon bout de temps, elle bloquait. Elle regardait Jamie, tentant de trouver une réponse. La bonne réponse. Parce qu'elle était en elle, mais peut-être que les derniers événements lui avait fait oublié ce que c'était, de rêver. Elle était un petit peu contrariée de ne pas arriver à dire quoi que ce soit, mais rien ne venait. Absolument rien, elle baissa la tête quelques instant, posant sa tempe contre son omoplate. Joanne tentait de retrouver des brides de tout ce qu'elle avait pu imaginer avant ses malheurs. Des indices, des fragments, afin de pouvoir tout reconstituer. Elle savait qu'il attendait une réponse de sa part. Elle se perdait ensuite quelques minutes dans ses pensées. Ca y est, elle avait enfin trouvé un petit quelque chose. "Plusieurs." commença-t-elle, alors que le reste des phrases se construisaient peu à peu dans son esprit. "Il y en aurait plusieurs, des enfants." Il lui fallait encore le temps de faire des liens, expliquer un pourquoi ou un comment. "Si nous n'en avions qu'un seul, nous tomberions facilement dans la politique de l'enfant-roi, et il n'aurait personne avec qui jouer une fois rentré à la maison. Pas de notion de fraternité, de partage, de complicité." La comparaison ne devrait pas se faire, mais Ben semblait plus heureux depuis que Milo avait débarqué à la maison. "Au moins une fille et un garçon." Ca y est, des images défilaient enfin dans ses yeux, la scène se bâtissait peu à peu dans sa tête. "Peut-être trois, ou quatre. Je ne sais pas." Cinq lui semblait être énorme et ingérable. Oui, trois ou quatre, c'était l'idéal. "Je les vois déjà s'enthousiasmer à l'idée de savoir qu'un soir de semaine, leur père pourrait rentrer plus tôt du travail. Nous nous baladerions avec les chiens,ou nous irions au restaurant. Le plus petit s'endormirait dans mes bras, épuisé par cette journée bien rempli..." Il y avait comme un film qui défilait devant ses yeux. "De si beaux enfants." Elle sourit faiblement, mais de la manière dont elle était positionnée, elle ne pouvait pas le voir. "Et tu les aimerais tellement que je me demanderais peut-être même parfois s'il y avait encore assez d'amour pour moi." Elle apprécierait d'autant plus leurs moments intimes à ce moment là. "Et je te vois bien te battre pour la dernière part de lasagnes, le plat n'étant plus assez grand pour satisfaire ta gourmandise." L'eau chaude qui se déversait sur elle, l'étreinte de Jamie, lui faisaient le plus grand bien. "L'un d'eux sera tout aussi créatif et beau que toi." Il n'y avait que ses plus profondes pensées, les plus secrètes à ce sujet qui parlait pour elle. "Je sais déjà qu'ils sont seront beaux, en tout. Absolument tout." Intérieur comme extérieur. "Ce serait notre famille à nous. Le fruit de notre amour. C'est tout ce qui compte."

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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyMar 15 Sep - 3:27

Je ne sais pas ce que c'est, une enfance comme il se doit. Je ne sais pas d'expérience comment cela se passe dans une famille « normale », quelle est la place du bambin, comment les parents se comportent vis-à-vis de lui. J'en ai un aperçu avec Lehyan et ses filles, mais mes lacunes sont telles que même au bout de quatre ans passés à les côtoyer régulièrement et partager leur quotidien, je ne suis toujours pas complètement à l'aise avec les petites, restant souvent inerte et muet face à elle, incapable de savoir quoi dire ou quoi faire. J'ai bon espoir que cela peut être différent s'il s'agit de mes propres enfants. Que je saurais mieux les comprendre, savoir ce qu'ils veulent, de quoi ils ont besoin. Je ne suis pas de ceux qui pensent que les enfants se nourrissent d'amour matin, midi et soir. Il faut plus, bien plus. Aimer représente les premiers cinquante pour cent du travail. Et tout le reste n'est qu'un épais brouillard pour moi. Oui, peut-être que cela viendra plus naturellement avec la chair de ma chair. Que l'instinct prendra le dessus sur la crainte, comme souvent me concernant. Qui sait si je serais également capable de les comprendre en un regard ? De les prendre dans mes bras et deviner tous les tracas par ce seul contact ? Ou peut-être la panique prendra-t-elle le dessus, la peur de mal faire me paralysant. J'aurai tout à apprendre de Joanne. Et je sais qu'elle me prendra par la main pour me guider. Plongé dans ce genre de pensées, j'en viens à demander comment la jeune femme imagine notre vie future, notre famille. Et son silence est particulièrement long. Je devine dans ses yeux que, pour une fois, c'est elle qui se retrouve à court de mots. Que l'exercice est difficile pour elle. Elle se retrouve là dans la position que je connais bien, à devoir souffrir du silence, de l'incapacité d'articuler quoi que ce soit, de ne pas réussir à construire des phrases pour traduire des pensées complètement floues. Je lui souris tendrement, et, comme elle le fait avec moi, je reste muet, lui laissant tout le temps nécessaire pour me répondre -ou préférer laisser tomber- sans la brusquer, la pousser. J'attends, tout simplement, resserrant mon étreinte lorsqu'elle se blottit contre moi, une main posée sur son crâne, contre ses cheveux trempés. Quelques longues secondes supplémentaires sont nécessaires avant que Joanne parvienne à dire quelque chose. Dans son idéal, il y aurait plusieurs enfants. Je savais déjà que la politique de l'enfant unique lui déplaît grandement. En revanche, je suis particulièrement surpris de l'entendre parler de trois, quatre enfants.  Je souris ; enfin je sais tout ce qu'il se trouve dans cette petite tête blonde lorsque nous évoquons les bambins. Je connais son rêve, ce qu'elle veut vraiment. Et chaque scène qu'elle me décrit défile devant mes yeux. La tête appuyée sur le haut de son crâne, je clos mes paupières pour mieux observer ces images. De très belles images. Un petit rire m'échappe même lorsque je visualise ce dîner et cette bataille pour la dernière portion du plat. La jeune femme me connaît fort bien décidément. Oui, ils seront beaux. Ce n'est sûrement qu'à travers des enfants que nous aurons la concrétisation de cette volonté de ne faire qu'un lorsque nous faisons l'amour. Ils seront le meilleur moyen, la meilleure représentation physique de notre amour l'un pour l'autre. « Trois ou quatre, hm ?… » je demande avant d'embrasser le haut de son crâne. Il est vrai que sans mon frère, je n'aurais jamais appris certaines notions que j'ai aujourd'hui. Ne serais-ce que l'importance de la famille. Le dévouement. La protection des personnes que l'on aime. Sans lui, à vrai dire, je ne sais pas si j'aurais été capable d'aimer un jour. « Oui, quatre, ça me semble bien. » je murmure. Beaucoup de bruit, de cris, de rires, de jouets au sol, d’effervescence, de vie. Cela nous changera de l'éternel calme de notre chez nous. Une si grand maison pourtant trop petite pour tout ce monde, quelques pièces manquantes. « Il nous faudra une plus grande maison pour accueillir autant de vie. » J'aimerais un jour tous les prendre sous le bras et les emmener en Angleterre, à la bâtisse familiale, leur monter où j'ai grandi et les laisser effacer tous les mauvais souvenirs liés à ce lieu par leur présence, assainir l'air chargé des manipulations de l'esprit pervers de mon père. « Et un plus grand four, pour préparer de plus grands plats de lasagnes. » j'ajoute pour plaisanter. Au moins, il y en aura assez pour tout le monde. « J'imagine toute une fratrie de petits anges, aussi blonds que toi, avec de grands yeux clairs, et la douceur de leur mère. » Je préfère oublier ce que pourrait donner mon patrimoine génétique. Pas grand-chose de bon. Un petit hyperactif, ou un colérique, un penchant naturel pour les dépendances, la mélancolie. Rien qui ne fasse rêver. Je préfère les voir comme autant de copies légèrement nuancées de Joanne. Je m'approche de son visage pour lui donner un long baiser d'une grande tendresse, l'esprit quelque part entre ici et le futur qu'elle m'a fait voir. « Surtout, garde tout ça en tête. C'est notre plan de vie désormais. » Un idéal à atteindre, un objectif. Peut-être que nous ne l'atteindront jamais, mais nous ferons tout pour qu'il se réalise. Maintenant que nous savons ce que nous voulons, nous n'avons plus qu'à foncer et tout mettre en oeuvre dans ce sens. « Un plan dont la première partie me plaît beaucoup. » j'ajoute, malicieux, faisant référence à l'aspect conception de ces futures têtes blondes. C'est un domaine dans lequel nous excellons, il n'y a pas de souci à ce faire à ce sujet.
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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyMar 15 Sep - 11:53

there is no better place than home
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


La première chose sur laquelle Jamie revenait était le nombre d'enfants qu'elle aimerait ou aurait voulu avoir. Dans l'idéal, oui, trois ou quatre lui semblait bien. Quatre l'impressionnait plus, mais cela lui semblait envisageable à gérer. Créer, peut-être un peu moins. Il ne manquait pas d'être affectueux à ce moment-là, à l'embrassa sur sa tête, à reprendre ce qu'elle disait. Elle releva sa tête, les yeux débordant d'amour, lorsqu'il était arrêté sur le nombre d'enfants. Elle ne s'attendait à ce qu'il en veuille également autant, pour quelqu'un qui craignait la paternité. "Tu le penses vraiment ?" lui demanda-t-elle en chuchotant, afin d'être sûre qu'elle avait bien compris ce qu'elle avait dit. Il en venait rapidement à la taille de la maison, disant qu'il en faudrait une plus grande. "Un déménagement ?" Elle se demandait ce qu'il pouvait avoir en tête à ce sujet, même s'ils étaient encore bien loin de cette réalité. Joanne avait pris du temps à réellement se sentir chez elle dans cette immense maison. Sa grandeur lui donnait parfois des vertiges et elle n'osait pas posé sa marque là où Jamie avait déjà donné tout de lui-même. Tout lui était déjà si parfait, elle craignait que sa touche féminine ne vienne tout gâcher. Un long travail sur elle-même lui avait permis de passer outre ces mauvaises pensées. Elle se plaisait vraiment, ici. "Ou faire appel à l'un de ces brillants architectes pour qu'il ajoute suffisamment de chambres ici ?" Si Jamie préférerait déménager, elle le suivrait certainement sans rien dire. Si cela lui semblait être la meilleure option pour le bien-être de leur famille, elle n'allait pas le lui refuser. Ces fameuses chambres seraient certainement les derniers travaux d'agrandissement à faire dans cette maison. Elle sourit en entendant sa remarque concernant le plat de lasagnes. Elle en rajouta une couche. "Ou alors, je fais deux plats. Un pour toi, et un pour eux." Ce qui en soi, ne devrait pas trop lui déplaire. Jamie avait une idée bien précise de comment serait leurs bambins, il voulait qu'ils se rapprochent au plus de sa belle, autant sur le plan physique que sur le plan mental. Il ne voyait que ses propres défauts, il ne voyait que ça. Il ne voulait pas que l'un d'entre eux ne vienne lui ressembler, certainement à cause de son histoire de vie, de son tempérament violent qu'il parvenait à inhiber des mois durant. Elle savait que c'était de cette manière qu'il se voyait, comme quelqu'un de mauvais, rien de bon à en tirer où que ce soit. Malgré tout, elle était touchée qu'il désire à ce point à ce que leurs enfants lui ressemblent. "Au moins l'un d'eux aura tes yeux. Ce serait dommage de ne pas avoir un si bel héritage." Elle pouvait énumérer tous les traits physiques qu'elle aimait chez lui, elle finirait par le décrire tout entier. Mais elle se laissait si facilement envoûter par ces beaux yeux verts qui trahissaient souvent ses pensées. "Que l'un d'eux vive aussi passionnément que toi, qu'il aime son âme-soeur autant que tu m'aimes. Qu'il se trouve un loisir qui lui est propre et lui permettrait de se détendre comme toi." Joanne lui caressa tendrement la joue. "Je sais que tu vas leur transmettre tout le meilleur de toi, tous tes bons côtés. Et il y en a beaucoup plus que tu ne veuilles l'accepter." Elle savait qu'il n'allait pas la croire, encore une fois, comme à chaque fois où elle lui faisait ce type de compliments. Qu'est-ce qu'elle aimerait un jour, voir dans ses yeux, la lueur qui montrerait qu'il avait enfin trouvé toute cette beauté qu'il y avait en lui. Et il y en avait énormément. Jamie l'embrassa d'une manière qui lui était propre, bourré d'amour et de tendresse. Ses yeux bleus se plongeaient dans un regard qui lui demandait de garder tout ceci en tête, que c'était désormais leur objectif. Une sorte de transition pour un retour à la réalité. "Nous aurons quatre enfants ?" lui demanda-t-elle d'une voix faiblarde. "Tu voudrais avoir quatre enfants ?" [color=#006699]Ses yeux brillaient, émus. Partagée entre le bonheur que de voir ce rêve devenir vrai, et la crainte et le labeur pour y parvenir. D'une manière ou d'une autre, ses angoisses et ses craintes seraient toujours là, même si Jamie avait cette incroyable capacité de les amenuiser pour les faire oublier un peu de sa belle. Cette dernière prit un peu de savon dans ses mains et l'appliqua avec soin sur le torse de son fiancé, l'entourant de ses bras pour atteindre son dos où elle fit la même chose. A peine le corps légèrement moussé, l'eau qui dégoulinait continuellement sur eux le rinçait rapidement. Joanne rougit légèrement lorsqu'il parlait de leur vie sexuelle, bien que c'était un sous-entendu parfaitement glissé dans sa phrase. Elle se mordit nerveusement la lèvre inférieure, en ajoutant timidement. "J'espère quand même ça continuera à s'appliquer même pendant la deuxième partie." Elle rit légèrement, venant coller son front contre ses lèvres. "J'aime quand tu me le dis avec ces mots là." lui chuchota-t-elle. Elle rit légèrement, relevant sa tête afin de le regarder. "Tu as un peu trop d'influence sur moi de ce côté-là, je dois l'avouer." Joanne lui caressa doucement le visage, la tête un peu ailleurs. "Je serai tellement heureuse et fière d'être celle qui portera tes enfants."

crackle bones
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Message(#)#42 joamie + there is no better place than home - Page 3 EmptyMar 15 Sep - 15:44

Vu avec quelle virulence j'étais capable de m'opposer à l'idée d'avoir des enfants un jour il y a de cela quelques mois, je me doute que m'entendre parler d'en avoir autant puisse surprendre Joanne. J'acquiesce d'un signe de tête quand elle me demande si je pense vraiment ce que je dis, un sourire au coin des lèvres. C'est que cela paraît beaucoup. Surtout pour quelqu'un qui n'a eu qu'un frère, pour une trop courte durée, passant la majorité de sa vie seul depuis. Quatre enfants, je ne sais pas si cela est gérable ou non, surtout lorsqu'on sait à quel point je suis pris. Un point qui me chagrine dans le discours de la jeune femme, dans les scènes que lui inspirent son imagination à ce sujet. Car elle voit la fratrie s'exciter à l'idée que leur père rentre plus tôt du travail, et je me demande si cela signifie que, pour elle, je serais forcément un père absent. Celui dont on apprend à ne même plus espérer la venue pour l'heure du dîner, mais juste à temps pour border les bambins et filer au lit avant de disparaître la journée suivante, le voyant partir comme un courant d'air le matin après un rapide baiser sur chaque front. C'est une vision qui me peine, à vrai dire. Mais je ne sais pas s'il pourra en être autrement. J'imagine Joanne seule pour jongler entre ces quatre têtes blondes, sûrement épaulée par une nourrice afin qu'elle ne soit pas épuisée. Et moi n'étant plus que le type qui met le pain sur la table. Je me dis que deux enfants me conviendraient bien. Trois, je crains qu'il y en ait un toujours à l'écart. Alors, quitte à choisir, quatre me semble être la bonne alternative. Au moins, la maison ne nous semblera plus si grande que ça. En réalité, il y a toute la place nécessaire pour accueillir ce beau monde. Tout est question d'aménagement. Quelques travaux par-ci, par-là, et les chambres nécessaires apparaîtront sans problème. « Non, j'aime trop cette maison pour en partir... Il suffira de faire pousser quelques murs. » je réponds. Je me suis beaucoup attaché à cet endroit trop grand, mais proche de la plage que j'adore. J'ai beaucoup travaillé à son aménagement, et son agrandissement, effectuant moi-même autant de taches que possible. La modifier un peu plus ne sera pas un problème, et je me réjouis même d'avoir ainsi quelque chose de constructif à faire avec mes dix doigts. Je ris à l'idée de Joanne consistant à servir deux plats de lasagnes pour palier à ma gourmandise insatiable. « Ce n'est pas forcément une bonne idée si tu veux que je reste un papa séduisant. » dis-je avec un sourire amusé. Et il n'est pas vraiment dans mes plans de devenir un quinquagénaire bedonnant. D'ailleurs, quand je vois mon père et mon oncle, en grande forme et en excellente santé, je ne suis pas sûr que cela soit en option dans mon patrimoine génétique. Du reste, il n'y a pas grand-chose de bon à prendre là-dedans. Avoir le désir de fonder une famille ne change rien à la faibles estime que j'ai concernant ce que je peux transmettre à des enfants, pour ne pas dire l'angoisse qu'ils ne terminent aussi malsains que le reste des Keynes. Je préfère croire qu'il n'y aura que les attributs de Joanne qui se dispatcheront entre les enfants, qu'ils seront avant tout un concentré d'elle, et que de moi, on ne retrouve qu'une paire d'yeux verts quelque part. Je sais que la jeune femme voit en moi une montagne de bonnes choses que je suis incapable de voir. Je ne dirais pas que je suis une mauvaise personne, je ne veux pas le mal de qui que ce soit. Je dirais plutôt que je suis une sorte de sauvage qu'on a su briser et mettre en cage, qui sait vive en société désormais, et réprime des instincts ingérables. « J'aimerais en être aussi sûr que toi. » je murmure, le regard baissé. Mais je ne dois pas me laisser tomber dans ce genre de pessimisme. Non, Joanne a besoin d'y croire, de chérir ce rêve, de le garder en tête, lui ajouter des détails, et en faire un objectif. Il doit nourrir sa détermination, son envie d'atteindre cette vie qu'elle désire et qu'elle mérite. Il doit être si beau qu'il lui fera oublier les contraintes, et lui inspirera uniquement l'envie de se battre. J'acquiesce de nouveau, sûr de moi. Quatre enfants, pas un de moins. « Eh bien, quitte à finalement vouloir fonder une famille, autant voir les choses en grand, non ? » j'ajoute avec un sourire pendant que la belle applique le gel douche sur mon corps. Pendant quelques secondes, je ferme les yeux, la laissant faire, me concentrant sur le contact de ses paumes appuyant avec application sur ma peau, l'eau chaude ôtant la mousse venant à peine de se former, glisser le long de mes membres. Une fois que la jeune femme a terminé, je prends également une noisette de savon dans mes mains, et l'applique sur son corps pendant qu'elle m'avoue espérer que nous aurons toujours ces moments intimes, comme ce soir, une fois entourés d'enfants. « Tu me connais assez bien pour savoir que ça sera le cas. » Mes mains savonneuses caressent tout d'abord les bras de Joanne avec douceur, remontent sur ses épaules, appuyant légèrement sur chacun de ses muscles du bout des doigts afin de les détendre. Toujours avec application et tendresse, je m'attarde sur sa poitrine, son galbe parfait, puis passe sur son ventre. Déjà l'eau a effacé chaque bulle de savon. La jeune femme pense que j'ai trop d'influence sur elle depuis que nous couchons ensemble. Force est de constater que l'excès de pudeur qui envahissait si souvent la belle s'est dissipé avec le temps. « Ce n'est pas pour me déplaire. J'aime ta douceur dans ces moments-là. Et j'aime aussi quand tu l'oublies un peu. » Mais jamais totalement. Même dans les instants passionnés, elle garde cette douceur, cette immense tendresse. Je ne sais pas ce qui peut la rendre fière à l'idée d'avoir des enfants avec moi. Je ne vois pas où est l'honneur là-dedans. Mais qu'importe, je veux avant tout son bonheur. « Et je serais heureux de pouvoir te donner tout ça. Qu'on puisse vivre ton rêve tous les deux. » je réponds avant de l'embrasser, langoureusement. Délicatement, je lui fais faire un demi-tour afin de savonner son dos, en profitant pour effectuer un long massage. De même, je m'occupe de ses cheveux, appuie longuement, avec une certaine fermeté, mes doigts sur le cuir chevelu de Joanne, de la base de son crâne à ses tempes jusqu'au sommet de son front. Là encore, l'eau vient rapidement rincer ses mèches blondes dont j'ôte les dernières tracs de shampoing. Trop grand pour qu'elle puisse faire de même avec moi, je nettoie rapidement mes cheveux, ce qui ne prend même pas une minute. Puis je coupe l'arrivée d'eau, tends sa serviette à la jeune femme, et me sèche avec la mienne. Mon bas de pyjama est toujours à portée de main dans la salle de bains, alors je l'enfile et termine de passer la serviette sur mon visage et mes cheveux. Je sens mon corps complètement détendu, et mon esprit un brin embrumé. La médication me rend toujours légèrement somnolant, raison pour laquelle je dois la prendre le soir. La minute suivante, nous nous trouvons dans le lit, sous le drap. Sur le flanc l'un en face de l'autre, nos jambes se sont de nouveau entrecroisées. Mon regard est plongé dans le sien tandis que je reste là, silencieux, et simplement scruter son visage. Je caresse sa joue du bout du pouce, puis colle mon front au sien. Tendrement, je l'embrasse, puis glisse un « Je t'aime. » à son oreille. Mes paupières sont plus lourdes à chaque fois que je cligne des yeux, jusqu'à ce que je ne trouve plus la force de les rouvrir. Je m'endors en quelques secondes, l'esprit loin de tout tracas pour une fois, ne pensant si au travail ni à la santé de Joanne, mais baignant dans les petits bouts d'avenir qu'elle m'a décrit.
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