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 Calex #62 - Tu fais tourner la tête aux étoiles, mes idées s'emmêlent, se démènent, s'éloignent.

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Message(#)Calex #62 - Tu fais tourner la tête aux étoiles, mes idées s'emmêlent, se démènent, s'éloignent. - Page 3 EmptyLun 4 Juil 2022 - 10:10

Calex
Toi tu fais tourner la tête aux étoiles. Mes idées s'emmêlent, se démènent, s'éloignent. Abandonné si loin, sous ton charme. Il nous faudrait des heures, des mots, et des armes. Mais toi tu fais tourner la tête aux étoiles. Dans notre sillage, un message d'amour.


« J’aurais dû apporter du bonheur et de la joie dans sa vie. Ça n’a pas été le cas. » C’est finalement encore sur elle et sur ce qu’elle pense qu’elle aurait dû faire qu’Alex tourne toujours la conversation et j’ai l’impression que quoi que je dise, elle ne m’entend pas vraiment. Pourtant je sais de quoi je parle, je suis passé par là raison pour laquelle je me permets de plus ou moins parler au nom de sa mère. « Mais c’est pas de toi dont il est question, Alex. » Que je lui réponds d’un air presque dépité. Je pourrais même presque en venir à me demander si elle m’écoute réellement mais de toute façon j’ai l’impression que notre discussion n’a pas servie à grand-chose et que toutes ces réflexions sont bien trop ancrées dans son esprit pour qu’elle puisse s’en débarrasser ou du moins comprendre que sur ce point-là elle n’a pas raison. Certaines personnes sont déprimées alors que leur vie leur apporte tout ce dont ils ont besoin et je pense qu’il est sûrement temps qu’Alex accepte qu’elle n’aurait certainement pu rien y faire, malheureusement. Bien que je puisse totalement concevoir que ce ne soit pas une réponse ou une idée franchement très agréable pour elle. « Je suis vraiment désolée que vous soyez en froid tout les deux. » Moi aussi je suis vraiment désolé que ma mère m’en veuille toujours. Je peux comprendre sa déception mais je suis tout de même déçu de la tournure des événements mais c’est moi qui ai pris la décision de ne pas mêler ma mère à tout ça. C’est moi qui me suis dit que parler à mes parents n’était pas utile et pour le coup ma femme n’a rien à voir dans cette décision que j’ai prise seul, sans elle. « Malgré tout ce qu’elle a pu dire j'ai énormément de respect pour ta mère et j’aurais aimé partager ça avec elle. » Ça, je sais qu’elle parle de la grossesse, mes yeux glissent sur son ventre arrondi sans vraiment savoir quoi lui répondre. J’aurais également beaucoup apprécié de voir ma mère partager d’autres moments avec Aelx concernant la venue de ce nouvel enfant dans notre famille. Je sais qu’elle reste tout de même heureuse et émue de se savoir grand-mère pour la deuxième fois dans peu de temps et elle remplit à la perfection ce rôle. Ce qui ne m’étonne pas du tout. Elle a été une maman parfaite et je n’aurais pas pu rêver mieux alors bien évidemment qu’elle est une grand-mère tout aussi parfaite et attentionnée. Les filles l’adorent et je ne doute pas une seconde que ce sera la même chose pour la crevette. Et Nathan, aussi. « J'aurais aimé faire plus pour toi. » Qu’elle me dit comme si elle ne pensait ne pas avoir fait assez pour moi. Alors que sérieusement, je n’ai jamais été aussi heureux que depuis que nous sommes ensemble, sa réponse me fait donc froncer franchement les sourcils ne comprenant pas vraiment le fond de sa réflexion. « Faire plus ? » je répète après elle, la voix remplie d’incompréhension. « Comment est-ce que tu veux faire plus ? On s’est mariés et tu m’as donné deux enfants, bientôt trois, tu m’as montré que malgré tout ce que j’ai pu croire pendant longtemps, j’avais encore droit au bonheur. Tu m’as aidé à réaliser mes rêves. » Un rêve que j’avais même presque abandonner, avoir des enfants me semblait complètement inaccessible pour moi, je ne pensais pas le mériter.

Ce n’est pas la première fois que j’ai ce genre de réaction alors que ma femme fait une quelconque allusion à la possibilité que je puisse me retrouver seul un jour, à devoir une deuxième fois organiser et participer aux funérailles de la femme que j’aime. Elle connait ma peur presque irrationnelle à ce sujet mais pourtant, encore une fois, elle me questionne là-dessus et j’avoue ne pas comprendre ce comportement. « Tu ne vas pas me perdre. Jamais. » Ce n’est pas ce que tu me disais il y a quelques minutes. Mais je n’ai même pas envie de lui répondre ça. À vrai dire je n’ai pas envie de lui répondre quoi que ce soit et je préfère me concentrer sur des exercices de respiration appris en thérapie pour m’aider à reprendre un peu le contrôle. « Je ne vais nul part, je te le promets, je ne bouge pas d'ici. » Qu’elle me dit tout en s’asseyant sur le sol de la terrasse, le plaid sur ses épaules. Si j’avais été dans mon état normal je ne l’aurais pas laissé s’asseoir par terre et j’aurais compris qu’elle avait froid mais ce soir je suis tellement angoissé et focalisé sur le poids que j’ai sur le cœur et les épaules que je ne fais attention à rien du tout. « Chéri, je vais bien, je suis en pleine forme, tout va bien et ça ne va pas changer. Je me battrais toujours pour revenir vers toi, je te promets de ne jamais t'abandonner. » Sa main toujours liée à la mienne, si j’ai réussi à retrouver un rythme de respiration plus normale je ne me sens pas moins angoissé pour autant et j’ai même l’impression de sentir mes yeux se remplir de larmes, alors je baisse le regard. « Tu en parles en séance de ce que tu ressens. » Je secoue négativement la tête. Je renifle mais je me sens toujours aussi mal.  « J’aime pas te voir souffrir comme ça. » Ma main maintenant sur son ventre afin de me permettre de sentir notre bébé bouger. Je ferme les yeux pour essayer de me concentrer sur les mouvements. Ce qui fonctionne. Plus ou moins. Mais à l’instant même où il s’arrête de bouger j’ai l’impression de ressentir toute mon angoisse remonter, ce qui me fait soupirer de désespoir. Je me lève pour partir chercher ma cigarette électronique et la rejoint sur la terrasse. « T’es pas obligée de rester avec moi, tu peux monter te coucher si tu veux. Je vais pas pouvoir rentrer pour l’instant. » J’ai besoin d’air frais et je sais que me retrouver dans notre chambre ne m’aiderait pas. Alors à défaut de pouvoir dormir je fais les cent pas dans le jardin tout en tirant sur la vapoteuse, bien qu’une vraie cigarette me ferait le plus grand bien. Je résiste.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #62 - Tu fais tourner la tête aux étoiles, mes idées s'emmêlent, se démènent, s'éloignent. - Page 3 EmptyJeu 7 Juil 2022 - 16:09



TOI TU FAIS TOURNER LA TÊTE AUX ÉTOILES. MES IDÉES S'EMMÊLENT, SE DÉMÈNENT, S'ÉLOIGNENT. ABANDONNÉ SI LOIN, SOUS TON CHARME. IL NOUS FAUDRAIT DES HEURES, DES MOTS, ET DES ARMES. MAIS TOI TU FAIS TOURNER LA TÊTE AUX ÉTOILES. DANS NOTRE SILLAGE, UN MESSAGE D'AMOUR.

TW : Evocation des thèmes: tentative de suicide, suicide.

« Mais c’est pas de toi dont il est question, Alex. » Je le sens agace ou résigné. Je ne sais pas trop comment juger sa réaction. Mais, je me tais. Il n’est pas question de moi, alors à quoi bon que je parle de ce que je ressens ? A quoi bon que j’évoque cette culpabilité que je ressens ? A quoi bon que je parle de ma mère ? Il ne la connaît pas, il ne sait rien de sa vie, et c'est pourtant auprès de lui que je cherche des réponses que je ne suis même pas prête à accepter. Il est question de pleins de choses mais visiblement pas de moi et tout le monde sait que je suis égoïste et que je pense à moi avant tout. Je peux penser aux autres sans doute, mais je ne les comprends pas. Je m'en sors pas, parce que les autres sont sources de questions auxquelles je n'ai pas toujours de réponses. Ma mère, sa dépression, son suicide. Toutes les autres choses me semblent bien trop incompréhensibles pour que je puisse y mettre des mots dessus, et puisque je ne peux pas parler de ce que je ne comprends pas et que je ne peux pas parler de ce que je ressens à quoi bon continuer d'en parler ? J’aurais pourtant, tant à dire encore sur ce sujet et à la fois rien à rajouter. Parce que j’ai finalement jamais accepté sa mort. Jamais accepté qu’elle se soit donnée la mort. Et encore colère, injustice, culpabilité et incompréhension, je n’ai rein traité. Pas même le deuil encore. Ça attendra une autre nuit, un autre jour, une autre discussion. Ça fait plus de trois ans, je ne suis pas à quelques mois près pour gérer cet élément de mon passé. Mon passé, je ne sais même plus si je peux évoquer cet élément parce que je ramène encore ça à moi. De toute façon, c'est un sujet que je n'aborde pas, dont je ne parle pas, parce qu'à quoi bon remuer le passé ? Elle est morte. Elle a décidé de mettre fin à sa vie, et je ne compte pas laisser ce geste venir gâcher mon présent. Que ce soit sa faute ou celle de la maladie, le résultat est le même, elle n'est plus là et je dois vivre avec, ou plutôt sans elle et je dois l'accepter. J'ai trop à perdre pour me laisser aller dans des sujets douloureux comme ça. Je suis heureuse aujourd'hui, je vais bien aujourd'hui et je refuse de faire face à ces blessures ci. Il y a encore bien des choses à gérer actuellement. Une grossesse, un enfant abandonné qui fait irruption dans nos vies 10 ans après sa naissance, un conflit avec mes beaux parents, c'est déjà beaucoup à gérer pour moi. Encore une fois tu ramènes ça à toi. C'est pour Caleb que tout ça doit être le plus dur. Enfin à part la grossesse, même s'il doit me supporter et pendant la grossesse je peux parfois être insupportable. J'essaye de ne pas l'être ce soir, j'essaye de rester calme et zen ce soir. Quelque soit le sujet j'essaye de contenir mes émotions, j'essaye de me contrôler, parce qu'il le faut, pour le bébé d'abord et pour Caleb ensuite. Parce que pour lui aussi cette soirée n'est pas des plus simple. Il se retrouve à me parler de sa tentative de suicide, il se retrouve à faire face à mes angoisses et mes jugements sur ce sujet et il se retrouve face à ses souvenirs passés. Ça fait beaucoup pour une soirée, et pourtant elle n'est pas finie. « Faire plus ? » Il semble surprit par mes mots, et pourtant je maintiens que j'aurais en faire plus pour lui. J'aurais pu lui rendre la vie plus simple, plus douce, plus belle mais mon arrivée dans sa vie n'a été qu'un enchaînement de catastrophes et de révélations douloureuses. Heureusement, qu'il avait déjà trouvé les ressources en lui pour relever la tête. Je n'ai rien fais de particulier pour l'aider à l'époque et aujourd'hui, j'ai parfois l'impression de ne pas pouvoir l'aider comme il le faudrait. « Comment est-ce que tu veux faire plus ? On s’est mariés et tu m’as donné deux enfants, bientôt trois, tu m’as montré que malgré tout ce que j’ai pu croire pendant longtemps, j’avais encore droit au bonheur. Tu m’as aidé à réaliser mes rêves. » Et si j'accepte désormais de réussir à le rendre heureux, je sais que ça n'a pas toujours été le cas et c'est ça que je regrette. Mais, je préfère me concentrer sur ce qu'il dit, sur les choses positives que j'ai pu amener dans sa vie et elles sont assez nombreuses ou du moins assez importantes pour qu'elles prennent le dessus sur le reste. Je l'espère en tout cas. « Tu sais que sans toi je n'aurais jamais pu réaliser tout ça ? Je n'aurais jamais vraiment connu le bonheur d'avoir une famille, d'être sereine et heureuse. Tu y as cru pour deux au début, tu as été fort pour nous deux, et tu peux pas savoir comme je t'aime pour ça, tu as changé nos vies. » On ne va pas jouer à celui qui a le plus aidé l'autre. Il gagne haut la main. Il part avec un avantage Caleb, c'est quelqu'un de bien. Quelqu'un qui pense aux autres avant de penser à lui. Quelqu'un qui s'inquiète de ce que les autres vont pouvoir ressentir avant de parler, chose que je ne fais pas. Ou du moins clairement pas assez, et je le blesse. Encore, encore et encore. Ça continue, d'accord, d'accord. Sauf, qu'il n'est pas d'accord avec ça, et je ne le suis pas non plus. Il souffre, je le vois, je le sais et je ne peux pas grand chose pour l'aider. Je voudrais faire plus (encore une fois), je voudrais pouvoir le comprendre, comprendre ce dont il a besoin, pouvoir trouver les mots, les gestes, l'attitude pour lui ôter aussi vite ses angoisses, mais je n'y arrive pas. Je ne suis douée que pour le faire angoisser. Il ne va pas bien et après toutes les discussions que l'on vient d'avoir, le voir mal comme ça me fait peur. Je sais que c'est bête, mais entre son passé et le souvenir de son malaise, je m'inquiète pour lui, énormément même si je ne sais pas prendre soin de lui. Pire que ça. Je vois ses yeux se mettre à briller. Je vois ses yeux se remplir de larmes et je me sens tellement coupable d'être responsable de ses pleurs. Il ne pleure pas beaucoup Caleb, c'est rare qu'il montre ses émotions comme ça, alors savoir que c'est à cause de mes mots qu'il se sent si mal, je m'en veux énormément, je culpabilise beaucoup et surtout je me sens vraiment mal de le voir comme ça et d'être toujours aussi impuissante. Je voudrais l'aider, j'en suis incapable. Mais, je réalise aussi que je ne suis pas la seule à ne pas réussir à l'idée. Sa psy aussi ne l'aide pas, du moins pas sur ce sujet puisqu'il n'en parle pas et je sais que je devrais revenir la dessus un jour, l'inciter à en parler, l'inciter à travailler sur cette angoisse panique de la mort mais pas ce soir. Je n'ai pas su me taire tout à l'heure, j'essaye de le faire même si le mal est déjà fait. Je n'arrive pas vraiment à l'apaiser et j'essaye d'utiliser notre bébé à naître pour ça. Ca fonctionne quelques minutes, mais le bébé se calme, tant mieux pour moi, mais pas pour Caleb qui semble repartir dans ses angoisses. Je me sens démunie. A court d'idée, à court de solution pour l'épauler, pour le soutenir, le rassurer et c'est difficile de le voir ainsi. Je le regarde s'éloigner sans rien dire. A quoi bon parler alors qu'il ne me réponds pas. Je sais que c'est pas pour me blesser ou me vexer qu'il ne me réponds pas, juste parce qu'il a besoin de gérer ce qu'il ressent mais je déteste le voir comme ça. « T’es pas obligée de rester avec moi, tu peux monter te coucher si tu veux. Je vais pas pouvoir rentrer pour l’instant. » Je ne peux pas le laisser seul sur la terrasse. Pas alors qu’il est dans cet état. Pas après toutes ces discussions. Je me sens oppressée, inquiète, mais je ne sais même pas réellement ce qui m’inquiète le plus, et je sais que le voir faire les cent pas dans le jardin n'aide pas à me rassurer.  Je ne peux pas le laisser seul c’est tout ce que je sais. Je quitte le sol froid de la terrasse pour me poser sur un transat, le plaid que je pose sur moi pour me protéger du froid. Je reste là silencieuse à le regarder faire les cent pas dans le jardin et tirer sur sa cigarette électronique. Je voudrais faire plus, je voudrais pouvoir l’aider à oublier cette angoisse. Je voudrais qu’il vienne se coucher avec moi et que je puisse le savoir apaisé et calme dans notre lit. Mais ça n’arrivera pas, il l’a dit, il va mal et je sais que la nuit risque d’être courte ou longue en fonction de ce que nous choisissons de regarder. Je frissonne à nouveau et je sens la fatigue me gagner d’un coup. Je le regarde toujours en train de s'énerver sur sa vapoteuse et j’ai l’impression que je ne pourrais pas réussir à l’apaiser ce soir. Je lutte pour ne pas dormir alors que mon mal de tête ne fait que s’intensifier. « Ça va aller ? tu ne vas pas faire de malaise ? » Parce que si je reste là depuis de longues, très longues minutes en silence c’est aussi parce que j’ai cette peur. Celle de le voir se sentir mal et que je ne sois pas là pour l’aider. Je ne peux rien faire de plus pour lui, je le vois bien. C'est difficile à accepter, mais c'est une réalité. Il n’a pas cherché à venir initier un moment de tendresse entre nous et je respecte ça. Il n'a pas voulu me parler de ce qu'il ressent ou de ce qu'il se passe dans sa tête, et je l'accepte aussi. Mais, je ne peux pas accepter de le laisser seul en souffrance et pourtant c'est ce qu'il me demande non ? « Je vais prendre une douche, tu me retrouves après ? » Je n'attends même pas de réelles réponses, j'aimerais qu'il vienne avec moi, qu'il rentre et qu'il se couche mais il a besoin de temps et si je n'aime pas l'idée de le laisser seul, c'est pourtant ce que je m'apprête à faire. Je me lève et je passe vers lui, je caresse doucement son bras et je dépose un baiser sur sa joue. « Je t'aime chéri. » Je lui glisse ces petits mots avant de m'éloigner, je ne sais pas s'il sera dans notre lit après ma douche quand j'irais me coucher mais je ne peux pas aller dormir sans lui avoir dit ces mots. C'est avec une douleur à l'estomac que je le quitte, que je le laisse seul alors qu'il ne va pas bien et me dire qu'il va mieux gérer en étant seul, c'est dur à encaisser mais j'essaye de penser à ce dont il a besoin et ce qu'il a exprimé plutôt que ce dont moi j'ai besoin. Parce que ce dont j'ai besoin c'est clairement d'être avec lui mais c'est pourtant seule dans notre lit, après avoir passé de longues minutes sous la douche, puis devant la fenêtre à le regarder que je me couche. Seule dans notre lit après une soirée qui avait pourtant extrêmement bien commencé mais que j'ai encore réussi à gâcher. Je tourne et me retourne dans le lit, trop grand pour moi toute seule. Je ne suis pas totalement seule d'ailleurs, puisque le bébé se manifeste à nouveau et après un long moment à gesticuler dans le lit, c'est à la place de Caleb que je finis par m'endormir, une main sur le ventre et son oreiller contre moi.


@Caleb Anderson   :l:  :l:  Calex #62 - Tu fais tourner la tête aux étoiles, mes idées s'emmêlent, se démènent, s'éloignent. - Page 3 2396639051

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