« Je le ferai si j’ai besoin d’un visa ou d’un truc du genre. » t’as pas eu besoin d’avoir envie d’un visa ou quoi pour le faire. T’avais envie d’une jolie bague et surtout, il suffit que vous vous dites des conneries par messages et pouf! elles deviennent réalité. Mais tu peux aussi comprendre l’aspect pratique et utile de la situation, même si ce n’est pas ce que Will ou toi recherchiez au moment où vous avez fait ça. « C’est mieux que ceux qui sont dans le coin mais pas présent. » “C’est sûr.” tu as presque l’impression d’être un être à part avec ta famille nombreuse et plutôt soudée quand tu considères qu’autour de toi, chacun a des problèmes avec ses géniteurs. Oh, il faut bien avouer que tu as connu les tiens que durant les dix premières années de ta vie avant qu’ils ne partent faire leur tour d’Australie puis du monde sans jamais être revenu. Cependant, à tes yeux, ils font le bien et tu les idéalises tellement que tu ne peux pas voir ce manque parental qu’il y a eu dans ton existence comme négatif. Tu as des parents, tu les aime et tu sais qu’ils t’aiment aussi puisqu’ils t’envoient des cartes et des babioles des quatre coins du monde. Donc t’es un être à part, oui oui, avec des parents qui t’aiment.

« Vous pouvez faire comme si j’étais pas là. Ça me dérange pas de regarder. » « Yeah. No. » Tu grimaces ton nez en secouant la tête à la négation. “J’ai déjà filmé des trucs mais j’aime bien notre intimité.” sauf pour le faire en public mais ça, c’est un autre débat. Quand ce sont des gens inconnus, c’est moins dérangeant. Et puis, de toute façon, ce n’était qu’une connerie que Tracy a balancé car t’as tendu la perche, il n’y a pas de quoi tergiverser très longtemps.

« Ou bien je vais aller m’inviter chez Maria. Si elle se souvient de moi. » ça fait si longtemps que ça ? « T’inquiètes qu’elle se souvient de toi comme le mauvais exemple. » oh… Le mauvais exemple ? Il y a une vibe qui t’interpelle en entendant ça. Tu as bien compris que Tracy était un personnage à part entière mais un mauvais exemple - et oui, dans le contexte actuel, l’opinion de Maria même d’y a des années fait foi. Maria était là y’a des années, elle a vu tout ce joli monde dans la période d’avant. « Oh please, elle m’a même pas vu sous mon pire jour. » eux rigolent et sourient mais toi, ça te plaît bof ce que t’entends. « Thank god for that. » “Pourquoi le mauvais exemple ?” que tu demandes le plus innocentement du monde. Même si Maria peut un peu exagérer car elle t’a traité d’alcoolique alors qu’elle t’a vu une seule fois complètement à la ramasse.

« J’ai dit deux nuits, mais ça sera peut être trois. Ou quatre. Ou l’infini. » tu fronces le nez à la fin parce que- « Or maybe not. » oui, voilà, ça. Tu n’as pas très envie d’être envahie à l’infini par quelqu’un d’autre. Même une amie de Jordan. Tu ouvres ton paquet de tagada et heureusement que tu as ça pour occuper ta bouche. Tu as l’impression que c’est ton popcorn alors que tu les observes tous les deux. Tu trouves assez fascinant et triste de voir que Jordan a pleinement conscience des choses. T’es aussi un peu frustrée car iel se laisse juste aller pour l’instant, pour un type qui n’en vaut pas la peine. Tu as du mal à comprendre tous les tenants et aboutissants. T’espère quand même que Tracy trouvera ailleurs à dormir parce que tu ne veux pas qu’un mauvais exemple traine trop ici. Jordan est déjà assez descendu la pente, tu n’as pas envie qu’iel atterrisse dans les tréfonds.

« This is going much better than I expected. » tu fais un petit sourire à son encontre. « Oh please. You only told her the worst of me? » pas que t’étais un mauvais exemple, en tout cas - oh Birdie, laisse lui au moins le bénéfice du doute. Elle est fun, pour l’instant, non ? Je suis bien placée pour savoir qu’on peut être fun et prendre toutes les mauvaises décisions, ce qui semble être clairement son cas, à la jolie brune, ce n’est pas faux. « Better safe than sorry. » “T’inquiète pas, je me fie qu’à mon jugement.” tu dis à Tracy en attrapant la main de ton partenaire pour l’empêcher de te piquer une fraise. C’est un sourire mieilleux que tu tournes vers lui, d’ailleurs. “Oh, hi babe. Need something ?” sa main que tu lèves à ta bouche pour y déposer un bisou avant de la garder prisonnière - tant pis pour lui s’iel reste penché, iel a qu’à savoir mieux que ça avant de venir prendre ta nourriture. “Vous voulez peut-être que je vous laisse seuls ? J’ai l’impression que vous avez pas mal à vous dire.” t’as le trou d’Alice - ton atelier - où tu peux aller te réfugier si t’as besoin. Puis surtout, t’as l’impression d’être de trop au milieu de leurs démonstrations affectueuses. Au moins, tu as pu voir que Jordan a affirmé frontalement à Tracy ses problèmes du moment, ce n’est pas non plus un secret d’état. Good god, my mind is going to explode, et t’ignores vraiment pourquoi. Il faut dire qu'il y a un tout, ces derniers temps, et ça fait beaucoup. C’est dans des moments comme ça que tu as l’impression d’avoir encore tout à apprendre de ton partenaire. Et aussi un rappel amer qu’il y aura toujours des gens qui sauront mieux que toi. Ne recommence pas à penser comme ça, Birdie, ça ne sert à rien. Et puis, la réciproque est vraie et pourtant, cela n’empêche pas que Jordan semble plus te connaître que n’importe qui, non ? Mieux que toi-même. Est-ce que c’est dû au fait que lui a toujours été relativement sage alors que tu t’es souvent plus montrée à ton pire depuis deux ans ? Ça doit jouer. Tu es prise au dépourvu et si t’aimes le changement, tu n’es pas sûre d’apprécier celui-là. C’est juste la présence d’une amie d’enfance qui te rend émotionnelle. Ça va aller, ça te passera par-dessus. Au final, c’est vers toi que Jordan revient. Ne l’oublie pas.

“C’est sûr.” C’est presque devenue une blague récurante entre toi et Tracy vu la similitude de certains aspect de vos vies. “J’ai déjà filmé des trucs mais j’aime bien notre intimité.” Tracy qui a un sourire en coin qui s’affiche sur le visage. «  Intéressant. » Elle aime l’audace de Birdie et sa liberté également. Il lui en faut une comme Birdie qu’elle pense, mais elle est à toi celle ci et oui. Mais elle continue de parcourir le monde Tracy pour tomber amoureuse des villes, des cultures, pas des gens. Ca lui fait peur ça. Elle est pas faite pour être en couple sur le long terme Tracy.

“Pourquoi le mauvais exemple ?” Un sourire amusé se forme sur ton visage alors qu’elle pose cette question. Tu tournes les yeux vers Tracy si elle veut répondre elle. Elle plisse les yeux avant d’assumer et de répondre. « Maria pense que j’enrôlais Jordan pour boire alors que je l’accompagnais juste. » Elle hausse une épaule. Tu restes silencieux attendant de voir si elle en dit plus ou non. Tu ne comptes pas ajouter quoi que ce soit. Ca ne sont pas forcément de bons souvenirs quand on jette un oeil avec du recul. Tu buvais tellement… Tes plus grosses cuites ont toujours été avec Tracy.

“T’inquiète pas, je me fie qu’à mon jugement.” Tu espères que son jugement est bon pour l’instant. De ton point de vue ça a l’air de bien se passer. Birdie te chope la main, te coupant dans ton élan. “Oh, hi babe. Need something ?” Tu gagnes un baiser sur ta main mais zéro fraise tagada. Tu fais une petite moue car t’as pas de bonbon et t’as le dos plié en deux. Cela dit, tu acceptes ton sort car tu aimes trop être en contact avec elle. Qu’elle ait l’air de pas vouloir te lâcher est très agréable. Elle est en manque alors que vous êtes juste à côté et que ça fait même pas une heure. Vous êtes pathétiques. Tu engloutis quatre autre carrés de chocolat pour la peine.

“Vous voulez peut-être que je vous laisse seuls ? J’ai l’impression que vous avez pas mal à vous dire.” T’es surpris.e par cette proposition et tu te redresses un peu pour regarder Birdie. « No. » Tu tires sa main pour que ce soit son tour d’être plié en deux bizarrement pour le bien de votre lien éternel. « I want you closer if anything. » Tu déposes un baiser sur sa main à ton tour. « C’est moi qui vais bouger j’ai quelques coups de fils à passer. Je vais aller m’installer sur la terrasse. » Qu’elle dit en se levant et emportant son verre avec elle. « Je ferai une descente dans ton congèle après, j’ai les crocs pour une quesadilla si y’en a il me la faut. » Qu’elle ajoute alors qu’elle est en train d’ouvrir la porte fenêtre. « Y’a Uber eats sinon. » « You bet. » Elle va assouvir son envie la miss. Elle est pas douée pour se gérer de cette façon là. Si elle veut, il lui faut à tout prix. C’est pas une qualité à ton avis. Tu tournes les yeux vers Birdie et tu tires son bras un peu plus vers toi pour qu’elle s’installe sur le canapé avec toi. « I’m sitting on your lap if you don’t come on mine. Your choice. » Tu es on ne peut plus sérieux car tu as besoin de sa proximité maximum pour le debrief. C’est bien un debrief qui arrive non ? I hope so? Si elle a envie de dire son ressenti. Le tiens est bon en tout cas.

« Intéressant. » tu te contentes d’hausser les sourcils avec un air sous-entendu mais sans développer davantage. Tu ne fais pas forcément ce qui est socialement acceptable et le pire, c’est que tu t’en vantes dès que tu le peux. Mais tu ne vas pas non plus te vendre directement alors qu’au final, tu viens de rencontrer cette fille depuis à peine dix minutes. « Maria pense que j’enrôlais Jordan pour boire alors que je l’accompagnais juste. » ouais, c’est ce que tu pourrais dire de ta relation avec Simon. Tu n’es pas sûre que ce soit une bonne chose, comme comparaison, ceci dit. Tes yeux scrutent Jordan qui ne dit rien et t’as presque l’impression d’avoir fait rentrer un éléphant dans la pièce, tout d’un coup. Visiblement, iel n’a pas l’air de vouloir développer davantage, lui aussi. Tu ne rajoutes rien mais au moins, tu sais. Tu ne vas pas commencer à paniquer alors que rien ne s’est passé - better safe than sorry. Mais t’espères vraiment que Tracy n’est pas un signe de bad news. Qu’elle ne va pas enrôler Jordan à faire des conneries - parce qu’il faut bien avouer que c’est exactement ce qu’elle semble être. A troublemaker. Ça te rappelle personne ? Shut up.

En tout cas, t’es prête à les laisser en tête à tête pour rattraper le temps, mais Jordan se redresse à ta question avec un air curieux. « No. » et une réponse aussi nette que spontanée. Ca te fait un peu sourire de l’entendre répondre aussi rapidement, de façon aussi tranchée. « I want you closer if anything. » qu’est-ce qu’iel est adorable, t’as un petit sourire tout attendri à son encontre. Avant qu’iel ne te tire vers lui et que c’est toi qui te retrouve pliée et que cette position devienne vraiment bizarre. “Ok.” t’es docile et si ton partenaire veut toujours de toi, alors tu resteras. « C’est moi qui vais bouger j’ai quelques coups de fils à passer. Je vais aller m’installer sur la terrasse. » Tes yeux la suivent alors que Tracy a l’air de faire comme chez elle - I stole her room, oopsie. « Je ferai une descente dans ton congèle après, j’ai les crocs pour une quesadilla si y’en a il me la faut. » décidément, quand elle a une envie, elle s’y accroche.

« Y’a Uber eats sinon. »
« You bet. »

Tu la suis du regard vers la terrasse avant d’être happée par la vision de Milady qui saute du canapé à son tour et tu t’apprêtes à te lever aussi quand Jordan te tire avec plus de force vers lui pour que tu viennes à lui - qu’iel ne croit pas avoir de muscle est un comble. « I’m sitting on your lap if you don’t come on mine. Your choice. » tes paupières relevées sur lui, tu soupires d’un air qui se veut las et blasé - et surjoué - en levant les yeux au ciel - toujours surjoué. “Très bien. Puisqu’il le faut.” il faut bien avouer que t’as très envie de faire ton baby alors aller sur ses cuisses comme la petite créature que t’es te convient parfaitement. Tu ressens le besoin de ses bras et de sa présence contre la tienne à ce moment précis alors que t’as des mixed feelings qui te prennent de toute part. “You didn’t lie. She’s something.” ça, c’est certain. Ton nez contre son cou et ta tête contre son épaule, t’es bienheureuse. Tu devrais peut-être développer parce que ça peut être interpréter de différentes façons, Birdie. “She seems fun.” voilà, c’est bien, ça balance plus vers le positif, ça. Tu ne vas pas commencer à émettre tes doutes et tes appréhensions pour des choses que tu ne sais pas réellement. “Does it mean we will have to behave while she’s here ?” que tu chuchotes - voilà une question importante à laquelle tu n’avais pas pensé avant.

Birdie aime tellement parler de ses vidéos, elle en est fière et elle aime le mettre au visage de qui veut l’entendre. Il est certain que Tracy avait très envie de l’entendre. Il est probable qu’elle t’en demande plus ou qu’elle le fasse directement à la principale intéressée. Rien ne t’étonnerait venant de Tracy. Il fut une époque où vous échangiez les nudes que vous receviez, mais c’était des personnes random, pas des gens qui comptaient.

Elle est toute chou Birdie quand tu lui donnes cette réponse si directe. “Ok.” Tracy vous fausse compagnie et tu veux ton oiseau contre toi. “Très bien. Puisqu’il le faut.” « I know, it’s annoying right. » Tu joues le jeu avec elle et t’as un si beau sourire aux lèvres. Vous êtes stupides, amoureux et par dessus le marché tu vas l’avoir toute contre toi rien que pour toi. Il en faut peu pour être heureux. “You didn’t lie. She’s something.” « I never lie. » Trois mots que tu as l’impression de lui avoir déjà dit de cette même façon par le passé. Elle devrait le savoir depuis le temps Birdie que tu ne mens jamais. C’était une façon de parler cela dit, tu le sais, mais t’aimes bien souligner que tu n’es pas quelqu’un qui ment. Jamais.

Elle est toute blottie dans tes bras et ton nez est dans ses cheveux alors que tu la serres doucement. C’est limite si t’es pas en train de la bercer. “She seems fun.” Tu apprécies de l’entendre dire. C’est bien ce qu’il te semblait, ça s’est plutôt très bien passé pour une première rencontre entre deux tornades oui oui c’est comme ça que tu le vois. “Does it mean we will have to behave while she’s here ?” C’est surprenant de voir Birdie se faire discrète car il y a bien un mot qui ne lui correspond pas, c’est celui là. « Absolutely not. » Pour confirmer le tout y’a ta main qui - comme par hasard - va se placer sur la poitrine de ton oiseau en se frayant un petit chemin sous sa chemise. « She’s a big girl, she won’t be traumatised by some noises. » Car tu sais que vous serez pas dans son champ de vision mais pour ce qui est des oreilles par contre, c’est bien évidement, moins évident. Mais tu n’en as que faire. Tu caresses doucement sa poitrine. « Did I say how much I love your outfit ? » Oui. Tu lui as dit deux fois au moins avant que Tracy n’arrive. Mais c’est pas de ta faute si tu l’aimes à ce point là cet outfit. Ok dis nous quelle tenue de Birdie tu n’aimes pas Jordan ça ira plus vite. Aucune. My point.

« I know, it’s annoying right. » “Quel enfer, vraiment.” t’insiste lourdement parce que Jordan joue aussi le jeu. Et pourtant, tes bras vont autour de son cou alors que tes fesses se déposent sur ses cuisses et que t’es à la meilleure place du monde - t’as pris la place de ta fille et franchement, tu ne regrettes pas, t’es même fière de toi. D’autant que toi aussi tu as le droit à des caresses et à être bercée doucement contre lui. Il n’y a pas à dire, Jordan sait mieux que personne comme te parler et t’attendrir. T’es toujours si soft, surtout quand t’es comme ça. Surtout comme là où t’as envie de faire ton petit bébé oiseau qui attend d’être cajolée parce que t’en as envie, et besoin mais t’évite de penser dans ce sens, ça sous-entendrait que quelque chose ne va pas alors que tout va bien. « I never lie. » “I know.” tu chantonnes brièvement en frôlant ton nez contre sa mâchoire. C’est une qualité autant qu’un défaut, cette franchise que ton partenaire possède. Selon le contexte, la discussion, les mots, le ton. Tu l’as autant apprécié que détesté, cette honnêteté. Mais ça fait partie de lui, tu le sais, iel te l’a souvent répété sans jamais te le cacher, tu en as pleinement conscience. Ce n’est pas quelque chose qui te gêne - sinon, ça n’aurait pas tenu.

« Absolutely not. » et ça aussi, ça ne te dérange pas le moins du monde. Tu préfères demander mais le retour de ton partenaire te plaît plus que tu aurais pu l’envisager. Autant d’affirmations aussi directes et tranchées, tu aimes beaucoup trop. D’autant que pour prouver son point, ou pas, sa main vient se glisser sous ton haut et tu mords brièvement sa peau à portée de lèvres en guise de réponse. « She’s a big girl, she won’t be traumatised by some noises. » ton sourire n’est pas dissimulée quand tu réponds. “We both know I’m louder than just some noises.” t’es vocale et t’en es fière. Aucune honte à savoir prendre son pied, ni à le faire savoir ; tu préfères quand même demander car ça reste son amie, ça veut dire que ça a un minimum plus d’importance que les voisins d’à côté qui ont dû en entendre des belles depuis ton arrivée dans le coin. « Did I say how much I love your outfit ? » ton minois se lève vers le sien pour mordre sa lèvre. “Oh yeah ?” puis tu enchaines avec une moue songeuse. “You didn’t really tell me how much.” oh, t’en fais exprès car iel te l’a dit plusieurs fois mais tu vas à la pêche. “I’m sure you would like it better on the floor.” que tu murmures en mordant sa joue. “You’re not gonna heat me up right now with your friend next room, are you ?” ça ne poserait pas de problèmes mais bon, ça fait mauvais genre pour une première rencontre, non ?

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“Quel enfer, vraiment.” Then maybe hell, ain’t so bad after all. Cette chanson que tu as toujours associé à Birdie vu que tu l’as écouté en repeat avec tout l’EP qui va avec pendant que vous étiez dans une période de confusion. Ou plutôt quand tu sortais de ton déni oui, vaut mieux l’appeler comme ça. Quand vous vous faisiez tourner en bourrique mutuellement mais sans avoir aucune légitimité pour ce trop plein de feels car vous étiez juste amis. Right ? Right.

“I know.” Et tu sais qu’elle aimerait bien que ça soit pas aussi brute de décoffrage parfois mais eh, elle aussi elle a des côtés que tu aimerais avoir moins. Mais tu ne la changeras pas et elle non plus ne te changeras pas. Vous savez gérer la façon d’être de l’autre et c’est encore plus simple quand vos mains sont sur l’autre, comme à ce moment là. Sans aucune gêne à glisser ta main sous sa belle chemise. Tu gagnes même une morsure qui te fait presque frémir. Presque. “We both know I’m louder than just some noises.” Ton sourire est si large sur ton visage car t’es en train de te congratuler intérieurement. I am the reason of her being this loud. Ca te fait pas de mal de te le rappeler. Au contraire. Ca te fait pas de mal non plus de laisser ta main sur elle et caresser sa poitrine alors que tu la dévores des yeux.

Elle te mord une fois de plus et ton bras autour d’elle se serre un peu plus. Tu veux qu’elle continue. “Oh yeah ?” Tu hoches la tête pour confirmer, comme si y’avait besoin une fois de plus. “You didn’t really tell me how much.” Elle te fait rire. « I’m gonna show you how much yeah. » Tu te mords la lèvre une seconde avant d’aller mordre son menton. “I’m sure you would like it better on the floor.” Elle relance en allant s’en prendre à ta joue. Tu aimes ça beaucoup trop cette envie palpable que vous avez tous les deux de manger l’autre. “You’re not gonna heat me up right now with your friend next room, are you ?” Elle te fait décidément beaucoup trop rire. « You are the one biting me everywhere. » Toi qui a ta main sur sa poitrine ça compte plus au niveau où t’es. Constamment à trouver le chemin de ses seins même quand c’est sans aucune arrières pensées. Tu vas déposer un gros baiser sur sa joue avant d’ajouter. « If you’re afraid of being heard we can fuck in the studio… » Tu te sens si malin.e car l’endroit est totalement insonorisé. Tu murmures tout bas. « Let’s fuck on the piano… If we dare. » Tu parles beaucoup, mais y’a des chances que tu décides que non finalement ce sera le canapé ou le bureau ou n’importe tout ailleurs mais pas le piano. C’est un endroit encore non profané par vos ébats. Tu as beaucoup de respect pour ton piano et en même temps peut être que ça sera encore plus hot. T’es déjà en train de la visualiser nue dessus et damn… Ce serait vraiment à tester.

Son rire est beau, ses bras autour forment le plus agréable des cocons et qu’importe si le moment n’est pas franchement le mieux choisi, j’ai décrété que c’était le bon moment quand même pour être totalement mordue de Jordan - au sens assez littéral si on considère le nombre de fois que mes dents vont torturer sa jolie peau toute chaude sous mes attentions. On pourrait croire qu’avec mes airs de princesse aux caprices fantasques que je ne sais pas me contenter de peu ; la preuve que si, c’est possible. C’est même tout l’inverse - je me réjouis toujours comme une gosse quand il pleut, quand mes pieds retrouvent le sol d’un jardin, quand un papillon me vole devant le pif, quand je vois un vendeur de barbe à papa. Je suis une gosse, et je suis aussi la partenaire qui s’infantilise dans les bras de son amoureux pour que ce dernier n’ait pas d’autres choix que de me dorloter comme je le mérite. J’ai des maux dans la tête et dans le coeur que je ne comprends, et j’ai pas envie de savoir. Jordan est à portée de bouche et de mains, j’ai pas envie de gâcher ce joli moment - qui va vite devenir torride si mon cher et tendre biscuit n’arrête pas de me teaser comme iel le fait - voyez comme je suis une pauvre victime.

« I’m gonna show you how much yeah. » see ? Je rejette la tête en arrière tout en gloussant et cela donne l’angle parfait à Jordan pour me mordre le menton - hey, c’est moi la fauve des deux là maintenant! Je retourne à la charge parce que je ne compte pas le laisser avoir le dessus et que je pourrai littéralement le bouffer sur place pour être juste… lui. “Oh please, show me, show me!” que je m’enjaille en sautillant sur lui - ma gaminerie va tuer mon sex appeal, c’est certain. « You are the one biting me everywhere. » “Je suis une lionne. C’est mon rôle. Et j’ai pas encore touché ton cul donc c’est pas partout... Yet.” mon air malicieux se forme alors que sa main se presse et se perd de nouveau dans l’exploration de mon buste - j’en viens à croire que c’est une forme de doudou pour Jordan, ce qui me convient très bien. Je suis ravie d’être son socle, son havre de paix, de ressource, son roc, sa béquille, son doudou. Je me dois d’être celle vers qui iel se tourne quand ça va pas, exactement comme l’autre soir où je l’ai recueilli comme la pauvre petite âme errante mais adorable qui ne cherchait que le réconfort de mes bras. Je suis qui pour dire non, hein ? Moi qui suis une accro à l’affection tactile et qui trouve que les gestes disent plus que les mots. Je peux rien lui refuser.

« If you’re afraid of being heard we can fuck in the studio… » oh. La fabuleuse batcave made in Fisher insonorisé. C’est une bonne chose à se rappeler. Cette fois, c’est ma propre lippe que je mords en me rappelant les cochonneries qu’on a déjà faites en bas et celles qu’on a failli y faire. « Let’s fuck on the piano… If we dare. » alors là, Jordan m’a cloué. Pour preuve, je me redresse un peu mieux. “The piano… The piano ? The big gorgeous one ? You would ? We could ?” oui, je sais, y en a qu’un en bas et c’est pire que le bébé de Jordan, celui-ci, c’est sa Mona Lisa à ce stade. Précieux, important, sûrement cher, le préféré. Autant de frustration que j’ai à ne pas y avoir été cordialement invité à poser mes fesses dessus - je suis sûre que son piano en gagnerait en valeur. Mes doigts caressent sa joue puis descendent alors que je souris un peu plus. “You should say “if you dare”. Because I would anytime.” je n’ai pas d’attachement sur ce piano, je m’en fous totalement. “As long as Tracy doesn’t come with her curious eyes to enjoy the show, I would.” je précise néanmoins. J’ai quand même une vibe étrange concernant Tracy et je ne lui fais pas confiance totalement - qui peut me blâmer alors que ça fait dix minutes que je la connais ?

“Oh please, show me, show me!” Tu veux tellement la manger toute entière. Elle est si adorable et pleine de vie. Toujours à trouver le moyen de rendre tout plus doux et agréable. Tu la serres un peu plus contre toi car vraiment hors de question que tu la laisses s’envoler celle là. “Je suis une lionne. C’est mon rôle. Et j’ai pas encore touché ton cul donc c’est pas partout... Yet.” Ton sourire est si large sur ton visage c’est beau à voir. Tu l’admires tellement de tout ton soul, elle est inimitable Birdie Cadburry. And she’s mine. Oui oui on sait. Tu la tiens bien par les mamelles la lionne.

Elle a arrêté de se tortiller, elle est toute en alerte à tes mots. “The piano… The piano ? The big gorgeous one ? You would ? We could ?” Elle est sur le cul et c’est bien normal te connaissant. C’est pas ta faute c’est ton amour des pianos surtout on va dire ça. Tu dodelines de la tête pour lui répondre car elle veut une confirmation mais tu ne sais même pas toi même si t’es capable. Yes I can. Tu ne dis rien et elle a l’air en train de chercher une réponse plus fiable dans ton expression du visage vu comme elle t’étudies. “You should say “if you dare”. Because I would anytime.” Tu souris un peu plus car elle t’expose mais t’as pas honte, non, ça t’amuses surtout. Tu aimes qu’elle te connaisse si bien. “As long as Tracy doesn’t come with her curious eyes to enjoy the show, I would.” Tu ricanes un peu. « We will lock the door. Don’t you worry. » Et vous fermerez les volets. Pas de problème de faire ça dans l’obscurité pour toi, ou vous pouvez simplement allumer la lumière. « Would you strip for me as I play Joe Cocker on the piano? » Tu es totalement en train de te faire tes films, tes fantasmes au fur et à mesure que tu penses à elle plus toi enivrée sensuellment si proche de ton beau piano. « Shall we go now? » Tu murmures doucement alors que tu es en train de t’occuper principalement d’un téton de ton oiseau avec un de tes pouce et ton index. Ton autre main qui va agripper ses fesses car tu commences à avoir envie d’un peu plus de son corps tout contre le tiens.

« We will lock the door. Don’t you worry. » t’es adorable à avoir des piques de pudeur tout d’un coup. Il faut dire que tu n’as pas très envie qu’un ami de Jordan vous voit faire des cochonneries - tu ne demandes pas à être intime avec eux à ce point. Tu peux partager avec les inconnus car t’en as rien à foutre, mais l’entourage, on y touche pas. C’est un point d’honneur - et comme c’est déjà arrivé, tu n’as pas envie que ça se reproduise.

« Would you strip for me as I play Joe Cocker on the piano? » un petit rire sort de ta jolie bouche alors que tu vas embrasser le coin de ses lèvres. “That’s so cliché.” puis ce sont ses lippes que tu vas titiller pour un baiser chaste. « Shall we go now? » tes doigts contre son épaule, tu le sens être particulièrement fébrile et impatient tout d’un coup, malgré la douceur de son être. Cependant, le titillement qu’iel opère sur ta poitrine et sa poigne sur tes fesses n’a rien de très doux et tu vas finir par grogner d’anticipation et lui en demander plus si iel continue. “So impatient. But that’s not very polite to go now while I’m meeting your friend, don’t you think ?” que tu dis en portant une de tes mains sous ses couches de tee-shirts - goddammit, there’s many - afin de aller caresser un bout de peau de son torse. Depuis quand Birdie Cadburry essaie d’être la plus raisonnable ? C’est une conjoncture étrange mais hey, y’a quand même ton sourire et tes caresses qui veulent bien dire que tu t’en fous si c’est raisonnable ou pas pour toi, tu veux juste agir en tant que conscience de Jordan. “Si j’avais su, j’aurai mis plus de fringues… Et une des casquettes que tu m’as offertes.” oh tu le teases en plus ? C’est vile de ta part. Mais c’est lui qui a commencé. A te pincer les fesses comme ça. Et le sein aussi. “Je suis émue que la vision de moi nue sur ton piano semble enfin t’enchanter.” non, tu ne rages pas un peu, tu as juste pleinement conscience que sa Mona Lisa de piano est précieuse pour lui alors tu te sens particulièrement honorée. “J’ai un peu l’impression d’aller à l’autel d’une église. Tu vas me baptiser comme il se doit.” oh que t’es conne mais ça te fait tellement rire comme image. Qui n’est pas loin de la vérité, à ton sens. Et voilà que tu vas enfin poser ta bouche sur la sienne pour une jolie balade buccale, passionnée et intense alors que t’as l’impression que ça fait dix ans au moins - chill, girl, Jordan ne va pas s’enfuir.

“That’s so cliché.” Mais ça l’a fait rire et c’est bien tout ce qui compte. Tu veux la faire sourire toute la vie tous les jours. Elle ne répond pas à ta question et ça n’est qu’un détail. Tu sais que tu vas y jouer à ce piano d’une façon ou d’une autre à un moment donné si vous allez l’investir pour rapports charnels. Elle va t’embrasser et c’est une réponse positive comme une autre à ton avis. Car c’est toujours que positif quand elle t’embrasse oui oui.

“So impatient. But that’s not very polite to go now while I’m meeting your friend, don’t you think ?” Tu hausses les sourcils, très surpris.e qu’elle soit en train de refuser d’y aller maintenant. Surtout que c’est toi qui propose, ça sous entend pas que y’a aucun problème même si Miss Tracy est dans le coin ? « You’re meeting her right now? I don’t see her anywhere. » Tu te sens malin.e, tu joues sur les mots, mais pas réellement car Tracy est déjà en train de vivre sa vie entre la terrasse et prochainement le frigo, tu vas pas être derrière elle à la materner nope. Elle est là pour plusieurs jours, pas juste quelques heures aujourd’hui. Et puis ton oiseau est en train de trouver l’accès à ta peau et tu comprends bien qu’elle ne devait pas être sérieuse dans sa question. “Si j’avais su, j’aurai mis plus de fringues… Et une des casquettes que tu m’as offertes.” La voilà de retour à te teaser et t’es content.e de ne plus l’entendre dire des bêtises comme ’on va pas partir alors que y’a Tracy’. Tu appuies davantage sur tes caresses car vous êtes tous les deux en train de vous explorer sur ce canapé. Tracy peut tomber sur vous bien plus aisément que si vous filiez.

“Je suis émue que la vision de moi nue sur ton piano semble enfin t’enchanter.” Elle te fait rire car c’est vrai que vu comme ça…. “J’ai un peu l’impression d’aller à l’autel d’une église. Tu vas me baptiser comme il se doit.” Tu ris encore plus et t’as pas le temps de décrocher une réplique car voilà qu’elle est en train de t’embrasser de nouveau pour ton plus grand plaisir. C’est le bruit de la porte fenêtre qui s’ouvre qui te fait sortir de ta bulle. Tu tends le cou pour voir Tracy aller vers la cuisine non sans un sourire amusé sur le visage car vous êtes l’un sur l’autre avec vos mains partout oui oui. « On a un truc à faire en bas. » Que tu dis naturellement alors que tu mets tout tes efforts pour placer tes bras plus correctement autour de ton oiseau et te mettre debout sans lâcher Birdie qui se retrouve portée dans tes bras. « Un truc. » Elle n’est pas dupe. « Oui un truc. » Elle se marre et toi aussi mais t’es déjà en train de prendre le chemin de la porte d’entrée pour accéder aux escaliers.

« You’re meeting her right now? I don’t see her anywhere. » Jordan utilise son talent pour les jeux de mots à tout instant et iel se récolte une tape dans le bras en guise de réponse. Tu l’aimes, ton smartass, mais tu aimes bien aussi lui montrer l’inverse. Même si personne n’y croit car t’as un visage souriant et amusé alors, naturellement, tu sillonnes la pièce de ton regard pour repérer où est Tracy car peut-être qu’elle aurait pu bouger ailleurs. Mais non, elle est toujours sur la terrasse pour l’instant, téléphone dans les mains, à l’oreille et qui ne vous prête pour l’instant aucune attention.

Enfin, avant que la demoiselle interrompe votre embrassade - comme par hasard - ta main ne bougeant pas de son torse pour autant, et les siennes sur toi non plus apparemment. Il te fait un bref instant pour réaliser qu’il y a une présence dans la pièce, autre que Milady qui a l’habitude de voir ses hoomans de parents se dorloter comme jamais. « On a un truc à faire en bas. » vous vous décrochez un à un mais sans pour autant vous détacher totalement, les mains de Jordan restant sur toi malgré tout le processus de devoir se lever du canapé - tu glousses et t’es bête mais t’es amusée aussi et Tracy ne va pas manquer de se foutre de vous - c’est ce que tu ferais à sa place. « Un truc. » tu sais même un peu exaspérer et carrément boudeuse de voir que tes hôtes préfèrent s’envoyer en l’air que passer du temps avec toi, surtout à ton arrivée, mais il faut croire que c’est une chance que la brune ne soit pas exactement comme toi. « Oui un truc. » ton sourire est grand alors qu’iel t’entraîne vers la porte. “Je suis le truc!” que tu t’exclames juste avant de descendre les escaliers - Tracy l’a compris, tu le sais, l’univers le sait, mais toi, t’es bien trop fière de pouvoir sortir ta connerie.

Une fois en bas, tu sautes les deux dernières marches d’un coup, évidemment (non, la vie ne lui apprend rien, il faut croire), pour atterrir quasiment sur le dos de Jordan mais tu te manques de peu et tu ressembles plus à un oeuf au plat qui glisse le long de la poêle. Tant pis, tu te contenteras de passer tes bras autour de sa taille et d’imiter ses pas pour ne pas écraser ses pieds. “I’m going to be blessed by an angel. What a lucky lady I am.” c’est clair que ce n’est pas toi, l’ange, même si tu n’es pas en reste non plus quand t’es comme ça, aussi adorable. Quand Jordan ouvre la porte de son studio, tu glisses pour être devant et en face de lui, les bras autour de son cou. “Je sais pas si je suis digne de marcher sur la terre sacrée.” tu réclames clairement à ce qu’iel te porte mais la formulation n’en est pas moins cocasse - maintenant que t’as un thème dans la tête, il est clair que tu ne vas pas le lâcher. D’autant que tu as toujours répété l’aspect angélique de ton partenaire, alors entrer dans son sanctuaire comme ça, ça te rend toute chose.

Tu fais ton petit rigolo et tu te récoltes une tape que tu apprécies trop pour ton propre bien hmmm. Comme d’hab. Mais elle a pas été très fort ton petit oiseau. Et puis l’arrivée de Tracy coïncide avec votre départ du salon. Tu précises que tu as un truc à faire. “Je suis le truc!” Et l’addition de Birdie te fait carrément rire. Tracy est surprise mais agréablement. « Wow nice, go do your thing. » « On my way! » Que tu ajoutes pour enfoncer le clou alors vous avez déjà disparu dans les escaliers. Birdie derrière toi qui est plus pressée que tout vu la vitesse à laquelle elle déferle les marches. Elle va se tuer un jour. Mais c’est toi qui fait l’acteur le premier (si t’es un bon acteur tu sais pas). Tu ’trébuches’ à la dernière marche et tu ’te rattrapes’ à la rampe avec un air très dramatique. « I have fallen… » Que tu dis en laissant un mini suspense où elle saute les deux dernières marche pour finir sur ton dos. « … for you. » Tu ponctues en glissant ton bras autour d’elle et en allant embrasser ses lèvres. Oh Jordan. Tu es de très bonne humeur à dire ce genre de connerie. Oui.

Mêlé l’un à l’autre vous progressez dans le couloir. “I’m going to be blessed by an angel. What a lucky lady I am.” « Blessed by an angel ? » Tu es amusé.e autant que surpris par ses mots. C’est bien trop pour toi. T’es loin d’être un ange. Il est vrai qu’elle t’appelle Baby Angel tout autant que tu l’appelles Baby Bird. Vous êtes vraiment les mêmes. “Je sais pas si je suis digne de marcher sur la terre sacrée.” Qu’elle dit alors que vous êtes face à la porte. Elle s’est glissée face à toi et tu souris en coin de la voir faire son petit manège. « That didn’t seem to be a problem ever before. » Que tu dis alors que tu te penches vers elle pour la soulever car oui, tu as bien compris le sous entendu. « It’s the piano that is going to be blessed. » Oui tu remets ça sur le tapis parce que c’est un big deal pour toi. « Should I go get a towel ? » Oh Jordan t’es déjà en train de penser à la propreté de ton piano car il peut y avoir des dégâts. Cela dit rien qui ne devrait pas pouvoir être nettoyé. Tu peux te relaxer Jor, t’es adorable. « Nah… We be alright. » Vous ? T’es mignon à mettre tout le monde dans le même panier (le piano avec) alors que c’est toi surtout qui a besoin d’être rassuré quant à ton instrument musical. « Worst case scenario you buy me another piano, right? » T’es amusé.e en disant ça et tu es délicatement en train de déposer ton oiseau sur le dit piano sacré.

« Wow nice, go do your thing. »
« On my way! »

Ils sont bêtes et tu l’es tout autant à réenchérir au milieu de tout ça. C’est assez cocasse et t’aime beaucoup trop ça. Vous donnez l’impression d’être des adolescents qui s’en vont faire des bêtises et ce n’est pas loin de la vérité même si cette bêtise, personne ne peut vous l’interdire. Au mieux, la décence pourrait mais Tracy n’est pas choquée et encore moins surprise, elle est même amusée du peu que tu as aperçu alors si ça ne pose de problème à personne, pourquoi se priver ?

Vous êtes en pleine descente quand Jordan te fait mine de trébucher - et le pire, c’est que t’y crois pendant deux secondes et demi, idiot qu’iel est. « I have fallen… » alors que tu veux lui sauter sur le dos mais pour juste atterrir sur son dos. « … for you. » tu penches ta tête en arrière alors que t’éclate de rire, son bras passant autour de toi pour te garder proche et sa bouche venant interrompre ton rire tonitruant. “Mmh…” que tu murmures contre ses lèvres avant de reculer la tête. “C’est d’une niaiserie si niaise que j’ai pas les mots.” t’aime quand Jordan est niais, car t’aime avoir la possibilité d’entendre des trucs pareils à ton encontre, aussi clichés et peu recherchés que ce soit. Même si y’a quand même de l’effort là. « Blessed by an angel ? » tu te contentes de lui foutre une tape sur le cul. Tu as assez répété que c’était lui ton ange gardien et ce n’est pas parce que maintenant son cerveau le poutre de mauvaises ondes, le faisant faire n’importe quoi, que ça changera quelque chose. Même si c’est plus toi qui veille sur lui que l’inverse dernièrement - we’re so not counting points here, we take care of each other, et tu as parfaitement raison.

« That didn’t seem to be a problem ever before. » “It is today.” que t’affirmes, toute souriante, alors que ses bras te portent, les tiens autour de son cou et les yeux en coeur face à cette belle gueule d’ange - see my point - qui a retrouvé ses jolies mèches blondes. “J’ai décrété que toutes les raisons sont bonnes pour te sentir contre moi, aujourd’hui.” si c’était qu’aujourd’hui… C’était pareil hier et ça sera la même demain. Tout le monde le sait. Mais comme y’a Tracy dans les environs, t’as encore plus envie de faire ton bébé câlin. T’y peux rien. « It’s the piano that is going to be blessed. » “You cute.” tu vas mordre son nez avant d’embrasser furtivement ses lèvres. « Should I go get a towel ? » tu soulèves tes deux sourcils. “You’re asking me ? Oh darling…” t’en as strictement rien à faire, ce n’est qu’un objet pour toi. Mona Lisa - c’est son nom dans ta tête, voilà - a de la valeur seulement parce que ce piano est important et précieux aux yeux de ton partenaire, rien de plus. Exactement comme Jordan avec Van Gogh - iel doit s’en foutre des véhicules vu qu’iel ne conduit jamais mais iel respecte ton van car c’est ton précieux. You both very cute, I’m just saying. « Nah… We be alright. » tes pieds se croisent en bas de son dos alors que tu papillonnes sa mâchoire et sa joue de baisers. « Worst case scenario you buy me another piano, right? » tu pousses une exclamation de surprise alors que t’es déposée sur l’instrument. “Ohmygod, Jor, what do you think we’re going to do ? Except if you reallyyyyy go for it, I trust that your piano is strong enough to handle it.” tu ne bouges pas tes jambes autour de lui, nope. “I already brought you one piano, I can buy another one or a hundred if it makes you happy.” tu dis ça tout le coup de l’émotion du moment alors que ça se voit et sent à quel point t’es mordue. Tes mains déferlant sur ses flancs, tu rapproches ton visage pour l’embrasser de nouveau, en finissant par tirer sur sa lèvre avec tes dents. “I don't know how to live without your love, I was born to make you happy…” back to basics, bitch, alors que tu fredonnes Sainte Britney. Celle qui vous a réuni sur bien des plans.

C’est un gros win quand elle se marre à ta boutade. T’es tout fier de toi et elle gagne un bon gros baiser. Oui c’est pour elle bien sûr. “Mmh…” T’as envie de la picorer un peu plus mais Madame prend la parole. “C’est d’une niaiserie si niaise que j’ai pas les mots.” Tu te marres à cette exposition de la vérité vraie dont tu n’as aucunement honte. Ah bordel que ça fait du bien de se sentir bien. Moi ce que je note c’est que tu n’as pas touché à un quart du deuxième verre que tu t’es servi. C’est un immense win ça. Tu gagnes même une tape de plus, vraiment tu fais tout juste. T’es bête. “It is today.” Elle aussi elle est bête. The best. “J’ai décrété que toutes les raisons sont bonnes pour te sentir contre moi, aujourd’hui.” Tu te mords la lèvre plutôt fortement alors que tu la bouffes des yeux en même temps. Tu sais pas ce qu’il y a de spécial aujourd’hui mais ça te rend ton petit coeur tout mou. Y’a Tracy aujourd’hui idiot. Oh. Oui elle est bien loin dans ta tête la Miss Tracy, tu l’avais déjà oublié.

“You cute.” Elle mord ton nez et ton coeur se gonfle encore plus pour elle si c’est possible. Ca se sent dans le léger baiser que vous échangez. Et puis vient les détails pratiques. “You’re asking me ? Oh darling…” Oui bon. Tu espères quand même qu’elle comprend tes réflexions premières à propos de cette future profanation de ton piano. “Ohmygod, Jor, what do you think we’re going to do ? Except if you reallyyyyy go for it, I trust that your piano is strong enough to handle it.” Ok là, tu peux pas te retenir de rire car elle a raison sur toute la ligne tu es vraiment en train de stresser pour rien mais what else is new? “I already brought you one piano, I can buy another one or a hundred if it makes you happy.” « Owww… You would? » T’es adorable vraiment faut arrêter là Jordan. Pour réponse elle se colle plus à toi et t’embrasse.

Tes mains qui sont sur ses cuisses et vont jusqu’à ses fesses quand elle se met à te mordre en interrompant le baiser. “I don't know how to live without your love, I was born to make you happy…” « Cos you’re the only one within my heart… » Bien sûr que tu continues la chanson que tu connais intégralement par coeur. Mais à la place de continuer tu vas reprendre ses lèvres avec beaucoup de délicatesse en même temps qu’une de tes mains est déjà en train de faire son chemin sous toutes (non) les couches de vêtements de ta moitié. T’as oublié Tracy, t’as presque oublié les dégâts éventuels pour le piano. Tu es de toute façon dans l’option de faire un sweet sweet love à ta princesse (et à ton piano en même temps oui, c’est bien ça qui te passe par la tête).

Plus besoin de protection pour tes petits soldats qui sont à présents inoffensif, tu as une dextérité hors paire pour faire en sorte que Birdie se retrouve nue. Cette vue de ta dulcinée sur ton piano en tenue d’Eve te fait totalement penser à la fois où vous avez investi le capot de ta voiture dans le garage. Avec tout ton soul, tout ton amour, tu lui donnes à huit mille pour-cent et si tu pouvais plus tu le ferais. T’es si délicat c’est adorable et vous avez totalement oublié de fermer les volets mais vous êtes chez vous, il n’y a pas de problème. Tracy n’irait jamais jusqu’à faire la creep devant la fenêtre. La paire de lèvres du bas de ton oiseau sont totalement investi également au milieu de votre amour. De faire ça sur le piano vraiment ça met une dimension supplémentaire et oui, il faut l’avouer, tu fais attention à l’instrument même si y’a pas d’inquiétude à avoir. Birdie préfère griffer ta peau que les objets.

« Owww… You would? » en pratique, personne ne sait réellement. Mais en théorie et sous l’émotion ; “Of course.” tu es capable d’énormément de choses pour lui si Jordan te le demande - ou pas, d’ailleurs. Tu n’as pas besoin de l’autorisation ni d’attendre la demande d’autrui pour faire ce que tu veux ou ce que tu penses être juste ou bien. Pour l’instant, tu n’as pas fait de si mauvaises choses, si on oublie les erreurs de parcours ici et là. “I would do anything for you.” que tu murmures - et ça, c’est plus la réalité que d’évoquer l’idée même que tu pourrais lui acheter tous les pianos du monde. Ta voix est d’ailleurs si basse quand tu dis ça, c’est presque comme si tu penses que le mauvais sort t’attend si tu oses dire trop haut à quel point tu es amoureuse de lui.

« Cos you’re the only one within my heart… » aucune malédiction pour l’instant, simplement vos échanges musicaux puis salivaires alors que tu le presses contre toi. T’es à la limite du bord, tant que tu as Jordan contre toi de la façon la plus proche possible qui soit. Vos lèvres ne se quittent plus, vos mains se cherchent mutuellement et si Jordan est doué.e avec son agilité, tu l’es tout autant car tu restes plus âgée que lui - faut bien que ça serve à ton avantage pour une fois. Tu batailles un peu avec son premier tee-shirt qui ne veut pas quitter le deuxième - “Pourquoi t’as mis une double coucheeee ?” que tu râles doucement comme une gosse - et tu ne peux pas lui ôter pleinement son jean mais tant pis. Torse nu, c’est très bien aussi. Rien que pour toi. A toi tout entier. Là aussi, y a ton empreinte. Plus qu’un symbole, carrément ton prénom. T’es émue à chaque fois de le voir. Tu caresses et t’embrasses cette partie en première avant que Jordan te foute nue comme un ver. Fine by me. Il y a un sentiment de déjà-vu et ça te fait sourire. Seulement cette fois, tu ne lui demandes pas d’y aller brutalement. Non, vos mots, vos gestes, vos actions sont beaucoup trop tendres pour ça. Les papillons dans le ventre, la satisfaction de le sentir lui et pas un foutu bout de latex, t’es complètement allongée sur son piano - faut bien que t’en profites, tu ne sais pas quand vous reviendrez ici - les yeux mi-clos et des soupirs, des râlements d’appréciation - et aussi des mots prononcés, entre déclarations d’amour (“I love you so much” balancés à répétition sans que t’y réfléchisses vraiment) et encouragements dont Jordan n’a pas besoin mais hey, tu es une bavarde, tu n’y peux rien. Tu ne retiens rien, jusqu’à ton dernier râle d’extase.

Une fois que Jordan aura vrillé tout pareillement, tu profiteras de son moment de bliss pour redresser ton buste afin d’aller mordre et tirer sa lèvre. Tes mains sur son torse qui filent vers ses fesses, tu donnes la sensation de vouloir happer son plaisir en toi - et tu peux, y’a plus aucun risque et dieu sait que t’en profites à chaque fois. “Next time… You’ll be the one naked while I fuck you.” que tu dis de ta voix saccadée. Tu tapes ses fesses avant de les empoigner. “J’aurai même pas eu le temps de faire un striptease...” mais tu n’en es pas désolée du tout. Quand vous commencez à être dans votre bulle, à avoir vos désirs qui vous prennent, vous êtes pire que des adolescents en pleine hormone. T’auras l’occasion de lui faire autant de stripteases que Jordan souhaiterait plus tard. Après tout, tu ne comptes pas bouger. “Tu penses que ton piano est traumatisé ?” que tu demandes en regardant brièvement l’instrument avec un léger sourire alors que ton buste entier se retrouve collé à celui de ton partenaire. The sweetest lover ever.