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 Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather

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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptySam 9 Juil 2022 - 15:08

Calex
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Un magasin, puis un deuxième et un troisième et me voilà déjà en train de traîner des pieds alors que la journée ne fait que commencer. Alex est enceinte, elle est entrée dans son troisième trimestre et je sais que ses envies de shopping sont toujours présente mais qu’elle n’aime pas vraiment s’acheter des vêtements pendant une grossesse – j’ai déjà fait les frais de tout ça lors de la grossesse des jumelles – et s’il y a quelques semaines elle m’avait demandé d’être son modèle pour assouvir ses pulsions de shopping je ne pensais pas qu’elle prendrait son rôle tant au sérieux. Elle m’en fait essayer, des vêtements. Beaucoup trop à mon goût. Et pour la plupart ce sont des tenues que je n’aurais jamais pensé mettre un jour dans ma vie. Mais voilà que nous venons de ressortir du troisième magasin que je regrette déjà d’avoir accepté. Faire les magasins n’a jamais été quelque chose que j’ai beaucoup aimé. Au contraire. Je l’évite un maximum et quand j’ai des achats à faire je sais où aller et je ne traîne jamais dans les boutiques. Sauf qu’avec Alex, on y passe du temps dans chacun des magasins. Elle regarde partout, elle scrute les environs et les articles avec un sens du détail qui m’épate et surtout elle fait toujours une grande sélection de tenue à essayer. Elle ne fait pas les choses à moitié, elle choisit bien souvent un haut, un pantalon et quelque fois même des chaussures pour aller avec chacune des tenues. Si elle fonctionne de la même manière pour elle quand elle fait des magasins je comprends mieux pourquoi elle a autant de chaussures et de sacs. Malgré les nombreux – trop nombreux – essayages déjà fait depuis une heure ou deux c’est seulement avec un seul sac que nous décidons de nous poser pour la pause de midi. Est-ce que je compte faire de mon mieux pour allonger le plus possible cette pause ? Oui. Peut-être qu’après elle se sentira trop fatiguée et préférera partir s’allonger chez nous. Je l’espère bien que même si je n’apprécie pas forcément l’activité choisie pour aujourd’hui pouvoir passer du temps seul avec ma femme est plus qu’appréciable. J’aime nos filles. Je les aime plus que n’importe quoi sur cette terre mais j’aime ma femme tout autant et nos moments seuls en tête à tête se font rares. Et ils le seront d’autant plus dans quelques mois quand la crevette aura enfin vu le jour et quand Nathan sera officiellement avec nous. Parce que s’il a accepté que j’entame toutes les démarches pour la reconnaissance de paternité il passera de plus en plus de temps chez nous. Il viendra même vivre avec nous s’il le souhaite. Moi j’en ai envie. Je veux que nous formions une vraie famille bien que l’arrivée tardive de Nathan parmi nous risque de se faire ressentir longtemps.

Tous les deux installés dans un restaurant des rues piétonnes je vérifie mon téléphone pour la deuxième fois depuis que nous avons commencé à manger. Juste pour me rassurer à l’idée de voir un message de la part de la baby-sitter concernant Lucy et Lena, mais aucun nouveau message en vue. Je laisse alors mon portable verrouillé sur la table entre Alex et moi tout en terminant mon plat. « Tu veux qu’on aille au Queen street mall pour que tu fasses quelques magasins pour toi après ? » En temps normal sa réponse n’aurait rien d’un suspense et elle aurait accepté sans hésiter une seule seconde mais je doute d’avoir un réponse positive de sa part pour aujourd’hui. J’essaie quand même, bien que j’imagine déjà la suite de l’après-midi. Encore beaucoup trop d’essayages pour moi, Alex qui va me dire d’essayer telle ou telle tenue, je vais râler mais céder sans pour autant être convaincu de l’allure de chaque vêtement sur moi. C’est prévisible, parce que c’est le chemin habituel pour presque chaque séance d’essayage. Mais pour le moment j’essaie de me concentrer sur le moment présent et je profite de ce déjeuner en tête à tête avec ma femme qui, n’a pas terminé son assiette. Alors comme bien souvent c’est moi qui me charge de la terminer. « Tu veux prendre un dessert ? » Alex refuse rarement ce genre de proposition, au mieux elle réussit à manger un dessert entier et au pire elle me demande à ce qu’on en partage un tous les deux. Je remercie la serveuse qui vient nous débarrasser et j’en profite pour lui demander la carte des desserts ce qu’elle nous amène assez rapidement. « On pourrait peut-être en profiter pour aller acheter quelques petits trucs pour notre crevette, t’en penses quoi ? Des vêtements ou des meubles je sais pas trop. » Si pour les jumelles nous avons été prêts à les accueillir assez rapidement pour cette grossesse les choses sont bien différentes et j’ai l’impression que nous sommes un peu à la traîne. « Peut-être plus des vêtements pour le moment... » que j’ajoute ne grimaçant. Je suis vraiment heureux d’accueillir Nathan si souvent chez nous, mais il a donc pris la troisième chambre qui devait à la base être celle de bébé numéro trois – ou quatre, du coup – et nous commençons vraiment à manquer de place dans notre maison actuelle.
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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyDim 10 Juil 2022 - 12:58




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La matinée est passée à une vitesse folle. Pour moi seulement, parce que je sais que pour Caleb cette matinée ressemble bien plus à un calvaire qu'à un moment de plaisir. Le temps est long pour lui, que ce soit le temps que je mets dans les allées de chaque magasin ou le temps que je lui fais passer dans les cabines d'essayages, je sais qu'il n'aime pas ce genre d'activité. Qu'il n'aime ni le shopping, ni l'idée d'essayer de nouveau vêtements, ni même l'idée d'être dans les grands magasins. J'ai opté pour ce coin de la ville justement pour lui éviter les grands magasins, mais pour le reste je ne lui laisse guère le choix. J'ai envie de faire du shopping c'est une activité que j'ai toujours apprécié, que j'ai toujours aimé faire sauf quand je suis enceinte. Et il suffit de me regarder me déplacer dans les allées et marcher pour réaliser que je suis bien trop enceinte pour penser à m'acheter de nouvelles choses pour moi. Je n'ai pourtant pas le choix, même enceinte, je suis obligée de m'habiller alors je n'ai pas le choix mais je n'y prends aucun plaisir. Pourtant, j'ai accepté mon corps, j'ai accepté mes formes de femmes enceintes, mais c'est les rayons de femmes enceintes qui ne me donnent aucun plaisir. A croire que les femmes enceintes n'ont pas le droit d'être sexy, ou même juste d'être à la mode et ça me dépite. Jamais au grand jamais vous ne me verrez porter l'un de ces fameux tee-shirts avec des mains dessus et une écriture niaise. Alors, à défaut de remplir mes placards déjà bien trop remplis, selon les dires de mon mari pas des miens, c'est lui qui a le droit à un relooking. Non pas qu'il en ait besoin, il n'aime pas trop son physique mon mari, mais il a toujours su prendre soin de lui et de son look. Il est classe, toujours et c'est aussi une des choses que j'aime chez lui. Il sait s'habiller, il sait se coiffer, et il n'hésite pas à aller régulièrement chez le barbier et le coiffeur pour entretenir ses atouts. Sa barbe et ses cheveux sont clairement un atout, il ne s'en rends pas compte, il ne réalise pas qu'il est séduisant, sexy et même un peu mystérieux avec sa barbe plus fourni que quand je l'ai connu. Il est classe, il est beau, il a du goût et s'il le voulait il pourrait faire craquer bien des femmes mais il ne le veut pas et ça me va très bien. C'est uniquement pour me plaire qu'il prends soin de lui et ça fonctionne largement. « T'es vraiment sexy dans cet ensemble, pas avec ces chaussures par contre, je vais aller t'en trouver, mais j'aime cette veste, quand tu la fermes ça met en valeur tes épaules, j'aime énormément. » Je le regarde, je remets la veste et la chemise correctement et bien-sur que j'en profite pour toucher. Ses épaules qui sont vraiment mises en évidence dans cette veste, mais niveau confort je me doute que ce soit vraiment ce qu'il recherche. Je lui fais essayer un autre ensemble, un pantalon qui a retenu mon attention et qui je le sais déjà mettra en valeur une partie de son corps que j'apprécie beaucoup. Je passe ma tête dans la cabine pour le regarder essayer cette tenue profitant quelques secondes de son corps nu en caleçon, je sais qu'il va râler parce que je l'ouvre mais moi je souris parce que j'aime ce que je vois. Je referme le rideau pour lui laisser son intimité parce que je sais que c'est important pour lui. Et quand il ouvre lui même le rideau, je confirme sans hésitation ma première pensée. « Quel cul ça te fait ! Tu es obligé de le prendre. » L'entrain avec laquelle je lui dis ces mots montrent bien qu'il n'a guère le choix même si finalement c'est quand même lui qui aura le dernier mot, c'est lui qui pourra dire s'il va le porter ou non. Je quitte le petit siège sur lequel je venais de m’asseoir juste pour le pousser dans la cabine doucement et venir l'embrasser en posant mes deux mains sur ses fesses. « Tu vois l'effet que me fait ce pantalon, tu es convaincu c'est bon ? » Je pourrais surjouer, mais je n'ai pas à le faire ou presque pas. J'aime énormément ce pantalon, et j'aime encore plus ce qu'il y a dedans et qu'il le prenne ou pas, je sais que ses fesses resteront une partie que j'apprécie toucher quelques soient le tissu dessus, ou mieux quand il n'y a plus aucun tissu. Je lui amène une dizaine d'autres ensembles à essayer et si moi je m'amuse, malgré la fatigue que je commence à ressentir, je sais que lui ne prends pas de plaisir et c'est finalement après une longue matinée que nous faisons une pause dans les boutiques pour aller manger un peu.

Assisse à table dans cette rue si vivante, on entends au loin des musiques de rues et j'aime beaucoup l'ambiance qui se dégage de cet endroit. Ce n'est pas l'endroit que je préfère pour faire les boutiques, alors que je suis bien plus moderne que vintage, mais je profite de ce moment de répit, de cette ambiance et de ce repas. Je profite aussi et surtout de mon mari. Mes pieds posés sur ses genoux pour les reposer un peu, je mange doucement en profitant de ce moment. « Tu veux qu’on aille au Queen street mall pour que tu fasses quelques magasins pour toi après ? » Je n'hésite guère avant de secouer la tête de gauche à droite. « Tu sais bien que j'aime pas les magasins de femmes enceintes. » Que je commence par lui répondre sans entrer dans les précisions, il le sait déjà, il m'a déjà vu presque pleurer devant des vêtements si moches et sans formes qu'on me proposait. « Et tu n'y échapperas pas chéri, c'est pour toi qu'on est là. » Je ne mets pas encore fin à son calvaire, et je sais qu'au fond il aurait aimé une autre réponse mais il a accepté de m'accompagner, d'être mon cobaye et je compte bien profiter de ce moment qui est quand même assez rare. « Tu veux prendre un dessert ? » Je n'ai pas fini mon assiette et si ça n'a rien d'étonnant, ce n'est pas non plus raisonnable de se laisser tenter par un dessert non ? « Prends ce que tu veux et je prendrais une ou deux cuillères dans ton dessert. » Ça sera sûrement plutôt trois et il me dira que j'aurais du en prendre un au lieu de tout manger le sien, mais je sais que je ne pourrais pas finir et il vient déjà de finir mon assiette et je n'ai pas envie de l'obliger à manger deux desserts. « On pourrait peut-être en profiter pour aller acheter quelques petits trucs pour notre crevette, t’en penses quoi ? Des vêtements ou des meubles je sais pas trop. » S'il déteste les sessions shopping pour lui, je sais qu'il aime beaucoup acheter de nouvelles choses pour nos enfants mais si l'idée me tente beaucoup j'ai l'impression qu'il essaye encore d'échapper à notre session essayage et achat pour lui. « Peut-être plus des vêtements pour le moment... » Je comprends assez vite pourquoi il revient sur sa proposition et qu'il n'insiste pas sur les meubles. La chambre de la crevette est désormais réservée pour les venues de Nathan et ce serait très mal venu de notre part de venir ajouter dans cette pièce des meubles pour bébé. C'est la chambre de Nathan, l'endroit dans lequel nous souhaitons qu'il puisse se poser et trouver ses marques et je ne veux pas polluer son espace et Caleb non plus. « Si tu veux oui, mais on pourrait plutôt d'abord aller acheter un bureau pour Nathan et peut-être quelques vêtements et décos pour lui. » Parce que finalement cette chambre est encore assez vide ne voulant pas trop précipiter les choses pour laisser le temps à Nathan d'avancer à son rythme, mais désormais il sait les intentions de Caleb à son égard, il est d'accord avec cette idée. C'est sa chambre et il mérite une vraie chambre non ? « Mais pas avant qu'on ait trouvé plus de trucs pour toi, tu as qu'un sac, c'est si peu. » Je suis autant responsable que lui et si je lui ai fais essayé des dizaines d'ensembles, peu ont finalement retenu mon attention et celle de Caleb. La commande pour le dessert est passé, et en attendant qu'on nous amène le dessert de Caleb, je prends ma chaise et je viens m’asseoir à côté de lui. Je prends sa main pour la poser sur mon ventre, un geste devenu habituel depuis quelques semaines, depuis que le bébé est assez actif pour que Caleb puisse le sentir. Les gestes sont un peu plus douloureux et un peu moins agréables, mais je sais que pour lui c'est le seul moment pendant lequel il peut être en contact avec son bébé alors je lui laisse en profiter quelques minutes tout en essayant de bouger un peu sur ma chaise pour trouver une position plus confortable. « J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on a pas passé une journée rien que tout les deux. » Faut dire qu'entre les jumelles, cette grossesse, son boulot, le mien et l'arrivée de Nathan dans nos vies, les moments de répit et de calme à deux se font rares et précieux. Je pose ma tête sur son épaule, je grimace doucement. « Je crois que la crevette veut qu'on retourne faire du shopping, elle était bien moins agitée tout à l'heure. » Ce n'est même pas une fausse excuse que je lui donne, mais juste un constat, la pure vérité. Je pense que mes mouvements berçaient le bébé et que depuis que je suis assisse et calme, c'est à son tour de s'agiter et Caleb doit pouvoir bien le sentir.



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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyLun 11 Juil 2022 - 17:08

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« T'es vraiment sexy dans cet ensemble, pas avec ces chaussures par contre, je vais aller t'en trouver, mais j'aime cette veste, quand tu la fermes ça met en valeur tes épaules, j'aime énormément. » Moi je ne me trouve pas sexy dans cet ensemble, pas du tout même te je n’ai pas l’impression qu’il mette réellement mes épaules en valeur. Je me regarde brièvement dans le miroir quand elle me dit ces mots sans la contredire bien que mon regard quand j’aperçois ma silhouette dans le miroir parle pour moi-même. Je ne dis rien, jusqu’à ce que je ne réfléchisse à ses mots concernant les chaussures et quand je la vois commencer à tourner les talons j’ouvre enfin la bouche. « Bébé, j’ai pas – » besoin de nouvelles chaussures. Sauf que la voilà qui est déjà partie bien loin dans le magasin, elle ne m’a sûrement pas entendu. Elle est concentrée sur sa tâche, Alex, et elle compte bien relever le défi qu’elle s’est finalement lancée toute seule. Je veux lui faire plaisir alors j’accepte sans trop râler d’essayer un nouvel ensemble qu’elle me donne ne cabine et il ne s’agit que de vêtements que je n’aurais jamais pensé à porter de moi-même. Elle a des goûts différents des miens et je ne sais pas vraiment quoi en penser. Je ne déteste pas ce nouvel ensemble mais je ne l’adore pas non plus alors que la réaction de ma femme ne se fait pas attendre à l’instant même où je tire les rideaux. « Quel cul ça te fait ! Tu es obligé de le prendre. » L’énergie dans sa voix me fait rire et je n’ai même pas le temps de lui répondre quoique ce soit que la voilà qui se lève pour venir m’embrasser, ses deux mains se posant franchement sur mes fesses. Je ne prolonge pas le baiser, pas que je ne l’apprécie pas au contraire mais je vois du coin de l’œil une femme nous regarder ce qui me gêne fortement. « Tu vois l'effet que me fait ce pantalon, tu es convaincu c'est bon ? » Elle me fait rire encore une fois. « J’ai l’impression qu’il est trop serré, non ? » Elle ne dira pas la moindre chose qui puisse me donner envie de ne pas acheter ce pantalon tant elle semble l’apprécier. « J’ai pas vraiment envie que d’autres puissent me voir dans ce pantalon serré… » Car sentir le regard de ma femme sur cette partie de mon corps ne me dérange absolument pas, mais s’il s’agit de quelqu’un d’autre là, ça sera différent. Je n’ai aucun problème avec l’idée qu’Alex regarde ainsi mon corps mais s’il s’agit de quelqu’un d’autre c’est tout autre chose.

C’est finalement avec un seul sac que nous nous posons à midi pour manger. Je l’ai pris, ce pantalon qu’elle a tant aimé mais je me dis simplement que je le porterais les journées où je serai sûr que seule ma femme me verra. Vous devez trouver ça ridicule et je le suis certainement mais j’ai toujours eu de gros problème avec l’acceptation de mon corps et malheureusement ça semble être toujours le cas, même à plus de trente ans. « Tu sais bien que j'aime pas les magasins de femmes enceintes. Et tu n'y échapperas pas chéri, c'est pour toi qu'on est là. » C’est surtout pour elle qu’on est là, parce qu’en soit je n’ai pas besoin d’autres vêtements j’en ai largement assez mais Alex avait besoin d’assouvir son envie de shopping alors j’ai accepté d’être son modèle pour la journée. Mais sa réponse me fait lâcher un rire et je lève doucement les épaules avant de lui répondre. « Tant pis j’aurais essayé. » que je lui réponds d’un air amusé. Elle connait mon amour pour les magasins mais je me demande si elle réalise que si j’ai accepté de faire du shopping aujourd’hui c’est uniquement pour lui faire plaisir, par pur amour pour elle. « Prends ce que tu veux et je prendrais une ou deux cuillères dans ton dessert. » Je la connais assez pour savoir qu’une ou deux cuillères de mon dessert ça se transformera sans aucun doute en quatre ou cinq cuillères et puis à la moitié, raison pour laquelle je commande un simple fondant au chocolat et si elle le voudra en entier ça sera avec plaisir que je lui céderai. « Si tu veux oui, mais on pourrait plutôt d'abord aller acheter un bureau pour Nathan et peut-être quelques vêtements et décos pour lui. » J’ai encore beaucoup de mal à réaliser que Nathan a accepté assez rapidement que j’entame les démarches de reconnaissance paternelle. En quelque sorte il accepte que je devienne officiellement son père, ce qui me semblait encore impossible il y a quelques mois de ça. « Je préfère qu’on le laisse choisir et qu’on fasse ça quand il sera avec nous. Je veux qu’il puisse prendre tout ce qui lui plaît. » Et peut-être même que l’on fasse tout ça une fois que nous aurions trouvé une maison plus grande qui pourra accueillir Nathan et la crevette dans quelques mois. « Mais pas avant qu'on ait trouvé plus de trucs pour toi, tu as qu'un sac, c'est si peu. » Encore une réflexion de la part de ma femme qui me fait rire parce que si pour moi le fait que j’ai un sac avec moi relève presque du miracle je sais qu’Alex, quand elle revient d’une journée à faire les magasins c’est beaucoup de sacs qu’elle a avec elle. Je l’aide comme je peux à se réinstaller sur la chaise quand elle vient se poser à côté de moi et c’est de nouveau un sourire qui s’étire sur mes lèvres quand elle prend ma main pour la poser sur son ventre ; je sens notre bébé bouger à nouveau. « J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on a pas passé une journée rien que tout les deux. » J’approche mon visage du sien pour déposer un baiser sur sa joue avant qu’elle ne pose sa tête sur mon épaule. « C’est parce que ça fait une éternité. Même si j’aurais préféré une autre activité, ça me fait du bien passer du temps avec toi. » On se voit tous les jours pourtant, mais des journées ainsi en tête à tête me font le plus grand bien et me rappellent toujours un peu pourquoi à quel point je suis amoureux de ma femme. « Je crois que la crevette veut qu'on retourne faire du shopping, elle était bien moins agitée tout à l'heure. » Encore une réflexion qui me fait rire. « Je suis sûr que c’est encore une fille du coup. Une future fan de mode qui te réclame encore et encore à être dans les magasins. Je suis foutu si c’est le cas, on sera clairement en infériorité numérique Nathan et moi. » Je souris et alors que ma deuxième main venait tout juste d’attraper la sienne pour la caresser doucement notre dessert arrive. Je remercie la serveuse et donne à Alex sa cuillère plaçant l’assiette du fondant au chocolat entre nous. « Il est meilleur que le mien ? » Que je lui demande en arquant un sourcil. Elle pourrait me dire que oui, je ne le prendrais pas mal mais je suis presque sûr que même si c’était le cas elle ne le ferait pas.

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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyMer 13 Juil 2022 - 9:58




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Passer du temps avec mon mari c'est toujours quelque chose que j'adore faire. Mais passer du temps avec lui et faire les magasins en même temps, c'est presque un rêve tant ça n'arrive que très rarement. Surtout les magasins pour lui. Mais, aujourd'hui, c'est pour lui qu'on est là, pour lui que j’arpente les allées avec un sourire aux lèvres parce que j'aime ça moi le shopping, et si moi j'aime, c'est souvent que lui n'aime pas. Mais, il est là, il m'accompagne, il joue les modèles et enchaînent les essayages sans ronchonner et je l'aime pour ça. Je sais qu'il rêverait d'être partout ailleurs, de faire n'importe quoi à la place des boutiques mais il est là et il essaye encore des vêtements qu'il n'a pas vraiment l'habitude de porter, encore une fois, juste pour me faire plaisir. Et il réussit à me faire plaisir surtout quand je vois sa silhouette dans ce nouveau pantalon. Je suis un peu trop expressive, peut-être, et trop démonstrative aussi, sûrement même puisqu'il met rapidement fin à notre échange et je comprends la raison quand je vois cette femme qui nous regarde sans aucune discrétion. « Je peux même pas embrasser mon mari sexy tranquillement. » C'est à Caleb que je dis ces mots, mais je les dis assez fort pour qu'elle finisse par détourner le regard comprenant qu'elle est repérée et qu'elle nous dérange. « J’ai l’impression qu’il est trop serré, non ? » C'est de nouveau Caleb que je regarde, de nouveau ses fesses que je fixe avec un peu trop d'insistance mais c'est mon mari et j'ai le droit de profiter de la vue. Et il a sans doute un peu raison, il est serré mais c'est aussi pour ça que ça lui fait un cul aussi sexy. « Je trouve pas moi, c'est comme ça qu'il se porte et ça te va bien. » J'ai des arguments pour mais je sais que s'il n'est pas à l'aise ça ne sert à rien qu'il le prenne parce que c'est lui qui va le porter. Je passe à nouveau mes mains sur ses fesses et c'est en me rapprochant de lui que je lui murmure quelques mots. « Faut pas que ça te serre là par contre, il te faut de la place pour ranger tout ça. » Une main s'est glissée entre nous pour poser ma main sur une toute autre partie de son corps, je le regarde un léger sourire aux lèvres. « J’ai pas vraiment envie que d’autres puissent me voir dans ce pantalon serré… » C'est en souriant que je lui réponds. « J'ai pas vraiment envie que quelqu'un d'autre profite de cette vue non plus, mais l'objectif c'est que moi j'en profite et te trouve vraiment sexy avec ce pantalon chéri. » Je continue à regarder ses fesses dans le miroir alors qu'il se tient devant moi en me pinçant la lèvre. Je ne l'oblige pas à le prendre mais quand je vois qu'il se décide à le garder, j'accueille cette nouvelle avec un grand sourire et en quittant le magasin je viens déposer un baiser sur sa joue pour le remercier, d'avoir acheté ce pantalon, mais aussi de passer du temps avec moi dans les magasins.

Je sais qu'il risque d'en avoir marre, qu'il risque d'être fatigué par cette activité surtout que malgré tout les essayages, il n'a finalement qu'un petit sac de vêtements, alors soit je suis devenue nulle en shopping, soit vraiment il n'a pas envie d'acheter, mais c'est pas très prolifique comme matinée. Il tente même d'échapper à la suite de la journée en essayant de me convaincre d'aller faire les magasins pour moi, sauf que je suis enceinte et que si j'adore acheter de nouvelles choses, je n'aime pas acheter des trucs de femmes enceintes alors je refuse. « Tant pis j’aurais essayé. » Je ris un peu, bien sur qu'il a essayé et je doute que ce soit sa dernière tentative. « Tu as bien fait d'essayer, tu avais rien à perdre, je sais comme tu aimes le shopping. » Oh ça oui il aime énormément. Je n'ai pas besoin de préciser que je suis ironique non ? « Mais merci de faire ça pour moi. » Je suis plus sérieuse en lui disant ces mots parce que je sais que ça lui coûte d'être là et je sais aussi comme moi ça me fait du bien une telle journée avec lui. Mais, pour le moment, c'est l'heure du repas un moment bien plus appréciable pour Caleb, un moment de répit pour lui et un moment de calme entre nous, un moment durant lequel nous pouvons parler un peu plus que quand je parcoure les magasins à la recherche du vêtements parfaits. « Je préfère qu’on le laisse choisir et qu’on fasse ça quand il sera avec nous. Je veux qu’il puisse prendre tout ce qui lui plaît. » Quand il sera avec nous. Les choses deviennent plus concrètes, plus précises. Il en a passé du temps avec nous déjà, et Caleb va devenir officiellement son père. Nathan va faire partie de notre vie, il en fait déjà partie, mais rien que le fait que l'on discuter des choses à acheter pour lui, pour qu'il se sente chez lui dans notre maison, c'est encore presque incroyable. « Il y a des chances qu'ils arrivent en même temps, tu penses qu'on va réussir à tout gérer ? » Accueillir un bébé est toujours un chamboulement mais accueillir un bébé et un pré-ado de 10/11 ans, c'est encore autre chose et je crains de n'être pas capable de gérer.  Mais Caleb est là et je sais qu'il va gérer lui, qu'il va faire en sorte que tout le monde trouve sa place dans notre famille, il est déjà complice avec Nathan, il a déjà réussi à gagner sa confiance et si moi je doute de mes compétences à comprendre Nathan, ou même à l'aider, je sais que Caleb sera là. Et puisque Caleb a dit que pour Nathan nous irons acheter avec lui, c'est donc toujours pour Caleb que je compte faire les magasins cet après midi. Mais avant ça, il reste la meilleure partie du repas ; le dessert et ayant fini de manger, je me rapproche de Caleb pour profiter un peu de ces derniers moments de calme, et ces moments à deux aussi. Notre bébé se fait remarquer autant pour moi, que pour Caleb qui sourit quand il sent les mouvements de son futur bébé. Encore trois mois à attendre, trois mois et il sera avec nous lui aussi. J'ai si hâte de le voir, même si je réalise un peu que ça risque de rendre ce genre de moment plus rare. Ces moments ou nous nous retrouvons que tout les deux en tête à tête. Des moments qui sont pourtant très importants pour moi, j'ai besoin de notre complicité, j'ai besoin de nos moments rien qu'à nous, j'ai besoin de lui et de pouvoir être avec lui. « C’est parce que ça fait une éternité. Même si j’aurais préféré une autre activité, ça me fait du bien passer du temps avec toi. »  Il a raison ou du moins il ressent comme moi et c'est bien la preuve qu'on a pas assez de temps tout les deux. « J'ai encore envie de faire deux magasins précis, mais ensuite si tu veux on peut faire autre chose. » Il a passé la matinée à faire une activité pour moi, je peux bien céder et lui proposer une autre activité pour la fin de notre journée en tête à tête non ? Je veux qu'il profite lui aussi de cette journée, il le dit ça fait du bien de passer du temps avec moi, mais il n'aime pas le programme et je peux lui proposer autre chose s'il le souhaite. Quelque chose qui nous fait bouger un peu parce que notre bébé semble peu apprécier que je sois assisse.  « Je suis sûr que c’est encore une fille du coup. Une future fan de mode qui te réclame encore et encore à être dans les magasins. Je suis foutu si c’est le cas, on sera clairement en infériorité numérique Nathan et moi. » Je souris aux mots de Caleb. J'ai presque envie de lui dire que tout les hommes ne sont pas allergiques aux magasins comme lui, mais il a quand même déjà fait beaucoup d'efforts aujourd'hui et je garde ma remarque pour moi. « Si c'est un petit garçon, on sera à égalité parfaite, mais entre mon caractère et celui de Lena, vous êtes déjà foutu chéri. » Nathan est considéré comme un élément à part entière de notre famille, il est notre premier enfant même si je ne pourrais jamais être officiellement sa mère, même si pour le reste de ses jours, son passé restera tel qu'elle et je ne pourrais rien y faire. Mais, aujourd'hui, il y a Lucy, Lena, notre crevette et Nathan. Ils seront quatre dans quelques semaines/mois, trois filles et un garçon, ou deux filles et deux garçons, peu importe finalement, nous allons tout faire pour les rendre aussi heureux que possibles, tout les quatre. Ma main dans celle de Caleb, alors que le dessert est déposé sur la table par le serveur. Je prends une première cuillère et une deuxième, comme je lui avais dis et je m'arrête là, non pas parce qu'il est pas bon mais juste parce que j'ai déjà trop mangé. « Il est meilleur que le mien ? » Je reprends un petite cuillère du gâteau pour faire semblant de le déguster alors que j'ai déjà mangé deux bouts. « C'est une question piège ça bébé. » Je le regarde amusée par sa question et aussi parce que je sais que quoique je réponde il ne m'en tiendras pas rigueur. « Je dirais que le tien est quand même meilleur mais il va falloir que tu m'en fasses un pour que je puisse vraiment comparer. » Est-ce que j'essaye en même temps de gagner un fondant ? Clairement oui, mais je sais aussi que je n'ai pas besoin d'une telle manœuvre pour en avoir, il me suffit de lui demander et la plupart du temps, il me le fait. Que voulez vous, Caleb Anderson est parfait. Je le laisse finir sur gâteau et je me détends un peu sur ma chaise sentant la fatigue me gagner d'un coup. Je grimace quand je sens le bébé bouger et se retourner et je bouge un peu sur ma chaise. J'en profite pour me rapprocher encore de Caleb, je pose ma tête sur son épaule et je viens glisser un baiser dans son cou, ma main caressant sa nuque délicatement. « Tes cheveux sont un peu plus longs non ? » Ma main remonte de sa nuque jusque dans son cuir chevelu avec lequel je joue longuement. « Ils sont si doux, je pourrais passer ma journée à jouer avec tes cheveux, c'est si apaisant. » Et c'est un peu ce que je fais, mes doigts s'enroulent autour de ses boucles plus longues et tout en posant sa tête sur son épaule j'attends qu'il finisse de manger calmement. Et c'est finalement après un moment assez long que nous repartons pour notre journée shopping en couple, main dans la main. Je n'ai pas encore abandonné l'idée de lui faire acheter de nouvelles choses, mais en passant devant un magasin de musique vintage, je m'arrête nette. « Regarde les vieux vinyles et des instruments, tu veux qu'on y aille ? On pourrait acheter une guitare à Nathan pour que vous jouiez ensemble ? » C'est peut-être un trop gros cadeau, mais il va faire partie de notre famille et c'est le genre de chose que nous faisons pour nos filles, acheter des jouets, des vêtements, les gâter et je compte bien le gâter aussi. « Et après, on va dans ce magasin ! » Un magasin 100% chaussures et là pour le coup il risque d'en essayer beaucoup mais aussi de me voir en essayer quelques unes aussi.



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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyJeu 14 Juil 2022 - 12:46

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« Je peux même pas embrasser mon mari sexy tranquillement. » Je sais qu’en disant ces mots Alex tente de faire passer un message à la femme qui nous regardait il y a encore quelques secondes et je relève les yeux pour regarder si sa tentative fut concluante et oui, la voilà qui a tourné le regard et les talons pour partir un peu plus loin dans le magasin. « C’est bon, elle nous regarde plus. » Contrairement à elle mes mots sont prononcés doucement, de façon à ce que simplement ma femme puisse les entendre. Je n’aime pas me donner en spectacle et toute ma vie jusqu’à présent j’ai toujours tout mis en œuvre pour éviter d’être sur le devant de la scène. Raison pour laquelle je n’ai jamais été à l’aise avec les effusions en public et je dois dire que le baiser qu’a initié ma femme, aussi agréable soit-il, m’a réellement mis mal à l’aise. « Je trouve pas moi, c'est comme ça qu'il se porte et ça te va bien. » Je n’ai pas l’impression que ce pantalon m’aille réellement bien et je pense que l’on sait tous qu’Alex n’est absolument pas objective. « Faut pas que ça te serre là par contre, il te faut de la place pour ranger tout ça. » Ses mains sont de nouveau baladeuses et après les avoir posées sur mes fesses pour la seconde fois en une minute les voilà sur une toute autre partie de mon corps. Je lâche un rire légèrement nerveux et tout en me pinçant les lèvres je reste silencieux quelques secondes avant de lui répondre. « Bébé, évite d’être aussi tactile à ce genre d’endroit quand les rideaux de la cabine sont ouverts, tout le monde nous regarde. » Encore des mots que je n’ose pas prononcer très fort et ma réaction aurait été toute autre si les rideaux avaient été fermés, nous serions à l’abris des regards et je serais beaucoup moins gêné que je ne le suis maintenant. « J'ai pas vraiment envie que quelqu'un d'autre profite de cette vue non plus, mais l'objectif c'est que moi j'en profite et te trouve vraiment sexy avec ce pantalon chéri. » Elle a raison sur ce point, tant que ma femme apprécie ce pantalon sur moi c’est de loin la chose la plus importante pour moi.

Je suis prêt à tout pour faire plaisir à Alex et je pense que je lui prouve quotidiennement depuis quelques années maintenant. Même prêt à passer une journée entière dans les magasins alors que je déteste ça. « Tu as bien fait d'essayer, tu avais rien à perdre, je sais comme tu aimes le shopping. Mais merci de faire ça pour moi. » Quand je vois que le style des vêtements qu’elle me fait essayer est totalement différent de ce que je porte habituellement je pourrais presque me demander si elle n’essayait pas de me faire passer un message ainsi, me disant qu’elle n’apprécie pas mon style vestimentaire. « Il y a des chances qu'ils arrivent en même temps, tu penses qu'on va réussir à tout gérer ? » La crevette et Nathan devraient effectivement arriver plus ou moins en même temps et si je n’ai pas de doute sur le fait que nous allons réussir à gérer tout ça, je sais par contre que le changement dans notre vie sera très fort. « Bien sûr qu’on va réussir à gérer. » Que je lui dis d’une voix douce alors que mes doigts viennent caresser le dos de sa main. « Ça va pas être facile mais on va s’en sortir. Et je sens que la crevette sera un bébé super calme. » La deuxième phrase est dite d’un ton léger rempli d’humour parce qu’en vrai, je ne peux pas savoir quel sera le caractère de notre bébé et à en croire les nombreux mouvements et les coups dans les côtes qu’il donne à Alex on pourrait même plus facilement croire le contraire. « J'ai encore envie de faire deux magasins précis, mais ensuite si tu veux on peut faire autre chose. » Nous étions partis pour passer une journée entière dans les magasins alors je ne compte pas me rétracter du dernier moment. « Si c'est un petit garçon, on sera à égalité parfaite, mais entre mon caractère et celui de Lena, vous êtes déjà foutu chéri. » Sa réponse me fait grimacer dans un premier temps et je finis par rire. « Je sais…mais j’ai toujours l’espoir que Lena finisse par se calmer. Toi je sais que c’est trop tard. » Je la taquine, un sourire aux lèvres bien que je sois tout de même assez sérieux dans le fond de mes paroles. Alex ne changera plus, son caractère est ce qu’il est mais pour Lena j’ai l’espoir de me dire qu’elle pourra un jour s’assagir. Je la regarde manger un premier bout du dessert, et puis un deuxième. Elle est belle, ma femme. Vraiment très belle et je me sens extrêmement chanceux en ce moment-même. « C'est une question piège ça bébé. Je dirais que le tien est quand même meilleur mais il va falloir que tu m'en fasses un pour que je puisse vraiment comparer. » Je lui souris en entendant sa réponse. « Tous les prétextes sont bons pour que je te fasse un fondant, c’est ça ? » Que je lui demande sans perdre mon sourire. « Mais je t’en ferais un ce week-end. » Il lui suffit de me demander et je viens l’embrasser doucement sur les lèvres avant de finir moi-même le dessert. « Tes cheveux sont un peu plus longs non ? » Sa main qui était dans ma nuque remonte dans mes cheveux et son baiser me fait frissonner et je lui réponds en hochant positivement la tête. « Il faudrait que je trouve un moment pour les couper. » Mes boucles sont effectivement de plus en plus longues et pour l’entretien, croyez-moi si je vous dis que ce n’est clairement pas facile. « Ils sont si doux, je pourrais passer ma journée à jouer avec tes cheveux, c'est si apaisant. » Je souris, je ris à nouveau, et voilà l’effet que ma femme a sur moi, des années après notre rencontre. Je souris et ris toujours comme un adolescent à la découverte de l’amour. « Tu es bien la seule personne que j’autorise à toucher mes cheveux comme ça. » Clairement.

Le repas terminé nous voilà de nouveau en train d’arpenter les rues, Alex regarde partout autour d’elle m’entraînant ainsi dans de nombreux magasins et c’est devant une boutique de musique qu’elle s’arrête. Ma main dans la sienne je regarde la devanture du magasin.  « Regarde les vieux vinyles et des instruments, tu veux qu'on y aille ? On pourrait acheter une guitare à Nathan pour que vous jouiez ensemble ? » J’aimerais lui répondre mais elle reprend la parole plus rapidement. « Et après, on va dans ce magasin ! » Elle me montre du doigt un magasin de chaussures et à nouveau, je ris. « Minute papillon, j’ai pas besoin de chaussures moi. » Elle va contester, je le sais. « Chaque chose en son temps. » J’essaie surtout de retarder le moment où nous allons devoir mettre les pieds dans un magasin de chaussures mais en attendant, je l’entraîne avec moi dans la boutique de musique vintage. « Acheter une guitare à Nathan pourrait être cool, je pense que ça lui ferait plaisir. » que je lui dis tout en regardant dans un premier temps les vinyles.

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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyVen 15 Juil 2022 - 15:51




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« C’est bon, elle nous regarde plus. » Elle ne nous regarde plus, mais à cause d'elle je n'ai pas eu le baiser que j'aurais vraiment aimé. Pas grave, je me rattraperai plus tard. « Bébé, évite d’être aussi tactile à ce genre d’endroit quand les rideaux de la cabine sont ouverts, tout le monde nous regarde. » Quand on est ensemble, j'ai parfois tendance à oublier que le monde continue de tourner autour de nous et que l'on est pas seuls. Faut dire que le corps de mon mari est l'une des choses que j'aime le plus toucher, je suis attirée par lui, je suis amusée par l'idée de le taquiner physiquement, je suis bien quand je peux le sentir proche de moi et il faut qu'il m'arrête pour me rappeler que si je me sens dans ma bulle auprès de lui, elle n'est que fictive et le monde continue de pouvoir nous voir. Je m'éloigne un peu sentant bien que je deviens trop tactile et que je le mets même mal à l'aise. « Désolée chéri, j'oublie parfois qu'on est pas seul. » Je lâche un petit rire désolé et je dépose un baiser sur sa joue avant de reculer et de laisser une petite distance entre nous. Et si je ne peux pas toucher, je peux mater et je ne m'en prive pas alors que je continue à fixer cette partie de son corps qui est mise en avant dans ce pantalon. C'est un plaisir à regarder pour moi, et je ne compte pas partager ce plaisir avec d'autres, mais je compte bien faire en sorte qu'il m'offre ce plaisir plus souvent. Et il le fait puisqu'il finit par décider de prendre ce pantalon et je sais que c'est bien plus pour me faire plaisir que parce qu'il est convaincu par ce vêtement. Aujourd'hui, il est en repos, mais c'est pourtant avec moi, dans les magasins qu'il passe sa journée, parce que je lui ai demandé. Parce qu'il veut me faire plaisir et je sais qu'il préférerait nettement être chez nous avec nos filles, qu'il serait bien plus à l'aise ailleurs que dans les magasins à essayer tout ce que je trouve pour lui, tout ce qui me passe par la main et qui attire mon attention, que ce soit son style ou pas d'ailleurs, je profite qu'il soit là pour lui faire essayer pleins de choses différentes. Il risque d'en avoir marre, il en a sûrement déjà marre d'ailleurs, et le moment du repas doit arriver comme un souffle d'air pour lui, voilà une chose qu'il aime bien plus que faire les magasins. En même temps, je crois qu'il aime tout bien plus que les magasins, même peut-être un tour d'hélico serait moins un calvaire pour lui, j'abuse à peine là mais Caleb ne ronchonne pas, même quand je lui dis qu'il n'échappera pas à la suite de notre journée. Mais, si dans les magasins nous n'avons pas beaucoup d'occasions de discuter, nous profitons de ce moment en tête à tête pour évoquer notre famille qui s'apprête à accueillir non pas un nouveau membre mais deux. Et pas des jumeaux, pas encore non. Deux enfants, un nouveau-né et un pré-ado autant dire que la façon de fonctionner des deux n'aura rien à voir et cette réalité commence un peu à me faire douter. « Bien sûr qu’on va réussir à gérer. » Mes yeux se posent sur nos mains alors qu'il se montre tendre et doux avec moi. Rassurant aussi et il sait que j'ai besoin de ses mots, que j'ai besoin de son calme et surtout que j'ai besoin de sa confiance. On va réussir à gérer, et si Caleb le dit et y croit, alors j'y crois moi aussi. « Ça va pas être facile mais on va s’en sortir. Et je sens que la crevette sera un bébé super calme. » Ca va pas être facile mais on va s'en sortir. Est-ce qu'on a le choix ? On va s'en sortir, on va assumer, et on va les aimer, tout les quatre. Et on va devoir comprendre le fonctionnement et les besoins de la crevette et de Nathan, mais on va s'en sortir. Je lui fais confiance et c'est plutôt sur son trait d'humour que je me concentre. « Oh moi aussi je sens que c'est un bébé super calme. Tant que moi je suis en mouvement c'est vrai qu'il est calme. » Et si ça ne veut rien dire, ce qui est sur c'est qu'il n'est pas trop fan que je reste trop longtemps assisse ou allongée, un plaisir pour dormir ou faire la sieste. Mais au moins il suffit que je bouge un peu pour que les mouvements du bébé se calment ou au moins soient moins gênants pour moi. C'est d'ailleurs encore le cas aujourd'hui et si toute la matinée, il a été plutôt calme, c'est à la fin du repas qu'il se fait de nouveau sentir mais c'est normal de le sentir bouger, et même un signe que tout va bien alors je ne m'en plains pas et ça permet à Caleb de pouvoir le sentir aussi et c'est un moment de partage entre eux que je trouve bien trop touchant. « Je sais…mais j’ai toujours l’espoir que Lena finisse par se calmer. Toi je sais que c’est trop tard. » Je peux être parfois susceptible, mais je sais qu'il me taquine et qu'en soit il a pas tord de toute façon. Le sourire qu'il a sur les lèvres me fait fondre et je souris aussi même s'il est clairement en train de sous-entendre que je suis insupportable. Ce qui est assez vrai de toute manière. « Tu m'as choisi chéri, je ne suis plus sous garanti, tu dois me garder maintenant. » Il a raison, je ne vais plus changer, bien que je pense avoir quand même fais beaucoup de chemin depuis que je l'ai retrouvé, mais je suis comme je suis et mon caractère difficile, mes paroles incessantes, mes doutes et mes inquiétudes qui peuvent m'assaillir et me fragiliser et mes problèmes de santé mentale, voilà un tableau guère idyllique pour Caleb mais pourtant on s'est marié, il m'a demandé de l'épouser alors il doit quand même aimer vivre avec moi, ce dont je ne doute plus désormais. Je mange un peu du dessert et je le vois me regarder, ce qui me fait sourire mais je ne dis rien, j'ai l'habitude de le voir me regarder ainsi et j'aime ça. « Tous les prétextes sont bons pour que je te fasse un fondant, c’est ça ? » Je lui souris de toutes mes dents en secouant la tête de haut en bas. « Au moins, je mange tes fondants ça devrait te plaire. » Je sais que c'est pas quelque chose qui le fait toujours rire, mais ses fondants sont si bons que je ne peux pas résister. « Mais je t’en ferais un ce week-end. » Je lui souris, cette fois un sourire bien plus sincère et tendre. « Merci chéri, t'es le meilleur mari. » C'est lui qui vient m'embrasser, lui qui initie ce geste d'affection malgré la présence d'autres personnes autour de nous et je profite de ce doux baiser, même furtif mais j'aime ce genre de petit geste et avec Caleb, je suis gâtée. Il finit le dessert et moi je profite de ce moment pour être tendre avec lui, jouant avec ses cheveux. « Il faudrait que je trouve un moment pour les couper. » J'espère que ce n'est pas ma remarque qui lui donne envie de les couper. « Tu peux attendre un peu, enfin comme tu veux mais j'aime bien comme ça. » Et je pense que je le prouve en jouant avec longuement, et c'est aussi ce que je fais le matin au réveil, le soir au couché, la plupart du temps enfaîte. Ses cheveux c'est la première partie de son corps que j'ai osé toucher à notre rencontre, et c'est toujours une partie de son corps que j'aime beaucoup. « Tu es bien la seule personne que j’autorise à toucher mes cheveux comme ça. » Voilà encore une chose que j'aime beaucoup. « Je te partage pas, ni tes cheveux, ni ton corps. Tu es à moi chéri. » Je profite d'avoir la tête sur son épaule pour ne pas avoir à dire ces mots trop forts et si je ne le dis pas avec sérieux, je le pense sincèrement et je sais que je ne supporterai pas de voir quelqu'un être tactile avec Caleb, ou lui caresser les cheveux comme je le fais. Ma main quitte ses cheveux, et se pose sur mon ventre là ou les coups du bébé se font plus fort, un signal pour me rappeler que je suis assisse depuis trop longtemps pour lui. « Ton papa a dit que tu serai un bébé calme, tu peux l'écouter s'il te plaît. » C'est à mon ventre que je parle en le caressant doucement et je ris un peu en regardant Caleb et en levant les épaules en sentant que ma demande n'est pas entendue par le bébé, chose très étonnante non ?

C'est en marchant un peu que les mouvements du bébé se font moins gênants, et c'est avec Caleb main dans la main que nous avançons vers la suite de notre journée shopping. « Minute papillon, j’ai pas besoin de chaussures moi. » Je ris à sa remarque et je suis amusée de voir qu'il n'a pas un meilleur argument. « T'es chou bébé, comme s'il fallait attendre d'avoir besoin de chaussures pour en acheter. T'a vraiment rien appris avec moi ?» Mon dressing est une belle preuve de ce que je dis. Je n'ai pas besoin de chaussures, je n'avais pas besoin des dix dernières paires que j'ai acheté. Enfin si, à mes yeux j'en avais besoin, mais les chaussures c'est aussi un plaisir et je compte bien tenter de lui montrer que parfois acheter juste par plaisir c'est bien aussi. « Chaque chose en son temps. » « Oui d'abord ce magasin mais tu échapperas pas au suivant. » J'ai presque envie d'ajouter un côté dramatique en lui disant que rien, ni personne, ne m'empêcheras d'aller acheter des chaussures et que même si je devais accoucher, je n'irais pas avant d'avoir mes nouvelles chaussures. Mais je me retiens parce qu'un accouchement prématuré n'est pas un sujet qui le ferait rire et c'est d'abord dans le magasin de musique que nous entrons. « Acheter une guitare à Nathan pourrait être cool, je pense que ça lui ferait plaisir. » Je suis surprise de la réponse de Caleb, je pensais qu'il trouverait peut-être ça trop mais je suis ravie de voir qu'il partage mon avis. « On pourra lui payer un prof de musique aussi, pour le piano et la guitare ? » Je pense à son arrivée, à sa vie avec nous, à comment le rendre heureux, à comment l'aider à s'acclimater à nous, et à comment le rendre heureux. Ce n'est pas facile de savoir ce qu'il veut, il ne me parle pas beaucoup mais avec Caleb ça se passe bien mieux et ils ont déjà une complicité visible alors c'est auprès de Caleb que je cherche à savoir si mes idées sont bonnes ou non. Je regarde les vinyles et j'en sélectionne quelques uns, pour ajouter à sa collection qui ne fait que grandir depuis que je lui ai offert sa platine vinyle. « Il va falloir que l'on trouve un vrai meuble pour installer tout tes vinyles, et ça me donnera une occasion de te voir bricoler et baver devant ton corps en action. » Finalement, avec l'arrivée dans notre vie de Nathan, la chambre d'amis qui devait être celle de la crevette a trouvé un occupant et Caleb n'a pas eu le temps de faire les travaux nécessaires pour en faire une chambre de bébé, et je dois dire que l'idée de le voir bricoler à nouveau me plaît pas mal, j'aime le voir bricoler, j'aime l'embêter, j'aime ces moments simples de notre vie, j'aime être avec lui et aujourd'hui je profite.



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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyDim 17 Juil 2022 - 16:32

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« Oh moi aussi je sens que c'est un bébé super calme. Tant que moi je suis en mouvement c'est vrai qu'il est calme. » Nous avons donc plus qu’à espérer que la crevette tienne plus de mon caractère et soit un bébé comme Lucy l’a été plutôt que semblable à Lena. Que j’aime certes tout autant que sa sœur mais qui nous laisse bien moins de possibilité de repos. C’est une pile électrique, Lena, elle bouge, elle veut partir à la découverte du monde et il serait préférable pour nous que bébé numéro trois – quatre – soit plus calme que sa grande sœur. Mais d’après les dires d’Alex un bébé qui s’agite dès que sa maman est au repos ça semble être plutôt le signe d’un bébé tout sauf calme, malheureusement pour nous. « Tu m'as choisi chéri, je ne suis plus sous garanti, tu dois me garder maintenant. » Je souris tout en levant les yeux au ciel d’un air amusé. Je suis très amoureux de ma femme et j’ai tout à fait conscience que celle-ci est loin d’être parfaite mais pourtant, si je pouvais changer quelque chose chez elle je déciderais de la garder telle qu’elle est actuellement. Parce que ses petits défauts font aussi partis des raisons pour lesquelles je suis tombé amoureux d’elle et des rasions qui font qu’elle soit la personne que j’aime le plus sur cette Terre. Mais sa remarque m’amuse et je ne le cache pas par le sourire qui vient se colle à mes lippes. Alex me fait sourire et rire avec une facilité déconcertante, encore des signes qui montrent à quel point je l’aime. « Au moins, je mange tes fondants ça devrait te plaire. Mais je t’en ferais un ce week-end. Merci chéri, t'es le meilleur mari. » Je la regarde et le sourire qu’elle me fait me fait complètement fondre, ce qui a pu effet de me faire sourire d’autant plus. « T’es adorable…» que je lui réponds en la regardant dans les yeux, le regarde brillant. « Je t’aime. » Je me penche vers elle pour lui déposer un léger baiser sur la joue avant de l’embrasser furtivement sur les lèvres. Je ne suis pas un grand fervent des démonstrations affectives en public mais mon envie et besoin de lui donner ce baiser me poussent à oublier les gens autour de nous. « Tu peux attendre un peu, enfin comme tu veux mais j'aime bien comme ça. » La première chose chez moi qui semble avoir attiré l’attention d’Alex ce sont mes cheveux et il s’agit également de ma première partie de mon corps qu’elle a touché dès le premier soir – ce qui m’avait beaucoup perturbé dans un premier temps mais il ne m’a pas fallu longtemps pour que je ne réalise que j’aimais beaucoup le contact physique avec elle, aussi surprenant soit-il. « Et dire qu’il y a deux ans tu n’aimais ni la barbe ni les cheveux un peu trop longs. » Bien qu’elle ne me l’avait jamais réellement dit mais ses nombreuses sollicitations à ce que je me rase ou me coupe les cheveux parlaient pour elle. « Je te partage pas, ni tes cheveux, ni ton corps. Tu es à moi chéri. » Sa remarque m’arrache un rire puisque je n’ai jamais dit ou pensé le contraire. Je ne suis pas du genre à aimer exposer mon corps de toute façon et elle doit le savoir. « Ton papa a dit que tu serai un bébé calme, tu peux l'écouter s'il te plaît. » Encore une image qui ne manque pas de me faire sourire : ma femme qui s’adresse à notre bébé pas encore né.

Elle rit, Alex, quand je lui dis ne pas avoir besoin de nouvelles chaussures et sa réaction me fait froncer légèrement les sourcils. « T'es chou bébé, comme s'il fallait attendre d'avoir besoin de chaussures pour en acheter. T'a vraiment rien appris avec moi ?» Quand elle me parle mode je dois avouer qu’il n’est pas rare que je ne l’écoute assez peu et que je me contente de la regarder les yeux en cœur. « Heureusement que t’es riche sinon tu aurais été malheureuse. » Elle aurait peut-être été élevée autrement et peut-être aurait-elle plus de réticence à acheter dans les magasins. « Oui d'abord ce magasin mais tu échapperas pas au suivant. » Là pour le coup je ne souris pas mais c’est avec une grimace que j’accueille cette information parce que je n’ai vraiment pas envie de m’acheter une nouvelle paire de chaussures alors je ne m’en ressens pas le besoin. Pour le moment je préfère me concentrer sur l’instant présent et c’est sûrement dans le magasin que je préfère depuis le début de notre journée que nous venons d’entrer et cette fois moi aussi je cherche des articles en fouillant entre les vinyles. « On pourra lui payer un prof de musique aussi, pour le piano et la guitare ? » Je retiens quelques vinyles que je n’ai pas encore en les gardant dans ma deuxième main et lève doucement les épaules à la question posée par ma femme. « Je suis sûr que ça lui ferait plaisir mais je pense que c’est mieux qu’on lui demande ce qu’il en pense avant. » Parce que si mes relations avec Nathan sont plutôt bonnes j’ai peur qu’il ne puisse se braquer si on lui paie des cours en plus d’une guitare en peu de temps. Voire même pire, en même temps. Mais contrairement à Nathan et moi, Alex n’a pas la notion de l’argent et ne se rend sûrement pas compte que ce ne sont pas des cadeaux communs que l’on fait sans raison particulière. « Je pense qu’on lui achète d’abord une guitare et les cours pour plus tard. Il faut faire les choses doucement. » je lui rappelle, et pourtant l’envie d’aller vite est présente pour moi aussi mais je veux également que l’on avance au rythme de Nathan et non pas aussi vite  qu’Alex le voudrait.   « Il va falloir que l'on trouve un vrai meuble pour installer tout tes vinyles, et ça me donnera une occasion de te voir bricoler et baver devant ton corps en action. » Encore une nouvelle réflexion qui me fait rire franchement. « Tu sais je suis pas obligé de bricoler torse nu. » Je lui dis en souriant. «Et bizarrement je suis sûr que tu trouverais ça beaucoup moins intéressant. » Sur ces mots je m’éloigne de la partie des vinyles pour m’avancer vers les instruments et je regarde les guitares ainsi durant un long moment essayant d’en trouver une parfaite pour Nathan. « Celle-ci pourrait être bien. » Je pointe du doigt une guitare qui me semble adaptée pour Nathan mais avant de demander son avis au vendeur je préfère la montrer à ma femme.

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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyLun 18 Juil 2022 - 2:06




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« T’es adorable…» Il est bien le seul à pouvoir me dire de tels mots. Le seul qui puisse voir un côté adorable chez moi alors que ça ne fait pas partie de mon caractère à la base. Ce n'est qu'avec lui, et nos filles, qu'en leur présence que je deviens un peu plus douce et adorable comme il aime le dire. De nous deux, il est le plus adorable et de loin, très loin. Caleb est de nature doux, bienveillant et attentionné. Il est presque un modèle pour moi, il est ce que je voudrais être, et si je sais que ça ne sera pas possible, j'essaye de prendre exemple sur lui pour m'améliorer et être quelqu'un de mieux. « Je t’aime. » Les petits mots d'amour,  les gestes d'affections ne sont pas rares entre nous, loin de là. Mais, je ne me lasse pas de ses je t'aime et encore moins de ses baisers. Même quand ils sont furtifs, parce que je sais qu'il dépasse certaines limites pour m'embrasser et ça rends le baiser agréable bien que court. « J'aime tellement ton sourire, le bonheur te va vraiment bien. » Je crois lui avoir déjà dit ça, mais je le pense sincèrement. Il est beau quand il sourit, il est beau quand il est détendu, il est beau tout simplement et si lui en doute, moi je n'en doute pas une seconde. J'aime son physique autant que j'aime son caractère, et je sais que j'ai la chance d'avoir un homme comme lui dans ma vie. Un homme dont je puisse autant apprécier le caractère que le physique. J'aime le regarder, j'aime parler avec lui, j'aime être à ses côtés tout simplement et j'en profite aujourd'hui. Je profite de l'avoir pour moi, d'avoir toute son attention et de ne pas avoir nos filles pour venir nous perturber. Je les aimes, je les aimes de tout mon cœur et je donnerai ma vie pour elles sans aucune hésitation, mais nous avons toujours eu ce besoin d'être l'un avec l'autre, ce besoin de nous retrouver tout les deux dans notre bulle et ça n'a finalement pas changé, du moins pas pour moi. Et si ces moments sont moins nombreux, ils sont encore plus importants et plus agréables finalement. Ma main dans ses cheveux, je profite de la longueur de ceux ci, une longueur qui n'est pas si habituelle mais que j'aime beaucoup. « Et dire qu’il y a deux ans tu n’aimais ni la barbe ni les cheveux un peu trop longs. » Je ris légèrement à sa remarque, il n'a pas totalement tord, et ça me fait rire finalement de constater que désormais j'ai du mal à l'imaginer sans barbe, ou avec les cheveux beaucoup plus courts. « Y'a deux ans j'étais conne et j'étais sûrement encore sous l'effet de l'alcool. » Une blague que je n'aurais pas fais avec n'importe qui, mais avec Caleb je me le permets et pourtant je sais que ces moments n'ont pas été simples pour lui. C'est du passé désormais, j'en plaisante aussi pour prouver que ce n'est plus un problème pour moi. Ca le restera toujours, je le sais, mais je préfère en rire désormais. « Mais, tu n'es pas obligé de m'écouter tout le temps, tu fais ce que tu veux avec tes cheveux ou ta barbe chéri, tu me plairas toujours. » Il va croire que c'est des paroles pour le rassurer, alors que je le pense sincèrement. « Par contre avant de te raser les cheveux complètement, préviens moi, j'ai pas un cœur fragile mais ça peut être dangereux quand même. » C'est peut-être la première fois que je fais une blague au sujet d'un cœur fragile et c'est bien la preuve qu'aujourd'hui je suis particulièrement heureuse et sereine, parce que croyez moi quand je vous dis que c'est loin d'être un sujet qui habituellement me fait rire, bien au contraire.

Le repas terminé c'est dans les rues de Brisbane que l'on se retrouve tout les deux, et nos rires se mélangent régulièrement, jusqu'au moment ou j'évoque les chaussures. Il n'a pas du tout le même rapport à la mode et surtout aux achats que moi. « Heureusement que t’es riche sinon tu aurais été malheureuse. »  J'aurais pu rire à sa remarque parce que je sais que ce n'est pas un jugement de sa part, ni même une réflexion négative, et il a sans doute raison si je n'avais pas été riche, j'aurais jamais pu m'acheter un tiers de ce que je possède, sauf que même si j'aime le shopping, même si j'aime m'acheter de belles choses, j'aurais donné beaucoup de choses pour avoir une famille un peu plus comme la sienne et beaucoup moins comme la mienne. Je ne veux pas gâcher cette journée en pensant à ma famille et c'est en essayant de rire un peu, et en me moquant de moi même que je tente de lui répondre sans penser à ce que sa remarque à ramener comme souvenirs. « T'imagines j'aurais du travailler dur pour gagner ma vie, impossible. » Et je me demande ce que j'aurais fais si j'avais été pauvre sans possibilité de pouvoir entrer dans cette école de journalisme, sans doute que j'aurais finis serveuse, ou que j'aurais été celle qui vends les vêtements au lieu de les acheter. Mais tout ça, on ne le saura jamais et c'est bien parce que je suis riche, et que Caleb l'est aussi que nous pouvons faire tout ces magasins sans que je n'ai jamais à me limiter ni même à regarder les prix. « Je suis sûr que ça lui ferait plaisir mais je pense que c’est mieux qu’on lui demande ce qu’il en pense avant. » Il a sans doute raison, même si l'idée d'un cadeau, d'une surprise, c'est justement l'élément de surprise mais la situation est assez spéciale pour qu'on évite de mettre Nathan mal à l'aise avec nos cadeaux. Parce que le but d'un cadeau c'est aussi qu'il fasse plaisir et c'est tout ce que je veux au final. Faire plaisir à Nathan, le couvrir de cadeaux, et peut-être aussi combler le manque de ces dix dernières années. Ce n'est pas avec des cadeaux que je ferais ça mais pour le moment c'est un peu la seule chose que je peux faire. « Je pense qu’on lui achète d’abord une guitare et les cours pour plus tard. Il faut faire les choses doucement. » J'ai mis du temps à accepter d'avouer que je voulais le voir, j'ai mis du temps à accepter que je le voulais dans ma vie, mais depuis que je l'ai vu c'est Caleb qui doit me ralentir. C'est Caleb qui me dit d'aller doucement et c'est presque ironique tant dans notre histoire c'est toujours lui qui a voulu aller vite, parfois trop vite même pour moi. « Je ne peux m'empêcher de trouver drôle que ce soit toi qui me dise d'aller doucement. » Mais, encore une fois, il a raison. Nathan fait partie de notre vie depuis très peu de temps, il y a encore beaucoup de choses à régler et beaucoup d'étapes à passer et nous aurons le temps de le gâter dans les mois et années à venir. « Mais, tu as raison, la guitare c'est déjà bien et tu pourras toujours être son prof au début. » Un moyen pour eux de passer du temps ensemble, de partager des moments à deux et je sais qu'ils en ont besoins. Nathan semble bien s'entendre avec nos filles, mais il n'a eu personne pendant trop longtemps et si je sais que je ne suis pas la personne qui peut l'aider, je sais que Caleb peut lui et je veux faire en sorte de pouvoir leur donner des moments rien qu'à eux. Une guitare, pas de cour de musique, voilà qui semble acté et c'est en recherchant des vinyles pour Caleb cette fois (et aussi pour moi), que je réalise que sa collection s'agrandit rapidement et que le manque de place et de rangement se fait sentir (et pas que pour les vinyles d'ailleurs). « Tu sais je suis pas obligé de bricoler torse nu. » Je grimace à sa réponse parce que c'est clairement la partie la plus plaisante du bricolage pour moi. «Et bizarrement je suis sûr que tu trouverais ça beaucoup moins intéressant. »  Il me devance mais il a totalement raison et je lui confirme avec tout le sérieux du monde. « Carrément moins intéressant en effet ! » Parce que son corps je l'apprécie, parce que j'aime le voir torse nu même si je n'ai pas non plus besoin de voir sa peau nue pour le trouver sexy et je sais apprécier aussi son corps recouvert de tissu. « C'est comme si moi je faisais mon yoga en combinaison de ski, tu trouverai ça beaucoup moins intéressant à regarder avoues. » Je suis habillée quand je fais mon yoga, mais les positions associées aux vêtements de sport moulants attirent l’œil de mon mari et ce n'est pas quelque chose qui me déplaît, bien au contraire.  

Après avoir fait plusieurs bacs de vinyles, je vois Caleb s'éloigner pour se diriger vers les instruments de musiques et en particulier les guitares. Je le rejoins après avoir terminé la rangée qui se trouvait devant moi et je me place debout devant lui, prenant un peu appui contre son torse alors que je regarde à mon tour les guitares avec lui. Je n'y connais rien et pourtant quand il m'interpelle et me montre du doigt une guitare je m'y intéresse fortement. « Celle-ci pourrait être bien. » C'est la première guitare de Nathan, le premier gros achat pour lui, sa première chose de valeur qui ne sera qu'à lui et je la veux parfaite. Peut-être trop parfaite puisque je n'arrive pas à être convaincue. Caleb ne doit pas l'être non plus totalement, sinon il aurait dit que celle ci était parfaite, mais non, il a juste dit qu'elle pourrait être bien et ce n'est pas assez à mes yeux. « Mouais je sais pas, si tu penses qu'elle est bien pourquoi pas j'y connais rien moi. » L'enthousiasme n'est clairement pas présent dans ma voix mais comme je lui ai dis, je n'y connais rien et je ne pense pas avoir un avis très intéressant à apporter sur le sujet. Le vendeur qui nous regardait depuis un moment s'avance vers nous et je profite qu'il soit là pour lui demander quelques infos sur la guitare que Caleb vient de me montrer. Le voilà qui se lance dans un descriptif détaillé de la guitare et je suis perdue devant tant d'information. Il se met à questionner Caleb, oui Caleb uniquement parce qu'il a bien du sentir qu'il m'avait perdu depuis un petit moment déjà. Je les écoute parler des différentes guitares, classiques, folk, électriques, de la taille des différentes guitares, et le voilà qu'il questionne sur les gouts musicaux de Nathan, et même sur sa couleur préférée, et je réalise que je ne sais même pas répondre à ces questions. Est-ce qu'il préfère écouter/jouer de la pop, du rock, de la variété ? Est-ce qu'il préfère le bleu, le rouge, le vert, le noir ? Je ne sais pas et ça me montre juste à quel point j'ai encore beaucoup à apprendre lui et que ce n'est pas en lui offrant des cadeaux que je vais rattraper le temps perdu et apprendre tout ça sur lui. Je les écoutes sans vraiment parler et je fais quelques pas en arrière quand mon téléphone sonne dans mon sac. Rebecca. L'éducatrice référente de Nathan, celle qui a été la première a nous contacté, et celle qui depuis est notre interlocutrice pour tout ce qui concerne Nathan. Je suis assez surprise de voir son nom s'afficher, nous n'avons pas prévu de nous appeler et je fronce les sourcils en décrochant mon téléphone. Ce mouvement de sourcil ne fait que s'amplifier quand elle m'explique le sujet de son appel.  « Euh non, Nathan n'est pas avec nous, il est au foyer aujourd'hui. » Elle parle vite, elle parle trop vite même et venant de moi ça veut dire quelque chose. « Attendez doucement, comment ça vous ne savez pas ou il est ? » Elle me parle, elle m'explique la situation, une situation que j'ai très bien comprise mais que je mets du temps à encaisser et je vois un siège sur le côté du magasin sur lequel je vais m'asseoir quelques secondes sentant que mes jambes tremblent un peu sous l'effet de la panique. « Ça fait combien de temps ? » J'essaye de ne pas paniquer, j'essaye vraiment mais Rebecca ne semble pas vraiment sereine elle non plus et plus elle m'explique les choses, moins ça me semble rassurant. « Presque 2h et c'est que maintenant que vous appelez ? » La, désormais je m'énerve et je m'inquiète aussi beaucoup, même si techniquement ils n'ont même pas à me prévenir que Nathan a fugué, je leur en veux d'avoir mis autant de temps à réagir. Il n'a que dix ans Nathan. Dix ans et s'il est débrouillard pour son âge, et qu'il a déjà fugué de sa précédente famille d’accueil, il est tout seul dans les rues à dix ans et j'ai peur pour lui. « Non je sais pas ou il a pu aller et s'il était chez nous, notre nounou nous aurait prévenu. Je demande à Caleb. » Je n'ai pas été discrète et s'il n'a pas pu entendre les mots de mon interlocutrice, je suis certaine qu'il a du comprendre que quelque chose n'allait pas mais je tente de lui expliquer de la façon la plus claire possible. « Caleb, Nathan a fugué, ils l'ont cherché partout autour du foyer mais il est introuvable, il a disparu et ils ne savent plus ou le chercher. Il t'a pas parlé d'un endroit ou il aime aller ? Ou un endroit ou il voudrait aller ? Tu sais pas ou on pourrait le retrouver ? Tu peux prendre ton tel et appeler la nounou pour qu'elle vérifie qu'il ne soit pas rentrer chez nous ?  » Cette fois c'est moi qui parle vite, le téléphone toujours sur l'oreille, je reste en ligne avec Rebecca en attendant de voir si Caleb n'a pas des pistes et qu'on ait le retour de la notre nounou. L'inquiétude s’entend dans ma voix et se voit sur mon visage. Nathan a fugué, Nathan est parti du centre et personne ne sait ou il est, personne ne sait comment il va et il peut lui arriver tout et n'importe quoi, et c'est à tout ce qu'il peut lui arriver que je suis en train de penser. Je souffle longuement pour essayer de gérer l'angoisse que je ressens, il va bien, il va bien, il va bien.



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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyMar 19 Juil 2022 - 15:01

Calex
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« Je ne peux m'empêcher de trouver drôle que ce soit toi qui me dise d'aller doucement. » Et pourtant c’est bel et bien moi qui suis en train de conseiller à ma femme d’aller plus doucement avec Nathan bien que moi aussi je veuille lui offrir toutes ces choses, moi aussi je veux le couvrir de cadeaux pour ainsi lui monter qu’il n’aura plus jamais à être seul et qu’il pourra maintenant compter sur Alex et moi. Mais il ne faut pas y aller trop vite et aussi dingue que cela puisse paraître c’est moi qui en ait réellement conscience. « Mais, tu as raison, la guitare c'est déjà bien et tu pourras toujours être son prof au début. » C’est de toute façon quelque chose que Nathan m’avait demandé et je compte bien honorer ma promesse. Je vais lui apprendre à jouer de la guitare, au moins les bases pour qu’il puisse par la suite perfectionner sa technique grâce aux cours d’un professeur bien plus doué et expérimenté que je ne le suis moi-même. « Carrément moins intéressant en effet ! » Je lâche un petit rire amusé tout en secouant la tête. Et pourtant on ne peut pas dire que mon corps soit réellement intéressant. Je ne le trouve pas du tout personnellement, même si j’essaie de l’entretenir plus qu’avant en faisant un peu de sport je suis loin d’être très musclé. Il doit y avoir plus intéressant. Il y a plus intéressant je n’en ai aucun doute. « C'est comme si moi je faisais mon yoga en combinaison de ski, tu trouverai ça beaucoup moins intéressant à regarder avoues. » Je ne la regarde que très peu lorsqu’elle fait ses séances de yoga. Pas que ce ne soit pas plaisant à regarder bien au contraire mais je ne veux pas vraiment la déconcentrer. « Oui enfin c’est pas vraiment comparable, j’ai jamais parlé de combinaison de ski moi. » Simplement du fait que je ne suis pas obligé d’être torse nu en bricolant, et je le suis rarement pour être honnête. Je ne suis pas le genre d’homme à se balader ainsi très souvent, elle le sait. Mais pour le moment il n’est pas question d’acheter des meubles pour Nathan ni même pour la crevette mais plutôt de trouver la guitare parfaite pour Nathan qui souhaite apprendre à jouer de cet instrument. Je lui avais dit que je l’aiderais ce qui semblait le motiver, alors je compte bien garder ma parole. « Mouais je sais pas, si tu penses qu'elle est bien pourquoi pas j'y connais rien moi. » Elle ne respire pas la joie et sa réaction me laisse franchement perplexe, je dois bien l’avouer. C’est elle qui a proposé cet achat mais maintenant on pourrait presque croire qu’elle fait machine arrière.

Mais le plus important n’étant pas si Alex aime cette guitare ou non, comme elle l’a dit elle n’y connait mais et moi je sais que cet instrument serait parfait pour que Nathan puisse faire ses premiers pas avec la guitare. Ni trop grande ni trop petite, ni trop vieille ni trop chère elle me semble un parfait compromis pour qu’il puisse commencer. Je discute un peu avec le vendeur alors qu’Alex s’éloigne de nous pour répondre à un appel auquel je ne fais pas vraiment attention au début. Je pose des questions au musicien qui me répond et m’apporte un supplément d’informations dont j’ai besoin pour prendre la décision. Je vois du coin de l’œil Alex s’asseoir sur un siège et je me tourne vers elle, inquiet de savoir si tout va bien. « Attendez doucement, comment ça vous ne savez pas ou il est ? » Je fronce légèrement les sourcils.  « Depuis combien de temps ? » Je la sens perdre pieds petit à petit, je la vois paniquer même si elle essaie de ne pas le montrer je la connais assez pour m’en rendre compte. Les mimiques de son visage la trahissent. Je m’excuse auprès du vendeur pour rejoindre Alex dans le coin du magasin. « Presque 2h et c'est que maintenant que vous appelez ? » Je m’agenouille pour être à la hauteur d’Alex et j’essaie de capter son regard dans lequel je peux maintenant voir de la colère et de la panique, ce qui commence également à m’inquiéter. « Non je sais pas ou il a pu aller et s'il était chez nous, notre nounou nous aurait prévenu. Je demande à Caleb. » Mes deux mains posées sur ses jambes je caresse doucement ses cuisses dans un geste tendre pour tenter de la rassurer. J’ai l’impression qu’elle parle de Nathan ce qui ne me rassure pas vraiment mais j’attends tout de même des explications de sa part afin de ne pas paniquer (ou d’essayer.) « Caleb, Nathan a fugué, ils l'ont cherché partout autour du foyer mais il est introuvable, il a disparu et ils ne savent plus ou le chercher. Il t'a pas parlé d'un endroit ou il aime aller ? Ou un endroit ou il voudrait aller ? Tu sais pas ou on pourrait le retrouver ? Tu peux prendre ton tel et appeler la nounou pour qu'elle vérifie qu'il ne soit pas rentrer chez nous ? » Son débit de parole est rapide, je la sens paniquer et si cette situation m’inquiète aussi j’essaie de le cacher un maximum pour ne pas la faire paniquer encore plus. Nathan a fugué du foyer il y a deux heures et les éducateurs ne savent pas où il est. Je sens mon cœur s’accélérer toujours un peu plus dans ma poitrine et je me remémorer toutes les conversations que j’ai pu avoir avec Nathan depuis que je l’ai rencontré pour la première fois afin de pouvoir trouver une idée où le chercher. « Le skate park. » que je dis à Alex en relevant les yeux vers elle. « Il m’a dit une fois que c’était un endroit où il aimait aller quand il se sentait triste ou en colère. » Je me relève pour tout de même appeler la nounou afin de savoir si Nathan s’est rendu chez nous ou non, mais sa réponse est négative. « Tu veux retourner à la maison et que j’aille voir moi s’il est là-bas ? » Elle va refuser, je le sais, et je le comprendrais totalement mais je voulais juste m’assurer qu’elle se repose tout de même un peu.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyMar 19 Juil 2022 - 18:16




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J'aurais préféré rester à les écouter parler de guitare, j'aurais préféré débattre de la couleur de la guitare, un élément insignifiant dans le choix d'une guitare, mais c'était peut-être la seule chose sur laquelle je pouvais vraiment donner mon avis, le reste je n'ai pas les connaissances pour apporter quelque chose d’intéressant à la discussion. Sauf, que ce n'est pas de la couleur de la guitare, pas de la guitare tout court que je suis en train de parler. La discussion est tout sauf agréable, elle est stressante, énervante même parce que tout ce que j'entends ne fait que rendre les choses encore plus inquiétantes. Nathan a disparu, il s'est enfuit et personne ne sait ou il est. Et ce depuis presque deux heures. Il n'a que dix ans et aucun enfant de cet âge ne devrait se balader seul dans les rues de Brisbane non ? Caleb m'a rejoins dans le coin du magasin, il s'est accroupi devant moi et même sa présence ne semble pas suffire à me rassurer, parce que si Caleb est là, il n'a pas la réponse à nos interrogations, puisqu'il n'est pas avec Nathan, il ne sait pas ou il est, il ne sait même pas qu'il a disparu encore et je sais que je ne dois pas paniquer parce que je ne veux pas que Caleb panique non plus. Je continue de parler avec Rebecca, jusqu'au moment ou c'est à Caleb que je m'adresse, je ne veux pas lui faire peur, mais je n'ai pas d'autres choix que lui expliquer les choses. De façon peut-être un peu trop abrupte mais c'est la peur qui parle, la peur qui prends le dessus et même si je sais qu'il ne peut pas deviner la position de Nathan, c'est pourtant vers lui que je me tourne, vers lui que je cherche les réponses rassurantes. Je lis dans ses yeux l'inquiétude quand je lui explique la situation, il reste pourtant relativement calme mais je sais qu'il est doué pour cacher ses émotions Caleb, chose que moi je ne sais pas faire et pourtant j'essaye vraiment de le faire. J'essaye de rester calme et de ne pas laisser mes inquiétudes prendre le dessus. « Le skate park. » La première suggestion de Caleb ne met pas longtemps a arrivé. J'entends que Rebecca parle à quelqu'un dans le téléphone, mais c'est sur Caleb que mon attention est concentrée. « Il m’a dit une fois que c’était un endroit où il aimait aller quand il se sentait triste ou en colère. » Voilà une information que je ne savais pas, je ne sais presque rien sur Nathan de toute façon. Je ne sais pas ce qui le met en colère, je ne sais pas ce qu'il aime faire quand il est triste. Je ne sais pas quel type de musique il écoute, je ne sais pas sa matière préférée à l'école, je ne sais pas sa couleur préférée. Je ne sais pas tellement de choses sur lui et je sais que c'est ma faute. Je veux rattraper le temps que je lui ai pris, mais pour ça faut déjà le retrouver. « On vient de me prévenir qu'un skateboard avait disparu. » Voilà une information que Rebecca me donne sans doute en ayant entendu Caleb et la voilà qui commence à me dire qu'ils vont envoyer quelqu'un vérifier les skate park des environs, et ça aussi, ça m'énerve. « S'il est parti je doute qu'il ait envie de voir quelqu'un du foyer, on s'en occupe. » Je n'ai aucun droit sur lui, mais c'est eux qui nous ont appelé, eux qui ont perdu Nathan, et désormais ils veulent nous écarter ? Il en est hors de question. Mon ton de voix est clair et non sujet à la discussion ou au débat. Ils nous ont impliqué, ils nous ont fait peur, maintenant je ne vais pas rester là sans rien faire. « Tu veux retourner à la maison et que j’aille voir moi s’il est là-bas ? » Je fronce les sourcils, surprise par sa question. Je secoue la tête de droite à gauche et je me lève de mon siège pour partir en direction de notre voiture. « Non, non, il est pas à la maison alors je vais pas aller à la maison et attendre sans rien faire. » Il vient d'avoir la nounou, il vient de me confirmer qu'il n'était pas chez nous alors je ne vais pas y aller et attendre ça n'a pas de sens non ? « Je veux t'aider à le retrouver. » Même si je ne sers à rien, puisque je n'aurais même pas pensé au skate park. « Tu sais auquel il a pu aller ? Il me semble qu'il y en a un près de son foyer, mais y'a aussi celui vers chez nous dans lequel on l'a emmené une fois. » Je réfléchis à voix haute, je suis certaine qu'il doit y avoir pleins d'autres skate park dans Brisbane, mais je ne les connais pas mais peut-être que ça Caleb le sait, peut-être qu'il a déjà été à l'endroit préféré de Nathan.

Il a fallu qu'on aille dans un autre coin de la ville pour faire les boutiques, et si l'idée de changer nos habitudes pour profiter du quartier était plaisante, devoir traverser Brisbane avec la boule au ventre sans savoir ou est Nathan, ni comment il va, ni même pourquoi il a fugué, c'est bien moins agréable. Je regarde la route, perdue dans mes pensées, je ne conduis pas et fort heureusement parce que je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que sur Nathan. Le trajet se fait en silence, encore une preuve que cette situation est compliquée à gérer. Sans doute que je surréagis encore. Sans doute que je m'inquiète trop pour pas grand chose. Sans doute que je ne devrais pas penser au pire et juste me dire qu'on va le retrouver en train de faire du skateboard comme si de rien était. Oui c'est ce que je devrais me dire, mais je n'y arrive pas. Il a dix ans et personne pour le protéger. Il a dix ans et quelqu'un devrait veiller sur lui, quelqu'un devrait toujours savoir ou il se trouve. Dix ans c'est trop jeune, ou peut-être pas, j'en sais rien finalement parce que je viens de le rencontrer, je viens d'apprendre à la connaître et je ne sais rien de lui et des goss de dix ans en général. Tout ce que je sais, c'est qu'il est seul, qu'il a fugué et ça suffit à m'angoisser. « On ne peut pas le laisser rentrer au foyer après ça. » C'est ta faute s'il est en foyer Alex. C'est ma faute si a dix ans il est si mal, au point de fuguer tout seul dans cette grande ville et je n'imagine pas ce qu'il doit ressentir pour en arriver à faire ça. Ce n'est pas un mauvais garçon Nathan, pas du tout même, mais il est juste mal, il est juste perdu et je me sens mal parce que si sa vie est si compliquée, c'est parce que je n'ai pas su l'aimer, et le protéger. « Si on le retrouve. » Je soupire, je me reprends. « Quand on va le retrouver, je veux que tu lui dises qu'il ne peut pas faire ça, qu'il n'a pas le droit de disparaître comme ça et qu'il doit venir chez nous quand ça ne va pas. » Parce que je sais que moi ce n'est pas le genre de chose que je peux lui dire, et surtout pas le genre de chose qu'il va pouvoir écouter, pas si ça vient de moi. Caleb s'arrête et je devine qu'on est arrivée. Je sors de la voiture précipitamment, enfin de la manière la plus rapide que je puisse, et j'avance vers le skate park d'un pas rapide. Pas aussi rapide que je voudrais pourtant. Je me tourne vers Caleb à nouveau, à la recherche de réponse.  « S'il n'est pas la bas, tu as une idée d’où il peut être ? » J'anticipe la déception. J'anticipe pour ne pas paniquer. j'anticipe pour ne pas être sans réponse, sans option si une fois dans le skate park on ne le voit pas. Je passe la grille du park, j'entends le bruit des enfants, le bruit des skates qui glissent sur le sol, et je scrute l'horizon à la recherche d'un mini Caleb, je sens que ma respiration est un peu plus rapide, le stress, l'angoisse sans doute. « Nathan ? » Je l'appelle tout en parcourant le park du regard et en avançant sur le chemin pour être sur de ne pas passer à côté d'un endroit ou il aurait pu se poser.


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win: Nathan est là
so close: Il était là mais il est parti, c'est un autre enfant qui leur apprends après avoir entendu le nom de Nathan prononcé
fail: Nathan n'est pas là

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Nathan a fugué du foyer depuis deux heures et personne n’a aucune idée d’où il pourrait se trouver. Je me creuse la tête, j’essaie de chercher mais aussi de ne pas montrer à Alex combien cette situation m’angoisse. Je me demande ce qui l’a poussé à quitter le foyer sans prévenir personne et surtout j’espère sincèrement qu’il ne lui ait rien arrivé depuis qu’il n’y est plus. Tout un tas de scénarios me passent par la tête et aucun n’est réellement positif. Simplement l’idée de le trouver au skate park me passe par la tête j’en fais part à Alex qui ne me répond pas mais je suis déjà prêt à me lever pour retourner vers la voiture et rouler en direction de cet endroit dont Nathan m’a déjà parlé une fois. « S'il est parti je doute qu'il ait envie de voir quelqu'un du foyer, on s'en occupe. » Le ton de sa voix ne laisse pas vraiment place à la discussion et pour le coup je suis plutôt d’accord avec elle. Loin de moi l’idée de remettre toute la responsabilité et la faute sur eux puisque je ne pense pas qu’ils soient les seuls et uniques fautifs. « Non, non, il est pas à la maison alors je vais pas aller à la maison et attendre sans rien faire. Je veux t'aider à le retrouver. » Je ne doutais pas une seule seconde que sa réponse serait semblable à quelque chose du genre et c’est donc tous les deux que nous sortons rapidement du magasin pour retrouver la voiture dans laquelle nous nous installons et avant de démarrer je m’assure qu’Alex soit bien installée. « Tu sais auquel il a pu aller ? Il me semble qu'il y en a un près de son foyer, mais y'a aussi celui vers chez nous dans lequel on l'a emmené une fois. » J’essaie de me souvenir des moindres mots que nous avons pu échanger tous les deux vis-à-vis de ces deux skates park mais rien ne me vient en tête alors c’est un peu au hasard que je lui réponds. « On peut commencer par celui tout près de la maison ? » Tout ce que je sais c’est qu’il l’avait beaucoup apprécier alors autant commencer par celui qui se trouve au plus proche de là où nous sommes actuellement.

Le trajet se fait dans le calme et heureusement que la route est relativement courte. Nous arrivons assez rapidement sur les lieux qui est loin d’être vide. Je fais le tour de la voiture pour refermer la porte d’Alex, il y a du monde beaucoup de bruit et beaucoup de mouvements. « On ne peut pas le laisser rentrer au foyer après ça. » Si dans l’absolu je suis complètement d’accord avec cette réflexion je sais aussi que malheureusement les choses ne sont pas assez simples que ça. « On peut rien faire pour le moment Alex, j’ai toujours aucun droit sur lui et toi non plus. » Bien que je sois en plein milieu des démarches administratives et des dossiers à remplir pour la reconnaissance de paternité tant que tout n’est pas finalisé et validé je n’ai pas plus de pouvoir qu’elle. « Si on le retrouve. Quand on va le retrouver, je veux que tu lui dises qu'il ne peut pas faire ça, qu'il n'a pas le droit de disparaître comme ça et qu'il doit venir chez nous quand ça ne va pas. » Je ne suis pas sûr que ma parole ait déjà assez d’impact pour qu’il puisse entendre ce type de discours moralisateur de ma part mais j’avais de toute façon déjà en tête de lui dire quelque chose de ce genre. « S'il n'est pas la bas, tu as une idée d’où il peut être ? » Je lui réponds simplement en secouant la tête de gauche à droite, priant également pour que Nathan soit présent. On le cherche pendant un moment, on l’appelle aussi plusieurs fois et c’est un enfant qui nous dit que Nathan est parti il y a de ça une vingtaine de minutes. Je soupire lourdement mes mains venant attraper mes cheveux pour tirer dessus doucement.

Nathan n’est pas là. On l’a loupé de peu et je m’inquiète de plus en plus. J’entends mon portable sonner et en voyant qu’il s’agit de quelqu’un du restaurant qui essaie de m’appeler je ne décroche pas, bien trop préoccupé à essayer de trouver un endroit où Nathan aurait pu se réfugier. Mon portable sonne une deuxième fois et cette fois-ci il sonne encore plus longtemps alors je finis par décrocher. « Si c’est pas urgent désolé mais rappelle moi plus tard je – » je n’ai pas le temps de finir ma phrase que Maria me coupe la parole : Nathan est là. L’expression de mon visage change complètement tant que je ne m’attendais pas à cette information. « Quoi ? » Je lui demande de répéter bien que j’avais déjà compris la première fois. « Il est avec vous ? Il va bien ? » Elle me rassure en me disant qu’il allait très bien et qu’il était installé à une table avec un coca et une part de gâteau. « Nathan est à l’Interlude. » Cette fois c’est à Alex que je m’adresse après avoir raccroché et nous faisons donc demi-tour pour repartir dans la voiture direction le restaurant cette fois. Je l’y ai emmené deux fois lors de la semaine entière qu’il avait passé chez nous et je suis tout aussi étonné que rassuré de savoir qu’il le voit comme un lieu de refuge et de confiance. Quand je le vois au fond de la salle, assis en train de terminer sa part de gâteau et un verre de coca je me sens un énorme poids s’envoler. Je pousse alors la porte et m’avance rapidement vers lui. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu vas bien ? » Je m’accroupis pour être à sa hauteur et je le regarde longuement. C’est bien lui et il ne semble pas aller si mal que ça. « Tu nous as fait une sacrée frayeur Nathan, on a vraiment eu peur. La prochaine fois appelle-vous avant de faire quelque chose comme ça et ne reste pas tout seul dans les rues, tu pouvais toquer à la maison. » Nathan pose la petite culière sur la table tout en haussant les épaules. «  C’est ce que j’ai fait mais vous étiez pas là. »

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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyJeu 21 Juil 2022 - 15:37




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« On peut commencer par celui tout près de la maison ? » Il aurait choisi l'autre, que je l'aurais suivis parce qu'il connaît mieux Nathan que moi, parce qu'il est sans doute aussi un peu plus calme et lucide que moi. Il peut lui arriver de paniquer, mais aujourd'hui, contrairement à moi, il semble réussir à être relativement calme. En apparence du moins, parce que je ne sais pas ce qu'il ressent, ni comment il gère cette nouvelle. Je sais juste qu'il ne panique pas et heureusement parce que ça m'aide à contrôler mes émotions, à contrôler mon angoisse qui est pourtant bien présente. Certains diraient que c'est un peu osé de ma part de m'inquiéter pour lui à ce point alors qu'il a passé dix ans sans que je ne m'inquiète pour lui. C'est ce que les gens pourraient me dire oui, ceux qui ne me connaissent pas en tout cas, mais aujourd'hui Nathan fait partie de notre vie. (Il a toujours fait partie de la mienne dans une manière que je ne peux expliquer). Aujourd'hui, il fait partie de notre vie, de notre famille aussi et je m'inquiète pour lui autant que je pourrais m'inquiéter pour l'une de nos filles. Il est plus grand mais encore trop petit pour être autonome, pour que ça ne me semble pas trop dangereux pour lui d'être seul dans les rues.

Le skate park, enfin. Les bruits d'enfants qui jouent, les bruits des ados qui rient, qui crient, la musique, il y a du monde mais je ne vois pas Nathan. « On peut rien faire pour le moment Alex, j’ai toujours aucun droit sur lui et toi non plus. » Il ne fait qu'amener des faits et pourtant ça fait un peu mal. Je n'ai aucun droit sur lui parce que j'ai renoncé à mes droits, j'ai renoncé à lui et je ne peux rien faire pour le sortir de là. Caleb lui le peut, il va le faire, mais pour le moment, comme il le dit, il ne peut rien faire. J'essaye de me concentrer sur le présent, le retrouver déjà, s'assurer qu'il va bien et pour le reste ça me semble finalement pas si important dans l'immédiat, nous verrons après, plus tard quand on sera rassuré, quand enfin Nathan sera retrouvé. On traverse le parc, à gauche, à droite, chaque lieu, chaque structure est scrutée, la boule au ventre, mais je ne le vois pas, je ne l'entends pas non plus. Ni sa voix, ni son rire, et pourtant je sais qu'il est bruyant quand il joue, quand il s'amuse, mais il n'est visiblement pas là et comme Caleb n'a pas d'idée d'ou il pourrait être d'autres, je ne baisse pas les bras et continue à chercher jusqu'à ce qu'un autre enfant avec qui Nathan a l'habitude de jouer visiblement, finisse par venir nous que Nathan est parti. Il était là mais il n'y est plus et ni ce goss, ni Caleb, ni moi-même n'avons d'idées de l'endroit ou il pourrait être. Je jure un peu de frustration, de colère, d'inquiétude surtout. Je regarde mon téléphone, je ne l'ai pas lâché depuis qu'on est là, au cas ou Nathan rentre au foyer, au cas ou il arrive chez nous, enfin au cas ou quelqu'un puisse nous dire ou il est. Je sursaute en entendant un téléphone, pas le mien, mais celui de Caleb. Je le regarde, il ne réponds pas et je comprends que ce n'est pas pour Nathan. Je continue de scruter le parc et pourtant je sais qu'il n'est plus là, mais peut-être qu'il va revenir ? A nouveau le téléphone de Caleb sonne et je sursaute encore, je soupire et je ne relève pas la tête cette fois. J'écoute les premiers mots de Caleb et puisqu'il demande à être rappelé, je comprends encore une fois qu'il ne s'agit pas de Nathan. « Il est avec vous ? Il va bien ? » Je relève la tête cette fois, je m'arrête et je fixe Caleb comprenant qu'il parle de Nathan, enfin de qui d'autres pourrait-il parler ? Je n'entends pas la réponse à ces questions et j'ai l'impression d'être en apnée. Il est avec qui ? Il va comment ? Je n'ai aucune réponse, jusqu'à ce que Caleb s'adresse à moi. « Nathan est à l’Interlude. » Je soupire longuement de soulagement en entendant ces mots. « Il va bien ? » C'est une question que Caleb a posé alors je sais qu'il aura la réponse pour me rassurer et c'est presque sans même attendre sa réponse que je me dirige d'un pas rapide vers la voiture, essoufflée mais soulagée quand je m'assoies dans la voiture. « Il faut qu'on lui achète un téléphone, même un truc simple avec que notre numéro, mais je veux qu'il puisse nous joindre et qu'on puisse le joindre. » Il n'a que dix ans, et il n'a pas besoin d'un téléphone, je le sais mais il est hors de question de revivre encore une telle situation. Ne me proposez pas de lui mettre un dispositif de géolocalisation, vu l'état d’anxiété dans lequel sa fugue m'a mit, je serais prête à accepter. 

L'interlude est proche du parc, et nous y sommes en quelques minutes, durant le trajet, j'envoie un message à Rebecca pour la rassurer et lui dire que nous l'avons retrouvé. Elle essaye de m'appeler je ne réponds pas, je me concentre sur Nathan. Et si jusqu'à présent, la peur était la seule émotion que je pouvais ressentir, désormais Nathan face à nous, assit en sécurité dans le restaurant de Caleb, je soupire lourdement alors que je sens la pression retomber d'un coup. Et c'est tout un tas de questions et d'autres émotions que je ressens désormais. Pourquoi il a fait ça ? Qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'il en vienne à partir tout seul ? Est-ce qu'il va bien ? Comment on peut l'aider alors que ce geste est loin d'être anodin ? Je voudrais l'aider mais je me sens pas légitime pour le faire. Je ne peux pas, à la fois être celle à cause de qui il a vécu toutes ses années de galère, et à la fois celle qui veut l'aider à aller mieux non ? Je laisse Caleb s'avancer vers lui, et je reste un peu en retrait tout en l'examinant du regard pour m'assurer qu'il n'ait aucune blessure. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu vas bien ? » Nathan regarde Caleb, il semble presque surprit de la question de Caleb, mais il secoue la tête de haut en bas sans vraiment répondre et en finissant sa part de gâteau. « Tu nous as fait une sacrée frayeur Nathan, on a vraiment eu peur. La prochaine fois appelle-vous avant de faire quelque chose comme ça et ne reste pas tout seul dans les rues, tu pouvais toquer à la maison. » Voilà pourquoi je voulais que ce soit lui qui dise ces mots à Nathan, parce que lui reste calme, lui arrive à évoquer la peur qu'il a ressenti sans laisser ses émotions l'envahir. Parce qu'il ne va pas culpabiliser Nathan de nous avoir fait peur, parce qu'il ne va pas s'en prendre à lui sous l'effet de la peur. C'est des choses que je fais malheureusement, des choses dont j'ai honte après coup, mais j'en ai conscience, je travaille dessus depuis que je sais pour mes problèmes et mes troubles, mais ce n'est pas toujours ça et je me sens un peu à bout de nerfs alors que Caleb est calme et j'admire cette qualité chez mon mari. « C’est ce que j’ai fait mais vous étiez pas là. » Il est venu chez nous, et c'est une information qui me rassure. Il est venu chez nous quand ça n'allait pas et c'est une belle preuve qu'il se sent bien dans notre maison non ?  Vous, il ne vouvoie pas Caleb, il ne me vouvoie plus non plus d'ailleurs, mais ça veut dire que ce n'est pas que Caleb qu'il voulait voir non ? Je fais les quelques pas qui me sépare de la table ou il s'est installé et j'aimerai moi aussi me mettre accroupie pour capter son regard mais mon centre de gravité est trop perturbé par la fin de cette grossesse et j'ai les jambes qui tremblent après toutes ces émotions et je préfère rester debout. « Même quand on est pas là, tu peux venir, tu es chez toi. » Pas totalement non, parce que son domicile c'est le foyer. C'est là ou il vit et que tant que la demande de reconnaissance de paternité et le reste des démarches n'est pas fini, c'est toujours là bas qu'il doit vivre. « C'est pas vrai, si c'était chez moi j'aurais pas à rester dans ce foyer de merde. » Il baisse les yeux et voilà, première intervention de ma part et j'arrive à le mettre mal et je le sens en colère. « Je n'irais plus la bas, j'veux pas y retourner. » Il est têtu Nathan, on le savait, mais il semble déterminé sauf que le choix il ne l'aura pas même si ça me fait du mal parce que moi aussi je voudrais qu'il reste avec nous, je l'ai dis à Caleb, mais il a raison. On a aucun droit sur lui, j'en ai aucun et Caleb ne les a pas encore alors Nathan n'est qu'un enfant sans parents pour le moment aux yeux de la loi. Je dois lutter contre l'envie de lui promettre qu'il n'aura plus à y retourner, je dois lutter vraiment fort pour ne pas lui faire de promesses que l'on ne pourra pas tenir. « On va tout faire pour que les démarches aillent plus vite et que tu viennes le plus souvent possible chez nous, mais tu dois patienter encore un peu. » Il soupire et je le comprends, il n'a que dix ans, il vient de retrouver son père et pour lui sans doute que tout le côté légal et administratif des démarches ne doit pas vouloir dire grand chose. « Il s'est passé quelque chose au foyer ? » Il n'a pas répondu à Caleb quand il lui a demandé, mais nous avons besoin de comprendre son geste. « Ça sert à quoi que j'te dise, je vais devoir y retourner. De toute façon tout le monde s'en fout de moi. » Ca risque de lui prendre du temps d'accepter qu'il n'est plus seul et que Caleb et moi, nous nous inquiétons pour lui. Il a vécu tout seul, il a grandi tout seul, avec de nombreuses personnes qui se sont succédées pour essayer de prendre soin de lui, mais il n'a jamais eu d'attaches fixes, et aujourd'hui c'est avec un lourd passif que je dois essayer d'obtenir sa confiance. « On s'en fout pas non. On s'inquiète pour toi Nathan, tu ne peux pas fuguer sans raison, parles nous, on peut t'aider si tu nous expliques. » Il lève la tête me regarde, puis regarde Caleb mais il n'a pas l'air de vouloir me parler et je le vois passer une main dans ses cheveux avant de baisser la tête à nouveau. Je reconnais ce geste pour avoir l'impression de voir Caleb quand il est mal. « Quelqu'un t'embête la bas ? » Il relève les yeux, et ce n'est pas moi qu'il regarde mais Caleb. « Ils ont prit mes livres harry potter, ils les ont cassés et ils ont déchiré la lettre que tu m'avais écrite et les photos que l'on a prit ensemble. J'ai essayé de les empêcher je voulais pas qu'ils déchirent vos cadeaux mais ils me disent que c'est que des conneries, qu'on sort jamais du foyer, qu'on est des goss abandonné et qu'on le reste et je veux plus y aller. » Je sens la colère monter en moi à l'idée que quelqu'un puisse faire du mal à Nathan, à l'idée d'imaginer ses goss venir détruire le peu d'affaires personnelles que possède Nathan. D'imaginer la cruauté des enfants les uns avec les autres, il a déjà assez souffert Nathan. « Je veux pas que vous me laissiez la bas. » Je ferme les yeux devant l'émotion de Nathan, j'ai envie de le prendre dans mes bras, j'ai envie de le serrer contre moi et de lui dire que plus jamais personne ne lui fera de mal. Je voudrais pouvoir être une mère pour lui, le rassurer, le consoler mais on en est pas là du tout. Je regarde Caleb, le suppliant presque de faire quelque chose pour rassurer notre fils, parce que cette tristesse en lui, je ne la supporte pas.


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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyJeu 21 Juil 2022 - 18:08

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Nathan est à l’Interlude, et voilà une information que je n’attendais pas. Je l’imaginais venir se réfugier ici ou voire même chez nous au mieux mais le savoir au restaurant me rassure presque immédiatement. « Il va bien ? » je n’ai pas eu beaucoup de détails au téléphone mais il s’agit bien de la toute première question que j’ai posé moi aussi en y apprenant sa présence. « Apparemment. » Je n’en sais pas beaucoup plus et je lui en suis reconnaissant de ne pas m’avoir posé plus de questions que celle-ci. De la part d’Alex tout aurait été possible. « Il faut qu'on lui achète un téléphone, même un truc simple avec que notre numéro, mais je veux qu'il puisse nous joindre et qu'on puisse le joindre. » Je ne suis pas d’accord avec elle. Il n’a que dix ans, Nathan et l’idée qu’il puisse avoir un téléphone portable si jeune ne me plaît pas du tout. S’il l’avait voulu il aurait pu nous appeler, il aurait pu aller voir Rebecca ou n’importe quel éducateur en leur demandant de nous contacter afin que l’on vienne le chercher au foyer pour l’en éloigner quelques heures s’il en ressentait le besoin. Je pense que cette fugue a dû être impulsive de sa part et que même avec un portable il ne nous aurait pas forcément appelé. Et puis de toute manière je le maintiens, Nathan est bien trop jeune pour avoir un téléphone portable. Mais Alex vient d’un autre monde et que cette idée lui passe par la tête ne m’étonne pas vraiment bien que je comprenne le raisonnement derrière cette envie soudaine de sa part je ne partage pas son avis. Mon silence devrait lui mettre la puce à l’oreille et si l’éducation des filles reste un des rares sujets sur lequel nous sommes presque toujours d’accord quelque chose me dit que pour Nathan les choses risquent d’être différentes.

Il est installé à une table et je suis rassuré de constater que physiquement il ne semble pas aller si mal que ça. Mais il a l’air triste, son visage est fermé et son regard un peu perdu dans le vide quand nous arrivons vers lui. Il a essayé d’aller chez nous, apparemment mais en comprenant que nous n’étions pas à la maison a préféré faire demi-tour. « Même quand on est pas là, tu peux venir, tu es chez toi. » J’hoche positivement la tête pour appuyer les paroles de ma femme parce que si je ne suis pas toujours d’accord avec elle pour le coup, je partage cet avis. Nathan sera toujours chez lui et je ne veux pas qu’il se sente en trop. « C'est pas vrai, si c'était chez moi j'aurais pas à rester dans ce foyer de merde. Je n'irais plus la bas, j'veux pas y retourner. » En une seule phrase on sent toute sa tristesse et toute sa souffrance ce qui me brise complètement le cœur. J’attrape une chaise pour la rapprocher et m’asseoir à côté de lui. Je ne sais pas quoi lui répondre parce que dans l’absolu il n’a pas tort et je comprends totalement son raisonnement. Si notre maison était chez lui il aurait les clefs et ne se serait pas retrouvé à la rue en constatant que personne ne lui ouvrait la porte. « On va tout faire pour que les démarches aillent plus vite et que tu viennes le plus souvent possible chez nous, mais tu dois patienter encore un peu. » Nathan soupire et malgré les dires d’Alex on ne peut pas faire grand-chose pour accélérer les démarches. S’il était possible de faire quoi que ce soit pour cela croyez-moi que je l’aurais déjà fait. « Il s'est passé quelque chose au foyer ? » « Ça sert à quoi que j'te dise, je vais devoir y retourner. De toute façon tout le monde s'en fout de moi. » Si pour le moment je laissais Alex gérer la conversation parce qu’elle ne s’en sortait pas si mal que ça, là, je ne peux pas le laisser dire une chose pareille. Je secoue énergiquement la tête avant de prendre parole. « Si on s’en foutait de toi on ne serait pas là avec toi. Tu sais qu’on aurait pu juste appeler les éducateurs pour qu’ils viennent te chercher. Mais on ne l’a pas fait parce que tu comptes beaucoup pour nous et qu’on était vraiment très inquiets. » Même si j’ai tenté de le cacher un maximum pour ne pas faire paniquer Alex davantage cette fugue m’a fait extrêmement peur. « On s'en fout pas non. On s'inquiète pour toi Nathan, tu ne peux pas fuguer sans raison, parles nous, on peut t'aider si tu nous expliques. Quelqu'un t'embête la bas ? » Alex lui parle et s’il la regarde brièvement c’est toujours sur moi que son attention finit par se porter et quand Nathan commence son récit je le regarde mais ma main vient chercher celle d’Alex pour lui montrer qu’elle se débrouille plutôt très bien. « Ils ont prit mes livres harry potter, ils les ont cassés et ils ont déchiré la lettre que tu m'avais écrite et les photos que l'on a prit ensemble. J'ai essayé de les empêcher je voulais pas qu'ils déchirent vos cadeaux mais ils me disent que c'est que des conneries, qu'on sort jamais du foyer, qu'on est des goss abandonné et qu'on le reste et je veux plus y aller. Je veux pas que vous me laissiez la bas. » Son récit me fait beaucoup de mal et je ne comprends pas comment des enfants peuvent se montrer aussi cruels l’un avec l’autre. Surtout des enfants en difficulté, moi qui pensais que la solidarité était présente entre eux. Je le regarde avec beaucoup d’empathie et quand je vois les larmes qui lui montent aux yeux, presque instinctivement je m’avance vers lui pour le prendre dans mes bras. Un geste loin d’être anodin et que je n’avais jamais fait jusqu’à aujourd’hui, plus par pudeur et peur de sa réaction que par manque d’envie de ma part. Il me rend mon étreinte et ce geste pourtant si simple me fait un bien fou. « Je peux t’assurer que dès que toutes les démarches seront terminées tu n’y retourneras plus jamais. » Mais malheureusement je ne sais pas combien de temps cela va durer. « On t’achètera d’autres livres Harry Potter, c’est pas grave et on prendra d’autres photos aussi. Tu sais quand on a eu l’appel de Rebecca avec Alex, on était en train de se dire qu’il serait temps qu’on t’achète quelques meubles pour ta chambre, si tu veux tu pourras laisser les livres à la maison ? » J’éloigne mon visage du sien quelques secondes pour le regarder et observer ses réactions. Je le vois qui me regarde avec ses grands yeux tristes sans pour autant réellement me répondre. « Si tu veux on peut commencer par appeler les éducateurs pour leur demander si tu peux passer le reste de la semaine à la maison, ça te plairait ? » Il me regarde toujours, et puis son attention se porte sur Alex quelques secondes avant de reporter son regard sur moi. « Ça serait possible ? » J’hoche positivement la tête. « Et si tu veux on ira faire des courses pour ce soir et on fera à manger tous les deux pour ce soir, tu as envie de quoi ? » Je n’ai même pas besoin de regarder Alex pour savoir que toutes mes propositions ne la dérangent pas, tout ce qu’elle veut elle aussi c’est aider Nathan après tout.

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Message(#)Calex #63 x ice cream, ice queen, I dream in jeans and leather EmptyVen 22 Juil 2022 - 3:06




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« Apparemment. » Est-ce cette réponse me convient et me suffit ? Absolument pas, mais je m'en contente parce que si Caleb en savait plus je sais qu'il m'aurait tout dit pour me rassurer, pour que j'arrête de m'inquiéter. Il ne le fait pas, c'est bien qu'il n'a pas plus d'info que ça et à quoi bon lui imposer mes craintes et mes questionnements s'il n'a pas de réponses à apporter ? Je voudrais savoir ce qu'il fait à l'Interlude, depuis quand il y est, et surtout voir de mes propres yeux qu'il va bien. S'il va bien. Ce stress, cette inquiétude énorme pendant de trop longues minutes me prouvent à quel point Nathan est important dans nos vies, à quel point désormais je n'imagine plus ma vie sans lui, à quel point j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose. Et en quelques mois, depuis qu'il est revenu dans nos vies, on a déjà eu pas mal de frayeurs pour lui et j'espère que ça ne va pas être ainsi tout le temps parce que je doute de pouvoir vraiment apprendre à le gérer ça. Je n'étais pas une mère quand il était née, je n'avais rien d'une mère pour lui, rien pour l'être, mais aujourd'hui je le suis et je comprends le rôle de mère, je le vis, je le ressens et je crois que la peur que je ressens constamment pour mes enfants restent la seule la plus dure à gérer, et Nathan ne m'épargne pas vraiment en disparaissant comme ça pendant près de 3 heures désormais. Le téléphone n'est pas une idée partagée par Caleb, et ça ne m'étonne pas en soit, et sans doute qu'une fois la pression retombée, qu'une fois la frayeur passée, je retrouverai une façon de penser un peu plus logique et cohérente avec l'éducation que l'on veut donner à nos enfants, mais à cet instant précis, ça me semble toujours être la même solution pour toujours savoir ou il est et comment il va. Il m'aurait suffit de l'appeler pour avoir une réponse, il m'aurait suffit de traquer son téléphone pour le retrouver et ça nous aurait éviter bien des tracas et des moments de tensions intenses. J'ai presque l'impression d'être mon père pendant une seconde, surveiller, suivre, traquer mes enfants, ce n'est absolument pas la chose à faire, mais moi c'est juste pour les protéger alors ça passe non ? Non, mais c'est la peur qui parle, la peur qui me fait penser ainsi.

Nathan est là, assit devant une fin de gâteau au chocolat, le regard triste, et je comprends que s'il est parti ce n'était pas pour rien. Il a mit du temps à vraiment sourire en ma présence, mais si le voir parfois un peu perdu n'est pas inhabituel, le voir aussi triste ça ne me rassure pas, même si physiquement il ne semble rien avoir. Mais si physiquement il va bien, on ne peut pas pour autant dire qu'il aille réellement bien. Il ne va pas bien du tout, et c'est dur de le voir ainsi. Dur de le sentir si triste, si en souffrance et ne rien pouvoir faire pour l'aider. Caleb prends une chaise pour s'asseoir à ses cotés et j'essaye de faire ce que je peux pour le rassurer, même si ça ne fonctionne pas. J'essaye de comprendre pourquoi il a fugué, pourquoi aujourd'hui alors que la situation est ainsi depuis quelques semaines maintenant. Sauf qu'encore une fois j'ai l'impression de me heurter à un mur qui n'a pas envie de me parler et c'est Caleb qui vient tenter de rassurer Nathan. « Si on s’en foutait de toi on ne serait pas là avec toi. Tu sais qu’on aurait pu juste appeler les éducateurs pour qu’ils viennent te chercher. Mais on ne l’a pas fait parce que tu comptes beaucoup pour nous et qu’on était vraiment très inquiets. » Je pose ma main sur l'épaule de Caleb que je serre doucement quand il avoue avoir était vraiment inquiet. Je n'en ai pas douté, je savais que lui aussi était sans doute très inquiet pour Nathan, mais qu'il devait le gérer pour ne pas accentuer ma propre inquiétude et pour ça je lui en suis reconnaissante. Et comme pour appuyer les mots de mon mari, je redis à Nathan que l'on s'inquiète pour lui, qu'on est là pour l'aider aussi. « J'voulais pas vous inquiéter, j'voulais juste plus être la bas. » Il baisse les yeux encore, et je sens qu'il est sincère, qu'il n'avait pas l'intention de nous faire peur et sans doute que ça aussi c'est nouveau pour lui, mais il nous a désormais et il va devoir apprendre à faire avec cette attention et cette inquiétude que l'on ressent pour lui.

Et après l'inquiétude, c'est la colère et même la haine que je ressens quand Nathan nous raconte les raisons de sa fugue. La main de Caleb dans la mienne, je crois que je lui serre la main un peu plus à mesure que Nathan nous parle de ces goss et de leurs agissements. Je vois les yeux de Nathan briller, et la colère augmente encore un peu plus ainsi que la tristesse que je ressens en le voyant ainsi, en imaginant ce qu'il doit vivre la bas. Je serre le poing de rage, de frustration aussi de ne rien pouvoir faire alors que je vois Nathan aussi vulnérable et touché par cet évènement. Je ne peux rien faire pour apaiser sa colère, sa peine mais Caleb réagit. Caleb agit et il prends dans ses bras Nathan, pour la première fois je les vois tout les deux se serrer l'un contre l'autre, et je sens qu'ils en avaient besoin. Je détourne le regard quelques secondes juste le temps d'essuyer une larme qui coule sur ma joue, non je ne vais pas craquer. Nathan a besoin qu'on soit fort, qu'on puisse le rassurer, et pas que je m'effondre sous le coup des différentes émotions qu'il me fait vivre. Je les laisse quelques secondes, juste le temps de m'approcher d'un serveur qui prépare pour le service du soir et de lui demander de l'eau, et je retrouve Caleb et Nathan et cette fois je m'assoies aussi, face à Nathan. Je me sers un verre d'eau que je bois d'une traite, comme si l'eau allait me calmer et m’apaiser. « Je peux t’assurer que dès que toutes les démarches seront terminées tu n’y retourneras plus jamais. » Après ce que je viens d'entendre, je ne veux plus qu'il y retourne, plus jamais. Mais, je sais que ce n'est pas possible et lui dire ça ne risque pas d'arranger les choses. Ce qui ne risque pas d'arranger les choses non plus, c'est ce que je risque de faire si j'apprends que ces goss recommencent encore une seule fois à intimider Nathan et je vais m'assurer personnellement qu'ils soient tous punis. Mais, ça non plus je ne le dis pas à Nathan, parce que je doute d'être capable de rester calme et là, il a besoin de calme. Il a besoin qu'on le rassure, qu'on l’apaise et c'est Caleb qui s'en charge, parce qu'il est bien plus doué dans ce rôle que moi et avec Nathan, ça aura sans doute bien plus d'impact. « On t’achètera d’autres livres Harry Potter, c’est pas grave et on prendra d’autres photos aussi. Tu sais quand on a eu l’appel de Rebecca avec Alex, on était en train de se dire qu’il serait temps qu’on t’achète quelques meubles pour ta chambre, si tu veux tu pourras laisser les livres à la maison ? » Il ne réagit pas vraiment aux paroles de Caleb, je ne sais pas si c'est l'émotion ou si c'est parce qu'il n'arrive pas à y croire réellement, mais pourtant Caleb a dit les mots importants, surtout le mot important. Il a sa chambre chez nous, chez lui et on veut qu'il puisse la décorer comme il le veut. « J'ai gardé les photos, je te les imprimerai tout à l'heure pour que tu les aies avec toi. » j'ajoute cette précision, la première prise de parole depuis qu'il nous a parlé de la raison de sa fugue. Et j'ai entendu pour les livres, mais aussi pour les photos et la lettre. Et si pour la lettre je ne peux rien faire, je peux lui retrouver toutes les photos qu'il veut. Parce que les photos c'est aussi une preuve qu'on est dans sa vie désormais et je veux qu'il garde ça avec lui, qu'il puisse avoir cette preuve qu'il fait partie de notre famille. « Si tu veux on peut commencer par appeler les éducateurs pour leur demander si tu peux passer le reste de la semaine à la maison, ça te plairait ? » Il lève la tête vers moi et je lui souris, comme pour le rassurer, comme pour lui prouver que je serais heureuse de l'avoir avec nous le reste de la semaine. J'ai envie d'ajouter que même si les éducateurs ne sont pas d'accord avec cette idée, je ne leur laisserai pas le choix mais c'est encore une chose que Nathan n'a pas besoin d'entendre. Comme quoi parfois je sais me taire. « Ça serait possible ? » Caleb lui confirme d'un geste de la tête et je n'hésite pas une seconde pour lui répondre. « Je te l'ai dis, tu es chez toi Nathan, je serai heureuse que tu passes la semaine avec nous. » Le problème sera de régler ça avec le foyer ensuite, mais ils ont réussi à perdre pendant presque trois heures Nathan, et personne n'est intervenu quand les autres goss s'en prenait à lui, alors je pense qu'ils n'auront pas grand chose à dire, en tout cas bien moins de choses que moi, ça c'est sur. Elle a visiblement oublié qu'elle l'avait perdu de vue pendant presque 10 ans alors elle est sans doute pas la mieux placée pour parler, mais son inquiétude pour Nathan est sincère et sa colère l'est aussi et on énerve pas une femme enceinte non ? « Et si tu veux on ira faire des courses pour ce soir et on fera à manger tous les deux pour ce soir, tu as envie de quoi ? » Mon téléphone vibre dans ma poche, et ce n'est pas la première fois, je vois sur ma montre connectée que c'est Rebecca qui appelle, encore. Je comprends qu'elle soit inquiète, qu'elle veuille des réponses mais c'est avec eux que j'ai envie d'être alors que Nathan commence à se détendre un peu en évoquant les idées de nourriture. « On peut faire des burgers ? Maintenant que j'ai vu que tu pouvais faire des burgers meilleurs que ceux du Mcdo, je vais vouloir en manger tout le temps ! Et on peut faire des cookies pour le dessert ? » Si le début de sa phrase est timide, l'idée des cookies arrive avec un peu plus d'enthousiasme. Mon téléphone vibre encore. « C'est Rebecca. Je vais lui dire que tu es avec nous et organiser la fin de semaine avec elle. Je vous laisse gérer le repas, je suis clairement pas d'une grande aide pour ça, mais je vote comme Nathan, burgers et cookies. » J'accompagne cette remarque d'un clin d'oeil pour Nathan et d'un petit rire, un rire forcé mais j'essaye de rassurer Nathan comme je le peux pour ne pas lui montrer ce que je ressens réellement. Je passe à côté de Caleb et je caresse son avant bras sur mon passage. Je lui souris juste pour le rassurer et je quitte le restaurant pour avoir cette discussion avec Rebecca, une discussion que je n'ai pas envie que Nathan puisse entendre parce que je sais que je pourrais perdre mon sang froid en expliquant ce qu'il se passe avec Nathan et pourquoi il a quitté le foyer. La discussion est un peu tendue, et ma colère se fait entendre mais elle finit par accepter notre demande de le garder avec nous pour la fin de semaine et convient même que c'est sans doute ce dont il a besoin actuellement. Je reste quelques secondes dehors le temps de me calmer et je vois sur ma montre que mon rythme cardiaque est bien trop rapide. Je souffle un peu et c'est avec un sourire pour rassurer Nathan que je les retrouve. « Il faut qu'on passe signer l'autorisation au foyer mais c'est réglé. » Des mots que je glisse à Caleb avant de m'asseoir et de m'adresser à Nathan. « Tu vas rester avec nous pour la semaine, il faut qu'on aille chercher tes cahiers pour l'école et on pourra prendre quelques vêtements aussi en même temps. Mais Nathan, tu dois nous promettre que plus jamais tu ne vas fuguer à l'avenir, c'est pas une façon de régler les problèmes. » C'est presque ironique que ce soit elle qui prononce ces mots, elle qui a fuit tant de fois dans sa vie et qui a finalement fugué après la naissance de Nathan, le laissant seul. Mais l'heure de la sanction n'est pas encore arrivée pour Nathan, je sais que son geste ne pourra pas rester sans conséquence et qu'il doit apprendre que ce n'est pas une façon de faire, mais pour l'instant, je suis bien trop soulagée de pouvoir me dire qu'il va pouvoir souffler un peu et qu'il n'a pas à retourner au foyer, pas pendant quelques jours du moins. « J'le ferai plus promis. » Il n'est ni froid, ni dur, ni même distant en me répondant, ce qui est plutôt positif finalement. Il aurait pu l'être, il aurait pu me dire que je n'avais rien à lui dire, mais il ne l'a pas fait, pas aujourd'hui. « Je suis désolé de vous avoir fait peur. » Il a l'air sincère et je lui souris comme pour le rassurer et pourtant, dieu sait comme j'ai eu peur et comme on se serait bien passé de cette frayeur. « Tout ce qui compte c'est que tu ailles bien. » Tout le monde va bien et c'est bien le principal, même si je garde dans un coin de ma tête qu'il y a des goss au foyer qui sont horribles avec lui, mais pour la fin de la journée je vais essayer de faire abstraction de tout ça pour profiter de sa présence. « Bon allez, tu as une chambre à décorer il me semble, avant de passer au foyer et d'aller faire les courses, on peut aller au magasin acheter des meubles pour ta chambre et vous pourrez les monter dans la semaine. » Ce n'était pas notre programme initial, mais c'est encore dans les magasins que je propose d'aller, mais cette fois avec Nathan. Comme si rien de tout ceci ne venait d'arriver, comme si avec Caleb nous venions pas de passer une heure plutôt intense en émotion, mais je veux lui prouver que quand on lui dit que c'est sa chambre nous sommes sincères. « Je vais te voir bricoler finalement. » Des mots que je glisse à Caleb en souriant, j'essaye de me détendre, d'oublier toutes les émotions ressenties pendant cette dernière heure, de détendre l’atmosphère aussi. Et puisque Nathan est là, je repense à ce dernier magasin dans lequel on était avant ce fameux appel. « On pourrait lui demander de venir choisir sa guitare aussi tu en penses quoi ? » C'est toujours à Caleb que je m'adresse, doucement, pour voir ce qu'il en pense. Des meubles, une guitare, j'ai peur que ça fasse beaucoup si je lui propose, et j'arrive à canaliser mes idées, ou du moins je demande à Caleb de le faire, et peut-être que je devrais aussi apprendre à canaliser mon énergie, mais ça visiblement je ne sais pas vraiment le faire.


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