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« C’était plutôt drôle mais assez touchant en même temps. » J'imagine la scène, je ne peux faire que ça, n'ayant pas été avec eux pour observer Nathan s'occuper de Lena. Mais, je sais que globalement tout les petits moments entre Nathan et les filles sont touchants parce que si elles sont trop petites pour comprendre encore, Nathan lui comprends. Nathan sait que Lucy et Lena sont ses sœurs, qu'elles ont eu tout ce que lui n'a pas eu, qu'elles ont un papa et une maman, les même que lui sauf qu'officiellement, il n'a pas de parents Nathan. Il sait tout ça et il pourrait être jaloux, rejeter les filles mais il ne le fait pas et il joue avec elles pour le plus grand plaisir de Lena qui a quelqu'un avec qui courir partout. J'aurais aimé profiter de cette journée, j'aimerai profiter des suivantes aussi, mais je crains que ma présence empêche Nathan de profiter. Que cette tension entre nous ne prenne le dessus sur tout le reste et je ne sais pas comment agir ou réagir face à lui désormais. Caleb me répète qu'il va falloir que je lui parle, je le sais, mais je ne sais pas si c'est le bon moment pour ça. Je ne sais pas s'il est prêt, s'il est en état de m'entendre, s'il a envie même d'entendre ce que j'ai à lui dire. Je pense le protéger en me taisant, mais c'est faux. « Bébé, c’est à toi de faire le premier pas pour avoir cette conversation. Pas à lui. Il n’a que dix ans. Il attend que tu ailles vers lui. » C'est moi que je protège et Caleb me rappelle que c'est à moi de faire le premier pas, il me dit même qu'il attends que j'aille vers lui, sauf qu'aujourd'hui il m'a très clairement fait comprendre qu'il n'avait pas envie que je sois trop proche de lui, que je fasse un pas vers lui. Mais s'il n'a pas envie de parler, je ne veux pas le forcer à avoir une discussion difficile. Je l'ai déjà trop fait par le passé. Penser à moi, à ce dont j'ai besoin/envie, je n'en ai pas envie, ou du moins j'essaye de ne pas me concentrer sur ça. Penser à lui, à ce dont il a besoin/envie. J'aimerais le faire, mais je ne sais pas ce qu'il veut, ni ce dont il a besoin. Je ne le sais pas parce qu'il ne me parle pas. « Il m’a dit qu’il n’aimait pas que tu agisses comme si rien ne s’était passé. Tu peux pas continuer comme ça si tu veux que tout s’arrange entre vous. » Donc Nathan lui a parlé. Je ne sais pas si c'est la seule chose qu'il lui a dit, et j'ai déjà questionné Caleb la dessus. Ils ont un lien qui se construit, Caleb essaye de gagner la confiance de Nathan petit à petit et je ne vais pas insister pour en savoir plus par respect pour Nathan et pour ne pas mettre dans l'embarras Caleb. Je me contente des mots de Caleb. Il me dit que Nathan n'aime pas que j'agisse comme si rien ne s'était passé, et je comprends là que Nathan attends que je parle du passé. « Je voudrais tellement que ça s'arrange, que tout soit simple, mais on sait tout les deux que ça va pas être facile, mais je vais lui parler, je vais le faire. » Il le faut, les mots de Nathan ont été violents mais ils ont aussi permis de mettre en évidence la colère, le mal être qu'il ressent vis à vis de son passé et c'est peut-être la preuve que la discussion est désormais inévitable. « Vendredi soir, ça te semble bien ou c'est trop tard ? Ou sinon demain ? » Il va falloir le faire et tant qu'on n'évoquera pas le passé et les mots qu'il m'a dit cet après-midi, l'ambiance sera lourde et intenable alors autant le faire même si je sais que ces moments vont être compliqués. Vont être stressants aussi et sans doute douloureux, mais Caleb a raison, Nathan lui a dit, je ne peux plus agir comme si rien ne s'était passé. Mais je ne veux pas non plus gâché ces quelques jours avec Caleb et les filles, et c'est compliqué de savoir s'il faut que je le fasse plus tôt ou plus tard. « Mais si jamais la discussion se passe mal, si jamais ça n'a pas d'impact positif qu'est-ce qu'on va faire après ? » L'inquiétude revient, et c'est sans doute une des raisons qui a fait que j'ai aussi repoussé cette discussion. Je sais que cette discussion est inévitable pour le bien de notre lien à venir, à construire, mais si après tout ça, il me déteste toujours, si jamais avec toutes les réponses il considère que rien n'explique, rien n'excuse mon comportement et qu'il refuse de me donner une chance de faire partie de sa vie, qu'est-ce qu'on va faire ? Comment on va surmonter tout ça ? C'est à nouveau auprès de lui que je viens chercher de l'apaisement, dans son regard que je viens chercher du calme et de la confiance. C'est contre lui, que je tente de me rassurer et de ne pas me laisser envahir par des si dont on ne peut pas prévoir le résultat. C'est dans ses yeux que je trouve un peu de sérénité, c'est en pensant à lui et en le questionnant sur ce qu'il voudrait que j'évite de penser à la suite. Il semble incapable de répondre à ma question, et j'ai envie de lui proposer des projets pour l'aider, mais c'est à lui de répondre, à lui de savoir ce qu'il veut et je lui laisse le temps de me donner une réponse. « Je ne sais pas… » Tout ce temps pour ça, j'ai presque envie de le taquiner, mais je ne le fais pas, parce que j'aimerai une vraie réponse de sa part. « Tu es enceinte de sept mois je ne te laisserais pas toute seule tout un week-end. » Je relève les yeux vers lui quelques secondes. « Caleb. » Je le force à me regarder et en employant son prénom et non un des nombreux surnoms affectueux que je peux lui donner, je lui prouve que je suis sérieuse là. « Arrête de faire ça, tu sais à quel point j'aime que tu sois aussi attentionné et protecteur avec nous, mais arrête de penser aux autres et aux détails pour une fois. Je t'ai demandé ce que tu voulais faire et je veux une vraie réponse. » Ma main caresse sa barbe doucement et remonte sur sa joue. « Je veux juste que tu penses à toi, tu crois que tu peux le faire ? » Je lui parle doucement, je voudrais qu'il comprenne que j'ai besoin qu'il pense à lui, qu'il me dise ce qui lui ferait plaisir, ce qu'il aurait envie de faire, parce que j'ai envie qu'il puisse être heureux, qu'il puisse faire ce qu'il veut lui aussi de temps en temps et pas uniquement passer son temps à essayer de nous rendre heureux en s'oubliant. Je repose ma tête sur son torse, une partie de son corps que j'apprécie particulièrement, j'aime me poser contre lui, faire glisser mes doigts sur sa peau, caresser ses muscles, sentir son cœur battre, écouter le rythme de sa respiration, sentir son odeur qui me donne l'impression d'être dans une bulle ou il n'y a que nous et dans cette bulle, j'y trouve toujours un apaisement. « Clairement pas de la manière dont je l’aurais aimé. » Je relève la tête vers lui à nouveau, juste pour lui sourire, un sourire désolé. Je vois ce qu'il veut dire et moi non plus je n'aurais jamais pensé que ce serait de cette manière que nous aurions terminé notre soirée. « Tu aurais du me laisser faire tout à l'heure dans la cabine. » Je ris un peu, je lui souris aussi, je voudrais lui dire que je peux lui offrir plus, lui offrir la manière dont il aurait aimé, mais ce soir je ne peux pas. « C’est pas grave on remet ça à demain, on aura le temps d’y penser toute la journée et ça sera encore meilleur. » Il comprends, il sait que ce soir je ne suis pas en état, et c'est assez rare pour être souligné, mais il le comprends et ce qu'il me dit me fait rire. Il vient déposer un baiser sur mes lèvres, je lui rends son baiser mais je décolle mes lèvres des siennes juste pour lui répondre. « Je prends note chéri, demain tu es tout à moi. » Et moi je serai toute à lui aussi, je l'espère. Et si ce soir mon corps et mon esprit ne sont clairement pas disposés pour ce genre de moment, je ne vais pas me priver des gestes d'affections et de tendresses entre nous et j'embrasse sa joue, sa barbe et son cou à plusieurs reprises avant de venir poser mes lèvres sur les siennes à nouveau. Un baiser un peu plus intense, ma langue se mélangeant à la sienne pour donner plus de passion à ce baiser. « J'ai même pas goûté vos cookies. » C'est la première chose que je lui dis en mettant fin à ce baiser, comme si c'était la chose la plus normale à dire après un tel baiser. Je me fais rire toute seule en réalisant que cette remarque n'a rien de logique. « A défaut d'avoir envie de sexe, j'ai faim, c'est pas ma faute. » Je lui souris à nouveau, et cette fois c'est un vrai sourire sincère et je me sens beaucoup moins tendue et plus apaisée et même mon corps semble un peu moins douloureux et je peux souffler un peu.
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« Je voudrais tellement que ça s'arrange, que tout soit simple, mais on sait tout les deux que ça va pas être facile, mais je vais lui parler, je vais le faire. Vendredi soir, ça te semble bien ou c'est trop tard ? Ou sinon demain ? » Je la sens sincère mais aussi complètement terrifiée à l’idée de devoir évoquer ce sujet avec Nathan, ce qui peut totalement se comprendre cedi dit. Elle n’est pas prête pour ça mais le souci étant que Nathan lui, il n’attend que ça et je ne pense pas qu’on puisse lui en vouloir. Ça fait bientôt onze ans qu’il cherche des réponses à ses questions et voir que la seule et unique personne qui puisse répondre à ses interrogations préfère fermer les yeux et faire comme si rien ne s’était passé doit être fâchant et extrêmement frustrant pour lui. Il me l’a dit de lui-même tout à l’heure et j’ai l’impression que ce ne sont que ces mots-là qui ont un réel impact sur Alex. « Demain peut-être. Vendredi ça me semble bien trop tard. » Car elle ne peut pas passer encore quelques jours seule enfermée dans notre chambre de peur de croiser Nathan. « Mais si jamais la discussion se passe mal, si jamais ça n'a pas d'impact positif qu'est-ce qu'on va faire après ? » Là c’est une question à laquelle je n’ai absolument aucune réponse à lui apporter. Elle se repose sur moi comme elle l’a toujours fait, même quand je n’étais pas assez fort pour supporter ses inquiétudes en plus des miennes elle déversait tout pour se reposer sur moi sauf que ce soir je ne sais pas quoi lui répondre pour la soulager. Je me doute que leur relation ne s’arrangera pas en claquant des doigts ni même des suites d’une seule et unique conversation mais ce n’est pas ce qu’elle cherche à entendre alors je préfère largement rester silencieux et ne pas parler me contentant de soupirer légèrement lui montrant ainsi qu’il est compliqué pour moi de répondre à sa question. « Caleb. » Je la regarde quelques secondes, attendant qu’elle parle à nouveau, ce qu’elle ne tarde pas à faire. « Arrête de faire ça, tu sais à quel point j'aime que tu sois aussi attentionné et protecteur avec nous, mais arrête de penser aux autres et aux détails pour une fois. Je t'ai demandé ce que tu voulais faire et je veux une vraie réponse. » Mes sourcils se froncent légèrement. « C’est loin d’être un détail insignifiant, la grossesse te fatigue énormément et il est hors de question que je te laisse toute seule avec les filles tout un week-end. » Si elle a besoin de se reposer et que les filles sont réveillées ? Et si quelque chose se passait ? Et si elle perdait les eaux en avance ? Et si elle se baissait pour ramasser un jouet des filles mais qu’elle ait du mal à se relever seule ? « Je veux juste que tu penses à toi, tu crois que tu peux le faire ? » Je la regarde dans les yeux et ma réponse ne change pas. « Je ne te laisserais pas toute seule. » Je ne pensais pas qu’un jour on puisse me reprocher de refuser l’idée de laisser ma femme seule alors qu’elle est enceinte de bientôt huit mois. Je veux être là pour elle, je veux pouvoir prendre soin d’elle et de notre crevette et qu’elle puisse avoir tout le repos dont elle a besoin pour être en forme. Ma décision est prise et je ne reviendrais pas dessus. L’idée de partir en week-end avec Nathan me plaît beaucoup et j’espère pouvoir le faire dans les mois qui viennent, mais pas en laissant Alex seule alors que la grossesse est très fatigante pour elle. Mes doigts caressent avec douceur ses bras tout en regardant le plafond. « Tu aurais du me laisser faire tout à l'heure dans la cabine. » Une remarque de sa part qui me fait rire alors que baisse le regard vers elle. « Si tu avais été plus discrète ça aurait été faisable. » On était bien plus doués pour la discrétion quand on était plus jeunes et à défaut d’avoir pu aller jusqu’au bout des pensés qui nous ont traversées l’esprit un peu plus tôt dans la journée je lui propose de remettre ça au lendemain, je sais qu’elle ne le refusera pas ou du moins je l’espère. « Je prends note chéri, demain tu es tout à moi. » Une réponse de sa part qui ne manque pas à me faire rire alors que ses lèvres se posent un peu partout sur mon visage redescendant dans mon cou à de multiples reprises. Elle me fait frissonner aussi avec ce baiser qu’elle initie et que je prolonge presque immédiatement laissant ma langue également chercher la sienne alors qu’une de mes mains vient se poser sur sa joue pour la caresser. « J'ai même pas goûté vos cookies. » Nos lèvres tout juste éloignées l’une de l’autre voilà les premiers mots qu’elle prononce et qui me font cligner des yeux plusieurs fois. Elle rit et si ce con me soulage pour ce soir il me fait aussi sourire. « A défaut d'avoir envie de sexe, j'ai faim, c'est pas ma faute. » Un sourire de sa part et je l’imite sans même vraiment le vouloir, son sourire est beau et tellement adorable. « Tu aurais très bien pu avoir faim et avoir envie de sexe. » Ce n’est pas comme si vous n’avions jamais mélangé ces deux activités ensemble bien qu’avec un cookie rien de très sexy ne me vient à l’esprit. Je me redresse pour récupérer le cookie que j’avais laissé pour la table de chevet pour elle afin de lui donner. « Ne mets pas des miettes partout dans le lit. S’il te plaît. » que je lui dis avant de lui donner le biscuit. « Dis-moi qu’en m’embrassant comme ça, c’était pas aux cookies que tu pensais. » parce que là, je pourrais presque me vexer.
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« Demain peut-être. Vendredi ça me semble bien trop tard. » Voilà qui a le mérite d'être plutôt clair. Caleb pense qu'il faut lui en parler demain et si sa réponse semble me donner un « léger » coup de stress, je fais confiance à son avis et puis à quoi bon attendre encore et repousser les choses ? Je sais que la journée de demain sera encore une journée stressante et je sais que je vais me poser tout un tas de questions sans pouvoir trouver de réponses à celles ci. Mais, c'est inévitable. Cette discussion, ce retour dans le passé, ces souvenirs, et le regard de Nathan. Son jugement. Sa colère. Son incompréhension. Sa tristesse. C'est inévitable et je vais devoir y faire face. Demain ou un autre jour, la discussion sera la même, les émotions seront les mêmes et désormais après les mots de Caleb, me voilà prête (ou pas) à avoir cette discussion avec Nathan. Celle que je redoutais. Et si bien des parents redoutent la fameuse discussion, celle sur le sexe, les relations, comment on fait les bébés, moi c'est celle sur comment on abandonne son bébé et pourquoi que je vais devoir gérer. « Je lui parlerai demain quand vous rentrerez des magasins. » Je ne suis pas sur de moi, je n'ai aucune assurance en disant ces mots à Caleb, mais je le ferai. Je trouverai le courage pour faire face à Nathan, pour faire face à sa haine envers moi et faire face à ses questions s'il en a. Je vais trouver la force d'avoir cette discussion qu'on aurait du avoir il y a de ça plusieurs semaines maintenant. Mais, pour le moment, je ne veux pas y penser, je ne veux pas laisser à mon esprit le loisir de commencer à formuler milles et unes tournures de phrases, à envisager milles et unes réactions de Nathan, je ne veux pas me perdre dans mes peurs, dans mes souvenirs, et c'est vers Caleb que je me tourne pour occuper mes pensées, pour me concentrer sur quelque chose de plus concret, ce qu'il voudrait faire ce week-end avec Nathan. Ce qu'il voudrait faire tout court d'ailleurs. « C’est loin d’être un détail insignifiant, la grossesse te fatigue énormément et il est hors de question que je te laisse toute seule avec les filles tout un week-end. » Il n'en démords pas Caleb et à part le fait qu'il ne veuille pas me laisser seule ce week-end avec les filles, je ne sais pas vraiment ce qu'il aimerai faire avec Nathan. Après, il a raison dans un sens, oui la grossesse me fatigue et m'occuper seule des filles pendant deux jours risquerait d'être compliquée physiquement mais pourtant c'est encore une fois à moi qu'il pense. C'est à mon confort et à ma sécurité qu'il pense et non à lui. Ce qu'il veut, c'est ne pas me laisser seule. Mais ce n'est pas une réelle envie finalement, du moins pas à mes yeux et pourtant il insiste encore. « Je ne te laisserais pas toute seule. » Voilà sa réponse quand je lui demande de penser à lui et j'ai la réponse à mon autre question. De toute évidence, non Caleb ne peut pas penser juste à lui, même quand je lui demande de le faire. « Et si je te demande ce que tu veux faire ce week-end ? Une activité qui n'implique pas que tu me laisses seule, qu'est-ce que tu aurais envie ? » Parce que je maintiens, ne pas vouloir me laisser seule, ce n'est pas une vraie envie. C'est une pensée logique de la part de mon mari protecteur et qui est liée à la grossesse, mais ce n'est pas une envie. Et même si j'apprécie énormément l'idée qu'il veuille être là pour moi, qu'il ne veuille pas me laisser seule, je ne veux pas qu'il s'oublie totalement surtout que désormais, il doit penser à moi, à Nathan, aux filles, à ce futur bébé et si Caleb aime penser aux autres et le fait très bien, je dois penser à lui rappeler qu'il ne doit pas s'oublier au milieu de toute notre famille.
Sa présence, le calme de notre chambre et ces moments à deux m'aident à trouver un peu d'apaisement après ces dernières heures compliquées. J'arrive même à sourire et à blaguer avec lui. J'arrive aussi à le faire rire et ça aussi c'est quelque chose qui m'aide à me détendre. « Si tu avais été plus discrète ça aurait été faisable. » Je lui souris en levant les yeux et en grimaçant légèrement. « Je comprends pas le problème, tu n'aimes pas le public ? » Une question qui n'en est pas vraiment une et j'ajoute même un nouveau commentaire. « Je suis sûre que la meuf aurait été ravie du show et qu'elle aurait pu se rincer l’œil. » Je suis à nouveau pas sérieuse mais cette discussion légère me fait du bien, presque autant que ce baiser que l'on s'échange qui donne un avant goût de ce qui nous attends demain. Et si la tendresse était de mise jusqu'à maintenant, c'est avec un peu plus de passion que l'on échange ce baiser langoureux. La tendresse n'étant pas pour autant oublié, puisque je sens sa main caresser ma joue au même moment. Voilà une fin de soirée qui me fait du bien et je ne pensais pas pouvoir me sentir aussi bien ce soir. Je ne respire pas la joie et la forme, mais si je me sens fatiguée et que mon corps est toujours douloureux, je me sens beaucoup moins tendue et moins angoissée par tous les événements de la journée. Et mes réactions prouvent que je me sens mieux et même si ma réaction n'a pas de sens, elle a le mérite de nous faire rire tout les deux. « Tu aurais très bien pu avoir faim et avoir envie de sexe. » Je lève les yeux au ciel à nouveau amusée par la repartie de Caleb, amusée par ce qu'il peut sous-entendre ou au moins par ce que moi j'en comprends. « C'est vrai, si tu avais fais de la mousse au chocolat peut-être que j'aurais pu avoir envie des deux en même temps. » Je sais que ce soir il ne se passera rien, ma libido est en berne, mon corps est trop douloureux et mon esprit est ailleurs, mais cette discussion me fait du bien, elle me permet de ne pas réfléchir, de ne pas penser à ce qu'il m'attends demain, à ce qu'il s'est passé aujourd'hui, et j'aime cette complicité avec mon mari, ces petits moments de légèreté tout les deux dans notre lit, rien qu'à nous et ils sont de plus en plus rares. « Ne mets pas des miettes partout dans le lit. S’il te plaît. » Je me redresse avec un peu de mal, mais je le regarde en souriant en entendant sa remarque. « Oui chef. » Caleb est maniaque, ce n'est plus un secret et si je n'aime pas dormir dans un lit sale moi non plus, qu'il pense à me faire cette remarque m'amuse quand même beaucoup. « Dis-moi qu’en m’embrassant comme ça, c’était pas aux cookies que tu pensais. » J'ai croqué dans le cookie et je ris et en toussant un peu à cause du cookie que je viens d'avaler de travers à cause de sa remarque. « Non, non rassures toi, je pensais à ton cul dans ce pantalon moulant. » Ce n'est même pas vrai, mais finalement maintenant que j'ai l'image je souris à nouveau parce que ce pantalon avait eu son petit effet sur moi, et si je parle du pantalon c'est surtout ses fesses que j'avais beaucoup apprécié. Je finis le cookie et je retrouve ma place contre lui. Ma tête posée sur son épaule, ma main sur son torse, mon pied qui vient jouer avec les siens. Je me blottis dans ses bras, contre lui, là ou je me sens le mieux, là ou je me sens en sécurité, là ou je me sens aimée et protégée. « Non mais plus sérieusement bébé, merci d'être là pour moi. Tu sais pas comme ta présence me fait du bien. » Oh sûrement qu'il le sait parce que je lui ai déjà dit pleins de fois, mais je doute qu'il comprenne réellement à quel point il me fait du bien. Ou qu'il en est conscience, parce que Caleb doute de lui, doute de ce qu'il peut apporter, doute alors qu'il est tout simplement parfait. « Tiens regarde qui vient te dire bonne nuit. » Je grimace alors que je sens la crevette bouger, cogner et je guide la main de Caleb pour qu'il sente son futur bébé. « Je t'aime tellement. » Des mots que je lui glisse en venant l'embrasser encore une fois, ma main vient jouer avec son alliance alors que mes yeux se perdent dans les siens encore quelques secondes. Quelques instants pour profiter de cette douceur, de cette tendresse, et de cet amour qui se dégage du regard de mon mari. Quelques secondes pour faire le pleins de calme avant d'accepter de fermer les yeux et de laisser mon subconscient s'exprimer pour le reste de la nuit. « Tu es si beau, j'aime le fait que tu sois la première personne que je vois au réveil et la dernière que je vois avant de me coucher. » Et quand je ferme les yeux c'est son visage que j'ai en mémoire. Son odeur partout autour de moi, sa présence à mes côtés, je sais que grâce à lui je vais finir par m'endormir, je sais que grâce à lui tout va bien se passer. Je sais que grâce à lui je vais réussir à faire face aux épreuves qui m'attendent, parce qu'il est ma force, parce qu'il est mon roc, parce qu'il est là et que tant qu'il me supporte, je peux tout supporter.
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« Je lui parlerai demain quand vous rentrerez des magasins. » J’hoche la tête une fois. « Tu voudras que je sois présent ? » Elle peut me demander d’être là à ses côtés, soit pour un simple soutien émotionnel si elle en a besoin, elle peut me demander également de prendre la parole en plein milieu de la discussion si besoin. Ses besoins et ses attentes sont les choses les plus importantes à mes yeux. Je sais que ce moment sera compliqué pour elle et sans aucun doute pour Nathan aussi elle va devoir répondre à ses nombreuses questions et je sais que les réponses qu’elle va lui apporter, elle n’en est pas fière. « Et si je te demande ce que tu veux faire ce week-end ? Une activité qui n'implique pas que tu me laisses seule, qu'est-ce que tu aurais envie ? » Elle est têtue, Alex et voilà qu’elle me pose à nouveau cette même question à laquelle, je n’ai toujours aucune réponse à lui donner. Je me pince les lèvres ne sachant pas quoi lui répondre, pour ma défense je ne savais pas que Nathan allait passer le week-end avec nous. « Honnêtement je ne sais pas du tout Alex. » Je suis honnête avec elle bien que ce ne soit clairement pas la réponse qu’elle aurait voulue, et puis je me dis finalement que poser la question directement à Nathan serait peut-être une bonne idée. Lui laisser choisir l’activité pourrait être une bonne chose, ça serait donc notre façon à nous de lui montrer qu’il fait partie de notre famille et que son avis et ses envies comptent tout autant que les nôtres.
Nous retrouvons une ambiance plus légère et bon enfant qui nous correspond beaucoup plus et quand je vois son regard se relever vers moi, je souris. « Je comprends pas le problème, tu n'aimes pas le public ? Je suis sûre que la meuf aurait été ravie du show et qu'elle aurait pu se rincer l’œil. » Sa répartie a au moins le mérite de me faire rire et c’est après avoir secoué la tête que je lui réponds. « Oui, elle aurait pu se rincer l’œil elle avait clairement l'air d’aimer les femmes. » que je lui réponds toujours en riant. Parce qu’il est certain que se rincer l’œil sur moi me semble vraiment impossible alors que quand on regarde Alex, il y a beaucoup de choses à apprécier. Que ce soit son corps sublime à mes yeux ou bien son visage dont les traits sont tous parfaits. C’est sans aucun doute le mot le plus adapté pour parler d’Alex : parfaite, et mes yeux brillent comment au premier jour quand mon regard se perd dans le sien et c’est toujours avec un sourire que j’admire ma femme. Parce que j’ai de la chance de l’avoir à mes côtés et j’en ai conscience. « C'est vrai, si tu avais fais de la mousse au chocolat peut-être que j'aurais pu avoir envie des deux en même temps. » Je ris encore doucement et je commence à regretter de ne pas avoir fait de la mousse au chocolat avec Nathan. « Je peux toujours en faire une demain. » je lui réponds, amusé avant de me pencher vers elle pour venir l’embrasser sur la joue. Même quand elle s’assoit sur notre lit pour manger le cookie, je la regarde et je suis à peu près sûr que mes yeux débordent encore d’amour à ce moment-là, j’en profite pour remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille tout en caressant doucement sa joue. « Non, non rassures toi, je pensais à ton cul dans ce pantalon moulant. » Elle me fait rire encore une fois et j’ai l’impression que ce pantalon, je vais en entendre parler pendant longtemps. Je ne me sens pas des plus à l’aise dedans mas pour faire plaisir à ma femme j’ai accepté de l’acheter. « Non mais plus sérieusement bébé, merci d'être là pour moi. Tu sais pas comme ta présence me fait du bien. » Ses mots me touchent et me font du bien et je pourrais totalement lui dire la même chose. Sa présence m’apaise. Sa présence me fait un bien fou. Sa présence est comme un nouveau souffle, un bonheur auquel je ne pensais pas avoir le droit et c’est simplement en approchant mon visage du sien pour l’embrasser avec douceur que je lui réponds. « Tiens regarde qui vient te dire bonne nuit. » En voilà un autre, de petit bonheur que je ressens quand elle pose ma main sur son ventre afin de me permettre de sentir notre crevette bouger et comme à chaque fois dans ce genre de moment, je souris. « Je t'aime tellement. » Si Alex a eu du mal à me dire ces mots pour la première fois, maintenant c’est sans aucun mal qu’elle peut me dévoiler ses sentiments. Elle ferme les yeux mais moi je la regarde avec beaucoup d’émotions, je l’admire peut-être même. « Si tu savais à quel point je t’aime. » Alors que moi au contraire c’est assez rapidement et sans la moindre difficulté que j’ai pu lui dire ces mots. « Tu es si beau, j'aime le fait que tu sois la première personne que je vois au réveil et la dernière que je vois avant de me coucher. » Je lève les yeux au ciel mais pourtant c’est aussi avec un sourire que j’accueille ses mots. Peut-être même que ses compliments me gênent et me mettent mal à l’aise, comme toujours. « Les hormones te font vraiment dire n’importe quoi. » Très clairement elle ne me dirait pas une telle chose sans les hormones de grossesse qui la rendent bien plus romantique et sentimentale qu’elle ne l’est habituellement. « Au lieu de dire n’importe quoi je pense qu’il est temps qu’on aille dormir. » que je lui dis en bougeant un peu contre elle pour essayer de trouver une position parfaite pour m’endormir. Une longue journée nous attend demain.