« Oh. » sachant que tu ne l’as pas fait très souvent, tu sais très bien resituer cette promesse que tu avais faite sans que Jordan ne te le demande. Un repos de corps, un défi à la con que tu t’es imposée pour le plaisir, en te disant que si tu n’avais pas de rapport pendant trois semaines, cela serait un feu d’artifice au retour de ton partenaire. Vu ce qu’il s’est passé quand Jordan était en Thaïlande, ce défi a été moins compliqué que prévu à tenir. Et iel est revenu.e une semaine plus tôt donc ça a encore plus réduit les tentations. Même si tu aurais préféré être frustrée que triste et avec la boule au ventre. Mais il est temps de mettre de côté toutes ces pensées néfastes car l’heure n’est pas au ressassement des mauvais souvenirs. Bien au contraire. « It is. » tu souris d’un air sous-entendu, ravie de voir que Jordan est d’accord avec toi. Sa main est si douce sur toi. Elle t’appelle en même temps qu’elle te maintient avec lui. Jordan est tactile et possessif avec toi, deux qualités que tu apprécies plus que de raison tant que ça te concerne. « Stop it I’m gonna blush. » tu hausses les épaules. “You’re not gonna blame me for being honest.” t’en as rien à faire s’iel rougit. A vrai dire, t’apprécierais beaucoup si c’est le cas.

Et c’est ce qui finit par arriver, d’ailleurs. Tu ne dis pourtant rien que Jordan ne sache pas. Tu exprimes seulement ce que tes mains disent, ce que tu ressens. Que ton coeur est tendre pour lui. Il n’y a rien de nouveau dans tes paroles. Mais tu es de moins en moins pudique sur ce côté-là et il n’y a que Jordan qui a ce privilège. Il faut dire que ton partenaire est doux avec toi et jamais n’a été moqueur. Au contraire, ses joues se sont colorées et c’est si adorable. Cela te donne encore plus envie de l’embrasser et de réduire l’espace de votre étreinte. Au diable les cadeaux et le timing, visiblement. Tu trouveras du temps. Tu trouves toujours du temps. Et si vous êtes en retard, ça sera de sa faute à lui. D’être si irrésistible.

« Stop trying to seduce me, I’m not an easy boy. » là, tu te marres spontanément car Jordan est un vrai débiteur à conneries depuis tout à l’heure. Tu es heureuse de constater que l’anniversaire de sa femme ne lui fout pas le moral dans les chaussettes en tout cas. “Don’t tempt me. You know I love a challenge.” même si t’es clairement en train de le séduire, mais c’est plus fort que toi. Tu es une charmeuse naturelle, et tu te révèles être aussi une petite romantique insoupçonnée. Il faut dire que tu tiens le maître absolu en la matière entre tes cuisses. Jordan t’inspire et te montre la voie, tu apprends du meilleur le meilleur. Si lui maîtrise les paroles, tu maîtrises les gestes et la combinaison peut être mortelle. Est-ce que tu comptes en faire avantage à ton bénéfice ? Totalement. Ta main vole contre sa nuque alors que Jordan vient attraper tes lippes. « Can I respectfully pound your pussy with all my love or you still don't have time for that? » “Par la barbe de Dumbledore.” que tu t’exclames doucement en riant contre son épaule. Tu relèves ton visage pour mordre sa lèvre inférieure tout en pressant un peu plus vos bassins ensemble. “You can.” que tu murmures, ton front contre le sien, alors que ton autre main glisse entre vous. “But I’m in charge.” que t’ajoute alors que tes doigts l’entourent sous son bas. “If we’re late, I’m gonna blame you, just saying.” tu as ton petit sourire de coin alors que tu vas l’embrasser de nouveau.

Tout comme t’ira embrasser son cou, le mordiller ici et là, caresser son torse après avoir ôté son haut et ton kimono de ses épaules. Le ruban s’est barré aussi dans le processus ; le cadet de tes soucis. Tu t’extrais seulement pour lui ôter son bas - cette fois, c’est lui qui sera nu.e alors que tu seras toujours habillée. Tu ne planteras pas tes ongles dans sa peau, tes bras seront occupés à être autour de son cou pour le garder près de toi. Tes mouvements seront longs et langoureux, patients mais intenses, la fusion la plus parfaite que vous pouvez effectuer. Tu le prends tout entier, son amour, et tu le lui rends x2. Vous êtes si généreux l’un et l’autre sur ce plan-là. Aucune demi-mesure. Encore moins en amour.

“You’re not gonna blame me for being honest.” Ton sourire se fait encore plus large car elle sait que non. Jamais tu ne l’empêcheras de dire toutes ces jolies choses et tu voudrais même qu’elle en rajoute encore plus même si tu mérites pas. Tu as de la valeur à ses yeux et tu t’en rends compte à chaque fois qu’elle a ses yeux sur toi (autrement dit très souvent).

Tu fais le pitre avec tes remarques. “Don’t tempt me. You know I love a challenge.” Elle sait que t’es déjà séduit.e. Elle a déjà tout fait à l’instant et ces dernières années. Car oui au final ça se compte au nombre de deux années le début de votre histoire. Vos retrouvailles plus épiques que tout ce que vous auriez pu imaginer. Vous êtes bien collés l’un contre l’autre à présent et il n’est pas du tout étranger à ta personne qu’elle est très nue sous cette chemise. Tu lui fais une proposition carrément indécente. “Par la barbe de Dumbledore.” Et elle se marre au milieu de sa surprise. Tu aimes ça la surprendre la Miss. Tu as l’impression qu’elle te connait et peut prédire ce que tu vas dire ou faire à l’avance mais pas tout le temps. Hehe. Elle vient s’en prendre à ta lèvre et la façon dont elle bouge sur toi confirme bien que… “You can.” And this is another win for Jordan Ash Fisher. Que tu dis dans ta tête avec la voix d’un commentateur sportif. “But I’m in charge.” « Oh my… Yes please. » Tu aimais déjà la sentir faire mais les mots qu’elle ajoute sont d’une perfection sans nom. “If we’re late, I’m gonna blame you, just saying.” Elle t’embrasse et tu ne prends même pas la peine de répondre car tu en as clairement rien à faire. La vérité c’est que tu n’as pas d’heure précise pour arriver chez les Mendez alors elle peut bien être in charge plus d’une fois si l’envie est là. Yes please yes please yes please yes please yes please yes please yes please yes please. Ok Jordan, on a compris.

Et c’est des vagues de frissons qui t’envahissent au fur et à mesure qu’elle s’occupe de toi comme la Princesse qu’elle est. Elle t’effeuille et t’as oublié depuis bien longtemps les cadeaux et les rubans. Tu es dans la zone. Tu prends tout. Elle te met à poil et il n’y a rien qui encombre l’entrée de sa forteresse vu sa tenue. T’es juste assis sur le canapé et elle donne tout Birdie. Tes mains souvent sur ses fesses, tu trouves bien évidemment moyen d’ouvrir la chemise assez pour que tu trouves le chemin de sa poitrine enchantée, le plus souvent avec tes lèvres car tu as envie de la manger intégralement. Vous prenez le temps et pas qu’une seule fois. Tu as toujours une pensée pour tes soldats désarmés quand tu jouis en elle. Il n’y a rien pour vous inquiétez, vous êtes libres sans frayeur éventuelles à venir.

Quand vous aurez décidé d’arrêter vos ébats tu la garderas bien contre toi car t’es tout nu et il fait froid quand même oui oui (not really). Tu veux l’avoir proche encore quelques instants alors que tu redescends de ton extase. Tes lèvres sur sa clavicule, tu embrasses le haut de son corps à plusieurs reprises avant de descendre sur sa poitrine parce que why not. Tu n’en auras jamais assez. Tu remontes ensuite le visage vers le sien pour déposer un baiser sur son menton, doux. I love you. Tu caresses doucement son dos avant de t’affaler sur le dossier du canapé en soupirant doucement de bien être. Tes deux mains qui vont sur ton visage comme pour t’aider à te remettre les idées en place après ce moment. Quand tes bras retombent à côté de toi, tu la regardes, elle qui est toujours sur tes jambes, à califourchon. Tu tends un bras pour ouvrir plus correctement les pans de la chemise afin que son corps soit bien exposé à tes yeux autant que le tiens l’est aux siens. Ta main va caresser au passage par hasard la courbe de son sein gauche avant de retomber sur le canapé. You absolute gorgeous creature. Que tu penses alors que tu la bouffes complètement des yeux.

« Oh my… Yes please. » heureusement que Jordan en soit ravi.e car tu ne lui en donnes pas le choix. Tu prends le contrôle et ça a tout avoir avec la position de force que tu as en ce moment. Tu le sens merveilleusement bien et t’as juste envie de l’avoir à ta merci la plus totale. Même si, au final, tu es pas mal à sa merci aussi. Ses mains parcourent tes courbes, ses lèvres aussi et t’as toujours cette impression d’être dotée de pouvoirs incroyables dans ces moments-là. Le plaisir de pouvoir le sentir pour de vrai de nouveau face à la sécurité que son opération apporte. Et ça se sent dans vos gestes qui sont encore plus libres qu’avant. Le temps défile mais ce n’est pas pour autant que tu ne le prends pas. Vous êtes sur une vague douce et tendre alors c’est exactement ce que tes reins disent aussi. Et mieux qu’une fois, tu as de la ressource pour un deuxième round, tant pis pour l’horaire. Tu as déjà oublié à quelle heure vous êtes censés y être et vu que Jordan ne t’arrête pas, lui aussi doit s’en foutre royalement. Il faut dire qu’iel est trop occupé.e à chérir ta poitrine en ôtant quelques boutons de ta - sa - chemise pour y penser. Tant mieux car il n’y a rien de pire que de se prendre un stop en plein ébat.

Quand ton dernier soupir d’extase sort de ta bouche, tu sens tout ton corps se détendre d’un seul coup. Jordan embrasse le haut de ton buste, de nouveau ta poitrine, puis ton menton et tu as un sourire un peu fatigué mais bien heureux qui s’affiche sur tes jolies lèvres. Au moins, ça a participé à te détendre les nerfs, c’était finalement une très bonne idée. Tu regardes Jordan s’enfoncer dans le canapé, les deux mains sur son visage, alors que tes yeux descendent sur son torse où une boule d’attirance ne cesse jamais de se faire sentir. Yup, they’re the one, que tu penses à chaque fois. A chaque fois en amour que tu es devant sa personne entière, encore plus quand iel finit par poser son regard sur toi. Surtout celui où iel te dévore car naturellement que son réflexe va être d’avoir une meilleure vue sur ton buste. Et toi, maligne comme la fauve que tu es, tu étires royalement tes bras et ton dos - en vrai, t’en as besoin, ça fait du bien. Mais t’as quand même le sourire malin alors que tu te presses contre lui, poitrine contre torse, nez contre mâchoire et soupir bienheureux en prime. “Did I seduce you enough ?” t’es si conne, mais c’est bien trop tentant. Un baiser est déposé sur son cou, là où se trouvent tes lèvres, avant que ton nez ne caresse la courbe de sa mâchoire sans vraiment t’en rendre compte. “I’m supposed to teach you something. You’re a very distracting student.” le genre qui a même réussi à te détourner de ton objectif principal sans faire grand chose.

Quand elle voit que tu cherches à admirer son corps un peu plus, elle te donne un champ de vision encore plus grand que ce que tu avais. Perfection. Elle vient s’étaler contre ton torse ensuite et y’a ton visage qui se retrouve automatiquement tout contre le sien, à moitié dans ses cheveux. Une de tes mains nonchalamment sur son bras pour caresser sa peau distraitement “Did I seduce you enough ?” Tu souris de l’entendre revenir là dessus. Tu gagnes un baiser sur ta peau et c’est tes ongles qui vont distraitement et légèrement gratter la peau de ton oiseau sur son bras à présent. « For today. » Que tu répliques tel le petit con que tu es avec le sourire qui va avec.

Y’a son museau qui glisse ici et là sur ta peau. Tu apprécies les sensations. “I’m supposed to teach you something. You’re a very distracting student.” « Only when the teacher is my girl. » Que tu répliques naturellement en allant en même temps qu’elle glisser ton nez sur son visage ici et là. Vous avez l’air d’animaux en plein élan affectif là vous savez ? « J’étais l’élève le plus calme et sage de toute ma scolarité. » La vérité vraie. « I mean, when I was showing up. Which was, most of the time. I was well behaved. » Tu le répètes encore, est-ce que tu sens que tu as besoin de la convaincre de ce fait ? Je ne pense pas qu’il sera difficile pour Birdie de te croire. Tu es bien plus calme qu’elle en tempérament. « But you’re teaching me sex… kinda. Since we started fucking so you’re still teaching. » T’es bête, mais c’est la réalité de la chose. Tu sens toujours - bien moins à présent - cette infériorité que tu as dans l’expérience sexuelle avec les femmes. Ton nez qui est à présent bien enfoui dans ses cheveux, ta main qui est sur le canapé, l’autre sur sa cuisse. T’as pas l’air de vouloir bouger, ni de faire un seul effort. Tu te repose, t’es bien là.

« For today. »
“Partie remise demain alors.”

S’il faut que tu le séduises tous les jours, alors tu le feras dix fois plutôt qu’une. Même si tu surestimes quand même tes capacités car tu n’es pas toujours dans le mood pour mais c’est l’intention qui compte, n’est-ce pas ? C’est ce que tu penses en tout cas. Jordan te provoque juste en disant ça et iel doit avoir très conscience de ce qu’iel fait car vous connaissez à bien vous connaître mutuellement.

« Only when the teacher is my girl. » my girl, ça te fait presque frissonner de l’entendre dire ça comme ça. “I like being your girl.” que tu murmures stupidement mais avec une réelle spontanéité. Not their wife but their girl et ça sonne bien plus doux à tes oreilles, à vrai dire. Chaque élan de possessivité de Jordan a tendance à te faire frémir de toute façon. « J’étais l’élève le plus calme et sage de toute ma scolarité. » tu essaies de le visualiser - peut-être pas physiquement mais au moins de comportement. « I mean, when I was showing up. Which was, most of the time. I was well behaved. » tu n’as pas trop de mal à imaginer tout ça. “I’m not really surprised.” une de tes mains s’amuse à faire des formes sur son torse alors que tes yeux sont dans le vague, en pleine imagination de la version adolescente de ton partenaire. “J’étais calme et sage moi aussi… Sauf quand on venait nous emmerder.” enfin calme… Façon cadburienne, évidemment. “J’ai un peu séché les cours. De toute façon, j’étais pas la plus attentive.” bien au contraire, tu t’ennuyais ferme à rester enfermée huit heures par jour, assise sur une chaise. Tu as beaucoup écrit à cette période-là, une des rares activités que tu pouvais faire en classe sans que les profs ne te fassent de réflexion.

« But you’re teaching me sex… kinda. Since we started fucking so you’re still teaching. » “What ?” t’as un sourire et l’expression qui témoignent de ton questionnement alors que tu relèves ton visage vers le sien. Puis tu réalises ce qu’iel veut sûrement dire, alors tu plisses les yeux. “Right… With pussies, mmh ?” Jordan t’a dit qu’iel n’avait pas eu beaucoup de partenaires féminines - ce n’est pas pour rien que c’est la gente masculine qui t’inquiète toujours un peu. “Donc nos parties de jambe en l’air sont des cours… Ravie de voir que tu mets du cœur à l’ouvrage pour avoir une meilleure note que la précédente. Je t’incite fortement à continuer le progrès et les cours qui vont avec.” tu fais l’idiote en souriant car pour toi, Jordan est juste parfait.e sur tellement de points que sa phrase n’a franchement beaucoup de sens. Tu n’as pas idée du niveau d’insécurité de Jordan sur le sujet. Tu pars du principe que tu ne caches pas ton plaisir à chaque fois donc il n’y a pas de problème à ton sens. “We need to move, sweetheart, or we will arrive when everyone leaves. You don’t want that.” ça serait malheureux que les cadeaux n’atteignent pas leurs destinataires. Tu commences donc à te détacher en te levant sur tes jambes tout en cherchant le ruban que vous aviez tout à l’heure. Debout face à un Jordan totalement nu.e, tu savoures quand même la vue en mordillant ta lèvre. All mine. Tu te penches vers son visage en te retenant au dossier du canapé avec la main pour aller l’embrasser de nouveau. Okay, ça suffit la distraction, là, non ? But I can’t resist when they’re just lying here all beautifully naked. Certes mais un peu de force, Birdie. Détache-toi de ses lèvres, pour commencer.

“Partie remise demain alors.” Tu fais oui de la tête car tu aimes bien ce petit programme là. Peut être qu’à force tu t’habitueras aux compliments si elle en fait mille et plus encore quotidiennement. Bourrage de crâne ça marche y parait. “I like being your girl.” Elle aime à chaque fois que tu utilises un surnom peu importe lequel et toi tu aimes qu’elle le précise aussi spontanément. Ca vient du coeur. Tu sais pas dire systématiquement les surnoms, ça vient quand ça vient, mais tu retiens qu’elle aime cette appellation plus que d’autres.

“I’m not really surprised.” Elle te connait bien la Miss Elimbah. Ca t’en tire un sourire supplémentaire sur ton beau visage. Les caresses qu’elle te procurent aident aussi. C’est presque si tu serais pas en train de fermer les yeux. “J’étais calme et sage moi aussi… Sauf quand on venait nous emmerder.” Tu la visualises bien en mode teigneuse quand besoin s’en fait sentir, même toute jeune. C’est inné ces trucs là. “J’ai un peu séché les cours. De toute façon, j’étais pas la plus attentive.” Ca aussi tu veux bien le croire. « I’m sure you were the cutest. » T’as déjà vu des photos d’elle plus jeune avec Dan et tu dirais pas non pour en revoir quelques unes.

“What ?” What what? T’es mignon.ne Jordan quand tu réalises pas que tout ce qui a dans ta tête n’est pas visible aux autres. But she knows. Vous en avez déjà parlé… non ? “Right… With pussies, mmh ?” See. She knows. Tu ouvres tes yeux quand tu sens qu’elle est redressée, son regard sur toi. “Donc nos parties de jambe en l’air sont des cours… Ravie de voir que tu mets du cœur à l’ouvrage pour avoir une meilleure note que la précédente. Je t’incite fortement à continuer le progrès et les cours qui vont avec.” Elle te prend pas au sérieux et c’est mignon à voir combien elle n’a jamais vu de problème de ce côté là. « I’m just very lucky you fell in love with me from the start. » Tu souris en disant ça pour plaisanter mais tu as la sensation que c’est ça. Ou que c’est pas loin. C’est incroyable comme t’as pas confiance en toi de ce côté là alors qu’elle gémit plus fort qu’une sirène d’ambulance quand tu t’occupes de ses formes. Il te faut quoi pour que ça rentre dans ta tête ? Un tatouage de plus ?

“We need to move, sweetheart, or we will arrive when everyone leaves. You don’t want that.” Elle n’a pas tort. Tu veux voir les sourires sur leurs visages à tous les petits Mendez. Elle se défait déjà de toi, tu es surpris.e de la voir si docile à vraiment faire ce qu’elle a dit. Tu la vois qui bloques sur ta forme et elle va te faire rougir de nouveau si elle continue à regarder ton corps totalement nu comme ça. Tu es totalement exposé et y’a bien qu’elle qui a droit à cette vue. Elle se penche pour t’embrasser et tu redresses ton menton pour que ce soit plus confortable. Tu bouges pas tant qu’elle bouge pas. On est pas sorti de l’auberge avec vous deux…

Non seulement elle est un bon professeur mais tu es également un très bon élève car tu arrives bien vite à faire des noeuds aussi beau qu’elle. Vous allez vite à rattraper votre retard après avoir pris votre douche et puis zou, direction Redcliffe, chez Maria. Dans le van, tu es zen pour la majeur partie du temps car tu vas bien mieux qu’au mois de juin. C’est le moment parfait pour voir Maria sans avoir peur de vriller devant elle. Tu n’as vraiment pas envie qu’elle s’inquiète pour toi. Tu sais te gérer, la preuve, en deux mois et une partition tombé du ciel, tu te sens bien. C’est un vrai miracle oui et tu supplies l’univers tous les jours que ça continue comme ça. Tu manifestes fortement et ça fonctionne pour l’instant. Y’a quelques fois - comme d’habitude - où y’a ta main qui serre fort la poignée de la portière car y’a des mouvements de voitures dans les environs qui te font flipper. Tu restes silencieux - comme toujours - car tu sais que tout va bien se passer, il ne va pas y avoir d’accident, t’as juste peur de manière irraisonnable mais t’y peux rien. Quand y’a beaucoup de voitures sur la route c’est un immense stresse. Tu préfères la route à Elimbah c’est certain. Tu fermes les yeux parfois pour ne pas voir le traffic de la route. Ca pourrait passer pour un moment où tu te reposes les yeux mais vu les jointures blanches sur tes mains nope, on capte bien vite que t’es pas serein.e du tout. Mais tu ne te plains pas. Y’a une chanson que tu aimes qui passe à la radio et tu tends la main pour lever le son et t’immerger là dedans. Le truc c’est que la chanson se termine et celle qui commence ensuite c’est I will survive. Y’a un immense sourire qui se forme sur ton visage car t’as bien la sensation que l’univers se fou de toi. Tu vas ouvrir la boîte à gant pour mettre un CD à la place. Dois forcément y avoir Dua Lipa dans le coin non ?

« I’m sure you were the cutest. » il y a bien des photos de toi très jeune à Elimbah mais version adolescente, pas vraiment. Tu as un large sourire en repensant à ton propre ressenti à l’époque sur ta personne - loin de la perception que tu as maintenant de toi-même. “T’es tellement pas objectif.” t’as l’impression d’être la meilleure dans beaucoup de domaines si tu l’écoutais - il y a de la réalité et il y a des vérités qui ne concernent que lui, clairement. “J’aimerai bien te voir toi, tiens. Je me rappelle pas de t’avoir vu plus jeune.” si t’en souviendrai si c’était le cas. Avant que tu lâches une exclamation de surprise en le tapant dans l’épaule. “Oh mais si, tu m’en avais envoyé une!” quand iel était à LA, si tu te rappelles bien. Quand Jordan n’avait pas assez de cheveux pour pouvoir les agripper comme tu aimes si bien le faire. “T’étais ado dessus. Je veux voir ta version miniature.” mais est-ce que Jordan a ce genre de photos ? Tu as des doutes. Tu espères que oui, quand même. Sinon, tu vas être sacrément triste pour lui. « I’m just very lucky you fell in love with me from the start. » t’éclate de rire. “I wasn’t falling in love from the start. I was trying to get into your pants from the start.” mais t’as arrêté - à peine - quand Jordan t’a fait comprendre qu’iel n’était pas intéressé.e. Une de tes premières phrases avait été une boutade soulignant le fait qu’iel voulait te déshabiller. Ca annonçait bien la couleur. “Je t’ai déjà dit que ça aurait été plus compliqué si j’étais pas comblée sur ce plan.” sur tous les plans, à vrai dire, mais le plan sexuel est un des premiers et des plus importants. Certains diraient que c’est superficiel mais pour toi, le sexe est un langage comme les mots, la communication, les gestes tendres. C’est une fusion et Merlin sait à quel point vous passez votre temps à avoir envie d’être l’un dans l’autre - c’est bien la seule façon de réussir à le faire.

La preuve, tu mets dix ans à quitter ses lèvres pour vous discipliner à finir tous les cadeaux et leurs nœuds.

Mais vous y arrivez. Douche, vêtements, ton propre petit micro nœud à l’estomac restant comme une ombre prête à surgir à tout moment. Vos peluches cupcakes sont aussi dans le van, t’es prête à prouver à Linda que tu as la même forme que la sienne toi aussi. C’est seulement à un feu rouge que tu remarques que Jordan n’a pas l’air serein. “Je conduis si mal que ça ?” que tu demandes avec un léger sourire avant de repérer une affiche au loin qui t’intéresse. Au lieu de continuer la route, tu files te garer sur la place la plus proche que tu trouves alors que Jordan est en train de fouiller ta boîte à gants. “Attends-moi là, je reviens.” évidemment que tu reviens. Tu files avec ton porte-monnaie vers le magasin de fleurs et t’en ressors bien dix bonnes minutes après au moins avec une composition entre les mains que tu vas mettre à l’arrière. Tu la cales bien comme il faut pour ne pas qu’elle bouge et tombe - tu vas y aller doucement, oui oui. Puis, tu retournes derrière le volant et tu tends à Jordan une rose avec un tout petit sourire. “Tiens. J’ai pas pu m’empêcher.” tu espères que tu n’as pas fait un faux pas mais c’est d’une facilité folle, aussi ; rose, Rosa, le lien est facile. Le fait que ta tenue soit remplie de fleurs est une coïncidence aussi ? Totally. Ouais, mmh. T’as surtout pris le plus “soft” que tu pouvais avoir. Te voilà en train de redémarrer ton engin pour finir le trajet que tu n’as pas fait depuis longtemps - t’as bien dû faire un demi tour un moment car tu t’es trompée. (face / pile / shoes)

“T’es tellement pas objectif.” Tu la regardes, outré.e. Moi ??? Pas objectif ???? Yep. Même si sur ce coup là tu es sûr.e de toi. C’est objectif, à ton avis. “J’aimerai bien te voir toi, tiens. Je me rappelle pas de t’avoir vu plus jeune.” Tu fronces un peu le nez. “Oh mais si, tu m’en avais envoyé une!” Ah ? Tu te souviens même pas. “T’étais ado dessus. Je veux voir ta version miniature.” Oh. « Maggie should have some. » Car toi tu n’en as pas nope. Tu voulais retourner la voir en plus Maggie. Elle est vieille et ce serait une bonne chose d’arrêter de perdre du temps Jordan. Maintenant que tu as cette partition grâce à elle, tu n’as plus peur d’aller la voir.

“I wasn’t falling in love from the start. I was trying to get into your pants from the start.” Y’a un sourire tout fier sur tes lèvres. Ca fait toujours plaisir de s’entendre dire ça et encore plus de Birdie Cadburry qui peut très clairement avoir absolument qui elle veut. “Je t’ai déjà dit que ça aurait été plus compliqué si j’étais pas comblée sur ce plan.” « Ok I’m just lucky we’re made for each others. » Ca elle ne pourra pas le contrer. C’est la vérité pure et simple.

“Je conduis si mal que ça ?” Tu fais non de la tête. « You know it’s not you. » C’est tous les autres sur la route qui te stresse. Tous les autres que tu ne peux pas contrôler et y’a du monde aujourd’hui dans cette partie ci. Elle arrête la voiture et t’es encore en train de chercher les trésors de sa boîte à gant. “Attends-moi là, je reviens.” Tu relèves la tête pour voir où vous vous trouvez et elle file chez un fleuriste. Oh ? Et puis tu mets enfin la main sur un CD sauf que c’est la BO de HP. Obviously. T’as pas envie d’écouter ce genre de musique là alors tu te remettras à chercher une station de radio qui est plus intéressante quand le contact sera de nouveau en route.

Tu vois Birdie revenir avec un gros truc de fleurs dans les mains. Damn. Car tu sais que c’est pour Maria vu que c’est chez elle que vous vous pointez. She is gonna love this. Même si toi tu n’aimes pas ça offrir des fleurs, Maria n’a rien contre, tu le sais. “Tiens. J’ai pas pu m’empêcher.” C’est une rose qui est sous ton nez. Une rose qu’elle te tend. Tu as un petit moment d’adaptation car c’est surprenant qu’elle ait pris le temps pour ça et qu’elle t’offre une rose aujourd’hui. Tu vas enfin prendre la fleur en faisant attention de ne pas te piquer si jamais. Birdie redémarre la voiture. « Thank you. » Tu vas naturellement nicher ton nez dans la fleur pour voir si l’odeur est aussi douce que son apparence. « It’s very… thoughtful. Maria is gonna love this. » Et toi aussi Jordan, t’as vu comme t’es tout ému.e là ? C’est chou. Tu vas poser ta main sur sa nuque après l’avoir glissé sous ses cheveux. Tu vas être dans tes pensées pour le reste du trajet. Une main sur ton oiseau à caresser sa nuque doucement et l’autre sur ta rose.

« Maggie should have some. » je suis assez triste de constater à chaque fois que Jordan n’a pas eu un début de vie idyllique. C’est presque si je ne m’en voudrai pas de me vanter de la mienne, de ma famille, de toutes ces anecdotes que j’ai depuis plus de trente ans et qui ne sont que des souvenirs joyeux. Je ne vois pas le malheur, je ne me rappelle pas des drames. Je les ai écartés de ma mémoire comme on balaie une mouche posée sur son bras. J’ai au moins conscience que ça m’a forgé. Mais Jordan… Je ne réalise pas toute la lutte interne qu’il doit y avoir en lui et j’aimerai pouvoir faire plus ou, mieux, avoir une potion qui lui ferait oublier tous ces mauvais souvenirs. Et puis, comme une conne, je balance souvent ce genre de choses sans vraiment réfléchir alors que je connais sa situation familiale - mais qui peut me blâmer de ne pas pouvoir me contrôler 24/7, mmh ? Ce n’est pas forcément visible mais je réfléchis et je me tempère mieux qu’avant. « Ok I’m just lucky we’re made for each others. » je roule des yeux en souriant. “Je te laisse le dernier mot. Mais j’en pense pas moins.” je sais qu’on est fait l’un pour l’autre. Je n’ai jamais cru les histoires de grandma de l’époque qui me racontait souvent son histoire avec grandpa. Qu’il était sa moitié dans une autre vie et celle d’avant. Qu’ils avaient vécu mille histoires avant celle d’aujourd’hui. Ca me laissait rêveuse, j’en riais, je prenais ça comme des contes stupides et elle me disait “tu verras, un jour, tu comprendras”. Je n’y ai jamais repensé. Si je la revois au mariage de ma cousine, je vais pouvoir lui dire que je comprends. Elle aura qu’à nous voir pour comprendre elle aussi. Il y a une facilité avec Jordan - même si tout n’est pas si simple que ça - un sentiment d’habitude. Et surtout, surtout, je crois que je serai capable du pire pour lui. Pas du même genre que le reste du monde, ou même ma famille. C’est différent. C’est donc que l’on est forcément poussé par l’univers pour que ce soit aussi fort, aussi intense.

« You know it’s not you. » je pourrai le prendre mal quand même ; Jordan ne réalise pas que c’est assez vexant que quelqu’un s’accroche comme ça à la porte quand on est en position de chauffeur. Mais ce n’est pas la première fois et je sais très bien pourquoi. On pourrait croire que je serai sage et pareille avec ce qui est arrivé à Victoria mais pas vraiment. Je continue à jouer les autotamponneuses sur la route, mais je tempère mon rythme quand mon amoureux est à côté. Je n’ai pas oublié la petite frayeur que je lui ai causé il y a des mois de ça.

L’idée d’offrir une composition à Maria me vient au moment où je vois la devanture du fleuriste à l’arrêt. Et celle de la rose pour Jordan, quand j’en vois l’étalage juste devant, pétales levés et rouge vif. Pas rose poudrée, non, je veux la vraie. C’est ma façon de brosser Maria dans le sens du poil autant que de m’assurer une alliée en elle à chaque fois un peu plus. En plus, ça se replante, c’est gagnant pour tout le monde. J’ignore si Maria a la main verte mais sa famille est grande et elle en est une des reines, elle trouvera forcément quelqu’un pour le faire si jamais y’a besoin, n’est-ce pas ? « Thank you. » je suis toute souriante quand je le vois plonger son nez pour sentir la fleur. « It’s very… thoughtful. Maria is gonna love this. » “J’espère. Enfin, c’est le geste qui compte. On vient avec des trucs pour les enfants mais pas pour l’hôtesse, c’est nul.” enfin, c’est une excuse parfaite à mes yeux. Jordan trouve le trajet de ma nuque alors que je me remets en route et je tourne brièvement la tête pour embrasser son bras avant de poursuivre la route jusqu’à la casa Mendez. Une fois garé et le moteur éteint, je lâche un souffle qui se veut encourageant. “Heureusement que t’as décidé de gâter les enfants. Si je me sens mal à l’aise, j’aurai qu’à aller avec eux pour jouer à leurs nouveaux jouets.” puis je lâche un bref rire en secouant la main. “Pff, comme si j’avais besoin d’être mal à l’aise pour tester les jouets.” c’est de la pure foutaise, c’est certain. Je saute hors de Van Gogh en prenant mes clés avant de me diriger vers l’arrière. Je prends un sac et la composition avant de me tourner vers Jordan en tendant les clés accrochées maladroitement sur mon index que je tends avec difficulté. “Tiens, tu peux prendre le reste et fermer, s’il te plait ? J’ai les mains un peu prises.” surtout que les plantes sont lourdes et que je ne veux toujours pas que ça se casse la figure. Ça gâcherait absolument tout.

“Je te laisse le dernier mot. Mais j’en pense pas moins.” Et de dire cette phrase ci elle prend le dernier mot la miss. Est-ce qu’elle s’en rend compte ? Ca ne t’embête pas le moins du monde car elle est adorable quand t’arrives à l’irriter si facilement. C’est pas bien Jordan. I only said the truth. Your truth maybe. Yes. On sait tous que c’est juste dans ta tête tout ça. Ca n’est pas la réalité.

“J’espère. Enfin, c’est le geste qui compte. On vient avec des trucs pour les enfants mais pas pour l’hôtesse, c’est nul.” Tu t’en rends compte et tu hoches la tête. « You’re right. » Tu te sens nul de pas y penser de cette façon là. C’est juste que chez Maria c’est la maison, c’est chez toi, c’est comme acquis. On sait que tu n’es pas avare de reconnaissance et hugs quand t’es avec elle mais un petit cadeau autre que ta présence ça ne ferait pas de mal. Surtout que ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas vu. « Thank you. » Que tu répètes car tu te rends vraiment compte de ta maladresse à ce niveau là. Allez Jordan, te tape pas trop sur la tête, Birdie y a pensé c’est ce qui compte. Vous êtes une team. Le baiser sur ton bras te fait du bien à l’âme également. T’as envie de te mettre dans ses bras comme un baby.

“Heureusement que t’as décidé de gâter les enfants. Si je me sens mal à l’aise, j’aurai qu’à aller avec eux pour jouer à leurs nouveaux jouets.” Tes sourcils se hausses en l’entendant. Comme si elle avait besoin d’une excuse pour aller jouer avec les enfants. “Pff, comme si j’avais besoin d’être mal à l’aise pour tester les jouets.” Un sourire se forme sur ton visage alors que tu caresses avec un peu plus de délicatesse sa nuque. Tu ne comptes pas la lâcher nope. Dans absolument tous les sens du terme. « Je viendrais jouer avec vous. » Car c’est aussi un de tes trucs préférés avec les petits Mendez.

“Tiens, tu peux prendre le reste et fermer, s’il te plait ? J’ai les mains un peu prises.” Tu prends les clés et déposes un baiser sur le dessus de sa tête avant de choper le reste des cadeaux. Tu fermes le van et vas en direction de l’entrée de chez Maria. La rose toujours dans ta main car hors de question de la laisser toute seule dans la voiture. Elle ira sûrement sur ton oreille ou dans la poche avant de ta veste. Yes. There. T’as une veste en jeans sur le dos. La porte s’ouvre rapidement avant même que vous ayez sonné. C’est mini Linda qui vous a vu vous garer par la fenêtre du salon. « Birdiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie !!!!! » Ca te remplira toujours le coeur d’un amour immense de voir Linda aimait autant Birdie. Elle s’accroche à ses jambes et retrouve son visage enfouis dans les froufrous et fleurs de la robe de ton oiseau. « Careful Lin. » Surtout parce que Birdie est bien chargée. « I can help you i can help you i can help you !! Is this for me?? » Qu’elle dit en sautillant et prenant le sac des mains de Birdie. « My big baby. It’s been forever you’re even taller. » C’est la maitresse de maison qui fait son apparition dans l’entrée. Maria ne mâche jamais ses mots pour dire les choses et elle a raison pour le coup. « Sorry I’ve been very busy… » « Come inside cariño. I’m happy you’re here. » Tu vas à l’intérieur, Birdie derrière toi. « I’m happy you’re here too Blondie. » Tu l’entends et y’a ton petit coeur qui fond de nouveau.

« You’re right. » j’ai un minimum de règles de bienséance et je me complais à croire que je sais faire plaisir à autrui - même quand autrui ne demande rien. C’est bien mon genre d’en faire trop mais là, je pense être largement raisonnable et dans mon droit tout entier que d’offrir des fleurs à l’hôtesse, avec un double objectif dont personne ne pourra me blâmer (mais personne n’est au courant non plus donc je garde bien ça pour moi). « Thank you. » j’ai un petit sourire distrait alors que je conduis alors que je me laisse bercer par la musique pour le reste du trajet. Ca fait un sacré moment qu’on n’est pas allés chez Maria, ça me fait un peu bizarre - oh, visiblement, ça, ça ne veut pas partir. Foutues mauvaises ondes, barrez-vous, je n’ai pas besoin de vous, vraiment. « Je viendrais jouer avec vous. » j’ai un regard dans le rétroviseur au centre avant de le tourner vers Jordan. “Pourquoi, t’as peur que je devienne leur favorite à eux aussi ?” je sais que j’ai déjà attrapé l’affection de Linda. Je suis douée avec les enfants, je n’y peux rien - c’est facile quand on partage le même âge mental et les mêmes intérêts aussi. Mais je trouve ça mignon que Jordan veuille venir aussi - on est deux enfants nous aussi, après tout.

« Birdiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie !!!!! » outch, j’ai une microbe qui fonce dans mes jambes. “Hey, Linda!” que je dis alors que j’agrippe avec plus de ferveur la composition sans pouvoir avancer car j’ai une mini sangsue collée aux jambes et que ça me fait rire plutôt qu’autre chose. « Careful Lin. » c’est un bel accueil et ça me rassure tellement, personne ne peut imaginer à quel point alors que mon visage est si souriant. Je suis douée pour cacher ma nervosité après tout. « I can help you i can help you i can help you !! Is this for me?? » ça tombe bien, oui. “Yeah, it is. But don’t open it here, little one, okay ?” Linda me prend le sac des mains et franchement, ça fait du bien. “Thank you, milady.” que je dis cérémonieusement avant de sourire et de profiter de ma semi liberté en ébouriffant ses cheveux. « My big baby. It’s been forever you’re even taller. » mon visage est camouflé par la composition que j’ai surelevé pour voir Linda, donc je ne vois pas Maria mais je l’entends très bien. Sa réflexion me fait sourire alors qu’elle finit par apparaître dans mon champ de vision.

« Sorry I’ve been very busy… »
« Come inside cariño. I’m happy you’re here. »

Busy, busy, pas le même genre d’occupation comme d’habitude car je ne suis pas sûre que mon partenaire a été enseveli par le travail dernièrement mais inutile de mettre le sujet sur le tapis, encore moins si personne ne le demande. Je ne sais même pas/plus si Maria est au courant - sûrement que oui, me souffle mon instinct. « I’m happy you’re here too Blondie. » j’ai un grand sourire qui cache parfaitement toutes mes pensées et la chronologie de ces dernières semaines, l’envie de gratter sur ce passé que je ne connais pas auprès de Maria plus fort que jamais maintenant qu’elle est en face de moi. J’y ai songé, il faut bien l’avouer. Venir la voir pour avoir des informations. Mais ça aurait été derrière le dos de Jordan et je ne suis pas sûre que ce dernier aurait particulièrement apprécié ce genre d’initiative, quand bien même c’est pour mieux le comprendre et ne pas faire d’impairs. “I’m happy to see you too, Maria. This is for you.” que je tends à la petite mexicaine avec toute l’appréhension du monde - c’est la première fois que je lui offre quelque chose, après tout. Un nouveau pas à marquer dans les annales. J’entends de l’agitation dans la maison alors naturellement, je demande. “Everyone’s here ?” est-ce qu’on est les derniers ? “I hope we’re not late.” même si j’ignore en retard pour quoi car qu’est-ce qu’ils font pendant cette journée ? Je n’ai pas pensé à demander à Jordan. Sûrement rien de spécial à part être ensemble. De toute façon, si on est en retard, je l’ai déjà prévenu ; j’en incombe la responsabilité à mon partenaire. Qui est la pire distraction du monde.

“Pourquoi, t’as peur que je devienne leur favorite à eux aussi ?” Tu secoues la tête avec un sourire amusé aux lèvres car bien sûr Birdie fait une compétition qui n’existait même pas. « I’m really not scared. » T’es chou et tu serais la personne la plus heureuse du monde si les petits Mendez l’aimaient à ce point là. Ok tu serais un peu vexé qu’elle soit passé devant c’est vrai. Mais après t’être raisonner et réaliser que bien sûr elle est une bien meilleure personne que toi et surtout avec des enfants, ça fait juste sens.

“Hey, Linda!” C’est comme si Birdie faisait parti de la famille depuis toujours quand tu les vois et entend tous ensemble se mélanger si naturellement. Ca te fait un bien fou. T’es vraiment content.e que tout le monde soit là. “Yeah, it is. But don’t open it here, little one, okay ?” Est-ce que t’as envie de manger Birdie toute entière ? Oui. “Thank you, milady.” Mais y’a Maria qui arrive au milieu et sa remarque aide totalement à te faire changer tes envies de croquer ton oiseau.

“I’m happy to see you too, Maria. This is for you.” T’as ralenti ton pas à l’intérieur pour les écouter toutes les deux oui oui et vraiment ce genre d’interaction ni toi ni Birdie n’aurait imaginé que ça se produirait un jour quand vous avez commencé à être sérieux. Maria est bien évidemment touchée par les fleurs offertes par ton oiseau. Elle lui fait un sourire après avoir observé la magnifique composition. « Dios mio Jordan you didn’t have to force her doing that. » Elle parle plus fort pour que tu entendes avant de reprendre plus bas, juste pour Birdie. « I’m just messing with him. Thank you Blondie these are wonderful. » Car elle sait que tu n’achètes pas de fleurs nope. C’est juste pas ton genre.

Y’a pas tout le monde, beaucoup vont arriver vers l’heure du goûté. Il y a tous les enfants de Maria là cela dit et leurs enfants. Y’a Veronica, la mère de Angel et Daniel. Daniel qui a 9 ans et il est le plus souvent avec son père (qui n’est pas le père de Angel). Quand on sait que Maria a trois filles de trois pères différent, ça ne surprend pas vraiment. Y’a aussi Alejandra, la mère de Linda. Y’a également quelques cousines qui sont là aussi, sans leurs conjoints mais avec leurs enfants. Ca fait déjà une jolie brochette de petits Mendez dans le coin qui ont tous entre 2 et 10 ans.

Angel qui te connait bien mieux que d’autres petits Mendez se permet sans aucune gêne. Il a déjà trouvé le chemin du sac rempli de cadeaux et tu vas soulever le sac pour le mettre sur la table et que ce soit pas accessible tout de suite. « Wait just a little bit, I say hi to everyone and then I give you yours. I promise. » Que tu dis en ébouriffant les cheveux du petit (et en te pliant en deux au passage). Tu finis de dire bonjour à tout le monde. Birdie a déjà vu tout ce beau monde à l’anniversaire de Linda.

“Everyone’s here ? I hope we’re not late.” « Don’t worry baby, nobody is ever late in my house come in come in come in. » Elle lui fait signe de la suivre. Quand le visage de ton oiseau se fait visible dans le salon, tu la questionnes. « What did she say? » Car tu as entendu mais tu sais pas de quoi il s’agit car t’as bougé - tu t’es fait traîner par Linda car elle a vu tous les autres jouets dans tes bras. Maria a filé pour mettre les fleurs à une place stratégique sur un meuble où se trouve également un joli portrait de Rosa.

T’as fini de dire bonjour à tout le monde et après avoir donné les cadeaux aux petits Mendez respectifs tu attires Birdie sur tes cuisses car il n’y a qu’une chaise disponible à vue d’oeil. Comme c’est dommage. Surtout que la réalité c’est qu’il y a bien d’autres chaises, elles sont juste dans la cuisine et dans le jardin. Tu t’en moques, tu veux ton oiseau contre toi. Est-ce qu’elle est ton bouclier humain Jordan ? Maybe. Soit pas stupide, tu n’as pas peur de quoi que ce soit. Tu te rends juste compte qu’il y a du monde et t’es allé un peu à l’extrême pour être sûr qu’elle se sente pas toute seule. Sans compter l’habituel bien être que tu ressens quand y’a tout son poids sur toi.

« I’m really not scared. » “We’re a team anyway.” si l’un d’entre nous gagne, l’autre gagne automatiquement. C’est une règle de base qui s’applique souvent nous concernant car Jordan est ma moitié et donc, par conséquent, ce qui est à moi est à lui. Et vice-versa. Si les petits Mendez m’acceptent, ça sera une belle victoire pour moi, certes, mais ça sera surtout une belle incrustation de ma personne dans la famille que Jordan a eu pour sienne par la force des choses. C’est sûrement pour ça que je ne prends jamais à la légère les détours par chez Maria et encore moins les réunions de famille des Mendez. Je n’ai jamais connu ce type de pression auparavant pour la simple raison que je n’ai jamais eu à rencontrer des parents de partenaire. Je connaissais ceux de Dan depuis la nuit des temps et… C’est la seule expérience que j’ai, à vrai dire.

Alors voir le sourire de Maria face à ce que je lui tends me rend très heureuse malgré tout. Je ne me sens pas comme une étrangère, pas encore, j’espère à aucun moment, et c’est très plaisant de se sentir accueillie de la sorte. Toutes générations confondues qui plus est. « Dios mio Jordan you didn’t have to force her doing that. » je commence à ouvrir la bouche mais- « I’m just messing with him. Thank you Blondie these are wonderful. » avant de la refermer aussitôt. “Pleasure is mine.” moi aussi je suis une excellente enfant de choeur quand je le veux bien. « Don’t worry baby, nobody is ever late in my house come in come in come in. » j’ai un bug en l’entendant parler. Je n’ai même pas de quoi répliquer alors je suis docilement son signe de main qui m’incite à venir au salon. J’ai envie de rire, à vrai dire, de façon un peu nerveuse. Quand j’arrive dans la pièce principale, je suis encore choquée et la main devant la bouche alors que Jordan m’aborde. « What did she say? » je lève mes yeux vers lui comme une automate. “I think she called me baby.” le dire à voix haute me donne sûrement l’aspect d’une idiote mais je n’ai pas non plus choisi d’être surprise à ce point, voyez-vous. J’ai l’impression d’avoir fait un bond d’au moins cinquante niveaux juste parce qu’elle m’a appelé baby. C’est Jordan qu’elle appelle comme ça. Ses filles, ses petits enfants, mais pas moi. Je finis par passer ma main sur mon visage en souriant avant que j’aille saluer les personnes présentes. Toutes les têtes me sont plus ou moins familières - certaines plus que d’autres, comme Alejandra que j’ai le plus vu et reconnu pour être la mère de Linda, et aussi le petit Angel, qui a bien grandi et changé en six mois. Finalement, nous ne sommes peut-être pas si en retard que ça vu l’agitation qui y règne déjà.

Je suis déjà en train de repérer s’il y a des bonbons dans les environs - avec autant de gosses, il faut que je pense à faire mon stock si jamais y en a - quand on m’attire par la taille. Inutile de préciser que c’est Jordan car y’a que lui pour faire ça ici, ce qui m’arrache un nouveau sourire alors qu’iel m’installe parfaitement sur lui. Il y a pourtant des places ailleurs, ce n’est pas ce qui manque, et on sait très bien que je ne suis pas du genre à rester assise pendant dix ans de toute façon. Mais si le siège ressemble à ce grand blond vers lequel je peux me pencher et embrasser (ce que je fais), ça me donne déjà plus envie d’être sage et calme. “Already missing me ?” je suis une petite maligne, je le sais. Mes bras font naturellement le tour de son cou et mes lèvres trouvent le trajet de sa joue. “J’essaie de voir si y a des bonbons mais j’en ai pas encore vu… Si t’en vois, tu me le dis, hein ?” parce qu’à deux, on y arrive mieux. Surtout si l’un d’entre nous a une vue panoramique remarquable que je ne possède pas - j’exagère à peine.

“We’re a team anyway.” Ca c’est quelque chose que tu aimes beaucoup entendre. C’est la pure vérité et y’a bien des fois où la vie vous le montre tout naturellement sans que vous le réalisiez. C’est beau ces moments là. “Pleasure is mine.” Ca aussi c’est beau, même si tu ne les entends pas de là où tu te trouves, c’est un fait. Toutes les interactions positives entre ton oiseau et ta belle mère c’est un pas de plus vers le bonheur éternel. Ah oui rien que ça ? Si tu avais pu voir ta chère et tendre jouer les enfants sages tu serais certainement en train de frétiller à l’intérieur.

Birdie la main sur la bouche t’es inquiet pendant un bref instant car elle a dit une connerie Maria ? Ou pire, Birdie? “I think she called me baby.” Mais non rien de tout ça, c’est de la surprise dans le très bon sens qui est sur le visage de ton oiseau. « For real ? » C’est pas si dur à imaginer quand on sait que Maria appelle personne par son prénom quasiment. Mais baby c’est quelque chose et tu comprends tout à fait pourquoi Birdie est si touchée. « You’re one of us. » Tu plantes un baiser sur sa joue. T’es chou toi aussi.

Tu gagnes un baiser en plus de ta douce sur tes cuisses. Winning at life. Il t’en faut si peu c’est fou. “Already missing me ?” Tu fais oui de la tête sans hésitation même si c’est pas tout à fait vrai. C’est mieux avec elle sur toi. Tu gagnes un autre baiser alors qu’elle s’installe plus confortablement sur son siège, toi. She can’t resist me. C’est mignon quand tu te valorises dans ta tête au lieu de l’inverse. Je ne ferai donc pas de remarque comme quoi tu te prends pour un Casanova car ça fait du bien à l’égo. “J’essaie de voir si y a des bonbons mais j’en ai pas encore vu… Si t’en vois, tu me le dis, hein ?” Elle te fait sourire avec ses mots. « Déjà en train de me donner une mission Agent B ? » Une de tes mains sur sa jambe qui caresses sa peau doucement au niveau du genou. Tu restes correct, y’a du monde.

Linda arrive jusqu’à Birdie mais reste silencieuse car elle est en pleine observation de toutes les fleurs sur la robe de ta moitié. « On dirait un tutu. » Qu’elle dit avec sa petite voix toute mignonne. Tu réalises sa présence car toi t’es focalisé sur Birdie. « Tu pourras m’en faire une pareille que toi ? » Pas bête la môme, elle a compris depuis longtemps que Birdie elle faisait souvent ses propres habits. « Je suis une danseuse moi aussi. » Qu’elle dit comme pour rajouter des arguments pour qu’elle dise oui. Ca te fait sourire. Tu vas pour dire quelque chose mais y’a Maria qui se ramène pile là avec une chaise de la cuisine. « Tiens pour toi ma chérie. » Qu’elle dit à l’intention de Birdie. C’est pas un baby cette fois mais encore un joli surnom. Et puis y’a Linda qui grimpe dessus la chaise à la vitesse grand V c’est plutôt impressionnant en réalité. Maria fait les gros yeux - pas vraiment - à Linda et celle ci fait la petite innocente. « Y’a des bonbons ? » Maria qui dit oui et Linda qui est aux aguets. « Tu veux aller nous les porter ? » Elle fait oui de la tête et fonce jusqu’au placard sacré dans la cuisine. Maria file à la suite de Linda car elle est douée pour faire des bêtises cette gosse (même si elle est adorable). Tu embrasses la joue de Birdie. « Tu vas avoir tes bonbons en plus de la chaise. » Win win. Ca te plait tout ça.

« For real ? » j’hoche silencieusement la tête, toujours abasourdie par ce simple fait. Certains diraient que ce n’est pas grand chose mais ça serait mal me connaître que de croire que je vais laisser ça passer aussi simplement. Déjà qu’elle m’affublait d’un surnom, c’était une petite victoire en soi, mais aussi affectif… Je ne me rappelle même pas de mes parents me surnommant comme ça, maintenant que j’y pense. Je devais être trop jeune pour m’en rappeler. Et je suis bien placée pour savoir l’importance des surnoms. « You’re one of us. » je souris à Jordan qui m’embrasse - c’est un bon début, mieux que j’aurai pensé, dis donc.

« Déjà en train de me donner une mission Agent B ? »
“Une mission de la plus haute importance, Agent DJ ”

Je ne rigole jamais avec les sucreries après tout. Et là, avec autant d’enfants dans un périmètre aussi restreint, les chances pour réussir à mettre la main dessus sont limitées quand même. Je vois Linda s’approcher, toute mignonne et toute silencieuse alors que son regard est braqué sur ma robe. Je suis dans le thème floral jusqu’au bout, aujourd’hui. J’en ai même pas fait exprès. « On dirait un tutu. » cette remarque me fait marrer. “J’aime bien cette idée.” ça me donne l’air d’une danseuse que je suis loin d’être, c’est mignon à mon sens. « Tu pourras m’en faire une pareille que toi ? » j’hausse mes sourcils, surprise de l’entendre dire ça alors qu’à aucun moment elle ne peut savoir que c’est moi qui l’ai fait. « Je suis une danseuse moi aussi. » mais il y a cette fois pour le zoo où éventuellement elle aurait pu le comprendre ? En tout cas, cet instinct m’épate et j’hoche la tête. “Bien sûr, si tu veux. Il faudra juste que je prenne tes mesures et que tu me dises tes couleurs préférées.” je peux m’adapter à tous et à tout le monde, je veux le prouver à tous les instants. « Tiens pour toi ma chérie. » je navigue mon regard brièvement sur Jordan, l’air de dire “seeeeee ??”, alors que Linda vole la place qui m’était visiblement attribuée - je dois rester sur Jordan, quel dommage. « Y’a des bonbons ? » oh, voilà une question intéressante. Well played, my love, que je pense avec tout l’amour que je lui porte. Je reste hyper docile malgré tout. « Tu veux aller nous les porter ? » Maria et Linda se dirigent vers la cuisine (je suppose) et je frétille sur mon siège (aka les cuisses de mon partenaire). « Tu vas avoir tes bonbons en plus de la chaise. » “Très bonne initiative, Agent DJ.” que je réplique avant de déposer un simple baiser sur ses lèvres. “T’as entendu, cette fois, hein ? Ma chérie.” que j’imite même avec son accent. Est-ce que je vais les répéter à chaque fois que Maria va les dire ? Y’a des chances. C’est juste choquant - dans le (très) bon sens du terme, il faut me laisser le temps pour m’habituer. J’aimerai bien rester sur Jordan mais il faut bien avouer que ça ne serait pas très pratique. Alors je finis par me lever pour aller m’installer sur la chaise gentiment apportée par Maria. Avant de me relever brièvement pour prendre le sac où y a le paquet de Linda et de me rassoir. Quand l’enfant revient, je tends le paquet en souriant. “De la part de Jordan mais c’est moi qui l'ai choisi.” et je chiperai les bonbons, naturellement.