“Un reportage sur les accidents aériens.” Tu grimaces fortement en l’entendant dire ça. Tu vois ça mine et tu ne commentes pas parce que t’es sage comme ça mais tu n’en penses pas moins. Quand c’est pas des documentaires sur des meurtriers c’est des crash aériens. Tu regardes malgré tout car peut être que ça va être intéressant ? Tu t’en iras ou fermeras tes yeux si jamais ça va trop loin pour ton petit coeur de traumatisé des avions. Tu engloutis une deuxième barre de kit kat alors que tu regardes l’écran de manière sceptique. “Je suis tombée sur ça par hasard dans ton portefeuille.” Mais t’es bien content.e qu’elle accapare ton attention de la télévision. Tu regardes de quoi elle parle et tu reconnais très bien le bout de papier surtout avec l’association de ton portefeuille. Oh ? Tes yeux remontent aux siens te demandant pourquoi elle te signal ça, tu savais très bien que c’était là. C’est toi qui l’a mis. “J’arrive pas à croire que t’ai gardé ce ramassis de… Je sais même pas comment l’appeler tellement que c’est nul.” Ca se voit qu’elle est pas à l’aise dans son comportement et ses mots. “Tu te trimbales vraiment avec depuis tout ce temps ?” Le ton de sa voix qui vrille dangereusement vers des larmes dans sa voix ou du moins, tu penses que la possibilité que des larmes arrivent est très grande.

« Yeah… » Tu vas doucement poser une main sur sa cuisse que tu caresses tendrement. « Let’s put it back in my wallet so you forget it exists but it’s mine forever at the same time. » Que tu dis en rapprochant ton visage du sien pour y déposer plusieurs baisers tout doux sur sa joue. T’as pas envie qu’elle se sente mal pour quelque chose de si beau en plus. Tu sais ce que c’est car tu te sens comme ça quand tu chantes des chansons à toi devant des gens, mais ça ne dure qu’un bref instant. Jusqu’au prochain, et là c’est visiblement le prochain pour elle quoi que… C’est peut être la première fois que vous en parlez en fait ? Ca remonte, mais tu connais presque les mots par coeur de cette lettre. La plus belle chose qui soit.

« Yeah… » sa main va sur la cuisse rapidement, dans un geste d’apaisement. Pourtant, Birdie est émue mais elle est tellement gênée aussi - franchement, quel ramassis de sucrerie mauvais, on se croirait dans un film à l’eau d’rose quand on lit ça. Ça retient les larmes, la pudeur. La pudeur est une vile créature qui l’empêche de pouvoir embrasser pleinement les mots marqués non pas dans du marbre, dieu merci!, mais au moins sur du papier froissé. Les paroles sont différentes. Les paroles finissent par s’évaporer, partir, s’envoler et pfiou, on n’y pense plus! Mais quand c’est écrit… Par la barbe de Merlin que ça mériterait d’être rajouté à la cheminée à Elimbah. Ça serait plus utile de réchauffer la maisonnée, non ? Mais non, Jordan s’en sert peut-être pour réchauffer son coeur - goddammit, do you never stop ? A sa place, Birdie ferait pareil donc cause toujours, petit oiseau, la position est maintenue.

« Let’s put it back in my wallet so you forget it exists but it’s mine forever at the same time. » oh… C’est un bon plan, ça. Même si ça va être compliqué de lui faire sortir ça de l’esprit maintenant qu’elle sait que c’est juste là, la preuve tangible et infâme de sa forte capacité à aimer trop. Y’a rien de mal, mais c’est gênant. Mais c’est aussi touchant que Jordan l’ait gardé. C’est trop d’émotions pour une personne, Jordan aurait dû penser à lui ramener un verre d’eau à sa dulcinée. Chamboulée pour un rien, chamboulée pour un tout, remarquable sa capacité de s’émerveiller constamment de tout. “You didn’t show it to anyone, right ?” parce que sinon, autant lui donner une pelle illico, elle va creuser sa tombe de suite. Un comble pour quelqu’un qui n’aime pas penser à la mort - heureusement que le ridicule ne tue pas car ça ferait bien longtemps qu’elle aurait trépassé. Il suffit d’un mot doux et le monde s’écroule - et oui, fini la princesse solitaire qui clâmait son indépendance à gogo! Elle est casée, maintenant, prise au piège par le plus beau des chevaliers de la galaxie - you do it again!! C’est vrai, en même temps, non ? Celui-là même couvant la joue de baisers tout doux, empiétrés qu’ils sont tous les deux dans leur bulle de chamallow qui parfois crame sous le feu ardent de leur passion, de leurs humeurs mais bordel que ça fait rêver. La blonde replit parfaitement le papier sur les lignes déjà présentes et le remet délicatement dans le portefeuille. “Mieux vaut que je le range et que j’oublie, en effet, ou je risque de le déchirer. Et ça te ferait de la peine, pas vrai ?” qu’elle demande, la sincérité de sa question pouvant dérouter car oui, idiote, ça lui ferait de la peine, franchement. “J’aurai pas pensé… J’avais oublié son existence. J’avais senti que j’allais vraiment être en manque de toi pour écrire ça.” qu’elle souligne inutilement car c’est écrit noir sur blanc - grosso modo. Elle ne sait pas, ne sait plus ?, que c’est grâce à cette lettre que sa moitié est revenu.e à elle plus tôt. Après les tempêtes qui ont été déjouées, il fallait reconnecter. Cette lettre a été au bon endroit au bon moment.

x

“You didn’t show it to anyone, right ?” Elle n’aime pas s’exposer à vif ta jolie blonde et tu la trouves très touchante là. Elle ne doit pas le voir de cet oeil là. Tu la prends au sérieux car tu vois qu’elle a du mal avec ses émotions là. « I haven’t. It’s only for my eyes to see. » Même si ok, tu lui diras peut être un jour mais y’a des bouts de sa lettre qui passerait tellement crèmes dans des paroles. Oui tu as peut être griffonné des trucs ici et là mais au milieu de plein d’autres choses et également seulement pour tes yeux à toi. T’as un milliers de carnet qui sont tous dans ta chambre, dans ta table de nuit ou dans des box en plastique dans un coin de ton dressing. Pas grand monde ne met ses pieds dans cette pièce ci. C’est privé. Tu continues de caresser sa cuisse avec la plus grande des tendresses car damn, elle a besoin d’être rassurée ta dulcinée.

“Mieux vaut que je le range et que j’oublie, en effet, ou je risque de le déchirer. Et ça te ferait de la peine, pas vrai ?” A ce point là ? Elle dit ces mots mais elle a gardé son self contrôle pour ne pas le faire. Voilà que le papier est de retour à sa place initiale. « J’ai pris une photo pour l’avoir à tout jamais au cas où je perdais mon portefeuille. » C’est sur ton cloud et même si tu perds ton téléphone tu l’auras pour toujours. “J’aurai pas pensé… J’avais oublié son existence. J’avais senti que j’allais vraiment être en manque de toi pour écrire ça.” « Come here… » Que tu dis en laissant ton kit kat de côté en essayant de la faire glisser sur tes cuisses car la miss - Madame - a besoin de réconfort. La télé passe toujours ce documentaire morbide mais tu es dans ta bulle avec elle à présent. « If you’re afraid someone will find it I can put it in my safe. Je la connais par coeur de toute façon. » T’es adorable af mais aussi tu comprends combien ça peut la faire flipper car c’est privé et tu ne veux pas qu’elle soit constamment en crise de paranoia pensant que tout le monde avec qui tu interagis n’ont qu’un geste à faire pour aller lire cette précieuse lettre.

« I haven’t. It’s only for my eyes to see. » okay, okay, okay, c’est bien, ça. Birdie, pourquoi tu es toute retournée comme ça ? Il faut dire qu’elle est la reine pour garder les choses, les précieuses, les symboliques, mais aussi les randoms qui n’ont que peu d’intérêt mais qu’elle conserve précieusement dans des boîtes, à chaussures surtout. Alors elle sait ce que c’est quand on garde quelque chose et là, pour la première fois, on a gardé quelque chose d’elle et c’est dans la plus grande innocence la plus sincère qu’elle en est bouleversée. Mais aussi un peu effarée parce que c’est nul, c’est nul, impossible de voir la beauté de ses mots, elle est son premier juge, après tout.

« J’ai pris une photo pour l’avoir à tout jamais au cas où je perdais mon portefeuille. » elle lâche un petit rire, un peu nerveux, non ?, alors que c’est fou que Jordan aille si loin. C’est vraiment incroyable. Iel est incroyable. Même si une photo ça se perd. Qu’importe qu’importe. C’est le geste qui compte, là. Va-t-elle s’en remettre un jour ? « Come here… » damn, elle doit vraiment faire pitié si Jordan délaisse son chocolat pour les beaux yeux clairs de sa dulcinée. Cette dernière ne se fait pas prier. Quand son partenaire l’amène contre lui, elle a même un tout petit sourire - la fourbe, elle aime bien jouer le bébé aujourd’hui il faut croire. Chacun son tour. « If you’re afraid someone will find it I can put it in my safe. Je la connais par coeur de toute façon. » et hop, retour dans la niche que forment le corps de Jordan autour d’elle, Birdie a un soupir de satisfaction. “Non, non, it’s okay. Je sais même pas pourquoi je réagis comme ça. C’est complètement ridicule.” qu’elle dit et affirme en caressant sa mâchoire du bout de son nez. “Mais si c’est pour gagner une étreinte, je peux être ridicule autant qu’il faut.” qu’elle dit, maligne comme un renard, avec un petit sourire puis un baiser sur la mâchoire. Comme si elle avait besoin d’une raison ou d’une excuse pour venir se réfugier dans ses bras. “My happiest place in the world. The universe. The galaxy!” qu’elle enchérit avec un petit rire - il ne faut pas que Jordan croit qu’elle a un nouveau goût de calgon car ce n’est pas vraiment ça. “I’m just very emotional lately.” qu’elle revient en cherchant une justification. Ce qui n’est pas faux et en rapport avec les fameuses hormones précédemment évoquées. “You have to stop being such a good lover. You make it hard for my poor nerves.” qu’elle est bête. Mais mieux vaut la voir sortir des idioties que des larmes, n’est-ce pas ?

Au moins ça la fait rire que tu aies pris une photo. T’as eu légèrement peur que ça la fasse paniquer davantage. Non. On est bon. Elle vient se lover dans tes bras, tout contre ton corps, installée sur tes jambes, elle a l’air toute minuscule. Tu déposes un baiser dans ses cheveux. Elle soupire doucement, tu es content.e de voir qu’elle se détend.  “Non, non, it’s okay. Je sais même pas pourquoi je réagis comme ça. C’est complètement ridicule.” Tu fais non de la tête en même temps qu’elle te caresse de son nez. “Mais si c’est pour gagner une étreinte, je peux être ridicule autant qu’il faut.” Elle dit n’importe quoi et ça c’est signe qu’elle est vraiment pas au top et tu la câlines encore plus du coup. Tu vas lui déposer un baiser sur la joue alors qu’elle fait de même. Synchro comme d’hab. C’est vraiment flippant des fois. C’est trop. It’s perfect. “My happiest place in the world. The universe. The galaxy!” Et wow, tu ne t’attendais pas à autant de beaux mots. Tu vas déposer un baiser sur sa mâchoire de nouveau. I love you.  Tu frottes doucement son dos. “I’m just very emotional lately.” Aujourd’hui c’est clair qu’elle l’est beaucoup, ça te fait bizarre de la voir comme ça. Tu sais que y’a ses règles plus la pilule tout ça c’est pas mal d’effets sur son système. “You have to stop being such a good lover. You make it hard for my poor nerves.”

Tes lèvres sur sa joue, en un gros baiser qui fait du bruit. Tu murmures contre. « Don’t hold anything back. » Tu déposes un baiser de plus. « You are allowed to feel. » Tu murmures toujours contre sa peau. Un baiser de plus et tu reprends. « Laisse les te traverser pour qu’ils ne soient plus que de l’histoire ancienne. » Et qu’ils ne soient pas encore bloqué à l’intérieur d’elle. « Je crois que je vais aller mettre la lettre dans le coffre. Pour être sûr que je ne la perde pas. » Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres. Tu es totalement en train de changer de sujet car tu n’as pas envie de rester longtemps sur ce que tu as dit juste avant. Elle en fait ce qu’elle veut de ces mots, ces conseils; Au moins tu les lui as dit. Et puis à propos de la lettre ça te fera du bien de savoir qu’elle est en lieu sûr et tu espères que ça lui fera aussi du bien de savoir que vraiment personne ne pourra la lire vu son emplacement.

Des baisers et des caresses comme s’il en pleut, c’est la vie qu’elle a choisi de mener quand son être tout entier à jeter son dévolu sur Jordan. Quel enfer, quelle prison, quelle souffrance… Oui, tout le monde y croit, pas vrai ? Une condamnation à perpétuité sans remise de peine dans les bras de ce grand blond tout doux, tout adorable. Y’a pire. Tellement pire. L’oiseau est bien heureuse de pouvoir se renfermer contre lui. C’est mieux que toute seule. Elle a plus d’un mètre quatre-vingt-dix à sa disposition pour l’utiliser en doudou, en nid, en tronc, en oreiller. En sextoy, aussi, mais ça, c’est une autre histoire et c’est carrément moins romantique. « Don’t hold anything back. » parce qu’iel trouve qu’elle se retient, là ? Bon, force d’avouer que oui, quand même. Cadburn n’est pas la meilleure pour exprimer ses émotions les plus sordides, les plus sombres, les plus malheureuses car à quoi bon perdre du temps avec ça ? Elles sont déjà dans l’être tout entier, inutile de les rameuter dans le monde extérieur et d’en faire profiter la population - elle préfère être le rayon de soleil casse pied et chiant que la fille larmoyante qui pleure sa vie alors qu’elle n’a rien à se plaindre. Birdie aime sa vie et elle juge qu’elle n’a aucune légitimé à vouloir les choses autrement. « You are allowed to feel. » elle ferme les yeux, donnant l’impression d’écouter une berceuse et non des conseils. « Laisse les te traverser pour qu’ils ne soient plus que de l’histoire ancienne. » elle ne voit pas trop où Jordan veut en venir car elle n’a jamais autant ressenti que ces derniers temps. Ses crises de larmes et les nerfs qui lâchent ne sont pas suffisants à ses yeux ?

« Je crois que je vais aller mettre la lettre dans le coffre. Pour être sûr que je ne la perde pas. » heureusement qu’iel change de conversation car l’oiseau bavard ne savait pas quoi dire. Jordan l’embrasse et Birdie maintient ses lèvres contre les siennes aussi longtemps que possible. “T’es pas obligé.e.” vraiment pas. La différence de valeur de ce bout de papier entre les deux amoureux est ce qui fait que l’une ne comprend pas ce que l’autre peut raconter. Mais c’est normal. L’une est plus gênée que l’autre aussi. L’autre peut très bien comprendre, ceci dit, car l’autre est pareil avec ses chansons. Un cercle sans fin. “I love you.” qu’elle chuchote, ses bras serrés autour de son cou et son étreinte toute aussi proche. Au moins, ça, c’est un sentiment qu’elle embrasse et qu’elle chérit plus que tout. “That’s the only feeling I wanna hold forever. I wanna hold you forever.” elle relève sa tête vers la sienne pour lui faire un baiser esquimau, nez contre nez, avec un petit sourire. “Je suis pas un koala pour rien.” le meilleur koala du monde.

Elle a l’air de se laisser porter par tes mots, tu la gardes bien dans tes bras avec la plus grande tendresse dont tu es capable. Tu veux qu’elle se sente mieux et y’a jamais rien de mieux que vos corps l’un contre l’autre. Elle te retient d’ailleurs même quand vous échangez un baiser. Il dure le baiser, il dure de très longue et tout aussi agréable secondes. Tu la laisseras se défaire la première car tu veux pas la frustrer plus qu’elle ne l’est déjà par son propre corps et ses hormones. “T’es pas obligé.e.” « I know. » Elle sait aussi. Ni toi ni elle n’êtes du genre à vous forcer de quoi que ce soit. “I love you.” Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres avant de te répéter, mais avec un doux sourire aux lèvres. « I know. » La répétition t’amuse même si tes mots sont sincères.

“That’s the only feeling I wanna hold forever. I wanna hold you forever.” Ton petit coeur qui devient tout mou de l’entendre dire une si belle chose. “Je suis pas un koala pour rien.” Vos nez l’un contre l’autre de manière totalement adorable comme elle sait si bien le faire. « Mine… » Que tu murmures alors que tu vas déposer un baiser sur le bout de son nez. « I love you. » Que tu ajoutes juste pour le bien que ces mots font quand on les entend. Elle a les hormones en vrac et tu veux juste qu’elle pense au bon pour oublier le bordel que son corps lui fait subir. « What animal would you pick for me? » Parce que damn fuck elle en a un tas la miss - madame. L’oiseau, la fauve, le koala. « A part un poisson, ça compte pas c’est un truc administratif. » T’es stupide, mais c’est vrai, et t’es adorable aussi de préciser ça car tu as presque oublié que t’es un poisson. Certains diraient une carpe…

« I know. »
« I know. »

Sa répétition fait sourire sa jolie moitié autant que les baisers échangés. Tout fait du bien au cœur et à l’âme, et voir que Jordan n’en perd pas le Han Solo en lui, c’est que tout va bien. S’iel a toujours cet air malin, c’est que tout va bien. Birdie se le répète comme un petit mantra répétitf ; plus elle le pensera, plus elle en sera convaincue. C’est logique, non ?

Et puis, au pire des cas, elle est dans le meilleur cocon du monde qu’elle n’a pas envie d’abandonner pour l’instant. Mon dieu que sa version d’antan roulerait des yeux en lui crachant à la figure combien elle est niaise. C’est ridicule à ce stade. « Mine… » ouh que les marques possessives que Jordan envers elle la font frémir. Ça ne manque jamais. D’autant qu’iel sort ça comme ça, doucement mais sûrement. Elle a envie de le croquer. « I love you. » le sourire sincère, et un peu amusé, alors qu’elle plante un énième baiser sur ses lèvres. “I know.” qu’elle chuchote car elle est bête comme ça elle aussi. « What animal would you pick for me? » oulà. Réponse toute trouvée, though. « A part un poisson, ça compte pas c’est un truc administratif. » “Shit.” qu’elle dit à voix haute en mordant sa lèvre avant de gratter sa propre mâchoire. “Mmh… Je sais pas s’il existe un animal possessif et adorable que toi mais… Je te vois bien comme mon partenaire koala.” Birdie sourit un peu plus. “You like to cuddle so much.” ce qui est… vrai. “Ou un castor. Eux gardent leur partenaire à vie. Même quand ils dorment, ils s’accrochent les pattes pour ne pas se perdre. Y’a que le décès qui les sépare.” qu’elle rajoute en caressant quelques mèches blondes de son partenaire. “Ca construit sa propre maison, aussi.” elle fait un signe vers la pièce au tour pour prouver son argument. “Par contre, je connais pas leur point de vue sur les seins.” qu’elle dit avec sérieux mais le regard amusé.

“I know.” Vous êtes beaucoup trop mignon tous les deux avec votre comique de répétition et vos sourires adorables. Au moins vous savez parfaitement le fond de vos sentiments l’un pour l’autre et très clairement, la planète entière doit le savoir à ce rythme là. Vous n’avez même pas besoin d’être collé l’un à l’autre pour que ça se voit, vous avez tellement les yeux en coeurs à tous les instants quand vous vous cherchez du regard.

“Shit.” Tu ne la lui fais pas facile à ta lionne, tu as hâte de voir ce qu’elle va dire, car elle a une imagination plus grande que la taille du ciel. Elle réfléchit et tu l’observes être la plus belle créature de la galaxie. “Mmh… Je sais pas s’il existe un animal possessif et adorable que toi mais… Je te vois bien comme mon partenaire koala. You like to cuddle so much.” True. Pas tout le monde mais oui, c’est vrai. Tu as besoin de tendresse de douceur.

“Ou un castor. Eux gardent leur partenaire à vie. Même quand ils dorment, ils s’accrochent les pattes pour ne pas se perdre. Y’a que le décès qui les sépare.” Oh. Là elle t’en bouche un coin parce que c’est… parfait. “Ca construit sa propre maison, aussi.” Oh wow. T’es silencieux mais ça se voit sur ton visage que t’es impressionné par les détails qui te siéent à merveille. “Par contre, je connais pas leur point de vue sur les seins.” Elle te fait redescendre sur Terre avec ce dernier commentaire qui te fait sourire. « I didn’t know all that about beavers. It really is me waw… » Tu es soufflé.e encore et ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Tes yeux dans les siens avant que tu ne reprennes la parole pour des mots qui ne sont pas anodins du tout. « With you til death do us part… » Et tu vas poser tes lèvres sur les siennes doucement. Comme un n-ième serment inviolable que tu scelles.

Tu es plutôt fière de ta répartie. Tes documentaires animaliers servent à quelque chose, finalement. C’est plaisant et amusant à le remarquer. Tu trouves que ta trouvaille est cohérente, donc c’est encore mieux. Et vu le visage de Jordan qui est tout mignon, lui aussi approuve. Aussi mignon qu’un castor… Les dents en moins. Tu caresses toujours sa tempe avec ton petit sourire. « I didn’t know all that about beavers. It really is me waw… » tu te balances doucement de droite à gauche, comme une petite danse bizarre alors que tu hausse les épaules. “Je regarde pas que des documentaires morbides.” genre les serials killers ou les crashs d’avion. Non, tu avais l’habitude avec Elwyn de rester bloquée devant des émissions pareilles, depuis toute petite. Ce n’est pas pour rien que vous partagez un cerveau commun sur ça. Ce qui te fait penser que t’as pas eu des nouvelles d’Anita… La tortue d’Elwyn, oui oui.

« With you til death do us part… » t’oublie vite la tortue et ton frère alors que Jordan te sort une jolie phrase. Tu connais sa signification, tu sais d’où ça vient et tu te dis que finalement, ce mariage avec Will n’a vraiment pas été une mauvaise chose du tout. Jordan a beau t’affirmer qu’être avec toi lui suffit… Bon, tu ne vas pas refaire le speech, le débat, la dispute. Mais dans un coin de ta tête, tu ne peux pas ne pas te demander à quoi votre couple ressemblerait si tu n’avais pas cette bague en guise d’excuse parfaite pour esquiver les attentes de ton partenaire ? Tu ne préfères même pas le savoir. Le risque que vous ne pourriez plus exister… Tu préfères le laisser dans l’ordre du fantasme, du monde parallèle. Le réel est Jordan qui pose ses lèvres sur les tiennes et toi qui réponds à son baiser avec avidité. Et un petit sourire de coin en même temps alors que tu gigotes sur lui. “Et y’a leur queue aussi… Imposante mais utile.” que tu ne peux pas t’empêcher d’ajouter car tu ne veux pas laisser trop longtemps l’enveloppe dans laquelle Jordan vous a fourré. Oui, la technique de la distraction est la meilleure et quoi de mieux que de flatter sa virilité - avec sincérité en plus, le comble!

Son air si fier de sa trouvaille parfaite te rempli le coeur d’amour. Birdie se dénigre souvent en se clamant n’être que l’amie fun, mais elle a un cerveau également. Elle a juste des centres d’intérêts différents et c’est pas parce qu’elle déteste organisé les voyages qu’elle est stupide. Très loin de ça et puis la réalité c’est surtout qu’elle n’a pas besoin d’organiser quoi que ce soit parce que toi tu adores ça. Personne ne se bat pour faire ce qu’il aime. Une vraie team parfaite qui se complète à énormément de niveau ça en est parfois flippant dans le très bon sens du terme. “Je regarde pas que des documentaires morbides.” Tu souris à ses mots car ouais, tu sais pas pourquoi elle aime autant ça. Encore une fois, vous n’aimez pas regarder les mêmes choses mais ça ne fait qu’augmenter vos connaissances communes. C’est beau. Tu vas déposer un baiser sur son menton. Doux. Content qu’elle ne regarde pas que ces trucs qui te filent des frissons dans le dos personnellement.

Vos lèvres se joignent de nouveau et tu sens qu’elle se trémousse sur tes cuisses. Tu sens très bien. “Et y’a leur queue aussi… Imposante mais utile.” Tu la regardes, surpris de cette information supplémentaire qui est également parfaite pour te décrire - objectivement parlant. « What the fuck. I really am a beaver. » Tu es sur le cul alors que c’est celui de ta douce que tu es en train de pétrir comme un boulanger et sa pâte. Tu as déjà bien oublié tes mots qui sous entendent le mariage. Pour toi ce n’est que des phrases qui montrent à quel point tu tiens à elle et la voit dans ton avenir le plus lointain. Il n’y a pas de véritable connotation au mariage, ou de demande sans réellement le dire. Tu sais que ça ne se fera jamais. Madame est mariée et pas prête de changer de mari. Dommage pour toi. Mais ça n’enlève pas que tout ce que le mariage représente reste valable à tes yeux. Votre couple est uni à ce point là. Et tu vas d’ailleurs t’unir un peu plus à elle en ne faisant qu’un de vos deux corps, utilisant cette queue imposante et utile…Hihi.