| Let me show you • Savannah |
| | (#)Lun 2 Jan - 12:02 | |
| Un costume. Quand est ce que j’en ai porté un la dernière fois ? Aucune idée. Devant la glace, ma grande sœur installer derrière moi. Je me plains, je marmonne dans ma barbe que je suis ridicule. C’est pas mon délire, de par mon métier et mon quotidien, c’est rare que j’ai à sortir ce genre de tenue, et on y est pas des plus à l’aise. Toutefois, les circonstances m’y oblige aujourd’hui, si ma carrière semble connaître un semblant de renouveau et que j’espère, j’aspire à redevenir un chanteur accomplis et un artiste reconnu. Faut bien remplir le frigo, payer les factures, vivre tous simplement. Alors quand cette entreprise immobilière m’a soumis son offre, j’ai pas franchement hésité. On peut pas dire que le job proposer sois ingrat. Voyage tous frais payés au Canada. Oui j’en reviens tous juste et voilà que j’y retourne, mais cette fois ci c’est différent, c’est professionnel et c’est pour quelques jours, à tout casser. Ma mission ? Accompagner l’une de leur employé dans le pays. Ils se sont sûrement dit qu’avoir un australien, avec des origines canadienne faciliterai grandement la vie de leur employé sur place. Moi, il me paye, c’est tous ce que je vois et je regarde. Puis, je suis un mec optimiste de nature, ça permet de faire de nouvelle rencontre ce genre de job, c’est jamais une mauvaise chose, n’est ce pas ?
J’arrive d’ailleurs à l’aéroport de Brisbane. Pas de taxi ou autre Uber, la société qui m’embauche prend les frais de parking afin de me faciliter la vie. Cliché ou pas, c’est au volant de ma voiture de sport que je débarque dans le parking, évidemment bondé. Faut dire que la période de fin d’année est propice au voyage. C’est là que j’aperçois la place libre, mais aussi une voiture, qui s’approche, qui à n’en pas douter la convoite autant que moi. Ni une ni deux, je met un coup d’accélérateur et en moins de temps qu’il faut pour le dire, je lui grille la priorité, prenant la place sous son nez. Descendant de ma voiture, mon sac qui fais office de valise sur l’épaule. Je fais un signe de la main avec un sourire forcé, un semblant d’excuse combien même je le sais totalement en tort. Croisant le regard de la blonde au volant, je ne m’éternise pas, lui laissant pas vraiment le temps de me pester dessus.
Quelques minutes plus tard, me voilà dans la file d’attente. Prêt à être enregistré pour le vol qui m’attend. Distrait, le nez plongé sur mon smartphone, je ne fais pas bien attention à ce qui m’entoure, à qui m’entoure. Loin de me douter que ce voyage s’annonce remplis de surprise.
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Mar 3 Jan - 1:03 | |
| Le regard perdu à travers la vitre de mon salon, je finis par chasser l'hésitation " Je vais aller le voir" Sans plus attendre sa voix rauque tente de m'en dissuader. "Hors de question Savannah, t'as déjà assez subi" Une arrestation surprise? Une affaire à laquelle on m'avait liée et pour laquelle il se trouvait désormais sur le continent Américain? La suspension de l'activité professionnelle menée sur les terres australienne depuis presque deux mois? Oui, on peut dire que les derniers événements ont particulièrement bouleversé mon quotidien, mais je ne me démonte pas. "Evan, c'est le seul moyen de pouvoir espérer sauver la société… Si tu ne peux pas le faire je m'en charge" lançais-je avec une détermination qu'il me connaît bien. Les faits pour lesquels il était encore inculpé le forcer à ne pas le quitter le pays tant que son innocence n'était pas totalement prouvée. J'étais probablement la seule sur laquelle il pouvait encore compter sur Brisbane. "Okay, mais je prévois quelqu'un pour se charger de l'accompagner lors de tes trajets en voiture" C'était bien du Campbell tout craché."Ça n'sera pas necess-""C'est un point non négociable. Avec tout ce qu'on a traversé ces derniers temps hors de question que je te fasse encourir le moindre risque" Je soupire, forcée d'accepter l'offre, bien que devoir faire le trajet avec un parfait inconnu ne m'enchante guère.
Au volant de ma voiture, je m'affaire à trouver une place où stationner dans le parking qui n'en offre visiblement que très peu."Oui, je serais revenue au plus vite mon cœur. Et n'oublie pas, hors de question de regarder la TV avant de dormir et de te goinfrer de bonbons" L'acquiescement désintéressé de Mathis se fait entendre, alors que je finis par trouver une place vacante. Une aubaine, malheureusement, je n'ai pas le temps de manœuvrer qu'une voiture me passe devant en donnant un coup d'accélérateur. Je crois à une blague et attends quelques secondes avant de lâcher "Il est sérieux lui?!" Sans plus attendre, ma main appuie fortement sur le volant, offrant un bruit long et détestable qui résonne à travers le béton. Il sort de sa voiture de sport, un air presque provocateur en me remerciant d'un signe de la main. J'ai à peine le temps d'ouvrir ma vitre pour lâcher "Eh!! J'étais là avant!" qu'il s'éloigne déjà, me laissant pour compte.
Quelques minutes plus tard, je me retrouve à me précipiter vers le comptoir, valise à roulettes à la main, une robe élégante accompagnée d'une magnifique paire d'escarpins et d'un manteau qui ne suffira probablement pas pour les températures qui sont prévues à l'arrivée. Le guichet d'enregistrement est à portée de main, alors qu'un homme visiblement distrait par son téléphone, oublie d'avancer dans la file me poussant à le devancer. "Bonjour" lançais-je à la femme qui se tient derrière le guichet. Je lui donne mes papiers, posant instinctivement mes mains sur mes poches en songeant à mon passeport "Où je l'ai foutu ce truc…"marmonnais-je à moi-même alors que la voix masculine derrière moi tente de m'interpeller alors que je chercher frénétiquement dans mon sac à main, le cœur battant "Attendez, j'suis persuadée de l'avoir mit quelque part là"Les différents agacements s'élèvent jusqu'à moi, alors que je lève finalement la main en détenant le fameux livret" Du calme, je l'ai!"Lançais-je en prenant enfin le temps de croiser monsieur grincheux derrière moi, qui semble me vouer plus d'intérêt que les autres sur le moment. Mon regard figé laisse place à un rire moqueur alors que je glisse le document à l'hôtesse pour finalement retrouver le regard de celui qui me suit " Ça alors…"un sourire provocateur illumine mes traits " J'imagine qu'on peut appeler ça le karma…" Monsieur le voleur de place se voyait donc être à son tour lesé.. "Vous pouvez avancer jusqu'au contrôle de sécurité, bonne journée" Je lui souris en récupérant mes papiers, et m'éloigne avant de glisser un petit mot audible de tous à cet homme sans doute trentenaire "Eh au faites, jolie voiture!" Un air peu fier alors que je ris intérieurement de cette vengeance personnelle.
Je monte à bord de l'avion, cherchant désespérément le numéro de mon siège sur l'un d'eux. Après quelques instants, je dépose ma valise dans les compartiments prévus à cet effet. Un soupire de soulagement alors que je peux désormais me détendre. Je passe mes mains sur le tissus de ma robe, cherchant à la lisser quelques secondes et m'empare de la brochure mise à disposition. Les gens s'agitent dans l'allée, cherchant probablement leur place, alors que je devine une présence,une silhouette qui semble s'être figée près de moi. Mon regard bleuté se relève en deux temps, croisant finalement celui du jeune homme que je ne cesse de croiser et qui semble être particulièrement en me retrouvant assise là. Bon sang…Il a le siège à côté du mien!Je tente de cacher ma légère irritation, me redressant pour donner fière allure alors qu'un lourd soupire s'échappe de mes lèvres, qui s'efforcent de retenir un juron. Le karma…pas vrai?
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Mar 3 Jan - 7:25 | |
| Distrait, la tête dans les nuages ou plutôt les yeux sur mon smartphone. Je ne fais que très peu attention à ce qui m’entoure. J’avance machinalement dès que je sent que l’espace se libère devant moi. J’entends pourtant les escarpins qui claque sur le sol de l’aéroport. Mais vu le bruit ambiant, je n’y prête pas tellement attention. Seulement quand la personne derrière le guichet parle, je relève la tête, prêt à lui répondre. C’est là que je la vois, devant moi. Pour le moment ce n’est qu’une jolie silhouette perchée sur des talons et à la crinière blonde.
Serieusement ?
En plus de me passé devant, la belle ne semble pas franchement disposer à l’aider vite la place. D’un naturel plutôt bienveillant et aimable habituellement, le fait est qu’elle touche un point sensible chez moi : La patiente. Une vertu dont je ne suis certainement pas doté. Et je ne m’en cache pas, je marmonne, je me plains, je rouspète dans son dos. Je n’ai pas encore reconnu celle à qui j’ai volé la place. Téléphone ranger, bras croiser, soupir appuyer et audible. J’en fais des tonnes, peut être trop. C’est quand elle se tourne que les choses s’expliquent, parce que oui, quand je croise son regard bleu je la reconnais. Son sourire moqueur, cette mine provocatrice. A l’instant T, je suis persuader qu’elle a fait exprès, que tous ça est son œuvre pour orchestrer sa vengeance. Si habituellement on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, la demoiselle le préfère chaud, brûlant même. Sa dernière remarque me fais rire jaune, nerveusement même. Je secoue la tête, j’essaye de penser à autre chose. Je vais devoir jouer les chauffeurs au Canada. Y a plus ingrat comme travail mais ça me rappel aussi que je ne peut pas encore vivre de ma passion. Qu’importe, je me présente à mon tour, dégainant rapidement mon passe port afin de poursuivre sur la suite des procédures jusque arriver au bord de l’avion.
Toujours mon sac sur mon épaule, j’avance, un rapide coup d’œil à mon numéro de place et je part en quête de la trouver. Le hasard semble bien faire les choses, ou plutôt se foutre de nous. C’est au choix, mais immobile devant ma place, il va de sois que ma compagnie sur ce vol n’est autre que ma rival de l’aéroport. Place de parking, guichet d’enregistrement. Le score est de un partout, balle au centre.
Evidemment.
Mon regard sombre comparer au bleu du sien, se plonge d’ailleurs dans celui de ma voisine. Je fini par m’installer, juste à côté d’elle. Après tous, le vol est long. Pas loin de 20h ou presque avant d’atterrir au Canada. En prime, je n’aime pas l’avion, ironique quand on sait que ma grande sœur est pilote de chasse. Qu’importe, j’attrape mes écouteurs, avant de tourner mon visage vers la belle.
Ce n’est pas contre vous. Mais j’ai l’habitude de dormir lors de mes trajets en avion. Promis, je fais pas de bruit et je m’étale pas.
Un petit sourire en coin, et après plusieurs heures, je fini par trouver le sommeil. J’ai tendance à être un Koala en matière de sommeil. Pas de discussion outre mesure. Après tous, on est partis du mauvais pied et nous sommes voisin de vol, pas à un speed dating n’est ce pas ? On est pas forcer de sympathiser. Même si soyons franc, dans d’autre circonstance, j’aurai peut être chercher à me montrer sous un meilleur jour, histoire de me faire pardonner cette mésaventure, faire en sorte qu’on en rigole plus qu’autre chose. Mais en voyage d’affaire, en quelque sorte, j’imagine ne pas avoir vraiment le temps de faire copain copain.
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
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AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Mar 3 Jan - 17:50 | |
| Assise à bord de l’avion, je tente désespérément de faire baisser cette tension qui m’habite depuis quelques instants, trépignant d’impatience que le vol puisse commencer afin de pouvoir remplir ma mission. D’ailleurs, je suis incapable de déceler si c’est cette dernière qui fait naître cette forme d’anxiété en moi, ou bien encore de me retrouver à bord de cet engin, quoiqu’il en soit, je cherche à m’occuper l’esprit, observant sans grand intérêt la brochure que la compagnie aérienne met à disposition. Mes yeux vont cependant être forcés de se relever face à l’apparition d’une silhouette dans mon champ de vision. Je ne parviens pas à dissimuler ma surprise, alors que le sort semble s’acharner sur moi, m’ayant attribué une place à côté de monsieur-belle-bagnole.“Evidemment.“ Nous étions au moins d’accord sur ce point, devoir se retrouver l’un à côté de l’autre pendant plusieurs heures ne semblait pas nous faire exploser de joie. “On vous a payé pour foutre en l’air mon voyage ou quoi?” demandais-je en récupérant la pochette que j’avais déposée quelques minutes plus tôt sur son siège. Je me racle la gorge, cherchant désespérément à faire abstraction de sa présence alors que les notes masculines de son parfum se glissent jusqu’à moi, laissant un sentiment plutôt agréable m’envelopper avant de se dissiper rapidement.” Ce n’est pas contre vous. Mais j’ai l’habitude de dormir lors de mes trajets en avion. Promis, je fais pas de bruit et je m’étale pas.” Je fais mine de l’ignorer, avouant finalement dans une parfaite indifférence. “Tant que vous ne m’empêchez pas d'accéder au petit coin et que vous ne bavez pas.” Je n’étais peut-être pas une grande habituée des trajets en plein ciel, mais j’avais malheureusement bien trop de fois subi les transports en communs et leurs inconvénients. Il enfile ses écouteurs, alors que ma tête calée contre le siège me permet de vouloir l’observer un peu plus attentivement du coin de l’oeil. Il est élégant dans ce costume, et je ne peux qu’admettre qu’il est même plutôt pas mal même, je chasse cette simple idée en redressant le visage face à moi, et en prenant une grande inspiration.
La nuit est tombée depuis bien longtemps, et le silence persiste par le sommeil qui a fait succomber la plupart des passagers. Ce n’est pas mon cas. Je tente pourtant depuis bien déjà plusieurs heures de me laisser emporter moi aussi, mais mon corps ne semble pas décider à s’y soumettre, alors que je m’agite en soupirant, forcée de constater que le seul moment où je pourrais me reposer ne me sera visiblement pas bénéfique. J’ai cette appréhension qui s’empare de moi, la confiance dont je fais souvent preuve dans mon travail n’est plus, et la seule chose qui semble se répéter inlassablement dans mon esprit se résume à une seule phrase : Et si je ne parvenais pas à convaincre monsieur Willer de rester en collaboration avec nous? Si ce plus gros client que nous avons, décidé de nous lâcher lui aussi… La société Campbell ne survivrait pas, et tout ce que j’aurais accompli jusqu’ici n’aura servi à rien, je me retrouverais sans rien…J’ai dernièrement bien trop perdu, je ne peux clairement pas voir la dernière chose solide qu’il me reste m’échapper elle aussi, ca m’est impensable, c’est encore l'une des seules choses qui me permet de m’accrocher, et d’oublier que j’échoue quotidiennement dans ce que j’entreprends. Et puis.. Qu’est ce que je deviendrais ? Lassée de faire face à toutes ces questions, je finis par allumer la lumière au-dessus de moi, de glisser mes lunettes sur mon nez, et de m’emparer de la pochette que j’avais jusqu’alors délaissée pour en sortir quelques documents. Une action qui semble malheureusement réveiller le jeune homme à mes côtés, qui émet un léger grognement. “J’suis désolée, j’parviens pas à dormir….” Des excuses lancées alors que je n’éprouve pas réellement de culpabilité sur le moment, bien trop absorbée par mes propres problèmes. Mes yeux scrutent les différentes feuilles, sans même prendre le temps de lui lancer un regard. “C’qui n’semble pas être votre cas, j’me suis même demandé à un moment si vous n’étiez pas mort.” J’en rajoutais peut-être des tonnes, mais on ne peut pas dire que nous avions eu à réellement “cohabiter” dans ce faible espace qui nous est offert. Une légère secousse se fait sentir, avant qu’un bruit ne s’en suive. Mon voisin semble soudainement se redresser, alors que mon attention n’a pas quitté la feuille que je tiens entre les mains “C’était quoi ce bruit?” Le son de sa voix me pousse à réaliser qu’effectivement il vient de se passer quelque chose, mais rien qui ne puisse m’inquiéter, ce qui ne semble pas être le cas du jeune homme. Mon visage se tourne vers le sien. Je fronce les sourcils un instant, avant de ne pouvoir retenir un sourire “Vous avez la trouille en avion?” Je ne peux retenir un rire face à ce qui semble être une évidence alors que je me pince les lèvres pour me retenir. “J’suis désolée….J’imaginais juste qu’un homme comme vous, sûr de lui, musclé, imperturbable, ne pouvait avoir peur de ce genre de chose.” Mon amusement ne me quitte pas alors que notre échange semble déplaire au passager derrière. “Chuuuuut!” Je me pince les lèvres, prenant finalement le temps de croiser mon regard bleuté dans celui de cet homme, et de s’y plonger quelques secondes avant de murmurer. “Ca va aller? Ou faut-il que je vous tienne la main?" Un sourire moqueur se lit sur mes lèvres, alors que je semble prendre finalement beaucoup de plaisir à le taquiner.
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Mar 3 Jan - 18:41 | |
| Je secoue la tête, c’est que la jolie blonde ne fais pas dans la demi mesure. A croire que j’ai demandé à me retrouver au côté de la miss klaxonne, n’ayant aucun scrupule à me passer devant dans la file d’attente et en prime, ne semblant pas être la personne la plus aimable de Brisbane. Pourtant, un léger sourire étire mes lèvres alors que je m’installe. Une chance, ou pas, je ne suis pas du genre à me prendre la tête ou chercher les embrouilles pour des broutilles. Au contraire, j’ai plutôt une tendance à calmer le jeu, à ma façon. Ironie, sarcasme, humour, pas toujours de très bonne facture je vous l’accorde.
Foutre en l’air un vol. Ironique.
Oui parce que d’ici quelques minutes on va finir par être dans les nuages. Une situation qui ne s’annonce pas des plus agréables, loin du sol, on peut pas vraiment dire que je me sentirai très à l’aise. Mais qu’importe, nous allons être côte à côte durant plusieurs heures, quasiment une journée ou presque. Et plus, mais ça, c’est la petite surprise du chef, on la découvrira en temps voulu. J’essaye d’ailleurs de m’installer correctement. Musique dans les oreilles, pas trop fort parce que malgré tous, je ne veut pas déranger le voisinage. Mes mains viennent palper mon siège, celui de devant également. Comme pour m’assurer que tous va bien. Réflexe complètement con, mais quand la peur prend le contrôle, nos réactions ne sont plus vraiment rationnel. Quand on décolle, j’observe brièvement ma voisine, de profil, le visage concentrer, elle dégage une présence, un charisme, un charme non négligeable. Pendant quelques secondes ça me permet de ne pas penser à l’avion qui s’élève dans le ciel pour entamer notre périple.
Les heures passent, je fini par retirer mes écouteurs. Je les range, puis, petit à petit je laisse Morphée viens d’emparer de moi pour m’emporter dans son royaume. A dire vrai, j’aurai pu dormir jusque destination, oui, mais c’est sans compter sur la lumière qui s’allume à côté de moi. Les mouvements de Savannah finisse par avoir raison de mon sommeil. Je grogne, mes yeux s’ouvrent doucement mais sûrement pour finalement tourner mon visage, encore à moitié endormis vers l’australienne.
Et vous n’avez même pas tenté de me venir en aide ? De me sauver ? J’suis presque déçu. Je pensais qu’on avait fini par tisser un lien.
Je m’étire légèrement, de toute façon, maintenant que je suis réveiller, je peut difficilement aspirer à retrouver le sommeil. Et encore moins avec cette secousse. Si j’étais encore dans les vapes, à moitié endormis. Je vous prie de croire que la secousse suivis d’un bruit m’a totalement réveiller. Je me redresse sur mon siège, du regard j’essaye d’observer les alentours. Un C’etait quoi ce bruit ? presque inquiet s’échappe de mes lèvres alors que je me penche quasiment sur la jolie blonde pour essayer de déceler quelques choses via le hublot. La remarque de Savannah me passe au dessus, ma crainte en avion a pris le dessus et si j’ai entendu ce qu’elle m’a dit, on peut pas vraiment dire que je l’ai écouté.
Si l’avion s’écrase, je peut avoir tous les muscles que vous voulez, on finira en charpie pareil.
Plus de côte rationnel, l’inquiétude et la peur a totalement pris le pas. Ma main gauche, celle à l’opposé de Savannah serre l’accoudoir, presque assez fort pour y laisser des marques. Le chut des voisins a le don de m’agacer, pourtant avenant et bienveillant de nature, je ne peut me retenir de leur répondre.
Si ça se trouve d’ici quelques minutes, plus personne parlera, occupez vous de vous.
Pas très aimable le garçon, mais j’ai des circonstances atténuantes pas vrai ? Finalement, et paradoxalement, c’est bel et bien ma voisine qui me tire un peu de ma peu. Sa petite pique, amusante plus qu’autre chose, me fais sourire. Passant ma main libre contre mon visage, j’essaye de prendre une grande inspiration pour passer outre ce petit événement.
Vous voyez quand vous voulez. Vous savez être une bonne compagnie.
La situation semble s’apaiser, le pilote préviens qu’on a simplement traverser une légère zone de turbulence, que c’est derrière nous et que les dernières minutes de vol s’annonce calme et tranquille, sur un rythme de croisière. De quoi me permettre de retrouver un peu de sérénité.
En échange, de votre bienveillance. Laissez moi vous prévenir qu’à votre place j’achèterai de quoi me couvrir à l’aéroport. Tous ça est très charmant, mais les températures canadienne le sont beaucoup moins.
Je ne me voile pas la face, je sais que la jolie blonde n’a pas hésité à se moquer de moi. Mais comme je vous l’ai dit, je ne me formalise pas, au contraire, ça m’amuse. Plus c’est piquant plus je trouve l’échange intéressant. Puis vu comment ça a commencer entre nous, si on repart chacun de notre côté avec le sourire de cette avion, c’est déjà ça non ? D’ailleurs, on atterrit. Ce qui évidemment provoque de nouveau mouvement dans l’avion, plus léger mais qui pour un phobique de ce mode de transport n’a rien de rassurant. Mon visage se tourne vers la jolie blonde.
Je vous vois venir, pas de commentaire !
Mon sourire trahis mes mots, y a rien de véhément dans ce que je lui balance. Une simple remarque en référence à notre, ma petite mésaventure du trajet. Alors que les hôtesses et stewards nous font petit à petit sortir. J’attrape mon sac, je m’appuie sur le compartiment à bagage, observant une dernière fois celle que je pense ne jamais revoir.
Finalement, je vous aurai bien divertis. Inutile de me remercier, c’est un plaisir. Voyez ça comme un cadeau.
Un clin d’œil, un dernière sourire. Beaucoup plus franc celui ci, limite charmeur. Mais promis, je vous assure que c’est pas voulu. Disons que j’ai cette tendance à l’être naturellement, malgré moi. M’éloignant, j’avance dans l’aéroport de Montréal. J’observe l’extérieur ou la neige est quelque peu présente. Je me présente à un guichet où l’entreprise qui m’a embaucher a mis à ma disposition différente chose. L’identité de leurs employés, les clés de la voiture qu’on utilisera.
Savannah Williams. Qui peut tu être ?
Relevant mon visage, l’aéroport est remplis. Naturellement, j’aurai eu tendance à crier son nom. Quitte à attirer toutes l’attention sur nous. J’ai jamais été très pudique ou gênée en public, au contraire je suis plutôt extraverti. Sauf que la, je suis quand même ici pour travailler. Je dois avoir un minimum de sérieux. C’est donc la tablette que je brandis dans les airs. Peut être le meilleur moyen de faire venir à moi la cliente.
Miss Williams, votre carrosse et prince charmant est là !
Oui, je n’ai pas pu m’en empêcher …
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Mar 3 Jan - 22:49 | |
| De nature plutôt gentille et agréable, on ne peut pas dire que j'offre la plus belle version de moi face à cet homme que je ne cesse de croiser. Il faut dire que certains éléments n'aident pas à ce que je veuille faire un effort. Déjà, parce qu'il a clairement lancé les hostilités en me volant cette fichue place de parking sous mes yeux, mais aussi parce que ma vie de façon générale se résume à un véritable chaos, duquel je peine à sortir, qui joue sur mon sommeil, mais surtout sur mon humeur. Je ne cherche pas à faire bonne impression dans cet avion parce que pour le moment je n'ai a impressionner personne, et c'est donc l'image la plus naturelle de moi dans un tel contexte qui vient à émerger, malheureusement pour lui. “Foutre en l’air un vol. Ironique.” Je roule des yeux, faussement insensible à cet humour qui aurait pourtant eu le don de me faire sourire si je ne savais pas quel était l’enjeu de ce voyage. Ma foi. Il ne s’agit là que d’un simple vol, et bientôt, je pourrais parvenir à concentrer toute mon énergie sur ce qui doit rester primordial, ma rencontre avec ce client. En attendant, je partage mon espace, mon oxygène avec cet homme, qui tente par tous les moyens de rester courtois.
Si ce dernier parvient rapidement à se faire oublier, ce sont les vilaines pensées qui viennent pourtant à troubler mon sommeil. Impossible de fermer les yeux et de chasser tous les doutes qui s’installent, surplombant toujours plus les hypothèses les plus macabres en cas d’échec. J’ai l’impression de ne pas en faire assez, comme si mon implication devait être toujours plus forte pour pouvoir réussir et ainsi espérer conserver mon job, ma maison…La vie pour laquelle j’ai tant donné ces dernières années. C’est donc en relisant quelques rapports que je tente de maîtriser davantage mon sujet, au plus grand damn de mon voisin de siège, qui subit l’éclairage sans plus attendre. Par politesse, je m’excuse, mais je suis bien trop absorbée par mon travail pour m’en soucier réellement. "Et vous n’avez même pas tenté de me venir en aide ? De me sauver ? J’suis presque déçu. Je pensais qu’on avait fini par tisser un lien." Je relève le visage, faisant mine de réfléchir à sa remarque. "Ah...Eh bien non" lançais-je de façon impassible alors qu'intérieurement je souris de ce comportement immonde que je lui impose. Une Savannah en manque de sommeil, est une Savannah inspirée. Tentant faussement de le rassurer, j'ajoute cependant. "Mais je suis persuadée que si j'avais ébruité mes doutes, l'une de ces charmantes demoiselles se serait précipitée pour vous livrer un massage cardiaque digne de ce nom". Mes traits s'étirent dans un délicieux sourire, bien que ça restait tout à fait plausible. Cet homme est loin d'être repoussant. Il se redresse, résigné à poursuivre un sommeil que je lui octroie probablement. “C’etait quoi ce bruit ?” Je l’observe un peu plus attentivement, avant de ne parvenir à garder plus longtemps mon sérieux et illuminer mon visage. Il est un peu l’entracte, le divertissement du moment dans ce moment de sérieux, et je m’en amuse beaucoup, bien malgré moi.”Si l’avion s’écrase, je peux avoir tous les muscles que vous voulez, on finira en charpie pareil.” Je relève les sourcils. “Ca n’fait aucun doute” Je retire mes lunettes, venant me masser les tempes alors que sa panique du moment le pousse à se défendre auprès du voyageur derrière nous. Tâchant de faire preuve d’un peu d’humanité en le distrayant, ou peut-être uniquement parce qu’il est plus facile de me lancer dans une certaine ironie, je lui propose mon aide. “Vous voyez quand vous voulez. Vous savez être une bonne compagnie.” Ca ressemblerait presque à un compliment. “En échange, de votre bienveillance. Laissez moi vous prévenir qu’à votre place j’achèterai de quoi me couvrir à l’aéroport. Tout ça est très charmant, mais les températures canadienne le sont beaucoup moins.” Je fronce les sourcils, presque vexée qu’il puisse avoir raison. Pour avoir fait une halte au Canada il y a quelques années, je connaissais très bien le climat quelque peu délicat, il n’empêche que j’avais préféré choisir l’élégance au confort, et que j’allais probablement bien vite le regretter. “Figurez-vous que j’ai pris de quoi me couvrir dans ma valise”. C’était vrai, même si on était bien loin des polaires, et autres du genre qui manquaient typiquement de style de mon point de vue.
L'atterrissage imminent est annoncé, je range mes affaires, veillant à boucler ma ceinture alors que je sens la peur envahir à nouveau mon voisin. “Je vous vois venir, pas de commentaire !”Je souris en l’observant. “Tellement pas mon genre!” Après quelques instants, l’avion se retrouve sur le tarmac, nous poussant finalement à pouvoir rejoindre la terre ferme. Les gens se lèvent peu à peu, alors que Malik me précède. Nos chemins semblent se séparer maintenant, après quelques péripéties apparentes. “Finalement, je vous aurai bien divertis. Inutile de me remercier, c’est un plaisir. Voyez ça comme un cadeau.” Je relève les sourcils, appréciant intérieurement cette confiance dont il faut preuve. Mon regard scrute le sien, comme si silencieusement le jeu avait été finalement appréciable. Il m’adresse un clin d’oeil, et le genre de sourire qui suffirait à rendre jalouse n’importe quelle femme qui voudrait le récolter, alors que je suis forcée de mordre l’intérieur de ma lèvre pour effacer le mien, avec quelques difficultés. Je cherche à feindre l’indifférence, en vacant à mes propres occupations, récupérant bien après lui mes affaires pour pouvoir quitter l’appareil.
Arrivée dans le hall d’entrée, j’observe autour de moi, visiblement blasée de constater que même depuis cet endroit abrité je ressens ce froid glacial. Et comme si ce n’était pas suffisant, je ne vois personne pour m’accueillir. Je soupire, sortant finalement mon téléphone pour relire le dernier message de Evan qui m’indique les moyens qu’il a mis en place à mon arrivée. Où est donc passé ce fichu chauffeur? Mon regard s’agite, tentant de trouver parmi la foule quelqu’un qui semble être à l’arrêt, au même titre que moi. Mais personne que je ne distingue réellement. Et c’est finalement une sorte de pancarte qui vient s’élever au-dessus de toutes ces personnes, et sur lequel est écrit mon nom. Je lâche un soupire, soulagée et me dirige dans sa direction, abordant un sourire lumineux qui parviendrait peut-être a effacer les quelques cernes et la mine peu flatteuse que provoque autant d’heures passées à bord d’un boeing. Mais rapidement, mon visage se crispe alors que mes pas ralentissent en découvrant finalement celui qui le brandit “Miss Williams, votre carrosse et prince charmant est là !” Je me pince les lèvres, pivotant sur moi-même en me demandant si je ne peux finalement pas lui faire faux-bond. Avec tout ce qui avait pu se passer, comment pourrais-je parvenir à rester indifférente et professionnelle? Et pourtant, je feins une grimace, me détestant de vouloir m’y atteler alors que je m’approche de lui, lui laissant quelques secondes pour comprendre que je me tiens devant lui pour une raison bien précise. “J’ose espérer que la voiture sera tout aussi agréable que la vôtre monsieur…” Je baisse le visage sur l’écran de mon téléphone pour relire rapidement les derniers mots de Evan “...Fleming!” Je lui tends la main, bien disposée à faire preuve d’une confiance inébranlable, même si tout ça est quelque peu gênant.
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Mer 4 Jan - 0:33 | |
| Un vol atypique, qui aurai pu être pire sans la présence de cette demoiselle dont le sarcasme n’est plus à prouver, et même si je peut me tromper, qui ne semble pas avoir un mauvais fond. Nous sommes deux inconnus, à partir de ce constat, elle n’a aucune raison de ce montrer sous son meilleur jour avec moi. Puis, je part toujours du principe que quand je ne connais pas le quotidien d’une personne, je ne juge pas, je n’entre pas dans une guerre inutile et qui serait tous sauf productif. Quand j’ai tous perdu, quand ma carrière c’est effondré comme un château de carte, j’ai eu les moments de doute qui vont avec, les moments où on ne veut voir personne et on repousse toute personne qui voudrait s’approcher pour une raison ou une autre. Puis au final, ça ne c’est pas trop mal passé, l’animosité a vite été mise au placard pour laisser place à ce petit jeu. Ironie, moquerie, taquin, c’était amusant. J’en garde un bon souvenir, je me dit même que peut être le hasard fera bien les choses et qu’elle sera sur le vol retour pour le second round. En attendant, c’est après nos derniers échanges que je prend congé. J’ai presque un regret, regret de partir sans connaître son nom, sans avoir plus chercher à la connaître. Une femme de son tempérament et avec sa répartie, on en croise pas tous les jours. Je pourrai m’étendre des heures sur la beauté qu’elle a, c’est certain et indéniable. Mais si derrière cette apparence il n’y a rien, c’est presque inutile. Ça ne semble pas le cas de l’australienne, intrigante, intéressante. J’imagine qu’on dois rarement s’ennuyer en sa compagnie.
C’est donc l’esprit léger, le sourire au lèvre que je m’apprête à entamer ma tâche, la raison de ma venue, ma mission, mon job. Détendu, de bonne humeur, souriant, j’espère faire bonne impression et ça, malgré l’art et la manière que j’ai à me faire remarquer. Parce que oui, quand je hausse la voix pour déblatérer mes bêtises, plusieurs personnes se tournent pour me regarder. Certaines amuser, d’autre plus dans le jugement. C’est là que la tête blonde de ma voisine surgis. C’est trop dur, cette fois ci je n’arrive pas à retenir un léger rire en la voyant s’approcher. Je veut bien croire au hasard, mais elle semble trop se diriger vers moi pour que nos chemins se croisent une nouvelle fois sans raison. Surtout qu’elle se plante face à moi, quelques secondes et je tilt. Elle viens pas taper la causette, non, c’est elle Savannah Williams, ma mission, ma cliente.
Decidemment.
Amuser, je secoue mon visage, souriant à sa remarque. Ma main se joignant à la sienne pour une poignée de main qui selle des présentations tardives.
Je ne vous promet rien, c’est pas moi qui l’ai choisi celle ci. Mais je tâcherai de rendre le voyage agréable. Sur terre ferme, je suis plus confiant.
Et comme pour bien faire les choses, entre professionnalisme et un soupçon de gentleman, je viens tendre la main pour la débarrasser de sa valise. Après tous, peu importe nos péripéties, j’ai été embaucher par sa société pour lui faciliter la vie ici, pour qu’elle n’est pas besoin de penser à autre chose qu’à son job à elle. Et je compte bien me montrer impeccable. Combien même ce n’est pas mon corps de métier, quand je fais les choses, j’aime les faire bien. Mais appelez moi Malik.. Sans entrer dans un côté familier, ça sera quand même plus simple que monsieur, ou bien mon nom de famille. Quoi qu’il en sois, nous voilà en route jusqu’au parking. Encore couvert, légèrement et donc pas encombrer par la neige. Par chance, elle est encore calme, dans ce secteur, proche de l’aéroport, les moyens sont mis en œuvre pour que les routes sois praticable. La voilà, la voiture. Une berline noir tout ce qu’il y a de plus classique. Dans le coffre je met nos valises avant de venir ouvrir la porte arrière à ma cliente.
On aurai pu avoir pire.
Mon regard croise le sien, malicieux. Oui c’est remplis de sous entendu. Je parle de la voiture, cette berline noir relativement luxueuse mais loin du côté sportif de la mienne. Mais bien entendu, on pourrai facilement croire que je fais allusion à notre situation. Elle un chauffeur bien moins agréable et moi, une cliente beaucoup moins passionnante. Prenant place derrière le volant, je sort mon téléphone ainsi que les instructions que j’ai eu. Je pianote brièvement dessus pour y entrer l’adresse de notre destination. 1h45 de trajet, c’est raisonnable.
Maintenant, reposez vous, détendez vous. Je m’occupe du reste. Mon père est canadien. Je connais ce pays comme ma poche, ou presque.
Bon ok, j’exagère, beaucoup. Mais ça va je connais à peu près les alentours. Mise en route de la voiture, je fini par sortir du parking, puis de l’aéroport. Prenant une sortie. Mon regard se fronce, pas d’autoroute, plutôt des petites routes. Pas perdu, des commerces et autres choses du genre orne les alentours, toutefois, vu la neige, il serai bon de ne pas trop s’y éterniser.
Le chauffage est a bonne température pour vous ? Souhaitez vous un style de radio en particulier ? Vous trouverez une petite bouteille d’eau et quelques bonbons dans les rangements de votre porte. Et bien sûr, n’oubliez pas les cinq étoiles !
Quitte à être encore ensemble, autant continuer sur ma lancé. Jouer les faux chauffeurs Uber, c’est que ça lui va quand même sacrément bien les sourires à Miss Williams que j’observe grâce au rétroviseur intérieur. Puis surtout, je ne sais pas dans quoi elle travaille. Dans l’avion, j’ai remarqué une légère anxiété quand elle m’a réveiller pour lire les fiches qu’elle avait. Je ne veut pas m’aventurer sur un terrain que je ne maîtrise pas.
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Jeu 5 Jan - 15:50 | |
| L'atterrissage de l’avion marque la fin de notre rencontre. Cet homme dont je ne connais pourtant pas le nom aura probablement marqué ce voyage d’une certaine façon, et étrangement, l’impolitesse dont il avait pu faire preuve aura été effacé par nos quelques échanges qui auront suivi, me laissant penser qu’il n’était peut-être pas si terrible que je ne l’avais imaginé. Déambulant dans le hall de l’aéroport, j’ai ce sentiment de me sentir étrangement seule, perdue dans un pays qui n’est pas le mien, et que j’ai pourtant déjà eu l’occasion de visiter. Les gens s’agitent dans tous les sens, ne remarquant probablement pas ma présence sur leur passage. Je devrais adopter le même comportement, mais Evan ayant tenu à rendre mon périple plus confortable tenait à ce que je sois accompagnée. Malheureusement, le chauffeur semble se faire désirer, me demandant même un instant s’il ne me fait pas faux-bond. La pancarte qui s’élève finalement dans les airs me soutire un certain soulagement. Devoir faire la queue pour pouvoir obtenir un taxi n’était pas réellement la chose la plus sympa à faire. Resserrant la poignée de la valise entre mes doigts, je m’approche de celui qui semble m’attendre. La surprise est à son comble quand ce visage presque familier apparaît, plus souriant que jamais. Le hasard, pas vrai? Je ne peux retenir un sourire, mi-moqueur mi-amusé, que je tente pourtant rapidement de chasser pour ne pas lui donner satisfaction. “Décidemment.” Il m’ôte les mots de la bouche. “J’vais finir par croire que tout ca a été manigancé depuis le début” lançais-je ironiquement en gardant pourtant la possibilité que ça puisse l’être. Le parking, son siège à côté du mien à bord de l’avion…
Le lien professionnel qui doit nous unir, et qui se résume uniquement à ce qu’il accomplisse sa mission en toute discrétion va être désormais difficile à appliquer après tout nos antécédents, et me voilà déjà à lui rappeler notre premier différent qui s'est déroulé sur le parking de l'aéroport, essayant probablement de le déstabiliser en ayant bien malgré moi un avantage sur lui, puisqu’il est d’une certaine façon contraint de m’accorder un certain respect par le contrat provisoire qui le lie à la société Campbell. En bonne joueuse que je suis, ou peut-être simplement pour respecter le rituel, je lui présente ma main en guise de présentation. “Je ne vous promet rien, c’est pas moi qui l’ai choisi celle ci. Mais je tâcherai de rendre le voyage agréable. Sur terre ferme, je suis plus confiant.” J’arque un sourcil, ne pouvant oublier le moment de panique qu’il avait éprouvé lors d’une légère secousse. “Bien…Ne le soyez pas trop” Un ton faussement autoritaire voulant m’épargner une conduite à la fast and furious. “Mais appelez moi Malik.”. Je hoche la tête, me demandant un instant si une barrière serait franchie si je venais à lui demander de m’appeler par mon prénom. Une question qui s’évapore assez rapidement de mon esprit alors que nous nous dirigeons vers la sortie.
Mon regard fixe un instant l’écran de mon téléphone alors que nous nous arrêtons devant le véhicule qui nous servira pour nos différents déplacements. Mes yeux se relèvent pour le découvrir, et l’examiner d’avantage dans un silence indéchiffrable. Malik se tient déjà près de moi, ouvrant la porte afin que je puisse m’installer à l’arrière. “On aurai pu avoir pire.” Je m’arrête à sa hauteur, l’observant rapidement de la tête au pied, profitant de la proximité pour lui lancer avec un léger sourire. “J’imagine que j’vais devoir m’en contenter.” Un regard rempli de sous-entendu et une confiance à toute épreuve. Je pivote légèrement la tête avant de me baisser pour me glisser à l’intérieur.
“Maintenant, reposez vous, détendez vous. Je m’occupe du reste. Mon père est canadien. Je connais ce pays comme ma poche, ou presque.”J’apprécie sa bienveillance, j’ai pourtant cette nervosité en moi qui ne fait qu’accroître alors que nous approchons du but. Mon regard se perd un instant sur l’extérieur alors que je prends une bonne inspiration pour tenter de maîtriser mon palpitant. “Le chauffage est a bonne température pour vous ? Souhaitez vous un style de radio en particulier ? Vous trouverez une petite bouteille d’eau et quelques bonbons dans les rangements de votre porte. Et bien sûr, n’oubliez pas les cinq étoiles !” Je lâche un léger rire, appréciant ses bonnes intentions, bien qu’elles soient à mon goût un peu exagérées. “Je pense que ça devrait aller….Merci…Malik.” lançais-je naturellement alors que mon regard croise le sien à travers le rétroviseur. “Vous venez souvent ici?” demandais-je après quelques instants, probablement poussé à oublier la pression que je ressens toujours un peu plus sur les épaules maintenant que la voiture déferle sur les routes canadiennes. Un frisson parcourt instantanément mon corps alors que je tente de d’oublier en resserrant mon manteau contre moi. “Vous êtes donc chauffeur?”
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| | | | (#)Jeu 5 Jan - 17:08 | |
| On pourrai facilement croire à un coup monté. Comme ci quelqu’un a décider de s’amuser avec nous et de faire en sorte qu’on ne ferai que ce croiser, encore et encore. La situation est amusante, j’en souris. Amusante et loin d’être déplaisante. Si la guerre aurai pu être déclarer avec nos deux petites batailles en préambules, le fait est que les choses se sont apaiser. Prenant une tournure plus joueuse, d’une certaine façon en tous cas. Elle me fais sourire, quand on arrive à la voiture et qu’elle semble douter de mes qualités de chauffeur, ou en tous cas, de ma prudence. Peut on lui donner tort ? Habituellement, non, mais là je suis ici pour un travail, pour quelque chose de sérieux. Et je sais être appliqué dans ce que je fait.
Et c’est peut être là que la jolie Savannah fais l’une de ces premières erreurs. Sa remarque, répondant à mon sous entendu par un autre, subtile mais réel pour autant. J’aime ça, j’apprécie ce genre de chose. Je trouve que ça pimente le quotidien, les échanges. Et forcément, en mettant le pied dedans, Savannah m’invite sans le savoir à continuer, poursuivre dans cette voix. Est ce vraiment une erreur, de mon point de vu absolument pas. J’aime le paradoxe que ça crée, entre le professionnalisme que le contrat impose implicitement et la situation, faites d’aléa qui dicte la réalité du moment.
Parfois les premières impressions laisse perplexe. Mais ont finis par y trouver son bonheur. Notre berline a l’air tout confort. De quoi satisfaire les usagers.
Oui, bon, pour la subtilité on repassera. Que voulez vous, la proximité et le petit sourire qu’elle m’a lancé m’ont quelques peu déstabilisé. Ce qui n’est pas vraiment mon genre, dans ce domaine je suis plutôt du genre doué, imperturbable même. Quoi qu’il en soit, nous voilà en route. Mon regard oscillant entre la route, le plus important. Mais également ma passagère. Une main sur le volant, mon bras accouder ou presque à la portière.
Quand j’étais gamin. On venais voir la famille avec mon père. Puis petit à petit, j’ai fini par rester plus souvent à Brisbane. Quand je peut, je m’épargne les 20h de vol.
Ça, et le décès de mon père qui n’a pas aider. Mais ce n’est pas le genre de sujet que j’évoque, encore moins avec une inconnu. Sans un mot, remarquant ses mains serrer un peu plus son manteau. Je monte légèrement la température.
Non, du tous. Ce job c’est une opportunité, rien de plus. Je suis chanteur, auteur. Enfin, je l’ai été pendant quelques temps.
Période de notoriété éphémère, un album qui a eu son succès. Puis les dérives de la célébrité et de l’argent pour un jeune. J’ai pas su gérer ça et je suis tomber du podium. Parfois, il est important de tomber pour de relever, j’ai mis du temps à le comprendre, des années avant de me sentir prêt à essayer de nouveau de vivre de ma passion. L’apprentissage n’est jamais évident.
Je me suis même pas renseigner sur les activités de votre entreprise. Mais j’imagine que vous êtes envoyé pour signer un gros contrat ?
Continuant ma conduite, de plus en plus prudente, voir lente à cause des conditions climatiques. La neige est pas encore abondante. Pour autant, elle est assez présente pour m’obliger à prendre les précautions.
Simple supposition madame Williams. Mais on ne dépêche pas un chauffeur et accompagnateur sur place si l’enjeu n’est pas de taille.
De la pur logique. L’importance du déplacement doit être réel pour que son entreprise y déploie ce genre de moyen. J’imagine, c’est un monde que je connais absolument pas. En dehors de la musique, je me suis contenter de différent jobs de ce genre.
J’espère que vous trouverez le temps de faire un petit tour en ville. Montréal vaut le détour.
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
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- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Ven 6 Jan - 18:54 | |
| On ne peut pas dire que je sois de bonne compagnie ces derniers temps. Mathis serait le premier à pouvoir en témoigner. Les récents événements qui se sont enchaînés dans ma vie ont eu l'effet d'un raz de marré, et j’ai parfois du mal à maintenir la tête hors de l’eau. Alors je me donne corps et âme à la seule chose qui puisse faire naître de l’espoir, ce poste pour lequel j’ai dû fournir un travail acharné ces dernières années. Cet acharnement a cependant le pouvoir de me rendre impatience et particulièrement exigeante. Non pas envers les autres, mais envers moi-même. La notion de “s’amuser” a été oubliée, et c’est probablement ce qui me pousse à être un peu froide au premier abord. Malik en a peut être eu un bref aperçu, mais étonnamment, son naturel m’a également permis d’oublier un instant l’enjeu de ce voyage, et ce n’est que plus vrai, alors que je m'affaire à le provoquer avant de monter dans ce fameux carrosse. Il faut croire que même au bord du précipice, la provocation restera malgré tout un trait de caractère dont je ne saurais me passer, quitte à ce qu’il me mène à ma perte. Une insolence qui pourrait déplaire à plus d’un, qui semble satisfaire cet homme que je ne cesse de malmener. La mission qu’il se doit de remplir, et donc le respect qui l'accompagne, devront probablement le laisser silencieux ou plutôt passif pour cette scène, et c’est là que j’en tire tout les bénéfices, le pouvoir ayant quelques avantages en y pensant. “Parfois les premières impressions laissent perplexe. Mais on fini par y trouver son bonheur. Notre berline a l’air tout confort. De quoi satisfaire les usagers.” Je hausse les épaules, pas totalement convaincu, alors que j’ajoute. “Je crois que ce que je vois, alors j’imagine qu’il faudra l’essayer pour s’en assurer.” Je pivote légèrement ma joue vers mon épaule, lui adressant un léger sourire avant de prendre place. Assise sur le cuir froid de la banquette, j’écoute les différentes prérogatives, mais mon esprit divague assez rapidement sur ce qui m’attend d’ici quelques heures, et un besoin de penser à autre chose me semble indispensable. Je ne peux pas une fois de plus me terrer dans un silence absolu, la pression finira par avoir ma peau! C’est donc en engageant une discussion tout à fait personnelle avec Malik que je décide de m’échapper de mon profil professionnel “.Quand j’étais gamin. On venait voir la famille avec mon père. Puis petit à petit, j’ai fini par rester plus souvent à Brisbane. Quand je peux, je m’épargne les 20h de vol.” Les derniers mots du jeune étirent un sourire, repensant à la peur qu’il le pousse probablement à ralentir les aller-venus. Mon regard s’attardant un instant sur le paysage qui défile, je viens à resserrer le tissu contre moi. La neige offre un spectacle magnifique, malheureusement, il est surtout synonyme de fraîcheur, et c’est pas tellement ce que j’aime, longtemps habituée à la chaleur qu’offrait l’Italie. “Non, du tout. Ce job c’est une opportunité, rien de plus. Je suis chanteur, auteur. Enfin, je l’ai été pendant quelque temps.” Mes yeux viennent à nouveau croiser les siens, assez surprise par cette révélation. “Vraiment?” Finalement, et peut-être dans le but de redorer l’image frigide que j’ai pu laisser, je finis par lancer. “Moi aussi.” Un détail dont il pourra se vanter de connaître, puisque cette partie de ma vie est résolue depuis bien longtemps, et que je n’en parle que rarement, encore plus avec des inconnus. “Et…Que s’est-il passé?” Sa remarque laisse entendre que cette carrière avait été finalement mise de côté, je suis désormais curieuse d’en connaître la raison.
“Je me suis même pas renseigné sur les activités de votre entreprise. Mais j’imagine que vous êtes envoyé pour signer un gros contrat ?” Mon regard se perd instant sur la route qui défile, cherchant les mots les plus appropriés pour expliquer la situation sans dénoncer tous ces problèmes de justice qui se sont accumulés depuis près de deux mois. “Simple supposition madame Williams. Mais on ne dépêche pas un chauffeur et accompagnateur sur place si l’enjeu n’est pas de taille.” Il visait juste, plus que jamais. “Disons que je suis ici pour convaincre l’un de nos plus gros client de n’pas nous lâcher… “ Mon poste en dépend, mais je n’ai pas la force de l'énoncer à voix haute, ayant l’impression que cela rendrait tout ça encore plus réel. “J’espère que vous trouverez le temps de faire un petit tour en ville. Montréal vaut le détour.” Ce n’est pas le but premier de ce voyage, mais peut-être que j’en aurais l’occasion. Je hoche légèrement de la tête, fronçant les sourcils en constatant des routes de plus en plus encombrées par la neige. “Rassurez-moi, dans les grandes villes la neige est généralement déblayée?’ Non parce que le bagage à main ne m’a malheureusement pas permis de voyager avec ma garde robe, et autant dire que les chaussures risquent de ne pas être adaptées…
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Ven 6 Jan - 19:53 | |
| Ça se vois, ça se sent. Savannah n’a pas un mauvais fond, je suis même certain qu’elle est le genre de personne avec qui on peut passer d’excellente soirée, avec qui on peut rire et s’amuser. C’est peut être pour ça que j’ai adopter cette attitude avec elle. Faut pas croire que je joue les jolies cœurs avec tous le monde, au contraire. On me colle souvent cette réputation de coureur, mais ce n’est pas le cas. Ok, j’ai eu quelques conquêtes à mon actif, mais je suis loin d’écumer les boites de nuit ou les bars à la recherche de compagnie. Non, généralement quand j’entre dans un jeu mêlant séduction, allusion et autres subtilités, c’est parce qu’il y a un petit quelque chose. Autre que simplement trouver la personne jolie. C’est peut être pour ça, qu’inconsciemment, je ne me suis pas braquer avec Savannah, pour ça que j’ai décider de tourner son côté froid à mon avantage, ou en tous cas, le prendre à la légère. Puis, peut être que je me fais des idées, mais je pourrai mettre ma main à couper qu’elle se prête au jeu. Je dois d’ailleurs rester droit dans mes baskets pour ne pas rebondir sur ça remarque. Ça serai trop facile, trop direct que de lui proposer un détour avant d’arriver à son rendez vous.
Je ne vous le fait pas dire. Y a rien de plus parlant l’expérience.
Prenant la route, j’essaye tous de même de garder un certain sérieux. Les choses ont changé, légèrement en tous cas. On est plus deux passagers, elle est ma boss en quelques sortes. Alors, j’essaye d’avoir un comportement professionnel, irréprochable. Je veut faire bonne impression, je ne compte pas développer ma carrière dans ce secteur, mais disons que si ma carrière musicale reste à l’arrêt, avoir de bonne recommandation, notamment d’une société comme celle de Savannah, c’est toujours utile. C’est que je préfère quand mon frigo est plein tous de même. Puis cette jolie voiture qui m’a permis de griller la politesse à la jolie blonde, ça ne tourne pas a l’eau malheureusement.
Sérieux ? Vous en avez trop dit. Tôt ou tard je vais vouloir entendre ça.
Et je suis premier degré, suffis de voir mon regard qui c’est relever immédiatement pour croiser celui de la Williams. La musique est ma passion, si j’ai mon domaine, j’adore m’intéresser aux autres, j’aime apprendre, j’aime discuter de ça. Échanger autour de la musique, ça me stimule, ça me galvanise et c’est peut être ça qui manque à ma carrière. Puis, comme je vous l’ai dit, boucle d’or installer sur la banquette arrière a attirer mon attention. Alors une telle nouvelle, autant vous dire que c’est quelque chose de non négligeable, à mes yeux en tous cas.
J’avais même pas 25 ans. J’ai touché trop d’argent. Je n’étais pas bien entourer. J’ai pris les mauvaises décisions. Et du nouveau Drake, je suis devenu une déception.
Un soupir en guise de conclusion, je me rend compte que je n’ai jamais vraiment parler de tous ça. J’ai toujours chercher à éviter le sujet, fuyant les conversations concernant ça. Peut être que c’est plus facile avec une inconnu. Ou alors c’est que je suis prêt à aller de lavant, enfin.
Généralement. Ça dépend des conditions. Quand ça frôle les tempêtes de neige, il peut arriver que les villes sous légèrement paralyser le temps que ça se calme. Mais c’est rare.
Je porte une attention particulière sur les alentours, la neige tombe, elle ne s’arrête pas. De là à parler de tempête, tous de même pas. Mais j’imagine qu’à ce rythme, il va falloir que je songe à installer les chaînes autour des roues. Doucement, mais sûrement je fini par m’arrêter juste devant un grand bâtiment. Mon regard se fronce. Personne devant, très peu de circulation autour. Faut dire que ça ressemble à un quartier d’affaire, peu d’habitation aux alentours. Mais il n’y a même pas de voiture garer dans le coin, une ou deux à tout casser. Ça semble étrangement vide. Je regarde l’heure qu’affiche le tableau de bord. On est en début d’après midi.
Madame est arrivé à bon port. Je vous attend ici. Ça sera plus simple pour vous comme ça.
Je pourrai faire un tour, ce genre de rendez vous, ça peut durer des heures. Mais vu la météo, je ne sais pas combien de temps je mettrait à revenir à destination. Je préfère ne prendre aucun risque.
Vous allez tous déchirer.
Je me tourne, pour faire face à la passagère. Sourire en coin, clin d’œil. Mes mots ne valent pas grand chose, je sais même pas dans quelle domaine elle boss. Mais je sais qu’avant de monter sur scène, j’aime bien ce genre de petit mot, ça aide, ça motive.
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Lun 9 Jan - 12:36 | |
| Les difficultés que j’ai pu rencontrer dernièrement semblent m’avoir changé. Je me suis quelque peu renfermée sur moi-même, désireuse d’oublier une quelconque déception en retrouvant une solitude longtemps perdue. J’ai éprouvé le besoin de me protéger, d’oublier mes récentes désillusions, et c’est tout naturellement qu’une attitude presque défensive s’était installée. L’espoir n’était plus, et la seule chose qui semblait encore pouvoir m’être accordée était cette possibilité de sauver de futurs contrats, mais surtout de sauver cette société, qui m’avait tant apportée, et qui était pourtant sur le point de s’écrouler à cause de toutes ces mésaventures judiciaires. J’ai peur. Plus que jamais, je sens cette panique naître en moi, avec l’incertitude d’être à la hauteur pour pouvoir parvenir à mes fins. L’échec n’est pas permis, je le sais, et c’est probablement cette raison pour laquelle la tension se fait plus forte alors que nous prenons la direction des bureaux de mon client. Ayant l’impression de perdre pied, j’ai besoin de me changer les idées, et c’est Malik qui semble avoir un rôle essentiel pour tenter d’y parvenir, alors que je lui pose quelques questions personnelles pour tenter d’occuper mon esprit. Et ça semble être une réussite face à toutes les révélations qu’il m’accorde. Étonnamment, la musique semble être l’un de nos points communs. Du moins, mon passif dans le domaine me permettait de pouvoir comprendre davantage ce qu’il avait pu connaître lui aussi, et si je tente régulièrement de nier cette partie de ma vie, je lui avoue avoir été moi aussi dans ce domaine. Un aveu qui semble retenir bien évidemment son attention.“Sérieux ? Vous en avez trop dit. Tôt ou tard je vais vouloir entendre ça.” Je souris doucement, réalisant qu'au-delà de la musique, nous avions également cette curiosité innée. “Avec un peu de chance, je prendrais le temps de me confesser à ce sujet.” Mais pour ça, il me fallait un climat de confiance qui était encore bien trop fragile pour que j’ose me lancer si rapidement. En attendant, je suis curieuse de connaître les raisons qui auront eu raison de la carrière du jeune artiste. “J’avais même pas 25 ans. J’ai touché trop d’argent. Je n’étais pas bien entouré. J’ai pris les mauvaises décisions. Et du nouveau Drake, je suis devenu une déception.” Si la musique permettait de relever le meilleur de soi, offrait une certaine forme de liberté, tout n’était pas si idyllique dès lors que nous quittions la scène. La pression, la notoriété, l’inspiration, l’argent, les addictions qui s’y ajoutaient parfois… Toutes ces choses étaient parfois particulièrement éprouvantes, et la chute était presque inévitable à un certain moment de notre carrière. Je feigne une légère moue désolée en l’observant depuis le rétroviseur. “J’suis désolée… C’est pas toujours facile de garder la tête sur les épaules face au succès.” Je n’avais pour ma part jamais eu l’occasion de réellement vivre ma passion jusqu’au bout, mais les petits excès que j’avais rencontrés avait provoqué la mort d’un homme, il n’en aura pas fallu plus pour vouloir tout abandonner à tout jamais. “On nous donne pas un manuel pour savoir comment gérer tout ça…” C’était la dure réalité, et seules nos erreurs nous permettaient de le comprendre, bien que c’était souvent trop tard pour pouvoir changer les choses.
L’environnement extérieur semble un instant m’inquiéter. La neige se fait plus abondante, me laissant quelque peu perplexe face au choix de vêtements pour le ce petit séjour. “Généralement. Ça dépend des conditions. Quand ça frôle les tempêtes de neige, il peut arriver que les villes sous légèrement paralyser le temps que ça se calme. Mais c’est rare.” Je hoche la tête, tâchant de me rassurer avec ces quelques mots. Combien de chance y avait -il pour que nous arrivions à un tel chaos? Après plusieurs minutes, les yeux baissés sur l’écran lumineux de mon téléphone, je sens la voiture ralentir, suffisamment pour que cela m’interpelle. Je reconnais immédiatement le grand bâtiment, qui en cette période de l’année endosse un tout autre accoutrement. “Madame est arrivée à bon port. Je vous attends ici. Ça sera plus simple pour vous comme ça.” Mon coeur semble soudainement hors de contrôle en réalisant que les minutes qui vont suivre vont être décisives. A un tel point, qu’il me faut quelques secondes pour acquiescer de la tête à ses propos. “J’essaierais de faire au plus vite.” lançais-je en attrapant mes affaires. “Vous allez tous déchirer.” La voix de Malik me pousse à croiser son regard, alors que je feigne un léger sourire en guise de remerciement, tâchant de m'enivrer de toute cette positivité dont il fait preuve à mon égard, bien qu’il ne connaisse finalement pas grand chose sur moi, et sur ma façon de gérer les choses. Je sors du véhicule, luttant pour ne pas glisser à travers l’allée à peine dégagée, et pousse la grande porte vitrée qui mène dans le hall d’entrée. L’endroit semble désert, seule une femme se tient derrière un bureau et relèbe le regard sur moi. “Bonjour Carmen…Je suis Savannah Williams.” La jolie rousse retrousse les lèvres, visiblement surprise de me trouver ici. Il faut dire que nous n’avons jamais eu l’occasion de nous rencontrer, si ce n’est que nous échangeons régulièrement par téléphone, c’est l’une de mes interlocutrices principales. “Oh bonjour Savannah…Je ne savais pas que vous étiez de passage dans le pays”. Je hoche la tête, ne parvenant pas à deviner si cette dernière est au courant des derniers événements concernant la société Campbell, mais aussi de la décision de son patron concernant son partenariat avec notre entreprise. “Pour dire vrai, je suis venue ici pour voir monsieur Willer.” Elle acquiesce, lâchant finalement. “Je suis navrée, mais Charles n’est pas en ville en ce moment.” Une déception lisible sur mon visage alors que je tente une autre approche. “Je vois… Vous pouvez peut-être me dire quand est ce qu’il aura un petit créneau à m’accorder?” Elle grimace, observant son écran d’ordinateur. “J’ai bien peur que ce ne soit pas possible cette semaine, son planning affiche complet.” Deuxième désillusion, qu’elle tente probablement de panser. “Mais je peux peut-être demander à ce qu’il vous un coup de fil dès que possible.” La proposition n’est cependant pas satisfaisante, puisque nos derniers échanges ont été peu concluants par ce biais. “J’ai vraiment besoin de le voir”. L’air désolé qu’elle m’adresse ne suffit pas, alors que le téléphone vient interrompre notre échange. “Etablissement Miller?...Oui bonjour…Bien sûr, monsieur Miller m'a réservé sa meilleure table au Monarque pour 12h30 demain…Je lui passerais le message…Bonne journée” Elle raccroche, me poussant à revenir à la charge “J’vous en supplie Carmen, j’ai vraiment besoin de le voir…” Je sens son désarroi, malheureusement, j’en suis complètement hermétique, voyant s’envolant ma seule chance de pouvoir sauver les meubles. “J’vous assure que si ça ne tenait qu’à moi je vous trouverais quelques minutes, mais j’ai bien peur que ce ne soit impossible….Je lui fais cependant passer le message, il vous rappellera peut-être pour voir ça directement avec vous.” Les chances que cela puissent arriver me semblent impossible, voyant très bien la distance que ce cher client cherche à prendre avec nous. Je n’ai cependant pas le choix que de m’avouer vaincue. “Merci…” Un air désemparé, je me dirige d’un pas lent et perdu vers la sortie, revenant bien assez vite vers la voiture, à la grande surprise de Malik. Je soupire sans plus attendre. “Il semblerait que l’objet de ce voyage ne soit plus.” Mon regard croise le sien, qui reste assez dubitatif. “Vous pouvez prendre congés en me déposant à l'hôtel, je n’aurais besoin de vous que pour repartir à l’aéroport le jour du départ.” Ce manque de chaleur dans mes mots dénotent l’échec, alors que mon coude repose sur le bord de la vitre, ma main s’appuyant sous mon menton en fuyant désespérément un quelconque dialogue à ce sujet. Je tente de garder la tête haute, mais intérieurement je suis effondrée, forcée de constater que tout ce que j'entreprends fini toujours ainsi...
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Lun 9 Jan - 15:34 | |
| J’en parle rarement. La descente aux enfers, mon échec. Ce moment où ma sœur était en mission, loin de Brisbane et où j’ai pas su gérer, ou je suis tomber. Les soirées pleines d’excès, les consommations illicites, j’en ai fais voir de toutes les couleurs à mes agents et à mon entourage. Et même si tous ça est derrière moi, même si j’ai relever la tête et que j’essaye d’être clean. Je sais qu’à tout moment, ça peut chuter, ça peut s’effondrer. Le plus dur ce n’est pas de se sevrer de ce genre de chose, mais plutôt de tenir la baraque et ne pas tomber dedans, de nouveau. Mais la vie est faites d’échec, d’obstacle, de difficulté. Parfois ça semble être insurmontable, des montagnes impossibles à déplacer. La vérité c’est qu’avec de la détermination, de la motivation et un coup de pouce du destin, tout est possible, tout ou presque bien sûr.
Un sourire, je m’entend pas plus. Néanmoins, je ne compte pas oublier cette idée, j’ai bon espoir d’entendre le timbre de voix de la jolie blonde, de connaître son univers, voir ce dont elle est capable et peut être même, comprendre pourquoi la belle Williams a arrêter. Sans en faire son métier, car c’est un monde impitoyable, difficile d’accès et encore plus d’y perdurer. Elle pourrai conserver ça comme un hobby, un plaisir, une sorte d’échappatoire. Justement quand la pression deviens de plus en plus insupportable ailleurs, ça permet de souffler, de respirer. Je me contente de secouer mon visage, elle parait vraiment désolé, compréhensif. C’est rare, c’est assez plaisant d’ailleurs. La plupart des gens ont plutôt tendance à juger, mais pas elle.
Pas de manuel et tous ce qui gravite autour de nous dans ses moments la n’aident absolument pas.
A part de très rare exceptions, quand vous connaissez le succès, l’entourage deviens presque malsain. Beaucoup de fille qui vous tourne autour pour votre notoriété, votre argent, vos avantages. Des pseudos marques ou autre qui veulent vous utiliser encore et encore.
Mais ce n’est que partis remise.
Confiant, il faut l’être. Si vous ne l’êtes pas, si vous ne croyez pas en vous, alors personne ne le fera pour vous. C’est peut être triste à dire, mais avec le temps j’ai appris à ne compter que sur moi même ou presque. J’ai beau être avenant, sympathique, je ne m’ouvre que très rarement pour ne pas dire jamais. C’est dire combien les quelques mots que j’ai confier à Savannah sont déjà un exploit. Même si ça paraît rien, c’est déjà beaucoup. Mes quelques mots pour la motiver, pour la laisser dans un climat positive avant qu’elle ne se rende dans les bureaux sont sincère. C’est important de se sentir soutenu, ça aide à prendre confiance, enfin, je sais que pour moi ça fonctionne. J’acquiesce tous simplement, qu’elle prenne le temps qu’il faut. Quand elle sort de la voiture, je me plonge dans mon téléphone. Instagram en grande partie, je vais vérifier aussi les chiffres concernant la sortie de mon dernier single. Dont le clip va sans doute l’attirer des problèmes, mais ça, c’est un autre débat. En bref, je suis complètement absorber par mon écran, totalement perdu dans les images et autres lignes qui apparaissent selon les applications que j’ouvre.
Je me redresse brusquement quand Savannah entre dans la voiture. Je veut bien que le temps passent vite quand on est sur son téléphone, mais là, ça serai à vitesse éclaire. Pas besoin d’être devin ou d’être un génie pour comprendre que le rendez vous n’a pas eu lieu, ce qui forcément, n’est pas une bonne chose puisqu’il semble qu’il ne sois même pas reporter vu que la jolie blonde parle simplement du départ. Je l’observe à travers le rétroviseur, l’hôtel ne se trouve pas bien loin d’ici, une petite heure en voiture. Toutefois, sans la prévenir, j’en ai décider autrement. De toute façon, la beige a redoubler d’intensité, tombant de façon abondante. Autrement dit, sortir de la ville où nous sommes pour rejoindre l’hôtel, à l’instant t, n’est peut être pas là meilleur idée. Les routes n’ont sans doute pas encore été traité. Et puis, je ne veut pas laisser Savannah seul, après un échec, dont elle n’est pour rien, je veut pas la laisser ressasser et se miner le moral pour rien, plus que ça ne semble déjà être le cas.
Je ne parcours donc que quelques kilomètres à peine, une quinzaine de minute avant de garer de nouveau la voiture. Dans ce qui semble être une petite zone piétonne ou pas mal de commerce s’y trouve.
Vous avez déjà goûter la Poutine ?
Descendant hors du véhicule, j’ouvre la porte ou se trouve la belle Williams. Je lui adresse mon plus beau sourire, m’accoudant à la voiture et penchant mon visage vers l’intérieur du véhicule avant de reprendre.
Ce n’est pas négociable Madame Williams.
Lui tendant ma main, comme pour l’invité à sortir de la voiture, je ne manque pas d’argumenter.
C’est moi qui ai les clés de la voiture. Je doute que beaucoup de taxi circule au vu de la météo. Et j’ai rien avaler depuis ce matin.
Faisant mine de me pencher un peu plus, proche de Savannah, sans l’être trop, je fais mine de lui confesser un secret.
Et si vous êtes sage, que vous finissez votre assiette. Je vous chanterai un petit quelque chose sur le chemin retour.
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
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AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Mar 10 Jan - 14:13 | |
| En évoquant brièvement cette carrière, que j’avais pour ainsi dire frôler du bout des doigts, je réalise combien tout ça me parait loin. Je n’avais pas connu l’enregistrement en studio, l’euphorie d’une petite salle de concert, ou encore une notoriété digne de ce nom. Mais je me suis souviens parfaitement de l’adrénaline et de la satisfaction que j’éprouvais chaque fois que je me retrouvais à monter sur scène pour exprimer ce talent. Je vivais de ma passion, profondément, et à cette période de ma vie, elle en était devenue une réelle obsession, me laissant croire un instant que les choses pourraient peut-être fonctionner pour moi. Cette pression m’avait poussé à repousser les limites, m’avait détaché de toute réalité, l’insouciance et cette volonté de me surpasser m’avait poussé à consommer cet alcool, à reprendre le volant en sachant que je n’étais sûrement pas en état. La représentation que j’avais donnée quelques minutes plus tôt avait fait naître en moi un sentiment de puissance, comme si rien ne pouvait m’arriver, et cela avait provoqué la mort d’un homme au travers d’un tragique accident de voiture. Plus jamais je n’avais tenu un micro entre les mains depuis ce jour là, pas plus que je n’avais posé le pied sur une scène qui m’apportait auparavant un certain réconfort. Seul l’amour pour ces instruments restaient inchangés, et me poussait parfois à vouloir en jouer, avec une innocence considérable. “Mais ce n’est que partie remise.” Je hoche la tête. “Avec la volonté on peut parvenir à beaucoup de choses, et vous aurez appris de vos erreurs pour ne pas les reproduire.” J’en étais convaincue. Malik semblait avoir la tête sur les épaules désormais, et même si le chemin pourrait être long et semé d'embûches, il semblait déterminé à se lancer à nouveau. “Aurais-je l’honneur de pouvoir écouter un petit morceau?” Demandais-je avec l’air le plus angélique qu’il soit, tentant de le convaincre par la plus douce des armes.
Mon arrivée au fameux bâtiment aurait dû signer la fin de tout ce suspense, ma rencontre avec le patron aurait dû me laisser le privilège de pouvoir défendre ma société et ce qu’elle traverse, malheureusement, mon entrée se serait limité à ce hall d’entrée particulièrement désert, avec le douloureux sentiment d’un déplacement inutile. Je n’ai pas la chance de le rencontrer, pire, je n’en aurais pas l’occasion avant le vol du retour, malgré toutes les supplications auprès de son assistante, qui connaît particulièrement ce partenariat, mais qui se résout à suivre un planning déjà bien chargé. Je retrouve donc la voiture, avec une déception amère et une incapacité à voir une quelconque issue positive. J’ai échoué, d’une certaine façon. Je n’ai pas eu le temps de faire mes preuves, et l’espoir qu’aura mit Evan en moi n’était visiblement pas mérité. Je baisse les bras, demandant à Malik de modifier les plans. Je ne veux pas sortir, je ne veux pas profiter du pays, la seule chose qui m’importe, c’est rejoindre cet hôtel dans les plus brefs délais, et de me lamenter dans ma chambre en attendant de pouvoir reprendre l’avion pour le retour. Mon ait fermé et hermétique s’adresse à la vitre, préférant ignorer un quelconque jugement ou avis à travers le regard du jeune homme, et couper court à toute discussion qu’il souhaiterait instaurer. Le bruit du moteur alors que nous quittons l’endroit me soutire un soupir fébrile. J’ai un noeud à la gorge, et je suis soulagée de constater que Malik respecte mes indications, sans chercher à en savoir plus sur toute cette histoire. C’est donc dans le silence que se déroule le trajet, avec toujours mon regard fuyant à travers la fenêtre, qui se perd à maintes reprises face à des pensées bien trop dévastatrices. Le ralentissement me pousse à baisser les paupières, soulagée de savoir que bientôt je n’aurais plus à m’emparer de faux semblants pour ne pas faire émerger un sentiment de pitié chez mon chauffeur. “Vous avez déjà goûté la Poutine ?” Je fronce les sourcils, assez surprise par cette question alors que machinalement j’observe le décor qui nous entoure. “Hmm…Non” lâchais-je sans laisser apparaître la moindre émotion, si ce n’est une certaine perplexité pour ce qui se déroule. Il quitte le véhicule, venant ouvrir la portière arrière, alors que je semble deviner son jeu. “Ce n’est pas négociable Madame Williams.” Je hoche négativement de la tête. “J’suis désolée, mais j’suis vraiment pas d’humeur à faire semblant…” Un refus qui ne semble pas le décourager puisqu’il me tend la main afin que je puisse sortir à mon tour de l’habitacle. “Il est hors de question que je sorte de cette voiture” lançais-je avec un regard bien plus dur pour tenter de le convaincre de repartir. “C’est moi qui ai les clés de la voiture. Je doute que beaucoup de taxi circule au vu de la météo. Et j’ai rien avalé depuis ce matin.” Je fronce les sourcils. “Vous êtes en train de dire que vous refusez d’obéir aux ordres?” L’intimidation, un moyen sûr de remettre quiconque dans le droit chemin, mais visiblement pas le jeune homme, qui se penche un peu plus vers moi. Je pourrais très bien persister, et attendre patiemment comme s’il s’agissait d’un caprice d’un enfant de quatre ans, mais le froid qui règne à l’extérieur est déjà saisissant et véritablement désagréable. “Et si vous êtes sage, que vous finissez votre assiette. Je vous chanterai un petit quelque chose sur le chemin retour.” Mes mâchoires se resserrent. forcée de constater qu’il est bien plus coriace que je n'imaginais, et la seule chose qui parvient peut-être à me faire flancher reste ce manque de repas dans la journée, dont j’avais moi-même souffert. Je soupire, laissant apparaître un agacement sans faille. J’attrape sa main, peut-être un peu trop fermement, alors que je me retrouve face à lui, avec une proximité qui a de quoi déstabiliser. Mes iris bleus se plongent dans le sien, tentant de lui faire savoir par un regard froid et désinvolte toute la colère que je ressens présentement. “Ne vous attendez pas à passer la meilleure soirée de votre vie, je ne suis pas disposée à rire ou à être de bonne compagnie ce soir. ” lançais-je en le fixant quelques secondes. Un caractère qu’il avait eu le temps de découvrir mais qui pouvait être parfois sacrément redoutable. J’avance de quelques pas, réalisant qu’il n’a toujours pas bougé. “Vous venez?!” lançais-je, faussement impatiente.
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Mar 10 Jan - 20:37 | |
| Avec plaisir. Un avis connaisseur est toujours bon à prendre !
Et je suis sincère, si la jolie blonde s’y connais en musique, je suis curieux de savoir ce qu’elle pensera de ce que je fais. La nature m’a plutôt bien gâté, ma voix a un timbre relativement musical. De plus, lors de mon premier album, mon écriture avait fais mouche et avait su toucher le grand public comme les plus exigeants. C’est peut être prétentieux de dire ça, mais c’est mon domaine, c’est ma vie. Je sais que je suis fait pour ça et tôt ou tard je finirai par grimper sur scène de nouveau pour faire ce que j’aime. Tout n’est pas que question de volonté, mais ça y joue beaucoup. Et je suis têtu, borné, quand j’ai une idée en tête, il est très difficile de m’en dissuader. Ça, notre boucle d’or va bien vite s’en rendre compte d’ailleurs.
Si dans un premier temps, je suis silencieux, je suis concentrer sur la route. Bien vite, je change d’avis. Je ne vais pas la laisser seul. Oh, j’ai pu jauger de son caractère, j’ai pu constater qu’elle a du tempérament et qu’elle va sûrement m’envoyer chier, ou en tous cas, s’opposer à mes idées. Mais dans le fond, elle en a besoin, il lui faut se changer les idées. Rentrer à l’hôtel maintenant, quel serait le projet ? Rester seul, ressasser, penser encore et encore. A trop se prendre la tête, on fini par se perdre. Alors, je sais que je vais au de la de mes fonction, je sais que je vais au delà de mes prérogatives. Mais à l’instant t, je m’en fou. Ce qui compte c’est d’arriver à tirer cette fille, qui semble pleine de surprise, qui semble être à part, de son malheur. Je n’ai pas la prétention de pouvoir tout arranger. Je sais que ce n’est pas possible, le problème semble grave, ou en tous cas réellement important mais je suis certain que j’arriverai à la faire dévier de tous ça, que je vais réussir à lui faire passer une soirée parenthèse. Bien sûr, les problèmes seront toujours là, dès demain ils viendront taper à la porte de son esprit. C’est certain. Sauf que la, elle ne peut rien faire, elle ne peut pas agir.
Est ce que je vous l’ai demandé ?
Sourire aux lèvres oui, mais fin sourire. Pas d’opération séduction ou autre. Une simple question réthorique, je ne veut pas qu’elle joue un rôle, je ne veut pas qu’elle fasse comme ci tous va bien. Je sais que non, peu importe qu’elle en est la raison, elle ne va pas bien. Ainsi soit il. Je veut juste qu’elle se laisse porter, si elle ne dois pas dire un mot, qu’il en soit ainsi. C’est aussi ça être là pour les autres, faire sans rien attendre en retour. Je suis rarement dans cette démarche, bienveillant je le suis, mais particulièrement avec miss Williams.
Miss William, comme vous l’avez assez justement remarquer. J’ai suffisamment de muscle pour vous en sortir. Ne m’obligez pas à en arriver là.
Bon, j’en plaisante, j’irai pas jusque là. Nous ne sommes pas encore assez proche, pas assez intime pour que je me permette de l’attraper et de la passer par dessus mon épaule pour aller dans les rues à la recherche de cette fameuse Poutine. Gras au possible mais tellement délicieux.
Au diable les ordres. Je sais ce que je fais. Vous me remercierez. Tôt ou tard.
Et si elle est têtu, je sais que je peut l’être. Nous allons peut être partir dans une bataille, voir qui de nous deux craquera en premier. Et je suis satisfait de la voiture se servir de ma main pour sortir du véhicule. Bien entendu, je ne peut nier que la proximité est quelque déstabilisante. Mon regard se perd, de noie dans le bleu de ses yeux. Pourtant, ses yeux ne sont pas tendre ou affectueux. Non, elle est mécontente, mais ça ne change rien au charme qu’elle dégage à cette instant. Ce n’est que sa voix qui me ramène à la réalité. Je secoue mon visage pour finalement arriver à sa hauteur.
On sera dans la continuité de notre journée.
Narquois, légèrement taquin. J’exagère, l’avion passé, elle fut une interlocutrice intéressante et plus que sympathique. Mais c’est aussi ma manière de lui faire comprendre qu’elle ne m’aura pas avec ça, elle ne me fera pas fuir ou plier avec une attitude désagréable. Si je m’offusquer de ça, ou si elle était aussi désagréable qu’elle ne le prétend, alors je l’aurai conduit à l’hôtel. Je n’aurai pas choisi de lui faire passer un moment ici, avec moi. Parce que même si ses yeux sont bleus, ils ne sont pas la seul raison de mes décisions là concernant.
A ses côtés, a son niveau. Je marche, main dans les poches, en regardant devant nous. Un simple regard jeter à son attention de temps à autre. Avant de finalement l’agripper gentiment par le bras pour la retenir devant l’enseigne que j’ai choisi.
C’est ici, vous verrez, c’est excellent. En tous cas, j’adorais ça gamin.
Sans lui demander plus son avis, je nous fais entrer dans l’espèce de restaurant plus aux allures de fast food qu’autre chose. On s’installe à une table pour deux, je jette un rapide coup d’œil aux alentours avant de finalement reporter mon attention sur Savannah.
Promis, je vous laisse tranquille après. On mange un bout, on bois un verre de boisson chaude un peu plus loin. On termine par une petite activité surprise et ensuite, je vous libère. Enfin, je vous ramène.
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| | | | | | | | Let me show you • Savannah |
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