| Let me show you • Savannah |
| ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Mer 8 Mar 2023 - 0:33 | |
| Je ne sais pas dans quoi nous nous embarquons. Cet homme que je ne connais que depuis la veille est au centre de ce voyage et guide inlassablement le déroulé. Étrangement, j’ai cette sensation de le connaître depuis toujours, tout parait si simple et naturel entre nous. Les répliques sarcastiques fusent de toute part, et il est un adversaire de taille, satisfaisant une partie de moi avec brio. Au-delà de cette entente parfaite, il y a pourtant cette attirance réciproque, qui ne fait que gagner du terrain. Est ce le changement de continent qui nous plonge automatiquement dans cette vague de séduction, ou la sensation d’être coupé du monde par ce voyage, et d’ainsi se livrer à ce jeu sans songer un instant aux répercussions que cela pourrait impliquer lors de notre retour à Brisbane? Je ne sais pas trop, ce que je sais, c’est que désormais dans sa chambre, cet échange sur ce qui aurait pu se passer quelques heures plus tôt nous amuse particulièrement, et chacun prend plaisir à rejeter la faute sur l’autre avant d’assumer ses propres pensées. “Tu veux dire que pendant un infime instant, l’envie irrépressible de venir déposer tes lèvres sur les miennes a jailli dans ton esprit?” J’y vais fort, n’hésitant pas à appeler un chat, un chat. Et peut-être également élever la température trop faible de cette pièce, à défaut d’avoir un chauffage capable de le faire comme il se doit. Je souris, et l’observe se passer rapidement sa langue sur ses lèvres, me faisant presque me redresser sur place à cette simple vision alors que son sourire me pousse à me mordiller l’intérieur de la lèvre, tâchant d’y rester insensible. “Si tu veux savoir si, à ce moment-là, j’avais en tête de t’attraper par la taille. T’attirer contre moi. Capturer ton regard, avant de t’embrasser à en perdre mon souffle.” Je déglutis difficilement, visiblement absorbée par les différents mots qui s’échappent de sa bouche. “La réponse est oui.” Pour tenter de dissiper toute réaction, je viens relever mes sourcils, laissant entrevoir un simple effet de surprise, alors qu’intérieurement, je ressemble à une de ces ados qui vient d’attirer l’oeil d’un des plus beaux mecs du lycée. “Je t’offre même une exclusivité bonus. L’idée ne m’a pas traversé l’esprit. Elle est venue, et n’est jamais repartie.” Il m’achève, et je suis tout simplement incapable de savoir s’il dit ça uniquement pour tenter de se venger de toutes mes tentatives de le torturer, ou parce qu’il souhaite que je le sache simplement, au cas où cette envie serait peut-être toujours partagée. “C’est l’air canadien qui te rend soudainement si passionné?” Dans d’autres circonstances, les choses auraient probablement été différentes. Je me serais approchée, sans avoir peur de me perdre dans ses yeux, et j’aurais déposé mes lèvres sur les siennes, sans l’ombre d’une hésitation, venant à perdre définitivement mon souffle dans un baiser effréné. Les choses sont pourtant bien moins évidentes sur le moment.
Allongés dans le lit, les grandes réflexions du soir de Malik nous poussent à briser le silence, alors que je m’efforce de l’éclairer sur le sujet, sans pour autant exprimer un avis bien tranché. Il est le plus apte à savoir ce qui est le mieux pour lui. Et même s’il ne trouve pas ses réponses ce soir, je reste quand même capable de l’amener sur quelque chose de bien plus léger pour l’aider à trouver le sommeil. “Tu veilleras à remercier mes voisins de chambre dans ce cas” C’est eux qui m’ont poussé à débarquer dans cette chambre par toutes leurs nuisances. “Va savoir. Tout ça n’était peut être qu’un coup monté.” Je fais mine d’avoir une sortie d’illumination à cette réplique. “Tout ça pour que tu puisses profiter d’une nuit à mes côtés…Bien joué!’ m’amusais-je un instant. Les quelques confessions auxquelles il se livre ensuite ont un effet bienfaisant. Je me tourne naturellement vers Malik, lui accordant plus d’attention, lui laissant savoir que j’entends tout ce qu’il me dit, et que j’en suis particulièrement touchée. Je me heurte à me perdre dans son regard noir, ressentant toute cette énergie de plein fouet, celle qui me pousse à briser la distance pourtant faible qui nous sépare. Une envie forte, à laquelle il semble impossible d’échapper. Jusqu’à ce qu’une voix intérieure se mette à hurler de m’arrêter, alors que le souffle chaud qui s’échappe de ses lèvres est à portée de main, définitivement attirant. Mes paupières se relèvent, souffrant de cette douleur qui vient s’inviter dans ce moment de douceur, et j’ai la force de souffler son prénom, cherchant à l'extirper de cette bulle qui s’est formée autour de nous, avec la délicatesse nécessaire. Je ne peux pas. Malgré toutes les choses qu’il éveille en moi, il m’est impossible de céder, si appréciable puisse être ce moment d’égarement. J’ai la gorge nouée, subissant un flot d'émotions à l’opposé des précédentes Je secoue la tête, pour moi même. “J’suis désolée…Tu mérites bien mieux qu’tout ça.” C’est une certitude, et il doit me croire sur paroles. Ca n’a rien d’un piège. Cette envie de me perdre dans ses bras est bien réelle, malheureusement, le timing ne joue pas en notre faveur, et je suis incapable de me laisser entraîner dans tout ça. C’est trop tôt, bien trop effrayant, et bien trop loin de toutes ces bonnes résolutions que je m’efforce de garder pour parvenir à être heureuse. La réaction de Malik ne se fait pas attendre, il est perplexe, et je ne peux que comprendre. Peut-être va t-il chercher à me chasser, blesser dans son égo. Il se redresse finalement, ressentant peut-être une gêne à se trouver à mes côtés alors que je viens allégrement de l’arrêter dans son élan.”J’sais bien. Mais tu sais, parfois faut faire avec ce que l’on a.” Je fronce les sourcils dans un premier temps, observant finalement ses traits s'étiraient dans un sourire, éveillant sans plus attendre le mien avec un sentiment de profonde reconnaissance. Il ne cherche pas à savoir, à forcer, ou à me tourner le dos alors que je viens probablement de le frustrer…Il fait preuve de compassion, n’ayant pourtant aucune idée des raisons qui me poussent à le garder à distance. “Merci?” demandais-je avec une pointe d’amusement et une hésitation qui trouve sa place dans cette ironie. Il cherche à chasser le sérieux du moment, je le sais, et je sais aussi qu’il n’en pense pas un mot. Redressé, appuyé sur la tête de lit, je sens son bras qui cherche à me rapprocher de son corps. Un bref et faible mouvement de résistance avant de le laisser m’entourer, alimentant sans plus attendre ce sentiment de sécurité, alors que la chaleur de sa peau se ressent sur mon visage. Ce rapprochement est assez étrange, surtout après un moment comme celui que venions de vivre, mais rapidement, la gêne n’est plus, comme s’il s’agissait d’une vieille habitude “Déjà, on va être claire. J’suis le seul qui décide ce qu’il mérite ou pas”. J’ai le droit à une leçon, et je m’efforce de l’écouter quand bien même je ne partage pas le même avis. Effectivement, il est libre de penser ce qu’il veut. L’ennui, c’est qu’il en connaît trop peu à mon sujet pour pouvoir se forger un avis objectif. “Ensuite, ne t’excuse plus jamais pour ce genre de chose.” Je me pince les lèvres, espérant ne plus avoir à le faire, je n’ai pas envie de le soumettre à nouveau à la tentation pour jouer les filles capricieuses l’instant d’après, ce n’est définitivement pas juste. “Pour finir. Si tu veux parler. Je sais être une oreille attentive. Sinon, endors toi. Je monte la garde.” Parler? J’aimerais bien. J’aimerais qu’il puisse comprendre pourquoi j’en suis arrivée là, à fuir le moindre rapprochement alors que tout semble s’y prêter, mais une fois de plus, j’en suis incapable. Les mots refusent de passer mes lèvres. Je ne parviens pas à me livrer si librement lorsqu’il s’agit de blessure, encore plus si ces dernières sont toujours d’actualité. “Monter la garde?” demandais-je finalement, cherchant à éloigner le véritable sujet qui devrait être au coeur de nos échanges. “Sois pas stupide.” lançais-je alors que je lui tire sur le bras, le poussant à venir s’allonger à nouveau. Et contre toute attente, ce bras que je tiens encore en m’allongeant de façon plus confortable, je le maintiens, plus délicatement. Un geste qui cette fois-ci ne se joue pas des limites que je me suis fixées. Mes doigts remontent doucement sur sa peau nue,arrivant jusqu’à son poignet, je lui tourne le dos, alors que je viens pourtant me blottir contre lui, soulignant cette étreinte en venant sceller mes doigts avec les siens, et le pousser à m’enlacer, sans chercher à savoir si cela pourrait lui poser problème. Ce sentiment de réconfort a un effet immédiat sur moi, mes yeux bleus s’attardent quelques secondes sur cette tapisserie tout droit sortie des années 80, avant que mes paupières se ferment finalement. “Bonne nuit” soufflais-je d’une voix basse. Je sens sa respiration dans mes cheveux, son odeur qui me chatouille régulièrement les narines pour me rappeler qu’il est bien là, collé contre moi. Et c’est apaisé que je trouve finalement le sommeil.
Ses yeux s’ouvrent, alors que j’enfile mes chaussures sur le rebord du matelas. Un sourire se dessine naturellement sur mes lèvres, plus rouge que la veille. “Bien dormi?” demandais-je finalement. “Tu dormais profondément, j’ai pas osé te réveiller” J’avais pourtant eu le temps de regagner ma chambre pour y prendre une douche, changer de tenue, me maquiller, donnant un air bien plus frais que la veille, et rassembler toutes mes affaires. La surprise de le voir toujours assoupi en ouvrant la porte de sa chambre m’avait amusé. “ J’imagine que tu t’attendais à pouvoir prolonger ce délicieux moment en ma compagnie…Mais j’ai bien peur d’avoir besoin de mon chauffeur ce matin”. Je me pince les lèvres, suscitant sans aucun doute une certaine perplexité chez le jeune homme par un air décidé et plus joyeux que la veille. J’avais eu le temps d’y réfléchir lorsque les premiers rayons du soleil m’avaient extirpé de mon sommeil “J’vais aller le voir.” annonçais-je. “J’ai entendu qu’il avait un déjeuner professionnel dans un restaurant du coin, j’vais tenter de l’intercepter pour pouvoir lui parler.” Mon regard scrute le sien, à la recherche de la moindre réaction. “C’est peut-être complètement stupide, mais j’imagine qu’on a rien sans rien alors…” Je relève les épaules finalement, cherchant pourtant son approbation inconsciement. “Il y a des choses pour lesquelles il faut savoir se battre”. Une remarque qui soulève la persévérance dont je dois faire preuve. “En attendant, j’nous ai trouvé de quoi déjeuner” Je me lève finalement, agitant deux barres de céréales. “Ça ne vaudra pas un bon café, mais j’imagine que c’est mieux que rien pour le moment”. Le distributeur à disposition proposait au moins des choses qui n’étaient pas périmées, c'était dejà ça.
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Jeu 9 Mar 2023 - 0:47 | |
| C’est dingue. Elle est une inconnue. Je le suis tout autant. On aura beau dire ce que l’on veut, on a beau se rapprocher et oui, la connexion est présente, je ne peut la nier. Au bout de quelques heures, deux personnes restes tous bonnement des inconnus. Il ne tiens qu’à nous de franchir cet état la, avec le temps. Mais ça ne m’empêche pas de jouer, d’apprécier sa répartie, sa séduction. Le terrain est dangereux, glissant mais franchement, tellement plaisant que dans ces moments là, on oublis aisément tous les risques. On met de côté les petites voix qui essayent de vous raisonnez. Je sais que moi je suis comme ça, je m’abandonne, je lâche prise, je laisse le contrôle m’échapper dans ce genre de cas de figure. Et plus Savannah me provoque, me taquine, cherche à m’attaquer sur ce terrain là, plus j’irai loin. Reste à voir lequel d’entre nous aura le plus de retenu à un moment ou un autre. Mes mots ne sont que vérité, mon regard ne la lâche pas. Malgré une gêne légère, malgré une timidité présente, je ne me défile pas. Sincèrement, je pourrai presque lier la parole aux actes. Mais je me contente des mots. L’observant, souriant face à ces réactions. Faut croire que la jolie blonde ne s’attendait sans doute pas à ce que je sois si franc, si direct, si expressif. Je fais mine de réfléchir, mon regard érigé vers le ciel, ou en tous cas le plafond. Bras croiser contre mon torse, j’avance, doucement mais sûrement. Juste de façon à être à sa hauteur. Pour ça. On a qu’un seul moyen de le savoir. je me penche, légèrement, envahissant son espace pour quelques secondes. Rendez vous à Brisbane. est ce que je joue ? Est ce que je suis sérieux ? Je suis totalement premier degré. La perspective de la revoir de retour en Australie me plait beaucoup. Mais je ne sujs pas bête, c’est comme un amour de vacance. Sans parler d’amour pour le coup, mais on ne s’attend pas à le revoir quand on rentre chez sois. Peut être que ce voyage n’est qu’une simple parenthèse et que de retour en Australie, on reprendra nos vies en se rappelant les moments qu’on a partager avec nostalgie. J’en serai déçu a dire vrai. Oui, peut être que je m’embarque dans un bourbier dont je n’ai pas idée. Mais je ne veut pas continuer ma route sans avoir l’occasion de découvrir plus encore la belle blonde. Ça serait une selon moi, un regret que je ne me pardonnerai pas.
Et il y a des choses qui me le confirme. Même dans le lit, quand la tension grimpe irrémédiablement, l’humour n’est pas bien loin. Son bien joué me fais rire alors que j’en garde un grand sourire coller aux lèvres. Un sourire qui ne s’efface que quand l’inévitable semble s’approcher, au même titre que nos lèvres s’attirant comme des aimants, juste avant que Savannah ne vienne dévier tous cas, briser ce rapprochement avec des mots qui veulent tout et rien dire. Ma curiosité est grande, le regret qu’elle semble avoir dans le timbre de sa voix quand elle m’assure que je mérite mieux. Je veut savoir de quoi elle parle, qu’est ce qu’elle peut garder secret, qui semble lourd à porter, pour dire ça ? Beaucoup de questions et d’interrogations se bousculent dans mon esprit. J’ai envie de savoir, j’ai envie de lui poser les questions. Mais rapidement, je met ma curiosité sur pause, je la laisse de côté. Ce n’est pas le moment. Je me comporte en homme, je me comporte comme le point de repère qu’elle a ici. Je l’amène contre moi, c’est naturellement que je viens la rassurer, que malgré cette situation ambiguë, je lui offre cette proximité. Une simple blague et je l’enlace dans mes bras, la serrant contre moi. Je n’attends rien, elle parlera si elle veut. Ça n’a pas vraiment d’importance. La seul chose qui compte c’est qu’elle se sente bien. Le reste est secondaire. Et la discussion n’aura pas lieu. J’aurai pu le prévoir, je le comprend. Qui sait, peut être qu’un jour nous évoquerons ça, dans un autre contexte, à un autre moment. Pas ce soir, pas après cette journée riche en rebondissement. J’fais ce que je peut. pour ne pas être stupide. Décidément, les traits d’humour sont une arme diablement efficace. Même si, je dois l’avouer, la gêne à disparus. Du moins pour moi. Je me laisse assez docilement entraîner par Savannah. Ses doigts dans les miens, je la serre légèrement dans mes bras alors que mon visage est à moitié sur l’oreiller et à moitié nicher dans son cou. Dors bien. les derniers mots avant de retrouver les bras de Morphée.
Doucement mais sûrement, j’émerge. J’ai la chance d’avoir un sommeil de plomb. Quand je dors, rien ne peut me réveiller ou presque. M’étendant sur le lit, ma main tâte les côtés à sa recherche avant d’entendre sa voix. Mes deux mains passent et frotte mon visage alors que Savannah se montre particulièrement bavarde. J’essaye, oui, c’est le mot adéquat, de comprendre tous ce qu’elle me dit. Faut dire que je suis pas du matin, généralement, il me faut plusieurs minutes pour enfin être opérationnel. Je me redresse, assis sur le lit, le regard qui cherche encore à s’éveiller. T’es du genre en forme le matin toi. j’esquisse tout de même un sourire alors que j’attrape l’une des barres qui fera office de petit déjeuner. C’est une merveilleuse idée. Ça c’est ce que je veut entendre. ça contraste avec son attitude plus défaitiste de là veille, qui était totalement justifier ceci dit. Finissant par enfin quitter le lit, dégustant ce petit déjeuner. Je prend mon téléphone sur la table de chevet et donne à la jolie blonde. Entre l’adresse, j’enfile quelques choses et tu va aller me le réussir ce rendez vous ! déambulant dans la chambre, j’attrape ma valise que j’ouvre, j’en sort un simple jean et un sweat. Tu m’en voudra pas, mais j’vais délaisser le costume pour aujourd’hui. Après tous, tu m’as déjà vu sous mon meilleur jour. est ce que je parle du costume ? Évidemment que non. Plutôt de quand elle m’a vu torse nu pour la première fois. Finissant d’enfiler le sweat, je tire la valise, et tend ma main vers Savannah. Madame Williams voulez vous bien vous donnez la peine de me suivre. je reste silencieux, quelques secondes avant de rire aux éclats ou presque. Une nouvelle journée de travail débute, on reprend les bonnes vielles habitudes. Tu as le droit à ton prince charmant qu’à partir de 17h. J’espère que vous serez être patiente Miss Williams. je ne retiens pas un clin d’œil, prêt à embarquer de nouveau et la conduire jusqu’à ce rendez vous qu’elle veut provoquer et qu’elle va réussir, j’en suis convaincu. L’avenir nous réunira, plus tard, à Brisbane. En attendant, le travail et le quotidien reprend son cours.
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| | | | Let me show you • Savannah |
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