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 Let me show you • Savannah

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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyVen 27 Jan 2023 - 17:59

Let me show you
— with @Savannah Williams

Du haut de mes vingt huit ans, bientôt vingt neuf, j’en ai vécu quelque unes des désillusions. Des histoires se terminant mal, de celle qui vous fait croire que le bonheur n’est qu’un concept utopique inventé pour pousser les gens à le chercher sans jamais le trouver. Des histoires qui vous font dire que finalement, c’est peut être pas si mal d’être seul plutôt que de vivre ça. Oui, j’ai essayé, j’ai tenté et j’ai échoué. Peut être le problème venait de moi, peut être pas. Dans le fond, je sais juste que ça n’a été qu’échec et qu’aujourd’hui encore, trouver la personne avec qui je partagerai quelque chose relève plus de la mission impossible que de la suite logique des choses. Tous ça pour dire qu’aujourd’hui, je ne réfléchis plus. Enfin, vous m’aurez compris, j’ai passé des années à tirer des plans sur la comète, à me faire des films, à espérer des choses. Depuis quelques mois, tout au plus, ma façon de raisonner est diamétralement opposé. Je vie, l’instant présent, c’est tous ce qui compte. Le lendemain arrivera quand il arrivera et j’aviserai à ce moment là. C’est fini de se prendre la tête, de se poser mille et une question. J’ai découvert que c’était surtout le meilleur moyen de se gâcher la vie, de se priver d’expérience intéressante. Le destin est mystérieux, impossible à prévoir. Le futur peut changer à tout moment, rien n’est fixer et quand on essaye de prévoir les choses, bien souvent ça n’aboutis pas. C’est pour ça que maintenant, je profite sans me soucier du reste. C’est pour ça que je suis comme ça avec Savannah. Je ne réfléchis pas au conséquence, je ne pense pas au contrat qui me lie à sa société et par conséquent, à elle. Non, tous ce que je vois c’est que j’apprécie sa compagnie alors pourquoi rentrer et faire bande à part jusqu’au prochain décollage ? Je n’ai rien à perdre à tenter de la connaître mieux, de la découvrir. Et bien entendu, par le force des choses, par son jolie sourire et son petit caractère, oui, la séduction et le jeu a vu le jour. On ne se refait pas, mais comme je dit souvent, il faut être deux pour ce genre d’échange. C’est comme au tennis, plus le partenaire propose une belle performance, plus la partie est intéressante, intense. C’est que j’y retrouve avec Savannah. Et plus elle se découvre, plus elle laisse des brèches naître, moins j’aurai de gêne. Même si, disons le franchement, on a franchis pas mal d’étape déjà. Les rapprochements, physiques et par les mots sont déjà bien établis, d’une certaine manière.

Peut être. Mais je sais lire entre les lignes.

Oui oui, je sais surtout comprendre ce qui m’arrange et rien d’autre. Elle a juste évoqué un dérouler de rendez vous. Et quand je vous ai dit qu’il me suffis d’une brèche. Le voilà l’exemple, j’en manque pas une. Même si mon ton, mon sourire, mon regard. Tous laisse à penser que je suis loin, très loin de me prendre au sérieux.

J’comprend. Heureusement. Je suis plein de ressource. Il existe toujours des alternatives.

Je n’insiste pas, je ne pose pas de question. Je plaisantais sur le fait de savoir lire entre les lignes. Ce qui est vrai, ce que je sais comprendre quand un sujet est réellement délicat. Et ça semble le cas. On partage un moment, on se découvre. Je n’irai pas dire que je la connais. C’est pour ça que je ne compte pas insister sur ce sujet là. C’est le genre de chose qui doivent venir de la personne et non l’inverse. C’est donc mon silence, un sourire compatissant que j’offre. Rien de plus. J’ai de l’imagination, je n’aurai aucun mal à trouver mieux qu’un cinéma et un film d’action pour notre second rendez vous. Parce que oui, les minutes passent et je suis certain que l’on se reverra, d’une façon ou d’une autre à Brisbane.

Une chute, qui du drame vire finalement à l’amusement. On en rigole, faut dire qu’on est loin d’avoir vraiment mal, puis c’est le risque. C’est pas à Brisbane qu’on va pratiquer le patin à glace, moins qu’ici. En revanche, oui, mes doigts qui navigue sur son visage. Un simple prétexte, une simple tactique. Et pourtant, rien de prémédité ou bien même réfléchis. Je suis séducteur, charmeur mais pour le coup, ce geste m’est venu naturellement. Ce n’est que quand elle réplique que j’en prend vraiment conscience. Et que je retire ma main pour autant ? Pas immédiatement, mais je fini par le faire, me redressant avec elle. Retrouvant mes deux jambes et un semblant d’équilibre. Et nous voilà repartis, cette fois ci, je retrouve mes repères et surtout, mes aptitudes sur la glace. Non pas que je sois un formidable patineur, mais j’ai quand même suffisamment d’expérience en théorie. - Mais si ! Fais moi confiance. Plus important encore, fais toi confiance ! - parce que dans le fond, c’est ça la clé, le secret, ce qui permet d’y arriver. Sur la glace, et dans une moindre mesure, dans la vie de manière général. Se faire confiance. Et petit à petit, j’accompagne Savannah, je la lâche pas du regard tandis que doucement mais sûrement je la laisse choisir le moment, celui où elle finira par patiner seul, par glisser comme une grande. Et j’avoue, la voir réussir, la voir être contente, heureuse comme une gamine d’y arriver. J’ai un sourire béa coller sur le visage. C’est pas de la fierté, mais disons que je suis content de la voir comme ça, enthousiaste. J’applaudis, je la félicite, je me met à ses côtés pour l’accompagner sans pour autant l’aider outre mesure. Avant de finalement, cesser l’activité. S’arrêter doucement mais sûrement. Doucement oui, pour moi en tous cas. C’est moins le cas de la jolie blonde qui me percute quasiment. Se retrouvant coller à moi. Et je tiens à le dire, des moments de proximité, on a eu quelques uns déjà, mine de rien. Pourtant, ça a toujours le don de me déstabiliser.

Non, les remerciement sont pas nécessaire. Le fait que tu avoue que j’ai réussi à te sortir de ton frigo, ça me suffis bien amplement Madame Williams.

Je ne peut pas me retenir de la taquiner. Non parce qu’avant d’avoir le droit à ce sourire, à ce rire franc et communicatif, à cette mine égayée. J’étais quand même à deux doigts de devoir la sortir moi même de la voiture pour espérer la traîner par ici. Pourtant, ce moment me semble tous d’un coup si lointain.

Avec plaisir. Ça nous fera pas de mal, je commence à être littéralement gelé.

Je suis australien, j’aime la chaleur. Je suis le genre de mec qui même par un temps caniculaire dort avec une couverture si ça peut vous donner une idée de comment je suis frileux. Mais nous y voila, les patins sont rendu, nos chaussures de bases de nouveau enfiler et on s’éloigne de cette piste de glace, qui nous en aura fait voir de toute les couleurs.

Si je peut me permettre, la petite boutique au coin de la rue font des chocolats chauds à tomber. En plus, tu peut prendre un supplément chantilly. J’ai l’impression de redevenir un gamin de dix ans en te disant ça.

Ne manquant pas de rire, de manière franche. Faut dire qu’on dirai vraiment un gamin qui a aperçu une vitrine de chocolat ou de sucrerie.

En tous cas, j’vais m’en souvenir de cette petite escapade canadienne.

Du coin de l’œil, j’observe Savannah. Oui, petit à petit la journée approche de son terme. On va rentrer à l’hôtel, puis le lendemain, on prendra l’avion pour Brisbane. C’est ma manière de dire que même si jusqu’à maintenant je me suis employé à lui changer les idées. Je l’es aussi, et surtout, fait parce que je passe un bon moment, une bonne journée. Enfin, quoi qu’il en sois, notre chemin trouve sa destination. Cette petite boutique qui fais le coin de la rue, où les gens font la queue devant le stand illuminé et où les différentes boissons chaudes, mais aussi sucreries comme les gaufres et crêpes sont affiché.

Est ce que l’on se montre raisonnable et on ne prend qu’un chocolat chaud ? Ou, on se dit que là patinoire nous a permis d’éliminer la poutine et on se partage une gaufre ?

Vous pensez que ça se vois dans mon regard de grand gourmand, qu’évidemment, la perspective d’une gaufre me fais crever d’envie ?

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Savannah Williams
Savannah Williams
les collisions
les collisions
  
Présence réduite
ÂGE : 34 ans
SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement)
STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas
MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème
LOGEMENT : #218, BaySide
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POSTS : 15020 POINTS : 120

TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
RPs EN COURS :

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Auden#8

Elijah#2 Ginny#4 Evan#8 Cade#30 James#5 Evan#9


FLASHBACK
-




RPs EN ATTENTE : Nieves
RPs TERMINÉS : James #1 James #2 James #3 Cade Matteo Colin Thomas James #4 Cade#2 Amal Cade#3 Carlisle Cade#4 Leah Joseph Nicolas Colin Gabriel Cade#5 Cade#6 Auden Cade #7 Cade #8 Seth Carlisle#2 Cade #9 Evan#1 Cade#10 Auden#2 Saül#1 Evan#2 Cade#11 Evan#3 Ivy Cody Cade#12 Family&Cade Cade #13 Evan#4 Cade#14 Ana Cade #15 Famiglia Cade#16 Cade #17 Evan#6 Auden Cade #18 Cade #19 Cade#20 Carlisle#3 Caelan#1 Axel#1 Axel#2 Cade#21 Cade#22 Cade#23 Auden#6 Cade#24 Cade#25 Cade#26 & Jackson #1 Basilius#2 Edison#1 Malik#1 Elijah#1 Ugo#1 Nephtys#1 Malik#2 Cade#27 Ugo#2 Penelope#2 Auden#7 Malik#3 Milena#1 Anastasia#4 Ugo#3 Cade#28 Evan#7 Malik#4 Ugo#4 Cade#29 & Milena#2


FLASHBACK
2011Basilius#1
2012Harold#1 Harold#2
2017Cade Evan#5
2022 - JanvierConnor#1

Abandonnés :
Spoiler:

AVATAR : Margot Robbie
CRÉDITS : ©️ alaska
DC : RAS
INSCRIT LE : 10/05/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t19937-my-world-is-your-world-savannah-williams
https://www.30yearsstillyoung.com/t20175-soyons-extraordinaires-ensemble-plutot-qu-ordinaires-separement
https://www.30yearsstillyoung.com/t20441-savannah-williams#803173

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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyMar 31 Jan 2023 - 21:42

Let me show you
— with @Malik Fleming

Si je m’étais montrée particulièrement réfractaire, je dois finalement avouer que la présence de Malik à mes côtés à des effets bienfaiteurs. Je baisse peu à peu la garde, découvrant une personnalité que j’ai rarement l’occasion de côtoyer dans le milieu si sérieux des affaires. Un homme qui n’hésite pas à enfreindre certaines règles, juste parce que sa bienveillance et ses valeurs lui paraissent bien plus justes. Je ne sais pas grand-chose de lui, il n’empêche qu’il est parvenu à créer un cadre de sécurité dans lequel j’apprécie me retrouver. Combien d’homme aurait insisté pour se retrouver avec une femme qui ne respirait pas la bonne humeur et menaçait de rendre la soirée particulièrement abjecte? N’avait-il pas de meilleurs projets que de passer ce moment avec moi, alors qu’une partie de lui connait cet endroit, et qu’il semble assez attaché pour pouvoir en apprécier chaque recoin comme il se doit? Il rend ce moment léger, particulièrement agréable, loin de tous les problèmes qui rythmaient mon quotidien ces derniers temps.Pour autant, il cherche à souffler ce vent de séduction chaque fois qu’il en a l’occasion. Un moyen de me divertir? Ou un besoin de plaire outre mesure? Il est bel homme, séducteur, il ne cherche pas à le nier, cette approche ressemble sans aucun doute à une sorte de mécanique, qu’il met en place dès lors qu’un parfum féminin vient chatouiller ses narines. Il connaît toutes les ficelles, et n’éprouve aucune gêne ou aucune hésitation, comme s’il s’agissait d’une bonne vieille habitude bien rodée. Il m’aurait fait ce numéro à mes seize ans, nul doute que j’aurais plongé la tête la première, ignorant complètement les dangers que ce genre de personnalité impliquait. Mais mes expériences me précèdent, j’en ai connu avant lui, et s’il arrive à me soutirer quelques sourires ou répliques joueuses, je n’en reste pas moins assez lucide. Il me faut un peu plus que quelques compliments pour prendre en considération une tentative d’approche, si subtile soit-elle. Pour le moment, ce n’est pas tellement ce que j’en retiens, seulement une simple envie de passer un moment ensemble, sans aucune arrière pensée.“Peut être. Mais je sais lire entre les lignes.” Je laisse échapper un rire malgré moi. Si les femmes aiment particulièrement être respectées, écoutées, que l’on approuve leur dire…Je dois avouer que je préfère amplement ne pas être ménagé. Je suis difficile, caractérielle, têtue, impossible à saisir parfois… J’ai toujours eu besoin de quelqu’un qui bouscule ce caractère redoutable, qui le pousse dans ses retranchements. Et l’audace en est souvent l’arme parfaite. Une arme qui ne semble pas être inconnue à ce cher Fleming, qui profite de l’occasion pour me faire avouer des choses auxquelles je ne songeais pas le moins du monde. Un rancard? Ce genre de chose que je me refusais de vivre avant un bon moment? Un joli sourire ne suffira pas à me faire plier. Encore moins autour de la musique. Je ne rentre pas dans les détails, même si je m'efforce de vivre avec le dramatique accident qui aura découlé de cette passion dévorante dans le milieu, je n’ai clairement pas envie d’évoquer les conséquences de mon irresponsabilité de l’époque, pas plus que des moments très obscures que j’aurais traversé. “J'comprends. Heureusement. Je suis plein de ressources. Il existe toujours des alternatives.” Je hoche de la tête brièvement, appréciant qu’il ne veuille pas chercher à en savoir plus, ou à se montrer plus insistant, et c’est au travers d’un léger sourire que je lui fais savoir, n’ayant rien contre lui personnellement, et cette envie de me découvrir dans un environnement propice à l’échange.

Sur la glace, j’ai l’air d’une véritable novice, mais l’assurance de Malik lui porte rapidement préjudice, et cette chute devient virale, alors que je me retrouve embarquée contre mon gré dans ce désastre. Une colère que je n’éprouve pas envers le jeune homme, puisque je me rends compte de la médiocrité des blessures. De nouveau sur nos pieds, il tente de me pousser à me surpasser. Et par un besoin de faire bonne figure, ou peut-être juste pour effacer un vilain souvenir qui est resté bien trop persistant avec les années, je m'attèle à voler de mes propres ailes en lâchant les mains de Malik dans un courage absolu.- “Mais si ! Fais moi confiance. Plus important encore, fais toi confiance !” Ce qui me semblait jusqu’alors impossible se produit. J’avance, gagnant toujours plus en courage et en aisance, et c’est avec mon acolyte du moment que je partage cette réussite. J’ai l’air d’une véritable gamine, mais ce sourire radieux qui se loge sur mes lèvres ne serait pas là sans son aide et ses encouragements. Quelques tours de piste où nous apprécions la compagnie de l’autre, avant que je vienne à lui foncer dessus en tentant de m’arrêter. Une rencontre quelque peu brutale alors que mon corps se retrouve collé au sien et que mes yeux se relèvent un instant. “J’dois encore travailler le freinage” m’amusais-je avant de me servir de la rampe en bois pour me redresser. “J’dois dire que j’me suis plutôt amusée.” C’était un fait, et il méritait d’être remercié. “Non, les remerciements ne sont pas nécessaires. Le fait que tu avoue que j’ai réussi à te sortir de ton frigo, ça me suffit bien amplement Madame Williams.” Je souris, prenant soin de rectifier. “C’est mademoiselle.” Une boisson chaude ne sera que bénéfique. “Avec plaisir. Ça nous fera pas de mal, je commence à être littéralement gelé.” J'acquiesce, grelottant rien qu’en y pensant. “Mes pieds sont en train de se transformer en glaçon”.

“Si je peux me permettre, la petite boutique au coin de la rue fait des chocolats chauds à tomber. En plus, tu peux prendre un supplément chantilly. J’ai l’impression de redevenir un gamin de dix ans en te disant ça.” Je souris en l’observant un instant, un brin admirative “J’peux pas vraiment dire grand chose….J’ai fait du patin à glace avec des mains dans les miennes y a quelques minutes” Inutile d’ignorer mon euphorie du moment qui m’avait fait perdre quelques années supplémentaires au passage. “J’te fais confiance.” Nous avançons, alors que rapidement, la voix masculine de Malik s’élève jusqu’à moi. “En tous cas, j’vais m’en souvenir de cette petite escapade canadienne.” Mon regard plonge dans le sien, à la recherche de la moindre émotion que cela lui rappellerait au passage. Quelques secondes d’hésitation “J’espère que dans ce souvenir, tu m’imagineras encore plus jolie et sympa” . Mes traits s’étirent, reconnaissant que je n’ai pas toujours été toujours agréable avec lui. Nous arrivons devant le stand, et rapidement, les délicieuses odeurs se profilent jusqu’à moi, me rappelant instantanément moult souvenirs, mais aussi la gourmandise dont je peux faire preuve dès qu’il s’agit de sucrerie. “Est ce que l’on se montre raisonnable et on ne prend qu’un chocolat chaud ? Ou, on se dit que là patinoire nous a permis d’éliminer la poutine et on se partage une gaufre ?” Je croise son regard, laissant apparaître un air des plus amusés. “On va finir par plus savoir passer la porte de l'avion à cette allure là”. Ce n’était clairement pas raisonnable, je risquais de finir barbouiller, voire même dans les toilettes au beau milieu de la nuit. Mais puisqu’il propose de la partager… “Okay, mais il nous la faut avec du chocolat, et un supplément chantilly”. Nous passons la commande, alors que rapidement nous réceptionnons celle-ci pour s’installer sur un banc un peu plus loin. Mes doigts se replient sur le gobelet en carton, y cherchant cette chaleur qui leur fait défaut. “C’est étrange… Cette sensation de te connaître, alors que finalement, j’sais pas grand chose de toi” lâchais-je en relevant un instant les épaules. “Hormis que tu as peur de l’avion, que ton père habite ici, que tu vis de ta passion…” je plisse les yeux, soumise à une certaine réflexion “Oh! Et que tu as une jolie voiture aussi” Un léger rire s’échappe de mes lèvres. “T’es toujours de si bonne humeur?” J’approche mon gobelet de ma bouche, venant prendre une faible gorgée de ma boisson chaude. Ca prêtait à rire, mais l’image qu’il donnait de lui semblait tellement joyeuse, il dégageait une certaine confiance, fermé à toute la négativité de ce monde. Un profil que je lui enviais, particulièrement en ce moment.







Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up


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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyMer 1 Fév 2023 - 1:24

Let me show you
— with @Savannah Williams

Je ne prévois jamais rien. Enfin, plus. Ce fut le cas avant, j’avais une tendance à idéaliser la vie de manière générale. A penser que tout est beau et rose. Que les gens sont remplis de bonne attention. Je me suis tromper, lourdement tromper. J’ai appris à mes dépends que non, la vie n’est pas aussi belle et agréable que je peut le penser. Que les gens sont plus souvent faux et mal attentionné que l’inverse. Alors, maintenant, je vie au jour le jour, j’improvise et je fait en fonction des événements. Depuis le début, Savannah n’a pas chercher à jouer un rôle, n’a pas chercher à se faire bien voir. Elle n’avais aucune raison de le faire certes, mais elle a été nature. Désagréable par moment, froide d’autre fois, mais entière. C’est pour ça que les choses se sont goupillé, c’est pour ça que finalement, je me suis intéresser à elle, pour ça que j’ai cherché à la connaître un peu plus, à la découvrir. Ne pas faire semblant, et ça même si ça renvoie une image négatif de vous. A mes yeux, c’est une sacré qualité. Bien sûr, j’exagère, Savannah n’a pas été aussi horrible que je le laisse penser, simple intuition ou flair, je ne saurai le dire, mais j’ai vite deviner que la jolie blonde peut également avoir un côté captivant, passionnant et plus que plaisant. Être une interlocutrice avec qui on s’ennuie pas, une compagnie avec qui on s’amuse, on rie, on souris. Et bien sûr, si j’ai cette tendance à être charmeur, être un petit don Juan sur les bords, j’ai pu constater que la belle n’est pas en reste. Pas dans la séduction comme moi, elle ne perd toutefois pas ses moyens quand je m’aventure sur ce terrain là. A tel point que c’est moi qui fini par être déstabilisé. Et cette position, de ne pas savoir où ça peut nous mener, d’être dans l’incertitude avec Savannah. J’aime ça, j’aime ce jeu de mystère qui résulte du reste. C’est pour ça que je ne me prive pas, je joue mais je dose également. Je comprend quand je peut appuyer et quand, au contraire, je ferai mieux de couper court. C’est le cas de la musique, je devine facilement que le sujet est sensible, délicat.

D’autant plus qu’on est rapidement sur la glace et qu’il est difficile de penser à autre chose. Sous peine de finir de nouveau sur une chute. Et si une peut être drôle, ça le serai beaucoup moins si ça venait à se répéter. Mais finalement, on trouve notre rythme de croisière et encore une fois, la pessimiste Savannah se rend à l’évidence de mon optimiste quand à ce moment partagé. En toute simplicité, parfois, c’est les choses les plus simples qui sont les plus appréciables.

C’est noté. Bien que je préfère quand même boucle d’or à mademoiselle.

Un nouveau clin d’œil, est ce que je dois deviner un indice dans sa remarque, dans sa mise au claire ? Je veut dire, laisse t elle entendre qu’elle est célibataire ? Cela ferait sens, j’imagine qu’elle ne m’aurait laisser jouer autant si ce n’était pas le cas.

On rentre bientôt à l’hôtel, tu pourra mettre le chauffage à fond après avoir pris une douche bien chaude, promis.

Oui, la journée touche petit à petit à sa fin. Une dernière escapade au stand qui fais le coin de la rue, un dernier moment partagé. Une dernière occasion de parler, faire connaissance avant de retourner à l’hôtel et de ne se retrouver que le lendemain matin pour le départ. Un petit sourire en coin, avant de tourner mon visage vers le sien.

Plus jolie, ça risque d’être compliqué. - je laisse un petit silence planer, avant de finalement reprendre. - J’en fais trop là non ? Mais, promis, c’est sincère. - c’est bien vrai, qu’on se le dise, Savannah est une belle femme. Elle dégage un charme dingue, le bleu de ses yeux suffise à me faire voyager et son sourire, quand j’arrive à le provoquer, il est à tomber. - Plus sympa. Nan. J’veux pas dénaturer ce moment. C’est aussi ça qui l’a rendu plaisant.

Sans filtre, je dis ce que je pense. Les imperfections d’un moment le rendent unique à mes yeux, différent, qui sort de l’ordinaire. C’est aussi ce genre de chose qui font que je me souviendrai de tous ça, et que le souvenir sera bon. Une moue grimaçante prend place quelques instant sur mon visage presque dépité quand elle semble refuser cette gaufre qui me fais crever d’envie. Avant de finalement laisser place à une mine nettement plus radieuse quand elle fini par céder.

Quitte à faire les choses, autant pas le faire à moitié.

C’est donc tout sourire que l’on s’en va s’installer. Chocolat chaud dans une main pour moi, gaufre dans l’autre. Gaufre que je ne manque pas de tendre à Savannah quand elle le souhaite alors qu’on est installer sur le banc. - Et bien voilà. Tu sais l’essentiel. - pourtant, elle n’a pas tort. J’ai aussi cette impression, ce sentiment de la connaître depuis un moment, alors que non, ça ne fais que quelques heures. C’est étrange. Particulier. Mais pas déplaisant. - Non. Pas du tous. J’ai eu des sales périodes. Et dès que les choses se complique. Je ne fais pas beaucoup d’effort pour que les choses s’arrangent. - le regard rivé sur mon gobelet. Je repense nécessairement à la chute de ma carrière et aux jours, semaines qui ont suivis. J’ai tout fait, toute les conneries possibles, toutes les erreurs, j’ai tout cumuler pour tomber au plus bas. Une épave, voilà de que j’ai été avant d’essayer de remonter doucement et sûrement la pente. - Alors quand les choses vont bien, j’en profite. La vie est trop courte. Le bonheur est trop éphémère. J’essaye de ne pas passer à coter des choses quand elle se présente à moi. - Relevant timidement mon visage vers celui de Savannah. Me confier de la sorte, parler à cœur ouvert, admettre ma plus grande faiblesse. Ça me ressemble pas, et c’est pour ça, que je détourne un peu la chose, comme pour rendre moins sérieux ce que j’ai pu avouer face à Savannah. - Surtout quand elle est blonde, au yeux bleus et qu’elle se découvre un talent inouï pour le patin. A défaut de savoir se garer rapidement. - Ça me fais bizarre. Je suis pas du genre à me confier, même à mes proches. Mais la, je les fait, je me suis ouvert. Derrière ma carapace, ma bonne humeur justement. J’ai laisser à Savannah le droit de voir au de la, de voir que des fois, moi aussi je peut douter. Certains dirons que c’est plus facile de s’ouvrir à des inconnus. Pour le coup, ce n’est pas l’impression que j’ai. Plutôt une sorte de sentiment de confiance au côté de la belle Williams. Un sentiment que je n’explique pas, mais qui est pourtant bien réel. Alors oui, ce n’est pas parce que par moment tout semble chaotique autour de sois, comme c’est le cas pour Savannah et sa vie professionnelle, que l’espoir ne dois pas résider. Des jours meilleurs arrivent, c’est toujours le cas. Il suffis d’y croire.

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Savannah Williams
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SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement)
STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas
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PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
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“C’est mademoiselle.” Un fait qu’il ignore probablement par l’absence de bague à mon annuaire, rien n’empêche que je puisse avoir été mariée par le passé, une période qui serait donc révolue à ce jour? Il n’en est rien. J’ai pourtant bel et bien porté une bague de fiançailles, j’ai cru un instant pouvoir goûter aux joies d’une union placée sous le signe du bonheur et de l’amour,mais le destin en aura choisi autrement. J’en aurais choisi autrement. Et avec des années d’expérience et un passé sentimental toujours plus tumultueux, je comprends que ce genre de récit ne correspond pas à celle que je suis, ni réellement à ce que je souhaite avant tout. Quoiqu’il en soit, ce n’est en rien une manière de lui faire savoir ma situation présentement, il reste fort probable qu’il l’ait déjà deviné par les quelques échanges que nous avions pu avoir auparavant, et qui exprimaient des avis peu rêveur sur le sujet. J’ai juste ce mécanisme de pouvoir le contredire, et susciter une réaction chez lui par ce biais. “C’est noté. Bien que je préfère quand même boucle d’or à mademoiselle.” Je souris en l’observant, relevant les sourcils. “Ça manque presque d’originalité” m’amusais-je, faisant référence qu’on puisse déjà l’avoir employé à mon égard à plusieurs reprises. “On rentre bientôt à l’hôtel, tu pourras mettre le chauffage à fond après avoir pris une douche bien chaude, promis.” Mes yeux se plissent à cette idée “Si j’parviens à tenir jusque là. Ca devient difficile de marcher, encore plus avec des chaussures à talons.” Je hoche de la tête pour appuyer mes mots, mon choix de chaussure est clairement remit en question, ce n’est véritablement adapté pour le climat actuel. “Mais…Tu pourras toujours me porter sur ton dos” Un sourire béant pour appuyer mes mots et tenter de lui en soutirer un à lui aussi. “Quoi?! T’as pas vu la petite ligne dans le contrat qui stipulait ce genre de demande?”

Marchant à ses côtés, je réalise par ses propos que cette journée à sa fin, et contre toute attente, la soirée fût bien plus agréable que je ne l’avais imaginé, grâce à sa persévérance et sa bonne humeur.“J’espère que dans ce souvenir, tu m’imagineras encore plus jolie et sympa”J’espère surtout qu’il ne viendra pas avoir de remords en ayant choisi ma compagnie surtout. “Plus jolie, ça risque d’être compliqué.” Un compliment qui n’a rien de surprenant venant de sa part, mais que j’apprécie, même s’il n’a pas l’occasion de le lire à travers le regard que je lui adresse. “- J’en fais trop là non ? Mais, promis, c’est sincère.” Je lâche un rictus. “Oh…On peut dire que je n’suis plus tellement surprise maintenant. Je finis même par m’y habituer” avouais-je en souriant. Ces tentatives de drague, aussi subtile que le nez au milieu du visage…Il aura eu l’honneur de flatter mon égo, à défaut de pouvoir réellement en profiter. “- Plus sympa. Nan. J’veux pas dénaturer ce moment. C’est aussi ça qui l’a rendu plaisant.” Mon corps vient bousculer le sien dans un léger coup de bassin, cherchant à lui faire remarquer que d’une certaine façon, j’apprécie qu’il se montre si indulgent, une qualité assez rare de nos jours. “J’pense surtout que t’as un faible pour les cas désespérées”.

Après quelques minutes, nous nous retrouvons assis sur le banc, à savourer les bienfaits d’un chocolat chaud, et d’une gaufre, dont je lui laisse l’honneur de goûter. L’occasion parfaite pour parler de lui. Finalement, j’ai l’impression de ne pas savoir qui il est réellement, ou alors très peu. “- Et bien voilà. Tu sais l’essentiel.” Nous savons tous les deux que ça ne peut se résumer à ça. Au-delà de musique, qui l’avait poussé à passer une période assez sombre de sa vie, avait-il subi d’autres événements tout aussi déroutants? Je ne suis pas certaine qu’il veuille se confier à ce sujet, mais j’attends, je lui donne le temps nécessaire s’il souhaite ajouter quelque chose d’autre , même si je ne peux m’empêcher d’évoquer sa bonne humeur, qui semble récurrente depuis le départ. Etait-il ce genre de personne lumineuse, qui ne voit que les choses du bon côté avant tout? Un être épargné par les misères de la vie?“- Non. Pas du tout. J’ai eu des sales périodes. Et dès que les choses se compliquent. Je ne fais pas beaucoup d'efforts pour que les choses s’arrangent.”Ca paraît soudainement plus réaliste… “- Alors quand les choses vont bien, j’en profite. La vie est trop courte. Le bonheur est trop éphémère. J’essaye de ne pas passer à côté des choses quand elle se présente à moi.” Son regard se relève dans le mien, étirant légèrement mes traits, pour lui indiquer que j’apprécie ce que j’entends. “C’est une bonne philosophie de vie…Tu devrais penser à monter une sorte de thérapie, ou un truc du genre, j’suis sûre que ça attirait du monde. Faudrait même obliger les gens à s’y soumettre, tu sais, des gens un peu comme moi” Je dissimule un rictus derrière une nouvelle gorgée, ne pouvant que reconnaître que malgré une facilité à me laisser entraîner par les petits plaisirs de la vie, je pouvais me montrer aussi très réfractaire aux changements, et à ce qu’ils avaient à offrir. “- Surtout quand elle est blonde, aux yeux bleus et qu’elle se découvre un talent inouï pour le patin. A défaut de savoir se garer rapidement.” Je fronce les sourcils, faussement offensée. “ Hey!Pour ma défense, j’avais pas patiné depuis mes 10 ans!” J’attrape la gaufre qu’il me tend, croquant un grand bout dans cette dernière, en appréciant les saveurs particulières qu’elle renferme. “Hum… Ca c’est un des meilleurs petits plaisirs de la vie” Je relève le regard vers lui, remarquant la trace de chantilly à proximité de son nez, un léger rire s’échappe de mes lèvres rosées. “Ce qu’on oublie surtout, c’est combien c’est compliqué d’en manger sans s’en foutre partout…pas vrai?” Entre les températures fraîches qui rendaient nos gestes bien moins simples qu’à l’habitude, les boissons que nous étions forcés de tenir dans un même temps, et les garnitures chargées qui ne facilitaient pas la tâche…. Je m’amuse un instant de la situation, finissant par accepter de l’aider. “Bouge-pas…” Mon visage s’approche avec une certaine concentration, alors que mon doigt s’affaire à le lui ôter. “Voilà.” Mes iris bleus rencontrent les siennes. “Même si j’te trouvais quand même beaucoup plus sexy avec.” Un léger sourire, alors que le contexte, mes paroles, mais surtout cet échange de regard semble nourrir une certaine attraction. Je me perds dans son regard, beaucoup trop longtemps, bien trop dangereusement, et parviens à m’en défaire pour chasser cette attirance en me redressant, faisant comme si de rien n'était alors que je profite de ma boisson chocolatée à nouveau. “Il vaudrait mieux qu’on traîne pas trop si on a de la route.”








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And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up


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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyVen 3 Fév 2023 - 1:11

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— with @Savannah Williams

Un sourire. Évidemment que boucle d’or à sans doute déjà été utilisé. Vu sa chevelure, l’inverse aurai été surprenant. Je lui réserve des surnoms plus intimiste et personnalisé si d’aventure on viens a mieux se connaître, plus de fréquenter. Après tous, la séduction, ça reste une sorte de partis de poker. Il y en a qui bluff en ayant rien en main, j’estime que ce n’est pas mon cas. J’ai quelques atouts, et je suis plutôt du genre à les dévoiler, petit à petit. Faire tapis d’entrée de jeu serait une erreur. Plus qu’un sourire, c’est un ricanement franc qui s’échappe de mes lèvres face à son audace. C’est qu’elle ne perd pas le nord notre jolie blonde. - Heureusement que je suis pas du genre à suivre scrupuleusement le contrat, et que je m’autorise à y faire quelques entorses. - dont ce début de soirée ensemble, dont le fait d’outre passer amplement le lien professionnel qui nous unis de base. Haussant les épaules. C’est du coin de l’œil que je la regarde. - Remarque. Tout est sujet à négociation. - la porte n’est pas totalement fermer. Pas complètement ouverte pour autant. Je m’amuse de la situation, j’aime voir comment elle peut être quand un climat de confiance, s’installe.

Tout comme cette façon libéré d’évoquer les flatteries. Qui combien même sont sincère et penser, n’en reste pas moins de la drague, de la séduction. Mais pas de gêne d’en parler, c’est quand même plutôt bon signe je dirai. - N’y prend pas trop goût. Pour que ça reste un plaisir, il faut que ça reste ponctuel. - une théorie qui se tiens. Mais est ce que je vais réellement l’appliquer, c’est une tout autre histoire. Je ne suis pas sûr que je me priverai d’occasion de lui souffler quelques mots doux quand l’occasion se présentera. Ce petit coup de bassin me fais sourire, mon regard cherchant le sien. - Et moi j’pense qu’on est loin du cas désespéré. Coriace et bornée, aucun doute. Mais pas désespéré. - si c’était aussi désespéré qu’elle semble le prétendre, même avec toute la volonté du monde et mes gros bras, je ne serai pas parvenu à la sortir de la voiture.

Et ça aurai été bien dommage. C’est qu’on est bien sur ce banc, chocolat chaud pour se réchauffer, gaufre pour se goinfrer. On est tellement bien, que je me livre, je me dévoile, naturellement, je m’exprime avec une franchise, rarement aussi poussée. Dans ma façon de voir les choses, de comment j’ai pu gérer mon passé, ma vie, mes emmerdes. - P’tet bien. Mais je crois bien que tu restera ma seul patiente. J’ai mis des années pour mettre au point cette thérapie, ça sera notre secret à nous. - mème si on semble évoluer dans deux univers totalement différent Savannah et moi, plus les choses passent et plus j’ai l’intime conviction que l’on peut avoir des points communs. J’ai aussi l’impression, étrange, qu’on peut s’apporter des choses, mutuellement. C’est bizarre à dire, parce que oui, on se connais pas. Mais l’impression est la, bien que je la garde pour moi. La laissant croquer à pleine bouche dans la gaufre. Sa remarque qui suis me laisse perplexe. - Qu’est ce que tu .. - attrapant mon téléphone, je comprend bien vite, voyant la chantilly recouvrir mon nez partiellement. Je la laisse s’approcher, vraiment proche. Silencieux, mon regard l’observe, que ça sois ses iris bleus ou bien son doigt qui viens habilement me débarrasser de ma chantilly. - Si y a que ça, ça peut s’arranger. - mon timbre de voix n’est plus tellement dans la plaisanterie malgré la teneur de mes propos. Non, sans être particulièrement sérieux dans ce que je dit, je suis surtout pris au piège de son regard, de sa proximité. Je suis comme ailleurs, comme ci, il n’y avait plus qu’elle. Tous le décor, les alentours ont disparu pour ne laisser que Savannah comme seul centre du monde à cet instant précis. Et plus son regard se perd dans le miens, plus je me perd dans le sien. Quelques secondes de plus, et mon cerveau se serai déconnectée. Le pilotage automatique aurai pris le dessus, et sans doute que je serai venu cueillir ces lèvres. Heureusement, ou pas, Savannah se redresse. Le retour à la réalité est presque brutale. Mais il a le mérite d’exister. Toutefois, j’en fais de même. Me redressant à mon tour, au côté de Savannah. Une pointe de déception, pas pour ce qu’il viens de se passer, ou pas de passer plutôt. La soirée touche à sa fin, voilà d’où viens ma déception. - Une grosse demi heure si ça roule. Vu l’heure, ça devrait le faire.

M’avançant, en sa compagnie, entamant le chemin vers la voiture. Je jette un regard à ses pieds, bref. Un pas un peu plus rapide que précédemment, et je me retrouve devant elle. Je lui tend ce qu’il reste de note gaufre. Avant de me baisser légèrement. - Ça va te coûter une fortune, sache le. - entre galanterie, plaisanterie et moyen de retrouver de la proximité. Je profite de sa blague pour la récupérer sur mon dos. L’avantage, c’est que je me fiche du regard des gens globalement, et qu’en prime, les canadiens sont bienveillant. Mais ce n’est pas le sujet. Les quelques mètres sont parcouru. J’aurai pu la laisser marcher, sont choix de porter des talons n’étant pas le plus judicieux. Mais le froid est fatal ici, et en prime, si je n’avais pas insister, voilà longtemps qu’elle serai au chaud. C’est donc devant la voiture que je la pose, mais cette fois ci, ce n’est pas la portière arrière que j’ouvre. C’est celle côté passager. On a largement outre passer le stade du statut professionnel je pense. Et c’est derrière le volant que je m’installe. Si je sort mon téléphone pour entrer l’adresse de l’hôtel dans lequel on va se rendre. Je le tends ensuite à Savannah. - Sur Spotify, tu as mon album. Et dans les audios du téléphone, t’as les quelques trucs que j’ai essayé de travailler récemment. - au moins, le temps du voyage, elle va pouvoir écouter un peu ce que je fais, découvrir mon univers musical. Moi, je concentre mon attention sur la route. La neige est bien tomber, peut être même trop. La voiture peut rouler, c’est pratiquas le, mais j’ai la nette impression que ça reste compliqué. Fronçant les sourcils, j’aurai peut être du réagir plus tôt, nous étions encore en ville quand la route paraissait compliqué. En sortant, c’est pire. A tel point que je roule au pas, quasiment à l’arrêt pour ne prendre aucun risque. Ce qui me met encore plus la puce à l’oreille, c’est qu’il n’y a que nous ou presque, je ne vois aucune autre voiture à l’horizon. - J’ai une mauvaise nouvelle. - alors que j’allais simplement dire qu’on allait devoir rebrousser chemin, revenir de la ou on viens pour trouver où y passer la nuit. Je vois la sortie condamner, tendant tout demi tour impossible. Autrement dit, la situation s’annonce encore plus complexe que prévu. - Une très mauvaise nouvelle. - tournant totalement mon visage vers Savannah, croisant son regard. - On pourra pas atteindre la destination, c’est impossible la route est trop dangereuse. Et les autorités locales ont condamner les quelques sortis qui nous aurai permis de faire demi tour. - j’ai un faible sourire sur les lèvres, comme pour essayer d’être rassurant et optimiste. Même si dans le fond, le drame n’est pas total. Disons que de l’hôtel sans doute luxueux et tout confort que son entreprise a dû nous choisir, on va sûrement sur une gamme bien en dessous. La voiture totalement à l’arrêt dorénavant. J’attrape d’ailleurs mon téléphone, pianote dessus pour trouver l’hôtel le plus proche, et qui serai accessible. Celui que je trouve à un avis désastreux sur Google, et les images qui en résulte ne font pas rêver. Mais à t on vraiment le choix ? Redémarrant la voiture, par chance, il ne faut pas bien longtemps pour tomber sur l’établissement. Perdu au milieu de nul part, une simple station service pas très loin et ce qui semble être une petite épicerie. L’espace d’un instant, c’est à se demander si dormir dans la voiture ne serait pas préférable. Pour autant, je me tourne vers Savannah alors que je coupe le contact. - Faut pas juger un livre à sa couverture pas vrai ?


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Savannah Williams
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les collisions
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Présence réduite
ÂGE : 34 ans
SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement)
STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas
MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème
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TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
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2011Basilius#1
2012Harold#1 Harold#2
2017Cade Evan#5
2022 - JanvierConnor#1

Abandonnés :
Spoiler:

AVATAR : Margot Robbie
CRÉDITS : ©️ alaska
DC : RAS
INSCRIT LE : 10/05/2018
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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyMar 7 Fév 2023 - 0:33

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— with @Malik Fleming

Je le teste, cherchant à deviner ses limites un peu peu plus à chaque fois, et pour le coup, peut-être que je pourrais en tirer davantage, alors que j’émets l’idée qu’il puisse me porter jusqu’à la voiture, me plaignant du froid qui s’empare toujours plus des extrémités de mon corps, laissant les quelques actions réalisées avec ces dernières, particulièrement douloureuses.”- Heureusement que je suis pas du genre à suivre scrupuleusement le contrat, et que je m’autorise à y faire quelques entorses.” Je relève les sourcils, un faux air dramatique pour appuyer ses propos. “Heureusement!” Allait-il pour autant s’y soumettre? Cette demande saugrenue n’est-elle pas un poil exagéré? Monsieur Fleming ne manque pas de caractère aussi. “- Remarque. Tout est sujet à négociation.” Je plisse les yeux, littéralement soumise à un certain amusement. “Négocier c’est mon travail avant tout, pas le tien.” Un sourire malicieux accompagne ce regard qui l’est tout autant. Durant un bref instant, j’imagine le genre de demande farfelue qu’il chercherait à m’imposer, et si la curiosité me pousserait presque à vouloir les connaître, une certaine peur m’empêche de les lui demander. Tout semble assez naturel avec lui, une authenticité alors qu’aucun de nous ne semble faire preuve de retenue dès lors qu’il s’agit de s’exprimer oralement. Surtout pas Malik, qui n’éprouve aucune gêne à me complimenter. Quand bien même j’en retiens l’effet premier, face à lui, je cherche surtout à répliquer, pour ne pas laisser un certain trouble s’installer, et c’est bien évidemment l’arme redoutable qu’est l’humour qui prend sa place. “- N’y prend pas trop goût. Pour que ça reste un plaisir, il faut que ça reste ponctuel.” Je fais une légère moue, partagée sur le sujet. Sur d’autres plans, cette réplique aurait le don de faire grincer de nombreuses dents, imaginez un seul instant qu’une femme puisse avoir un tel discours face à son mari désireux de pouvoir profiter de chaque parcelle de son corps Let me show you • Savannah  - Page 3 4251317097 Cette pensée me soutire un rictus, alors que je m’abstiens de la partager avec lui. “C’est bien les paroles sages d’un homme ça” ironisais-je, dans le but de le provoquer. En attendant, il parvient rapidement à se rattraper. “- Et moi j’pense qu’on est loin du cas désespéré. Coriace et bornée, aucun doute. Mais pas désespéré.” Mon regard se perd devant moi, plus vide que jamais. Il n’a pas idée du chaos qui réside au plus profond de moi, de ces blessures que je dissimule derrière une attitude parfaite et confiante, laissant entrevoir une force qui n’est qu'éphémère et apparence trompeuse.

Assis sur le banc, seule la lumière douce des lampadaires vient nous éclairer dans cette parfaite obscurité où nous pouvons profiter des bienfaits de cette boisson chaude tout juste servie. Un moment propice aux confidences, Malik se prête au jeu, satisfaisant une envie d’en savoir plus à son sujet et de lever quelques doutes. “- P’tet bien. Mais je crois bien que tu resteras ma seule patiente. J’ai mis des années pour mettre au point cette thérapie, ça sera notre secret à nous.” Mes traits s’étirent alors que j'acquiesce finalement d’un seul mouvement de tête, m'estimant chanceuse de pouvoir en bénéficier, quand bien même ça se résoudra peut-être à cette seule soirée. L’avenir est incertain, cette rencontre unique, et je m’affaire à en profiter pour l’instant, sans songer à ce que celle-ci puisse s’achever. “- Qu’est ce que tu ..” L’amusement, c’est avant tout ce qui prime alors que je constate les dégâts laissés par le crème chantilly. Je m’approche pour pouvoir rectifier le problème. “- Si y a que ça, ça peut s’arranger.” Le souffle chaud qui émane de ses lèvres vient effleurer ma peau comme une douce caresse, alors que mes iris bleus viennent trouver les siennes dans un moment de parfaite vulnérabilité. La façon dont il me regarde m'enivre, m’absorbe, suffisamment pour que mon regard s’aventure jusqu’à ses lèvres, avouant silencieusement une envie qui éclot au plus profond de moi. Dans un moment d’insouciance, je serais restée parfaitement immobile, n’ayant pas cherché à fuir cette attirance qui sonne comme une évidence. Mais je ne le suis plus, et par peur de m’engager dans un terrain miné que je ne souhaite pas retrouver, je me redresse, m’efforçant à oublier cette légère frustration dans ce gobelet en carton. Troublée par ces sensations que j’étais presque parvenue à oublier, je me reprends assez vite. “Il vaudrait mieux qu’on traîne pas trop si on a de la route.” Terminant finalement ma boisson tout en ayant écho de sa réponse. “- Une grosse demi heure si ça roule. Vu l’heure, ça devrait le faire.”

Cette impression d’un léger malaise se fait sentir alors que nous remontons la rue. Malik vient se dresser devant moi, me glisser la gaufre entre les mains et se baisser légèrement dans une position qui prête à rire. Je fronce les sourcils, perplexe, avant de saisir à quoi il joue. “- Ça va te coûter une fortune, sache-le.” Je laisse échapper un rire avant de venir me glisser sur son dos, non pas sans un certain amusement. Mes bras resserrent son cou, tout en veillant à préserver la fameuse pâtisserie d’une éventuelle chute. “Tu enverras la facture à mon patron”. Pas sûr que ce dernier en soit ravie, mais je reste intimement convaincue que ce cher Malik m’en fera cadeau. Nous avançons, du moins, le jeune homme, et je viens à lâcher un soupir de soulagement, savourant cet instant. “Quelle délicieuse balade tu ne trouves pas?” Peut-être que mon poids vient à se faire ressentir après quelques minutes, et plutôt que de compatir, je le taquine, ne pouvant faire autrement. Ce n’est pas seulement le confort qu’il m’offre en me dispensant de la marche que je savoure, mais aussi possiblement ce contact de mon corps sur le sien et l’effluve de son parfum qui est tout aussi appréciable. Mes deux pieds retrouvent finalement le sol alors qu’il m’ouvre la porte passagère. Je l’observe, parfaitement immobile, un léger sourire sur les lèvres. “Alors ca y est, on en est là? J’vais plus avoir le droit à de ‘madame’ ou de regard jeté timidement depuis le rétroviseur central?” Je relève les sourcils, ne parvenant pas à garder mon sérieux plus longtemps. Est ce que l’idée était si désagréable? Pas tellement, puisque je viens prendre place, après un air évocateur sur le visage.

Assise à ses côtés, je l’observe discrètement du coin de l’oeil, ne pouvant nier que j’apprécie plus que je ne saurais l’avouer sa présence. Il me tend finalement son portable “Sur Spotify, tu as mon album. Et dans les audios du téléphone, t’as les quelques trucs que j’ai essayé de travailler récemment.” J'acquiesce, n’ayant pas bien de mal à trouver les quelques pistes recommandées, qui sont bien loin de ce que j’ai pu faire, mais qui m’impressionnent par leur qualité. J’aime découvrir cet univers qui est le sien, et ça me rappelle indubitablement toute la passion qu’un artiste peut éprouver, qu’importe le style de musique. "C'est vraiment génial! T'as beaucoup de talent!".

La conduite de Malik est particulièrement prudente, alors qu’une confiance s’est naturellement instaurée pour que je ne vienne pas à m’en occuper, bien trop distraite par les différents titres qui défilent sous mes yeux. “- J’ai une mauvaise nouvelle.” Je relève les yeux, remarquant bien vite le paysage recouvert de son manteau blanc. De quoi faire naître peu à peu une certaine panique. Bon conducteur ou non, les routes se montrent peu clémentes avec nous ce soir. Quelques instants avant qu’il poursuive “- Une très mauvaise nouvelle.” Mon regard croise le sien. “- On pourra pas atteindre la destination, c’est impossible la route est trop dangereuse. Et les autorités locales ont condamné les quelques sorties qui nous auraient permis de faire demi tour.” J’entends bien, mais malgré ça, le fait qu’aucune solution ne s’offre à nous me semble impossible. “Okay mais….On va pas quand même pas passer la nuit enfermée dans la voiture”. Je viens caler ma tête sur le siège, visiblement frustrée à cette idée, alors que Malik s’empare de son téléphone pour trouver une alternative. Un hôtel pas très loin de notre position, voilà qui restait plus rassurant. Mon regard scrute les alentours à travers la vitre, observant les moindres détails qui pourraient indiquer la bonne direction. Et je remarque bien vite l’établissement, en piteuse état. Une façade qui mérite clairement un rafraîchissement, des arbustes qui ornent l’allée, pas entretenus, une enseigne éclairée sur une partie des lettres seulement. “- Faut pas juger un livre à sa couverture, pas vrai ?” Mon regard se détourne du bâtiment pour trouver celui du beau brun. “T’es définitivement plus optimiste que moi” lâchais-je, non sans une certaine hésitation. Je sors de la voiture, ne pouvant m’empêcher de ralentir naturellement la cadence. Dormir dans la voiture n’était peut-être pas si terrible finalement. Nous passons la porte, constatant que l’accueil partage de grandes similitudes avec l’extérieur. Une odeur renfermée particulièrement prenante, une moquette délabrée et tachée sur le sol. Mon regard croise celui de Malik, tentant de m’assurer que la déception était bel et bien partagée. Cela ne l’empêche cependant pas de se diriger vers le comptoir, alors que je le suis dans un premier temps timidement. Personne à l’horizon. Je me gratte le haut du crâne, chuchotant finalement. “C’est p’t’être un signe qu’il faille partir tant qu’on puisse encore le faire” Mon regard qui fixe le sien pour tenter de l’en convaincre avant qu’un homme d’un certain âge, et à la dégaine sans équivoque sort d’une arrière pièce, la chemise débraillé, et boitant légèrement. “C’est pour quoi?” Il nous observe pas dessus ses lunettes. Je me mordille la lèvre, luttant en mon for intérieur pour contenir toute réplique désobligeante. “Bonsoir à vous.” Lachais-je avec un léger sourire. “Mon ami et moi souhaiterions une chambre…” Il plisse les yeux, suspicieux, me poussant à préciser sans plus attendre. “..Chacun.” Un air las sur le visage, il finit par soupirer, observant un registre posé sur son bureau. “Vous avez d’la chance, il m’en reste encore quelques-unes.” Quelle surprise. Qui pourrait bien vouloir se retrouver coincé ici, à part nous. Chacun de nous règle la somme. Les doigts du vieil homme, emprunts d’une hygiène de vie quelque peu douteuse par l’état de ses ongles, déposent deux clés sur le comptoir en bois. “Vous accédez aux chambres depuis l’extérieur, c’est juste après le premier escalier.” Je hoche la tête, attendant qu’il dégage ses pattes pour attraper les clés prudemment. “Vous avez quelques distributeurs à votre disposition." “Merci” lâchais-je avec un sourire forcé. La clochette retentit lorsque nous passons la porte pour rejoindre l’extérieur. “ Si on ressort d’ici vivant et en bonne santé, ça tiendra du miracle!”








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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyMar 7 Fév 2023 - 11:51

Let me show you
— with @Savannah Williams

Je n’ai jamais été un garçon gêné, ou pudique. Pour autant, j’ai rarement été aussi ouvert et franc comme je le suis aujourd’hui. Ça ne s’explique pas, je ne me l’explique pas. Ce comportement est naturel en compagnie de la blonde, c’est comme ci elle abaisse la garde, en étant elle même. Avec ses qualités et ses défauts, Savannah efface toute forme de retenu et de carapace possible. Pourtant, avec le temps, avec les déceptions, j’ai appris à me protéger, a me préserver. Si je n’en reste pas moins charmeur, je ne laisse pas entrevoir qui je suis, je ne laisse pas deviner ma réel personnalité aux premières venues. Mais c’est bien là que la donne change, Savannah à l’air de tous sauf d’une première venue, quelques heures ont suffis pour qu’elle ne me semble pas être une inconnue. Et j’aime sa compagnie, j’aime sa conversation. Je me perd aussi facilement dans ses beaux yeux bleus que sur son jolie sourire, ou bien même au timbre de sa voix. Et je n’ai aucun signal d’alarme, rien qui me pousse à être sur la retenue, même un minimum.

D’autant plus, que la proximité grandis, deviens de plus en plus intime, s’aventure même sur un terrain que je pense contrôler mais que pourtant, je me rend compte ne pas dû tous maîtriser. Aussi glissant que la glace sur laquelle patiner, quand elle s’approche de moi, retirant cette chantilly qui c’est égaré. Je perd aisément mes moyens, j’oublie tous. C’est comme ci, plus rien existe autour de nous, comme ci tous d’un coup, nous sommes seul. Elle, moi et rien d’autre. Mon corps m’imprime ses envies, ses pulsions. Quelques secondes de plus, et sans nul doute que j’aurai fondu sur ces lèvres pour venir les goûter avec encore plus de gourmandise que cette gaufre. Mais Savannah se relève à tant. Me laissant perplexe, entre le fait d’être sur ma faim, comme figer sur ce banc, jusqu’à ce que sa voix me ramène à la réalité. Quelques secondes d’absence ou mon imagination a pu faire un millier de film sur ce qui aurai pu se passer si jamais la jolie Williams ne se serait pas éloigné. Et forcément, un malaise, un silence s’installe. Jouer avec le feu, de séduire et se taquiner est une chose. Mais l’un comme l’autre avons bien sentis que la situation a échapper à notre contrôle. Est ce une mauvaise chose ? J’aurai tendance à penser que non. Parce que j’estime qu’il n’y a rien de mal à écouter l’attraction qui existe indéniablement entre nous. Après tous, quand elle a préciser que ça devait être mademoiselle, n’était ce pas là l’aveu d’un célibat ? Qu’importe, je viens rompre toute potentiel gêne en la faisant grimper sur mon dos. Merveilleuse je dirai même. je penche simplement mon visage, légèrement pour que du coin de l’œil je puisse capturer son visage. La voiture n’est pas bien loin, et Savannah n’est pas bien lourde. Tu vois, même si ils sont inutile en cas de crash d’avion, les gros muscles peuvent s’avérer pratique. mais comme toute bonne chose a une fin, Savannah se retrouve au niveau de la voiture à retrouver la terre ferme. Moi qui pensais être discret .. les regards à travers le rétroviseur. C’est pas totalement vrai, pas totalement faux non plus. Je me fiche de savoir qu’elle remarquer mes petits regards. Mais effectivement, tu as perdu ce privilège en gagnant la balade sur mon dos. Tout un prix, n’est ce pas là, la base de la négociation ? je la laisse passé pour prendre place, non pas sans un regard complice accompagner d’un sourire.

La route peut à présent débuter, et si je pense qu’elle sera sans encombre, je me trompe. Je fais un effort en lui offrant la possibilité de m’écouter. Effort parce que oui, je fais partis de ces personnes qui n’aime pas s’écouter, ce qui est paradoxale quand on sait que je peut écouter en boucle certaine prise afin d’arriver au résultat parfait. Mais j’affiche un sourire timide quand elle semble validé et apprécier ce que je fais. C’est toujours gratifiant que son travail plait, encore plus quand l’avis de la personne a une signification pour vous. Sauf que bien vite, je me concentre sur autre chose, sur cette route qui est impraticable ou presque. Non non, t’inquiète, je vais nous trouver une solution. que ferions nous sans nos smartphone ? L’adresse de l’hôtel le plus proche trouvée, je nous y conduis et oui, le lieu paraît presque glauque. Vous savez le genre de motel dans les séries où ont ne voudrait jamais atterrir. Voilà ce sur quoi nous sommes tombé. L’interieur ne peut pas être pire que ça. A défaut d’être optimiste, j’espère être réaliste. avançant au côté de Savannah, je réduis presque à néant la distance entre elle et moi. Mon épaule contre son épaule ou presque. Je la colle, c’est peut être con, mais l’endroit paraît tellement peu sur, que par esprit de protection, je reste à proximité de la jolie blonde. Jusqu’au moment où nous poussons les portes d’entrées et que je lui murmure quelques mots. De toute évidence, j’avais tort. l’endroit est aussi peu attrayant d’extérieur ou d’intérieur. On a aucune autre solution. mais bien vite une ville approche. L’amabilité ne semble pas être au programme. Un soupir s’échappe de mes lèvres tandis que son air lasse et son ton presque agressif a le don de m’agacer pour ne pas dire plus. Mais Savannah prend les choses en main, m’empêchant d’être aussi désagréable qu’il a pu l’être. Elle arrive même à me détendre, précisant qu’elle veut deux chambres, je ne peut m’empêcher de sourire. L’idée de partager la même chambre m’a bien évidemment traversé l’esprit quelques secondes. Toutefois, une fois les modalités réglées et les dernières consignes donner, c’est sans un mot que je m’échappe d’ici avec Savannah. Observant les clés quelques secondes. Chambre 102 et chambre 105. grimpant les escaliers, je jette un coup d’œil sur le parking, les lieux ont l’air complètement désert. Ce qui est aussi rassurant qu’inquiétant. 102 et 105, même dans les numéros de chambre il n’y a aucune cohérence. secouant la tête, nous parvenons jusque là première chambre, celle de Savannah. Je me fige, croisant mon iris dans le sien. La soirée prend donc fin, avant que la journée de demain recommence. L’idée de la laisser seul ici me déplais fortement, mais mon esprit encore un tant sous peu raisonnable me fais dire que lui proposer de me rejoindre serait peut être déplacé. Au lieu de ça, je m’approche d’elle, une main contre sa taille, mon corps qui se colle au sien. J’aventure mes lèvres contre sa peau, déposant un baiser contre sa joue. Ce fut une excellente soirée. sur ces quelques mots, je m’éloigne, à contre cœur. Ouvrant la porte de ma chambre, observant du coin de l’œil Williams en faire de même.

Une fois dans la chambre, je pousse un léger soupir. Ça fais longtemps que j’t’avais pas vu comme ça mon grand. déstabiliser par quelqu’un, c’est rare, très rare. Et pourtant réel pour le coup. La lumière est faiblarde, mais après tous, je suis là pour dormir. Le confort est rudimentaire, mais ça importe peu. Je dépose mon portable sur la table de chevet à côté du lit. Je ne peut m’empêcher d’avoir une pensée pour Savannah. Alors que je tente le diable, après notre journée, c’est une douche que j’ai pour ambition de prendre. Et bien entendu, l’eau est tiède. Ce qui à Brisbane n’est pas tellement un problème. Mais en deviens un ici, ou les températures sont basse, trop basse. J’en sort bien vite, n’enfilant rien d’autre qu’un boxer, je noue une serviette autour de la taille, alors que je passe une autre sur les épaules. Approchant ce qui ressemble à un chauffage. Je le met à fond, doutant fortement de sa fonctionnalité, mais l’espoir fait vivre. M’asseyant sur le lit, je relève la tête. Quelques bruits viennent perturber le calme des alentours. Sans doute un peu de remue ménage dans d’autre chambre. La nuit promet d’être longue. Mais cette part optimiste en moi me fait dire que ça vaut quand même le coup de subir cette nuit après avoir vécu cette soirée. Que voulez vous, je vois le verre à moitié plein.


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Savannah Williams
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Présence réduite
ÂGE : 34 ans
SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement)
STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas
MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème
LOGEMENT : #218, BaySide
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
RPs EN COURS :

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Elijah#2 Ginny#4 Evan#8 Cade#30 James#5 Evan#9


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RPs EN ATTENTE : Nieves
RPs TERMINÉS : James #1 James #2 James #3 Cade Matteo Colin Thomas James #4 Cade#2 Amal Cade#3 Carlisle Cade#4 Leah Joseph Nicolas Colin Gabriel Cade#5 Cade#6 Auden Cade #7 Cade #8 Seth Carlisle#2 Cade #9 Evan#1 Cade#10 Auden#2 Saül#1 Evan#2 Cade#11 Evan#3 Ivy Cody Cade#12 Family&Cade Cade #13 Evan#4 Cade#14 Ana Cade #15 Famiglia Cade#16 Cade #17 Evan#6 Auden Cade #18 Cade #19 Cade#20 Carlisle#3 Caelan#1 Axel#1 Axel#2 Cade#21 Cade#22 Cade#23 Auden#6 Cade#24 Cade#25 Cade#26 & Jackson #1 Basilius#2 Edison#1 Malik#1 Elijah#1 Ugo#1 Nephtys#1 Malik#2 Cade#27 Ugo#2 Penelope#2 Auden#7 Malik#3 Milena#1 Anastasia#4 Ugo#3 Cade#28 Evan#7 Malik#4 Ugo#4 Cade#29 & Milena#2


FLASHBACK
2011Basilius#1
2012Harold#1 Harold#2
2017Cade Evan#5
2022 - JanvierConnor#1

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Spoiler:

AVATAR : Margot Robbie
CRÉDITS : ©️ alaska
DC : RAS
INSCRIT LE : 10/05/2018
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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyJeu 9 Fév 2023 - 11:53

Let me show you
— with @Malik Fleming

Un réflexe qui rappelle toutes ces résolutions que je m’étais assurée de prendre depuis plusieurs semaines. Derrière une barrière que je semble ériger entre nous, un besoin de garder le contrôle, de me protéger. J’ai souffert, je souffre encore, et je ne veux pas me relancer dans un semblant d’histoire qui se soldera une fois de plus par un parfait échec, parce qu’à coup sûr, c’est ce qui arrivera une fois de plus, j’en suis désormais convaincue. Mais je cherche aussi à l’épargner lui aussi. Derrière ses airs charmeurs, je devine toute cette bienveillance dont il fait preuve, toute cette générosité, et je n’ai pas le droit de laisser naître le moindre espoir, d’ouvrir une porte qu’il sera ensuite impossible de refermer sans engager quelques complications. L’envie est pourtant bien là, je la ressens au plus profond de moi, et il doit la deviner lui aussi dans ce moment de flottement, seulement, je suis tout simplement incapable de pouvoir en profiter sans songer aux conséquences. Une légère frustration, alors que je tente de reprendre un sujet tout à fait banal. Le silence qui s’impose à nous est déroutant, dénotant un malaise qui bien qu’évident n’est pas sans rappeler une première amorce à ce qui pourrait nous attendre si nous étions venus à faillir sur ce chemin qu’entraîne cette douce tentation. Je le scrute du coin de l’oeil, tâchant de m’assurer que ce n’est pas une sorte de rancoeur qui tente de me l’arracher, mais la tentative qu’il met en place ensuite suffit à effacer toutes mes théories. Sans plus attendre, la légèreté fait son retour, accompagnée d’une petite touche de ridicule qui ne parvient pas à nous atteindre, et je lui en suis redevable. Accrochée à son cou, je nourris l’amusement par quelques répliques, cherchant à l’embarquer dans ma bêtise lui aussi. “Merveilleuse je dirai même.” Je resserre sans m’en apercevoir cette étreinte, une façon de le remercier silencieusement pour son indulgence, ou peut-être un simple moyen de m’éviter de tomber. Je croise son regard furtivement, tâchant de lui soutirer un sourire en lui adressant le mien. “Tu vois, même s' ils sont inutiles en cas de crash d’avion, les gros muscles peuvent s’avérer pratique.” Je me pince les lèvres. “C’est assez impressionnant d’ailleurs.” Je relève les sourcils pour appuyer mes mots, alors qu’après quelques minutes, nous nous retrouvons près de la voiture de location. Il ouvre la portière, la mauvaise selon moi, déclarant silencieusement, un besoin de me garder auprès de lui. Depuis notre sortie de l’habitacle, bien des règles ont été transgressées, et il apparaît comme naturel que je vienne à monter à ses côtés, oubliant ce côté professionnel qui nous a pourtant amené jusqu’ici. “Moi qui pensais être discret ..” Je souris, ayant pourtant exagéré sur ce fait dans le simple but de le faire réagir. Et je me fais prendre à mon propre jeu, incapable de deviner s’il s’agit d’un répondant sans faille pour me provoquer, ou d’une vérité qu’il était parvenu à mener sans éveiller mes souçpons. “Mais effectivement, tu as perdu ce privilège en gagnant la ballade sur mon dos. Tout un prix, n’est ce pas là, la base de la négociation ?” Je fais un signe de tête, lui accordant ce point. “Eh bien j’imagine que je n’ai plus qu’à m’y soumettre” Un fin sourire avant de prendre place à l’avant,  et d’être au premier plan de ce décor tout droit sorti d’une carte postale.

Malheureusement, même si le début de ce trajet me permet de savourer ses prouesses musicales, la neige vient rapidement troubler nos projets de départ, nous empêchant de pouvoir rejoindre l'hôtel qui était pourtant prévu à l’initiale. Je déchante, n’ayant aucune envie de passer la nuit dans une voiture allumée pour nous assurer de ne pas mourir de froid. “Non non, t’inquiète, je vais nous trouver une solution.” Je connais cette détermination, cette dernière m’avait poussé à sortir de la voiture quelques heures auparavant, malheureusement, j’ai bien peur que cette fois-ci, le miracle ne se résume pas à l’acharnement d’une femme têtue qu’il faille extraire d’une voiture. Je n’ai pas souvenir d’avoir croisé le moindre établissement dans lequel nous pourrions passer la nuit. Malik trouve cependant un hébergement à proximité. Les avis négatifs ne sont pas uniquement la seule chose qui soit repoussante, arrivés sur place, il est difficile de ne pas déchanter face à l’état délabré de l’endroit, qui pourrait presque laisser penser qu’il a été abandonné quelques années auparavant. “L’interieur ne peut pas être pire que ça. A défaut d’être optimiste, j’espère être réaliste.” En est-il si sûr? J’ai l’impression que tous les doutes sont permis, et je me vois rapidement écoeuré à l’idée de passer la nuit dans un lit habité par différents nuisibles."J'espère que t'as raison..." Un sursaut de dégoût à cette pensée, que je chasse en quittant le véhicule. La proximité de Malik est probablement la seule chose qui maintient mon avancée vers l’entrée et m’assure un sentiment de sécurité. “De toute évidence, j’avais tort” Des mots qui n’ont rien de rassurant alors que je croise son regard avec une certaine réticence. L’accueil est tout aussi épouvantable, laissant mon esprit se jouer de toutes les choses qui auraient pu s’être déroulées ici pour en arriver là. “On a aucune autre solution.” Je ne le sais que trop bien, malheureusement, et c’est certainement cette certitude qui me pousse à prendre les devants face à un homme plus ou moins acariâtre. J’en ai l’habitude, me confronter à ce genre de comportement n’a rien d’inédit, bien que généralement, les hommes qui font preuve de si peu de considération sont vêtus d’un costume et respire l’eau de colonne à plein nez.

Nous montons les escaliers, observant les différents écriteaux, ou du moins ceux qui ont survécu, afin de reconnaître nos chambres.”102 et 105, même dans les numéros de chambre il n’y a aucune cohérence.” Intérieurement, l’idée que ma chambre ne soit pas celle juste à côté de Malik soulève un léger désagrément en moi. Je me trouve dans un trou perdu, et la seule chose familière se limite désormais à cet homme rencontré pourtant durant notre vol, et qui souffle à lui seul un sentiment de quiétude qui me manque déjà, alors que je n’ai pas encore franchi le seuil de ma porte. Face à celle-ci, nos chemins sont donc forcés de se séparer, alors que je réalise peu à peu le gouffre dans lequel je risque de me précipiter. Un regard hésitant vers Malik, qui m’amène pourtant à m’y perdre, devinant combien les aurevoirs peuvent être déstabilisants après une journée si éprouvante. Allions nous nous contenter d’un banal signe de main, d’une poignée de main tout aussi conventionnelle pour saluer ce fameux contrat? La main de Malik se pose sur ma taille alors que rapidement, je sens son corps contre le mien, un moment durant lequel j’ai l’impression d’arrêter de respirer, alors que le toucher de ses lèvres sur ma peau me pousse, le temps de ce dernier, à fermer mes paupières, en proie à une certaine ou fausse timidité.” Ce fut une excellente soirée.” Je hoche la tête, ne pouvant que reconnaître qu’il avait eu le mérite de la rendre réellement agréable. “Ouais…” soufflais-je avant de le voir s’éloigner. “Bonne nuit” Un coup d’oeil dans sa direction avant de pousser cette vieille porte grinçante. Mes yeux se baladent dans l’environnement, visiblement bloqué dans un espace temporel que je ne saurais définir. Les fleurs qui ornent les draps n’inspirent pas la fraîcheur, pas plus que les tableaux exposés, d’un bien mauvais goût à mes yeux. Juste pour une nuit, suis-je forcée de me répéter afin de ne pas fuir au plus vite cet endroit. Je dépose mes affaires à l’entrée, observant avec attention si l’endroit est assez saint pour oser les abandonner avant ça. Quelques souffles d’air successif expriment déjà une certaine appréhension pour la nuit qui s’annonce. Avec une certaine méfiance et un dégoût justifié par la vétusté des installations. Une douche, rapide pour le coup, et me voilà à enfiler mon pyjama en soie pour l’occasion alors qu’une nouvelle querelle se fait entendre depuis l’autre côté du mur, visiblement peu isolé. Une bonne indication d’une nuit déplorable à venir. “Super” soufflais-je à moi-même alors que je grelotte face à la température particulièrement fraîche de la chambre. Je m’allonge sur le lit, fermant les paupières dans l’espoir de tomber rapidement dans un sommeil profond et d’oublier rapidement mon passage dans cet hôtel. Malheureusement, un coup dans le mur se fait entendre, suivi de nouveaux échos, qui annonce une relance dans cette dispute. Et c’est en me retrouvant presque plongé dans le noir que j’ouvre finalement les yeux, le coeur battant. J’avais pourtant laissé la lumière sur la table de chevet allumée.Tout ça est bien trop effrayant. Ni une, ni deux, je me relève, appuyant avec une certaine agitation sur l’interrupteur qui de la chambre, ce qui ne semble avoir aucune incidence. Je lâche un juron, face à l’inquiétude persistante, alors que l’idée de rejoindre Malik est sur le coup la plus rassurante. J’enfile mon manteau et me retrouve rapidement à l’extérieur, dans ce froid presque polaire.. Les quelques pas en direction de la chambre de Malik sont soudainement plus hésitants alors que le vent vient balayer une mèche blonde. Je me pince les lèvres, émettant un premier coup silencieux avant de frapper doucement la porte. Cette dernière s’ouvre assez rapidement, laissant entrevoir le jeune homme, à moitié nu. Sans même le vouloir, mon regard se perd sur son corps, particulièrement musclé. Impressionnée, abasourdi sur l’instant, je relève les sourcils, tâchant de chasser ce trouble en me fixant pour objectif de ne pas quitter ses yeux. “Hey…” commençais-je, d’une voix plutôt douce. “J’ai plus de courant dans ma chambre” Est-ce si dramatique alors qu’il faille dormir? Oui! L’endroit ne m'inspire pas confiance, et une faible lumière est indispensable au vu de l’insécurité qui traîne ici.  “Et j’ai l’impression que d’un moment à l’autre, mes voisins vont passer à travers le mur…” Ce n’était pas un euphémisme pour le coup. Un léger soupir, avant de lâcher faiblement. “Ca t’ennuie si je passe la nuit ici?” Inutile de dissimuler cette peur, le fait que je débarque jusqu’ici témoigne bien assez du niveau assez élevé de celle-ci. “J”pourrais me contenter de la moquette si tu veux”







Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up


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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyDim 12 Fév 2023 - 4:45

Let me show you
— with @Savannah Williams

Je suis un paradoxe. Loin d’être aussi simple à vivre que je le laisse paraître. Mais j’ai un réel bon fond, je fais de mon mieux. J’ai mes démons, ils sont nombreux. Mais je lutte, et j’essaye de le faire efficacement. C’est pour ça que je n’imagine rien de cette parenthèse, ou plutôt, je vie le moment sans me soucier du lendemain. Je penserai à l’avenir quand il se présentera à nous. Mais je l’admet, voilà des années que je n’avais pas été pris de court comme ça, qu’un jeu de séduction n’avais pas réussi à me mettre mal à l’aise, à la limite de me faire perdre mes moyens. Et la situation est aussi étrange qu’agréable, parfois, sentir que la situation échappe totalement à notre contrôle, que tous ce que l’on pourrait prévoir ou imaginer sois totalement pris de court par des imprévus, ça a du bon. Même si oui, j’y pense, cette échange, cette intensité. Ça ne trompe pas. J’en ai eu envie, elle en a eu envie. Nul doute que si l’un ou l’autre avait porter son courage, écouter ses désirs, nos lèvres se serait jointe. Pourtant rien, il n’aurai pas fallu quelques secondes de plus, sans quoi j’aurai fini par prendre les devants. Après tous, qu’est ce que j’aurai risquer ? Pas grand chose, enfin, je pense. Quoi qu’il en soit, pas de gêne qui tiens. Si malaise il y aurai pu avoir, je combat le feu par le feu, en nous offrant un nouvel instant de proximité. La transportant sur mon dos, profitant de l’avoir contre moi, au plus près de moi. Est ce que je la provoque ou lui fais un aveu ? Un peu des deux. Je reconnais volontiers que détaché mon regard d’elle est loin d’être évident, je ne me lasse pas d’elle. Que ça sois son sourire ou bien son air plus renfrogné. Doucement mais sûrement, tu finis par comprendre. J’apprécie. que voulez vous. Elle a le malheur de me rendre un semblant de perche en finissant par m’écouter et en l’avouant oralement. Je ne vais pas me priver de la taquiner la dessus. Surtout que je suis sûr d’une chose. Savannah est loin d’être ce genre de femme à dire amen à tous. Et tant mieux d’ailleurs.

Pourtant notre parenthèse enchanté connais une chute brutale. D’abord quand la route se trouve être impraticable mais ensuite quand la solution de replis que je trouve, là seul solution accessible et viable, ressemble au motel des films d’horreur. Mais c’est ça, ou la voiture. Et nous ne sommes pas équipé pour passé la nuit dans la voiture, ça j’en suis certain. Et tout semble nous prêter à faire demi tour, pourtant devant le manque de solution, je fais bonne figure, j’essaye. Pour Savannah, pour qu’elle sache qu’elle n’a pas à avoir peur ou craindre quoi que ce soit avec moi dans le coin. La vérité c’est que je n’ai pas spécialement peur des lieux ou de l’ambiance presque glauque qui y règne. Je sais simplement que la nuit ne sera sans nul doute pas la plus agréable que je vais passé. D’autant plus qu’elle commence par l’étape que je redoute le plus, dire au revoir, même temporairement à la jolie blonde. J’en ai pas envie, égoïstement j’ai juste envie de continuer à discuter avec elle, continuer de partager des moments avec elle. Parce que je sais que ça nous rapproche d’un retour à Brisbane. Et même si au fond de moi, j’espère que l’on se reverra en Australie. Il n’en reste pas moins que dans notre milieu naturel et avec nos vies, les conditions seront totalement différentes. Notre escapade canadienne est unique et ça rend difficile ce moment. Pourtant, je le fait, je me permet ce baiser. Chaste mais agréable avant de m’éloigner, doucement mais sûrement.

Ma chance, c’est d’avoir le sommeil facile et plutôt lourd habituellement. Après cette douche, bref mais nécessaire. Je me met sous les draps et je laisse Morphée venir me chercher. Après tous, plus vite je m’endort, plus vite nous quittons cet endroit. Mais ce que je n’ai pas vu venir, c’est que l’on tape à ma porte. Allumant la lumière sur la table de chevet. J’hésite à enfiler quelques choses pour me couvrir, mais je hausse finalement les épaules. Atteignant bien vite la porte pour y découvrir Savannah. Je me décale, laissant l’espace nécessaire pour qu’elle puisse entrer et ainsi refermer derrière elle, faudrait pas laisser le froid s’aventurer plus que nécessaire dans la chambre. Si je n’étais pas complètement endormis, j’étais en bonne voie. Sans doute pour ça que je ne réalise pas vraiment ma tenue, ou plutôt non tenue sous le regard de la belle. Tu as peur du noir ? même au réveil, je suis réactif. Faut dire qu’elle ne m’a pas rater dans l’avion, l’occasion est encore une fois beaucoup trop belle. Même si pour le coup, je la comprend totalement, les lieux ne rassurent pas. Et franchement, est ce que je vais me plaindre, la voir débarquer pour dormir ici, non définitivement non. Euh.. Oui oui. Bien sûr. Avec plaisir. Enfin, j’veux dire, oui ça va de sois. je bafouille, je me perd légèrement, je me rattrape comme je peut. Heureusement, sa remarque me permet de rebondir. Dit pas de bêtise. Je vais pas te faire dormir par terre. Le lit est assez grand pour deux. y jetant un bref regard, ce n’est pas totalement faux sans être totalement vrai. Disons que l’on risque d’être plus proche qu’autre chose. Non, puis on sait se tenir. On est des adultes après tous. Puis, c’est pas parce que t’as eu envie de me dévorer encore plus que la gaufre tout à l’heure que je vais te laisser te faire mal au dos. j’en rigole, parce que je sais très bien que la situation sera tous sauf simple à gérer. Parce que forcément la proximité, l’intimité qui va être forcément crée d’ici quelques secondes, tous ça sera difficilement à gérer, et que je ne suis même pas sûr de vraiment vouloir lutter contre. Puis aussi, c’est une manière, à peine dissimulée, voir pas du tous, d’aller sur ce terrain. Cette connexion, cette alchimie qu’on a eu, qui aurai pu se concrétiser. J’ai besoin d’en avoir le cœur net, alors autant mettre les pieds dans le plat. Pour autant, avant d’atteindre le lit, je fais naturellement preuve de bon sens. Tu veut que j’enfile quelques choses peut être ? c’est pas parce que j’ai l’habitude de dormir avec pas grand chose sur le dos que vais lui imposer ça.


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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyJeu 16 Fév 2023 - 20:36

Let me show you
— with @Malik Fleming

La soirée touche à sa fin, et étrangement, j’éprouve une certaine nostalgie en me retrouvant devant cette porte de chambre d’hôtel, à ses côtés. Contre toute attente, j’ai fini par apprécier sa compagnie au moment où je persistais à croire que la seule chose dont j’avais besoin était un peu de solitude pour me remettre de cet échec professionnel. Ses intentions ont balayé un instant mes mauvaises pensées pour m’amener à des petites choses bien plus appréciables, des choses que j’avais tendance à oublier dernièrement, comme un peu d’humour et de légèreté au travers d’une activité particulièrement banale. L’espace de quelques heures, j’oublie ce quotidien pesant laissé à Brisbane pour me livrer à des choses futiles, mais ô combien agréables. Et je lui en suis reconnaissante, j’apprécie qu’il se soit montré si acharné alors que je lui donnais toutes les raisons d’abandonner, alors que beaucoup n’aurait pas cherché à s’en donner la peine, face à un caractère qui peut sembler inflexible et insupportable. Il est bienveillant, généreux, c’est indéniable, et j’espère que j’aurais tout de même réussi à lui faire oublier que je peux me montrer froide et fermée parfois. La sensation que tout ça ne puisse être que provisoire, que dès le lever du soleil, la vie aura repris ses droits est un peu injuste, bien qu’inévitable, et je n’ai d’autre choix que de devoir l’accepter, au travers d’aurevoirs qui sonnent sans plus attendre la fin de cette journée.

La chambre d’hôtel a beau être particulièrement démodée et un brin douteuse par son état, ce n’est pas ce qui me semble le plus dérangeant sur le moment. L’agitation qui réside de l’autre côté du mur inspire un désagrément particulièrement pesant. Peut-être que la virulence de l’échange est oppressante, voire inquiétante par sa teneur, j’ai cette impression que d’un moment à l’autre, l’un d’eux va passer à travers la cloison et me prendre à partie dans cette querelle d’amoureux, et bien évidemment ca finira en véritable bain de sang avant même que je n’ai le temps d’ouvrir la bouche . On fera bien évidemment, dès le lendemain, parti des faits divers d’un journal local, et tout cela sera oublié avant même que la semaine s’achève. Cherchant désespérément le sommeil sur un matelas bas de gamme, j’en viens à songer à cette mission pour laquelle je suis venue ici, et que j’ai déplorablement échouée. Et je me demande inlassablement ce que j’aurais pu faire de mieux pour ne pas avoir à en arriver là, avec ce sentiment de ne pas avoir été à la hauteur. Une pensée qui est insupportable, mais qui vient être troublée soudainement par l’absence totale de lumière dans la chambre, me glissant dans une obscurité qui me semble insupportable. Je me lève, subissant de plein fouet un dysfonctionnement que je ne peux résoudre par moi-même, malgré mon acharnement sur l’interrupteur. De quoi inclure également une panne de chauffage. La voix féminine qui hurle une fois de plus depuis l’autre chambre me fait soudainement frissonner dans ce contexte, et me pousse à déserter les lieux. Je traverse le passage en acier, ayant l’impression de me trouver en pleine air glacière. Face à la porte de Malik, j’éprouve cependant une certaine hésitation sur ce que je m’apprête à faire. Derrière l’aspect réaliste de toutes les raisons que je peux lui fournir, je sais qu’il pourrait penser que c’est tout autre chose qui m’amène ici, et ai-je vraiment envie de lui donner cette image? Ou me pense t-il assez authentique pour ne pas venir à en douter? L’image de lui, entouré d’une serviette, suscite un vif étonnement de ma part lorsqu’il ouvre la porte, je ne m’attendais pas à ça, mais j’imagine que la scène aurait pu être encore plus gênante s’il avait fait le choix de ne pas en porter du tout. Le regard figé dans le sien, tâchant de ne pas me laisser perturber par ce corps particulièrement sculpté, je viens à expliquer ma présence, au risque de paraître comme complètement ridicule et infantile.

Il dégage le passage, me poussant à entrer à l’intérieur, alors que machinalement, je viens à m’assurer que la décoration est aussi horrible que la mienne. Mais visiblement, et malheureusement pour nous, elles se ressemblent toutes. “Tu as peur du noir ?” Je fronce les sourcils, feignant de ne pas comprendre cette accusation qui s’avère bien évidemment parfaite pour pouvoir se moquer de moi. “Quoi?! Bien sûr que non…” Je tente de dissimuler pourtant tout amusement. “T’as entendu la partie où j’te disais que mes voisins étaient probablement entrain de s’entretuer?” lui rappelais-je pour tenter de l'éloigner de ces suppositions alors que je baisse un instant le regard avant de le relever dans le sien. “Euh.. Oui oui. Bien sûr. Avec plaisir. Enfin, j’veux dire, oui ça va de sois” Un bref hochement de tête “C’est gentil de ta part”, même si une autre problématique allait rapidement émerger en partageant cette chambre, et qu’elle était déjà visible à travers le comportement de Malik, qui semble visiblement troublé par ma seule présence. Ce n’est pourtant pas moi qui m’exibe à moitié nue devant lui. . “J”pourrais me contenter de la moquette si tu veux” La couleur passée de celle-ci est pourtant peu rassurante, mais ça sera toujours mieux que de craindre pour ma vie en regagnant ma chambre. “Dit pas de bêtise. Je vais pas te faire dormir par terre. Le lit est assez grand pour deux.” Je jette un coup d’oeil sur le lit en question, ne pouvant m’empêcher de penser le contraire, alors qu’une moue perplexe s’empare de mes traits, avant que je tente de reprendre un air plus léger lorsque son visage se tourne de nouveau vers moi. “Non, puis on sait se tenir. “ Je fronce les sourcils en hochant successivement pour me donner plus de crédit et faisant mine d’être presque offusqué que ça puisse se passer autrement. “On est des adultes après tout. Puis, c’est pas parce que t’as eu envie de me dévorer encore plus que la gaufre tout à l’heure que je vais te laisser te faire mal au dos.” Mes lèvres s’ouvrent face à la stupéfaction qu’il suscite soudainement, et qui nourrit pourtant un certain amusement en moi. “Tu veux que j’te dise, tu prends un peu trop tes rêves pour des réalités mon grand’ Un air mi-provocateur mi-charmeur pour tenter de le déstabiliser à son tour. Je me rapproche du lit, partiellement défait par le passage sûrement furtif de Malik sous les draps. “Tu veux que j’enfile quelque chose peut être ?” Mon regard se relève partiellement sur lui, alors que mes iris s’embarquent à nouveau à parcourir son buste, et inconsciemment, j’ai retenu un souffle. “ Fais comme tu le sens…” lançais-je en haussant les épaules comme si ca n’avait pas d’importance. Je venais de débarquer dans sa chambre, je n’allais pas en plus de ça le forcer à se barricader de son côté. “J’sais pas comment tu fais, moi j’suis gelée” D’ailleurs, je viens à retirer le manteau que je porte, ressentant une légère gêne à l’idée de me retrouver vêtue d’une tenue si peu conventionnelle auprès d’un homme que je ne connais que très peu, malgré le manque d’avidité que ce simple pyjama en soie pourrait créer par sa banalité. Je m’évertue à l’ignorer en m’installant et je viens glisser le manteau au-dessus de moi, puis la couverture, veillant à chercher une certaine chaleur que le chauffage ne suffit pas à émettre suffisamment à mon goût. Mes doigts se placent sur le haut du col de mon manteau, l’aggripant fermement dans une sorte de réflexe, alors que je laisse échapper un léger soupir en fermant les yeux.






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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptySam 18 Fév 2023 - 10:56

Let me show you
— with @Savannah Williams

Je ne pense rien, je n’ai aucune mauvaise idée quand à la venue de Savannah ici. Je suis certain que dans les problèmes qu’elle évoque, elle aurai passé la nuit de son côté et moi, du miens. Je suis certain également que si les attentions de la jolie blonde été leu catholique, elle ne serai pas du genre à se cacher derrière une histoire du genre. En revanche, je mentirai en disant qu’au fond de moi, je ne suis pas content de la voir ici. De partager de nouveau un moment avec elle, on le sait tous, la nuit est propice à plus de chose que la journée. (Et non, pas ce à quoi vous pouvez penser bande de petit coquin.) Alors ça en dis long sur la journée que j’ai passé avec elle. Faites de haut et de bas, mais qui fut plaisante, agréable, pleine de Bon souvenir a n’en pas douter.

Alors je la laisse entrée. Je ne suis pas dupe, ni aveugle. J’ai bien vu son regard, c’est flatteur, c’est plaisant et c’est toujours gratifiant de ce sentir désiré, ou en tous cas, de ressentir que l’on plait. Quand elle passe et que je sors de son champ de vision, j’ai du mal à empêcher mes lèvres s’étirer en un sourire en coin alors que je referme enfin la porte. Ne t’en fais pas. Je laisserai la lumière de la table de chevet allumer. Je voudrai pas que tu sois prise de panique parce que la pièce est trop sombre. c’est beaucoup trop tentant. Non parce que même si j’étais en état de panique ou presque lors des turbulences en avion, elle ne c’est pas vraiment gênée pour me gratifier de ces petites remarques. Il est l’heure de la revanche. Puis, je suis là pour te protéger. et comme pour accentuer mes propos, je viens lever un bras pour mimer le fait que je sois suffisamment fort pour y parvenir. Il va de sois qu’elle ne dormira pas par terre, si elle avait insisté dans l’éventualité où elle aurai été gêner de partager le matelas avec moi, j’aurai totalement compris. Si l’attraction est réel, dire le contraire serai une connerie, le fait est que partager un lit peut être gênant. Dans ces cas là, j’aurai opter pour la moquette, ça n’aurai pas été négociable. Mon côté gentleman sans doute. Que tu es prévisible. Le mensonge pour nier. la défiant du regard, sourire plein de provocation au lèvre, je reprend. Tu as eu, à ce moment là, le même regard que moi. Ment moi, ment toi. Je sais ce que j’ai vu. si je dit tous ça pour la titiller, là taquiner, la provoquer. Y a une part de vrai, à tel point que je n’hésite pas à me dévoiler. Reconnaissant que ça ne venait pas que d’elle, l’envie fut partagé. Haussant les épaules, j’ai toujours eu l’habitude d’éviter trop de tissus quand je dors, je trouve ça peu confortable. La couverture me suffis amplement généralement, même quand les températures sont basses. Alors, je la laisse s’installer. Je me reconnais être coupable d’un regard par dessus l’épaule quand elle décolle brièvement son pyjama. Peu importe sa simplicité, Savannah serai sans doute mise en valeur, peu importe ce qu’elle porte. Et je reconnais aisément qu’elle n’aurai aucun mal à me faire chavirer. Rejoignant le lit à mon tour, je décide de ne pas me glisser sous la couverture. Je la laisse entièrement à la jolie blonde. Pourquoi ? Dans ce moment où la proximité est intime, disons le. Ça crée une sorte de barrière, de quoi mettre plus à l’aise l’australienne. Ou en tous cas, pas davantage mal à l’aise.

La tête poser sur l’oreiller, du coin de l’œil il m’arrive de l’observer. J’essaye de fermer les yeux à mon tour, mais j’ai du mal, du mal à trouver ne serait ce que la fatigue. Allez savoir pourquoi, beaucoup de raison sans doute. Savannah ? dis je dans une murmure. Tu dors ? la voix toujours aussi basse, je pivote légèrement. De façon à m’orienter vers elle. Constatant qu’elle ne semble pas trouver le sommeil plus que moi. Tu t’es jamais dit que ta place pouvait être ailleurs. Que t’es pas là où tu devrait être et que la seul solution, ça serai de tous recommencer ? la question sort de nul part. Presque philosophique sur les bords. Mais la nuit ont cogite. Et je sais que je me pose des questions, sur moi même, sur ma réussite à Brisbane, sur ma vie la bas. Cette solitude que je peut avoir en Australie malgré des contacts et ma sœur. Parfois je me dit que rien ne m’y retiens. Voilà d’où sort cette interrogation. Ça, puis le prétexte pour être tourner vers elle, de ne plus avoir besoin de regarder par dessus l’épaule pour la voir. La faible lumière, la situation, le tout, Savannah semble encore plus belle.


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Savannah Williams
Savannah Williams
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ÂGE : 34 ans
SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement)
STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas
MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème
LOGEMENT : #218, BaySide
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TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
RPs EN COURS :

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Auden#8

Elijah#2 Ginny#4 Evan#8 Cade#30 James#5 Evan#9


FLASHBACK
-




RPs EN ATTENTE : Nieves
RPs TERMINÉS : James #1 James #2 James #3 Cade Matteo Colin Thomas James #4 Cade#2 Amal Cade#3 Carlisle Cade#4 Leah Joseph Nicolas Colin Gabriel Cade#5 Cade#6 Auden Cade #7 Cade #8 Seth Carlisle#2 Cade #9 Evan#1 Cade#10 Auden#2 Saül#1 Evan#2 Cade#11 Evan#3 Ivy Cody Cade#12 Family&Cade Cade #13 Evan#4 Cade#14 Ana Cade #15 Famiglia Cade#16 Cade #17 Evan#6 Auden Cade #18 Cade #19 Cade#20 Carlisle#3 Caelan#1 Axel#1 Axel#2 Cade#21 Cade#22 Cade#23 Auden#6 Cade#24 Cade#25 Cade#26 & Jackson #1 Basilius#2 Edison#1 Malik#1 Elijah#1 Ugo#1 Nephtys#1 Malik#2 Cade#27 Ugo#2 Penelope#2 Auden#7 Malik#3 Milena#1 Anastasia#4 Ugo#3 Cade#28 Evan#7 Malik#4 Ugo#4 Cade#29 & Milena#2


FLASHBACK
2011Basilius#1
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2022 - JanvierConnor#1

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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyLun 20 Fév 2023 - 15:57

Let me show you
— with @Malik Fleming

Mon entrée dans cette chambre se fait timidement, me demandant un instant si le choix s’avère le plus judicieux. J’aurais très bien pu me rendre à l’accueil pour demander à changer de chambre, m’assurer du bon fonctionnement électrique, faire valoir mes droits en tant que cliente qui attend un minimum de satisfaction concernant le dispositif, mais la solution la plus simple se limite à me rendre dans la chambre de Malik. Cet homme que je connais depuis plus de 30 heures s’avère être un repère quelque peu déroutant, une figure de sécurité, à laquelle je semble vouloir me rattacher, particulièrement dans un endroit tordu comme celui-ci. Et ce n’est pas l’image de ce corps diantrement sexy qui m’empêche de vouloir y penser, quand bien même mes yeux ont cette fichue tendance à vouloir s’y perdre un peu plus que dans un simple regard furtif. Il me sourit, et l’image de cet homme à moitié nu qui semble vouloir me provoquer est presque aussi détestable que attirante. “Ne t’en fais pas. Je laisserai la lumière de la table de chevet allumée. Je voudrais pas que tu sois prise de panique parce que la pièce est trop sombre.” Je plisse les yeux. “Quelle délicate attention. J’espère que tu me donneras la main tout en me chantant une berceuse” . J’arque un sourcil, un sourire provocateur sur les lèvres. “Puis, je suis là pour te protéger.” Il lève un bras, désignant l’étendue de sa force par sa musculature prononcée. “Tu me donneras l’adresse de ton coach sportif, je me chargerais de lui envoyer une carte de remerciements.” Si son apparence physique s’apparente à celle d’un dieu grec, j’ai pour le coup opter pour quelque chose de bien moins sexy, cependant, je dois avouer que me pavaner sous ses yeux dans une tenue qui est en générale garder secrète suscite une certaine gêne de mon côté, comme si cela relevait une certaine vulnérabilité en moi. Et ce ne sont pas ses accusations qui vont m’aider à me faire sentir mieux, alors qu’il s’évertue à vouloir me rendre coupable de ce rapprochement, et d’avoir eu des pensées peu platoniques à son égard. Dans les faits, il n’a pas totalement tort, l’idée de me laisser abandonné à ses lèvres m’est bien évidemment passée par la tête, mais contrairement à lui, j’avais eu le courage de mettre fin à ce supplice en échappant particulièrement déroutante “Que tu es prévisible. Le mensonge pour nier.” Je souris, cherchant bien évidemment à semer le trouble dans son esprit. “ Je te sens surtout très frustré que mes envies visiblement perverses n’aient pas été suffisantes pour me faire succomber. Tu veux peut-être en parler?” S’il voulait mettre les mots sur des choses, j’étais tout aussi capable de créer un certain malaise par une franchise à toute épreuve, mais surtout une capacité à amplifier les choses, les tournant à mon avantage. “Tu as eu, à ce moment-là, le même regard que moi. Ment moi, ment toi. Je sais ce que j’ai vu.” Je lâche un rictus, m’affairant à nier encore et toujours. “T’as abusé de trop de sucre Fleming”. Un moyen détourné de passer à autre chose et de lui faire oublier ce moment d’égarement pourtant bien réel et partagé.

Je me glisse sous la couverture, dans un silence extrêmement perturbant, alors que Malik vient s’installer à mes côtés, me permettant de réaliser combien ce lit peut-être étroit pour deux personnes qui n’ont pas exploré le côté intime d’une relation. Pour autant, une forme de respect s’installe alors que chacun de nous s'évertue à rester dans sa zone et à faire preuve de sagesse, excepté si l’on oublie le côté exhibitionniste de Malik, qui trouve le courage de s’exposer au grand froid au dessus de la couverture. Allongée sur le dos, j’observe quelques secondes le plafond avant de m’efforcer à fermer les yeux, espérant trouver rapidement le sommeil, alors que la seule chose que je suis capable de percevoir sur l’instant est la respiration régulière du jeune homme à mes côtés. “Savannah ?” Je relève finalement les yeux. “Tu dors ?” Je secoue la tête, occultant le fait qu’il ne perçoit peut-être pas cette réponse, alors que ma voix vient l’accompagner. “Non” Toutes les conditions étaient pourtant réunies pour y parvenir cette fois. Il se tourne finalement vers moi, me poussant à tourner la tête pour croiser son regard, assombri par la faible lumière de la pièce. “Tu t’es jamais dit que ta place pouvait être ailleurs. Que t’es pas là où tu devrais être et que la seule solution, ça serait de tout recommencer ?” Mon esprit vagabonde un instant, me laissant entraîner par la réflexion que cette question impose. Mes yeux bleus se perdent sur le plafond ternis, sur lequel apparaissent de nombreuses tâches suspectes “Bien sûr que si… Et pour dire vrai, je n’ai pas fait qu’y songer, j’ai fuis…plusieurs fois. Et je peux te dire que ça n’a jamais facilité ma vie pour autant, ça te suit, ou que tu ailles.” Mes iris bleus viennent croiser les siennes, par une sincérité qui ne lui échappera pas. “Mais peut-être qu’avec le temps ca fini par passer” Ca n’avait pas été mon cas. Mon histoire avec James, la dépression, Mathis… J’avais espéré fuir toute cette rythmique, l’oublier en me retrouvant sur un autre continent, mais après plusieurs années à vagabonder, mon retour ici à Brisbane avait sonné comme une évidence. “A toi de voir si tout ça vaut le coup que tu t’accroches à ce présent, ou si tu souhaites l’oublier à tout jamais…” Mon conseil n’allait peut-être pas l’aider, mais certaines décisions prises sur un coup de tête peuvent sembler la seule issue sur le moment, avant que les regrets ne fassent leur apparitions. “En tout cas, une chose est sûre, ma place ne devrait pas être dans ce lit ce soir” Je laisse échapper un rire, cherchant à lui éviter des pensées bien trop pesantes sur l’instant, par un humour qui ne lui est pas si inconnu venant de moi. Mes doigts tournent dans un vieux réflexe cette bague qui orne mon doigt “J’ai pas eu l’occasion de le faire, mais j’tiens à te remercier.” Je me mordille nerveusement l’intérieur de la lèvre “Pas uniquement pour avoir jouer les chauffeurs, en m’épargnant de conduire un tel bolide en pleine tempête de neige, mais pour tout le reste.” Un léger sourire pour appuyer mes mots. Ce séjour était chaotique, et la seule chose qui ressortait de bénéfique semblait se résumer à une seule chose, lui, et ce qu’il est.






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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyVen 24 Fév 2023 - 12:14

Let me show you
— with @Savannah Williams

Oui je suis content de la voir débarquer la, oui je suis content que ces instants que l’ont partagent se poursuivent un peu plus. Et même si les apparences ne semblent pas le montrer, je suis également gêner de la situation. Je me cache derrière cette carapace de séducteur, je n’ai aucune pudeur à m’afficher torse nu face à elle, la vérité c’est qu’elle l’a déjà déstabilisé plusieurs fois depuis que je la connais. C’est une sensation que je ne connais que très peu. Sans vanité ou autre chose du genre, je ne suis pas tellement du genre à perdre mes moyens ou à me retrouver pris de court. Sous le regard de Savannah, c’est arrivé, plus d’une fois. Alors forcément, la proximité et l’intimité qui se crée me met mal à l’aise. Ça ne veut pas dire que ça me déplais,mais j’admets que mon assurance tout risque est mise à tout épreuve face à la jolie blonde. Fort heureusement, l’humour, le sarcasme et la taquinerie ne sont jamais bien loin, une arme redoutable en soit pour que l’atmosphère se détende automatiquement. Faut dire que je suis aussi flatté, bien entendu, pas stupide pour autant. Flatté qu’elle sois venu vers moi, qu’elle ai vu en moi une sorte de sécurité, de sûreté. Mais pas stupide car finalement, je suis là seul personne qu’elle a ici, dans ce coin perdu du Canada où nous sommes contraint de passé la nuit avant le retour à la réalité et à Brisbane. Je serai toi. Je ferai attention à ce que je demande. est ce que je serai vraiment capable de lui chanter une berceuse main dans la main ? Qui sait. Je me contente d’un sourire, si ce n’était pas le but premier, remarquer que ma musculature dessinée ne semble pas lui déplaire est forcément plaisant. Je lui adresse un simple clin d’œil, sans pour autant attarder mon regard. Non pas que l’envie n’y est pas, même dans ce qui semble être un pyjama banale au yeux de la jolie blonde, je dois admettre qu’elle est diablement sexy, oh, soyons honnête, peu importe ce qu’elle pourrai enfiler, Savannah ferai des ravages, j’en suis certain. Mais la gêne est palpable, et je ne veut pas qu’elle le sois. Au contraire, j’aimerai l’amener à être à l’aise, en confiance en ma présence, peu importe la situation.

Même si la conversation tant pas vraiment à lui faciliter les choses. Mais j’aime l’attaquer la dessus. Puis ça permet aussi de démêler le vrai du faux, de savoir si les impressions que j’ai pu avoir sont bonnes. Je doute fortement m’être tromper, mais qui sait, personne n’est infaillible. Et faut dire qu’elle me prend de court, elle est doué, sacrément doué notre Williams. Ça m’en étire un sourire, elle tourne tous ça à son avantage, elle en prend le contrôle d’une main de maître. Je suis aussi impressionné que charmer par cette facilité qu’elle a de rebondir sur les situations. Tu es certaine que tu veut t’aventurer sur ce terrain là Savannah ? si je cherche à capter son regard, dans mon esprit, ça bataille. Je le fait ou pas ? Je le dit ou je m’abstiens ? Et puis, finalement. Non parce que j’ai aucun mal à reconnaître que quelques secondes de plus et moi, j’aurai succomber. si ça peut paraître comme une réponse piquante, c’est aussi une vérité implacable. Il m’en aurai pas fallu beaucoup plus pour que je fonde sur ces lèvres afin d’y goûter. Et certes, elle me fais perdre mes moyens, pour autant, je me trouve soudainement le courage de le reconnaître. Puis en prime, si cette révélation peut lui faire perdre un peu la main, me faire gagner un peu de terrain, on ne va pas s’en priver. Je n’en rajoute pas plus, je la laisse tenter de clore le sujet, je la laisse avec mon aveu, et mon petit sourire. Partager entre mine de rien, un peu de gêne mais paradoxalement, un brin provocateur.

Et si le temps est au sommeil, j’admets que mon esprit travail trop pour le trouver. Je sais que le retour à Brisbane sera couronner de problème. C’est aussi pour ça que ce voyage au Canada était une aubaine. Mon clip ne va pas tarder à sortir, et je sais ce qu’il y a dedans. Je sais que l’apparition de Marley va faire débats, je sais que ma sœur et Jackson vont sans aucun doute voir ça. Et je crains les réactions que ça peut engendrer. Je suis épuiser par avance d’avoir à affronter ça, j’ai souvent eu cette tendance à fuir les problèmes plutôt que les affronter. D’où ce genre de penser, d’idée. Partir pour reconstruire, c’est la première fois que j’émets cette idée à haute voix, c’est la première fois que je l’évoque aussi clairement à quelqu’un. C’est peut être plus facile, avec une presque inconnu. Je l’écoute, attentivement, silencieusement. Au de la d’être rassurer, d’une certaine manière, par ces mots. Je comprend que la vie de Savannah est loin d’avoir été toute rose. J’ai une légère penser pour le rendez vous qui n’a pas eu lieu pour elle, qui représentait peut être plus qu’un simple rendez vous. Je ne répond pas grand chose, pour autant je cogite. Son dernier conseil a beaucoup de sens et fais échos dans mon esprit. Est ce que ça vaut le coup de persister ? A dire vrai, personne d’autre que moi ne peut trouver une réponse à cette question. Puis, un large sourire étire mes lèvres, j’essaye de contenir un rire face à sa remarque. En l’espace de quelques secondes, elle a dissipé mes quelques mauvaises pensées, n’est elle pas prodigieuse ? Oh, tu sais, j’pars du principe que rien n’arrive jamais au hasard. un coup de pouce du destin que de la faire venir jusqu’ici ? J’irai pas jusque là quand même. La suite me surprend, encore, décidément, je remarque que la jolie blonde est pleine de surprise, à part à sa façon. Malgré la faible luminosité, voir même l’absence total de lumière, je peut deviner ses doigts qui s’agite sur sa bague. Je me tourne un peu plus vers elle, une de mes mains passant par dessus la sienne, entremêlant presque mes doigts aux siens. Instinctivement, sans réellement réfléchir. T’as pas à me remercier. mon autre main passe contre sa joue. Si le rapprochement est réel, que je deviens tactile, rien n’est calculer et rien n’est fait dans un mauvais esprit. Au contraire. Mon pouce caresse sa joue alors que je reprend. J’dis pas ça façon phrase bateau. J’ai la fâcheuse manie de ne jamais faire quelques choses que je n’ai pas envie de faire. C’est pour ça que j’ai arrêter l’école pour la musique. j’essaye de trouver son regard, de capter son attention. Si mes mains ont semblent ils pris leurs aises avec Savannah, je fais en sorte de maintenir mon corps à distance. Tous ça pour dire. Qu’on était deux. J’ai pas fais ça juste pour te faire plaisir. Mais parce que plus j’en découvrais sur toi, plus j’avais envie de creuser. et on sort les violons. Blague à part, si elle me remercie, je pourrai en faire tout autant. Sa compagnie a vraiment été agréable, et cette mauvaise humeur qu’elle a pu avoir, je me répète et je ne le ferai jamais assez je pense. Mais c’est loin d’être rédhibitoire à mes yeux, au contraire, une personne qui ne cherche pas à mentir ou faire semblant aura toujours plus de valeur selon moi. Puis fort heureusement, elle a su me montrer bien d’autre facette de sa personnalité. Et je suis convaincu que je n’ai pas tout vu, loin de là.


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TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
RPs EN COURS :

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WILLIAMS FAMILY
Auden#8

Elijah#2 Ginny#4 Evan#8 Cade#30 James#5 Evan#9


FLASHBACK
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RPs EN ATTENTE : Nieves
RPs TERMINÉS : James #1 James #2 James #3 Cade Matteo Colin Thomas James #4 Cade#2 Amal Cade#3 Carlisle Cade#4 Leah Joseph Nicolas Colin Gabriel Cade#5 Cade#6 Auden Cade #7 Cade #8 Seth Carlisle#2 Cade #9 Evan#1 Cade#10 Auden#2 Saül#1 Evan#2 Cade#11 Evan#3 Ivy Cody Cade#12 Family&Cade Cade #13 Evan#4 Cade#14 Ana Cade #15 Famiglia Cade#16 Cade #17 Evan#6 Auden Cade #18 Cade #19 Cade#20 Carlisle#3 Caelan#1 Axel#1 Axel#2 Cade#21 Cade#22 Cade#23 Auden#6 Cade#24 Cade#25 Cade#26 & Jackson #1 Basilius#2 Edison#1 Malik#1 Elijah#1 Ugo#1 Nephtys#1 Malik#2 Cade#27 Ugo#2 Penelope#2 Auden#7 Malik#3 Milena#1 Anastasia#4 Ugo#3 Cade#28 Evan#7 Malik#4 Ugo#4 Cade#29 & Milena#2


FLASHBACK
2011Basilius#1
2012Harold#1 Harold#2
2017Cade Evan#5
2022 - JanvierConnor#1

Abandonnés :
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AVATAR : Margot Robbie
CRÉDITS : ©️ alaska
DC : RAS
INSCRIT LE : 10/05/2018
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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptyVen 3 Mar 2023 - 15:22

Let me show you
— with @Malik Fleming

J’aime sa présence. Il semble rendre ça tellement plus facile. C’est probablement ce qui me pousse à rejoindre sa chambre, sans éprouver de remords en passant cette porte de chambre qui n’est pas la mienne. Une légère gêne s’installe, du moins, elle est perceptible, probablement justifiée par une intrusion d’intimité auquel je le confronte par ma présence, et nos accoutrements respectifs, qui sont loin d’être ce que l’on aborde en temps normal devant des gens que l’on connaît depuis quelques heures, mais soit. Heureusement pour nous, ce besoin de provoquer l’autre par le billet de l’ironie s’avère être particulièrement efficace, effaçant le moindre silence particulièrement gênant par un échange léger et tellement plus appréciable à mes yeux. “Je serai toi. Je ferai attention à ce que je demande.” Il n’a pas idée combien ce genre de remarque peut attiser le petit démon en moi, capable de vouloir le pousser à franchir une limite qui créerait le ridicule de la situation. “Tu vas me la faire en rappant?” Ca ne parviendrait probablement pas à m’endormir, mais aucun doute que ça m’amuserait particulièrement et resterait un souvenir gravé à tout jamais dans ma mémoire. En attendant, nous préférons nous lancer dans des accusations sommes toutes ridicules pour ce moment troublant que nous avons partagé depuis ce banc au beau milieu de la nuit.  Et c’est à celui qui devra reconnaître qu’il en est responsable. Si je ne nie pas l’attraction ressentie sur le moment, je préfère détourner le sujet sur ses propres ressentis. “Je te sens surtout très frustré que mes envies visiblement perverses n’aient pas été suffisantes pour me faire succomber. Tu veux peut-être en parler?” Je jubile, et l’air exprimé sur mon visage en est la preuve, alors qu’il semble autant amusé que frustré de voir combien je peux me montrer intransigeante dans cette bataille. Une totale victoire que je n’ai aucun mal à vanter par un sourire des plus charmeurs. “Tu es certaine que tu veux s'aventurer sur ce terrain là Savannah ?” Je lâche un rictus, ayant une grande hésitation sur la réponse à fournir, je sais très bien qu’il sera en mesure de lâcher une réplique capable de me mettre à mon tour dans l’embarras, c’est donc par un simplement haussement de sourcils que je cherche à le défier, niant par ce comportement le fait qu’il puisse faire aussi fort que moi. “Non parce que j’ai aucun mal à reconnaître que quelques secondes de plus et moi, j’aurai succomber.” Il le dit! N’ayant aucune gêne à me faire savoir cette envie qu’il avait éprouvé à mon égard. “Oh” lâchais-je simplement, comme si cette simple révélation n’avait rien de surprenant, et pouvait être visiblement justifiée. Tout en ôtant mon manteau, je poursuis, prenant un air indifférent alors que le sujet est pourtant assez prenant pour le coup, voir même peut-être sensible. “Tu veux dire que pendant un infime instant, l’envie irrépressible de venir déposer tes lèvres sur les miennes a jailli dans ton esprit?” Comme si la gêne n’est pas suffisante, je ne peux m’empêcher de mettre des mots précis sur ce moment d’égarement que nous aurions pu subir, et dont j’aurais pu être tout autant responsable.

Allongée dans le lit, ce n’est pas tant cette proximité avec Malik qui me tient en haleine, mais cette journée dans son ensemble, un espoir presque éteint par un rendez-vous manqué, et une rencontre des plus surprenantes et qui vient réconforter un quotidien pour le moins bien sombre ces derniers temps. Mes pensées sont pourtant rapidement chassées grâce à cette voix masculine à mes côtés, qui paraît tout autant se soumettre aux questions existentielles qui apparaissent généralement dès lors qu’il faut trouver le sommeil. Exactement le genre de remise en question que j’avais tendance à subir de plein fouet, et dont je ne m’étais pas contentée de me questionner. J’avais eu le courage de vouloir changer ma vie. Mon départ pour les Etats-unis après ma grossesse avait été un besoin vital de me renouveler, de pouvoir recommencer à zéro, en oubliant ce que je pouvais y laisser, toute cette douleur et ses remords dont je ne pouvais me débarrasser auprès des miens, mais surtout cet enfant qui venait de venir au monde, et dont je me sentais tout simplement incapable de m’occuper. J’avais pourtant la famille parfaite à portée de main, tout ce que j’avais toujours souhaité, la dépression m’avait cependant amené assez loin pour que j’en oublie cette aspiration de vie tant voulue. Et après plusieurs années à vagabonder, à me reconstruire, j’étais parvenue à me reprendre, à me sentir à nouveau vivante, à trouver un second souffle. J’avais appris à aimer à nouveau, et il aura suffi d’une faille dans cette histoire d’amour pour que je prenne conscience que ma place était ailleurs, et que je me devais d’assumer ce passé que j’avais si souvent cherché à renier. Parce qu’il était là, en moi. C’est ce qui m’a ramené à Brisbane presque cinq ans auparavant, avec le sentiment que cette fois ci j’étais prête pour tout ça,, prête à affronter mes erreurs et me rattraper auprès de la seule personne capable de donner un sens à ma vie, Mathis. Les efforts avaient été éprouvants, la haine et le manque de confiance de mon ex-fiancé avaient amené son lot de complications, mais à l’heure d’aujourd’hui, je ne parvenais pas à regretter d’avoir cherché à corriger mes erreurs plutôt que de les oublier. Alors je pourrais effectivement dire à Malik que ça fonctionnera, qu’il parviendra à retrouver un second souffle ailleurs s’il le souhaite, mais je me dois également de lui rappeler que notre humanité nous ramène souvent à ce que nous avons pu vivre, et que nous n’avions pas tous cette capacité à pouvoir oublier notre passé en pressant le bouton reset. Mon regard croise le sien dans la faible lumière, et j’ai à coeur de lui changer les idées par quelque chose de bien plus léger. “Oh, tu sais, j’pars du principe que rien n’arrive jamais au hasard.” Je lâche un rictus, acquiesçant finalement. “Tu veilleras à remercier mes voisins de chambre dans ce cas” Un sourire que je ne parviens pas à dissimuler orne mes lèvres alors que machinalement, ce tic de tourner ma bague prend sa place. Il pivote vers moi, m’accordant visiblement une attention toute particulière alors que j’éprouve le besoin de le remercier pour tout ce qu’il a pu faire pour moi durant cette journée. Mes mots peuvent paraître évasifs, mais venant de moi quelqu’un d’aussi fière que moi, ils représentent beaucoup. Ses doigts cherchent les miens, venant les entrecroiser avec une aisance incroyable. “T’as pas à me remercier.” Et pourtant, ma gratitude à son égard n’est que plus forte à cet instant. Son autre main vient se poser contre ma joue alors que mon regard ne quitte pas le sien. “J’dis pas ça façon phrase bateau. J’ai la fâcheuse manie de ne jamais faire quelque chose que je n’ai pas envie de faire. C’est pour ça que j’ai arrêté l’école pour la musique.” Je hoche légèrement de la tête, ayant bien compris ce qu’il voulait dire par là. “Tout ça pour dire. Qu’on était deux. J’ai pas fais ça juste pour te faire plaisir. Mais parce que plus j’en découvrais sur toi, plus j’avais envie de creuser.” Ses mots sont comme une douce brise en plein été, et quand bien même ils seraient calculés, je préfère me persuader du contraire. Je me tourne à mon tour vers lui, nous confrontant à un face à face qui pourrait être bien dangereux, mais auquel je ne peux échapper. Mes iris bleus se perdent dans les siennes quelques secondes, suffisamment pour sentir une gravité qui m’amène à vouloir me rapprocher de lui. Cette envie de poser mes lèvres sur les siennes me percute à nouveau et perturbe un instant la clarté de mon esprit. J’ai envie de m’y soumettre, entraînée par la douceur de son pouce qui effleure toujours tendrement mon visage, et qui me donne la sensation d’être unique. Mais rapidement, mes démons me rattrapent, torturant mon palpitant par une douleur saisissante. Je ne peux pas. Un baiser n’entraîne en aucun cas une promesse de mariage, certes, mais je ne sais que trop bien que même ce qui peut sembler futile au départ peut se transformer en une réelle souffrance derrière, et je refuse de m’y soumettre à nouveau. Ma mâchoire se resserre douloureusement, alors que mon regard semble soudainement bien moins entraîné par le moment. “Malik” soufflais-je doucement, tâchant peut-être de le faire sortir à son tour de cette ambiance intimiste. “J’ai pas l’droit de t’faire ça…” Faire quoi? J’avais encore du mal à le savoir moi-même, mais je ne pouvais clairement pas me lancer dans ce jeu sans le mettre en garde sur le chaos qui rythmait ma vie, et je ne parlais pas là de ma vie professionnelle. Ma dernière rupture avait été douloureuse, les dommages étaient là, et cette peur de me lancer à nouveau sans penser un seul instant aux conséquences me paralysait. “J’suis désolée…Tu mérites bien mieux qu’tout ça.” Sa bienveillance, sa générosité…Il méritait quelqu’un capable de lui offrir tout autant, et pour l’instant, je n’étais pas cette femme, quand bien même mon attachement pour lui n’avait rien d’un leurre, et même si l’attirance me poussait à vouloir braver tous les interdits, je n’en avais tout simplement pas le droit. La culpabilité est forte, dévorante. Je me déteste, qu’importe les décisions que je semble prendre.







Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up


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Message(#)Let me show you • Savannah  - Page 3 EmptySam 4 Mar 2023 - 21:15

Let me show you
— with @Savannah Williams

Ça ne me dérange pas, ça ne me fais pas peur. M’aventurer sur ce terrain. Gêne, malaise, vérité. Parce que si aborder ce moment d’égarement nous met l’un et l’autre en délicate position, faut bien reconnaître qu’il y a du vrai là dedans. C’est pour ça que la gêne est présente, parce que l’attraction a été bien réel, parce que l’envie fut partagé. Et que dans le fond, elle ne c’est pas totalement évaporer, pour moi en tous cas. Le charme de Savannah ne me laisse pas insensible, je n’ai aucun mal à le reconnaître. Mettre des mots, franc et sans détour. Sans ironie, ni blague, juste un brin de provocation. J’aurai pensé que ça aurai suffis, que la belle Williams aurai suffisamment été déstabilisé pour me laisser emporter cette bataille. Mais faut croire qu’elle a encore des surprises en réserve. Sa réaction me laisse pourtant espérer cette pseudo victoire, la suite, me ramène sur terre. Je relève mon visage vers le sien, elle est forte, elle est doué. Ma langue passe sur mes lèvres alors que mon sourire se devine aisément. Elle l’a dit, elle parle sans détour. La question ne peut pas être plus équivoque. Est ce que je continu ? Ou est ce que je fais machine arrière. Quelques secondes de flottement. Puis je me lance. Si tu veut savoir si, à ce moment là, j’avais en tête de t’attraper par la taille. T’attirer contre moi. Capturer ton regard, avant de t’embrasser à en perdre mon souffle. je fais mine d’hésiter, mais très peu. La réponse est oui. je pourrait m’arrêter là, c’est déjà suffisant non ? Non, pas pour moi, toujours plus joueur. Puis faut le dire, ce petit jeu est un prétexte, une couverture. Une façon de dire ce que je pense vraiment protégé derrière tous ça. Je t’offre même une exclusivité bonus. L’idée ne m’a pas traversé l’esprit. Elle est venu, et n’est jamais repartis. est ce que c’est malin de dire ça alors qu’elle est venu chercher de la tranquillité dans ma chambre ? Peut être pas. Peut être que si. Dans le fond, ça ne change rien. Ce n’est pas parce que j’affirme sans tabou cette envie que je vais me jeter sur elle. Je sais me tenir.

Ça fais longtemps que je n’ai pas vécu ça. Longtemps que je n’ai pas partagé le lit d’une femme en étant dans cette position. Je veut dire par la, déstabiliser, quelque peu timide vis à vis de la situation. C’est pas mon genre, au contraire. Si je clame haut et fort chercher le grand amour, et c’est vrai. Tant que je suis célibataire, on ne peut pas vraiment dire que je sois un modèle de chasteté. Mais la, tout est différent. Elle est différente. Et ça change tous. Va savoir. Tous ça n’était peut être qu’un coup monter. mon sourire trahi ma connerie. Le manque de lumière ne lui permet peut être pas de le voir. Mais j’imagine qu’elle commence à me connaître à force. Puis viens cet instant, oui, je me suis rapprocher, j’ai parlé à cœur ouvert. Avec sincérité, prenant la liberté de venir la chercher, de découvrir sa peau du bout des doigts. Je la sens bouger dans le lit, se tourner, me faire face. La distance qui nous sépare n’a plus rien de raisonnable. Ça deviens critique, dangereux. Même avec toute la bonne volonté du monde, je ne pourrai pas résister. A dire vrai, je ne veut pas résister. Je m’abandonne, je laisse de côté toute raison, je m’apprête à approcher, à réduire à néant toute distance. Son parfum m’enivre, son souffle échoue contre ma peau. Mes lèvres vont dangereusement vers les siennes. Je ne pense à rien. A elle, uniquement elle. Jusqu’à ce qu’elle prononce ces mots. Il l’enfant quelques secondes, le temps de réaliser, le temps de me connecter avec la réalité. Je reste sceptique, surpris, dans l’inconnu. Me faire ça ? C’est là où je bloque. Qu’elle ne veuille pas m’embrasser, y aurai rien de totalement illogique, malgré notre attraction. Mais c’est pas ce qu’elle a dit. C’est comme ci elle cherche à me protéger d’une certaine façon. La suite ne répond pas beaucoup plus à mes interrogations. Je ne sais pas tellement sur quel pied danser. Je me redresse, dans ce lit, tellement étroit finalement. Mon regard décroche de celui de la jolie blonde. Le silence est pesant, paraît durer une éternité. Avant que je ne vienne finalement le briser. J’sais bien. Mais tu sais, parfois faut faire avec ce que l’on a. l’humour. La, tout de suite, c’est ma seul réponse. Parce qu’elle semble en faire tout une montagne, parce qu’elle n’a pas l’air bien. Des vestiges du passé, sans doute, je ne le sais pas, mais je l’imagine. Il n’est jamais évident de regarder vers l’avant quand le passé n’est pas totalement cicatrisé. Je ne le sais que trop bien.

J’attrape une oreille, je le met de façon à avoir une sorte de dossier. Je viens m’y poser. Me tournant vers Savannah, je l’attire contre moi. Pour le coup, on pourrait croire que je ne lui laisse pas tellement le choix. Mes bras l’enveloppe, la poussant à déposer son visage contre mon torse. (Particulièrement saillant et bien taillé d’ailleurs Let me show you • Savannah  - Page 3 4222248358 Let me show you • Savannah  - Page 3 3217047551 ). Ma main caresse son dos, tout mes gestes paraissent parfaitement naturel. Comme ci je la connaissais depuis des années, comme ci nous avions partagés des tonnes de choses. La vérité c’est que je l’aime bien. J’ai accrocher. Elle me plais. Je ne parle pas d’attraction. Je parle de ce contraste qu’elle représente. Un équilibre fébrile entre la femme forte et une fragilité attendrissante. Ma voix est plus basse, si j’ai un timbre plutôt rauque habituellement, cette fois ci, elle paraît presque plus douce. Déjà, on va être claire. J’suis le seul qui décide ce qu’il mérite ou pas. je baisse légèrement mon visage, jetant un œil sur la jolie blonde. Ensuite, ne t’excuse plus jamais pour ce genre de chose. désolé de quoi au final ? Elle n’a pas à être désolé, elle n’a pas à s’excuser d’être elle. Au contraire. Faut qu’elle sache, qu’elle comprenne. Je ne la jugerai jamais. Pour finir. Si tu veut parler. Je sais être une oreille attentive. Sinon, endors toi. Je monte la garde. mes doigts viennent caresser son visage, avant de taquiner son nez. Il n’y a rien contre quoi monter la garde. C’est juste pour détendre un peu l’atmosphère. Pour ce soir, je veille sur elle. Au sens propre comme figurer d’une certaine façon.


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