I'll take the smooth with the rough, feels so fucked up to be in love. Another day, another night stuck in my own head but you pull me out, you pull me out
Treize ans. Il s’en est passé des choses dans nos vies, en treize ans. Cette date est, et restera à jamais gravée dans mon esprit. Le 14 Janvier 2010 ma voiture a légèrement amoché la sienne et quand j’en suis ressorti pour m’excuser, à l’instant même où mon regard a croisé le sien je suis immédiatement tombé amoureux d’elle. J’ai tout de suite compris qu’elle n’était pas une fille comme les autres et que cette rencontre allait changer ma vie. En revanche ce qui m’a semblé moins évident c’était la possibilité que tout ce que je ressentais était réciproque et de toute façon je ne pense pas que c’était réellement le cas. Pas tout de suite. Pas aussi rapidement que moi. Pas dès le premier soir. J’ai compris qu’Alexandra Clarke allait prendre une place importante dans ma vie et dans mon cœur. Je l’ai compris quand pour la première fois mes yeux se sont perdus dans les siens et que j’ai senti mon cœur s’emballer, quand j’ai passé la journée du quatorze janvier à penser à cette fille qui je pensais, devait m’en vouloir pour cet accrochage en voiture. Le coup de foudre, l’amour au premier regard, peu de gens y croient mais moi je l’ai vécu avec Alex. Un amour différent de celui que je ressens aujourd’hui. Un amour naïf, tendre voire même presque enfantin mais c’est avec et grâce à elle que j’ai découvert ce sentiment si incroyable.
Aujourd’hui nous fêtons les treize ans de notre rencontre et demain sera le trente-troisième anniversaire d’Alex. Je sais que si je ne veux pas la faire fondre en larmes le plus simple sera de ne pas lui rappeler que dans quelques heures elle se rapprochera des trente-cinq ans et que préciser simplement qu’aujourd’hui – ou plutôt demain, dans quelques heures – est son anniversaire sera largement suffisant. Pour fêter ces deux occasions j’ai voulu marquer le coup cette année. Depuis que nous sommes de nouveau ensemble je n’ai jamais oublié toutes ces dates importantes pour notre couple et il m’a toujours tenu à cœur de nous organiser des soirées romantiques le jour de notre rencontre. Cette année ne déroge pas à la règle. Pour ce soir j’ai exceptionnellement décidé de fermer l’Interlude afin que nous puissions y passer une soirée tous les deux. Alex ne connait pas le programme exact de la soirée, elle ne sait pas que nous allons passer la soirée dans mon restaurant, que je vais lui cuisiner son entrée, plat et dessert préféré. Tout ce qu’elle sait c’est que mes parents passent la soirée et la nuit chez nous pour que nous puissions profiter de la chambre d’hôtel que je nous ai réservé. Ce midi j’ai travaillé tout en répondant continuellement aux messages de ma femme. Après le service de ce midi j’en ai profité pour préparer la salle pour notre dîner en tête à tête de ce soir : une table parfaitement dressée, des bougies disposées sur celle-ci ainsi qu’un bouquet de roses rouges à la place où Alex s’installera et c’est après avoir tout vérifié une dizaine de fois que je quitte le restaurant pour lui acheter un autre bouquet mais cette fois de ses fleurs préférées : des lys blanches. Malgré cette journée spéciale pour notre couple je ne peux m’empêcher de me sentir anxieux à l’idée d’avoir oublié ou raté quelque chose et les nombreuses cigarettes que j’ai fumé avant et après le service en sont la preuve.
Les consignes ont été répétées plusieurs fois à mes parents malgré le fait qu’ils sachent déjà tout, la séparation avec les enfants n’est jamais simple et c’est toujours de loin la partie la plus désagréable mais une fois la voiture garée devant l’Interlude la seule chose sur laquelle je décide de me concentrer c’est ma femme, son anniversaire qui arrive dans quelques heures et tout l’amour que je ressens pour elle. Je fais le tour de la voiture pour lui ouvrir la portière et lui tend la main pour l’aider à sortir. « J’ai décidé de t’emmener une soirée entière avec moi et ma brigade en cuisine pour que tu te rendes vraiment compte de la dureté de mon métier. » C’est faux bien entendu et elle s’en doutera très certainement. Ma main ne quitte la sienne que lorsque je m’arrête devant la porte fermée du restaurant et après avoir fouillé dans les poches de ma veste pour trouver les clefs, je lui ouvre la porte la laissant entrer en première. Les nombreuses lumières dans les rues du centre-ville éclairent assez la grande pièce pour me permettre d’allumer les bougies sur la table déjà dressée pour nous et je profite pour attraper le bouquet de roses pour l’attraper. « Pour la plus belle femme du monde. » que je lui dis avec douceur en tendant les roses rouges vers elle. Son deuxième bouquet de fleurs de la journée. « Et vraiment, je ne regrette pas mon choix de robe, tu es… Mon regard parle pour moi, mes yeux brillant d’amour la dévisage du visage aux pieds tellement, tellement, tellement sexy. » De mon côté je porte les vêtements qu’elle m’a acheté elle-même spécialement pour l’occasion de ce soir. Alex a du goût, Alex sait ce qui me fait plaisir et encore une fois elle a vu juste lors de sa session shopping pour moi. « On a le restaurant rien que pour nous ce soir, mon amour. Avec le repas de tes rêves puisque je vais te cuisiner tout ce que tu préfères. » Du saumon en entrée, un risotto de Saint-Jacques en plat principal et pour le dessert des mignardises de tous ses desserts favoris : crème brûlée, tarte au citron et mousse au chocolat. « Ça te plait ? J’espère que ça te plaît. Sinon on peut faire ce que tu veux, aller où tu veux. C’est toi qui décide, c’est toi la reine de la soirée jusqu’à demain toute la journée. » J’espère être à la hauteur de ses attentes et espérances et c’est toujours avec une certaine appréhension que je caresse le dos de sa main avec mon pouce en attendant sa réaction.
Janvier 2019, je faisais mes valises et je m'apprêtais à quitter à nouveau Londres pour un nouveau départ. Et à nouveau je faisais le choix de Brisbane, comme quelques années plus tôt, j'atterrissais sur le sol Australien, sans but précis, juste l'envie de laisser Londres, le suicide de ma mère et mes problèmes derrière moi. Fuir, c'est ce que j'ai toujours fais de mieux dans ma vie. Je l'ai fais trois fois. Londres - Brisbane en 2008. Brisbane - Londres en 2011 et de nouveau Londres - Brisbane en 2019. J'ai passé ma vie à fuir, à fuir mes problèmes, à me fuir moi même, et j'aurais pu continuer encore longtemps si je n'avais pas recroisé la route de Caleb Anderson en 2019. Un hasard, une coïncidence, la destinée. Je ne suis pas sur de croire en tout ça mais que ce soit le fruit du hasard ou un coup du destin, ce n'était pas la première fois que Caleb croisait ma route. La première fois c'était il y a treize ans, jour pour jour. Treize années, dont beaucoup trop que j'ai passé loin de lui, mais ce jour, reste tout de même le jour ou j'ai rencontré Caleb Anderson pour la première fois. Le jour, ou ma vie a changé, ou ma perception de l'amour a changé, ou j'ai changé. On ne change pas par amour disent certains, je suis la preuve que c'est faux. Parce qu'à son contact j'ai grandi, j'ai appris, j'ai muri, je suis devenue quelqu'un de mieux avant d'essayer de devenir quelqu'un de bien, des années plus tard. C'est le 14 Janvier 2010 que nous nous sommes rencontrés, le 14 Janvier qu'il s'est fait une place dans ma vie et plus tard une place dans mon lit, dans mon cœur, une place dans mon esprit. C'est lui qui m'a apprit à aimer, lui qui m'a montré que je pouvais être quelqu'un de bien, quelqu'un qui pouvait être aimée. Sa présence m'a fait croire en l'amour, son absence m'a fait renoncer aux sentiments, au bonheur, parce que c'était avec lui ou personne d'autre. Parce qu'il était celui que je voulais mais aussi le seul que je ne pouvais plus avoir. Parce qu'il était l'homme de ma vie et j'avais fais le choix de renoncer à lui. Il était un tout dans ma vie, l'homme que j'aimais, l'homme avec lequel je couchais, l'homme avec lequel je riais, l'homme avec lequel je passais mes nuits et mes jours, mon complément parfait, mon équilibre. Il était celui dont j'avais envie en plus d'être celui dont j'avais besoin et pourtant je pensais l'avoir perdu à jamais. Mais aujourd'hui est bien la preuve que ce n'est pas le cas. Il y a eu d'autres dates importantes qui sont venues s'ajouter à notre histoire mais ce 14 Janvier, reste le moment ou tout a basculé et c'est pour la quatrième année consécutive que nous pouvons fêter cette date anniversaire. Notre rencontre, mais aussi notre premier rendez-vous, notre premier baiser aussi. Ca fait 13 ans désormais et quand je pense à ce jour je souris en me rappelant comme j'étais loin d'imaginer à quel point cet homme allait bouleverser mon quotidien mais aussi ma façon de voir les choses. A quel point il allait prendre une place primordiale dans ma vie. Mais aujourd'hui je le sais. Je mesure ma chance de pouvoir partager sa vie, je mesure la chance que savoir qu'il est là, dans ma vie. Je regarde mon alliance alors que je me prépare pour notre soirée. Je joue avec ma bague de fiançailles quelques instants alors que j'enfile la robe blanche qu'il n'a pas encore eu l'occasion de voir sur moi. Je suis heureuse ce soir et j'ai hâte de pouvoir profiter de cette soirée si spéciale avec lui.
Je le retrouve en bas, dans le salon. Il est déjà prêt, comme toujours bien plus vite que moi. Il est le premier que je regarde en entrant dans la pièce, le premier à qui je souris avant de saluer ses parents qui sont arrivés il y a déjà près d'une heure. Des salutations encore assez timides, mais un peu moins froides, mais ce n'est pas ce qui m'importe ce soir. Je sais que Caleb a déjà donné toutes les directives, toutes les recommandations et je ne compte pas recommencer, je prends quelques minutes pour embrasser Lucy, Lena et Mael avant de faire signe à Caleb que je suis prête à partir tout en remerciant mes beaux parents d'être venus. Un dernier bisou à Lucy qui nous suit jusqu'à la porte et je m'installe dans la voiture de Caleb pour une soirée qui s'annonce pleines de surprises puisque je ne sais pas ce qu'il a prévu pour nous. Et si je suis curieuse habituellement, je ne le questionne pas, je patiente en profitant de la vue, et la vue c'est lui. Je viens déposer un baiser sur sa joue et en silence je pose ma main sur sa cuisse, tout en changeant la musique, je ne sais pas combien de temps de route nous avons mais je suis sereine, je suis heureuse et j'ai juste hâte de profiter de cette soirée avec lui.
On arrive au centre ville dans une rue que je connais bien et qu'il connait encore mieux que moi et je souris quand je le vois venir ouvrir ma portière et je prends sa main pour sortir de la voiture. « J’ai décidé de t’emmener une soirée entière avec moi et ma brigade en cuisine pour que tu te rendes vraiment compte de la dureté de mon métier. » Je sais qu'il n'est pas sérieux, du moins je l'espère parce qu'il y a une chose que je tiens à lui dire avant tout. "Je suis pas sure que cette tenue soit très appropriée pour une telle activité et je doute que tes employés soient très efficaces avec ça sous les yeux." Le regard que je lui jette est taquin, alors qu'avec ma remarque j'attire ses yeux vers ma poitrine et sur cette robe qu'il a choisi pour moi. "Et je sais que ton métier est dur chéri, mais c'est pas de cette dureté que je veux tester ce soir." Je passe une main dans mes cheveux et je me pince la lèvre en souriant l'air innocente, ce que je ne suis absolument pas, mais c'est l'air légère et le bonheur visible sur mon visage que j'avance avec lui en direction de son restaurant. Tout est calme, je ne vois pas de lumière à l'intérieur et je comprends assez rapidement qu'il a fermé l'Interlude pour notre soirée. Il entre devant et je regarde tout autour. Je prends le temps de regarder l'interlude, et j'y suis déjà venue plus d'une fois mais tout me semble différent et mes yeux se fixent sur notre table, installée au milieu de la pièce, éclairée par les bougies qui donnent une ambiance très romantique et je ne suis pas vraiment la plus à même de juger, mais ça a une ambiance conte de fée, histoire de princesse, et si ça n'a jamais été mon truc, je souris parce que finalement c'est plutôt représentatif de notre histoire. Et pour finaliser le tableau parfait, il me tends des fleurs, des roses rouges et je souris à nouveau comme plutôt dans la journée quand il m'a offert ce bouquet de Lys blanches. « Pour la plus belle femme du monde. » Je prends le bouquet qu'il me tends en souriant et en venant les sentir doucement tout en le regardant. Je suis gâtée ce soir. « Et vraiment, je ne regrette pas mon choix de robe, tu es… tellement, tellement, tellement sexy. » Il est bien le seul à pouvoir me regarder ainsi, à pouvoir me dévisager de la tête au pied comme il le fait sans que je ne me sente mal à l'aise. Il est le seul parce qu'il a gagner ce droit depuis longtemps déjà, celui de me regarder, de me toucher, de me caresser aussi. " Merci bébé, mais pour reprendre tes mots, même avec un sac poubelle je serais sexy donc quelque soit la robe tu aurais eu la même réaction." Je minimise pas son compliment, je sais qu'il est sincère, je sais qu'il pense tout les mots qu'il me dit, et qu'il aime mon corps. Je n'en doute pas, même si moi je doute de mon corps, je sais qu'il a toujours de l'effet sur Caleb et j'ai besoin de ses mots, de ses compliments, de ce regard à la fois pleins d'amour, de désir mais aussi de bienveillance qu'il pose sur moi. "Mais merci bébé, tu sais pas à quel point tes mots me font du bien et m'aide à me sentir bien dans ma peau." C'est en venant déposer un baiser sur sa joue que je lui dis ces mots, que je lui dis à quel point il m'aide, à quel point je me sens bien grâce à lui. " Cette chemise te va à ravir aussi, même si j'ai hâte de te la retirer." Je l'adore en chemise, je l'adore torse nu aussi. Je l'aime tout simplement et j'aime son corps, chose qui n'est pas réciproque mais je tente de lui rappeler un peu plus que j'ai pu le faire par le passé, comme il me plaît. « On a le restaurant rien que pour nous ce soir, mon amour. Avec le repas de tes rêves puisque je vais te cuisiner tout ce que tu préfères. » Caleb qui cuisine pour moi tout mes plats préférés, c'est absolument parfait non et pourtant ce n'est pas l'information que je retiens en premier. "On a le restaurant rien que pour nous alors intéressant tout ça." Je roule des yeux, je ris un peu en laissant suggérer que j'ai bien d'autres idées que juste cuisiner dans son restaurant, mais chaque chose en son temps. « Ça te plait ? J’espère que ça te plaît. Sinon on peut faire ce que tu veux, aller où tu veux. C’est toi qui décide, c’est toi la reine de la soirée jusqu’à demain toute la journée. » Mon doigt se pose sur ses lèvres avant que ce soit mes lèvres qui viennent prendre place doucement pour un baiser tendre. Un baiser pour lui montrer que tout est parfait, que tout me convient et surtout pour l'aider à se détendre. "Normalement c'est toi que me fait taire comme ça, mais je sentais que tu avais besoin de te détendre un peu." Je lui souris, je le rassure comme je peux, je ne suis pas la plus douée pour ça mais j'essaye. "Le seul endroit ou je veux être c'est auprès de toi, alors c'est parfait et j'aime particulièrement l'idée de décider ce soir." Parce que si c'est lui qui a tout organisé, si c'est lui qui aime contrôler les choses, j'aime l'idée d'être la reine et j'aime surtout l'idée de pouvoir faire ce que je veux avec l'homme de ma vie.
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"Je suis pas sure que cette tenue soit très appropriée pour une telle activité et je doute que tes employés soient très efficaces avec ça sous les yeux." C’est instinctivement que mes yeux glissent sur la partie de son corps bien spécifique qui ferait que les cuisiniers ne se seraient pas très efficaces ce soir : sa poitrine. Elle a totalement raison et si je devais tenir tout un service avec ma femme habillée dans cette tenue à mes côtés mon efficacité laisserait sans aucun doute à désirer également. "Et je sais que ton métier est dur chéri, mais c'est pas de cette dureté que je veux tester ce soir." Il a fallu qu’elle reprenne la parole pour que mon regard ne remonte vers ses yeux. C’est même en riant que j’entends sa précision sur les plans qu’elle semble avoir pour nous, une remarque à laquelle je ne m’attendais pas du tout et qui me fait beaucoup rire. « Toujours aussi classe, Alexandra. » Sa remarque est pourtant subtile bien qu’elle me fasse comprendre sans l’ombre d’un doute ce dont elle a envie. Elle aurait pu être plus crue, plus directe, elle sait l’être pour ce genre de chose mais c’est avec finesse et délicatesse qu’elle me dit tout ça. Ce qui n’est pas pour me déplaire car si j’aime quand elle se montre plus entreprenante et plus directe, un peu de douceur et de subtilité reste la bienvenue. Surtout en début de soirée. En silence, je la laisse découvrir la salle et la table que j’ai préparée pour nous un peu plus tôt dans la journée et c’est à moitié soulagé que je constate qu’elle semble l’apprécier. Ou du moins elle aime le bouquet de roses rouges que je lui ouvre. "Merci bébé, mais pour reprendre tes mots, même avec un sac poubelle je serais sexy donc quelque soit la robe tu aurais eu la même réaction." Je lâche un petit rire qui cache une pointe de nervosité qui ne me quitte pas depuis le début de la journée. J’ai presque l’impression qu’en me disant ça elle essaie de me montrer à quel point mes propos sont ridicules et qu’elle n’y croit pas une seule seconde. C’est bête, j’en ai conscience mais c’est pourtant réellement la sensation que j’aie et je finis donc par passer une main dans mes cheveux et avant de lui répondre, je grimace légèrement. « Je suis sincère quand je te dis tout ça tu sais. » Peu importe à quel point je dois avoir l’air ridicule c’est la vérité. "Mais merci bébé, tu sais pas à quel point tes mots me font du bien et m'aide à me sentir bien dans ma peau." Mes lippes s’étirent légèrement au même moment où les siennes viennent se poser avec douceur sur ma joue. " Cette chemise te va à ravir aussi, même si j'ai hâte de te la retirer." Je ne doute pas qu’elle puisse aimer cette chemise mais comme presque tout le temps j’ai la désagréable impression que son compliment qui vient juste après le mien est un peu forcé et moyennement naturel. Je ne la complimente pas pour qu’elle me fasse des flatteries sur mon physique qui en plus, sont loin d’être méritées. Moi je pense surtout que tout le stress accumulé aujourd’hui te rend un peu parano, Caleb. "On a le restaurant rien que pour nous alors intéressant tout ça." Entendre son petit rire me fait sourire, elles sont assez rares les fois où nous avons été seuls à l’Interlude et même si je vois exactement où elle semble vouloir en venir j’ai besoin de savoir que tout ça lui plaît. Des dîners en tête à tête il y en a eu plusieurs et ce soir n’est ni le premier ni le dernier et je pense qu’elle doit ressentir toute ma nervosité puisqu’au lieu de me répondre elle commence par m’embrasser. Un baiser que j’accueille avec plaisir parce que oui, pour une raison que j’ignore ce soir je me sens plus anxieux que d’ordinaire et je pense que je n’ai clairement pas l’impression d’être à la hauteur. "Normalement c'est toi que me fait taire comme ça, mais je sentais que tu avais besoin de te détendre un peu. Le seul endroit ou je veux être c'est auprès de toi, alors c'est parfait et j'aime particulièrement l'idée de décider ce soir." Je sais que sa réponse se veut rassurante mais elle n’a malheureusement pas l’effet escompter sur moi. Elle ne m’a pas vraiment répondu. Elle ne m’a pas dit si le dressage de la table lui plaisait ni même si l’idée de passer la soirée ici était plaisante pour elle ce qui me laisse forcément penser qu’elle est déçue et qu’elle n’apprécie pas les plans que j’avais pensé pour ce soir. Je crois que je suis resté silencieux bien trop longtemps mais j’ai tout simplement l’impression de m’être complètement loupé et d’être à côté de la plaque. Mes sourcils se froncent légèrement, je regarde autour de nous. Moi j’aime cette pièce, j’aime l’ambiance que j’ai essayé de retranscrire mais je ne suis pas franchement sûr que ce soit réciproque. Tout ce que je sais c’est qu’elle aime l’idée de prendre les décisions et qu’elle veut être avec moi ce soir. Le deuxième point est positif, bien évidemment mais il ne répond tout simplement pas à ma question à savoir si elle aime mon idée ou si elle aurait préféré manger dans un restaurant qui n’est pas le mien. « Ça te plait ou pas ? Désolé. Mais tu ne m’as pas répondu et j’ai l’impression d’avoir complètement tout foiré, ça me stresse. Et si tu préfères qu’on aille ailleurs vraiment, je préfère que tu me le dises plutôt que tu me mentes en me disant que ça te plaît alors que c’est pas le cas. » Je suis ridicule. Je le sais. Je le sens et de toute façon ce n’est pas nouveau mais je crois que le fait qu’elle ne me réponde pas quand je lui ai demandé si elle aimait ce que j’ai préparé pour elle m’angoisse bien plus que ça ne devrait. Parce que je sais que je ne suis que rarement à la hauteur et ce soir en est de nouveau la preuve.
es mots ont l'effet escompté. Il fixe ma poitrine, son regard se perds dans mon décolleté, mes seins attirent ses yeux, attisent le désir aussi, enfin j'espère, et je souris en voyant l'effet qu'ils ont sur lui. « Toujours aussi classe, Alexandra. » Je ris à sa remarque et je dépose un baiser sur sa joue. Je profite de la proximité pour lui glisser quelques mots à l'oreille. "Tu m'appelles jamais comme ça, c'est sexy et excitant." Pourtant il n'a rien fait pour l'être réellement, il a juste à être là et mes pensées deviennent excitantes. Sa présence, son corps, son parfum, sa voix, son regard, chaque partie de son corps suffit à m'exciter, suffit à le rendre sexy à mes yeux et il y a une autre partie de son corps que je trouve sexy et alors qu'il libère ma main pour ouvrir le restaurant j'en profite pour venir glisser ma main sur ses fesses l'air tout innocente. "Votre séant me semble particulièrement affriolant en cette douce soirée." Mon accent de riche Londonienne qui est largement accentué pour accompagner cette phrase, il me voulait classe, me voilà classe. Je garde mon sérieux, même si tout ça ne me ressemble pas, mais je le suis dans son restaurant tout en profitant de la vue sur ses fesses.
Le restaurant est seulement illuminé de quelques bougies et des lumières de la ville et je découvre le lieu qu'il a choisi pour notre soirée. Je découvre un nouveau bouquin qu'il a acheté pour moi, je découvre chaque petites attentions qu'il a eu pour moi. Je suis gâtée ce soir, mais comme souvent, comme toujours parce que c'est ça de partager la vie de Caleb Anderson. Des petites attentions constamment, des compliments toujours, c'est tout lui et si ce n'est pas pour ça que je l'aime, ça fait partie des choses que j'aime chez lui. Il rît, mais je sens que ce n'est pas un rire habituel, pas un rire drôle. Il semble nerveux ce soir et je ne comprends pas trop pourquoi, ce n'est pas comme si c'était notre premier anniversaire de rencontre, ni même le premier depuis notre mariage. C'est une date importante pour nous deux, mais on en a déjà fêté plusieurs, on a déjà célébré ce genre de moment tout les deux alors je ne comprends pas pourquoi il semble tendu. « Je suis sincère quand je te dis tout ça tu sais. » Je l'observe un peu, je ne rate pas ce petit tic nerveux qu'il a, sa main dans ses cheveux, sa grimace légère, je vis avec lui, je dors avec lui, je passe mon temps avec lui et je tente d'être plus attentive désormais à ce genre de geste que je reconnais désormais. Sa nervosité ne m'échappe pas, pas ce soir du moins et je ne la comprends pas vraiment, je ne comprends pas non plus sa précision, parce que je sais qu'il est sincère. "Je sais oui et ça me touche." Même si je doute quand même que ça soit très positif qu'il me trouve canon vêtue d'un sac poubelle, mais c'est une blague ça, enfin c'est pas le principal en tout cas. Je sais que je lui plais physiquement parlant, j'en ai jamais douté, il a su me le dire, me le montrer aussi, au travers de son regard et de ses gestes, de ses mots aussi. Je ne doute pas qu'il apprécie mon corps, comme je ne doute pas de la sincérité de ses mots. Lui en revanche, je sais qu'il doute de ma sincérité, qu'il doute du fait que j'aime son corps mais il fait l'effort de ne rien dire quand je lui fais un compliment et c'est déjà une marque de progrès chez lui. Pas de remarques, pas de regard qui se lève ou de soupir qui vient indiquer que mes mots le dérange, et j'espère qu'au moins il croit un peu aux compliments que je lui fais, parce qu'ils sont sincères. Et c'est logiquement que je viens évoquer sans le dire les idées qui me traversent l'esprit en réalisant que nous serons seuls ici ce soir. Lui, moi dans son restaurant. Et la hâte de lui retirer sa chemise se fait plus grande en réalisant qu'à tout moment nous pouvons finir nues dans son restaurant.
Et si moi je suis détendue, ce n'est pas totalement son cas. Je le sens stressé. Anxieux aussi. Peu sur de lui. Et si tout ça n'a rien de très étonnant quand on connaît Caleb, qu'il le soit ce soir alors que nous sommes uniquement tout les deux l'est un peu plus. Je l'embrasse, j'essaye de l'aider à se détendre mais son silence semble montrer que ma tentative a échoué. Il regarde autour de lui, il fronce les sourcils et j'avoue ne pas comprendre ce qu'il se passe dans sa tête à ce moment précis. « Ça te plaît ou pas ? Désolé. Mais tu ne m’as pas répondu et j’ai l’impression d’avoir complètement tout foiré, ça me stresse. Et si tu préfères qu’on aille ailleurs vraiment, je préfère que tu me le dises plutôt que tu me mentes en me disant que ça te plaît alors que c’est pas le cas. » Il me dit stresser et je n'avais pas forcément besoin qu'il le dise parce que je sens sa nervosité. Je ne la comprends pas, mais je la sens. J'ai essayé de le rassurer, de le détendre aussi avec un baiser et quelques mots mais visiblement ça n'a pas fonctionné et il en vient même à penser que je puisse lui mentir. Je prends sa main dans la mienne et mon autre main se pose sur sa joue avec douceur et je lui souris. Le sourire le plus tendre et le plus doux dont je sois capable. "Ça me plaît, c'est parfait. J'aime la déco et l'ambiance que tu as crée ici, et j'aime l'idée de pouvoir passer un repas rien qu'avec toi sans personne autour pour m'empêcher de faire ça." Mes lèvres qui se posent sur les siennes délicatement, ma langue qui vient chercher la sienne doucement, je donne à ce baiser un caractère un peu plus passionnel et plus intime, je peux le faire parce que justement grâce à son idée nous sommes seuls ici. "Tu n'as rien foiré du tout alors détends toi, tout va bien, j'ai hâte de voir ce que tu as préparé et de profiter de cette soirée ici avec toi." Mes plats préférés, c'est ce qu'il a dit et j'attends de goûter désormais parce que je sais qu'il est doué et qu'il a du se donner du mal aussi pour me faire plaisir. Sans doute beaucoup trop au vue de sa nervosité et de la pression qu'il semble s'être mit. Je passe mes bras autour de sa nuque et je l'attire contre moi. Mon front sur le sien, je le regarde, je lui souris. "Tu te mets beaucoup trop de pression chéri, je veux que tu profites toi aussi de cette soirée." Parce que c'est notre soirée et pas uniquement la mienne. "Ça va aller ou tu veux sortir fumer un peu ?" Je n'aime pas qu'il fume et je ne l'incite pas à le faire mais je sais que parfois ça l'aide à se calmer, que parfois ça calme son stress alors s'il a besoin de ça, je ne veux pas qu'il se retienne et se stress davantage à cause de ma présence. "Je veux bien t'aider à cuisiner si tu veux bien, depuis le temps que tu rêves de me donner des ordres ici, on peut réaliser ton rêve ce soir." Ce n'est pas un vrai rêve, du moins j'en doute mais je dis ça en riant légèrement comme pour tenter de détendre l'atmosphère et je sais que dans sa cuisine il devrait se sentir moins stressé et retrouver ses marques, enfin j'espère parce que j'ai envie qu'il se sente bien ce soir lui aussi.
I'll take the smooth with the rough, feels so fucked up to be in love. Another day, another night stuck in my own head but you pull me out, you pull me out
"Tu m'appelles jamais comme ça, c'est sexy et excitant." Mon sourire vient accompagner ce sourcil qui se lève, réellement amusé par ses mots mais surtout étonné. « Tu veux que je t’appelle Alexandra toute la soirée ? » C’est une vraie demande car s’il suffit que je l’appelle par son prénom en entier pour être sexy et pour l’exciter croyez-moi que je ne vais pas me gêner. Tout comme elle ne se prive pas de poser ses mains sur mes fesses quand je m’occupe de trouver les clefs pour ouvrir la porte du restaurant. Elle est bien la seule personne qui a l’autorisation de me toucher ainsi sans que je ne me sente intrusé. De toute manière il faut dire qu’il suffit qu’une autre personne ne pose sa main sur mon épaule pour que ce geste pourtant s banal me paraisse difficile à gérer pour moi. C’est ainsi avec tout le monde sauf ma femme qui a le loisir de me toucher où elle le veut et quand elle le souhaite. "Votre séant me semble particulièrement affriolant en cette douce soirée." Son accent volontairement accentué ne me laisse pas indifférent et c’est en me mordant la lèvre que je me retourne pour la regarder. « Tu es tellement sexy quand tu parles comme ça… » Si j’ai pris l’habitude de l’entendre parler je n’entends plus son accent maintenant, mais lorsqu’elle le met en avant de la sorte, j’aime beaucoup ça et je la trouve encore plus sexy – comme si c‘était possible. "Je sais oui et ça me touche." J’ai conscience en faire peut-être un peu trop avec Alex mais ce n’est absolument pas volontaire. Je la trouve sincèrement belle, sincèrement sexy dans toutes les circonstances possibles et inimaginables. Le matin au réveil elle reste la plus belle femme du monde à mes yeux et même après une nuit blanche. Elle a ce petit quelque chose qui fait qu’à mes yeux jamais aucune femme ne pourra un jour lui arriver à la cheville. Elle est belle, Alex. Elle est sexy. Elle est magnifique et bêtement encore aujourd’hui sa beauté peut même presque m’intimider.
Sa réaction en découvrant le programme de la soirée ne ressemblait en rien à ce dont je m’attendais. Je pensais qu’elle me remercierait et qu’elle me dirait aimer ou non toutes mes préparations pour ce soir. Mais même quand je lui demande si elle apprécie tout ça elle ne me répond pas vraiment ce qui me pousse à me poser un milliard de questions et si jusque-là je pense avoir réussi à gérer mon anxiété ce soir, celle-ci remonte très vite en flèche mais ce qui démontré d’un véritable progrès de ma part c’est que je lui en fais part cette fois. La main qui vient attraper la mienne et la deuxième se pose sur ma joue et je profite de ce contact et de cette proximité pour la regarder longuement sans un mot. Elle me sourit, j’essaie de l’imiter en lui souriant à mon tour. "Ça me plaît, c'est parfait. J'aime la déco et l'ambiance que tu as crée ici, et j'aime l'idée de pouvoir passer un repas rien qu'avec toi sans personne autour pour m'empêcher de faire ça." Ses lèvres se posent sur les miennes et sa langue vient apporter un caractère un peu plus fougueux au baiser. Ma main resserre son étreinte autour de la sienne en prolongeant le baiser. "Tu n'as rien foiré du tout alors détends toi, tout va bien, j'ai hâte de voir ce que tu as préparé et de profiter de cette soirée ici avec toi." Pourtant je sais qu’elle n’aime pas beaucoup mon restaurant qui a été sujet à de nombreuses disputes entre nous. Alex trouve que je travaille trop et que j’y passe bien trop de temps alors je me demande pourquoi j’ai cru que l’emmener ici pour notre anniversaire de rencontre était une bonne idée. Elle me dit sincèrement aimer tout ça et j’espère que c’est la vérité et qu’elle ne me dit pas ça pour m’aider à me détendre. « C’est vrai ? » que je lui demande tout simplement alors que mes bras s’enroulent autour de sa taille pour la rapprocher un peu plus vers elle. "Tu te mets beaucoup trop de pression chéri, je veux que tu profites toi aussi de cette soirée." Je sais qu’elle a raison, raison pour laquelle je grimace un peu. « Je veux toujours que tout soit parfait pour toi mais j’ai jamais l’impression d’être à la hauteur. » je lui avoue, mais elle ne sera sûrement pas vraiment étonnée de tout ça. Elle me connaît, Alex. Bien mieux que n’importe qui et comme elle le dit si bien je me mets toujours bien trop de pression, je le sais. Ça va aller ou tu veux sortir fumer un peu ?" Oh j’aimerais aller fumer et puisqu’elle me le propose je ne vais pas refuser, j’ai réellement besoin d’une cigarette. "Je veux bien t'aider à cuisiner si tu veux bien, depuis le temps que tu rêves de me donner des ordres ici, on peut réaliser ton rêve ce soir." Elle réussit à me faire rire et grâce à ses mots et ses gestes je sens la pression retomber un peu. « T’avoir sous mes ordres ici en cuisine ? » Mes lèvres s’étirent doucement. « Mon rêve. » Mon pouce caresse le dos de sa main sur laquelle je tire doucement pour l’emmener avec moi jusqu’en cuisine. Mais pas tout de suite pour se mettre au travail puisque je sors dans une petite cour donnant sur la cuisine, l’endroit où nous nous arrêtons dès que possible pour fumer une ou plusieurs cigarettes avant ou après un service e c’est ce que je fais. Je m’assois sur une chaise sans lâcher ma femme l’incitant ainsi à s’installer sur mes genoux pendant que j’allume ma cigarette. « Merci de m’avoir choisi, merci d’être ma femme. J’ai tellement de chance. » Les mots sont presque murmurés et alors qu’une de mes mains s’occupe d’amener et éloigner la cigarette de mes lèvres la deuxième caresse sa cuisse du bout des doigts. « Je t’ai déjà dit la première chose qui m’est venue à l’esprit quand je t’ai vu ressortir de ta voiture il y a treize ans ? » Je tire sur ma cigarette et après lui avoir laissé quelques secondes de réflexion je reprends. « C’était « waw, elle est vraiment très belle. ». Et puis quand tu as levé ton regard vers moi j’ai dû rassembler toutes mes forces pour ne pas fondre sur place. » Je lui souris doucement, la main qui était sur sa cuisse remonte vers son visage pour le caresser avec tendresse alors que mes yeux sont plongés dans les siens. Et encore aujourd’hui, quand elle me regarde ainsi dans les yeux je dois lutter pour ne pas fondre ou perdre les pieds.
« Tu veux que je t’appelle Alexandra toute la soirée ? » Il sourit et j'aime son sourire, j'aime le voir détendu, j'aime savoir qu'il est heureux et que je peux le faire sourire par mes réflexions et mes remarques. « Alexandra, mon amour, bébé, c'est à toi de choisir, tu as l'exclusivité sur tout. » Pas sur Alexandra, qui reste mon prénom mais pour le reste, il est le seul qui ait un jour eu le droit de m'appeler ainsi et ça ne risque pas de changer parce que je suis marié avec cet homme et je compte bien passer ma vie à ses côtés et lui donner l'exclusivité des surnoms et de tout le reste pour le reste de ma vie. « Tu es tellement sexy quand tu parles comme ça… » Mon accent, il a souvent essayé de l'imiter sans réussite, mais il n'a jamais caché l'effet que ça lui faisait et j'aime ne jouer de temps en temps en l'accentuant comme je l'ai fais. « Je sais. » Je le regarde, je joue du fait de le savoir sensible à mes charmes, à mon accent, à mon corps. Je sais qu'il me trouve sexy, avec ou sans accent accentué, avec ou sans robe aussi sexy que celle que je porte. Je sais mes atouts, je sais mes charmes, je sais mes points forts et je connais ses points faibles et c'est en venant poser mes lèvres dans son cou que je mets à profil mes talents. Il me trouve sexy quand je parle, je sais qu'il va me trouver encore plus sexy en venant poser mes lèvres sur les siennes et en collant mon corps au sien.
Ce moment de tendresse ne dure pourtant pas très longtemps, et alors que je découvre le restaurant et la décoration pour l'occasion, il semble inquiet. Il semble stressé, et il doute. Et il me confirme être stressé, ce qui m'étonne un peu, enfin pas vraiment de sa part mais qu'il soit stressé à ce moment, ce soir alors que moi j'attendais ce moment avec impatience et avec beaucoup de plaisir, forcément ça me questionne. Il m'explique ses craintes et j'essaye de le rassurer. Par mes mots, par mes gestes, de lui prouver que tout va bien, que tout est parfait, que j'aime tout ce qu'il a mit en place. Je l'embrasse avec plus d'intensité, comme pour l'obliger à concentrer son esprit sur quelque chose d'agréable, sur autre chose que son anxiété qui n'a pas sa place ce soir alors que je veux qu'il profite lui aussi de cette soirée. Parce que c'est la date de notre rencontre, parce que c'est notre date à tout les deux et que je ne dois pas être la seule à en profiter. « C’est vrai ? » Collée contre lui, ses bras autour de ma taille, et les miens autour de sa nuque, j'aimerais qu'il ne doute pas de mes mots mais je sais qu'il a surtout besoin d'être rassuré et que ce n'est pas en mes mots qu'il doute mais c'est en lui qu'il doute et je trouve ça si triste. Parce que tout est parfait, parce que tout me convient, je lui ai dis, mais je continuerai à lui dire tant qu'il aura besoin de l'entendre. « Oui, j'aime être ici avec toi, c'est un très beau lieu et voir l'Interlude comme ça c'est beau. Je t'assure que j'aime l'idée de fêter notre moment ici, c'est ton lieu préféré, je trouve ça particulièrement romantique de célébrer notre amour ici. » C'est même un beau moyen de célébrer notre anniversaire de rencontre mais aussi tout ce que nous avons réussi en treize ans. Son restaurant, il en rêvé, il m'en avait parlé. Je n'ai pas été là pour l'aider à réaliser son rêve mais je sais que c'est son bébé et être ici avec lui prouve aussi tout ce que nous avons traversé. « Je veux toujours que tout soit parfait pour toi mais j’ai jamais l’impression d’être à la hauteur. » Et s'il y a des choses que je ne peux pas comprendre, ou que je n'arrive pas à comprendre, cette pensée je peux en revanche. Parce que moi aussi j'ai l'impression de ne pas être à la hauteur. Moi aussi, j'ai longtemps pensé que je ne serais jamais assez bien, jamais assez pour le rendre heureux, jamais assez par rapport à ce qu'il a connu avant moi. Pas quelqu'un de bien. Pas quelqu'un pour lui. Pas quelqu'un qui pourrait lui apporter le bonheur qu'il méritait. Alors l'impression de ne pas être à la hauteur je sais ce que ça fait. Je sais les doutes que ça engendre. Je sais cette sensation désagréable que c'est de se dire qu'une autre pourrait lui apporter plus, qu'il pourrait être plus heureux avec une autre, qu'il mérite mieux. "Je n'ai jamais été aussi heureuse que quand je suis avec toi. Tu es bien plus qu'à la hauteur, tu es parfait avec moi, et je ne pourrais jamais rêver mieux parce que j'ai celui que je veux depuis toujours." Je sais qu'il risque d'avoir du mal à entendre mes mots, à me croire, j'ai moi même mis du temps avant de croire que je pouvais le rendre heureux, que je pouvais être celle qui allait partager sa vie, mais j'y arrive. Parfois, les doutes reviennent sporadiquement mais j'essaye d'être la meilleure version de moi, il mériterait mieux, je le sais, j'en ai conscience, mais c'est moi qu'il a choisit et je fais tout pour qu'il ne regrette jamais son choix. J'y arrive parfois, je n'y arrive pas tout le temps mais j'essaye et pour être une meilleure femme et épouse, je dois être plus vigilante à ses besoins. J'essaye de le faire sourire, de le faire rire, de le détendre aussi et je lui propose même de cuisiner avec lui ici. Encore une réflexion drôle entre nous, lui le chef, moi le commis, et si pour lui c'est la réalité et qu'il est parfait dans ce rôle, on sait très bien lui et moi que je serais/suis une commis affreuse. « T’avoir sous mes ordres ici en cuisine ? Mon rêve. » L'entendre rire me rassure. « Go réaliser ton rêve alors chéri, c'est mon objectif en tant que ta femme, je veux réaliser tout tes rêves. » Je ris aussi, je sais que ce n'est pas le genre de rêve qu'il a vraiment, ou du moins pas le genre de rêve qu'il a avec moi en priorité mais en tant qu'épouse je veux l'aider à réaliser ses rêves, alors je me ferais un plaisir de partager ce moment avec lui. « Fais attention que ça tourne pas au cauchemar par contre, je sais pas si tu es au courant mais mon mari me trouve calamiteuse en cuisine. » C'est pas vrai, enfin il ne le dit pas comme ça, mais à côté de lui et de ses connaissances et son expérience, oui je suis une calamité mais c'est rien de nouveau ça et avoir un chef pour moi toute seule devrait me permettre de ne pas être si catastrophique non ?
Il m’entraîne jusqu'à la cuisine et moi qui pensait qu'on allait se mettre aux fourneaux, je suis surprise de le voir poursuivre son chemin et c'est à l'extérieur qu'il m’entraîne et je comprends bien vite que même s'il semble moins stressé, la cigarette reste utile pour lui. Il s'assoit et je saisis l'invitation qu'il me lance en prenant place sur ses genoux, mes jambes d'un côté de lui pour pouvoir lui faire face. « Merci de m’avoir choisi, merci d’être ma femme. J’ai tellement de chance. » Je lui souris, sincèrement touchée par ses mots, et sa main sur ma cuisse me fait frisonner légèrement. « Tout ça c'est grâce à toi. » Je lui ai déjà dis et je vais me répéter encore mais je sais que tout ce que l'on a c'est grâce à lui. « Tu t'es battu pour nous, pour moi, tu m'as pardonné tellement d'erreurs que tout ça c'est uniquement grâce à toi et pas grâce à moi ou à la chance. » Il aurait pu m'abandonner comme je l'ai fais. Il aurait pu ne jamais me pardonner mes erreurs qui ne sont pas des petites erreurs, il aurait pu me laisser tomber quand il a découvert mes problèmes avec l'alcool, il aurait du peut-être le faire même, parce qu'il mérite mieux. Mais, comme il le dit, je suis sa femme et s'il n'a pas à me remercier pour ça, je compte bien être à la hauteur de ce statut. « Je t’ai déjà dit la première chose qui m’est venue à l’esprit quand je t’ai vu ressortir de ta voiture il y a treize ans ? » Je le regarde les sourcils levés par l'amusement et surtout la curiosité. « C'est qui cette bourge avec cette voiture de pétasse ? » Je sais que ce n'est pas vrai mais pourtant je trouvais l'idée drôle, beaucoup trop pour que je ne lui propose pas et puis je sais qu'il a eu un coups de foudre pour moi, il me l'a déjà dit donc je sais qu'il n'a pas pu penser ce genre de chose. « C’était « waw, elle est vraiment très belle. ». Et puis quand tu as levé ton regard vers moi j’ai dû rassembler toutes mes forces pour ne pas fondre sur place. » Un sourire tendre s'affiche sur mes lèvres en l'entendant prononcer ces mots. « C'est beaucoup plus touchant ça que ma proposition. » Je ris doucement mais pourtant je reprends vite mon sérieux, parce que quand il me regarde comme il est en train de le faire je reste totalement perturbée. « Déjà à l'époque ton regard avait un effet sur moi, je le cachais par de l'humour parce que je ne savais pas vraiment le gérer mais tu as toujours eu un effet si rassurant sur moi. Je sais pas comment j'ai pu vivre sans toi aussi longtemps dans ma vie. » Ca n'a pas été simple, en 13 ans, on en a vécu des choses, mais aujourd'hui on a trouvé notre équilibre et j'essaye de l'aimer comme je n'ai pas su le faire il y a 13 ans, j'essaye de lui apporter autant qu'il m'apporte, de l'aimer autant qu'il m'aime, de lui donner autant d'affection qu'il m'en donne. « Tu m'as appris à aimer et aujourd'hui je veux te prouver à quel point tu es primordial dans ma vie. » Parce qu'il l'est, et si à 13 ans cette pensée aurait pu me faire paniquer, aurait pu me faire fuir aussi, c'est plus le cas aujourd'hui parce que Caleb est la personne la plus importante de ma vie et ce 14 Janvier 2010 a changé le cour de mon existence en mettant Caleb dans ma vie et aujourd'hui c'est grâce à lui que je suis aussi épanouie et heureuse.
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« Alexandra, mon amour, bébé, c'est à toi de choisir, tu as l'exclusivité sur tout. » Avoir l’exclusivité sur tout est fortement plaisant à mes yeux. Sur les surnoms que j’utilise pour l’appeler, l’exclusivité de ses baisers, de ses sourires et regards uniques, de ses éclats de rire, de ses caresses, l’exclusivité sur son corps aussi. Ma jalousie et ma possessivité font de loin parti de mes plus grands défauts. Je le sais, j’en ai conscience, alors l’entendre me dire ça me plaît fortement. « Je sais. » S’il y a une autre chose que personne ne pourra réellement nier c’est tout l’effet que cette femme a sur moi. Et je ne parle évidemment pas seulement de son corps plus que parfait mais de toute le reste aussi. De ses yeux qui me font perdre pieds en un claquement de doigts. De son sourire qui fait fondre mon cœur. De son rire qui me fait sourire. De son accent anglais qui la rend encore plus sexy. Elle le sait depuis toujours, ça. Que j’aime son accent, sa façon de parler et que pour rien au monde je ne changerai la moindre chose chez elle. Je suis fou amoureux de cette femme depuis des années maintenant. Avec toutes ses qualités et ses défauts. Elle me connait mieux que personne, Alex, alors c’est assez rapidement qu’elle a dû se rendre compte de mon anxiété quant au lieu où nous allons passer notre soirée. Le lieu oui mais pas que, aussi de ce que j’en ai fait et je ne suis pas certain qu’elle apprécie réellement. Elle me dit aimer, oui, mais seulement quand je lui avoue être stressé car elle n’avait pas réellement répondu à ma question quand j’ai voulu savoir si elle appréciait mon plan ou non. « Oui, j'aime être ici avec toi, c'est un très beau lieu et voir l'Interlude comme ça c'est beau. Je t'assure que j'aime l'idée de fêter notre moment ici, c'est ton lieu préféré, je trouve ça particulièrement romantique de célébrer notre amour ici. » L’Interlude est effectivement sûrement l’un des lieux que j’aime le plus au monde. Avec notre foyer familial. « Oui mais je sais que toi tu ne l’apprécies pas vraiment alors… » Inutile de terminer ma phrase, je grimace légèrement en haussant les épaules. Les disputes ont été nombreuses entre nous concernant mon restaurant. Alex m’a reproché plus d’une fois de trop travailler, me disant même une fois se sentir délaissée. Je n’ai pas oublié cette dispute qui a sûrement été l’une des plus virulentes entre nous ; Alex n’aime pas vraiment mon restaurant ou du moins, elle semble avoir un lien plutôt ambigu avec celui-ci. "Je n'ai jamais été aussi heureuse que quand je suis avec toi. Tu es bien plus qu'à la hauteur, tu es parfait avec moi, et je ne pourrais jamais rêver mieux parce que j'ai celui que je veux depuis toujours." Je sais qu’elle est heureuse avec moi et ça pour le coup je n’en doute pas vraiment. Je sais également que je l’aime plus que tout au monde et que ce sentiment est réciproque. Elle m’aime aussi, pour des raisons qui me semblent toujours aussi folles parce qu’elle aurait pu avoir mieux, Alex. Et c’est pour ça que je n’ai jamais l’impression d’être à la hauteur. J’hoche doucement la tête, je déglutis et ce n’est que quand mes yeux se perdent dans les siens que je souris doucement avant de lui murmurer « Je t’aime Alexandra Anderson. » des mots murmurés comme si je voulais qu’elle soit la seule à pouvoir les entendre alors que personne n’est avec nous ici. Ridicule, sans doute oui mais c’est bien souvent le cas avec moi. « Go réaliser ton rêve alors chéri, c'est mon objectif en tant que ta femme, je veux réaliser tout tes rêves. » Elle rit, et je l’imite autant amusé par ses mots que par son rire que je trouve sincèrement adorable. « Fais attention que ça tourne pas au cauchemar par contre, je sais pas si tu es au courant mais mon mari me trouve calamiteuse en cuisine. » Je m’arrête net, la regardant en fronçant légèrement les sourcils comme si quelque chose dans sa phrase me dérangeait. « Attendez, vous êtes mariée ? » un sourcil se lève. « Les choses que j’avais en tête pour cette nuit demandent à ce que vous soyez célibataire, madame. Je suppose que ça fera de moi votre amant pour la soirée. Et la nuit, surtout. » Les derniers mots sont murmurés dans son oreille et je me dis qu’un jeu de rôle pour ce soir pourrait être amusant et pimenter un peu la soirée.
« Tout ça c'est grâce à toi. Tu t'es battu pour nous, pour moi, tu m'as pardonné tellement d'erreurs que tout ça c'est uniquement grâce à toi et pas grâce à moi ou à la chance. » Le jeu de rôle a vite été oublié mais je me garde en tête de le reprendre dès que nous retournons en cuisine. Je lui souris, mes yeux perdus dans les siens et mes doigts qui se baladent sur sa cuisse profitant ainsi de cette proximité. « C'est qui cette bourge avec cette voiture de pétasse ? » Alex a toujours eu l’art et la manière de ruiner les moments romantiques avec ce genre de remarque mais au moins elle me fait rire encore une fois. « Non non non, mais par contre oui mon amour, tu avais une voiture de pétasse. » que je lui réponds sur le ton de l’humour et avant de lui confier les vraies pensées qui m’ont traversées l’esprit je tire plusieurs fois sur ma cigarette toujours en prenant soin de tourner la tête pour ne pas la déranger avec la fumée. « C'est beaucoup plus touchant ça que ma proposition. Déjà à l'époque ton regard avait un effet sur moi, je le cachais par de l'humour parce que je ne savais pas vraiment le gérer mais tu as toujours eu un effet si rassurant sur moi. Je sais pas comment j'ai pu vivre sans toi aussi longtemps dans ma vie. » Comment est-ce qu’elle a pu vivre sans moi si longtemps je ne sais pas vraiment pour dire vrai. Je ne connais pas grand-chose de sa vie durant nos années de séparation mais le peu de chose que je sais ne me plait pas vraiment. Je sais qu’elle a connu beaucoup d’hommes, beaucoup d’alcool et beaucoup de drogue et rien de tout ça n’est très positif. « Tu m'as appris à aimer et aujourd'hui je veux te prouver à quel point tu es primordial dans ma vie. » Je lui souris doucement inhalant un peu de nicotine par la suite, quant à ma deuxième main elle se ballade toujours sur sa cuisse glissant même de temps en temps sous sa robe déjà assez courte. « Tu as accepté d’être ma femme, c’est déjà la plus belle des preuves. » que je lui rappelle en souriant avec tendresse en lui montrant ma bague sur l’annulaire gauche. Mes lèvres se posent sur sa joue avant d’écraser le mégot de cigarette dans le cendrier je me lève pour l’emmener enfin dans la cuisine où je lâche sa main pour venir me recoiffer rapidement avec mes mains, je me racle la gorge. « Madame Clarke, quelle est la première chose à faire en arrivant dans une cuisine ? » Je lui demande un sourire aux lèvres, mon regard est plein de défi et en l’appelant ainsi je lui fais comprendre qu’il est temps de reprendre ce jeu de rôle initié un peu plus tôt. « Et je tiens à dire qu’à chaque bonne réponse, vous débloquez une récompense à laquelle vous aurez accès dans la chambre d’hôtel que j’ai réservé pour nous cette nuit. » Je l’imagine déjà se mordre la lèvre en essayant d’imaginer ces dites récompenses. « J’espère que votre mari ne vous attend pas à la maison parce que croyez-moi, vous n’allez pas rentrer chez vous ce soir. » Je lui souris, mes yeux brillent de tout l’amour que je ressens pour elle quand je la regarde mais aussi d’amusement en imaginant la suite de la soirée.
« Oui mais je sais que toi tu ne l’apprécies pas vraiment alors… » C'est faux, enfin c'est presque faux, enfin c'est pas totalement vrai. Enfin c'est pas mon lieu préféré comme lui mais est-ce que ça signifie que je ne l'apprécie pas vraiment ? Non sûrement pas. « Je l'apprécie, c'est un très beau restaurant et je suis fière de ta réussite. » Et ça c'est vrai. Le restaurant est réellement beau, il est romantique, il est classe, il est à l'image de Caleb et j'aime beaucoup le rendu. C'est vrai aussi que je suis fière de sa réussite parce qu'il en a rêvé, il en a parlé, il s'est donné du mal pour devenir chef je n'en doute pas un instant, sauf que ce restaurant c'est son rêve, son projet avec son ex-femme, son histoire, son repère, son bébé. Peut-être que c'est ça qui fait qu'il pense que je n'apprécie pas son restaurant alors que ce n'est pas le cas, peut-être que je suis distante avec l'Interlude pour un tas de raison qui n'ont rien à voir avec ce lieu ou avec le temps qu'il y passe. Je sais pas et pour dire vrai, c'est pas sur cette question que j'ai envie de me prendre la tête ce soir. Parce qu'il y a une chose qui est certaine, c'est que je suis heureuse d'être avec lui, ici. Le lieu passant toujours en second parce que sa présence étant tout ce qui compte pour moi. « Mais vraiment arrête de t'inquiéter, tout est parfait et j'ai hâte de passer le reste de notre soirée ici avec toi. » Je lui redis. Je lui répète pour être certaine qu'il l'entende, qu'il n'en doute plus, qu'il se rassure aussi. Il met du temps avant de se détendre, avant de retrouver un peu le sourire, signe que j'attendais vraiment pour me rassurer et pour m'assurer surtout que lui se sentait un peu moins tendu. « Je t’aime Alexandra Anderson. » Je lui souris, un sourire doux et tendre alors que ma main remonte le long de son bras pour venir se poser sur sa nuque que je caresse avec douceur. Et moi aussi tout comme lui je chuchote les mots que j'ai à lui dire. « Moi aussi je t'aime Caleb Anderson n'oublie jamais ça. » N'en doute jamais, j'ai eu envie de rajouter ces mots mais je ne veux pas qu'il pense que je puisse douter de ça. Que je puisse penser qu'il doute de l'amour que j'éprouve pour lui. Je l'aime et je l'aime tellement que j'en viens à lui proposer de cuisiner avec lui pour notre soirée en tête à tête, alors qu'on sait tout les deux que c'est pas mon activité préféré, loin de là, mais avec lui je veux tout faire. Et l'aider à réaliser ses rêves a toujours été dans un coin de ma tête, je ne pensais pas être celle qui lui permettrait de réaliser certains de ses rêves mais aujourd'hui je suis sa femme et c'est à moi que revient la chance de partager ce genre de moment avec lui. « Attendez, vous êtes mariée ? » D'abord je ne comprends pas son froncement de sourcils, cet air sur son visage qui me perturbe mais je ne mets pas longtemps à finalement comprendre son attitude et sa réflexion. Une réflexion qui me fait d'ailleurs largement sourire. « Les choses que j’avais en tête pour cette nuit demandent à ce que vous soyez célibataire, madame. Je suppose que ça fera de moi votre amant pour la soirée. Et la nuit, surtout. » Mon premier réflexe est de sourire et de me pincer la lèvre ce qui trahit une pointe d'amusement et une grosse excitation aussi devant sa remarque, face à ses mots et cette idée de vivre une nuit de folie avec lui en tant qu'amants. « Je serais toute à vous pour la nuit, mais il faudra rester discret mon mari est légèrement jaloux. » Je le taquine, je rentre dans son jeu, je m'amuse de cette situation qui me surprends de sa part mais qui réussit à m'exciter et à rendre cette soirée encore plus passionnante qu'elle ne l'était déjà et pourtant j'avais déjà énormément envie de ce moment rien qu'à nous.
Le jeu a commencé à l'intérieur et arrivés dehors c'est nous, en tant que couple marié. Enfin c'est plutôt nous il y a treize ans, nous au moment ou sa route a croisé la mienne. Nous, le jour ou ma vie a changé. Moi la fille de riche, lui le fils de fermier, une Anglaise, un Australien, on avait deux vies opposées, rien pour nous lier, rien pour nous rapprocher et pourtant ce jour là, ma vie a basculé et elle est devenue totalement différente rien que grâce à sa présence dans mon quotidien. « Non non non, mais par contre oui mon amour, tu avais une voiture de pétasse. » Ma main vient frapper son torse sans force, mais je fais une moue faussement vexée de ces mots, alors que soyons honnête, il a totalement raison. « Tu me brises le cœur là. D'abord tu la casses et maintenant tu insultes ma voiture, tu vas devoir te faire pardonner pour tout ça. » Une main sur le cœur en signe de douleur intense. Légèrement drama sur les bords la non ? Mais je le regarde, le regard taquin et un sourire plein de sous-entendus sur les lèvres, je sais comment il peut se faire pardonner, même si clairement il a depuis longtemps réussi à se faire pardonner pour ce tout petit accrochage. « Tu as accepté d’être ma femme, c’est déjà la plus belle des preuves. » Mes yeux se posent sur sa main, sur son alliance que je lui ai passé au doigt faisant de lui mon mari et devenant par la même occasion sa femme. C'était une belle preuve oui, mais à mes yeux la plus belle des preuves fut la naissance de nos filles. La grossesse, la découverte de celle ci, l'annonce, c'est quand j'ai réalisé que j'avais plus peur de le perdre une seconde fois que de devenir maman que j'ai compris à quel point il était primordial, à quel point il comptait pour moi. J'ai réussi à me battre contre moi-même, contre mes addictions, contre mes peurs, pour lui, parce que je ne pouvais pas vivre sans lui une nouvelle fois. Je l'aime, je l'aime tellement et je pense qu'il n'a peut-être pas conscience de l'ampleur de l'importance qu'il a pour moi et à quel point mon bonheur est lié à lui, mais je sais que si je venais à lui dire, il pourrait prendre peur, il pourrait ressentir une pression que je ne veux pas lui faire porter. Alors, je reste silencieuse, je me contente de plonger mes yeux dans les siens, de venir glisser mes doigts dans ses cheveux, en souriant. Mon sourire, c'est peut-être l'un des signes qui montre à quel point je suis heureuse désormais grâce à lui, avant j'avais perdu l'envie de sourire, je n'avais qu'un sourire froid, qu'un sourire de façade, qu'un sourire faux et fade, aujourd'hui je souris. Je ris, j'aime, je vis, et tout ça grâce à lui. « C'est la meilleure décision que je n'ai jamais prise. » L'épouser, devenir sa femme, lier ma vie à la sienne. J'en ai fais des erreurs, beaucoup, beaucoup trop pour toutes les rappeler, mais cette décision c'est sans doute l'une des meilleures, si ce n'est la meilleure.
Ce petit moment de tendresse et de complicité dehors prends fin au moment ou il nous guide vers la cuisine de son restaurant. A peine sommes nous entrés, qu'il me lâche la main et qu'il se recoiffe avant de s'adresser à moi avec une toute autre voix. « Madame Clarke, quelle est la première chose à faire en arrivant dans une cuisine ? » Et si la tendresse n'est plus la principale émotion visiblement sur son visage, la complicité reste bien présente, parce que je souris et je me prends au jeu directement. « Ce sera Mademoiselle Clarke pour vous. » Il veut jouer et il sait que j'aime ça. Que j'aime son attitude, que j'aime le voir prendre les devants, que j'aime cette petite excitation à le voir jouer ainsi. « La première chose à faire ? Embrasser le chef ? » Une réponse qui n'est pas sérieuse, et j'espère que je suis la seule à pouvoir le faire quand j'entre dans sa cuisine, mais c'est un détail auquel je ne pense pas, alors que je lui vole un baiser, bref, rapide, à peine le temps de sentir ses lèvres que les miennes s'éloignent. « Et je tiens à dire qu’à chaque bonne réponse, vous débloquez une récompense à laquelle vous aurez accès dans la chambre d’hôtel que j’ai réservé pour nous cette nuit. » Mon regard s'agrandit un peu alors que mes yeux verts se posent sur lui l'air plus qu’intéressés par ses mots et par ces dites récompenses. Il a attiré mon attention et attisé ma curiosité, il le savait sans doute que ça me provoquerait cette réaction et je n'essaye pas de cacher que ce jeu devient de plus en plus intéressant depuis que je sais ce qu'il y a à la clé. Et je regrette presque ma capacité à toujours le couper sans lui laisser finir ses phrases. « Oups, je vais changer ma réponse alors parce que je veux des récompenses. J'aime beaucoup les récompenses, surtout celles dans une chambre d'hôtel la nuit. » Surtout celle dans une chambre d'hôtel, la nuit, avec lui. Je n'ai pas à préciser la fin, parce que ça semble logique, il n'y a que lui désormais dans mon esprit, dans mes rêves, que lui auquel je pense, auquel je désire, auquel j'ai envie. « J'ai le droit à une deuxième chance non ? » Quelque soit sa réponse, je ne lui laisse pas le temps de répondre, je parle vite, j’enchaine les phrases, il en a l'habitude. « Alors, la première chose à faire c'est se laver les mains parce qu'on sait jamais ou elles ont pu traîner et ce qu'elles ont pu caresser. » Et c'est en prononçant ces mots que je le regarde, que je le fixe en me pinçant légèrement la lèvre alors que ma main glisse sur l'extérieur de sa cuisse en passant à côté de lui pour aller me laver les mains. « J’espère que votre mari ne vous attend pas à la maison parce que croyez-moi, vous n’allez pas rentrer chez vous ce soir. » Je veux bien le croire, je veux bien tout quand il a cette attitude là, quand il a cette assurance qu'il dégage au moment ou il m'annonce que je ne vais pas rentrer chez moi -chez nous ce soir. « Je vous trouve bien sur de vous ce soir. » Et mon regard prouve que j'aime cette assurance qu'il semble avoir, cette attitude qui ne me laisse pas indifférente au contraire. « Va falloir me séduire, parce que mon mari est particulièrement doué pour me combler mais peut-être que vous avez d'autres atouts pour me convaincre de rester avec vous ce soir ? » Je flirte, je le taquine, je joue avec lui. J'aime ce moment, j'aime ce jeu, j'aime cette ambiance entre nous, cette petite tension qui naît, cette manière de pimenter notre soirée et d'apporter quelques choses de nouveaux et d'excitant. « Mais rassurez vous, je n'ai pas l'intention de rentrer, pas sans avoir obtenu toutes les récompenses que vous m'avez promises. Je suis toute à vous ce soir chef Anderson. » Il est le chef et rien que l'appeler ainsi me fait de l'effet. Il a toujours eu un charme fou quand il cuisine, il dégage une assurance en lui qui me fait craquer totalement et j'attends désormais qu'il me donne des ordres pour m'exécuter. Je m'approche de lui, doucement, dans une démarche qui se veut hésitante, presque comme si je savais que c'était mal d'avancer vers lui, de venir me coller à lui. Alors que je le fais tout les jours, tout le temps. Mais ce soir, c'est le jeu. Ce soir c'est une toute autre relation que nous testons et je me prends au jeu. « Ne le dites pas à mon mari, mais je vous trouve très sexy ce soir. » Des mots que je lui murmure comme si c'était mal pour moi de lui dire ça, à lui mon amant pour la soirée et la nuit. Mon mari, mon amant, mon âme sœur, mon homme. Il est déjà tout pour moi et pour ce soir, il peut bien être qui il veut, tant que je suis à lui en fin de soirée, le jeu sera extrêmement plaisant et excitant pour moi.
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« Je l'apprécie, c'est un très beau restaurant et je suis fière de ta réussite. » Je la regarde essayant de déceler sur son visage une mimique, un quelque chose qui me montre qu’elle ne le pense pas réellement. Il faut dire que pendant un temps ses reproches ont été tellement nombreux concernant mon travail ici que j’ai beaucoup de mal à croire qu’elle aime sincèrement mon restaurant. « Mais vraiment arrête de t'inquiéter, tout est parfait et j'ai hâte de passer le reste de notre soirée ici avec toi. » Arrête de t’inquiéter. Cesse dont de toujours stresser pour rien, Caleb. Plus facile à dire qu’à faire mais je vais essayer en tout cas. Tenter de mettre toutes mes inquiétudes ridicules et stupides de côté afin de profiter de notre soirée car aujourd’hui nous fêtons les treize ans de notre rencontre et les trente-trois ans de ma femme et ce que je ressens importe peu finalement. « Moi aussi je t'aime Caleb Anderson n'oublie jamais ça. » Je n’en doute pas vraiment et son amour pour moi, je le sais je le connais et il me touche réellement. Parce qu’Alex est une femme incroyable qui aurait pu avoir facilement tous les hommes qu’elle désire. Il lui suffit de claquer des doigts pour avoir des prétendants. C’est une très belle femme que tout le monde rêverait d’avoir et pour une raison qui m’est toujours étrangère c’est avec moi qu’elle a décidé de passer sa vie. Tant mieux pour moi, et je n’ai qu’à profiter de la perfection de ma femme et faire tout ce qui est en mon pouvoir pour essayer d’être à la hauteur. C’est le minimum que je puisse faire pour elle et quand je la vois sourire et se pincer la lèvre en première réponse à ma tentative de jeu pour ce soir c’est à mon tour de laisser mes lèvres s’étirer. « Je serais toute à vous pour la nuit, mais il faudra rester discret mon mari est légèrement jaloux. » Légèrement jaloux. Je sais que c’est un euphémisme car je suis bien plus que légèrement jaloux et elle est bien placée pour le savoir. « Je pense pouvoir être discret sans trop de problème, je ne sais pas si c’est votre cas. » Une simple phrase remplie de sous-entendus qui m’amusent et mon font toujours sourire. « Tu me brises le cœur là. D'abord tu la casses et maintenant tu insultes ma voiture, tu vas devoir te faire pardonner pour tout ça. » Je ris d’abord quand son poing vient frapper mon torse mais encore plus quand je la vois en rajouter en posant sa main sur son cœur d’un air faussement triste et déçue. Je compte bien me faire pardonner pour tout ça ce soir, c’est d’ailleurs bien pour cette raison que j’ai décidé que nous n’allons pas dormir chez nous cette nuit. Une chambre d’hôtel, simplement elle et moi et je pense que ce simple petit détail peut suffire à ce que nous passions une excellente soirée. Mais l’ambiance douce et légère ne reste pas très longtemps, à partir du moment où j’évoque notre mariage son attitude change du tout au tout et son sourire me fait littéralement fondre sur place. Ne parlons pas de ses yeux qui me font perdre pieds de la même manière qu’ils pouvaient déjà le faire il y a treize ans. Je suis amoureux de cette femme tout autant que je ne l’aimais il y a treize ans et son regard me fait toujours autant d’effet. Pour moi c’est ça aussi, le vrai amour. Quand le temps n’atténue en rien nos sentiments et qu’au contraire ils semblent être toujours un peu plus forts. « C'est la meilleure décision que je n'ai jamais prise. » Mon sourire s’attendri. Mon regard également et le baiser que je dépose ave une grande délicatesse sur ses lèvres démontre des sentiments forts que j’ai pour cette femme.
La tendresse s’envole dès lors que nous retournons en cuisine. C’est moi qui remets ce petit jeu en place. « Ce sera Mademoiselle Clarke pour vous. » Elle se prend au jeu et malgré mon petit sourire je me pince les lèvres tout en la regardant j’acquiesce d’un léger signe de tête. « La première chose à faire ? Embrasser le chef ? » Je laisse un léger rire glisser juste avant que ses lèvres ne se posent furtivement sur les miennes. Mes yeux brillent sans doute alors que je ne la quitte pas des yeux. « Vous avez la chance que je vous apprécie beaucoup, parce que je n’aime vraiment pas la proximité physique habituellement. » Je ne suis pas tactile et je me sens très vite intrusé par ce genre de contact mais Alex a toujours fait partie de ces rares personnes dont j’apprécie grandement le contact. Son regard qui s’agrandit en se posant sur moi ne me laisse clairement pas indifférent et je pense que tout le monde pourrait le voir. Je souris bêtement et je suis incapable de la quitter des yeux. « Oups, je vais changer ma réponse alors parce que je veux des récompenses. J'aime beaucoup les récompenses, surtout celles dans une chambre d'hôtel la nuit. » Je ris un peu devant son attitude mais également ses mots. « J'ai le droit à une deuxième chance non ? » J’ouvre la bouche pour lui répondre mais elle ne m’en laisse pas le temps parlant ainsi encore plus vite que d’habitude. « Alors, la première chose à faire c'est se laver les mains parce qu'on sait jamais ou elles ont pu traîner et ce qu'elles ont pu caresser. » Toujours amusé, je souris en venant me mordre la lèvre alors que mes yeux glissent sur les siennes quand elle s’avance vers moi mais ce n’est pas pour m’embrasser, non. Elle passe à côté de moi et en profite pour caresser rapidement ma cuisse. « Très bien, bonne réponse Mademoiselle Clarke. » Je l’ai écouté et c’est donc mademoiselle que je l’appelle et non plus madame. « Une règle d’or en cuisine, mademoiselle : vous devez toujours écouter les ordres du chef. Compris ? » que je lui demande en m’avançant vers elle un sourcil levé. « Je vous trouve bien sur de vous ce soir. Va falloir me séduire, parce que mon mari est particulièrement doué pour me combler mais peut-être que vous avez d'autres atouts pour me convaincre de rester avec vous ce soir ? » Ce jeu de séduction me plait de plus en plus et j’aime la voir s’y prêter à ce point. « Je pense avoir bien plus d’atout que votre mari. » Clairement le genre de phrase que je ne pourrais jamais prononcer avec sérieux et c’est bien pour ce jeu que je m’ose à dire ce genre de chose. La vérité est que je ne pense clairement pas avoir plus d’atout que n’importe qui, au contraire. « Mais rassurez vous, je n'ai pas l'intention de rentrer, pas sans avoir obtenu toutes les récompenses que vous m'avez promises. Je suis toute à vous ce soir chef Anderson. » « Ça sera juste chef pour vous. » Que je lui dis toujours en souriant légèrement et quand je la vois s’approcher doucement de moi mes yeux passent des siens à ses lèvres sans cesse. « Ne le dites pas à mon mari, mais je vous trouve très sexy ce soir. » Cette fois mes yeux restent bloqués sur ses lèvres durant de longues secondes. « Votre mari est un homme très chanceux. » Je sais que je suis de loin l’homme le plus chanceux du monde et ce soir elle me le prouve une nouvelle fois. « Mais nous avons du travail en cuisine, mademoiselle, alors concentrez-vous s’il vous plaît. » J’essaie de me montrer aussi ferme et autoritaire que possible pour coller le plus possible au rôle que j’essaie d’endosser. « En entrée ça sera du saumon donc peu de préparation. Pour le plat j’ai pensé à un risotto de Saint-Jacques, j’ai entendu dire que vous aimiez beaucoup ça ? Je vous laisse aller chercher les oignons pour que vous puissiez les hacher dans un premier temps. N’hésitez pas à me demander de l’aide si vous en ressentez le besoin. » Je sais qu’elle va en avoir besoin mais pour commencer je la laisser se débrouiller seule en la regardant les bras joints derrière le dos, un sourcil levé. La soirée va être amusante et elle ne fait que commencer.
« Je pense pouvoir être discret sans trop de problème, je ne sais pas si c’est votre cas. » Je le regarde, il sourit, il est amusé par ce petit jeu qu’il a initié entre nous. Il est amusé par son sous entendu que j’ai tout à fait compris et je souris aussi. « Mon mari aime quand je ne suis pas discrète. Vous aurez peut être la chance de m’entendre si vous vous y prenez bien. » Un petit clignement d’yeux l’air un peu aguicheur, l’air un peu de défi aussi. Je n’ai aucun doute des capacités sexuelles de mon mari, mais ce n’est pas à lui que je parle la. Mais à mon futur amant pour la soirée. Et j’aime ce jeu. J’aime la façon avec laquelle Caleb prends ce rôle, sa confiance, son assurance, son sourire qui prouve qu’il est bien ce soir et j’aime ça. Cette petite tension entre nous qui s’installe, une tension très agréable qui me fait ressentir quelques picotements dans le ventre. De désir. D’excitation. De surprise. D’envie. De curiosité aussi. Mais nous prenons notre temps. Passant du jeu à la réalité en un claquement de doigt. De la séduction, à la tendresse. De l’amant au mari évoquant avec amour notre mariage. Nos regards sont pleins d'amour, assisse sur ses genoux, je profite de ce moment, de cette proximité, de cette alchimie. J'ai besoin d'être proche de lui, de sentir ses mains sur mon corps, de sentir sa peau sous mes doigts, de sentir son odeur, de l'avoir à porté de mains et assisse sur lui, c'est exactement ce genre de moment que j'aime. Je me perds dans son regard, et dans mes pensées. Notre mariage, notre famille, notre vie, je suis fière de ce que l'on a construit ensemble, de ce que j'ai réussi à faire grâce à son soutien et sa confiance en moi. Et son amour aussi. On a tendance à oublier à quel point l'amour est important, il m'a donné tellement que je ne pense pas pouvoir lui rendre tout ce qu'il m'a apporté mais j'ai toute la vie pour ça, pour tenter de le rendre heureux, pour tenter de faire de sa vie la meilleure possible. Parce que je l'aime, je l'aime tellement et chaque jour passés avec lui ne fait que me conforter dans le fait qu'il est l'homme de ma vie, l'homme qu'il me faut, l'homme avec qui je veux passer le reste de ma vie.
De l’amour il y a en a toujours même quand madame Anderson redevient mademoiselle Clarke pour la soirée, pour le jeu. L’amour est toujours présent dans mon regard, dans le sien aussi mais c’est une tout autre attitude que j’adopte quand je viens poser mes lèvres furtivement sur les siennes et ce malgré l’envie de venir l’embrasser réellement et plus longuement. « Vous avez la chance que je vous apprécie beaucoup, parce que je n’aime vraiment pas la proximité physique habituellement. » Je lève les sourcils amusée par sa remarque. Je sais que je suis l'une des rares qui puissent avoir une telle proximité avec mon mari, et ça me va bien comme ça, parce que je ne supporte pas qu'une autre le touche, et je ne supporterai pas de ne pas pouvoir le toucher, le caresser, ou me blottir contre lui quand je le veux. J'en ai trop besoin, mais je me retiens là et je le regarde en me pinçant la lèvre. « Comme ça vous m’appréciez beaucoup ? » Je viens me rapprocher de lui sans pour autant le toucher. « C’est bon à savoir ça. » Je joue, je tente de le séduire, je tente de lui donner envie, je tente de faire monter la tension entre nous en venant mettre mes atouts sous ses yeux. Il a choisi la robe et je sais qu'elle fait son effet sur lit, alors autant en profiter un peu. Mais lui aussi joue, lui aussi me tente en évoquant des récompenses en cas de bonnes réponses et mon regard prouve qu'il y arrive. Et je tiens à mes récompenses, parce que je sais qu'il est doué, qu'il sait ce que j'aime et que ses récompenses sont aussi l'une des raisons pour lesquelles notre vie de couple est si parfaite. « Très bien, bonne réponse Mademoiselle Clarke. » Je lui souris à nouveau l'air fière de moi. Il en faut peu oui, mais Mademoiselle Clarke aime l'idée d'être récompensée pour ses bonnes réponses. « Je mérite déjà une récompense non ? » Qui ne tente rien n'a rien non ? Et j'ai bien l'intention de tenter beaucoup ce soir. « Une règle d’or en cuisine, mademoiselle : vous devez toujours écouter les ordres du chef. Compris ? » Je secoue la tête tout en le regardant s’approcher de moi. « Je serais une élève disciplinée, prête à répondre à toutes les demandes du chef. » En cuisine bien sûr mais pas uniquement mais ça il le comprendra sans aucun doute, et d'ailleurs je suis bien plus certaine de répondre à toutes ses demandes autre que celles culinaires parce que mes talents ne sont pas devant un fourneau. Lui est doué, aussi bien en cuisine que dans l'autre domaine auquel je ne fais que penser, mais je le test, je le provoque un peu. « Je pense avoir bien plus d’atout que votre mari. » Et si vous saviez à quel point à ce moment, j'ai envie de venir l'embrasser, envie de venir lui montrer à quel point son attitude ne me laisse pas indifférente et m'excite. Mais je me contiens, pour prolonger le jeu, pour prolonger ce moment qui m'amuse autant qu'il m'excite. « J'ai hâte de pouvoir le découvrir alors. » Mes yeux qui se baissent sur son corps, qui s'arrête sur une partie de son corps à laquelle je pense à cet instant, mais si j'ai envie de venir me coller à lui je ne le fais pas. La distance est excitante. « Ça sera juste chef pour vous. » Je secoue la tête, j'entends son ordre et je n'ajoute rien, c'est lui le chef et j'aime ça. J'aime ce qu'il dégage, j'aime ce jeu, il est à moi et ce sera c'est une toute autre relation à laquelle nous avons à faire. Lui le chef, moi le commis, l'apprenti, ce qu'il veut enfaîte, si proche de moi et pourtant je refuse de céder malgré le fait qu'il se montre si désirable, si sexy ce soir. Je le vois lutter lui aussi, je vois ses yeux se fixer sur mes lèvres, je sais qu'il en a envie et je le provoque un peu en passant ma langue sur mes lèvres à plusieurs reprises. « Votre mari est un homme très chanceux. » J'aime l'entendre dire ça, parce que je sais que là c'est le mari qui parle, c'est lui qui me dit avoir de la chance de m'avoir dans sa vie et ça me touche. « Oh je suis une femme chanceuse aussi, si vous le connaissiez comme moi je le connais je suis sûre que vous aussi vous l'aimeriez. » Je sais qu'il a du mal avec lui même, je sais qu'il est dur, qu'il se juge, et il ne sera sûrement pas d'accord avec moi, mais c'est à l'amant que je dis ces mots et il ne pourra pas me contredire. Enfin j'espère. « Mais nous avons du travail en cuisine, mademoiselle, alors concentrez-vous s’il vous plaît. » Autorité, assurance, fermeté, c’est pas les premiers mots avec lesquels je parlerais de mon mari même si je sais qu’avec sa brigade il doit l’être ce n’est pas ce qui le caractérise le plus mais j’aime son attitude ce soir. J’aime cette assurance qui se dégage de lui alors qu’il joue son rôle de chef cuisto qui n’est pas tant un rôle pour lui puisqu’il l’est vraiment dans la vie. Ce qui change c’est qu’il ne s’adresse pas à n’importe qui mais à moi. J'ai envie qu'il m'apprenne des choses encore mais pas en cuisine. « A vos ordre Chef. » Et pourtant c'est en cuisine qu'on se retrouve, c'est en cuisine que je vais le laisser me guider, me donner des ordres. Parce que je vais être une élève parfaite, je lui ai dis. Ou du moins essayer. « En entrée ça sera du saumon donc peu de préparation. Pour le plat j’ai pensé à un risotto de Saint-Jacques, j’ai entendu dire que vous aimiez beaucoup ça ? Je vous laisse aller chercher les oignons pour que vous puissiez les hacher dans un premier temps. N’hésitez pas à me demander de l’aide si vous en ressentez le besoin. » Je le regarde et je suis obnubilée par cette assurance qu'il dégage. Par ce charisme qu'il a naturellement mais qui est encore plus présent ce soir et j'en viens à me demander si les femmes qui travaillent avec lui ressentent ça aussi. Mais je ne le dis pas, je me mets en quête d'oignons dans une cuisine que je ne connais pas et c'est pas simple mais je finis par en trouver et je retrouve Caleb pour me mettre en quête de réussir à hacher les oignons sans faire un carnage. Je suis dangereuse avec un couteau il me l’a dit récemment. Et ça ne change pas ce soir, et puis les oignons y'a plus agréables comme aliments à couper mais c'est lui le chef alors je m’exécute, enfin j'essaye. Mais, peut-être en le faisant un peu exprès, je coupe ça n'importe comment, il m'a déjà montré plusieurs fois et je ne fais rien de ce qu'il m'a déjà dit. Je me tourne vers lui. « Je crois que j’ai besoin que vous me montriez comment on coupe les oignons, parce que comme vous pouvez le voir je ne suis pas très douée. » Pas du tout douée, mais j'ai envie de profiter de ce moment pour me rapprocher de lui. Je cligne des yeux, je le regarde la tête légèrement penchée, le regard aguicheur. « Vous voulez bien me montrer comment faire Chef ? » Je lui tends la main, l'attirant vers moi et je me place entre lui et le plan de travail et je lui tends le couteau pour qu'il me montre et j'en profite pour bouger mes fesses contre lui, sans le regarder, juste pour profiter de cette proximité pour le déstabiliser un peu et voir s'il peut rester dans son rôle de chef très longtemps.
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« Mon mari aime quand je ne suis pas discrète. Vous aurez peut être la chance de m’entendre si vous vous y prenez bien. » Ce jeu de séduction entre nous m’amuse grandement et me fait largement sourire. Mais pas un sourire amusé, un sourire plein de sous-entendus qui est accompagné d’un regard qui parle pour moi et qui ne m’oblige pas à ouvrir la bouche pour m’exprimer. Mes yeux lui crient sûrement à quel point j’ai envie d’elle lui montrant ainsi comme elle est douée et qu’elle n’a pas besoin de grand-chose pour m’exciter et me donner envie d’aller plus loin. Un jeu qui continue et ne s’arrête pas même en cuisine. Surtout en cuisine, même. Parce que c’est un endroit dans lequel je me sens habituellement bien et plus sûr de moi que n’importe où ailleurs alors c’est avec grand plaisir que j’appuie sur cette assurance en sa présence ce soir. Je sais que ça ne la laissera pas insensible et quand je la vois se pincer les lèvres, ça ne me laisse pas de marbre non plus. Je me mordille la lèvre alors que mes yeux regardent ses lippes avec insistance et beaucoup d’envie. « Comme ça vous m’appréciez beaucoup ? C’est bon à savoir ça. » Sa réponse me fait encore une fois sourire. Un grand sourire pour lui montrer que oui, elle me plaît tant que se contenter de lui dire ça est clairement un euphémisme. Ma langue passe rapidement sur mes lèvres pour lui montrer également par ce genre de petit geste ô combien je l’aime encore plus que d’habitude ce soir. « Je mérite déjà une récompense non ? » Cette fois je ne peux pas le cacher et sa réponse me fait clairement rire. « Soyez patiente mademoiselle. » La douceur de ma voix fait monter vient appuyer le côté mystérieux afin de peut-être l’exciter encore plus. « Je serais une élève disciplinée, prête à répondre à toutes les demandes du chef. » C’est sans plus attendre que j’approche doucement mon visage du sien pour venir lui murmurer quelques mots à l’oreille. « Les élèves disciplinées ont toujours été mes préférées. » On se cherche, se titille et j’ai l’impression que ça faisait bien trop longtemps que nous n’avions pas flirté ainsi ce qui est bien dommage car je me rends compte ce soir que j’aime beaucoup ça. Et elle aussi, elle l’apprécie. Je le sais. Je le vois à son attitude, ce qui me donne encore plus envie de continuer dans cette lignée pour la soirée et même peut-être la nuit. « J'ai hâte de pouvoir le découvrir alors. » Son regard qui me détaille avec insistance et en s’arrêtant particulièrement sur mon entre-jambe m’arrache un nouveau rire et je vois qu’elle aussi joue avec moi et elle aurait tort de ne pas le faire. Sa langue passe à son tour sur ses lèvres alors qu’elle a très certainement remarqué mes yeux qui jonglent entre ses yeux et ses lippes. « Oh je suis une femme chanceuse aussi, si vous le connaissiez comme moi je le connais je suis sûre que vous aussi vous l'aimeriez. » Remarque qui me fait grimacer mais pas parce que je n’apprécie pas le compliment qu’elle me fait ; « Je doute qu’il ait assez de poitrine pour me plaire. » que je réponds l’air de rien en haussant doucement les épaules et alors que j’évoque cette partie de son corps que j’aime tout particulièrement mes yeux en profite pour la regarder, car sa robe laisse entrevoir sa poitrine qui me plaît énormément. « A vos ordre Chef. » Des mots que j’entends pourtant plusieurs fois à longueur de journée, oui chef, d’accord chef, à vos ordres chef, c’est la hiérarchie et le fonctionnement de la cuisine qui veut ça. Dans la vie de tous les jours ces mots quand ils sont prononcés par un membre de ma brigade ne me font absolument aucun effet mais ce soir quand j’entends Alex les prononce, ça me plaît. Et pas qu’un tout petit peu. Elle doit s’en douter, non ? Je la dévisage durant de longues secondes lui montrant ainsi à quel point j’apprécie l’entendre me dire ça dans le cadre de notre petit jeu. Je n’ajoute rien la laissant partir à la recherche des oignons dans cette cuisine professionnelle qu’elle ne connait absolument pas. Ce n’est pas la première fois qu’elle y met les pieds mais elle n’y avait jamais cuisiné avant. Je profite de la voir chercher partout cet ingrédient pour regarder une autre partie de son corps que j’aime tout particulièrement : ses fesses, mais quand elle s’installe devant le plan de travail pour couper l’oignon c’est cette fois sur ses mais que toute ma concentration se pose. Je grimace en fronçant les sourcils quand je vois ses doigts mal positionnés et l’oignon mal coupé. « Je crois que j’ai besoin que vous me montriez comment on coupe les oignons, parce que comme vous pouvez le voir je ne suis pas très douée. Vous voulez bien me montrer comment faire Chef ? » L’inclinement de la tête, le regard aguicheur, les clignements des yeux, c’est bête c’est cliché mais je vous assure que ça fait son effet. « On ne vous a jamais appris à couper des oignons ? » que je lui demande en saisissant sa main pour venir me placer derrière elle tout en prenant bien soin de coller mon bassin contre ses fesses au maximum. « Déjà, faites attention à vos doigts. Vous avez de magnifiques mains, les abîmer serait bien dommage… » la deuxième phrase est prononcée à son oreille alors que mes doigts caressent une de ses mains avec une douceur infinie. « À chaque fois que vous coupez quelque chose placez toujours vos doigts comme ça. » je lui montre mes doigts légèrement pliés tout en manipulant le couteau avec l’oignon. Je lui montre par la suite comment le couper avec la moitié tout en prenant soin de lui laisser l’autre partie afin qu’elle puisse s’entraîner. Ses fesses qui frottent contre mon bassin, c’est plaisant et je le bouge légèrement contre elle. « Allez-y, à votre tour mademoiselle Clarke. Je reste derrière vous pour vous aider si besoin. » Aussi et surtout parce que c’est une position fortement agréable qui me permet également d’avoir une vue parfaite sur son décolleté plongeant. « Cette robe vous va à ravir. Elle met parfaitement bien en valeur vos formes. » et c’est toujours les yeux plus concentrés dans son décolleté que sur ses doigts que je lance cette remarque.
Je n'avais aucune idée de ce qu'il avait prévu pour notre soirée, tout est une surprise mais ce petit jeu auquel nous jouons est sacrément plaisant. Excitant aussi. Notre vie depuis trois ans a beaucoup changé, nos enfants prennent une part importante dans notre vie et notre vie de couple en a sûrement un peu souffert par moment, mais nous profitons encore plus des moments comme celui de ce soir. Un jeu de séduction s'installe entre nous et ça m'excite grandement. Je sens bien que pour lui aussi ce jeu est excitant, je le vois à son regard et j'aime sentir l'effet que je lui fais. Il prends une assurance inhabituelle chez lui, une assurance qui m'excite grandement parce que c'est assez nouveau chez lui, c'est surprenant de le regarder ainsi mais très plaisant. Il joue, il s'amuse, je sens que ça lui plaît, il sourit, il rit aussi quand je lui demande une réponse. « Soyez patiente mademoiselle. » Je me pince la lèvre en l'entendant me parler ainsi. « La patience n'est pas l'une de mes qualités, mais je vous fais confiance, je sais que l'attente en vaut le coup. » Je vais patienter autant qu'il le désire, ou plutôt autant que possible, parce que je n'ai pas fini de jouer. Je n'ai pas envie de mettre fin à ce moment entre nous qui est différent, qui est excitant, qui est plein d'amusement et de flirt. « Les élèves disciplinées ont toujours été mes préférées. » Il est si proche de moi en me murmurant ces mots. Je peux sentir son souffle, je peux sentir son odeur, je me mords les lèvres à défaut de venir l'embrasser. « Je ferais tout pour être votre élève préférée. » Pour être la seule et unique préférée d'ailleurs, élève, femme, amante, ce qu'il désire parce qu'il est tout pour moi et c'est bien le seul avec qui je veux jouer à ce jeu de séduction, le seul dont j'ai envie aussi et son corps que je détaille me fait de l’œil, fait grimper le désir en moi. Je suis une femme chanceuse, je suis une femme heureuse et comblée grâce à lui. Grâce à cet homme qui continue à me séduire, qui continue à faire en sorte de rendre notre vie toujours aussi excitante. « Je doute qu’il ait assez de poitrine pour me plaire. » Je perds mon sérieux, enfin mon rôle et le jeu quelques secondes alors que j'éclate de rire suite à sa remarque inattendue. Je ris encore un peu avant de le regarder amusée mais je reprends assez vite le jeu de séduction. « Vous aimez les poitrines alors ? J'espère que ce que vous voyez ne vous déçoit pas. » Je le vois me regarder, enfin regarder cette partie de mon corps, et il en a le droit. Il est le seul qui ait ce droit, c'est pour lui que je porte une robe décolleté, c'est pour lui que je mets en avant cette partie de mon corps, parce que je sais qu'il l'aime, je sais aussi qu'avec cette partie de mon corps j'ai un avantage certain sur lui. Il est faible face à ma poitrine et j'aime voir le désir et le plaisir dans ses yeux.
Il me dévisage toujours alors que je tourne dans sa cuisine à la recherche d'oignons, je jette quelques regards en sa direction alors que je me baisse pour chercher à différents endroits de sa cuisine. Je sais qu'il profite de la vue, et il sait que je le fais exprès pour qu'il puisse avoir une telle vue. Je finis par les trouver, et me voilà à cuisiner dans une cuisine professionnelle. Quelque chose qui ne serait jamais arrivé si ce n'était pas la cuisine de mon mari, parce que croyez moi je n'ai rien à faire dans une cuisine de restaurant et je finis par lui demander de l'aide, parce que je suis vraiment nulle, mais aussi parce que je ne veux pas passer à côté de la possibilité de continuer ce jeu de séduction. « On ne vous a jamais appris à couper des oignons ? » Oh si on a essayé de m'apprendre, et il est bien placé pour le savoir mais ce n'est clairement pas ce que je préfère faire en cuisine. « Si, mais je n'aime pas me salir les mains, habituellement je fais jouer de mes atouts pour éviter ça. » Des atouts et des techniques qu'il connaît puisque c'est sur lui que je fais jouer mes atouts habituellement. Mais ce soir c'est lui le chef, c'est lui qui commande et il a décidé de me faire couper les oignons alors je vais le faire mais c'est avec lui, avec son aide que je vais le faire. Son corps qui se colle au mien, je mets quelques instants avant de me concentrer sur la tache qu'il m'a donné.« Déjà, faites attention à vos doigts. Vous avez de magnifiques mains, les abîmer serait bien dommage… » J'entends ses conseils, je sens son souffle dans ma nuque, je sens son bassin contre mon corps, et la cuisine peut être vraiment sexy avec lui. C'est ce qu'il me montre encore une fois ce soir. « Oh oui ce serait dommage de les abîmer, surtout que j'ai bien l'intention de les utiliser pour d'autres choses ce soir. » Je ne le regarde pas en disant ces mots, mais ma voix est pleine de sensualité et de sous entendus, parce que les choses auxquelles je pense, il va les comprendre sans difficultés enfin j'espère. « À chaque fois que vous coupez quelque chose placez toujours vos doigts comme ça. » Je regarde ses mains, je regarde ses gestes mais ce à quoi je pense c'est son bassin qu'il bouge légèrement contre moi. C'est cette partie de son corps que je devine, que je désire, et qu'il frotte contre moi. Je sens que ma respiration s'est un peu accéléré et jamais couper un oignon n'aura provoqué autant d'émotions en moi. « Allez-y, à votre tour mademoiselle Clarke. Je reste derrière vous pour vous aider si besoin. » Il me redonne le couteau et je reviens à la réalité alors que mon esprit lutte pour se concentrer sur l'oignon alors que mon corps est coincé entre le plan de travail et le corps de Caleb, et j'aime ça, j'aime énormément ça mais le jeu de séduction et désormais ce contact physique m'excite énormément. « Je sais que vous aimez être derrière moi. » Je tourne ma tête pour lui dire ces mots, pour le regarder, pour approcher mon visage du sien et je lui vole un baiser, luttant contre mon désir de l'embrasser plus langoureusement. « Vous êtes doué en séduction. Je n'ai jamais été aussi excitée face à un oignon. » Je lui dis en riant légèrement comme pour garder le contrôle, c'est fou d'être aussi faible, aussi sensible à la séduction mais il me plaît, lui, son corps, son assurance, je l'aime et c'est l'effet qu'il a sur moi. Je tente de reproduire les gestes, de couper l'oignon, l'odeur me pique les narines et je laisse une larme couler, ce n'est rien de très sexy mais si l'odeur de l'oignon est désagréable, je le sens derrière moi et croyez moi que ça vaut le coup. « Cette robe vous va à ravir. Elle met parfaitement bien en valeur vos formes. » Je lève les yeux vers lui et je vois ses yeux qui sont perdus dans mon décolleté et ça me fait sourire. « J'espère que vous profitez de la vue. » Je sais qu'il le fait mais j'aime le taquiner, j'aime le voir se perdre autant dans cette partie de mon corps et je fais glisser un peu la robe pour faire apparaître encore un peu plus l'un de mes seins. Il n'y a pas de raison que je sois la seule à être excitée non ? Je finis de couper l'oignon et je pose le couteau avant de me retourner face à lui, toujours coincée entre le plan de travail et Caleb mais je lui fais face. « J'ai réussi, dites chef, je suis assez disciplinée ? J'aurais le droit à une deuxième récompense ? » Une voix légère, presque innocente, mais pourtant je n'ai rien d'innocente quand je décale encore un peu le tissu de ma robe, quand je viens embrasser son menton avant d'approcher de ses lèvres doucement sans pour autant venir l'embrasser. « Alors chef qu'est-ce que je dois faire maintenant ? Je suis toute à votre service. » C'est lui le chef, lui qui décide, lui qui connaît le recette aussi et le programme pour la soirée, et je vais être disciplinée jusqu'au bout.
I'll take the smooth with the rough, feels so fucked up to be in love. Another day, another night stuck in my own head but you pull me out, you pull me out
La soirée ne fait que commencer et pourtant je prends déjà énormément de plaisir avec ma femme dans ce jeu de rôle. « La patience n'est pas l'une de mes qualités, mais je vous fais confiance, je sais que l'attente en vaut le coup. » Je souris encore une fois à sa réponse. Elle est douée dans ce petit jeu de rôle, Alex, et je ne peux m’empêcher de me souvenir à quel point nous n’étions pas aussi doués dans la séduction quand nous étions plus jeunes. C’est à peine si j’arrivais à lui faire des compliments sans rougir ou baisser les yeux et aujourd’hui c’est sur une toute autre posture qu’elle me découvre. Je flirte, je la cherche et j’essaie moi aussi de l’exciter par tous les moyens possibles. « Je ferais tout pour être votre élève préférée. » Son regard, ses dents qui viennent capturer ses lippes, ses yeux verts plantés dans les miens, sa posture et son air qui la ferait presque passer pour une jeune femme innocente…tout ça ne me laisse pas indifférent et elle le sait. Elle en joue. Elle me connait mieux que personne et sait exactement comment agir pour me faire perdre pieds en un claquement de doigts. C’est sans pouvoir la quitter des yeux qu’un léger sourire vient étirer mes lèvres, et ma réflexion sur le manque de poitrine de son mari semble l’amuser puisqu’elle quitte son personnage le temps d’éclater de rire. Un son que j’apprécie toujours énormément et je m’autorise la même chose en joignant mon rire au sien durant quelques secondes. « Vous aimez les poitrines alors ? J'espère que ce que vous voyez ne vous déçoit pas. » C’est avec ces quelques mots qu’elle me donne l’autorisation de quitter ses yeux du regard pour me concentrer sur une autre partie de son corps que j’aime. Je ne me fais pas prier pour ça et c’est en me mordant franchement la lèvre que je regarde sa poitrine avec envie. Beaucoup d’envie. Comment pourrais-je être déçu par ce que je vois ? « Votre poitrine a l’air somptueuse. » je commence par dire, avant de m’humecter rapidement les lèvres. « J’ai hâte de la voir sans tissu. » Bien qu’en réalité il me suffit de fermer les yeux si je veux visualiser sa poitrine ainsi. Mais ce soir je ne suis pas son mari mais son amant alors ce n’est pas quelque chose que je peux faire.
Il n’y a bien évidemment pas que sa poitrine que j’aime autant mais son corps entier, et ses fesses font de loin parties de ce que je préfère chez elle. Encore une information dont elle a conscience et avec laquelle elle joue en se baissant à plusieurs reprises dans l’espoir d’attirer mon regard sur cette zone. Et ça marche. Cliché ? Oui. Mais je suis extrêmement faible face à son corps et Alex sait tout ça. « Si, mais je n'aime pas me salir les mains, habituellement je fais jouer de mes atouts pour éviter ça. » Mon sourie s’étire presque jusqu’à mes oreilles quand je l’entends parler des atouts qu’il lui arrive d’utiliser en cuisine. « Quel genre d’atout ? » que je demande innocemment. Je sais très bien ce à quoi elle fait référence et ce n’est clairement pas des atouts en lien avec la cuisine. Nos corps collés l’un à l’autre, cette proximité entre nous n’est pas rare bien au contraire. C’est même lorsque nous nous tenons loin l’un de l’autre que l’on peut voir que quelque chose ne va pas entre nous. Ses fesses qui bougent contre moi me font frissonner et je ne me fais pas prier pour moi aussi bouger un peu contre son corps. « Oh oui ce serait dommage de les abîmer, surtout que j'ai bien l'intention de les utiliser pour d'autres choses ce soir. » Je souris bêtement en entendant ces mots ressortir de sa bouche mais je ne lui réponds pas, reportant cette fois mon attention sur l’oignon autant que je le peux. Sa respiration s’accélère, je l’entends je le sens et c’est plaisant pour moi de constater qu’elle ne pense pas insensible à mes tentatives de séduction. « Je sais que vous aimez être derrière moi. » Un petit sourire bref, aussi furtif que le baiser qu’elle dépose sur mes lèvres. « Vous êtes doué en séduction. Je n'ai jamais été aussi excitée face à un oignon. » C’est à mon tour de rire mais de façon bien plus douce et discrète qu’elle ne l’a fait quelques minutes plus tôt. « Vous êtes plutôt douée vous aussi. Les images que j’ai en tête n’ont rien à faire dans une cuisine. » Je lui avoue, un sourire aux lèvres. « Surtout pas dans une cuisine professionnelle. » Pas besoin d’en dire plus pour qu’elle ne comprenne les images qui me passent par la tête en ce moment. « J'espère que vous profitez de la vue. » Si j’avais déjà beaucoup de mal à me concentrer sur l’oignon qu’elle était en train de couper, maintenant qu’elle a délibérément tiré sur sa robe pour exposer encore plus un de ses seins elle m’a perdu. Clairement. Et je ne redescends sur terre que quand elle se tourne vers moi pour parler. « J'ai réussi, dites chef, je suis assez disciplinée ? J'aurais le droit à une deuxième récompense ? » La tonalité de sa voix me fait presque frissonner. Le tissu de sa robe encore plus baissé pour attirer mon œil dans son décolleté ce qui ne manque pas d’être fait. Ses lèvres qui viennent se poser sur mon menton, je ferme les yeux quelques secondes et lorsque me mes paupières ne s’ouvrent c’est pour me retrouver à quelques centimètres de son visage. « Alors chef qu'est-ce que je dois faire maintenant ? Je suis toute à votre service. » Clairement incapable de résister encore une minutes de plus mes lèvres se posent sur les siennes pour une baiser langoureux. Tant pis. Je n’aurais pas résisté longtemps, mais je suis faible face à Alex et elle est décidemment bien trop douée pour me faire flancher. Une main qui remonte sur ses joues et la deuxième qui se pose sur ses fesses que j’agrippe pour l’attirer encore plus vers moi. Son corps de nouveau collé au mien nos lèvres sont toujours l’une sur l’autre, jusqu’à ce que nous ayons besoin d’air pour reprendre notre souffle. « Je vais vous emmener dans le bureau du patron pour cette récompense. » Je me remets dans mon rôle, celui de l’amant et c’est en me raclant la gorge que je m’éloigne d’elle. « Lavez-vous les mains. » Que je lui demande toujours d’un ton ferme après avoir lavé les miennes afin de faire partir l’odeur de l’oignon et une fois fait, je prends sa main dans la mienne pour la tirer vers mon bureau que j’ouvre avec ma clef une fois devant. « Le temps de la récompense je vous autorisé à être un peu moins disciplinée. » Un sourire s’étire sur mes lèvres alors que je m’avance vers elle pour à nouveau poser mes lèvres sur les siennes pour un baiser mélangeant tendresse et passion.
Je suis mariée à cet homme qui me drague, qui flirte avec moi comme il l'a rarement fait. Pas avec autant d'assurance et c'est un jeu très amusant et surtout très excitant. Ca fait 13 ans aujourd'hui que l'on s'est rencontré et nous avons beaucoup évolué tout les deux. Mariés, quatre enfants, on a pas eu un parcours simple mais aujourd'hui c'est ensemble que l'on faite cet anniversaire de rencontre. Ensembles mais pas en tant que mari et femme, parce qu'il y a ce petit jeu entre nous. Un jeu auquel je prends beaucoup de plaisir à jouer, et le voir lui aussi tenter de me séduire (et réussir) me plaît énormément. On se tourne autour, on se complimente, on se drague, on flirte et l'excitation monte assez rapidement. Je sens le désir dans son regard quand il plonge son regard dans mon décolleté. « Votre poitrine a l’air somptueuse. » Il connaît cette partie de mon corps parfaitement, il connaît tout mon corps parfaitement et c'est le seul homme qui a l'autorisation de me regarder ainsi. Le seul qui peut fixer ma poitrine aussi longtemps sans que je devienne violente, au contraire avec lui, c'est un jeu. C'est mon moyen le plus facile pour l'exciter, pour le séduire, pour faire monter le désir. « J’ai hâte de la voir sans tissu. » Oh je le sais ça et je prends sa main pour la faire glisser sur ma robe, sur ma poitrine cachée par le tissu et je le regarde un sourire en coin alors que je joue avec lui. « Soyez patient monsieur. » Je répète ses mots, mots pour mots juste pour le provoquer encore un petit peu avant de partir à la recherche des oignons, le laissant debout dans sa cuisine mais je continue à jouer avec lui. A utiliser mes atouts pour le faire craquer, pour le faire languir de désir pour moi. J'aime jeter des coups d’œils vers lui, j'aime avoir son attention, j'aime sentir son regard sur moi et je sais que ce soir j'ai toute son attention et ça me plaît. Je dis ce soir mais je sais que ce n'est pas que ce soir. Je sais que j'ai la chance d'avoir un mari qui aime me regarder, qui est sensible à mes charmes, et j'en joue beaucoup avec lui. « Quel genre d’atout ? » Il sait pertinemment à quoi je fais référence et je peux le voir à son regard qui brille d'envie, à son sourire qui accompagne cette question. Il le sait puisqu'il me suffit de repenser à toutes les fois ou mes atouts m'ont permis d'éviter de cuisiner, à toutes les fois ou mes atouts nous ont fait déraper tout les deux. Je pourrais me mettre nue devant lui à cet instant précis. Ca me traverse l'esprit d'ailleurs alors que je me perds dans son regard, mais je résiste, restant dans mon rôle d'élève parfaite (ou presque.) « J'aimerais bien vous montrer mais je doute que vous soyez capable de résister, et je veux mes récompenses alors je vais couper les oignons et garder mes atouts pour plus tard. » Des mots que je lui dis au creux de l'oreille d'une voix légère et c'est en essayant de faire abstraction à tout ce que je ressens que je me concentre sur les oignons. Sauf que son corps contre le mien ne m'aide pas à me concentrer. Ne m'aide pas à faire calmer la fureur de mes émotions, à calmer cette sensation grandissante de désir et d'excitation. Il est contre moi, et je perds le fil de mes pensées, sa présence me perturbe et au lieu de tenter de calmer les choses, je rapproche mes fesses de son bassin, je bouge contre lui, il en fait de même et tout me semble si excitant, si torride. « Vous êtes plutôt douée vous aussi. Les images que j’ai en tête n’ont rien à faire dans une cuisine. Surtout pas dans une cuisine professionnelle. » Je souris même s'il ne peut pas le voir puisqu'il est derrière moi, coller contre moi, mais je souris parce que je sais exactement ce à quoi il fait référence et cette position dans laquelle nous sommes me donne des images très agréables et des sensations, elles aussi très agréables. « Ca tombe bien moi non plus j'ai rien à faire dans une cuisine professionnelle. » Que je lui réponds en riant, sentant que je suis en train de le faire craquer, qu'il a toutes ces images en tête, des images que je partage et c'est une activité que j'aime bien plus que celle qui se pratique dans une cuisine professionnelle. « Mais je crois que j'ai les même images que vous. » Est-ce que vraiment j'ai besoin de lui dire ce que j'ai en tête ? Je pense pas parce que je sais très bien ce qu'il pense lui aussi. « Sauf que d'après mon expérience personnelle, je peux vous assurer que ce genre d'image dans une cuisine ce n'est pas incompatible, bien au contraire, mon mari me l'a déjà prouvé plus d'une fois. » Caleb est doué et je pense que sur ce point il le sait, enfin j'espère parce que je pense que nos moments intimes sont une preuve qu'il sait me donner du plaisir. Dans une cuisine ou ailleurs.
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« Soyez patient monsieur. » Depuis le début de la soirée il me semble lui avoir demandé plus d’une fois d’être plus patiente, alors elle me renvoie la pareille elle a raison et ça me fait sourire. « J'aimerais bien vous montrer mais je doute que vous soyez capable de résister, et je veux mes récompenses alors je vais couper les oignons et garder mes atouts pour plus tard. » Elle a raison encore une fois. Je suis de toute façon strictement incapable de lui résister, bien trop faible face à son charme et ses nombreux atouts et elle en a complètement conscience de toute façon. Une nouvelle fois sa réponse me fait sourire et je dois même me pincer les lèvres pour ne pas rire. « Ca tombe bien moi non plus j'ai rien à faire dans une cuisine professionnelle. » Cette fois, impossible de ne pas rire en entendant sa réponse. Elle a déjà été de passage dans cette cuisine plusieurs fois. Parfois pour venir m’embrasser rapidement pour me donner des forces et de la motivation pendant ou juste avant un coup de feu, quelque fois simplement quand je m’occupe de la mise en place et des premiers préparatifs du service à venir. Mais c’est par contre la première fois qu’elle met les pieds ici pour cuisiner et quand je vois ce qu’elle a fait de l’oignon c’est bien mieux ainsi. La coupe des grossière, pas régulière et pas franchement très nette. Si elle avait réellement été une commis ou apprentie j’aurais tout un tas de remarque à lui faire. « Mais je crois que j'ai les même images que vous. Sauf que d'après mon expérience personnelle, je peux vous assurer que ce genre d'image dans une cuisine ce n'est pas incompatible, bien au contraire, mon mari me l'a déjà prouvé plus d'une fois. » Je souris, comprenant tout de suite ses sous-entendus, je me souviens même parfaitement bien de ces fameux moments torrides que nous avons pu passer que ce soit dans une maison actuelle ou l’ancienne.