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 Calex #73 x i'll take the smooth with the rough

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Calex #73 x i'll take the smooth with the rough - Page 3 Empty
Message(#)Calex #73 x i'll take the smooth with the rough - Page 3 EmptyJeu 16 Fév - 18:09

Calex
I'll take the smooth with the rough, feels so fucked up to be in love. Another day, another night stuck in my own head but you pull me out, you pull me out
« Arrête faut pas dire des choses comme ça chéri. Et puis si ça se trouve tu seras grand père dans dix ans. » Mon regard se relève vers le sien et c’est dans un premier temps en secouant la tête de gauche à droite que je lui réponds. Être grand-père à quarante-trois ans me semble comme étant bien trop précoce mais en même temps, vingt et un an c’est aussi l’âge auquel Alex est tombée enceinte. « Non non non. Il sera bien plus sage que nous. » Je l’espère en tout cas. Mais ça reste une pensée étrange et perturbante, se dire que dans dix ans Nathan aura déjà dépassé le cap de la vingtaine. « C'est vrai, mais si ça se passe bien pour les petits chez tes parents quand on ira au Japon avec Nathan, on pourra envisager de se faire un plus long voyage tout les deux. » J’hoche la tête. Maintenant que j’ai en tête le souhait de ma femme de se rendre au Brésil je compte bien l’y emmener le plus vite possible. Même si c’est en grande partie pour se rendre dans un stade de foot ce qui me semble d’ailleurs complètement fou. Un stade dont je ne connais rien mais qui est apparemment mythique et très important pour tous les amoureux du foot comme ma femme. Faire autant de kilomètres pour un simple stade est une idée que j’ai beaucoup de mal à comprendre mais je garde tout de même ça en tête pour même peut-être pourquoi pas assister à un match avec elle. « Je sais chéri, mais quoiqu'il arrive tu réussis à gérer et à surmonter les difficultés avec eux et ils sont tellement biens quand ils sont avec toi. » Ses mots ne sont pas anodins et me font forcément sourire. Touché par la confiance aveugle qu’elle semble avoir en moi lorsqu’il s’agit de nos enfants. Pourtant je n’ai clairement pas été à la hauteur avec Mael les premières semaines et même si aujourd’hui mon lien avec Nathan frôle la perfection ça n’a pas toujours été si simple. En revanche, mon rôle de père et ma place dans la vie de Lucy et Lena a tout de suite été instinctive et presque facile à trouver pour moi.

Pour la première fois depuis plusieurs mois, Alex me parle de Rachel et cette fois il n’y a pas de rancœur ou de colère dans sa voix. « J'y suis allée une fois, juste après avoir apprit sa mort mais je n'aime pas trop ça. Je lui ai toujours parlé en quelque sorte, à Londres je me demandais ce qu'elle me dirait, et depuis c'est par le biais de ce carnet que je m'adresse à elle, mais c'est trop dur d'aller la bas, c'est trop réel. » Et si son regard fuit le mien durant quelques secondes je ne la quitte jamais des yeux, essayant de comprendre les émotions qu’elle ressent en abordant ce sujet. « Tu veux que je t’accompagne ? » Elle me dit comme se rendre au cimetière a pu être compliqué pour elle alors c’est tout naturellement que je lui propose cela. C’est loin d’être mon endroit préféré ni même celui dans lequel je me sens le plus à l’aise mais si je peux mettre tout ça de côté pour soutenir ma femme c’est sans hésiter une seule seconde que je le ferai. « Ca t'a aidé toi ? D'aller sur la tombe ? De lui parler ? De lui partager tes pensées et tes doutes ? » Question légitime mais pourtant à laquelle je ne m’attendais pas. Quelque peu perturbé par cette question, mais je ne m’arrête pas pour autant de caresser son dos avec douceur et tendresse alors que mes sourcils froncés montrent que la réponse n’est pas si simple. « Ça dépend. Les premiers mois non, ça ne m’aidait pas du tout et je n’y allais même jamais. Je pense que voir son nom gravé sur une pierre tombale avec sa date de naissance et de…mort rendait la chose beaucoup trop réelle et je n’étais pas prêt pour ça. » Je m’arrête quelques secondes et puis je reprends assez rapidement. « Mais en ressortant de mon hospitalisation j’y allais tous les jours. Je lui parlais, je lui apportais des fleurs et…ça me faisait du bien. Ça me procurait comme une sorte d’apaisement. Mais tu sais je pense que c’est très individuel et certaines personnes en ont besoin et d’autres non. » Une fois que le déni a laissé place à la réalité j’ai fait partie des personnes ayant besoin de se rendre régulièrement au cimetière pour déverser et discuter avec Victoria. « Tu sais plus j'y pense et plus je me dis que si Rachel t'appréciait autant ce n'était sans doute pas anodin. J'y ai pas mal réfléchis depuis et je pense que tu lui avais tapé dans l’œil. » Et cette fois je sais qu’elle me parle à nouveau de Rachel et c’est en lâchant un petit rire nerveux que j’accueille sa remarque. « Quoi ? » je lui demande, réellement surpris par cette réflexion. « Non je pense pas, non. Je ne vois pas pourquoi je lui aurais tapé dans l’œil. » que je lui avoue légèrement confus ne comprenant pas vraiment d’où lui vient cette idée n’ayant absolument aucun sens à mes yeux. « Peut-être qu'un jour je te lirais quelques lignes en guise de préliminaire. » Sa main qui se pose sur son carnet m’empêche de continuer à tourner les pages ce qui m’arrache une petite moue. « Et si moi je voulais en lire un extrait maintenant ? » Elle ne me laissera pas le faire, je l’ai compris mais pourtant je ne peux m’empêcher de me demander encore et encore quels éléments de notre vie sexuelle a-t-elle pu retranscrire dans ce carnet et surtout sous quelle forme. « C’est des dessins ? » Je lui demande un grand sourire aux lèvres tout en levant plusieurs fois mes sourcils.

Si Alex refuse de me partager certaines pages de ce carnet je peux au moins profiter des photos de nous. Plus jeunes, mais pas moins amoureux. Et sur certains clichés l’amour et la passion peuvent se voir très rapidement dans les regards que nous nous lançons. « J'adore cette photo mais chéri, tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir que tu le dises. » Je lui souris comprenant totalement pourquoi elle semble si heureuse d’apprendre que j’aime ce cliché. Je déteste les photos et rares sont les fois où j’avoue en aimer une si je suis dessus. « Attends Caleb Anderson qui propose de faire des photos, je sais pas dans quelle dimension on est mais on y va tout de suite. » Alex se lève presque d’un bon me débarrassant des mains le carnet. « Maintenant ? » Je lui demande, surpris. « Et si tu trouves un photomaton peut-être que je pourrais refaire des photos spéciales rien que pour toi. On trouve de quoi faire des photos et on revient pour prendre le dessert et faire le deuxième round pour mon anniversaire, ça te va ? » Elle s’active, elle est vraiment prête à partir maintenant à la recherche d’un photomaton ouvert à cette heure tardive alors que je suis peut-être en train de regretter la proposition que je lui ai faite. « Tu m’as complètement décoiffé, je suis fatigué et… » est-ce que j’essaie de me trouver des excuses pour ne pas avoir à le faire ce soir ? Oui. Toujours assis je la regarde, debout et je soupire légèrement. « Ok…ok d’accord. » Je cède, finissant par me lever tout en passant mes mains dans mes cheveux pour me recoiffer doutant de toute façon que l’on puisse trouver un photomaton ouvert à cette heure-ci. « Je te laisse gérer par contre pour une foisparce que je ne sais vraiment pas où tu comptes trouver un photomaton à quasiment minuit. » Mais j’accepte et c’est en lui prenant la main que nous quittons le restaurant prenant bien évidemment bien soin de tout éteindre et fermer derrière nous.

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Message(#)Calex #73 x i'll take the smooth with the rough - Page 3 EmptyVen 17 Fév - 18:08



i'll take the smooth with the rough
Parler de Rachel ce n'est jamais simple pour moi. Pourtant elle ne fait plus partie de ma vie depuis des années maintenant et ce bien avant sa mort. Je l'ai abandonné, je l'ai fais souffrir et je m'en suis voulue. Je m'en veux encore d'ailleurs et je sais que jamais je n'aurais l'occasion de me faire pardonner, parce qu'elle n'est plus là. C'est un sujet dont je ne parle pas, ou très peu, encore moins avec Caleb ces derniers temps. Mais, aujourd'hui, je le fais. Il tient ce carnet entre ses mains, il tient une partie de ma vie, de mon histoire et dans cette histoire Rachel a toujours eu un rôle important, même après sa mort. « Tu veux que je t’accompagne ? » Je finis par le regarder, par lui sourire doucement, je ne veux pas qu'il s'inquiète.  Comme je ne veux pas qu'il se sente obligé de supporter avec moi le poids de ce travail de deuil que je peine à faire, ou que je n'arrive pas à gérer totalement. « Je sais pas. Je veux pas t’obliger à faire ça. » Je sais qu’il vient de me le proposer. Que c’est son idée mais je sais aussi l’impact que la notion de la mort peut avoir sur lui et je ne veux pas lui imposer ça. Il m'a déjà accompagné au cimetière à Londres, et je ne veux pas avoir à me reposer sur lui constamment, je sais que je le ferais, je sais qu'il me laisserait faire mais il a déjà eu assez à gérer de son côté. Rectification ; il a déjà assez à gérer, parce que je ne pense pas qu'on puisse parler au passé de tout ça. Est-ce qu'un jour ou accepte vraiment la mort d'un proche ? Est-ce qu'un jour ou accepte vraiment que cette personne ne sera plus jamais là ? J'en doute mais je pense aussi que c'est très personnel et lui a connu cette épreuve avec la mort de son ex-fiancée, lui porte déjà sur ses épaules le poids d'un deuil et je ne veux pas avoir à lui imposer mes émotions en plus. Et si on ne parle presque jamais de Rachel, Victoria est un autre sujet assez compliquée encore même si les choses sont plus faciles qu'avant. Enfin pas facile dans le sens que c'est devenu simple ou naturel d'en parler, mais ce n'est plus un sujet explosif ou tabou et c'est déjà une grande avancée, même si je vois bien que le visage de Caleb change quand on évoque Victoria. Que les questions sont perturbantes, que les réponses sont difficiles à trouver, mais il maintient ce contact entre nous, sa main qui caresse mon dos toujours, ce lien physique qui reste présent alors que le climat est chargé en émotion fortes et en souvenirs lourds. « Ça dépend. Les premiers mois non, ça ne m’aidait pas du tout et je n’y allais même jamais. Je pense que voir son nom gravé sur une pierre tombale avec sa date de naissance et de…mort rendait la chose beaucoup trop réelle et je n’étais pas prêt pour ça. » Ses mots je les comprends parfaitement et si sur pleins de choses nos visions diffèrent, de part notre éducation, notre culture, le monde dans lequel nous avons grandis, pour ce qui s’agit de la mort, ses mots font échos en moi. La pierre tombale. Le nom gravé a jamais. Une vie qui débute et qui se termine. Pas de suite. Pas d’aventures à vivre au delà de cette date. C’est la fin de tout. D’une vie. D’une amitié. D’une relation. La fin tout simplement et c’est trop. Trop réel. Trop sérieux. Trop définitif. Trop, tout simplement. « Mais en ressortant de mon hospitalisation j’y allais tous les jours. Je lui parlais, je lui apportais des fleurs et…ça me faisait du bien. Ça me procurait comme une sorte d’apaisement. Mais tu sais je pense que c’est très individuel et certaines personnes en ont besoin et d’autres non. » Sauf que la suite change. Je frissonne en l'entendant évoquer son hospitalisation mais je ne dis rien. Je l'écoute et je réalise que je ne lui laisse pas toujours la place de parler de tout ça. Je réalise aussi qu’il a dû en passer des journées au cimetière avec elle ou plutôt sans elle mais à lui parler. Je sais qu’il lui arrive d’y aller, juste je ne sais pas si c’est régulier. Je ne sais pas s’il lui achète des fleurs à elle aussi. Je ne sais même pas s’il lui a parlé de nous, de nos enfants, ou plutôt ce qu'il lui a dit. Mais est-ce vraiment important ? Tout ce que je retiens c'est qu'il en a eu besoin, ça lui a fait du bien, ça l’a aidé à une période de sa vie où il avait voulu mourir alors je ne peux rien en dire. Il a accepté de parler à une tombe ce que je refuse de faire. Il a accepté sa mort, ce que je ne veux peut être pas réellement faire finalement ? « Je sais pas de quoi j’ai besoin, mais ça va aller. » Et ça c’est pas nouveau finalement. L’avouer peut être un peu plus. Mais je n’ai jamais vraiment su ce dont j’avais besoin. J’apprends au fil de mes erreurs et de mes échecs mais est-ce qu’il y a des erreurs dans la façon d’aborder la perte d’un proche ? « J’étais pas là quand elle est morte et je crois qu’une partie de moi refuse d’accepter totalement qu’elle ne fera plus jamais partie de ma vie. » Il doit comprendre tout ça. Il a vécu un drame à un degrés bien supérieur au mien. Il a failli en mourir, de l’accident mais aussi du deuil qu’il a dû traverser. Mais il a réussi à aller de l’avant et c’est encore une preuve qu’il est juste bien plus fort que moi. « Tu sais, quand je t'entends parler, je sens toute ton émotion, avant ça me faisait peur, mais aujourd'hui je veux te dire à quel point tu m’impressionnes. Tu as traversé tellement d’épreuves pour être l’homme que tu es aujourd’hui et je ne sais pas comment tu vis tout ça aujourd’hui mais je suis vraiment fière de toi. » Je ne suis pas un soutien pour lui. Je ne l’ai jamais été qu’on se le dise. Pas assez solide pour ça, pas assez en sécurité moi même pour lui apporter cette sécurité dont il aurait sans doute besoin. Mais je suis fière de lui. Je ne sais pas à quel point ça a dû être difficile pour lui. Enfin si j’en sais assez, du moins j’en sais les grandes lignes, les plus importantes et elles sont bien assez lourdes mais je ne sais pas comment il a fait pour se relever. Je ne sais pas comment il a géré l’après. Sans elle. Comment il a vécu notre histoire vis à vis d’elle. Je sais qu’il a essayé de m’en parler. Je n’ai pas été là. Pas assez forte. Trop égoïste. Trop jalouse pour l’entendre parler d’une autre femme et ce sans penser au fait que lui en avait sans doute besoin. Trop de choses et pas assez d’autres. «Mais merci de me partager tout ça, je sais que c'est pas simple pour toi. » Parler de la mort, de Victoria en ma présence par crainte de me voir mal réagir ou par peur de me blesser. Se taire aussi ne doit pas être simple pour lui ne pas pouvoir parler de sa vie d'avant, de cette femme qu'il a aimé, alors j'apprécie qu'il le fasse ce soir, qu'il réponde à mes questions sur ce sujet si difficile qu'est le deuil. « Tu as dis que je pouvais te parler de Rachel quand je le voulais mais tu sais que tu peux me parler de Victoria toi aussi. Je suis là pour toi. » Il me soutient, il m'écoute, il me propose de m'accompagner au cimetière, il est fort lui et je veux lui montrer qu'à partir d'aujourd'hui, je peux aussi l'être pour lui. Et je parle de son ex-femme, je cite son prénom, je le fais avec calme bien que la discussion ne soit pas évidente, mais je suis là pour lui et j'espère qu'il en a conscience. Je sais que ça n'a pas toujours été le cas, mais aujourd'hui, je le suis et alors que le sujet est loin d'être joyeux, simple ou même rassurant, j'essaye de l'être. Pas une larme, pas de fuite, juste une discussion sérieuse entre nous, et finalement c'est rassurant de voir que je peux lui parler sans craquer, sans que mes émotions ne viennent prendre le contrôle. Et après quelques minutes, blottie contre lui, à sentir son odeur, sa respiration, c'est avec une petite remarque et une petit rire que je viens détendre l’atmosphère. Une remarque qui le fait rire aussi, nerveusement mais ça a le mérite de nous détendre un peu, du moins moi. « Quoi ? Non je pense pas, non. Je ne vois pas pourquoi je lui aurais tapé dans l’œil. » Je comprends sa réaction et je souris en le voyant confus. Je comprends, jamais elle ne lui a dit, jamais elle ne me l'a dit non plus, mais c'est la conclusion à laquelle j'en suis arrivée à force de réfléchir avec les éléments en ma possession. « Oh peut-être parce que quoique tu en penses tu étais et tu es un bel homme. Rachel le pensait aussi, après j’avais pas réalisé que quand elle me disait que j’avais de la chance de t'avoir elle le pensait réellement mais tu plais aux femmes quoique tu en dises. Tu as sans doute plu à Victoria sinon elle n’aurait pas accepté de t’épouser non ? » C’est étrange de parler de ses fiançailles avec une autre femme mais c’est sur le ton de la rigolade et de la légèreté alors ça passe non ? Et c'est une autre façon de lui montrer qu'il peut me parler d'elle autrement que par le biais de la mort, du cimetière, du deuil... Il plaît aux femmes, il me plaît à moi, mais il a plu à d'autres aussi et j'aimerais qu'à défaut de comprendre pourquoi il me plaît il accepte l'idée que son corps, son physique est attirant et qu'il est séduisant. Et sexuellement très attirant aussi, c'est sans doute des mots que j'ai écris plusieurs fois dans mon carnet au milieu d'autres mots et pensées, qu'il voudrait lire. « Et si moi je voulais en lire un extrait maintenant ? » Il me le dit, il fait la moue, mais il ne lâche pas totalement l'affaire pour autant. « C’est des dessins ? » Je souris en le voyant avec ce grand sourire aux lèvres, et cet air taquin qu'il prends. Il joue avec ses sourcils, il me fait rire et j'ai presque envie de lui offrir un extrait mais je trouve ça plus drôle de continuer à jouer avec lui. « Peut-être bien que j'ai fais notre propre kamasutra quelques parts dans ce cahier. Mais pour ton anniversaire je te ferais un roman de mes écris, un roman érotique illustré. Je n’ai jamais fais de dessins style nude mais si tu es prêt à poser pour moi ça peut s’arranger. » Je ne suis pas sérieuse et je doute sincèrement qu’il accepte que je passe un long moment à le dévisager nu en silence le temps de détaillé sur papier tous les contours de son corps. Mais c'est pourtant assez marrant à imaginer. « On refera la scène Jack et Rose, je sais comme tu aimes cette scène, sauf que cette fois ce sera moi qui pourra me rincer l’œil. » Une petite référence à ce film, l'un de ses préférés, avec une scène que tout les hommes ont sans doute vu bien trop de fois.

Et à défaut de voir ce kamasutra de nos positions, qui est peut-être (ou peut-être pas) existant dans ce carnet, il trouve des photos de nous jeunes. Il y a plus de dix ans que ces photos ont été prises, mais je n'ai jamais pu me résoudre à jeter les parties de notre passé et je suis contente aujourd'hui de pouvoir partager ces moments avec lui. Encore plus quand il me dit aimer ces photos. Et encore un peu plus quand il me dit vouloir refaire les mêmes. Et je montre mon enthousiasme à cette idée, un enthousiasme qu'il ne semble pas partagé. « Maintenant ? » Je secoue la tête plusieurs fois rapidement. « Oui maintenant avant que tu ne changes d'avis. » Parce qu'il a souvent fallu que je le supplie (ou que je lui fasse du chantage) pour qu'il accepte les photos sauf qu'aujourd'hui c'est son idée. « Tu m’as complètement décoiffé, je suis fatigué et… » Je pose ma main sur sa bouche enfin son visage en riant, pour lui signifier qu'il aura beau chercher toutes les excuses du monde ça ne marchera pas. « Ok…ok d’accord. » Il comprends le message et moi je souris, comme une enfant à qui on vient de céder et qui va obtenir gain de cause. « Tu es parfait comme ça. » Et juste après qu’il ait tenté de se recoiffer je repasse mes mains dans ses boucles en souriant, une enfant c'est exactement ce que je disais. « Oups désolée chef. » Je me pince la lèvre en le regardant et en souriant l'air innocente, ce que je ne suis absolument pas mais j'aime le taquiner un peu et après la discussion que l'on vient d'avoir je crois qu'on a tout les deux besoins de rire un peu, du moins j'en ai besoin. « Je te laisse gérer par contre parce que je ne sais vraiment pas où tu comptes trouver un photomaton à quasiment minuit. » J'ai déjà ma petite idée pour ça. Je le laisse fermer et une fois dehors je prends sa main pour le conduire vers un lieu que je connais bien, ou plutôt que j'ai connu il y a longtemps. J'espère juste qu'il est encore ouvert et que c'est toujours la même ambiance. L'enseigne est la même, le bâtiment est le même que dans mes souvenirs, un complexe de jeu, bowling, jeux d'arcade en tout genre, lasergame, le paradis des ados, des jeunes adultes et moins jeunes aussi. « A l'époque il y avait un photomaton la dedans. » A l'époque quand j'avais dix-neuf ans, et ça semble être un autre monde finalement. Nos tenues ne se fondent pas vraiment dans le décor mais c'est pas vraiment ça qui compte. Je serre sa main et je l'entraine avec moi à l'intérieur. Je suis avec lui et je veux faire ces fameuses photos et peut-être faire un petit retour dans le passé avec lui. Après tout je vais avoir 32 ans dans quelques minutes, c'est le jour parfait pour la nostalgie non ? « J'étais tellement douée à certains jeux. » Que je lui dis en passant devant certains jeux sans m'arrêter mais en toujours en marchant vers l'endroit ou se trouvait le photomaton à l'époque. « Il a pas bougé, il est toujours là. » Un cri de victoire et de satisfaction en le voyant là, caché dans un coin, loin de l'agitation, oublié par tout le monde, le photomaton est là et avec lui l'opportunité de faire nos photos. « Personne n'utilise plus ce truc, on a tout notre temps pour faire pleins de photos. » Que je lui dis en le poussant à l'intérieur et en venant m'asseoir sur ses genoux face à lui avant de venir l'embrasser à pleine bouche, à l’abri des regards je profite de mon mari comme une ado l'aurait fait avec son crush.

@Caleb Anderson :l: :l:

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Message(#)Calex #73 x i'll take the smooth with the rough - Page 3 EmptySam 18 Fév - 18:26

Calex
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« Je sais pas. Je veux pas t’obliger à faire ça. » Je secoue doucement la tête les sourcils légèrement froncés. « Tu ne m’obliges à rien. » je lui assure. C’est moi qui lui a proposé de l’accompagner au cimetière si s’y rendre seule est trop compliqué pour elle. Aujourd’hui, bien que j’y mets les pieds moins régulièrement qu’il y a quelques années c’est avec plus de facilité que je m’y rends. « Je sais pas de quoi j’ai besoin, mais ça va aller. J’étais pas là quand elle est morte et je crois qu’une partie de moi refuse d’accepter totalement qu’elle ne fera plus jamais partie de ma vie. » Elle ne peut pas savoir si elle a réellement besoin d’aller au cimetière si elle ne s’y est rendue qu’une seule fois depuis son retour à Brisbane. Au début je ne pensais pas que tout cela me ferait du bien mais pourtant, des mois plus tard je me suis rendu compte que j’en avais besoin bien plus que je ne l’imaginais. Je pense qu’elle devrait y aller. Au moins une fois. Simplement pour voir si c’est une expérience qu’elle a envie de renouveler ou non. Mais je ne peux pas lui forcer la main alors je n’insiste pas. « Tu sais, quand je t'entends parler, je sens toute ton émotion, avant ça me faisait peur, mais aujourd'hui je veux te dire à quel point tu m’impressionnes. Tu as traversé tellement d’épreuves pour être l’homme que tu es aujourd’hui et je ne sais pas comment tu vis tout ça aujourd’hui mais je suis vraiment fière de toi. » J’ai dû en surmonter des épreuves, pour arriver là où j’en suis actuellement. Des épreuves qui m’ont semblé insurmontables et insupportables. Mais aujourd’hui je vais mieux. Beaucoup mieux, et même si tous les jours ne sont pas faciles, il y a des moments plus difficiles que d’autres c’est certain mais ses mots me font doucement sourire et je me contente de lui répondre en déposant un léger baiser sur sa joue. «Mais merci de me partager tout ça, je sais que c'est pas simple pour toi. Tu as dis que je pouvais te parler de Rachel quand je le voulais mais tu sais que tu peux me parler de Victoria toi aussi. Je suis là pour toi. » Le problème c’est qu’Alex est bien trop fluctuante vis-à-vis de Victoria. Aujourd’hui elle m’assure que je peux lui en parler alors que les dernières fois où elle a été mentionnée dans une conversation Alex n’était clairement pas ouverte à la discussion. Je ne dis rien dans un premier temps. Perturbé de l’entendre se tenir à disposition si j’en ressens le besoin. Je la sais sincère, je n’en doute pas mais ce que je sais également c’est qu’elle pourrait complètement changer d’avis la fois ou je déciderai de lui en parler et se braquer totalement. « Ça va, t’en fais pas. » J’ai appris à devoir garder certaines choses pour moi de peur de la blesser et je crois que ses mots la dernière fois que j’ai essayé de lui en parler tournent encore en boucle dans ma tête : je ne pense pas être la meilleure personne pour te conseiller. C’est bien trop fragile. Bien trop changeant selon son humeur. « Oh peut-être parce que quoique tu en penses tu étais et tu es un bel homme. Rachel le pensait aussi, après j’avais pas réalisé que quand elle me disait que j’avais de la chance de t'avoir elle le pensait réellement mais tu plais aux femmes quoique tu en dises. Tu as sans doute plu à Victoria sinon elle n’aurait pas accepté de t’épouser non ? » La comparaison qu’elle fait entre Rachel et Victoria me perturbe beaucoup et je pense que ça se voit sur mon visage. « Oui mais ça n’a rien à voir. Pourquoi tu penses ça ? » Je doute fortement avoir plus à Rachel, dans tous les cas et je ne pense pas changer d’avis là-dessus. « Peut-être bien que j'ai fais notre propre kamasutra quelques parts dans ce cahier. Mais pour ton anniversaire je te ferais un roman de mes écris, un roman érotique illustré. Je n’ai jamais fais de dessins style nude mais si tu es prêt à poser pour moi ça peut s’arranger. On refera la scène Jack et Rose, je sais comme tu aimes cette scène, sauf que cette fois ce sera moi qui pourra me rincer l’œil. » Voilà des idées qui m’intéressent et c’est un sourire aux lèvres en arquant un sourcil que je relève les yeux vers elle. « Intéressant. Il va falloir qu’on pense à faire ça. Et je veux aussi le kamasutra dessiné par tes soins. » Elle a encore quatre mois pour dessiner jusqu’à mon anniversaire, c’est largement faisable, non ?

Alors que la soirée était prévue du début à la fin Alex me surprend en demandant à ce que nous refassions les photos ce soir. « Tu es parfait comme ça. » Alors que j’étais en train de me recoiffer le regard que je lui lance parle pour moi-même ; je suis bien loin de la perfection ce soir et tous les autres jours de ma vie également. « Oups désolée chef. » qu’elle me dit innocemment après avoir remis mes cheveux en désordre. Un léger soupir lâché et c’est en claquant ma main contre ses fesses que je me venge avant que nous sortions à la recherche d’un photomaton accessible à cette heure tardive de la soirée. Main dans la main, je la suis dans cette recherche qui est surtout la sienne, préférant largement embrasser le dos de sa main, sa joue, sa mâchoire et son cou. Après un certain moment de marche je m’arrête avec elle devant une enseigne. « A l'époque il y avait un photomaton la dedans. » Je lève la tête ; la salle d’arcade. « Je crois n’avoir jamais mis les pieds ici. » je lui avoue tout en entrant à ses côtés. Il y a du monde ce soir et je dois bien avouer ne pas me sentir ni à l’aise ni à ma place ici ce soir. « J'étais tellement douée à certains jeux. » Je souris doucement. « L’image que j’aie de la jeune Alex ici est adorable. » je lui avoue les yeux brillants d’amour pour ma femme. Si elle est concentrée sur les jeux qui nous entourent, moi c’est elle que je regarde sans porter la moindre attention au reste. « Il a pas bougé, il est toujours là. Personne n'utilise plus ce truc, on a tout notre temps pour faire pleins de photos. » À peine le temps de réaliser quoi que ce soit que me voilà entraîné dans le photomaton. « On comm- » je n’ai pas le temps de terminer ma phrase qu’Alex initie un baiser et au vu de l’intensité de celui-ci je suis rassuré que nous soyons à l’abris des regards. Je ne me fais pas prier pour le prolonger poser même sans un mouvement doux et naturel mes mains sur ses fesses. Le baiser est long et surtout intenses et rempli d’excitation. « Je disais… » je recommence, cette fois en lâchant un petit et venant humidifier mes lèvres. « Tu veux qu’on fasse comment ? » je lui demande en relevant mon regard vers elle, plongeant mes yeux dans les siens. « Enfin je veux dire… On commence par quelles poses ? » Aujourd’hui nous fêtons nos treize ans de rencontre et pourtant voilà la preuve que son regard ne me laisse toujours pas indifférent et me perturbe toujours énormément. « Arrête de me regarder avec tes yeux comme ça, là. Tu sais que ça me fait perdre mes moyens. » Cette fois je ris en lui disant ces mots venant même poser ma main sur ses yeux. Peut-être que ce sont ses yeux qui me font cet effet. Ou ce baiser échangé. Ou bien les deux.

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Message(#)Calex #73 x i'll take the smooth with the rough - Page 3 EmptyLun 20 Fév - 3:09



i'll take the smooth with the rough
« Tu ne m’obliges à rien. » Un sourire léger mais un sourire quand même pour lui répondre. Pour lui prouver que son soutien me touche et est important pour moi même si je ne sais pas encore si je veux lui infliger ça. Ni même si je veux m'infliger ça. Aller au cimetière c'est presque une preuve d'acceptation de la mort, presque accepter cette réalité. Et je crois bien n'en être pas encore capable, pas alors que je vis très bien avec cette idée qu'elle n'ait plus dans ma vie, mais pas avec l'idée qu'elle soit totalement partie. C'est bizarre, sans doute, mais j'ai passé tellement de temps loin d'elle, sans elle dans ma vie, que finalement ce n'est que la suite logique. Le déni étant un sentiment que je maîtrise plutôt bien alors à quoi bon venir troubler cet équilibre que j'ai construit ? Peut-être un jour, mais pas aujourd'hui. Je suis heureuse aujourd'hui. Je le suis sincèrement et je suis enfin stable, enfin sereine et je ne veux pas laisser cet événement venir me perturber, surtout pas aujourd'hui. Et si lui dit être là pour moi, ce dont je ne doute pas du tout, quand je lui dis, il semble un peu perturbé. Je ne le blâme pas, j'ai merdé. J'ai été incapable de le soutenir. J'ai été incapable d'être là pour lui, alors je comprends sa réticence à me parler à nouveau. C'est d'ailleurs ce qu'il fait. Il ne me parle pas vraiment. Il me rassure, c'est encore une chose qu'il fait souvent. « Ça va, t’en fais pas. » Je ne doute pas de ses mots, j'espère qu'il va bien. Je l'espère de tout mon cœur, parce que comme je lui ai dis, c'est mon objectif de le rendre heureux, de faire en sorte qu'il soit bien. Mais je ne peux pas ne pas m'en faire pour lui. C'est quelque chose qui va avec l'amour, la peur de le perdre. La peur de ne pas le rendre heureux. La peur qu'il ne soit pas bien, qu'il n'aille pas bien, qu'il lui arrive quelque chose. Avoir peur pour lui, c'est inévitable quand on sait ce qu'il représente pour moi et à quel point il est primordial dans ma vie. Mais là on parle de son passé, de ce qu'il a du traverser, de ses épreuves qui ont failli avoir raison sur lui. Et si je ne sais pas vraiment tout, voir même pas grand chose, il me dit aller bien et j'ai envie de le croire.

Et si la discussion devient un peu sérieuse, trop peut-être pour une telle soirée, je trouve moyen de la rendre un peu moins lourde. Pourtant c'est toujours Rachel et Victoria qui sont citées, qui sont évoquées dans notre discussion, deux sujets pas des plus simples, mais c'est juste pour montrer à Caleb qu'il plaît aux femmes. « Oui mais ça n’a rien à voir. Pourquoi tu penses ça ? » Je comprends pas pourquoi ça n'a rien à voir, parce qu'il y a cette attirance que j'évoque. Le fait que cette femme, enfin ces deux femmes, aient été attirée par son charme et ça semble un bon argument pour lui montrer qu'il plaît aux femmes, mais il semble pas vraiment me croire puisqu'il demande des précisions. « J'ai pas mal pensé à tout ça. » Votre histoire d'un soir, vous deux en soirées, vous deux dans un lit. Je ne sais pas comment caractériser ce moment alors je m'en tiens au ça. « J'ai repensé à pas mal de choses, des discussions que j'ai pu avoir avec elle, des remarques, et je pense que tu lui plaisais vraiment, je suis certaine qu'elle avait crush sur toi. » Est-ce que c'est la réalité ou est-ce que c'est moi qui en suit arrivée à cette conclusion pour trouver un sens à tout ça ? Croire que Rachel était attirée par Caleb me semble moins compliquée que croire qu'elle a couché avec lui par vengeance. Alors, peut-être que j'ai tord, peut-être qu'elle l'appréciait juste parce qu'il me rendait heureuse, qu'il était quelqu'un de bien, mais on ne le saura jamais, alors je peux choisir la théorie que je veux et j'ai décidé pour une fois de choisir celle qui me fait la moins souffrir et elle reste cohérente à mes yeux.

Le carnet me permet une nouvelle fois d'amener un autre ton à la discussion et c'est en souriant et en riant que je lui expose mon idée pour son anniversaire. Une idée pas sérieuse mais il semble montrer de l'intérêt pour cette idée. « Intéressant. Il va falloir qu’on pense à faire ça. Et je veux aussi le kamasutra dessiné par tes soins. » Je le connais Caleb, et pourtant il parvient encore à me surprendre, un peu, beaucoup parfois. Et ce soir, il me surprends par sa réponse et me fait sourire, et même rire. Parce que si l'humour n'est pas au premier abord sa plus grande qualité, il arrive avec une facilité déconcertante à me faire rire et sourire. Et je l'aime aussi pour ça. « Intéressant c'est le mot oui et je prends ça pour un oui de ta part, tu pourras pas y échapper, je vais te dessiner nu et je tacherai de bien respecter les proportions et on l'accrochera dans le salon. » Tout est dit avec beaucoup trop d'enthousiasme et d'excitation. Des mots prononcés trop vite laissant mon accent s'entendre encore un peu plus alors que la moitié des mots semblent avoir une syllabe en moins. « Je ferais une version de nos positions préférées sur une roue pour les soirs ou on veut pimenter un peu et laisser le destin se charger de notre sort. » Des dessins à ne pas mettre entre des mains innocentes en somme, mais des dessins qui peuvent venir pimenter un peu notre vie sexuelle, même si clairement elle n'en a pas besoin, on y arrive bien tout seuls.

La soirée est parfaite, on approche des minuits et c'est avec une idée en tête que je viens changer nos plans pour la fin de soirée. Enfin c'est sur une idée de sa part, ou plutôt une remarque de sa part que nos plans changent, parce que Caleb Anderson qui fait part de son envie de refaire des photos, c'est rare, très rare alors l'idée me vient toute naturellement et vue l'enthousiasme que j'ai, il ne semble pas pouvoir venir contrer mes plans. Il ne déborde pas d'énergie lui mais je le regarde se recoiffer, et je sais que j'ai gagné. Je le décoiffe juste pour rire un peu, pour l'embêter un peu et je l'entends soupirer mais c'est surtout à sa main qui claque mes fesses que je réagis. « Doucement chéri, ça pourrait m’exciter. » Que je lui dis en levant les sourcils et en souriant avant de prendre sa main dans la mienne pour l’entraîner dans les rues de Spring Hill. Et si moi je sais ou aller même si je cherche à me souvenir de l'itinéraire, lui ne m'aide pas, du moins il me déconcentre grandement (et j'aime beaucoup ça) alors qu'il m'embrasse me faisant même frissonner quand ses lèvres se posent sur mon cou mais je ne dis rien, bien trop heureuse de sentir ses baisers venir me donner des sensations très agréables. Je trouve l'enseigne, et je suis plutôt fière de moi. C'est un petit moment de nostalgie pour moi, un moment que Caleb ne partage pas puisqu'il me confie n'avoir jamais mis les pieds ici. « Il faudrait qu'on revienne avec Nathan faire un bowling et je suis sûre qu'il aimerait les jeux d'arcades. Et je pourrais vous défier, j'aime les défis ou j'ai une chance de gagner, pas comme ceux avec la cuisine. » Ou là mes chances de perdre sont bien au dessus de 100%. Mais pour l'heure c'est pas à Nathan, ou au bowling, ou à la cuisine que je veux penser. Je cherche le photomaton, et je passe devant tout les endroits ou j'ai passé beaucoup de temps. « L’image que j’aie de la jeune Alex ici est adorable. » Adorable n'était pas vraiment le mot pour me décrire à l'époque, pas quand j'étais de sortie avec un groupe. J'étais même plutôt l'inverse d'adorable, alcool, drogue, le tout à l'excès, sans savoir quand s'arrêter, sans savoir se gérer, mais est-ce que j'ai besoin de le rappeler à Caleb ? Non clairement pas. « Oh tu sais comme je peux être quand je perds, c'était pas adorable. Mais je perdais jamais donc si enfaîte j'étais super méga adorable. » Super méga adorable avec ça il devrait saisir que je ne suis pas sérieuse. Que je n'étais pas adorable mais pas pour (ou du moins pas que pour) la raison que je lui ai cité. Sans m'attarder plus longtemps sur les jeux ou s'entassent des dizaines de jeunes, plus tous très jeunes au vu de l'heure avancée de la soirée, mais assez jeunes pour me faire sentir vieille ici. Mais ce n'est pas pour jouer que nous sommes là, lui en costume, moi dans ma robe courte, trop décolletée pour ce lieu. C'est pour des photos souvenir et le photomaton devant nous, c'est sans attendre que je le pousse à l'intérieur, ne lui laissant pas vraiment le temps de changer d'avis. Et une fois à l'intérieur, pour éviter tout risque de protestation je l'embrasse. Je m'empare de ses lèvres et je profite de cette intimité que nous offre cette cabine pour prolonger longuement ce baiser, d'autant plus quand je sens ses mains se poser sur mes fesses et je sens le baiser s’intensifier un peu. « Je disais… » Il rit et je le regarde, je l'imite aussi en laissant ma langue passer sur mes lèvres pour les humidifier, et je reste là, mes yeux figés dans les siens. « Tu veux qu’on fasse comment ? » Je le regarde, silencieuse, un sourire aux lèvres, ravie de voir que ses premières paroles ne sont pas pour me dire qu'il ne veut plus faire les photos. « Enfin je veux dire… On commence par quelles poses ? » Je me mords la lèvre et je ris légèrement à sa question, prête à dire une connerie et je le sais. « Tu veux tester plusieurs poses ici pour la collection du kamasutra ? Tu es ambitieux. » J'ai bien compris qu'il ne parlait pas de ça, mais je le taquine, je ne peux pas m'en empêcher surtout que je sens bien que mon regard ne le laisse pas indifférent et j'en joue beaucoup. Restant immobile, à le fixer, mes yeux grands ouverts qui sont figés aux siens et dans lesquels, il peut sans doute lire toutes les émotions que je ressens pour lui. Amour, tendresse, désir. « Arrête de me regarder avec tes yeux comme ça, là. Tu sais que ça me fait perdre mes moyens. » Il rit et je ris aussi, encore un peu plus quand sa main se pose sur mes yeux pour venir rompre un contact visuel qu'aucun de nous n'étaient visiblement en mesure de rompre autrement que par l'intervention de sa main. « C'est peut-être le but Monsieur Anderson, j'aime te voir perdre tes moyens. » J'aime l'effet que j'ai sur lui, c'est indéniable que j'aime ça. J'en joue énormément, je m'en nourris aussi, parce que ça me plaît de savoir que je lui plais. Ca me fait un petit quelque chose (un gros quelque chose) de sentir que d'un regard je peux avoir son attention de la sorte et dans ses yeux je sens tellement d'amour pour moi. Ca aussi je m'en nourris, alors que j'ai longtemps douté de ma capacité à être celle qui pouvait le rendre heureux, ces moments entre nous me rassure, m'apaise, me font gagner en confiance aussi. Et l'amour qui se lis dans nos yeux à ces moments est tellement fort, tellement pure, tellement vrai que j'aime tellement ces instants ou le monde extérieur semble ne plus être présent. Pourtant sa main sur mes yeux vient tout casser mais pas les émotions que j'ai ressenti. « C'est dingue que treize ans plus tard, j'ai toujours cette sensation qu'il ne peut rien nous arriver quand on est l'un contre l'autre à se regarder comme ça. » Et c'est sans doute pour ça que le bonheur est toujours aussi fort entre nous, pour ça que malgré les épreuves, malgré les mensonges, malgré la vie qui nous a fait vivre des choses différentes, on a fini par se remettre ensemble et trouver un équilibre si important pour nous deux. Ou du moins pour moi, parce que c'est avec des moments comme celui ci que je sais que notre amour est fort, vraiment très fort et que rien ne pourra vraiment détruire ce lien si fort entre nous. « Mais pour te répondre, j'ai pris les photos d'il y a treize, tu voulais refaire exactement les mêmes, bon j'ai un décolletée beaucoup plus prononcé et tu as beaucoup plus de barbe, mais à part ça tout est pareil. » On a juste presque treize ans de plus, un mariage célébré, quatre enfants et quelques rides en plus mais sinon tout est pareil. « J'ai envie de commencer par celle là, y'a tellement d'amour dans cette photo, je l'aime tellement. » Nos deux visages tournés l'un vers l'autre et sa main posée que ma joue, c'est l'amour et la tendresse à l'état pure que je peux voir dans cette photo et je sais qu'aujourd'hui, nos regards sont toujours les mêmes. Je m'occupe de sélectionner le type de photo que je veux, et de payer avant de le regarder, avant de me lui sourire, j'ai les souvenirs de cette session photo qui me revient en tête. Et des autres. J'ai tellement de souvenirs quand je me plonge dans son regard et je lui souris, le regard tendre et pleins d'amour, peut-être même encore plus qu'il y a treize ans, parce que chaque épreuve, chaque souvenir, chaque événement de notre vie, de notre couple n'a fait que renforcer encore l'amour que je ressens pour lui et je ne doute pas que ça devrait se voir sur les photos. Celles ci et les autres que j'ai l'intention de faire. Une photo, faite. Ce sont mes lèvres qui se posent sur les siennes ensuite pour une seconde photo. Puis mes mains dans ses cheveux je l'embrasse sur la joue. Et j'oublie les photos, je profite juste de lui. Ce n'est que de très longues minutes plus tard que je regarde ma montre et que je vois l'heure. « Oh, oh, c'est mon anniversaire aujourd'hui et je suis tellement heureuse de le commencer avec toi. » Trente-trois ans, et je suis enfin heureuse. Enfin sereine. Enfin comblée, et c'est avant tout grâce à lui.

@Caleb Anderson :l: :l:

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Message(#)Calex #73 x i'll take the smooth with the rough - Page 3 EmptyMar 21 Fév - 11:26

Calex
I'll take the smooth with the rough, feels so fucked up to be in love. Another day, another night stuck in my own head but you pull me out, you pull me out
« J'ai pas mal pensé à tout ça. J'ai repensé à pas mal de choses, des discussions que j'ai pu avoir avec elle, des remarques, et je pense que tu lui plaisais vraiment, je suis certaine qu'elle avait crush sur toi. » Comme elle, j’essaie de passer en revue les moments que nous avons pu passer avec Rachel tous les trois, et cette soirée plus spécifiquement où nous nous sommes retrouvés tous les deux. Rachel avait bu. Moi aussi. Et oui, je me souviens de quelques réflexions faites sur mon physique ou plus simplement ma personne mais rien qui ne puisse montrer ou sous-entendre qu’elle avait un faible pour moi. Sur le coup, j’ai surtout mis tout ça sur le compte de l’alcool. J’hausse doucement les épaules en soupirant. « Je ne le vois pas vraiment…mais tu la connaissais mieux que moi. » Même si je doute très fortement être réellement le type d’homme qui lui plaisait, elle était la meilleure amie d’Alex et si elle me dit ça ce soir c’est certainement qu’elle doit avoir ses raisons. « Intéressant c'est le mot oui et je prends ça pour un oui de ta part, tu pourras pas y échapper, je vais te dessiner nu et je tacherai de bien respecter les proportions et on l'accrochera dans le salon. » Sa réponse me fait rire de bon cœur, surtout quand on perçoit dans sa voix une excitation très sincère à l’idée de me dessiner nu. « Non non non pas dans le salon. » je précise, même si je sais qu’elle n’était certainement pas sérieuse. « Au pire tu pourras le garder dans le tiroir de ta table de chevet. » Mais même pas accroché dans notre chambre non plus, je trouverais ça bien trop gênant. « Je ferais une version de nos positions préférées sur une roue pour les soirs ou on veut pimenter un peu et laisser le destin se charger de notre sort. » Mon regard s’agrandi, mon sourire également et il y a peut-être même mes yeux qui pétillent d’excitation à cette idée. « J’adore cette idée, on laisser la roue décider pour nous. Tu pourrais même en dessiner quelques-unes qu’on a jamais encore essayées pour pimenter un peu tout ça. » Comme quoi il suffit de me parler de sexe et de kamasutra pour que je sois bavard et ma femme me connait assez pour le savoir.

Les plans que j’avais pour nous ce soir changent, ou du moins pour la prochaine heure. Alex est têtue et quand elle a une idée en tête il est difficile de la lui enlever et la voilà maintenant avec cette envie de trouver un photomaton ouvert à cette heure tardive pour reproduire les photos prises il y a treize ans. « Doucement chéri, ça pourrait m’exciter. » Si c’est d’un air léger qu’elle me dit ces mots je sais qu’ils pourraient tout de même être vrai et c’est la raison pour laquelle, avec un sourire sur les lippes je me mords la lèvre inférieure alors que me yeux passent des siens à ses lèvres. « Oh je sais, oui. » des mots que je lui murmure presque. Mais cette ambiance légère ne reste pas très longtemps entre nous puisque c’est assez rapidement que je me retrouve entraîné vers une salle d’arcades dans laquelle ma femme semble avoir eu ses habitudes plus jeune. « Il faudrait qu'on revienne avec Nathan faire un bowling et je suis sûre qu'il aimerait les jeux d'arcades. Et je pourrais vous défier, j'aime les défis ou j'ai une chance de gagner, pas comme ceux avec la cuisine. » J’acquiesce d’un signe de tête tout en caressant le dos de sa main à l’aide de mon pouce alors que d’un air curieux j’observe l’environnement dans lequel nous nous trouvons. « Oh tu sais comme je peux être quand je perds, c'était pas adorable. Mais je perdais jamais donc si enfaîte j'étais super méga adorable. » C’est avec un vrai regard amoureux que je la regarde. À mes yeux, elle est super méga adorable, mais je sais que mon statut de mari me rend assez peu objectif. Assez rapidement nous nous retrouvons tous les deux dans le fameux photomaton. Mes mains sur ses fesses, nos lèvres l’une contre l’autre pour un énième baiser qui lui, n’a rien d’adorable. C’est bien de cette manière que je voulais fêter notre anniversaire de rencontre. « Tu veux tester plusieurs poses ici pour la collection du kamasutra ? Tu es ambitieux. » Elle me fait de nouveau rire et c’est même sans avoir à beaucoup réfléchir que je lui réponds. « Tu sais j’ai bien en tête une ou deux positions faisables ici. Pas très confortable. Peu de place mais… je regarde autour de nous dans cette cabine avant de reprendre. faisable. » Mais bien moins aventureux qu’il y a treize ans j’aurais bien trop peur qu’on puisse nous surprendre dans un tel endroit. En revanche, je ne me fais pas prier pour profiter du regard et des yeux de ma femme qui me font toujours perdre mes moyens. Elle est forte pour ça et le pire c’est qu’elle n’a pas grand-chose à faire pour y parvenir. « C'est peut-être le but Monsieur Anderson, j'aime te voir perdre tes moyens. » Je lâche un petit rire, mon regard déborde sûrement d’amour quand je me perds ainsi dans ses yeux et c’est justement parce que ses iris me font perdre totalement pied. Rapidement, je retire ma main posée sur mes yeux afin de pouvoir en profiter de nouveau. « C'est dingue que treize ans plus tard, j'ai toujours cette sensation qu'il ne peut rien nous arriver quand on est l'un contre l'autre à se regarder comme ça. » Mon sourire est tendre et je suis réellement touché par ses mots. Je ressens la même chose, moi aussi. Mais je pense que si nous avons tous les deux cette sensation c’est peut-être parce qu’il ne peut réellement rien nous arriver tant que nous sommes l’un contre l’autre. « Mais pour te répondre, j'ai pris les photos d'il y a treize, tu voulais refaire exactement les mêmes, bon j'ai un décolletée beaucoup plus prononcé et tu as beaucoup plus de barbe, mais à part ça tout est pareil. J'ai envie de commencer par celle là, y'a tellement d'amour dans cette photo, je l'aime tellement. » Quand elle parle de son décolleté c’est tout naturellement que mes yeux glissent dans celui-ci mais pour savoir quelle photo a particulièrement retenu son attention je suis obligée de relever le regard afin d’en prendre connaissance. « Je l’aime beaucoup aussi. » Je lui avoue, et je la laisse nous guider pour ces photos. Bien plus douée que moi. Bien plus à l’aise aussi, et quand il est temps de commencer les photos je me redresse un peu, relevant mes mains sur le bas de son dos mes yeux perdus dans les siens depuis déjà bien longtemps. Le regard rempli d’amour de tendresse et d’affection, je lui murmure même un petit je t’aime, tant pis si je ne l’avais pas fait il y a treize ans. Plusieurs photos plus tard et après l’avoir laissé me guider tout du long ; « Oh, oh, c'est mon anniversaire aujourd'hui et je suis tellement heureuse de le commencer avec toi. » Je lui souris, mes doigts remontent le long de son dos tout en caressant celui-ci pour venir le recoiffer un peu, replaçant des mèches de cheveux derrière son oreille. « Joyeux anniversaire mon amour. » que je lui dis avec toute la douceur et la tendresse dont je suis capable. « Je te promets de tenir plus de soixante secondes à l’hôtel. » Cette fois je lui souris, parce que si aujourd’hui je peux rire de mon raté il y a treize ans ce n’était clairement pas le cas à l’époque. « Et je te promets de te faire absolument tout ce que tu veux ce soir. Réfléchis-y bien. » Toujours avec le même sourire je viens ponctuer la fin de ma phrase par un clin d’œil. « Mais, j’ai une dernière petite demande avant que tu ne sois entièrement la reine de la soirée, de la nuit et de la journée de demain. Je veux que tu me refasses les mêmes photos que la dernière fois. » Cette dernière phrase est murmurée à son oreille et c’est après cette demande que je quitte le photomaton pour la laisser seule. Elle n’est pas obligée d’accepter et si elle ne veut pas le faire je ne la forcerais pas, mais je tente tout de même ma chance. Après tout je n’ai rien à perdre.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #73 x i'll take the smooth with the rough - Page 3 EmptyMer 22 Fév - 0:47



i'll take the smooth with the rough
« Je ne le vois pas vraiment…mais tu la connaissais mieux que moi. » Biensur qu'il ne voit pas comment, je suis même moi sans doute passée à côté de ça à l'époque. Et, Caleb a cette fâcheuse tendance à refuser l'idée qu'il puisse plaire, qu'il puisse être considéré comme séduisant, comme sexy, alors qu'il n'ait rien vu n'est en soit pas étonnant. Rachel ne me l'a jamais dit réellement, mais pouvait-elle le faire ? Alors qu'elle savait qu'apprendre qu'elle était potentiellement attirée par mon copain aurait pu rendre notre amitié un peu plus fragile ? Alors, non elle n'a rien dit et ce n'est qu'après mon départ qu'elle s'est laissé tenter par ses envies et par l'idée de coucher avec Caleb. C'est ainsi que je vois les choses, je ne saurais jamais si c'est la vraie version, si c'est une partie de la vérité ou si ce n'était qu'une façon de se venger de mon départ, mais cette première version m'aide à lui pardonner, m'aide à accepter ce qu'il s'est passé entre eux, alors je choisis de croire cette version, même si Caleb ne semble pas vraiment d'accord avec moi.  « Non non non pas dans le salon. » Qu'il le précise me fait rire forcément. Parce que je n'en avais pas l'intention, je ne veux pas que d'autres vois ce dont je suis la seule à pouvoir bénéficier et à profiter. Mais rien qu'imaginer un portrait nu de Caleb au milieu de notre salon me fait vraiment rire, pas sur que Nathan, nos enfants et nos invités trouveraient ça drôle ceci dit. « Au pire tu pourras le garder dans le tiroir de ta table de chevet. » Je secoue la tête, à nouveau enthousiaste, parce que cette idée me plaît. « Pour les soirées ou tu bosses, j'aurais au moins de quoi me rincer l’œil. » Je ne précise pas la totalité de ma pensée, et ce que je compte faire en regardant son corps nu, mais c'est pas vraiment un secret qu'il m'excite, qu'il me plaît, que son corps fait réagir le mien assez vivement alors l'idée d'avoir auprès de moi, à défaut de l'original, une image de son corps nu, ça me plaît et je ne le cache pas. Comme lui ne cache pas que mon idée pour pimenter nos soirées, lui plaît et je vois même une lueur d'excitation dans ses yeux. « J’adore cette idée, on laisser la roue décider pour nous. Tu pourrais même en dessiner quelques-unes qu’on a jamais encore essayées pour pimenter un peu tout ça. » A nouveau ma tête bouge de haut en bas pour signifier que son idée me plaît, encore. Faut dire que sur ce domaine, nos envies sont similaires. « Comptes sur moi pour trouver des nouvelles choses à tester, je sais ce que tu aimes, je vais te gâter bébé. » Et c'est en venant déposer un baiser dans son cou que je viens clore cette discussion. Un baiser et même deux, et trois. Juste pour profiter encore un peu de cette proximité entre nous.

Je ne quitte ses genoux que pour réaliser son idée, celle de refaire ces photos, celles qui ont treize ans et il profite que je ne sois plus assisse sur lui pour venir frapper doucement mes fesses. « Oh je sais, oui. » Bien-sur qu'il le sait, il me connaît. Mieux que personne. Le seul qui sache ce que j'aime dans l'intimité, le seul qui puisse se vanter d'en savoir autant sur moi sur ce que j'aime, sur ce que je désire, sur ce qui m'excite. Je le regarde en levant les sourcils, et en lui souriant, parce que c'est aussi une chose que j'aime chez lui, le fait qu'il me connaisse si bien. Le fait qu'il aime jouer avec moi lui aussi . « J'ai été une gentille employée mais si tu veux me mettre la fessée, je peux être moins gentille. » Je joue, je ris, je flirte avec lui, mais je ne lui laisse pas vraiment la possibilité de prolonger le jeu puisque je lui prends la main et je l’entraîne dans les rues de Brisbane à la recherche d'un photomaton. Que je finis par trouver, à l'endroit même ou il était il y a plus de quatorze ans. Et je ne laisse pas le choix à Caleb, je l’entraîne dans la machine avant qu'il ne change d'avis et le baiser que l'on s'échange devrait permettre de le dissuader de s'enfuir. Mais il a l'air plutôt à l'aise dans cet endroit pourtant étroit, et ses mains sur mes fesses donnent un caractère un peu plus torride encore à ce baiser qui se prolonge. « Tu sais j’ai bien en tête une ou deux positions faisables ici. Pas très confortable. Peu de place mais… faisable. » C'est à mon tour de rire, parce que ma remarque n'était pas sérieuse, je sais qu'il ne l'est pas non plus, mais qu'il me réponde, qu'il flirte, qu'il joue ainsi me plaît beaucoup. « On est habitué au endroit étroit, et on fait de belles choses dans des endroits étroits. » Les toilettes, les placards, les douches, on a notre petite expérience des endroits étroits. « Mais garde en tête les deux positions que tu as, on pourra toujours tenter ça ailleurs. » Plus tard, on a toute une vie pour des expériences, pour ce genre de chose. Et pour le moment, c'est surtout de l'amour et de la tendresse qu'il y a entre nous. Dans nos regards, dans la façon avec laquelle nos yeux se fixent, incapable de rompre ce contact visuel, incapable aussi de faire disparaître ce sourire qu'il y a sur mon visage. Je suis heureuse, je le suis grâce à lui, et je ne pensais pas il y a treize ans que nous serions ici à fêter notre anniversaire de rencontre, aussi heureux et toujours aussi amoureux. Toujours de plus en plus amoureux. Le seul moment ou son regard se détourne du mien (outre que quand sa main s'est posée sur mes yeux) c'est le moment ou je fais référence à ma poitrine, et comme un réflexe ses yeux se baissent sur mon décolletée et je ris un peu. « Tu es tellement faible chéri, suffit que je dise décolletée, poitrine, seins et on te perds. » Je me moque de lui, mais il sait que j'aime l'effet que j'ai sur lui, que si je choisis ce genre de robe c'est pour lui, parce que je veux le séduire chaque jour que nous avons à passer ensembles. Ses yeux se posent sur la photo. « Je l’aime beaucoup aussi. » Et c'est sur cette pose que nous commençons la séance photo. On se perds un peu, oubliant parfois les photos originales pour d'autres plus naturelles, alors que j'oublie l'appareil pour profiter de lui, appuyant sur le bouton sans même m'assurer du résultat. C'est un moment de partage, d'amour et de tendresse, et je veux que les photos soient les plus sincères possibles même si elles ne sont pas parfaites, elles seront le témoignage de l'amour qu'il y a entre nous et c'est tout ce qui compte. On en fait plusieurs, je relance plusieurs fois le tirage avant de considérer que nous en avons assez, beaucoup trop sans doute mais ce sont des souvenirs que l'on pourra revoir dans treize ans et qui nous ferons sans aucun doute sourire et nous rappeler cette soirée et l'amour que l'on ressentait l'un pour l'autre.  « Joyeux anniversaire mon amour. » Il est doux avec moi, je ressens un long frisson qui me parcoure le dos quand sa main remonte doucement pour venir me recoiffer. Je lui souris. « Je te promets de tenir plus de soixante secondes à l’hôtel. » Je lâche un rire non contrôlé, surprise par sa remarque. « J'ai hâte de voir ça, enfin de sentir ça. » Je ne doute aucunement de ses capacités, il m'a depuis bien longtemps prouvé ses qualités, et il n'a justement plus rien à me prouver à ce niveau, mais ce clin d'oeil à notre première fois il y a treize ans maintenant, nous fait rire (ce qui n'a pas toujours été le cas). « Et je te promets de te faire absolument tout ce que tu veux ce soir. Réfléchis-y bien. » A nouveau un frisson me parcoure alors que sa voix et ses mots ne me laisse pas indifférente. « Oh je sais exactement ce que je veux, mais si j'y réfléchis bien là maintenant, je pense que je vais te sauter dessus. » Techniquement je suis déjà sur lui, mais c'est une façon de parler, une façon de lui montrer que je risque d'être vite excitée si je viens à penser à ce dont j'ai envie qu'il me fasse ce soir, parce que ce dont j'ai envie n'a pas sa place dans un tel lieu. « Mais, j’ai une dernière petite demande avant que tu ne sois entièrement la reine de la soirée, de la nuit et de la journée de demain. Je veux que tu me refasses les mêmes photos que la dernière fois. » J'aime qu'il me demande, qu'il me dise qu'il veut de telles photos, j'avais de toute façon l'intention de lui offrir, elles ne sont pas dans mon carnet souvenir, c'était lui qui avait eu cette fameuse photo, mais je vais tâcher de lui en offrir une nouvelle, et même peut-être plusieurs. « Et dire que tu as pour surnom Calebchou, si les gens t'entendaient parler bébé ils seraient choqués. » Je ne le suis pas moi, pas le moins du monde et c'est en riant que je lui dis ça et alors qu'il quitte le photomaton, je l'aide en le poussant dehors et en fermant la cabine pour faire les photos dont il a très envie et si la première photo n'est qu'une photo de mon décolletée, la suivante est carrément seins nus, et j'espère juste que personne ne va ouvrir la cabine mais je sais que Caleb veille pour que ça n'arrive pas. Je remonte ma robe et je quitte la photomaton, en le laissant prendre les photos et en souriant alors que je le regarde découvrir les clichés. « Tu auras le droit aux originaux tout à l'heure. » Il aura le droit de faire plus que les regarder, mais si moi je vais avoir mon dessin de lui nu, il aura toujours ces photos avec lui, enfin rangés quelque part ou personne ne pourra les voir, j'espère. « Maintenant direction l’hôtel chéri, parce que j'ai envie que tu m'offres absolument tout ce dont j'ai envie. » Oh je n'ai pas oublié et je sais que lui non plus, et je sais qu'il va avoir à cœur de rendre cette nuit mémorable pour mon anniversaire et j'ai hâte d'être enfin seule avec lui et de pouvoir vraiment lui sauter dessus comme je lui ai dis dans le photomaton.

@Caleb Anderson :l: :l:

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