Seems like we've been so scarred
Some people call it art
I hope you make peace with your pain
And never lose your flames (x)

Si tu la couvais avant, tu le fais encore plus maintenant. Ou pas. Ce n’est qu’une petite - même deux - attentions de plus à son égard, mais tu prends soin d’être avec elle quand elle se couche et quand elle se réveille à présent. Cette soirée au Queen’s ball n’a pas été qu’un fiasco. Oh non en réalité il ne l’a pas du tout été à tes yeux au final. Ca a été une manière pour toi de voir plus clair à propos de Birdie et de son état. Du tiens aussi. Car tu n’es pas aussi solide que tu ne le pensais. C’est pas facile mais tu fais des efforts. Tu n’as pas repris de boire mais tes médocs sont toujours depuis la mort de ton père et la perte de ta maison, une béquille non négligeable. Tu as arrêté d’imaginer un futur sans pour l’instant. Tu en as besoin et ce n’est pas une honte, loin de là. Ca te soulage mentalement par dessus le marché. Win win win win. Que des win.

Tu es bien évidemment réveillé avant elle et tu l’observes dormir comme la plus magnifique créature du pays qu’elle est. Tu caresses sa peau doucement, tu soulèves le drap pour regarder son corps même parfois parce que why not. Elle est entièrement nue alors que tu as un short et un t-shirt sur le dos. Tu sais qu’elle aime voir ta chaire mais tu arrives à mettre ça sur le compte de l’hiver. Tu n’es jamais la personne la plus à l’aise quand tu es nu. Birdie bouge un peu, tu sens qu’elle se réveille. Tu t’étais détourné pour aller voir tes émail sur ton téléphone. Tu n’as pas réussi à te rendormir alors tu as voulu être un peu productif. Les emails échangés avec Halsey sont maintenant classé dans leurs dossier. Il y a aussi les emails avec ton banquier car vous avez rendez vous aujourd’hui. Tu sais que c’est pas une partie de plaisir pour Birdie mais tu espères que ça ira. Tu espères aussi qu’elle aura tous les papiers. Tu n’as pas été derrière son dos pour ça car ce n’est qu’un premier rendez vous.

Tu laisses ton téléphone sur le matelas et tu vas te rapprocher de ta blonde pour aller embrasser le bout de son nez. « Hey… » Ton coeur bat vite. Tu l’aimes tellement.

@Birdie Cadburry

Elle essaie de faire des efforts. Mais c’est compliqué pour l’instant de faire l’opposé de ce que son cerveau lui dicte. D’aller à l’encontre des ressentis qu’elle peut avoir. Mais Birdie tente quand même. De toute façon, Jordan a bien compris que ça n’allait pas autant qu’elle voulait bien le laisser montrer. Certes, elle était plus tendue depuis le départ de Will mais il y a véritablement quelque chose d’autre de plus profond qui se camoufle derrière. Elle n’arrive pas encore à le définir. Elle ne cherche pas à le faire non plus. Elle n’a clairement pas envie de s’amuser à trifouiller dans son esprit. L’oiseau n’est pas certain d’apprécier ce qu’elle pourrait y trouver. Alors elle préfère ignorer. Elle est douée pour ça.

En tout cas, un point positif depuis la Pride est que Jordan est là quand elle ferme les yeux et iel est la première chose qu’elle voit quand elle les ouvre le matin. Et c’est plaisant. Très plaisant. « Hey… » Parfois, comme maintenant, elle n’ouvre même pas encore les paupières. Juste entendre sa voix, sentir le matelas bouger, le baiser sur son nez, ça suffit. Birdie se retourne pour aller se camoufler contre la silhouette de son partenaire. “Mmh…” Elle frotte son nez contre lui et sa main trouve vite le chemin sous son tee-shirt. “Morning.” Qu’elle dit d’une voix encore enrouée de sommeil. Birdie veut que tous ses réveils se passent comme ça. Jusqu’à la fin. Ce sont les plus doux. “Sleep well ?” Elle questionne en étant toujours à moitié endormie. L’oiseau a complètement zappé qu’aujourd’hui est le jour du rendez-vous. Ce n’est toujours pas son fort malheureusement. Si ce n’est pas Jordan qui le lui rappelle, ça sera son téléphone où il doit bien y avoir une alerte qui a été mise. Par Jordan. Ce n’est pas aujourd’hui que Birdie sera organisée. Elle profite de son réveil, pour l’instant.

Elle se colle toute contre toi, toujours à moitié endormi. Elle est la plus belle de tout le royaume.  “Mmh…” Et tu veux la garder contre toi comme ça dans ce lit (pas dans cette chambre) pour l’éternité. Sa main va bien vite sous ton t-shirt. Ca te réchauffera toujours autant le coeur de voir qu’elle aime vraiment ton corps. Elle le fait pour vous deux car tu n’arrives toujours pas à voir ce qu’elle voit et tu te dis que ça ne sera jamais le cas. C’est une partie sur laquelle tu essaies d’avoir un nouvel oeil depuis toutes ces années de thérapie mais qui ne bouge jamais. Ton visage ça va. Tu te trouves mignon, c’est vrai. Mais ton corps… Une catastrophe. Il est toujours aussi difficile de te regarder nu. “Morning.” Tes deux bras qui s’enroulent autour d’elle pour la garder toute proche. Un baiser de plus va se retrouver sur son visage.

“Sleep well ?” « J’ai dormi. » Ce qui est une réalité. Combien de temps, ça en est une autre. La qualité du sommeil également. Mais tu as dormi. « Sûrement quatre ou cinq heures. » Que tu ajoutes comme détail. Ca peut paraitre peu, mais quand on s’appelle Jordan Ashley Fisher, c’est beaucoup. Ta main dans son dos caresse sa peau doucement. « Did you sleep well? Any dreams? » Tu murmures alors que tu te souviens d’un des tiens. « J’ai rêvé que j’étais dans un bus et qu’il était écrasé. Mais genre, compressé. Mais j’étais pas vraiment dedans en fait hmmm… » Tu réalises au fur et à mesure que tu racontes ton rêve. « Parce que je le voyais être réduit en poussière. Bref… Pas le meilleur rêve. » Que tu ajoutes au cas où c’était pas évident vu la tragédie que tu viens de raconter. Est-ce que tu te rencontres que tu deviens le Cadburry de vous deux vu tout ce que tu es déjà en train de débiter comme paroles à peine au réveil ? Leave me alone. T’es chou. Tu sais qu'elle déteint sur toi. It is a good thing. Oui.

« J’ai dormi. » C’est déjà une bonne chose.
« Sûrement quatre ou cinq heures. » C’est mieux que rien.

Birdie est bien placée pour savoir que son partenaire a souvent du mal à dormir period. Alors savoir qu’iel a réussi à reposer son corps et son cerveau même pendant cinq heures, c’est bien. Elle ne se rappelle pas à quelle heure ils se sont couchés ni même quelle heure il est actuellement mais Jordan a dû veiller un sacré moment. Quand son oiseau dort, c’est du plomb pendant une bonne période. En général. Quand tout se passe bien. “That’s nice.” Qu’elle dit, un encouragement dont Jordan n’a pas vraiment besoin mais ça fait toujours plaisir d’entendre sa moitié approuver. Birdie en sait quelque chose.

« Did you sleep well? Any dreams? » Contre son torse, elle tourne un peu la tête pour mieux respirer alors qu’elle réfléchit à sa question. « J’ai rêvé que j’étais dans un bus et qu’il était écrasé. Mais genre, compressé. Mais j’étais pas vraiment dedans en fait hmmm… » La Cadburn fronce des sourcils en essayant de s’imaginer ce que lui raconte Jordan car c’est quand même assez particulier, non ? « Parce que je le voyais être réduit en poussière. Bref… Pas le meilleur rêve. » “C’est bizarre surtout. Je m’imagine un Magicobus du coup. Qui s’évapore comme Voldemort.” Birdie finit par ouvrir ses jolies prunelles pour les poser sur le beau visage de son amoureux. “Je crois que j’ai rêvé d’avions qui passe trop près et d’une meuf aux cheveux violets qui dormait chez nous. Mais j’en sais pas plus.” Les images lui reviennent furtivement alors que son nez va tout contre sa joue. “Sinon, j’ai bien dormi. J’ai pas l’impression d’avoir parcouru le marathon, c’est déjà ça.” Parfois c’est le cas et c’est agaçant. Mais surtout, elle n’a pas eu de cauchemars. Et c’est toujours satisfaisant et rassurant de le remarquer. Un baillement lui fait s’écarter de Jordan et s’étirer de tout son long avant de frotter ses yeux. “Il est quelle heure ?” Qu’elle demande en regardant son partenaire, la tête enfoncée dans l’oreille, sans aucun mouvement pour sortir du lit pour l’instant.

“That’s nice.” Tu confirmes d’un hochement de tête et tu te demandes si le fait de t’endormir avec elle à tes côtés et de te réveiller de la même manière n’est pas un effet de ton sommeil qui s’améliore. « Very nice. » Tu ajoutes en embrassant sa peau.

Tu lui racontes ton rêve alors qu’elle a vraiment l’air d’un petit oiseau qui vient de sortir de sa coquille, adorable à souhait, tu veux la protéger comme jamais. “C’est bizarre surtout. Je m’imagine un Magicobus du coup. Qui s’évapore comme Voldemort.” Tu aimes sa vision car oui, si c’était pas si dramatique on peut penser si on le met dans le contexte Harry Potter. Les yeux bleus de ta douce s’ouvrent enfin et y’a un sourire sincère sur ton visage. Un baiser va sur son visage alors qu’elle se colle tout contre celui ci. “Je crois que j’ai rêvé d’avions qui passe trop près et d’une meuf aux cheveux violets qui dormait chez nous. Mais j’en sais pas plus.” Tu hausses les sourcils, intrigué par son rêve. Vous hébergiez quelqu’un. Ca fait longtemps c’est pas arrivé et pour cause, vous n’avez plus de chambre supplémentaire. Enfin. Si. Mais elle est trop occupé par vos affaires et vous vous en servez trop. Si cette chambre venait à être occupé, ça serait encore plus petit ici. Si une troisième personne venait à vivre ici, ce serait vraiment impossible. Tu as tellement hâte de déménager. “Sinon, j’ai bien dormi. J’ai pas l’impression d’avoir parcouru le marathon, c’est déjà ça.” Elle te sort de tes pensées et un sourire revient sur ton visage. « That’s good. » Tu murmures en allant embrasser son front.

Elle bâille et se défait un peu. Tu la regardes s’étirer, profitant de sa nudité, comme toujours. Tu ne t’en lasseras jamais. C’est certain. “Il est quelle heure ?” Tu mets un petit moment à réagir car son corps a pris le dessus dans ta tête. Tu n’es qu’un animal au fond et tu n’en as pas honte. « Oh hem. Il est neuf heure et demi par là. » La dernière fois que tu as vu l’heure sur ton téléphone en tout cas. Tu te rapproches d’elle à ton tour, glissant ta main sur son ventre, tu vas caresser un de ses seins au passage, juste parce qu’il est là, sur le passage. Et tu es bien content.e de la sentir si proche, si douce, si belle. « On a rendez vous à la banque à 11h. » Que tu dis doucement. Ton réveil était mis pour 10h même si tu savais que tu serais réveillé avant car jamais tu ne fais de grasse matinée, mais c’est un bon boost de savoir que vous avez plus qu’une heure pour y aller quand l’alarme se déclenche. Le temps peut passer trop vite des fois et ce rendez vous est important. Il ne faut pas l’oublier.

« Very nice. » Tout comme ce réveil tout en douceur dans ses bras qui sont bien trop rares au goût de Birdie. Elle le déplore souvent mais elle le savoure quand ça arrive. Elle en profite aussi pour faire clairement son petit être tout fragile dans le seul but d’être couverte de baisers et d’étreintes de la part de Jordan qui la tient fermement contre lui. Les échanges sur les rêves sont toujours intéressants, le cerveau est parfois compliqué mais très imaginatif aussi - dans le bon comme le mauvais. Mais au moins, il n’y a pas eu de véritables cauchemars, pas de réveil brutal en plein milieu de la nuit ni d’agitation passagère de l’un ou de l’autre. Et ça fait plaisir de célébrer de telles petites victoires de la sorte. « That’s good. » Birdie trouve aussi.

Elle se décale pour pouvoir bailler et s’étirer comme le fauve qu’elle est. La Cadburn n’a pas envie de rester à être la tête dans le cul toute la journée et c’est une technique de réveil qui fonctionne toujours bien. Et puis, elle sait aussi ce qu’elle fait quand elle voit le regard de Jordan. Un bref petit sourire de coin apparaît alors qu’iel semble apprécier la vision - they do, elle en a pleinement conscience. « Oh hem. Il est neuf heure et demi par là. » Par là, ça l’amuse d’entendre l’approximation de ses propos. Jordan apprend à être moins accroché.e à l’espace temps, c’est quelque chose de plaisant à remarquer. Ce qui est plaisant aussi est sa main sur sa peau, les doigts qui caressent et qui font frémir d’aise la peau de sa blonde. « On a rendez vous à la banque à 11h. » Ah. Voilà qui casse un peu l’ambiance. “Noooon.” Qu’elle se met à geindre en grimaçant tout en mettant ses mains sur son visage. “J’avais zappé que c’était aujourd’hui.” La moue arrive et, malgré tout, c’est une bonne distraction sur laquelle se reposer. “Bon. Au moins ça sera fait.” Il ne faut pas oublier que c’est pour la bonne cause. Une très belle et grande cause. Ses bras vont autour de son cou. “C’est pour notre maison donc je vais arrêter de geindre.” Notre maison, c’est si beau à prononcer. Birdie n’arrive toujours pas à y croire, et ça sera toujours compliqué à le croire tant qu’ils ne seront pas dedans. “En plus, j’ai fait l’effort d’avoir réuni quelques papiers car y’a un petit lutin qui s’amuse à mettre des alertes et des rappels sur mon téléphone.” Au milieu de deux ou trois rappels oraux car Jordan ne souhaite pas faire capoter le rendez vous contrairement à elle qui serait plus du genre à oublier la moitié des choses. “J’espère que c’est bien ceux-là qu’il leur faut.” Puis elle mord sa lèvre. “Y’a juste le truc du mariage… J’en ai pas.” Mais ce n’est pas si important, n’est-ce pas ?

Son expression change plutôt grandement quand tu mentionnes la banque mais… tu étais obligé. C’est dans pas très longtemps et c’est important. “Noooon.” Tu grimaces de la voir comme ça. C’est pas un bon début si elle rejette à ce point là le tout premier rendez vous. Avec un peu de chance elle n’aura pas besoin de venir aux autres ? Tu sais pas. “J’avais zappé que c’était aujourd’hui.” T’as pas osé le lui dire plus tôt, hier, car tu savais que ça ne serait pas bien accueillit. “Bon. Au moins ça sera fait.” Oh ? Elle voit le bon côté des choses assez vite. Ce qui te fait grandement plaisir. “C’est pour notre maison donc je vais arrêter de geindre.” Elle avait mentionner prendre rendez vous avec sa banque aussi pour comparer mais quelque chose te dit que ça n’arrivera jamais de ce côté là et que vous allez faire avec la tienne. Y’a un doux sourire qui se forme sur ton visage alors qu’elle confirme que ce sera pour votre maison. « J’ai tellement hâte. » Elle sait. Tout le monde sait.

“En plus, j’ai fait l’effort d’avoir réuni quelques papiers car y’a un petit lutin qui s’amuse à mettre des alertes et des rappels sur mon téléphone.” Tu es content.e de voir que ça a porté ses fruits. Tu lui as même mis des jolis rappels avec des nudes de toi parfois. Faut bien la motiver avec du lourd ta douce. « Intelligent ce lutin… » Tu es fier de toi oui. “J’espère que c’est bien ceux-là qu’il leur faut.” Tu t’inquiètes pas, c’est déjà bien qu’elle en ait rassembler quelques uns. « On verra à la banque. » C’est pas maintenant que tu vas te mettre à la recherche des papiers. Tu n’es pas stressé.

“Y’a juste le truc du mariage… J’en ai pas.” Tu hausses les sourcils. « Sûrement le plus important celui là. » Que tu dis sans réellement savoir mais comme ça lie une troisième personne à toutes vos démarches… ça sonne comme quelque chose d’important. « Tu te souviens si vous aviez fait un truc qui dit que ce qui est à toi est à toi et ce qui est à lui et à lui ? Ou ce qui est à toi est aussi à lui ? » Car t’as pas trop envie que ta maison soit à Will, respectueusement.

« J’ai tellement hâte. » Un petit sourire apparaît. Birdie sait. Birdie ressent la même chose. Elle embrasse là où ses lèvres atterrissent en guise de réponse. C’est une bonne pensée. C’est quelque chose de positif. Elle se raccroche à ça du mieux qu’elle peut. Elle y arrive ce matin. C’est tout à l’honneur de Jordan et de sa présence. Elle veut y croire aussi, tant que sa tête ne lui dit rien à contradiction. Tant qu’aucune voix ne la freine dans toute son adoration envers son partenaire. Ça fait du bien.

« Intelligent ce lutin… » “Very much. Very Ravenclaw.” Qu’elle souligne en caressant sa nuque, où ses mains y sont jointes. En plus, elle a gagné plein de belles images à regarder quand elle s’ennuie ou quand elle veut juste le voir. Ça ne va pas l’inciter à se responsabiliser, au contraire. Plus elle en aura, mieux ça sera. « On verra à la banque. » Birdie hoche la tête, ravie de voir que Jordan n’a pas l’air de vouloir faire son control freak à vérifier les documents. Elle n’a pas envie de voir son air contrarié dès le réveil. En tout cas, iel n’a pas l’air de l’être. Ni contrarié.e ni stressé.e. Birdie est convaincue que son corps nu aide, oui oui.

« Sûrement le plus important celui-là. » “Hein ?” Dans quel monde c’est le plus important ? Birdie a plutôt l’impression que c’est le certificat de naissance le plus important - il faut apparemment prouver que l’on ExIsTe. « Tu te souviens si vous aviez fait un truc qui dit que ce qui est à toi est à toi et ce qui est à lui et à lui ? Ou ce qui est à toi est aussi à lui ? » La jeune femme fronce le front pour se rappeler. Comment ont-ils fait pour le local déjà ? “Je sais qu’on a signé quelque chose mais… ” Ils ont bu, ils ont aussi pris des petits champignons, ça n’aide pas à se rappeler exactement ce qu’il s’est passé. Ils ont fait les démarches nécessaires pour que le mariage soit validé malgré tout car le but était de faire changer le nom de famille de Will afin qu’il devienne un Cadburry à plein temps. Birdie n’a jamais envisagé qu’il aurait aussi eu envie de bougeotte comme ses pairs, ceci dit. “J’ai jamais eu à me poser la question avant. J’en sais rien.” Pourtant, ils ont fait leurs recherches mais tout semblait tellement compliqué qu’ils sont allés juste vers là où était leur intérêt. Sans se préoccuper des conséquences. “Je sais même pas qui pourrait me le dire.” Le notaire ? La banque ? L’état ? Un alien ? Elle n’y connait rien. Absolument rien. “On a pas pensé à ça.” L’idée était fun au début mais là, elle espère que ça ne va pas compliquer les choses.

“Very much. Very Ravenclaw.” Gosh ça te fait du bien quand elle te valide comme ça. Avec son langage à elle. Celui du monde d’Harry Potter. Tu es véritablement le plus fier du monde là. Tu es vraiment un Serdaigle et ça se confirme, même si y’en avait pas besoin. Par contre y’a un truc dont vous avez besoin c’est son contrat de mariage. “Hein ?” Et elle n’a pas l’air de réaliser son importance vu son air. “Je sais qu’on a signé quelque chose mais… ” Elle sait donc pas du tout la réponse à cette question. Shit. Tu aurais pu t’en douter Jordan quand même. C’est pour Le FuN qu’ils se sont mariés. Ils ont pas regardé grand chose. “J’ai jamais eu à me poser la question avant. J’en sais rien.” Elle confirme avec tous les mots qu’il faut et que tu aurais préféré ne pas entendre. « Oopsie. » Que tu dis pour montrer que c’est un problème mais sans pour autant accabler « pour rien ». Si elle sait pas, y’a rien qui va changer là. “Je sais même pas qui pourrait me le dire. On a pas pensé à ça.” « Peut être Will. Ou l’endroit où vous vous êtes mariés. » Tu dis ça comme ça. T’en sais rien non plus. « On verra plus tard, ce sera pas pour ce rendez vous là. On posera la question au banquier si ça pose un problème ou pas… » Tu embrasses doucement son front car tu as l’impression qu’il commence à être en surchauffe avec tout ce que tu viens de mettre en lumière vis à vis du mariage et du prêt à venir. L’achat de la maison. « Je vais te faire un café. » Tu annonces pour lui donner du bon au milieu de tout ça à son réveil.

A la banque vous allez apprendre que vous devriez avoir un compte joint pour simplifier les choses dans les démarches du prêt ensemble et quand le mariage de Birdie est mentionné le banquier fait une belle grimace. Il pose pas de question sur pourquoi mais il parle de également du contrat de mariage. « On a pas encore l’information. » Tu réponds pour Birdie et tu n’es toujours pas stressé par tout ça. Tu sais que quoi qu’il arrive, tu l’auras ta maison, car tu la veux. Tu as des économies, un apport non négligeable pour l’achat. Ca va aller; Non ? Oui. Tu le sens que tout ira bien. Quand vous sortez du rendez vous, ta pochette avec les papiers sous le bras, tu passes l’autre autour des épaules de Birdie. Tu embrasses le dessus de sa tête. « We’ll find a way. » Tu es pas inquiet et ça se sent.

« Oopsie. » Birdie pourrait croire que Jordan s’amuse d’elle en disant ça. Mais clairement, ouais… Oopsie. La Birdie du passé n’aurait pas pensé que deux ans plus tard, elle serait avec quelqu’un et sur le point d’acheter une maison. C’est presque triste de se rendre compte qu’elle ne pensait pas ce genre de développement pour elle-même mais c’est beau de le constater. Elle est fière et elle veut continuer sur cette voie-là. Alors elle espère sincèrement que ça ne va pas contrarier les plans car… Elle veut sa maison maintenant qu’elle l’a vu et que ça semble si proche, si réalisable. Avoir son local lui a fait réaliser qu’elle aime bien avoir ses idées. Voir ses visions prendre vie. Pareil avec l’appartement temporaire d’Asher. Il y a une satisfaction de pouvoir aménager les choses à sa façon. Elle veut ça, Birdie. « Peut être Will. Ou l’endroit où vous vous êtes mariés. » La contrariété la pousse à ne pas vouloir demander à Will pour l’instant. Mais sûrement que son mari de meilleur ami pourrait lui répondre, sait-on jamais. « On verra plus tard, ce sera pas pour ce rendez vous là. On posera la question au banquier si ça pose un problème ou pas… » Voilà ce qu’elle préfère entendre. Enfin, le début plus que la fin. “Ouais…” Si c’est un problème, qu’est-ce qu’il y a en solution ? Pourquoi elle n’y a pas pensé avant maintenant ? « Je vais te faire un café. » “Ah!” Il ne faut pas beaucoup de choses pour illuminer son visage ; elle laisse à Birdie du futur les tracas potentiels du mariage avec son meilleur ami.

Evidemment que celui-ci est évoqué. Son cerveau panique et Birdie n’a pas manqué de voir la grimace, et le ton, et aussi un peu de jugement ?, venant du banquier. « On a pas encore l’information. » Est-ce que ça met en péril ? Est-ce que ça complique les choses ? Est-ce que ça les empêche d’avoir le Saint Graal ? Son apport sera toujours moindre que celui de Jordan mais Birdie tient à mettre sa pierre à l’édifice. Alors la jeune femme a le visage contrarié quand ils sortent du rendez-vous alors qu’elle joue avec son trousseau. « We’ll find a way. » Jordan a l’air particulièrement serein.e avec son bras autour de ses épaules.. Ce n’est pas le cas de son oiseau. “J’ai pas aimé son air.” Qu’elle marmonne avec le front plissé. “Si on a pas fait de contrat, ça veut dire que Will serait aussi propriétaire ?” Elle mord sa joue en essayant de faire sens à tout ce bordel administratif dans lequel elle s’est fourrée. “Bon, au moins, j’ai visiblement rapporté les bons docs.” Le banquier avait l’air plutôt satisfait de ce côté-là. A part l’absence de ce fucking acte de mariage.

“Ouais…” Tu veux pas l’inquiéter plus que nécessaire. Vous savez pas grand chose encore. “Ah!” Le café, le sauveur de tous les maux, ou presque. “J’ai pas aimé son air.” C’est qu’il faudrait une autre bonne tasse là après le rendez vous. L’humeur n’est pas au beau fixe pour ta douce moitié qui est plus un tiers qu’une moitié au final ? Tu sais pas trop mais oui, toute cette histoire sur son mariage et Will, c’est sur le devant de la scène et tu comprends pas pourquoi tu es si zen malgré tout. Peut être que tu es bien content qu’il soit parti finalement ? Tu sais pas. Mais toi tu es là et ton voyage aux USA est annulé. Petit détail que tu n’as pas encore dit à Birdie. Tu n’as pas trouvé le bon moment car justement, elle n’a pas l’air au top ces derniers temps, merci à la soirée de la Pride pour te l’avoir mis en plein visage. Au moins tu sais, tu préfères savoir, même quand c’est du négatif. Tu es très bien placé pour savoir que la vie n’est pas toujours tout beau tout rose.

“Si on a pas fait de contrat, ça veut dire que Will serait aussi propriétaire ?” « Je crois oui. » C’est ce que tu comprends également. “Bon, au moins, j’ai visiblement rapporté les bons docs.” Ton coeur se gonfle d’amour pour elle de l’entendre une fois de plus penser au bon côté des choses. Tu t’arrêtes de marcher pour aller te placer devant elle. Ta main libre sur sa joue et l’autre avec ta pochette dans son dos. Tu lui fais un baiser qui sort de nul part. Mais un bon et très beau baiser qui tu l’espères va lui retourner un peu le cerveau. « And I love you for that. » Damn, c’est ça l’effet que des papiers administratifs te fait ? C’est vrai que Birdie au milieu de papier et avec des lunettes sur le nez -qu’elle n’a pas là- ça te fait toujours quelque chose. Mais là, c’est le côté optimiste de ta douce qui te réchauffe le coeur et qui te donne envie de l’aimer encore plus fort. D’où ce baiser impulsif. « On trouvera une solution. » Que tu ajoutes une nouvelle fois. « On mettra juste mon nom s’il faut. » Une solution facile à ton avis. Tu ne proposes pas juste son nom car il faut absolument qu’il y ait le tiens. Pour ta santé mental. Pour avoir ton havre de paix. Tu as besoin de contrôler ce détail là. Il faut que ce soit ton toit. Tu préfèrerais que ce soit officiellement le votre, mais visiblement vous avez jamais rien d’officiel à vous tous les deux.

« Je crois oui. » C’est un peu contrariant. Ce n’est pas censé se passer comme ça. Cette maison sera votre chez vous, votre cocon, votre nid à vous. Elle n’est même pas encore officiellement à vous que tu la couves déjà comme un de tes enfants. Tu aimes Will, même si tu es fâchée contre lui en ce moment, mais tu n’as pas envie qu’il ait une main mise sur une maison qui n’a rien avoir avec lui. Tout ce qui passe dans ton esprit actuellement ne te plaît pas forcément et tu ne trouves aucune solution satisfaisante pour t’en défaire. Il faut dire que tu n’y as pas encore beaucoup réfléchi mais ça ne serait tardé. Avec l’aide de Jordan, ça sera sûrement plus facile, non ?

Celui-là même qui s’arrête et t’arrête en même temps en se foutant devant toi. Sa main contre ta joue, l’autre à ton dos et ce sont ses lèvres qui se plaquent contre les tiennes pour entamer un baiser dont tu ne t’attendais pas. Le genre qui te fait frémir jusqu’à la pointe des ongles de pieds et que tu regrettes quand iel s’éloigne. Ta bouche le suit même jusqu’au bout avant de comprendre qu’il faut se détacher. Le petit souffle saccadé et les yeux baignés de la surprise de cet acte passionné soudain. « And I love you for that. » Ah. Tu parlais de quoi ? “Parce que j’ai brassé du papier ?” Que tu répliques avec un petit sourire de coin. Tu n’es pas sotte et tu connais les faiblesses de ton partenaire, parfois étonnantes. Comme toi qui ramène des bons documents à un rendez-vous dans une banque.

« On trouvera une solution. » Tu secoues la tête car oui, vous trouverez une solution, c’est certain. Il faut juste que tu saches les options que tu as. « On mettra juste mon nom s’il faut. » Alors là. Tu clignes des yeux plusieurs fois en le regardant comme si Jordan était un fantôme. Ou qu’iel venait de dire la plus grosse absurdité. “T’es sérieux là ?” Te voilà en train de t’écarter de lui avec un puis deux pas en arrière. Inutile de préciser que tu n’aimes pas sa première solution. Mx veut s’approprier tous les droits ? Alors que c’est censé être à vous deux ? “Je crois pas, non.” Le ton est mordant et la mâchoire serrée. Jordan n’a aucun droit à t’enlever ça. Comment iel peut te déclarer son amour et la seconde d’après te balancer ça à la gueule ?

“Parce que j’ai brassé du papier ?” Tu hoches la tête alors que t’as un sourire très large et amusé sur ton visage. Tu sais que c’est un kink hors du commun mais tu n’es pas le commun des mortels. Elle non plus. Vous êtes uniques et vous êtes parfait ensemble. Tu aimes la voir toute faible après le baiser, tu es vraiment bien fier de toi. Comme si tu oubliais à chaque fois combien d’effet tu lui fais. C’est beau à voir. Très beau.

“T’es sérieux là ?” Oh ? “Je crois pas, non.” Tu n’aurais pas cru qu’elle aurait une réaction aussi vive mais… Ca te fait plaisir que ce soit le cas. Elle est sur l’attaque. « Okay okay. » T’as encore envie de l’embrasser aussi goulument de la voir si possessive avec la future maison. « Faut vraiment que tu vois si ce qui est à toi est à lui. » Car si c’es tel cas, la seule autre solution à ton avis, c’est qu’ils divorcent mais tu n’as pas envie de formuler ça à voix haute tant que ce n’est pas encore la réalité de la situation. Tu te mords la lèvre alors que tu regardes Birdie avec envie. Ca n’a pas l’air très approprié d’avoir un coup de chaud alors qu’elle se met en colère mais… C’est le cas. C’est ce que ça sous entend qui te donne chaud. Elle veut être propriétaire, elle veut un chez elle, un chez vous, officiel et damn… Que ça fait du bien de voir à ce point là. « You’re fucking hot you know that? » Jordan… Faut se calmer mais tout dans tes yeux hurlent ton amour et ton attirance pour toute sa personne à ce moment précis. Tu t’en lèches les lèvres sans même t’en rendre compte. T’es pas raide dans ton pantalon mais franchement, il ne te faudrait pas grand chose de plus.

« Okay okay. » Visiblement, ta réaction le surprend. Toi aussi, pour être honnête. Mais tu es tellement dans ta fierté. Cette maison est une des rares lumières de ton existence en ce moment. Jordan ne peut pas t’enlever ça. Tu serai vraiment prête à te disputer avec lui s’il le faut mais ton nom apparaitra sur le bail, un point c’est tout. Avec Will ou sans Will - non, sans Will, ça serait mieux. Car c’est à vous, bordel de dieu, et tu n’as pas envie de retrouver ce sentiment où tu étais chez toi sans être pleinement chez toi comme dans son ancienne maison. C’est bien la première fois que ça arrive mais il semblerait que Birdie Olive Cadburry ait envie de se poser. D’avoir son chez elle. Son endroit, son espace, son ambiance.

Ce n’est pas pour rien que ton visage est fermé de nouveau, fâchée face à la solution de Jordan qui n’en est pas une du tout à tes yeux. Il serait bon de réaliser qu’aucune des solutions que tu auras te plaira de toute façon. « Faut vraiment que tu vois si ce qui est à toi est à lui. » “Je le ferai.” Même si t’en as pas envie, tu le feras. Will reste ton meilleur ami après tout. Et tu as besoin d’une réponse. Peut-être que lui aura une meilleure idée des choses que toi. Après tout, ce n’est pas son premier mariage. « You’re fucking hot you know that? » “Oh shut up.” Que tu clames en secouant la tête tout en le repoussant. “Mon nom sera sur ce foutu bail. Personne me l’enlèvera, ni Will ni toi.” Que tu grommelles alors que tu te détournes pour reprendre la route vers ton van. Si un jour tu aurais cru qu’un tel projet te tiendrait tellement à cœur. Mais ce n’est pas si surprenant que ça. Après tout, tu as mis beaucoup de cœur pour le local. Ce n’est pas si étonnant ni hors de propos que tu veuilles un chez toi à toi. Où tu ne te sentiras pas comme une squatteuse mais comme une véritable habitante propriétaire des lieux.

“Je le ferai.” Tu apprécies de l’entendre et tu sais aussi qu’elle est en train de se lancer dans une quête pour sa maison. Elle l’aura et si elle l’a, toi aussi. C’est une certitude mathématique comme il disait le gars dans Titanic. Ce paquebot peut couler et il coulera. Cette maison sera acheté et elle sera votre. Une bien meilleure version de cette image que tu as eu dans ta tête. C’est fou toutes ces comparaisons à Titanic qui te viennent déjà naturellement mais qui te brisent un peu le coeur à chaque fois maintenant que ça concerne ta maison parce qu’elle a été noyée ouais. Heureusement ça ne reste pas bien longtemps dans ta tête parce que tu commences à t’allumer de voir l’attitude de Birdie.

“Oh shut up.” Elle te pousse et tu te mords toujours autant la lèvre alors que tu mates son cul quand elle se détourne en marchant de nouveau. “Mon nom sera sur ce foutu bail. Personne me l’enlèvera, ni Will ni toi.” Tu prends la marche derrière elle et tu te colles entièrement à son petit dos par rapport à ta grande taille. Tu passes tes bras autour de sa taille et tu marches derrière elle, ton visage penché, collé au sien. Oui t’es plié en deux, oui tu vas pas tenir longtemps à marcher comme ça mais là tu as juste envie d’être tout contre elle car tu l’aimes beaucoup trop fort et ça se traduit par le contact. Tu n’arrives pas à mettre des mots là. Tu la veux juste toute contre toi. « I can’t wait to have this house with you. » Ton coeur qui bat super vite car au fond de toi tu sens que ça veut dire qu’elle va éventuellement le divorcer… Chose que tu n’aurais jamais pu penser une seule seconde par le passé. Tu t’étais fait à l’idée, tu savais. Jordan on va se calmer un peu là hein, y’a rien de fait encore et ça ne se fera peut être pas. Mais tu le sens un peu trop fort, cet espoir qu’elle soit enfin rien qu’à toi. Une partie de toi se sent coupable d’être si heureux de cette perspective car tu sais que Birdie souffre de tout ça. Tu déposes des baisers sur sa joue. « Can I fuck you in the van, my love? » Tu es pas croyable…