ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Quand Maritza avait proposé le camp de survie en activité familiale, elle avait avancé l’argument de resserrer les liens, passer du temps ensemble, pouvoir se reconnecter un peu. Même si le mexicain n’était pas certain de l’activité en elle-même, il n’avait pas douté du fait que son ex-femme arriverait à ses fins. En revanche, il n’aurait pas imaginé que ce serait à ce point. Cette journée les avait rendus plus complices qu’ils ne l’avaient été depuis peut-être deux décennies. Les vieilles habitudes étaient revenues au galop ; l’entraide, l’attention portée à l’autre, l’inquiétude, la protection mutuelle, mais surtout, la tendresse. Maritza avait sans doute obtenu tout ce qu’elle désirait et maintenant, Sergio les avait précipités sur un terrain dangereux. Il n’avait pas pu s’en empêcher. Tout dans ce contexte le poussait à un élan de faiblesse. La proximité, la distance avec le reste du monde, le simple fait d’être couchés à côté de l’autre. Et ce fichu regard… Il n’y avait que cette femme pour le rendre aussi faible juste en papillonnant des yeux. Il y avait vu passer toutes les émotions possibles et imaginables. Il les avait vus rieurs, colériques, inquiets, aimants. C’était ce dernier sentiment qui ressortait et cela n’avait pas aidé à l’inciter à arrêter. L’agent artistique n’avait pas caché ses intentions. Il avait mis une lenteur insupportable dans ses gestes au point que Mari aurait pu le repousser une centaine de fois. Mais non, à la place, elle lui souriait. A la place, elle lui rendit son baiser, s’accrocha à lui dans un geste qui le convainquit de réduire à néant la distance qui les séparait. C’était aussi délicat qu’intense et il en oublia qu’ils n’étaient pas supposés faire cela. Il la désirait tellement fort que c’en était intenable. Son corps entier se rappelait le fait qu’elle avait été sienne un jour et qu’il n’avait jamais voulu la laisser partir. Il en oubliait de respirer, trop occupé à se délecter du moment. Ses doigts avaient glissé sur la nuque de la brune, son corps la surplombait désormais. Et il ne reprit contact avec la réalité que lorsque Mari cessa, reculant doucement son visage. Ils restaient proches, juste assez pour pouvoir s’observer. Sergio était figé, refusant d’aller où que ce soit. Il était confus, divisé entre les paroles de son ex-femme et ses gestes. Elle était trop tendre pour essayer de le repousser. Mais elle avait raison, c’était sans doute une erreur. Une erreur qu’il voulait commettre encore et encore en dépit de toutes les responsabilités et conséquences qui pourraient lui tomber dessus. « Peut-être. » Elle ne lui présentait aucun argument, aucune raison pour réellement s’arrêter là. Il ne voulait pas demander, quand bien même il la soupçonnait de ne pas avoir la force pour le repousser pour de bon. Dans ce contexte, du moins. Il se demandait ce que serait leur relation une fois qu’ils reviendraient à la civilisation, dans un environnement où les rancœurs continuaient d’aller bon train sous leur toit. D’un autre côté, il n’avait pas envie de saisir l’opportunité juste parce qu’elle se présentait. Ce n’était pas le bon moment. Les corps étaient douloureux et fatigués de cette journée. Ils étaient dehors, dans le froid. Ce n’était pas ainsi que l’homme imaginait un quelconque moment d’intimité. Il se satisfaisait très bien de cette tendresse. « D’accord. » Il caressa son visage du bout des doigts, admirant ses traits avec une nostalgie certaine. Délicatement, l’agent se pencha pour revenir cueillir un baiser, cette fois bien plus léger. Puis, il se rallongea aux côtés de son ex-femme. Mais plutôt que de rester simplement à sa place cette fois, il roula sur le côté pour entourer la silhouette de la brune, l’attirer à lui et plonger son nez dans sa chevelure. Il trouva sa place en l’étreignant, un geste innocent qu’elle ne lui avait pas interdit. Le lendemain, peut-être qu’ils reviendraient à la raison et prétendraient que rien n’était jamais arrivé. Il leur faisait confiance pour trouver un nouveau sujet de conflits une fois rentrés à la maison. Ce n’était que des raisons supplémentaires de profiter de cet instant de répit où ils avaient droit à un peu de faiblesse plutôt que de constamment ignorer l’amour et l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Elle ne savait pas comment ils en étaient arrivés là même si au fond d'elle, elle savait qu'elle avait joué un grand rôle. Tout au long de la journée, elle avait dévoré du regard son ancien mari, elle lui avait souri, avait senti son cœur battre un peu plus vite. A chaque geste de sa part, elle avait frémi. Elle aussi s'était montrée tendre en le soignant, en le couvant du regard. Dans leur cabane, ça avait été trop difficile pour l'ancien couple marié de résister. La matriarche savait qu'elle commettait une erreur, savait qu'il ne fallait pas qu'elle agisse ainsi, qu'elle le laisse faire, pourtant tout dans son attitude autorisait Sergio à poser ses lèvres sur les siennes. C'était un retour en arrière inespéré, quelque chose à laquelle elle n'avait pas pensé depuis des années. Retrouver une telle proximité avec l'agent ne lui avait jamais traversé l'esprit, pourtant maintenant qu'il l'embrassait et qu'il passait une main dans sa nuque, Maritza se rendait bien compte qu'elle n'espérait que ça, qu'elle ne voulait que cela. Elle dut prendre sur elle pour mettre un terme à leur baiser, pour ne pas demander plus, prendre plus. Il décolla son visage de quelques centimètres, gardant son regard planté dans le sien. Elle sentait son cœur battre à tout rompre tandis que son corps réclamait plus de contact. « Peut-être. » Elle se mordit la lèvre, le suppliant presque de ne pas chercher à aller plus loin. Elle ne saurait lui résister et cette constatation la bouleversait quelque peu. Elle avait envie de lui c'était indéniable mais elle n'était pas certaine d'assumer le lendemain, de ne pas regretter. Ils étaient déjà allés beaucoup trop loin et la mexicaine n'était pas certaine de pouvoir gérer les sentiments et émotions qui viendraient se bousculer dès leur réveil. Contre toute attente, Sergio sembla comprendre – à moins qu'il ne partage les mêmes pensées qu'elle – il accepta ses conditions, se pencha pour lui voler un dernier baiser et s'allongea à ses côtés. Rapidement il se blottit tout contre elle, et bien loin d'être agacée ou dérangée par ce comportement, elle en fit de même. Elle se colla le plus possible, oubliant les barrières qu'il aurait sans doute été nécessaires de mettre en place. Elle tira sur la couverture qu'il avait amenée afin de les recouvrir et plongea son nez tout contre son torse. Elle ferma les yeux et profita de l'instant sans plus se poser de questions.
Elle ne sut pas s'il s'était levé dans la nuit pour aller manger ou non mais dans tous les cas Maritza n'avait pas bougé, bien trop épuisée pour ne serait-ce que sortir dehors. Elle s'était néanmoins réveillée à plusieurs reprises. A chaque fois elle avait paniqué en constatant qu'elle n'était pas dans sa chambre mais à chaque fois elle avait retrouvé son calme en découvrant le visage apaisé de Sergio juste à côté du sien. Dire qu'elle avait su se tenir toute la nuit aurait été mentir. Plusieurs fois elle se souleva pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres, pour glisser une main dans son cou. Elle avait même fini par glisser ses mains sous son pull afin de sentir sa peau et d'en capturer sa chaleur. Ce geste avait sans doute été celui de trop puisque Sergio avait ouvert un œil, soulevé un sourcil et attrapé ses lèvres. Elle avait ri doucement, récupéré ses mains pour elle en murmurant : « Pardon, j'avais juste froid. » Une vérité qui n'en était pas totalement une. Le Gutiérrez avait respecté ses désirs même si elle s'avérait être particulièrement contradictoire dans son comportement, et n'avait rien tenté de plus si ce n'était la serrer un peu plus dans ses bras.
Au petit matin, Maritza fut réveillée par Etna qui glissa son nez dans la cabane. Le soleil venait à peine de se lever. Elle se redressa doucement, posa sa main sur l'épaule de Sergio, et lorsqu'il fut réveiller elle lui dit avec douceur : « On devrait y aller. » Ils rangèrent en silence leurs affaires, jetèrent un dernier coup d'oeil à leur abri et reprirent la direction des formateurs afin de valider leur atelier. Alors qu'ils s'approchaient, Mari lui attrapa la main pour l'arrêter. Elle planta son regard dans le sien et hésitante lui dit : « Ca ne se reproduira pas Serg. Personne ne doit savoir. » Sans doute lui faisait-elle de la peine, peut-être passait-elle pour une allumeuse mais c'était sa décision. Il fallait qu'ils en restent là. Cet atelier serait leur douce parenthèse dans leur quotidien pas toujours simple à gérer.
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Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be