“Donc… Si je comprends bien… Toi, tu peux te garder de côté tes petits trucs sans que ça provoque aucune interrogation, aucune panique, aucune remise en question.” Tu fronces les sourcils car tu sens que son ton ne va pas. She’s mad. Elle s’est même défait de tes bras, elle ne veut même plus te toucher à ce moment précis et toi tu restes là à l’écouter, détestant toute cette conversation. “Mais moi, quand j’évoque seulement le sujet, tu remets en question ma position sur le sujet alors que je n’ai à aucun putain de moment évoqué le terme bébé...” A quel moment elle a besoin de dire le terme bébé pour que ça soit clair comme de l’eau de roche ? Elle parle d’ovules, à quoi ça sert à part pour faire les bébés ? A rien. “T’as peur de quoi ? Que j’aille te faire un bébé surprise comme une connasse ?” Les mots sont forts, le ton aussi. Tu es assis tout seul par terre, bien secoué par tout ce qu’elle est en train de déballer. Tu mets un moment avant de répondre car t’as bien l’impression de tomber de haut par le fond et la forme de ses mots. Elle réagit si vivement le sujet lui tient à coeur.

Tu relèves les yeux vers elle. « Désolé je… Je suis juste surpris. Je m’attendais pas à ça mais… Oui tu peux faire ce que tu veux avec tes ovules… » I’m losing her. Et toi tu peux faire ce que tu veux avec tes soldats. Et ils ne rencontreront jamais un de ses ovules, tu le sais. Ton regard qui se tourne de nouveau vers le paysage et tu réalises que le quartier va être bien plus sombre à parcourir à pied si t’as besoin de marcher pour te calmer comme tu sais si bien le faire. Y’a pas toujours de la lumière mais tu vas aller faire le trajet jusqu’à votre dépendance tiens, ce sera un bon point de chute pas loin et en sécurité. Tu te lèves sur tes deux pieds, récupère vos assiettes pour aller les mettre dans l’évier et si elle ne t’arrête pas ensuite, tu iras prendre la clé de la dépendance pour ensuite t’y rendre. Est-ce que cette maison sera la tienne encore longtemps ? Si elle veut un enfant ça ne sera pas toi le père et donc tu t’imagines pas faire ménage à trois avec un ou une autre. Tu es en train de mettre en place une maison qui ne sera pas tienne pour le reste de ta vie. Dans quoi tu t’es lancé Jordan ? Tu es sonné par l’avenir incertain qui est en train de s’afficher sous tes yeux. Tu ne l’avais jamais vu venir.

La réaction est vive mais ce n’est pas tant le sujet en lui-même qui la frustre mais ce qui est évoqué ou sous entendu. A aucun moment elle n’a parlé de conception, de grossesse, de maternité. Birdie voulait seulement en parler parce que Jordan est son fiancé.e et que, normalement, ils peuvent parler de tout. Visiblement, elle avait tort. Iel s’est visiblement fait un scénario dans sa tête tout.e seul.e comme un.e grand.e et comme d’habitude, y’a rien qu’elle ne pourra dire qui trouvera sens à ses yeux. De toute façon, sur ce sujet là, elle n’a pas à se justifier ; si elle veut le faire, elle fera. C’est son corps, elle fait ce qu’elle veut. La liberté et l’indépendance ont toujours été deux principes importants pour Birdie ; une fois, on a possédé son corps sans son consement et même si ça fut bref, ça l’a marqué à vie. Hors de question de laisser les autres dicter ce qu’elle devrait faire ou non. Elle trouve ça incroyablement injuste que Jordan remette tout en question alors qu’iel a accepté de lui-même à avoir ses soldats sous réserve. Non mais sérieux, iel ne peut pas capter la connerie de sa réflexion ? « Désolé je… Je suis juste surpris. Je m’attendais pas à ça mais… Oui tu peux faire ce que tu veux avec tes ovules… » Elle ricane brièvement. “Clairement. Je te demanderai pas ton avis pour ça, en tout cas.” Birdie secoue la tête avant de le regarder se relever. De prendre les assiettes pour les amener à l’intérieur. “Je pensais qu’on pouvait parler de tout mais visiblement, j’avais tort.” Qu’elle dit alors qu’elle s’est relevée aussi. Jordan va fuir. Iel fuit toujours. Et ça l’agace à chaque fois. “Mais vas-y, va faire ton tour. Peut-être que ça te fera réaliser à quel point tes propos sont humiliants et déplacés.” Qu’elle lui sort en passant à côté de lui avant de prendre son téléphone laisser sur le comptoir. “Ou vas voir Jeremy. Faire une petite team contre la connasse chiante et égoïste que je suis.” Et la voilà qu’elle file dans la pièce d’à côté puis l’escalier qui monte vers la seule petite tourelle de la maison où se trouve son futur atelier. Y’a rien pour l’instant, à part du bric à brac mais rien de nouveau la concernant. Il y a toujours le long bureau le long des fenêtres ; c’est dessus qu’elle va, jambes repliées contre elle, le front contre la vitre. Le regard s’abreuve de ce paysage dont elle ne se lasse pas. En espérant que ça apaise sa tension interne qui tourne sauvagement dans ses veines.

“Clairement. Je te demanderai pas ton avis pour ça, en tout cas.” Tu n’aimes pas du tout son ton. Elle est tellement en colère ça se sent de toutes parts. Tu places juste les assiettes dans l’évier, tu comptes pas les laver maintenant. “Je pensais qu’on pouvait parler de tout mais visiblement, j’avais tort.” Tu as besoin de partir là de refaire le point dans ta tête, de pleurer un sacré bon coup aussi car la surprise de ses mots autant que ses réactions t’ont secoué dans tout les sens. Tu n’es pas du tout en état d’avoir une quelconque conversation. Tu restes d’ailleurs silencieux car elle non plus n’est pas en état, elle est trop en colère pour écouter quoi que ce soit. “Mais vas-y, va faire ton tour. Peut-être que ça te fera réaliser à quel point tes propos sont humiliants et déplacés.” Tu fronces les sourcils car tu ne comprends pas pourquoi elle dit ça. “Ou vas voir Jeremy. Faire une petite team contre la connasse chiante et égoïste que je suis.” Tu fermes les yeux car cette dernière phrase te fait juste réaliser qu’elle dit n’importe quoi là et rien qui est la vérité sur ces deux dernières phrases. Tu ne prends donc plus celle de tes mots apparemment humiliant et déplacés au sérieux car elle se l’est inventé pour te pousser à bout. Pour quoi ? Tu sais même pas. Pour oser être secoué par ses propos ? Donc elle elle peut être choqué par tes mots mais pas l’inverse ?

Tu ne cherches pas réellement à comprendre parce que là de toute façon, tu ne fonctionnes pas. Trop boulversé à bien des niveaux émotionnels. Tu vas dans ta chambre en premier lieu pour te mettre quelque chose sur le dos car tu es toujours torse nu et puis tu redescendras avec un hoodie et les clés pour aller à la dépendance. Tu sors, tu marches. Tu marches. Tu marches. Et tu pleures. Tu pleures. Tu pleures. Tu comprends rien à ce qui vient de se passer. Mais c’était sûr, tout était trop beau dans ta vie pour que ça continue comme ça. C’était sûr. Tu vas trouver refuge dans la dépendance. Tu vas beaucoup pleurer. Tu vas beaucoup te parler tout seul. Tu téléphoneras à ton psy, puis à Maria. Et puis tu passeras la nuit dans la dépendance.

Il faut un temps avant que Birdie ne redescende. Aussi bien en pression que les escaliers. Le soleil a eu le temps de se camoufler à l’autre côté du globe quand elle retourne en bas. Ses pieds nus la font rechercher Jordan à ce niveau puis elle file voir à l’étage du dessous. Personne. Est-ce qu’elle doit paniquer ? Non parce qu’elle est sûre qu’iel a pris les clés de la dépendance. Elle le connaît ; la fuite est sa façon de se protéger et de la protéger aussi car une fois, la tempête a été lâchée et une pauvre table basse en a subi les conséquences. Alors qu’importe où iel est, ses pas le ramèneront à la maison quoiqu’il arrive. Elle n’ira pas le chercher car elle n’est pas désespérée. Elle a aussi sa fierté et franchement, y a rien qui lui donne envie d’aller le quérir. Iel l’a frustré et elle ne va pas revenir elle la queue entre les jambes alors qu’elle n’a rien dit de mal. C’est lui qui a l’air de s’être monté le grain dans la tête sans que sa fiancée ne comprenne comment ni pourquoi.

Elle est certaine d’elle-même que son corps ne sera jamais un four à bébé. Alors pourquoi est-ce qu’iel remet ça en question ? Birdie chasse les pensées de sa tête ; ça va l’énerver de nouveau. Elle va prendre une douche et elle file dans le lit. Elle n’aime pas dormir toute seule, on le sait. Mais elle a aussi l’habitude de toute façon. Donc c’est contre Mister Grenouille qu’elle s’endort… Après avoir tourné plein et plein de fois. Milady vient la rejoindre. Elle n’est même pas sûre d’avoir vraiment dormi car elle est fatiguée quand elle se réveille. En tout cas, Jordan n’est pas là. Ca lui fout un petit nœud à l’estomac mais elle n’essaie pas d’y faire attention. Iel reviendra, elle a foi. Elle reste au lit, de nouveau sur son téléphone. Sur instagram, elle tombe sur de nouveaux messages privés bizarres. Depuis plusieurs mois que ça dure, même si elle les bloque un à un. Juste des trolleurs. Mais c’est fatiguant.

Tu n’as pas pris ton chargeur de téléphone avec toi et quand tu te réveilles tu ne sais pas quel heure il est. Tu es resté au téléphone avec Maria pendant longtemps hier et tu as envoyé une multitudes de messages vocaux à ton psy qui a fini - par chance - par te téléphoner. Tu as dormi, même si tu as mal dormi. Tu aurais eu besoin d’une douche et même s’il y en a une dans cette maison, vous n’y avez rien mis en affaire encore. Pas de serviette, pas de savon. Tu as dormi sur le lit, sans draps et pas le meilleur matelas car ce n’est pas toi qui l’a choisi. Mais tu ne te plains pas, non. Tu es content d’avoir eu ce refuge pas loin. Tu es toujours chez toi, mais avec de la distance avec Birdie car c’est exactement ça dont tu as besoin. Tu te souviens que trop bien chez Asher comme elle a continué à se faire entendre dans les pièces à côté sans te laisser le temps de redescendre. Elle est franchement super égoïste parfois.

Il fait jour et tu sors de la dépendance. Tu marches dehors, à la fraîche, même s’il fait bon en ce matin de bientôt printemps. Tu entres chez vous. Tu vas directement à la salle de bain car ça va autant te faire du bien à l’âme qu’au corps. Et puis ton plan et d’aller dans ton lit, tenter de dormir encore et cette fois, d’un sommeil un peu plus réparateur. Est-ce que Birdie est dans le lit ? Tu le verras à la dernière minute. C’est en peignoir que tu entres en silence dans le dressing pour y prendre de quoi te mettre sur le dos pour ensuite entrer dans votre chambre. Elle est dans le lit. Elle est réveillée. Tu ne dis rien et tu te glisses de ton côté du lit. Tu as les cheveux mouillés, signe de ta douche récemment prise. Elle t’a peut être entendu après tout. Tu ne cherches pas à lui adresser la parole. Tu prends la température pour l’instant. Est-ce qu’elle va encore t’attaquer et tu vas devoir de nouveau filer en retraite ?

Birdie scroll et scroll mais sans enthousiasme. Elle a le nez dans sa peluche, sur le côté, quand elle entend une porte s’ouvrir et se fermer. Elle relève un peu la tête mais elle ne voit personne alors elle retourne sur son téléphone. Puis elle s’en lasse car elle n’arrive pas à se concentrer dessus. Elle sent les ondes de Jordan pas loin. Elle n’a pas envie d’être dans son périmètre. La Cadburn reste recroquevillée contre sa peluche. Elle a les yeux vers la fenêtre - c’est plutôt une baie à ce stade. Evidemment qu’elle a laissé les rideaux ouverts. Quitte à être seule, elle n’a pas non plus envie d’avoir l’obscurité. Certes, elle avait sa guirlande allumée mais rien de mieux que de pouvoir observer le lever du soleil. C’est tellement beau. Elle est si bien perdue dans sa contemplation qu’elle n’entend pas ; mais elle le sent quand le lit bouge.

Birdie tourne la tête - pour bien être sûre que c’est Jordan, quand même, sait-on jamais (le fameux!). Et quand elle voit que c’est lui, la voilà en train de sortir du lit. Elle prend son Mister Grenouille avec elle alors qu’elle va sur la terrasse. Via la chambre. Ce luxe incroyable. Elle est prête à jouer les étrangers aujourd’hui s’il le faut. Elle se sent dans son plein droit de l’ignorer. Et de ne pas faire le premier pas. Pas cette fois-ci en tout cas. Elle retourne dans la chambre juste pour la traverser - et récupérer son téléphone - afin d’aller dans la cuisine pour un café. Elle va prendre des oreillers du canapé pour aller les étaler sur la terrasse. Elle s’en fout si ça se fait pas - elle est chez elle. Elle profite de la nature et du calme, de la lumière et des couleurs. Avec son café et sa grenouille. Rien d’autre pour l’instant.

Ton arrivé la fait partir. Au moins le message est clair. Tu branches ton téléphone pour le charger et tu restes à l’horizontal pour tenter de reposer ton corps. Juste ton corps, car ton âme, on y est pas. Loin de là même. Aucune surprise quand tu te rends compte que tu n’arrives pas à t’endormir, mais être au propre dans ton lit, ça fait du bien quand même.

Tu ne sais pas si tu es déjà à même d’avoir une conversation avec elle sur ce qu’il s’est passé. Tu n’as pas envie qu’elle se transforme de nouveau en connasse qui cherche à te blesser par tous les mots possibles. Y’a rien de constructif là dedans et tu te demandes vraiment comment elle fait pour arriver à dire des trucs aussi faux et horrible comme si c’était la vérité. Elle est trop impulsive et bien que ça fasse longtemps que tu ne l’avais pas vu sous ce jour là, elle est toujours comme ça au fond. Ce qui est logique. Et toi aussi tu es toujours pareil, à t’éclipser quand le ton monte bien trop haut et que tous les mots font bien trop mal.

Tu finis par prendre ton téléphone quand la batterie a un niveau bien plus correct et tu te mets à écrire.

my
Je sais pas comment on en est arrivé là. Je comprends pas pourquoi tu t’es autant énervé. J’étais juste surpris et j’avais besoin de digérer l’information. Au cas où tu l’aies oublié, ma mère est morte en me mettant au monde alors le raccourci est rapidement fait dans ma tête. Ca me fait peur pour toi et pour plein d’autres choses aussi. Si tu veux un enfant un jour et que moi non, comment on fait ? Je pensais qu’on était sur la même longueur d’ondes à ce niveau là. Si c’est juste « au cas où » et si y’a plus mon sperme, tu feras quoi ? Car moi je sais que j’en voudrais jamais et j’aurai pas du garder un échantillon. J’ai juste suivi la procédure.

Suite des SMS

La conversation n’a pas de sens. Birdie n’arrive pas à comprendre ce qui chagrine Jordan et, de toute façon, iel n’arrive pas non plus à comprendre la logique de sa fiancé.e. Pourtant, du point de vue de la Cadburn, il n’y a pas à s’en faire. Elle voulait seulement parler du sujet comme n’importe quel autre sujet mais elle a senti Jordan paniquer et elle s’est braquée assez rapidement. Ce fut sa première erreur. Mais elle juge qu’elle n’a pas à payer les pots cassés de l’esprit tortueux de son amoureux. Elle l’aime, oui ; elle serait prête à tout pour lui, aussi. Mais elle n’a pas à être le dommage collatéral de ses tourments. Lui avoir balancé le rappel du décès de sa mère en couche est carrément cruel et même Birdie a honte pour lui d’avoir évoqué ça dans un contexte pareil. Pourquoi faire ? Pour la faire culpabiliser ? C’est tellement bas. Et ça n’a pas de sens. Le résultat final est qu’ils ne se comprennent pas.

Jordan lui reproche d’être encore dans le noir et franchement, elle ne sait pas quoi dire de plus. Il n’y a que lui-même qui peut trouver une solution à ses interrogations car elle ne les possède pas. Elle a exposé absolument tout, elle n’a pas besoin d’en débattre pendant dix ans ; elle ne veut pas d’enfants. Oui, mais plus tard ? Lui sait peut-être lire les boules de cristal mais pas elle. Une femme ne peut pas faire don de ses ovules comme elle le souhaite sans que ça donne l’impression de vouloir être mère un jour. Elle ne s’attendait pas à avoir à faire à un esprit aussi étroit et conventionnel. Sûrement pas venant de Jordan.

Alors quand elle lit qu’iel compte aller chez Maria, elle soupire. Elle sent que ça bouillonne de nouveau depuis le début de cette conversation. Alors elle se lève. Elle prend son mug et sa peluche en même temps que son téléphone. Elle rentre. Elle pose son cellulaire sur la table. Et elle s’en va. Elle prend la porte. Oh non, elle ne va pas loin. Elle va juste se perdre quelque part dans la nature qui est la sienne. Une fois installée contre le tronc d’un arbre, elle restera quelques secondes à fixer devant elle avant de s’effondrer en larmes.

Elle non plus n’a toujours pas compris pourquoi tout ça.

Visiblement y’a toujours pas de conversation possible car tu as les nerfs qui te montent à chacune de ses réponses à elle. Si tu es autant touché c’est que c’est important pour toi tout ça. Et tu veux comprendre pourquoi elle n’explique pas plus ce qu’elle a en tête ? Elle parle de faire don de ses ovules et bien évidemment si c’est ça la suite de sa réflexion y’a pas de problème de ton côté. Pourquoi elle l’a pas dit plus tôt ? Pourquoi elle a aussi confirmé qu’elle voudra peut être aussi des enfants plus tard car elle voit pas l’avenir ?

Tu sais pas, mais de ton côté c’est clair et ça te rappelle quand vous n’étiez pas encore ensemble qu’elle te disait qu’elle pouvait partir du jour au lendemain et rester jusqu’en décembre en même temps. Ca n’a pas de sens, ça va pas ensemble. Et toi tu savais que tu serais là jusqu’en décembre autant que tu sais que tu ne voudras jamais de vos ADN mélangés.

Tu te fais un sac avec des affaires et tu files par tes propres moyens, c’est à dire en voiture car tu n’as pas envie d’être au crochet de qui que ce soit. Tu prends sur toi, sur tes peurs car tu as des peurs qui sont en train de prendre le dessus de celle ci. Est-ce que ça annonce la fin de vous deux alors que vous venez juste d’acheter une maison ? Tu veux pas le croire. C’est impossible. Vous allez passer au travers de cette crise, comme toujours. Non ? Tu sais pas. Cette fois ci ça a l’air bien plus sérieux et compliqué. Tu resteras chez Maria pendant deux nuits, pour commencer. Tu prévois trop rien trop loin, l’avenir est absolument incertain là et tu détestes tout à ce propos. Surtout que tu n’as pas de havre de paix puisque Birdie est entre les murs de votre maison et tu ne comptes pas la chasser de chez elle.