Happy Birthday !
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 (outfit)
J’étais horriblement nerveuse alors que je sortais de ma voiture. J’avais vérifié ma tenue au moins 1 millions de fois en me demandant si c’était la bonne tenue. Maquillage qui soulaignait mon regard bleuté, grosses créoles j’avais même ondulé légèrement mes cheveux. J’avais sorti le grand jeu avec cette robe à sequin dorée … qui avait l’avantage (ou pas ?) de montrer mon petit ventre. Au pire, on me dirait que j’avais grossi, au pire – pour les plus observateurs – j’annoncerais la bonne nouvelle. Mais ce soir, ce n’était pas mon soir. C’était la soirée de Tony, son anniversaire. Ses 36 ans ! Je lui avait fait la promesse de l’attendre et d’être patiente avec lui.

On s’était peu vu depuis notre dernière discussion au téléphone. J’étais venue un ou deux soirs manger des pizzas chez lui, et nous avions été très sage même si une certaine tension subsistait. J’ignorais s’il avait eu cette fameuse discussion avec Juliet. Elle s’était présentée au Tasty Tazzy un soir mais il ne m’en avait pas dit plus sur leur discussion. Je respectais ça. Cette femme avait eu un tel pouvoir sur lui, leur relation avait été si intense que je me devais de lui laisser faire son « deuil » de tout ça. Evidemment que ça me touchait qu’il ait eu ce genre de relation … ça me touchait surtout qu’il ait recommencé à la voir alors que nous on se voyait. Mais ça, nous en avions déjà parlé et je n’étais pas blanche dans toute cette histoire. Je sais que j’aurais dû être plus claire, que j’aurais dû poser mes limites, que j’aurais dû dès le départ mettre des mots sur ce qui nous unissait … Mais de tout ça, on en avait discuté et on avait décidé d’avancer, de mettre la priorité sur nous… Je mentirais si je disais que je n’étais pas terrifiée. J’avais peur que ça foire parce que si ça foirait, je perdais mon âme sœur. Mon âme sœur amicale et d’un autre côté, je me disais que c’était impossible que ça rate parce que c’était Tony et que c’était le premier homme avec lequel je n’avais d’autre rôle que d’être moi-même.

A l’aide de ma clé, je fermais ma voiture à clé et m’avançais vers la maison de Tony. Maison que je connaissais par cœur et j’y entrais directement. J’avais pris soin de sonner une seconde pour annoncer mon arrivée et pénétrais dans le hall d’entrée. Il y avait déjà du monde. Beaucoup de monde. Je saluais les personnes qui se tournaient vers moi et leur souriais avant que je ne l’aperçoive.

Dos à moi, mon regard se promena sur la chemise qu’il portait et qui ne cachait qu’à moitié ses fesses moulées dans un jean noir. Un vrai régal pour les yeux, voilà la première chose que je pensais tout en me mordant brièvement la lèvre inférieure. Mince ! Il fallait que je me reprenne … « Bon anniversaire !!! » m’écriais-je. Je m’avançais vers lui et enroulais mes bras autour de son cou. Je déposais un baiser – un poil trop long pour être innocent – sur sa joue et lui murmurais pour que lui seul l’entende, « T’es très beau ce soir ! » Je me détachais de lui puis lui tendis un sac qui contenait la chemise que nous avions vu il n’y a pas une semaine dans un magasin. Je savais que cette chemise lui plaisait beaucoup même s’il n’avait rien dit sur le moment. « J’espère que ça te plaira. » précisais-je avant d’être kidnappée par Jen et Mariella qui voulaient absolument savoir où j’avais trouvé cette robe.

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    @Pénélope Danbury    
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chez anthony lewis. (outfit) Trente-six ans. Ça se fête. Ça se fête avec les plus fous de ses amis et il avait vu les choses en grand et avait invité à peu près toutes les personnes – ou presque – qui étaient dans sa liste de contacts. Penelope était évidemment de la partie. Comment faire sans Penelope ? Elle avait toujours été présente à ses anniversaires. Pour les anniversaires déguisés d’enfants, tout comme ceux où les premières gorgées d’alcool et jeux idiots avaient lieu. Il allait fêter ses trente-six ans avec elle. Un coup d’œil vers la porte. Pas encore de Penelope. Mais il confirme qu’elle est bien de la partie, elle ne va pas tarder à arriver. Il acquiesce. On lui confie un verre de limonade (il a décidé de faire attention ce soir, histoire de ne pas faire de conneries) et il se dirige vers un autre groupe d’amis qui l’interpelle pour parler boulot. Ils ont envie d’organiser un diner au restaurant de son père … moment parfait pour parler de ça, pas vrai ? Il esquisse un sourire tout en leur expliquant que ce n’est pas le moment de lui parler boulot, bordel. Oui, il ajoute le mot bordel pour intensifier la chose même si son éclat de rire amical de la fin laisse le doute. On sonne. Personne ne s’y intéresse. Les invités savent que la porte est ouverte. Bandit a été confié à ses parents pour ne pas qu’il soit dépassé par le chaos des invités.
«Bon anniversaire !!! » Il se tourne aussitôt vers la voix qu’il reconnaît entre mille. Et la vue de la jeune femme le rend bouche bée. Merde. Elle lui coupe le souffle. Pas le temps de réagir qu’elle vient enrouler ses bras autour de lui et il répond à son accolade dans un éclat de rire. « Encore un de plus », dit-il d’une voix rieuse alors que ses mains se posent dans son dos avec tendresse, pour ne pas la briser, pour ne pas en faire trop. «T’es très beau ce soir ! » « Arrête de flirter avec moi, miss Danbury », qu’il dit d’une voix rieuse alors qu’elle se détache et le libère de son étreinte. «J’espère que ça te plaira. » « T’inquiètes, tu me connais, je sais très cacher ma déception avec les cadeaux » Un air taquin et on la dérobe pour l’emporter un peu plus loin dans sa demeure. Son regard suit la silhouette de la jeune femme. Il finit par déposer le sachet avec les autres cadeaux de ceux et celles qui n’avaient pas compris qu’il avait surtout pas besoin de quoique ce soit … au pire, des jouets pour son chien. Rien de plus.
« Comment j’ai fait pour passer à côté de Pen’ ? Elle a toujours été comme ça ou elle a un truc de changer ? » Tony tourne la tête vers un de leur ami. Il hausse les épaules, reconnaissant le ventre légèrement arrondi dont il connaissait la raison. « J’ai jamais compris comment tu fais pour rester son pote et jamais avoir tenté un truc ? » Un rire nerveux. « Ou alors … ou alors tu as tenté un truc et elle t’a rembroué … » Nouvel éclat de rire de Tony. « Très drôle. Ça pourrait être l’inverse ; je suis plutôt mignon comme type » Jouer le rôle du clown. Prétendre être à son aise. Il cherche du regard une issue de secours. Impossible. La main lourde de l’ami se pose sur son épaule. « La longueur de ses jambes et ma quatrième bière me motivent à tenter le coup, Tony. Phil. Tony. Ce soir, je tente le tout pour le tout et je rentre avec la boule disco. » « T’es con ! » Un rire alors qu’il lui donne une tape sur les fesses quand il le voit se lancer … sauf qu’au moment où il le voit se diriger vers Pen, il fronce les sourcils en se demandant si c’était franchement une bonne idée que de laisser son pote aller jouer les charmeurs. Car Andrew est la version parfaite de l’aquaman. Drôle. Malin. Beau. Musclé. Charmeur. La gueule d’ange. Est-ce qu’il est con à ce point ?

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 (outfit)
Et un anniversaire de plus. Un ! De la petite fête innocente de ses 12 ans, de notre premier jeu – débile – de la bouteille dès nos 14 ans et les premières bouteilles d’alcool amenées en cachette des parents de Tony dès nos 16 ans, je les avais toutes connues. Cette année, cependant, c’était un peu différent. Pas parce que cet anniversaire nous rapprochait inexorablement de la quarantaine – c’était un détail – non, cette année mon accolade n’était plus vraiment innocente et ne je ne pouvais pas dire à voix haute que je le trouvais très beau ce soir sous peine de nous griller complètement aux yeux de nos amis.  « Arrête de flirter avec moi, miss Danbury », « Arrêtes de me faire ton regard alors ! » Aussi simple que ça. Son regard sur moi me donnait chaud et je suis quasi certaine qu’il le faisait exprès pour me tourmenter. « T’inquiètes, tu me connais, je sais très cacher ma déception avec les cadeaux » « Il y aussi un panier pour Bandit mais il prenait trop de place, donc je te l’apporterais demain. » Lui lançais-je avant de lui faire un clin d’œil. Évidemment que j’avais pensé à son nouveau protégé. Je remarquais, d’ailleurs, que le toutou n’était pas présent à la fête. Ce n’était pas plus mal, il allait y avoir beaucoup de bruit.

Je fus rapidement happée par mes amies qui me demandaient où j’avais trouvé cette petite merveille (ma robe). J’étais assez fière de ma trouvaille et je profitais encore de rentrer dedans. Jen et Mariella ne semblaient pas avoir fait attention à mon petit ventre. Tant mieux, je ne souhaitais pas les mettre au courant ce soir. J’estimais que ce n’était pas le moment. Mariella était un vrai moulin à parole et après en avoir assez entendu sur son boulot de DRH – auquel je n’y connaissais rien du tout – je profitais qu’elle prenne un petit four pour m’éclipser et me dirigeais vers le buffet pour prendre un verre de jus de fruit.

Je cherchais Tony des yeux et le vis en grande conversation avec un grand barbu que je connaissais vaguement. C’était plus un des potes de Tony que le mien. Il faisait partie de la bande en résumé. Le grand barbu – Andrew – se dirigea alors vers moi d’un pas décidé. J’étais un peu surprise, nous n’avions jamais vraiment discuté mais je n’allais pas le snober n’est-ce pas ? Alors je restais là et pris quelques chips dans ma main pour en grignoter.

Andrew était sympa – vite fait – mais j’avais l’impression qu’il n’allait pas me lacher de la soirée. Pourtant, c’était pas bien compliqué à comprendre. Il parlait – trop – et je répondais par mono-syllabes parce que, de toute façon, il n’arrêtait pas de se lancer des fleurs et qu’il n’attendait même pas de réponse de ma part. Je crus un instant que la musique allait me sauver. La musique de Luis Fonsi, Despacito raisonna dans la pièce et je coupais la parole d’Andrew qui me parlait de ses biceps  - je crois … - pour lui dire : « Oh j’adore cette chanson ! Tu m’excuse je vais danser ! » Et sans lui laisser le temps, je posais mon verre et me tournais vers Mariella qui n’était pas loin de moi pour l’amener sur la piste de danse. J’avais sous-estimé le temps de réaction d’Andrew parce qu’il m’entraina sur la piste de danse. Fais chier Je voulais me débarasser de lui et voilà qu’il me collait. Il n’était pas mauvaise danseur mais si j’avais voulu un partenaire de danse, c’est Tony que j’aurais choisi. Pas Andrew. Il était sympa mais voilà, ça s’arrêtait là et j’avais l’impression qu’il espérait plus qu’une danse … Sa main dans mon dos qui descendait toujours plus bas ne me laissait plus de doute. Je le stoppais dans sa descente, remontais sa main au milieu de mon dos et m’approchais de son oreille pour me faire entendre : « Une danse ok mais j’ai pas dit que j’étais ok pour me faire tripoter hein. » Je lui précisais. Mais lui ne semblait pas s’en offusquer, il me fit un sourire charmeur et me répondit : « Pas encore ma belle mais ça pourrait s’arranger non ? » … Pitié qu’on me sorte de là !!

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    @Pénélope Danbury    
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chez anthony lewis. (outfit) Est-ce que les problèmes des fêtes d’anniversaire ne changent pas avec l’âge ? Normalement, on devient adultes et les thèmes changent. Ils devraient changer. Mais apparemment, tout était toujours pareil. Anthony était accroché à son verre en train d’expliquer une anecdote idiote qu’il avait vécu avec le sujet des derniers mois : Bandit. Il refaisait la scène, exagérant un peu pour le côté comique. Du Tony tout craché. Amuser la galerie, comme toujours. D’ailleurs, ils se mettaient à rire et lui, ça ne faisait que l’encourager à en faire plus. Il était loin de savoir que les plans de son pote étaient en train de se dérouler… loin du compte. « Woooh ! », s’écrit Maggie en se levant d’un bond de son fauteuil pour se mettre à se dandiner. C’est ce qui le fait arrêter de dire des conneries pour se tourner vers l’endroit qui semble attirer l’attention de tous. Oh. Il soupire en les voyant se lever pour se mettre à danser. Mais, il prend néanmoins le temps de terminer son anecdote, un regard posé sur la robe dorée qui était apparemment en bonne compagnie. Maggie suit le mouvement alors que Tony, lui, reste droit comme un « i » avant de se laisser tomber sur un fauteuil. Tu parles d’une ambiance. Il n’y était pas du tout. Loin du compte.

« Sur que tu veux pas boire ? J’ai ramené exprès une vraie tequila rien que pour toi. Juste un verre. S’il te plaît. S’il te plaît. » La collègue du restaurant se met à sautiller devant lui et il finit par céder. Il cède toujours. Le voilà donc à boire un verre de tequila tout en regardant Penelope se pencher sur son ami pour lui glisser quelques mots à l’oreille. C’est quoi ce sentiment qui l’anime ? La jalousie ? Elle sourit ? Est-ce qu’elle est en train de rire de lui ou de sa connerie ? Il fronce les sourcils tout en se surprenant à vouloir s’y mêler. Depuis quand est-il aussi protecteur ? Jaloux ? Jamais de la vie, il n’a été jaloux. Jamais de la vie, il n’a regardé sa petite amie s’amuser avec d’autres et encore moins, sa meilleure amie. Car elle n’était pas sa petite amie. Ils avaient simplement dit des petites vérités mais ils se comportaient comme … des meilleurs amis, qui s’apprivoisaient. Doucement. Lentement. Sûrement. Il retend le bras pour se reprendre une tequila, pour la forme. Quelques minutes plus tard, Andrew réapparait et vient enrouler un bras autour du cou de l’aîné Lewis. « Ok. Si ça ne marche pas ce soir, ce sera pour une prochaine … Elle est hot, hot, hot, hot ta pote. » Il lui tapote le torse comme il l’aurait fait à une autre époque et normalement, Anthony aurait ri. Mais cette fois-ci, il ne rit pas vraiment. « Ouais enfin évite de lui sortir ton grand jeu … j’ai pas envie que ma pote d’enfance soit la première à quitter la soirée … genre que tu lui fasses prendre la fuite. » Il essaie de sourire et Andrew, une tête de plus que lui, lui ébouriffe la tête … génial. L’égo du mâle alpha est touché. Mayday. Mayday. On a un problème.

La soirée bat son plein et enfin, il réapparaît dans le groupe de Penelope. Il vient se laisser tomber sur le canapé dans lequel elle a pris place avec Jen. Il s’installe entre elles, évidemment. « Alors ? Tout se passe bien du côté de la soirée de mes invitées préférées ? » Il tourne la tête vers Pen, puis vers Jen. « Perso, je suis claqué … vous allez voir quand vous passerez le cap des 35 ans … la violence de ce cap … » Un éclat de rire.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 (outfit)
L’impression que cette chanson ne finirait jamais. Bon sang que ça s’arrête, il était un mélange de beauf et de lourdeau ce Andrew. Ça pouvait plaire à certaines mais alors très peu pour moi. Et puis je n’étais pas d’humeur à draguer. Officiellement, je pourrais mettre ça sur le compte de la grossesse mais je n’avais envie de draguer personne. Je voulais juste plaire à une seule personne ce soir. J’avais besoin de plaire à Tony. C’était aussi simple que ça. Fort heureusement, quand la musique prit fin, Andrew s’éloigna en me faisant un baise-main … Ok, alors ça, c’était tellement bidon comme technique de drague. D’où il sortait ce mec ?

Je pouffais de rire. Non pas parce que j’étais flattée mais parce que c’était nerveux. Je me pris un autre verre de jus multi-fruit et je posais mes fesses dans le canapé. Jen me rejoignit quelques minutes plus tard, suivi de Tony qui se mit entre nous. « Alors ? Tout se passe bien du côté de la soirée de mes invitées préférées ? » « Mieux que ça tu meurs !! » Plaisanta Jen, « C’est Pénélope qui passe une bonne soirée. » Dit-elle d’un ton entendu avant de jeter un rapide coup d’œil à Andrew. Elle n’allait quand même pas l’encourager cette traitresse ?! « C’était collé serré avec Andrew ! » Je grimaçais puis levais les yeux au ciel : « Pitié ne l’encourage pas Jen ! C’était déjà assez gênant ! Tony d’où il sort ce pote ? » Demandais-je en posant mon regard sur mon meilleur ami, « Il est louuuurd et franchement il est pas subtil. » Ajoutais-je avant de prendre une gorgée de mon jus, « J’ai l’impression de faire un bond dans le temps, quand on avait 18 ans et qu’on se faisait toucher les fesses quand on dansait en boîte ! »

« Perso, je suis claqué … vous allez voir quand vous passerez le cap des 35 ans … la violence de ce cap … » Sa réflexion nous fit rire, mon amie et moi et je posais une main distraite sur sa cuisse, « Faut arrêter de faire des folies de son corps la nuit et dormir Lewis ! Tu verras, tu seras beaucoup plus en forme ! » Le taquinais-je sans le lâcher du regard.

Mes yeux furent ensuite attirés par Andrew qui revenait à la charge. Une chanson, la dernière version de la belle et la bête chantée par Ariana Grande et John Legend, commençait. Oh non ! il allait pas faire ça ?, « Accepterais-tu cette danse Pénélope ? » Prise au dépourvue, je bégayais sous le regard amusé de Jen puis me rattrapais très vite et pinçais la cuisse de Tony : « NON ! … Enfin je veux dire, plus tard parce que je vais danser avec la star de la soirée, tu viens Tony ? » Sans lui demander son avis, je pris la main de mon meilleur ami et le forçait à se lever. Je me collais à lui et ne pus m’empêcher de pouffer de rire. « Je suis désolée mais … Il est vraiment trop collant ! » J’étouffais mon éclat de rire dans le cou du brun, me collais à lui et humais son odeur …

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    @Pénélope Danbury    
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chez anthony lewis. (outfit) « Mieux que ça tu meurs !! C’est Pénélope qui passe une bonne soirée. » Aussitôt, il tourne la tête vers son amie en levant un sourcil, curieux. Curieux mais pas certain de vouloir connaître les détails. « C’était collé serré avec Andrew ! » « Tiens donc », lâche-t-il d’une voix rieuse, il semble savoir mentir à la perfection, et croise les bras tout en jetant un coup d’œil à Pen, attendant le reste de l’anecdote. « Pitié ne l’encourage pas Jen ! C’était déjà assez gênant ! Tony d’où il sort ce pote ? » « Andrew ? », il tourne la tête vers son pote qui est encore en train de faire le pitre. « Il est louuuurd et franchement il est pas subtil. » « Hé ! Tu parles de mon pote là. Drew est pas un mec reloud, ok pas subtil mais il est pas lourd. On se connait de la fac … je l’trouve drôle moi, mon Dew… » qu’il précise en reposant son attention sur les deux vipères. Même si on ne va pas se mentir, le résumé le rassurait. « J’ai l’impression de faire un bond dans le temps, quand on avait 18 ans et qu’on se faisait toucher les fesses quand on dansait en boîte ! » Il sursaute presque et tourne la tête vers Pen, puis Jen, puis Andrew, puis Pen. « Il t’a peloté ? » il fronce les sourcils, « ok, je retire ce que je viens de dire avec le « mon dew » » et il tente un sourire.
« Faut arrêter de faire des folies de son corps la nuit et dormir Lewis ! Tu verras, tu seras beaucoup plus en forme ! » Il tourne la tête vers elle, penche la tête sur le côté pour finalement l’observer. Elle savait tout aussi bien que lui qu’il ne faisait pas la moindre folie, qu’il ne faisait plus de folie et était à deux doigts de devenir moine tant il était devenu sage.

Toujours vautré confortablement dans le canapé, il a le regard rivé sur Pen et sursaute quand elle lui pince la cuisse. « NON ! … Enfin je veux dire, plus tard parce que je vais danser avec la star de la soirée, tu viens Tony ? » « Hm ? Quoi ? non ! Pen … », il laisse échapper un éclat de rire alors qu’elle l’emmène avec elle. Au passage, il tapote doucement l’épaule de son ami. « Je suis désolée mais … Il est vraiment trop collant ! » Elle se collait à lui, enroulait ses bras autour de lui et instinctivement, il posa ses mains sur ses hanches. « T’es cruelle, Pen. Cruelle de te moquer de mon pote et cruelle avec moi … », qu’il dit alors tout en détournant la tête. « Comment tu veux que je ne te tripote pas si tu te mets à me coller comme ça, dans cette tenue, avec ce rire … ? tu sais que ça ressemble presque à un plan maléfique de ta part ? » Son regard pétille de malice, croise le sien et il sourit. La complicité enfantine du duo. « Tu pourrais me rendre les choses un peu plus faciles … pour mon anniversaire. »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) « Il t’a peloté ? ok, je retire ce que je viens de dire avec le « mon dew » » « Et ouai, ton Dew a les mains balladeuses ! » Lui répondis-je en regardant les autres invités danser.

Je croisais mes jambes puis me tournais vers Tony. Je le taquinais à propos de sa fatigue et qu’il fallait dormir la nuit. Je plongeais mon regard dans le sien, et lui adressais un imperceptible – sauf pour lui – haussement de sourcil et une mine moqueuse collée aux lèvres. Oh ! Je savais qu’il n’avait pas fait de folies de son corps depuis un moment. Moi aussi d’ailleurs et c’était inquiétant que je sois si sage. Mes dernières folies de mon corps dataient de l’année dernière – autant dire, une éternité – et si la frustration aurait pu me rendre hargneuse, elle renforçait mon côté joueur et séducteur. Je n’étais pas une nymphomane et je ne pensais pas qu’à ça … Non, honnêtement si, je n’arrêtais pas de penser à ça en ce moment et ça allait finir par me rendre complètement cinglée.

Une fois de plus, et à mon plus grand désarroi, Andrew m’invita à danser mais je ne me laissais pas avoir. Je ne laissais pas à Tony le temps de répliquer et l’entrainais sur la piste de danse, complètement inconsciente que je venais d’attirer l’attention sur nous. Collée à lui, une main sur son épaule et l’autre derrière sa nuque, je caressais distraitement ses petits cheveux. Le contact des mains du brun sur mes hanches électrisent ma peau. Voilà où j’en étais rendue : être toute émoustillée par un simple contact. Une vrai ado en rut. « T’es cruelle, Pen. Cruelle de te moquer de mon pote et cruelle avec moi … » « Hein ? » feignais-je d’un air innocent, « Mais non, je suis pas cruelle, et puis là tu peux te vanter d’être mon sauveur, je suis pas sûre de survivre à une autre danse avec Dew ! » répondis-je, « Comment tu veux que je ne te tripote pas si tu te mets à me coller comme ça, dans cette tenue, avec ce rire … ? tu sais que ça ressemble presque à un plan maléfique de ta part  ? » Nouveau rire de ma part, mi gêné – parce qu’on pourrait l’entendre – mi provocateur, « Alors, ça veut dire que je te plais comme ça ? » demandais-je innocemment. Je ne rajoutais rien d’autre mais je m’étais donnée un mal fou à trouver une tenue qui pourrait lui plaire alors j’étais fière de mon coup. Mais je ne dis rien parce que je lui avais promis d’être patiente et d’attendre … Lui laisser le temps dont il avait besoin. Je n’attendais plus que son feu vert et je commençais à trouver le temps long. Surtout lorsqu’il me regardait avec ses yeux. Son regard, mon dieu, je n’avais jamais réalisé à quel point il pouvait me déstabiliser, ni à quel point un simple sourire malicieux pouvait m’embraser, me donner si chaud. « Je suis innocente, pas de plan machiavélique en cours. »  répondis-je alors que je continuais à caresser les petits cheveux sur sa nuque. Un petit sourire naquit lorsque je constatais qu’il avait la chair de poule et que mon regard croisait le sien. Notre complicité, personne ne pourrait jamais nous l’enlever.

« Tu pourrais me rendre les choses un peu plus faciles … pour mon anniversaire. » « Bon, bah, dis-moi comment je peux te rendre les choses plus facile. » Mumurais-je. Je plantais mon regard dans le sien et attendis, avec impatience sa réponse consciente du jeu dangereux que nous étions en train de jouer. Je ne m’arrêtais pas là et me payais même me luxe de laisser mon regard bleu glacé faire la navette entre ses yeux et sa bouche.

« Eh mec, on a les crocs, viens nous ravitailler, je vais occuper ton invité en attendant! » Et encore un Andrew qui parlait au pire moment, brisant cette connexion entre nous ...

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chez anthony lewis. (outfit) Elle rit. Il rit. Et, tout le monde pense que tout est normal. Tout est comme d’habitude. Mais sous ces rires se dissimule quelque chose de plus. Un petit plus. Pour les autres, rien de particulier. Rien de différent. Ils sont comme d’habitude. Vraiment ? « Alors, ça veut dire que je te plais comme ça ? » Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres alors qu’il roule des yeux. « Tu connais mon amour du disco et ta tenue ne peut que faire de moi ton fan numéro un », dit-il en riant, faisant référence à sa tenue, plus pour la charrier que pour autre chose. Il faut bien. Pour ne pas qu’il fonde sur place, pour dissimuler le vrai effet qu’elle produit sur son être tout entier. « Je suis innocente, pas de plan machiavélique en cours. » « Arrête de me regarder comme ça, Pen … », une fausse complainte alors que sa main se pose dans son dos, comme il l’aurai fait des années auparavant. Arrête de me regarder comme ça … pour ne pas que je fasse, que je prenne le moindre risque. Pour ne pas qu’il craque. C’est ce qu’il aimerait pouvoir dire mais il se contente de sourire tout en plantant son regard dans le sien. « Bon, bah, dis-moi comment je peux te rendre les choses plus facile. » « On pourrait commencer par cette danse … et le fait que ça me donne beaucoup trop d’idées farfelues de ce que je pourrais te faire s’il y avait pas la moitié de Brisbane chez moi », qu’il dit d’une voix rieuse alors que son regard se pose sur la silhouette de la jeune femme.

« Eh mec, on a les crocs, viens nous ravitailler, je vais occuper ton invité en attendant! » Il sursauterait presque en entendant la voix de son pote en arrière-plan. Aussitôt il instaure une légère distance entre Penelope et lui. « Ah ouais donc c’est mon anniversaire et c’est à moi de faire tout le boulot ? » Fausse complainte. « Pen a pas vraiment besoin de baby-sitter ou d’occupation, tu sais ? », ajoute-t-il en riant. « Pas que je sois son bodyguard mais … », il tourne la tête vers Penelope et vient enrouler un bras autour de son cou, collant sa tempe contre la sienne, « on touche pas à ma boule de disco. Je suis toujours en train de me remettre de ce trauma de nos seize ans où elle avait disparu avec cet abruti pendant mon anniversaire … ce soir, c’est moi la star et pen, c’est mon copilote de soirée. pas vrai, Pen ? » qu’il dit en tournant la tête vers elle.

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16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) Nous rions tous les deux, complices et ça n’interpelle pas nos amis. C’est normal, nous avons toujours été comme ça. Un duo inséparable depuis nos 12 ans. Tactiles, ils nous ont toujours observés effleurer sans jamais les franchir, les limites de l’amitié. Ils doivent se dire que s’il s’était passé quelque chose, ça n’était pas allé plus loin qu’un simple flirt ou qu’il ne s’était simplement jamais rien passé et qu’après toutes ces années, il ne se passerait jamais rien. Pourtant le changement était là. Imperceptible pour le commun des mortels. Parce que c’était notre secret. Une limite franchie en novembre avec ce premier baiser pleins de promesses et tout ce qui a suivi par la suite. Des moments intenses, forts … Puis le retournement de situation. Juliet. Des explications entre nous et cette impression que j’ai eu de plonger dans le vide alors que j’exigeais – une première entre nous – et réalisais que je ne voulais pas le partager avec une autre. Le sexe pour le sexe ce n’était définitivement pas fait pour moi. A l’époque déjà, avec Colin, ça n’avait pas marché et d’autant plus aujourd’hui avec l’une des personnes les plus importantes de ma vie. Je ne peux pas retenir le sourire de satisfaction qui orne mes lèvres lorsqu’il valide ma tenue. Lui et moi, on sait qu’il s’en fout pas mal du disco et ça me plait. Ça me plait même un peu trop son regard plein de retenu sur ma tenue de ce soir. « Arrête de me regarder comme ça, Pen … » Je lui fais mon sourire le plus angélique qui soit, « J’arrêterais peut-être, » Qu’il souligne bien le peut-être, « si tu arrêtes de m’allumer avec ton regard. » Le regard Lewis. Ce regard qu’il sortait souvent à ses proies, le regard allumeur. Je réalisais à présent que j’avais déjà été destinataire de ce regard par le passé sans jamais en avoir réalisé les tenants et les aboutissants.

« On pourrait commencer par cette danse … et le fait que ça me donne beaucoup trop d’idées farfelues de ce que je pourrais te faire s’il y avait pas la moitié de Brisbane chez moi » S’il savait … J’en ai des tas d’idées plus farfelues les unes que les autres. « J’en dis qu’au point où j’en suis, je m’en foutrais presque que la moitié de la ville soit là et que j’ai juste envie de te kidnapper. » Lui répondis-je doucement pour qu’il soit le seul à entendre ma réponse. Mon sourire carnassier laissait peu de place au doute ni aux idées farfelues que j’avais en tête.

Mais ce n’était visiblement pas pour tout de suite le kidnapping parce qu’Andrew réclamait à manger. Se détachant à regrets l’un de l’autre, je ne pouvais que lever les yeux au ciel lorsque l’ami de fac de Tony précisa qu’il était à m’occuper. « Ah ouais donc c’est mon anniversaire et c’est à moi de faire tout le boulot ? » « Tu serais pas si bon cuisinier, on t’en demanderais pas autant ! » le taquinais-je gentiment, « Pen a pas vraiment besoin de baby-sitter ou d’occupation, tu sais ? » Je ne prenais même pas la peine de confirmer ses dires et me contentais d’acquiescer, « Pas que je sois son bodyguard mais … » Je pouffe de rire tandis qu’il se tourne vers moi et vient passer son bras autour de mon cou, collant ma temps contre la sienne. Instinctivement, je passe mon bras autour de sa taille … peut-être même un peu trop bas, « on touche pas à ma boule de disco. Je suis toujours en train de me remettre de ce trauma de nos seize ans où elle avait disparu avec cet abruti pendant mon anniversaire … ce soir, c’est moi la star et pen, c’est mon copilote de soirée. pas vrai, Pen ? », « Bien sûr que j’accepte ma mission de copilote !! » m’écriais-je avant de rire de bon cœur, « Et oui, je confirme, il s’en est toujours pas remis que je me sois éclipsée avec – comment il s’appelait déjà ? Ah oui ! – Ben parce qu’on dès qu’on essayait de s’embrasser, monsieur Lewis n’arrêtait pas de nous couper dans notre élan ! Comme par hasard, il avait toujours un truc à me demander … » Notre auditoire semblait adorer cette petite anecdote. Mariella était morte de rire et Andrew se moquait littéralement de Tony. « Attendez attendez, et c’est pas ça le pire. Le pire c’est qui lui, il avait aussi invité sa copine du moment ! Comment elle s’appelait déjà ? » Demandais-je tout en me tournant vers le beau brun, « Ashley non ? Et puis, il vous a pas dit qu’il l’amenait dans la cuisine pour se rouler des patins ! » De bons souvenirs comme tous les souvenirs que j’avais avec mon meilleur ami, « T’étais possessif mec !» plaisanta Andrew, « Donc ça veut que vous deux, », il désigna tour à tour Tony puis moi, « vous vous êtes jamais choppé. » Alerte ! Alerte ! Quoi répondre ? « Est-ce qu’un bisous à 12 ans ça compte ? » J’espérais vraiment satisfaire sa curiosité parce que je ne savais plus quoi répondre. « Bon aller, tu viens, on va chercher la suite des petits fours, je vais t’aider. » Dis-je à Tony. Je lui prenais la main et l’amenait dans sa cuisine. A peine franchi la porte, je pouffais de rire, soulagée de m’être extraite de ce piège humain. « Pfiouuuu à la fin je savais plus quoi lui répondre ! »

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    @Pénélope Danbury    
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chez anthony lewis. (outfit) « J’arrêterais peut-être, si tu arrêtes de m’allumer avec ton regard. » « Quoi ? Quel regard ? Y’a pas de regard … », dit-il sur un ton candide, innocent, prenant même la mine de celui qui n’a absolument rien fait de mal.
« J’en dis qu’au point où j’en suis, je m’en foutrais presque que la moitié de la ville soit là et que j’ai juste envie de te kidnapper. » Un rire – nerveux sans doute – s’échappa de ses lèvres alors qu’il essayait tant bien que mal de rester concentré sur la danse et ne pas rester stoïque devant ce petit numéro qui était, selon lui, mis en place pour lui faire tourner la tête.
« Bien sûr que j’accepte ma mission de copilote !! » Bras autour de son cou, bras autour de sa taille, le duo habituel dans son paroxysme. Rien de particulier. Pen et Anthony étaient la preuve que l’amitié homme femme existait … oh merde ! Ils allaient briser pas mal d’argumentation si jamais les autres apprenaient qu’ils avaient carrément détruit le débat. Qu’importe ! « Et oui, je confirme, il s’en est toujours pas remis que je me sois éclipsée avec – comment il s’appelait déjà ? Ah oui ! – Ben parce qu’on dès qu’on essayait de s’embrasser, monsieur Lewis n’arrêtait pas de nous couper dans notre élan ! Comme par hasard, il avait toujours un truc à me demander … » Les rires l’amusent … un peu et il fait mine de froncer les sourcils en tournant la tête vers son amie. « J’avais vraiment des trucs à demander », qu’il précise, prenant un faux air de défense alors que bon, gamin, il se souvenait juste être jaloux de la terre entière sans pour autant imaginer avoir des sentiments amoureux pour la blonde. « Attendez attendez, et c’est pas ça le pire. Évidemment ! Le pire c’est qui lui, il avait aussi invité sa copine du moment ! Comment elle s’appelait déjà ? , il hausse les épaules n'en ayant plus vraiment la moindre idée, le menteur, Ashley non ?, il acquiesce en laissant échapper ah bah oui Et puis, il vous a pas dit qu’il l’amenait dans la cuisine pour se rouler des patins ! » « Toujours eu une gueule d’amour et de quoi faire chavirer les cœurs, que voulez-vous … », fanfaronne-t-il pour que les souvenirs deviennent des anecdotes … A trente-six ans. Cela le ramène beaucoup trop d’années en arrière.

« T’étais possessif mec !» « Protecteur !», s’empresse-t-il de corriger en pointant du doigt Andrew de la main qui pend autour du cou de son amie. « Donc ça veut que vous deux, vous vous êtes jamais choppé. » Petit moment de silence. Une seconde de trop, peut-être. Il penche la tête en arrière comme si l’idée était folle. « Est-ce qu’un bisous à 12 ans ça compte ? » « Pen ! C’était notre secret », s’exclame-t-il tout en retirant son bras et en posant les mains sur son torse, comme choqué par cette révélation au beau milieu de son salon, pendant son anniversaire. Le bout en train de service. « Bon aller, tu viens, on va chercher la suite des petits fours, je vais t’aider. » C’est sur ces mots que le duo disparaît dans la cuisine.

« Pfiouuuu à la fin je savais plus quoi lui répondre ! » Il tourne la tête vers elle, amusée. « On est à deux dans la cuisine et tu viens de me rappeler que c’est l’endroit que je préférais, étant ado, pour conclure … tu sais que c’est dangereux … » La voix est rieuse alors qu’il jette un coup d’œil aux snacks restants. Il relève la tête vers elle, un sourire complice. « Peut-être que j’ai pas tant changé que ça dans le fond … »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) Est-ce que, finalement, il n’existait pas un jeu de séduction ? Est-ce qu’il n’avait pas toujours été là sans le nommer ? Le regard qu’il portait sur moi n’avait rien de différent, c’était moi qui ne l’interprétais plus pareil. Aux yeux de tous, nous étions toujours le même duo, les deux siamois qui prouvaient que l’amitié homme-femme, ça fonctionnait vraiment. S’ils savaient … Mais l'anecdote nous amuse à tous les deux. C'était le bon vieux temps et ça me faisait d'autant plus prendre conscience qu'il était là, qu'il avait toujours été là, que nous faisions partis intégrante de la vie de l'autre. « Toujours eu une gueule d’amour et de quoi faire chavirer les cœurs, que voulez-vous … », Je ricanais me moquant clairement de mon meilleur ami.

« Donc ça veut dire que vous deux, vous vous êtes jamais choppé. » Moment de flottement. A l'aide ! Surtout que Tony ne semblait pas plus à l'aise que moi sur cette question. Et la parade parfaite : le seul baiser officiel qu'on avait échangé à 12 ans, lèvres contre lèvres, un baiser tout ce qu'il y a de plus innocent. Tony sortit la réplique parfaite : « Pen ! C’était notre secret » qui nous fit beaucoup rire à tous, « On avait 12 ans, y’a prescription ! » répliquais-je en levant les yeux au ciel.

Je prenais ensuite sa main pour l’amener à la cuisine … à l’abris des regards indiscrets. Officiellement pour aller chercher les petits fours qu’il restait. Et je ne pouvais que souffler mon soulagement quand nous nous retrouvions que tous les deux. « On est à deux dans la cuisine et tu viens de me rappeler que c’est l’endroit que je préférais, étant ado, pour conclure … tu sais que c’est dangereux … » Je lui jetais un coup d’œil, adossée au plan de travail et lui adressais un sourire séducteur. « Peut-être que j’ai pas tant changé que ça dans le fond … » je regardais autour de moi et pouffais de rire, « ça se tient, ta passion pour la cuisine et tes hormones d’ado… ouai c’était l’endroit idéal pour toi pour conclure. » répondis-je avec un certain amusement. Je posais mon regard sur les snacks restants et la porte de la cuisine qui restait fermée. Je m’avançais alors vers lui et plantais mon regard dans le sien. « ça te dirait de raviver tes souvenirs d’ado ? » proposais-je, malicieusement en avançant d’un pas de plus pour me retrouver collée à lui. Je sentais mon cœur – ou le sien peut-être ? – battre plus vite dans ma poitrine alors que mes yeux s’attardaient sur sa bouche. « Il va falloir que tu m’arrêtes si tu veux en rester là. » lui dis-je doucement. Mais je n’avais pas la patience d’attendre sa réponse, j’avançais mon visage pour sceller enfin nos lèvres. Ce baiser, n’avait rien à voir avec ceux qu’on avait pu échanger auparavant. Je fourrais mes mains dans ses bouclettes et nos lèvres se firent plus voraces, nos langues se mêlèrent dans un ballet endiablé. C’est malin, je n’avais aucun envie de m’arrêter là alors qu’il y avait nos amis à quelques mètres de là.

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chez anthony lewis. (outfit) « Ça se tient, ta passion pour la cuisine et tes hormones d’ado… ouai c’était l’endroit idéal pour toi pour conclure. » Il glousse, un éclat de rire candide et complice. Et alors qu’il s’affaire à la tâche car après tout, il a quelques obligations à respecter. Les Lewis sont tous d’excellents hôtes. C’est bien connu. « [color=indianred]Ca te dirait de raviver tes souvenirs d’ado ? [/collor]» Et en un clin d’œil, elle se retrouve près de lui, face à lui qu’il en oublie la tâche à laquelle il s’affairait. Son regard se pose sur elle, sur son sourire malicieux avant de passer par-dessus son épaule et regarder la porte fermée. Ils étaient seuls. « Penelope Danbury » qu’il souffle avec un faux ton choqué par autant d’audace mais son sourire trahit le fond de sa pensée. « Il va falloir que tu m’arrêtes si tu veux en rester là. » Et, elle ne lui laisse pas la moindre réplique possible qu’elle vient sceller ses lèvres aux siennes. Est-ce la tenue, la tequila, le fait de s’être tenu à carreau ces derniers jours … le désir qu’elle avait fait augmenter au cours de cette soirée … aucune idée, un mélange de tout sans doute. Les mains de l’aîné Lewis se posèrent sur elle et se firent même audacieuses au point de se frayer un chemin sur la peau de celle qui jouait avec le feu. Les mains se posèrent sur ses jambes interminables et dénudées, se glissèrent sous le tissu pour venir se poser sur ses fesses et l’attirer contre lui. Anthony jaloux. On commençait à connaître. A regret, il détache ses lèvres des siennes sans pour autant l’éloigner de lui. « Tu me disais que ce n’était pas machiavélique il y a quelques minutes … », dit-il d’une voix presque boudeuse, « mais maintenant, j’ai juste envie d’esquiver ma propre soirée … » Il fronce les sourcils, se reprenant doucement, se rendant compte que son cœur battait un peu trop vite et que son bas ventre lui hurlait de l’emporter loin d’ici pour assouvir un désir bien trop profond. Il fait un pas en arrière. Ses mains réapparaissant à la lumière du jour pour venir passer nerveusement dans ses cheveux, et il garde même les mains sur le haut de son crâne … pour s’assurer de ne pas la tripoter, là, maintenant, tout de suite. Un nouveau pas en arrière, la dévorant du regard, l’imaginant, s’imaginant, … les joues prennent une couleur rosée, l’excitation. Sans doute.

« Je crois qu’on devrait garder une distance raisonnable … histoire d’éviter que … », qu’il ne se contrôle plus. Ouais. Bonne idée, Lewis.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) Je ne pouvais pas nier que je l’avais attendu ce moment. Seuls….Pas forcément dans sa cuisine mais je n’attendais que ça qu’on se retrouve tous les deux. La tension entre nous était à son comble et ce baiser n’était que la suite logique des choses. C’était comme si nous étions affamés l’un de l’autre, mes mains dans ses cheveux et les siennes caressant mes jambes avant de se retrouver sur mes fesses pour m’attirer un peu contre lui. Je ne pouvais pas, non plus, passer à côté de la preuve évidente de son désir pour moi et s’il m’avait amené loin d’ici, je jure que je n’aurais pas protesté. Sa fête d’anniversaire me paraissait tellement loin. Détachant, à regret, mes lèvres des siennes, « Tu me disais que ce n’était pas machiavélique il y a quelques minutes … », sa mine boudeuse était un mélange d’adorable et de terriblement sexy, « mais maintenant, j’ai juste envie d’esquiver ma propre soirée … » , j’esquissais un sourire, candide, « J’avais pas prévu de te sauter dessus … en tout cas, pas avant la fin de ta fête, mais c’était trop tentant. »

Un pas en arrière pour lui, j’en profite pour m’éventer avec ma main droite et réajuste ma robe de l’autre main. J’avais chaud. Très chaud et ce n’était clairement pas dû à la température extérieure. Mes joues avaient pris une teinte rosée. « Pfiouu j’ai super chaud ! » Mon regard se focalisa sur le brun qui passait une main dans sa chevelure brune. Et je luttais pour ne pas fondre sur lui et assouvir notre désir. C’était clairement pas le moment mais, bon sang, qu’est-ce que j’en avais envie. J’avais vraiment envie de lui. « Je crois qu’on devrait garder une distance raisonnable … histoire d’éviter que … », je pouffais de rire et lui répondis, la voix rauque de désir,  « Ouai c’est clair ! » confirmais-je alors que je me mordais la lèvre inférieure. Même si la distance ne me calmait absolument pas.

Au hasard, je pris une bouteille se trouvant sur le plan de travail. Je poussais mes cheveux en arrière, libérant ma nuque transpirante. « Je retourne au salon. » précisais-je. Il n’y avait pas de gêne, juste une énorme frustration de ne pas pouvoir aller plus loin. Et même si je savais que ce n’était pas raisonnable, je m’avançais une fois de plus vers lui et déposais un rapide baiser sur ses lèvres tout en posant ma main libre sur son ventre. « ça nous donne un petit aperçu de l’after qu’on fera tous les deux. » lui dis-je, regard malicieux et plein de promesses. Ma manière de lui faire comprendre que je ne comptais pas quitter cette maison de la nuit.

Lorsque je franchis la porte de la cuisine, c’était comme si j’atterrissais dans un autre monde, beaucoup plus bruyant et je réalisais à quel point nous avions été imprudents. Cependant, au regard de l’intensité de ces baisers, je ne regrettais absolument pas … J’étais surtout terriblement excitée et il ne me tardait qu’une chose. Que la soirée finisse …. Et vite ! Je posais sur la table la bouteille que j’avais pris au hasard dans la cuisine puis allais poser mes fesses sur le canapé. Andrew revint une fois de plus vers moi et me proposa de me servir de la tequila. Poliment, j’acceptais le verre même si je savais que je n’allais pas y toucher de la soirée. Il me tendit le verre … qui se renversa sur mes jambes. « Merde ! Attends je vais te chercher une serviette ! », se rattrapa-t-il tant bien que mal. La seconde d’après, il m’apporta du sopalin qu’il posa sur mes cuisses en s’excusant vaguement, et en disant qu’il pouvait être hyper maladroit. Oui mais en attendant, c’était pile le moment qu’avait choisi Tony pour réapparaitre dans le salon … Quand son pote épongeait ma cuisse …

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    @Pénélope Danbury    
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chez anthony lewis. (outfit) « Pfiouu j’ai super chaud ! » il roule des yeux avant de les écarquiller. Si seulement elle savait l’incendie qu’elle avait généré en un battement de cils. Anthony semble adosser le rôle du sage, de la raison. Les mains posées sur le haut de son crâne, il essaie de calmer ses pulsions alors qu’elle, elle semble s’en amuser. Son rire a l’effet d’une caresse sur tout son être. « Ouais, c’est clair ! » Il insiste en agitant la tête. « Merci » souffle-t-il d’une voix rieuse alors qu’elle se tourne pour prendre une bouteille et que son regard se pose sur sa cambrure et qu’il s’imagine … putain ! Tone ! Concentre-toi ! « Je retourne au salon. » « Excellente idée ! » dit-il alors qu’il vient poser les mains sur ses joues mal rasées tout en se rendant de ce dont il venait de se priver … idiot ! abruti ! il se maudissait à cet instant même. Et il garde toujours les mains posées sur ses propres joues quand elle vient déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Il est à sa merci. « Ça nous donne un petit aperçu de l’after qu’on fera tous les deux. » Il fronce les sourcils pour chasser les pensées peu chastes qui traversent son esprit et un sourire plein de malice s’empare de ses lèvres. « Disparais et tais-toi ! » qu’il lance à voix basse d’une voix amusée et rieuse … faire reculer la tentatrice.

« Resaisis-toi Tone. T’as plus seize ans. Respire. » qu’il se dit mi amusé par la situation alors qu’il s’affaire en cuisine pour finalement en sortir, la frustration laissée dans la cuisine.
A peine entre-t-il dans la pièce que son regard se pose sur Drew, accroupi devant Juliet, les mains posées sur ses cuisses … Son regard se fait perçant, les dents se serrent, les muscles de la mâchoire se mettent à battre contre ses joues alors qu’il essaie d’analyser du mieux qu’il peut mais impossible. Le sourire poli de Pen est mal interprété tout comme le geste de Drew. La jalousie rend aveugle mais accompagnée à de la frustration, elle rend absolument débile. Alors, il dépose ces putains de snacks sur la table pour finalement faire demi-tour et prendre la porte de la terrasse dans laquelle s’est réfugié le groupe des fumeurs. S’entourer de fumeurs, une bonne idée pour ne pas avoir à affronter une femme enceinte. Adossé contre le mur, il repasse la tête dans son esprit. « Oh je te cherchais, je vais y aller Tone. Demain je suis de service … On se voit au boulot», l’employée dépose un baiser sur sa joue en lui répétant bon anniversaire. Il se concentrera sur la conversation des fumeurs pour réapparaître plusieurs minutes plus tard à l’intérieur.

Etre grincheux à son propre anniversaire. Une première. Quel remède y-a-t-il pour un grincheux ? Tequila ! Talalala ! Et, il les enchaîne avec quelques amis … tout en sachant pertinément que la troisième lui fera dire des conneries. Mais on n’a pas trente six ans tous les jours, pas vrai.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) Ce soir, c’était Anthony la voix de la raison. C’était lui qui avait rompu notre baiser parce que moi, je ne serais pas arrivée à m’arrêter là et j’aurais continué. Je remarquais, cependant, ce que ça lui coûtait. Mon amusement n’était qu’une façade parce que j’étais tendue. Tendue par le désir, tendue parce qu’on jouait avec le feu et que ça ne me suffisait pas ces baisers, je voulais plus … Je le voulais lui et je voulais faire disparaître nos fringues, je voulais sentir sa peau contre la mienne, … Mon regard se focalise sur la cambrure de son jean et je détourne vite le regard … Sa frustration fait écho à la mienne et je pince les lèvres tandis qu’il passe ses mains sur ses joues mal rasées pour reprendre contenance. Je sais que c’est pas raisonnable, mais je l’embrasse une dernière fois avant de disparaître … comme il me le demande avec un sourire pleins de malice. J’en profite pour lui adresser un clin d’œil et c’est le cœur léger que je rejoins la fête.

Ça aurait pu continuer comme ça mais Tony réapparait pile au moment où Andrew éponge la téquila sur mes cuisses. Je ris, parce que gênée mais je peste contre l’ami de fac du Lewis. Ça n’aurait pas plus mal tomber. C’était subtil mais j’ai bien vu sa mâchoire se tendre et la façon dont il a déposé – jeté serait plus juste – le plateau de snacks. Je soupire longuement lorsque je le vois se diriger sur la terrasse. Je décide de le rejoindre mais je suis bloquée dans mon élan par Stephany, l’épouse d’un copain de lycée qui me parle de ses enfants et, polie, je ne me vois pas lui couper la parole. Mais mon attention n’est pas sur Steph, mais bien sur Tony qui a sa tête de grincheux. Je le vois accepter un nouveau verre de téquila et mon sang ne fait qu’un tour lorsqu’une jeune femme colle un baiser sur sa joue avant de s’éclipser de la fête. Je crois que je l’avais déjà vu, c’était une employée du Tasty Tazzy mais ça ne me plait pas et surtout, ça m'agace. Je soupirais longuement. Je ne pouvais même pas le rejoindre étant donné qu’il était avec des fumeurs … Entre mon asthme et la grossesse, il  n’était pas question que je m’aventure sur cette terrasse.

Je devais donc attendre sagement qu’il réapparaisse quelques minutes plus tard. L’épaule accolée au mur, je l’aperçus, regardant dans le vide la piste de danse. Je me positionnais à côté de lui, lui donnant un coup de coude pour attirer son attention : « Tu vas continuer à faire la gueule longtemps ? » Je lui demandais sans pour autant attendre de véritable réponse, « Ils vont pas tarder à apporter le gâteau en plus. » Je soupirais longuement et tournais la tête pour regarder moi aussi les invités se déhancher, « Il a renversé ce putain de verre de téquila sur moi … et t’es arrivé à ce moment-là, » je n’étais pas dupe, et j’espérais ne pas me tromper quand je me disais qu’il faisait la gueule à cause de son pote, « Il voulait me servir un verre, il s’est dépêché de me l’amener et il la renversé Tony, c’était … » Un autre soupir, « Je sais pas si c’était une technique de drague mais si c’en était une, c’était sûrement la plus nulle de l’histoire. », Je tournais la tête vers lui, et essayais de capter son regard, « J’ai … Merde je voulais pas être impoli alors je l’ai pas envoyé chier mais c’est évident qu’après ce qui s’est passé dans la cuisine, c’est avec toi que je veux finir la soirée ! » Je pouvais pas être plus claire !