happy birthday

    @Pénélope Danbury    
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chez anthony lewis. (outfit) « Tu vas continuer à faire la gueule longtemps ? » Il sursaute presque en sentant le coup de coude et entendant sa voix. En guise de réponse, un grognement ou quelque chose qui ressemble à un grognement, un acquiescement. « Ils vont pas tarder à apporter le gâteau en plus. » Il acquiesce de nouveau d’un signe de tête en soufflant un « hm », qui est surtout pour prouver qu’il l’entend et qu’il comprend ce qu’elle dit. Son regard finit par se tourner vers elle. « Il a renversé ce putain de verre de téquila sur moi … et t’es arrivé à ce moment-là, » « Ok » réplique-t-il en jouant le surpris de l’entendre mentionner ce non-événement car c’était un non-événement, n’est-ce pas ? « Il voulait me servir un verre, il s’est dépêché de me l’amener et il la renversé Tony, c’était … Je sais pas si c’était une technique de drague mais si c’en était une, c’était sûrement la plus nulle de l’histoire. J’ai … Merde je voulais pas être impoli alors je l’ai pas envoyé chier mais c’est évident qu’après ce qui s’est passé dans la cuisine, c’est avec toi que je veux finir la soirée ! » Il lève un sourcil. « Pourquoi tu m’expliques tout ça ? » Anthony continue de jouer les surpris, la voix posée. Il lève les yeux au ciel tout comme il hausse les épaules. « Attends, tu me dis ça parce que tu crois que je suis jaloux ? Que je me fais des idées et … » Bien sûr, idiot ! Parce que c’est ce qui est en train de t’animer ! Il esquisse un sourire. « Naaan, t’en fais pas, je suis pas jaloux … je sais pas ce qui te fait dire ça. Tout va bien. » Il se détache du mur et se met face à elle en ouvrant les bras. « Tout va bien. » Quand on le dit deux fois, souvent, ça veut dire que rien ne va. Il tape dans ses mains tout en faisant un petit tour sur lui-même, jouant les bout-en-train, les clowns … pour dissimuler l’idée que ça le faisait sacrément chier de vouloir prendre son temps.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) Long soupir. Très long soupir. C’était … je sais pas ce que c’était mais j’étais presque à admirer toute l’énergie qu’il déployait pour avoir l’air de se moquer de ce que je lui disais. Pourtant, ça me paraissait important de lui expliquer ce qu’il s’était passé ou justement ce qu’il ne s’était passé. Il était arrivé à un moment et en avait déduit des choses. Ça j’en étais certaine et il ne me l’enlèverait pas de la tête. Son faux air surpris, cette voix posée …. « Pourquoi tu m’expliques tout ça ? », Là c’est moi qui hausse un sourcil, une mine neutre collée au visage pour donner l’illusion d’avoir une discussion normale avec lui, « J’sais pas, je voulais que tu saches c’est tout. » lui répondis-je tout haussant les épaules.

J’avais du mal à réaliser qu’on était passé du si chaud au si froid en l’espace de quelques minutes, « Attends, tu me dis ça parce que tu crois que je suis jaloux ? Que je me fais des idées et … », je roule des yeux et croise les bras contre ma poitrine, « Naaan, t’en fais pas, je suis pas jaloux … je sais pas ce qui te fait dire ça. Tout va bien. », « OK, t’es pas jaloux. », je répondais simplement, « Tout va bien. », Nouveau haussement de sourcil avant que je pouffe de rire devant son comportement. Faire le con, jouer les bouts-en-train …. Ok, c’était habituel chez lui, mais là ça cachait quelque chose de plus profond alors, je lui pris la main et l’entrainais avec moi dans le couloir des chambres, à l’abris des regards indiscrets. Je me plantais alors devant lui, nous n’étions que tous les deux, et lui demander sans le quitter des yeux : « En général, quand on dit deux fois tout va bien, ça veut justement dire que ça va pas bien alors si t’est pas jaloux, c’est quoi ton problème ? » Aller droit au but, dire les choses directement, ouai ça me ressemblait bien ! « Moi je vais être honnête avec toi, quand ton employée t’a embrassé sur la joue, ça m’a fait chier … Ouai je suis jalouse même si je sais qu’il va se passer avec elle, ça m’emmerde … » avouais-je pour l’amener, lui aussi, à se confier, « Parles-moi, qu’est-ce qui va pas ? »

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chez anthony lewis. (outfit) « J’sais pas, je voulais que tu saches c’est tout. » « Oh, ok », lâche-t-il simplement.

« OK, t’es pas jaloux. », voilà qui est mieux, il sourit même comme un abruti en hochant d’un signe de tête parce qu’elle semble enfin avoir compris : il n’est pas jaloux. Il n’est pas du tout frustré. Il n'a pas du tout envie de passer son anniversaire avec elle et pouvoir profiter de sa présence. Il n’a pas du tout envie de crier au monde entier qu’il se passe un truc, un truc bizarre qu’il ne comprend pas mais qu’il faut lui laisser le temps de comprendre, il faut leur laisser le temps. Il sourit. Mais à son tout va bien et son pas de danse hautement ridicule, sa meilleure amie comprend qu’il sort sa technique habituelle pour cacher le vrai fond du problème. Ça aurait pu marcher avec une autre mais pas avec elle. Elle lui prend la main et il la suit, docile. Soudain, elle s’arrête et se plante devant lui. Elle a presque l’air autoritaire, alors il se tait. Il est sage, docile. « En général, quand on dit deux fois tout va bien, ça veut justement dire que ça va pas bien alors si t’est pas jaloux, c’est quoi ton problème ? » Il penche la tête légèrement, et comme un gamin, il détourne le regard avant de le planter de nouveau dans son regard. « Moi je vais être honnête avec toi, quand ton employée t’a embrassé sur la joue, ça m’a fait chier … Ouai je suis jalouse même si je sais qu’il va se passer avec elle, ça m’emmerde … » Il arque un sourcil, surpris. Il ne se souvenait même pas de ce baiser sur sa joue. Quand est-ce qu’il avait eu lieu ? « Parle-moi, qu’est-ce qui va pas ? » « »

«Tu vas pas me lâcher tant que j’aurais rien dit, quitte à me séquestrer ici … dans mon propre chez moi ? » Toujours tenter la carte de l’humour. Il soupire et hausse les épaules, les bras retombant lâchement le long de son corps. « Ça me fait chier », qu’il dit en soupirant, «je suis pas jaloux, je sais que je peux faire confiance et on en a déjà parlé … c’est juste que j’ai peur que le temps nous file entre les doigts, j’ai peur de rien contrôler … ça me fait juste chier … » Il soupire, se rendant compte qu’il se comporte comme un enfant capricieux. « Puis toi avec cette robe, ton sourire, ton parfum, tes blagues idiotes … tu n’arranges rien à l’affaire et au fait que j’ai envie de toi », il se corrige aussitôt en se rendant compte que ses pensées dépassent ses paroles, « que j’ai envie d’être avec toi » Il se corrige et agite son index sous son nez quand il la voit réagir à son lapsus.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) Si notre attirance ne suffisait pas, encore une bonne raison d'explorer cette nouvelle relation entre nous. On se comprenait et plus important encore, je le connaissais suffisamment pour voir qu'il y avait quelque chose qui clochait. Et je me serais surement agacée de voir son manque de réaction. Là, ce n'était pas le cas, je réagissais posément. C'était plus fluide, tellement plus simple de parler avec lui. «Tu vas pas me lâcher tant que j’aurais rien dit, quitte à me séquestrer ici … dans mon propre chez moi ? » J’acquiesçais. Oui c'était évident que je n'allais pas lâcher le morceau., « C'est ça. » Répondis-je même si ça ne me semblait pas nécessaire de le préciser.

Un nouveau soupir de sa part et j'attends qu'il prenne la parole. J'ai envie de savoir. J'ai besoin de savoir ce qui cloche. Comment voulez-vous que nous progressions dans notre relation si nous ne communiquons pas. « Ça me fait chier » Et ma patience paie.  «je suis pas jaloux, je sais que je peux faire confiance et on en a déjà parlé … c’est juste que j’ai peur que le temps nous file entre les doigts, j’ai peur de rien contrôler … ça me fait juste chier … », Je fronce les sourcils, essayant d'analyser ce qu'il me dit. C'est lui qui les cartes en main. Je lui avais dit que je serais patiente, que j'attendrais qu'il remette de l'ordre dans sa tête et j'étais sérieuse. Je ne comptais pas le pousser à quoi que ce soit. « Puis toi avec cette robe, ton sourire, ton parfum, tes blagues idiotes … tu n’arranges rien à l’affaire et au fait que j’ai envie de toi » Sourire taquin de ma part qui se prolonge en gloussement face à son lapsus. Un lapsus révélateur. « que j’ai envie d’être avec toi »

« ça me plait bien d'être la cause de tes tourments, » lui répondis-je avec malice, « Et ... » je m'avançais vers lui et triturais sa chemise sans pour autant le quitter des yeux, « On est d'accord tous les deux sur plusieurs choses : moi aussi j'ai envie de toi, » Non, non pas de lapsus pour moi, « Et je fais de gros efforts pour être sage, » précisais-je, « Et j'ai envie d'être avec toi. », mais ça il le savait déjà. « Et je comprends ce que tu veux dire, » continuais-je avec un air sérieux,« Mais c'est toi qui a le contrôle sur tout ça, » Je faisais référence à nous, comment on avançait, « Je t'ai déjà dit que j'allais être patiente, que je te laissais le temps de gérer tout le bordel dans ta tête mais c'est toi qui a le contrôle, le temps nous file entre les doigts que si c'est toi qui le décide, » je soupirais, consciente que ça n"avait pas dû être facile pour lui dire tout ça, « On fait comme tu le sens. Si tu veux le dire aux autres, on le dit, si tu veux qu'on garde ça secret pour le moment, on le gardera secret, » Dans ma tête, j'étais prête à toutes les éventualités, « On va juste plus être crédibles avec notre discours passionné sur l'amitié homme-femme, que ça existe, qu'on en est la preuve vivante ... » plaisantais-je. J'étais prête dans ma tête, je laissais juste du temps à Tony.

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chez anthony lewis. (outfit) « Ça me plait bien d'être la cause de tes tourments. Et ... » il roule des yeux alors qu’elle s’approche dangereusement et vient jouer avec ses vêtements, « On est d'accord tous les deux sur plusieurs choses : moi aussi j'ai envie de toi, » son regard rencontre le sien, « Et je fais de gros efforts pour être sage. Et j'ai envie d'être avec toi. », un soupir de soulagement – sans doute – s’échappe de ses lèvres alors qu’il laisse légèrement sa tête pencher sur le côté. « Et je comprends ce que tu veux dire. Mais c'est toi qui a le contrôle sur tout ça. Je t'ai déjà dit que j'allais être patiente, que je te laissais le temps de gérer tout le bordel dans ta tête mais c'est toi qui a le contrôle, le temps nous file entre les doigts que si c'est toi qui le décide. On fait comme tu le sens. Si tu veux le dire aux autres, on le dit, si tu veux qu'on garde ça secret pour le moment, on le gardera secret. On va juste plus être crédibles avec notre discours passionné sur l'amitié homme-femme, que ça existe, qu'on en est la preuve vivante ... » Elle ne se rend pas compte mais Anthony n’a jamais été le maître de quoique ce soit en ce qui concerne les relations amoureuses. Il a toujours été celui qui suit, celui qui s’adapte. Juliet en avait été la preuve. Oh bien sûr elle lui avait maintes et maintes fois répété qu’il était libre de fuir, de partir mais Anthony, sous ses airs de nul en amour, avait ce côté romantique … il se donnait corps et âme dès qu’il aimait au point de se perdre, de s’égarer. Il n’avait jamais eu le choix. Il n’a jamais eu conscience qu’il avait toujours eu le choix. Avec Penelope, tout était différent. Elle lui laissait faire son choix. Elle lui laissait choisir la vitesse de leur croisière. Elle était là. Pour lui, rien que pour lui. Pour la première fois de sa vie, quelqu’un était là pour lui, rien que pour lui. Il n’avait pas à la partager avec qui que ce soit. Il n'avait pas à attendre qu’elle s’organise, qu’elle crée un mensonge pour être avec lui. Une révolution qui le bouleversait.

« Pourquoi est-ce que tu viens rajouter ca à ta perfection de base ? Comme si je ne te trouvais pas déjà parfaite … », il laisse tomber la tête en avant même si cette phrase est prononcée avec désinvolte et humour, « tu m’sors le numéro de la psy… et », il relève la tête vers elle, « ça me donne encore plus envie de craquer … mais j’ai pas envie de merder et ça doit sans doute être mes hormones mélangées à cette tenue qui mettent ma tête sur pause ... » Un éclat de rire. Il vient néanmoins enrouler rapidement ses bras autour d’elle pour l’enlacer. Une étreinte. Une étreinte simple, chaste, tendre et pourtant si libératrice. Doucement, tendrement, chastement, il vient la presser contre lui. « Merci Pen », qu’il souffle à demi-mots sans avoir à détailler le pourquoi du merci.

« Hé les nazes ! Vous venez ? » lance une voix au bout du couloir.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) C'était compliqué pour moi de lui laisser tout ce pouvoir. Tony me connaissait suffisamment pour savoir que j'avais un très sérieux problème avec l'autorité masculine, que je ne supportais pas qu'on gère ma vie à ma place, qu'un homme me dise quoi faire. J'aimais avoir le contrôle sûrement parce que j'avais eu un père très sévère qui voulait tout contrôler à ma place. Et j'en avais beaucoup souffert d'autant plus qu'il était intransigeant et jamais satisfait. De mon côté, je ne me rendais pas compte à quel point ça pouvait être bénéfique pour le brun de pouvoir décider, d'être si "libre" dans une relation. Cependant, je devinais que mon discours faisait écho dans sa petite tête.

« Pourquoi est-ce que tu viens rajouter ca à ta perfection de base ? Comme si je ne te trouvais pas déjà parfaite … » Je levais les yeux au ciel, sentant mes joues prendre une teinte écarlate. Pas que je n'aimais pas qu'on me complimente, mais j'étais toujours gênée de l'entendre. « Dis pas ça. Je suis loin d'être parfaite, t'es bien placé pour le savoir. » lui répondis-je avec un petit sourire, « tu m’sors le numéro de la psy… » Nouveau haussement de sourcil. ça faisait longtemps, beaucoup trop longtemps, je n'avais pas fait mon numéro de psy. J'étais tellement focus sur la fin de ma thèse + la co-direction du planning familial, « Déformation professionnelle » en plaisantais-je tandis qu'il relevait la tête vers moi et que je plongeais mon regard dans le sien, «et ça me donne encore plus envie de craquer … mais j’ai pas envie de merder et ça doit sans doute être mes hormones mélangées à cette tenue qui mettent ma tête sur pause ... » Je ris en même temps que lui, tellement soulagée que notre complicité soit toujours la même, « Est-ce qu'on en parle de la tienne de tenue ? » J'avais conscience que c'était une tenue toute simple, qui lui ressemblait mais ça ne voulait pas dire qu'il ne me plaisait pas comme ça. C'était plutôt l'inverse ...« Merci Pen », De quoi, je ne savais pas mais je profitais de son étreinte pour enrouler mes bras autour de sa taille, humant son odeur avant qu'on ne doive revenir à la fête, nous nous étions éclipsés beaucoup trop longtemps.

« Hé les nazes ! Vous venez ? » A regrets, je me détachais de lui et déposais un chaste baiser sur joue. « On arrive ! » m'écriais-je, « Ton gâteau arrive. Trop hâte de le goûter! » Oui parce qu'on pouvait dire ce qu'on voulait, j'étais gourmande ! Je l'entrainais avec moi tandis que nous entendions déjà les prémices d'un "happy birthday" chanté à tue-tête par des trentenaires plus moins alcoolisés.

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chez anthony lewis. (outfit) Le duo réapparaît et Anthony fait même mine d’être surpris en voyant les bouteilles de champagne et cet affreux gâteau bien kitsch comme il les aime. Un gâteau simple mais sur lequel il y a une horrible photo de lui … une photo de soirée. Un vieux souvenir. Il donne un coup sur le bras d’un de ses amis en sachant pertinemment que cette photo provenait de son téléphone. On chante à tue-tête, de manière plus que bancale un chant et voilà qu’on se partage un verre de champagne et un peu de sucre pour essayer d’éponger l’alcool ingurgité. Poussé dans des conversations sans fin, il ne finit même pas sa coupe de champagne. Anthony est attiré par l’ambiance bon enfant de ces adultes qui se connaissent depuis toujours. Il danse … mal, mais il danse. Il fait même tourner une de ses amis en faisant semblant de danser un rock, ou du moins ce qu’il s’imagine en être. Les fous rires augmentent au fur et à mesure que la soirée avance. Les premiers quittent le navire, le remerciant pour la soirée et l’étreignant avec force. Les pièces se vident. Les places assises se font de plus en plus bondées. La nuit est bien trop avancée … apparemment à trente-six ans, on sonne la fin de la soirée vers quatre heures du matin. Un record pour Tone qui apprécie beaucoup trop son sommeil.

Et, il n’y a plus qu’eux deux. Anthony salue la dernière personne qui disparaît, lui dit de faire attention … même si c’est un taxi qui est venu la chercher. Il referme la porte tout en ayant cet éternel sourire aux lèvres. Dos contre la porte, il passe les mains sur son visage en soupirant lourdement. Il sait qu’elle est toujours là. C’est une tradition. Elle est toujours la dernière à partir car elle lui donne toujours un coup de main pour ranger. C’est leur habitude de toujours : ils débriefent, parfois faisant leur langue de vipère, parfois se remémorant une scène anecdotique. C’est leur moment. « Je crois qu’il va me falloir au moins trois jours de congés dont deux jours complets de sommeil pour me remettre de cette soirée … », lâche-t-il en se décollant de la porte pour la rejoindre, constatant les dégâts. « Je peux officiellement te dire que passer trente-cinq ans, minuit est l’heure maximum à laquelle tu peux faire la fête sans avoir le sentiment de traîner ton corps depuis des siècles. » Il se laisse tomber sur son canapé et pose sa main à côté de lui pour lui faire comprendre qu’elle peut venir s’asseoir à ses côtés.

Happy Birthday !
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) A mon grand soulagement, le reste de la soirée se passe beaucoup plus sereinement. Le champagne et le gâteau fait des miracles ... surtout pour éponger l'alcool ingurgité par la plupart des invités dans la soirée. J'ai passé un très bon moment : les rires, les blagues, la danse (si on peut appeler ça de la danse) ... C'était une soirée parfaite. De toute façon, je ne me rappelais pas d'un anniversaire d'Anthony râté. C'était toujours quelque chose les fêtes avec lui. Cette année était, cependant, marquée par le fait qu'il s'approche toujours un peu d'une nouvelle dizaine et que ça devenait de plus en plus dur de se remettre de la nuit blanche que nous avions passé. 4h du matin. J'atteignais, je pense, mes limites, et mes pieds aussi. J'attendais que tous les invités soient partis pour retirer mes chaussures à talon avec un très long soupir de soulagement. J'étais la dernière qui restait. Là encore, rien d'étonnant, je restais toujours la dernière pour l'aider à ranger le bordel. Et on allait avoir du boulot cette fois-ci encore.

C'était la tradition. Officiellement pour ranger mais on en profitait aussi pour débriefer et faire les commères; commenter sur la tenue des uns et des autres, ou sur le comportement de certains couples qui se faisaient ou se défaisaient ... La tradition quoi ! « Je crois qu’il va me falloir au moins trois jours de congés dont deux jours complets de sommeil pour me remettre de cette soirée … » Je jetais mes chaussures dans un coin du salon et éclatais de rire. « Heureusement qu'on est vendredi ! » ... et que je ne devais pas bosser demain ... Enfin, plutôt ce matin parce que je n'aurais jamais tenu le coup, c'est sûr. Et pourtant je n'avais pas bu mais j'avais beaucoup trop dansé. Et puis cette soirée avait été riche en émotion.

Une fois la porte d'entrée fermée, il s'avança vers le salon et se laissa tomber dans le canapé :  « Je peux officiellement te dire que passer trente-cinq ans, minuit est l’heure maximum à laquelle tu peux faire la fête sans avoir le sentiment de traîner ton corps depuis des siècles.  » Nouveau sourire moqueur de ma part, alors que je m'approche pour me poser à côté de lui. Je me laisse tomber lourdement sur le sofa, et posais ma tête sur son épaule en fermant les yeux quelques secondes, « J'ai les pieds en compote je suis morte ! » finis-je par lui avouer avant de pouffer de rire, « Mais j'imagine qu'avec ton graaaaand âge ... » vipère que je suis ! « ... ça va être encore plus difficile pour toi que pour moi. » Je me moquais mais je pense qu'on était aussi crevé l'un que l'autre.

Relevant ma tête, j'étirais longuement mes bras vers le haut pendant quelques secondes puis les posais à plat sur mes cuisses puis me tournais vers lui : « On est obligé de tout ranger maintenant ? » Petite voix plaintive de ma part et moue innocente collée au visage. « Je sais que c'est le bordel et je te laisserais pas tomber pour le rangement mais là, j'ai une flemme monumentale. » Je lui expliquais. Honnêtement, j'avais aussi une idée derrière la tête ... qui n'avait rien à voir avec le rangement de sa maison. « Tu veux pas qu'on se fasse une sieste ... tout à fait innocente hein ! » précisais-je avec malice. Non je voulais pas du tout d'une sieste innocente, « et après on s'y met ? » proposais-je avant de croiser mes jambes sous son nez ... Oui oui, il ne rêvait pas, j'étais clairement en train de l'aguicher...

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    @Pénélope Danbury    
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chez anthony lewis. (outfit) La scène est habituelle.
Pen et Anthony, en fin de soirée, posés l’un à côté de l’autre sur un canapé. Lui les bras pendants, elle venant poser sa tête sur son épaule. Rien de surprenant. Rien d’anormal. Leur normalité. « J'ai les pieds en compote je suis morte ! », il baisse la tête pour jeter un coup d’œil à ses pieds qui se retrouvent libérés de ces talons, une brillante idée, « Mais j'imagine qu'avec ton graaaaand âge ... » « Hé ! », s’exclame-t-il soudainement. « ... ça va être encore plus difficile pour toi que pour moi. » « Un peu de respect pour les anciens ! », dit-il d’une voix rieuse tout en agitant son index, ressemblant de loin au vieux sage d’une tribu.

Elle s’étire et il laisse tomber la tête en arrière sur le repose-tête de son canapé, les paupières demi-closes. « On est obligé de tout ranger maintenant ? Je sais que c'est le bordel et je te laisserais pas tomber pour le rangement mais là, j'ai une flemme monumentale. » Il laisse échapper un rire amusé et sincère, elle lit dans ses pensées : il n’a aucune envie de ranger. Il ouvre les yeux, tourne la tête vers elle sans décoller cette dernière de l’appui-tête. « Tu veux pas qu'on se fasse une sieste ... tout à fait innocente hein ! » Il sourit. « et après on s'y met ? » Il arque un sourcil. « Est-ce que vous ne seriez pas en train d’essayer d’abuser de moi, Penelope ? », qu’il demande avec innocence, levant un sourcil, curieux et amusé. Une main vient se poser sur sa joue qu’il caresse du bout des doigts. « Est-ce que tu restes ici ce soir ? », prudent, il demande. Il a envie d’être avec elle plus qu’il n’a envie de venir la couvrir de baisers. Il a besoin d’être avec elle. Il s’imagine déjà venir la prendre dans ses bras, se créant un cocon protecteur, sous ses draps, dans ses draps. Il veut jouer au rôle du petit-ami imaginaire. « Je suis même prêt à te promettre un petit déjeuner de champion demain matin … si tu me promets de flâner avec moi dans le lit … pas de réveil en fanfare aux premiers rayons de soleil. » Sa main passe dans ses cheveux. « Ce serait le plus beau cadeau d’anniversaire que tu puisses me faire … », sourire complice.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) Un instant empreint de normalité. A chaque fête d’anniversaire, j’étais là. C’était la tradition. Quand tous les autres étaient partis, moi je restais et je rangeais avec lui. Rien de plus, rien de moins. Sauf que le changement était bien là, subtil mais bien là. Je n’avais jamais eu autant hâte qu’une des fêtes d’anniversaire de Tony se termine. J’avais juste envie de me retrouver seule avec lui pour profiter de sa présence. La soirée avait été parfaite, nous avions ris, et nous avions dansé, j’étais restée au jus d’orange mais Tony avait bien profité de sa soirée.

Affalés sur son canapé, l’atmosphère avait changé. Je souriais parce que nous avions tous les deux la même idée : reporter le gros rangement parce qu’on avait tout simplement la flemme de le faire dans l’immédiat. Je proposais même une sieste, une toute petite sieste innocente (non et il voyait très bien dans mon jeu) et sa réponse me fit glousser : « Est-ce que vous ne seriez pas en train d’essayer d’abuser de moi, Penelope ? » Moue innocente, je réplique avec un tom énigmatique : « Mmm possible ! » Sieste crapuleuse ou pas, j’étais juste soulagée qu’il veuille que je reste avec lui.

La douceur dans son geste – me caresser doucement la joue – m’arracha un frisson dans le corps. C’était physique, cet homme me touchait et mon corps réagissait instantanément, Est-ce que tu restes ici ce soir ? », je lui souris immédiatement, mordillant ma lèvre inférieure, et posais ma main sur sa cuisse que je caressais distraitement : « oui ça peut se faire, » murmurais-je d’une voix chaude. Sa demande me surprenait mais dans le bon sens du terme. Bien sûr que j’avais envie de rester avec lui aujourd’hui mais j’aurais pensé qu’il aurait aimé passer cette journée avec sa famille. « Je suis même prêt à te promettre un petit déjeuner de champion demain matin … si tu me promets de flâner avec moi dans le lit … pas de réveil en fanfare aux premiers rayons de soleil. » Je pouffais de rire mais la perspective de passer ces prochaines 24h me donnait le tournis. « Et si, en plus tu me soudoies avec un bon petit déj, je ne peux qu’accepter. » répondis-je humblement, « Et promis, pas de réveil en fanfare, » promis-je, « Je fais genre la belle mais je vais mettre tous le week-end à me remettre de cette soirée ! » J’avouais en riant, peu mais surtout plus habituée à faire des nuits blanches.

« Ce serait le plus beau cadeau d’anniversaire que tu puisses me faire … » me dit-il alors qu’il passait une main dans ses bouclettes. Mon regard glacé se posa sur lui et je lui répondais : « Je peux pas te refuser ça, alors. » Et je jure que son sourire complice me fit littéralement fondre. Comment ça se faisait que je n’avais pas remarqué qu’Anthony Lewis pouvait se montrer romantique ? Mon premier réflexe fut de me pencher pour déposer mes lèvres contre les siennes dans un chaste baiser. « Tu me prêterais un de tes tee shirt ? je compte pas me coucher avec cette robe. » Demandais-je alors que je me détachais lentement de lui. Je lui tendis ma main afin qu’il se lève et me rejoigne : « On va se coucher ? » J’en avais marre de ce canapé, je voulais surtout m’allonger et me coller à lui. En vérité, qu’est-ce qu’il m’avait manqué et qu’est-ce que ça me manquait cette proximité physique entre nous !

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chez anthony lewis. (outfit) « Oui ça peut se faire. » Ils parlent à voix basse. Des murmures. Ils ne sont pourtant qu’à deux. La réponse ne devrait pas le surprendre, mais il s’en réjouit. « Et si, en plus tu me soudoies avec un bon petit déj, je ne peux qu’accepter. Et promis, pas de réveil en fanfare » Il espérait que ça allait être le cas. Elle lui avait coûté pas mal de grasses matinées avec ses folies et brillantes idées par le passé. « Rassurant. » glisse-t-il pour la forme. « Je fais genre la belle mais je vais mettre tous le week-end à me remettre de cette soirée ! » La remarque lui coûte un éclat de rire. Ils vont donc passer plus de temps ensemble, rien qu’à deux. Rien de surprenant une fois de plus mais eux seuls savaient qu’il y a quelque chose de différent. « Je peux pas te refuser ça, alors. » «T’es bien trop aimable dis donc », réplique-t-il avec amusement … et son sourire disparaît sous son baiser. Un baiser qui ne devrait pas le surprendre et pourtant, il semble surpris. Agréablement surpris. « Tu me prêterais un de tes tee shirt ? je compte pas me coucher avec cette robe. » Son regard se pose sur sa tenue et elle se lève, comme pour lui permettre de mieux apercevoir cette robe qui l’avait rendu un peu fou toute la soirée. Toujours assis, il lève les yeux vers elle et prend sa main tendue, caressant du bout des doigts le dessus de sa main. Un geste tendre et complice accompagné par une invitation si anecdotique qu’elle en est mignonne et attendrissante : « On va se coucher ? » Il acquiesce d’un signe de tête en se levant finalement du canapé pour lui faire face. «Excellente idée … par contre, il se passe quoi si je ne te prête aucun tee shirt et deviens soudainement, subitement égoïste » qu’il demande avec la plus grande innocence.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit)
Tw : nudité suggérée
Et soudain tout bascule. «Excellente idée … par contre, il se passe quoi si je ne te prête aucun tee shirt et deviens soudainement, subitement égoïste » Bien sûr que j’ai envie de passer du temps avec lui avec ou sans vêtements tant que je pouvais me coller à lui. Lâchant sa main qui me caressait le dos de la main, je reculais d’un pas, petit sourire en coin : « ça serait bien embêtant. » lentement, je me dirigeais vers le couloir menant au coin nuit. Je me débarrassais des pinces qui ont tenu mes cheveux toute la soirée, les pose sur la table basse, me masse le crâne quelques secondes avant de prendre l’élastique accroché à mon poignet pour attacher mes cheveux en un chignon indiscipliné.

Je fis une petite grimace, teintée d’amusement, et continuais mon petit manège : « J’aurais sûrement froid … » Je commence alors à détacher ma robe que je finis par faire glisser le long de mes jambes. Il ne fait pas froid mais je sens comme un air frais sur ma peau et je frissonne – d’anticipation peut-être ? – et sans me défaire de mon sourire, je me dirige vers sa chambre, « Tu seras obligé de me réchauffer, » lui dis-je avec une fausse mine désolée, « T’es prêt à donner de ta personne ? » Demandais-je avec un air faussement sérieux. Je joue avec le feu mais je constate que lui aussi parce qu’il ne m’a toujours pas rejointe alors je pousse un peu plus le vice. Bizarrement, je n’ai plus du tout sommeil, la fatigue s’est comme envolée. La tension sexuelle, ça a le don de réveiller n’importe et je n’y échappe pas.

Est-ce que j’avais fait exprès de porter un ensemble de lingerie blanc ? Assorti pour une fois – ou peut-être si mais inconsciemment – et je me disais qu’une telle robe méritait des dessus tout aussi chic que ce qui se voyait. Je me tournais, dos à lui et dégrafais mon soutien-gorge que je faisais tomber à même le sol alors que je me dirigeais dans sa chambre. Mon dernier sous-vêtement subit le même sort et je le laissais au pied du lit, bien en vue alors que je me glissais sous les draps et l’attendais avec impatience.

happy birthday

    @Pénélope Danbury    
gif par ugly confession

chez anthony lewis. « Ca serait bien embêtant. » « Embêtant, tu dis … », il laisse échapper un rire alors qu’elle recule lentement, libérant sa lourde crinière blonde … juste pour quelques minutes. Elle redevient la Penelope qu’il connaît, celle qui peut très bien se satisfaire d’un semblant de chignon et qui ne perd rien de sa superbe. « J’aurais sûrement froid … » Il l’écoute, le regard captivé par les lèvres de celle qu’il aime depuis … ses douze ans ? Son regard quitte ses lèvres pour se poser sur cette robe, sa petite boule de disco disparaît et glisse le long de ses jambes pour se retrouver sur le sol. Elle a une beauté à lui couper le souffle, à lui clouer le bec. Il ne dit pas un mot. Il est là, près d’elle, face à elle, le regard posé sur ses courbes, le cœur qui se met à battre un peu plus fort. Lentement. Toujours un rythme régulier. Mais plus fort. « Tu seras obligé de me réchauffer. T’es prêt à donner de ta personne ? » Son regard retrouve le sien amis s’arrête avant sur son sourire. Elle le provoque. Elle s’amuse et bizarrement, ça l’excite un peu plus. Leur alchimie, leur humour, leur complicité, un atout de séduction encore ignoré.

Elle lui tourne le dos et il fronce les sourcils, pensif. Dans son esprit, c’est la révolution. Une ribambelle de pensées se bousculent. Est-ce qu’il doit lui courir après et ignorer le fait qu’il a vérifié ce matin si Juliet lui avait souhaité son anniversaire ? Est-ce qu’il doit la rejoindre ? Après tout, ils sont deux adultes consentants … pas vrai ? Il déglutit en suivant du regard sa silhouette se diriger vers sa chambre … Le cœur bat toujours à un rythme régulier mais il a le sentiment que les battements se font de plus en plus puissants. Boum. Boum. Au diable la raison ! Boum. Boum. Il se hâte de la rejoindre, oubliant sa chemise derrière lui et s’épluchant lui aussi en chemin. La chemise est restée sur son canapé. Le marcel blanc tâchée de plusieurs gouttes d’alcool ; ouais, il avait été quelque peu maladroit au cours de la soirée se retrouve sur le sol alors qu’il s’attache à la ceinture de son pantalon quand il rejoint la chambre.

Son regard posé sur sa boucle de ceinture se lève sur les traits amusés de Pen. Elle est dans son lit. Sous ses draps. Et vu ce qu’il a croisé en chemin et au pied de son lit, nue. Il reste un instant comme ça, au pied du lit, la fixant, l’observant, essayant de se marquer de cette vision. Il avait la folie de s’imaginer Penelope, ici, dans son lit, sous ses draps, toute une vie. La pensée lui réchauffait le cœur. Elle le rassurait. Le jean disparaît, rejoint peu après par son sous-vêtement, tissu ultime. Dans un éclat de rire amusé, il soulève les draps pour venir s’y glisser en passant par le pied du lit. Il a besoin et envie de savourer le moindre millimètre de sa peau, de son corps. Les mains de chaque côté de sa silhouette, il commence son escalade en déposant quelques baisers, par-ci, par-là avant de laisser sa tête sortir des draps pour faire face à son visage, les traits de sa meilleure amie lui rappelant que la vie pouvait être belle et simple. «Est-ce qu’on ne serait pas en train de créer une nouvelle tradition ? » qu’il demande alors qu’il reste au-dessus d’elle, cherchant la chaleur de son corps tout comme la douceur de son regard. « J’ai pas arrêté de t’imaginer comme ça, dans mes bras au moment où tu es arrivée … », il continue, «tu ne t’imagines la frustration que cette soirée a été … », son sourire se fait taquin, «mais ça, ça devait sans doute faire partie de ton plan machiavélique pour me faire tourner la tête… » Une voix rieuse alors que ses lèvres disparaissent dans son cou, s’égarent sur sa clavicule pour voir les frissons parcourir son corps.

«Bravo Pen, tu y es parvenue … » souffle-t-il contre sa peau avec amusement.

Happy Birthday !
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) ça peut paraître surprenant mais absolument rien n’était préparé. Il est évident que oui, j’avais envie de passer la nuit avec lui mais, en arrivant à sa fête, je ne m’étais pas dit que c’était mon objectif principal … en tout cas, pas avant que je ne le vois. C’est vrai, mon cerveau avait eu un court-circuit et j’avais pris un plaisir non dissimulé à le tourmenter quand nous étions seuls dans la cuisine ou même dans le couloir. Mais la vérité c’est qu’il avait le pouvoir de me briser le cœur. Anthony Lewis, mon meilleur ami, a le pouvoir de me briser le cœur. Je pense qu’il a toujours eu mon cœur entre ses mains. Je crois que, depuis toujours, j’ai comparé mes relations avec mon amitié avec lui. J’ai toujours souhaité avoir la même complicité dans mes relations amoureuses que celle que j’avais avec mon meilleur ami. Et je me disais que, peut-être c’était pas spécialement la même relation que je voulais, c’était lui tout simplement. Et ça serait mentir de dire que je n’avais pas peur. J’étais morte de trouille parce que notre complicité, notre connexion depuis toujours, le rendait d’autant plus sexy et irrésistible à mes yeux. C’était effrayant et ça faisait peur parce qu’en fait, maintenant que je savais ce que ça faisait d’être son amie et son amante, je n’avais aucune envie de revenir en arrière. Je savais que ça serait impossible. C’était lui qui avait les clés, qui décidait le tempo  … Anthony Lewis avait le pouvoir de me briser le cœur, de me briser tout court, et je suis certaine qu’il n’en avait même pas conscience.

Je me demandais comment nous avions fait pour tenir toute la soirée sans craquer. Pour ce strip-tease improvisé j’avais usé de tous mes talents et mon sourire se fit mutin lorsque je le vis arriver dans la chambre. Il avait fait comme moi et s’était débarrassé de ses vêtements en chemin. Ne restait plus que son jean, qu’il retira en tirant rapidement sur la boucle de la ceinture,  ainsi que son dernier sous vêtement. Lorsqu’il disparut sous les draps, en passant par le pied du lit, je ne pus retenir un grand éclat de rire qui mourut en un soupir de plaisir lorsque je sentis sa bouche se promener sur ma peau.

Il finit par sortir sa tête de sous les draps les cheveux ébouriffés, et je le regardais avec tendresse. «Est-ce qu’on ne serait pas en train de créer une nouvelle tradition ? », je passais ma main gauche dans ses cheveux tandis mon autre main caressait son dos du bout des doigts, « Une tradition de ce genre, c’est pas que pour ton anniversaire qu’il faut l’appliquer, c’est tous les jours, toute la vie… » Est-ce que je venais vraiment de dire ça ? De suggérer que ça pourrait durer toute la vie ? Dans un moment pareil ? Mais Pénélope tais-toi bordel !!

happy birthday

    @Pénélope Danbury    
gif par ugly confession

chez anthony lewis.