| jorbir 150 x tell me what is there left to save |
| | (#)Mar 21 Mai 2024 - 22:14 | |
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Elle a l’air de kiffer autant que toi. Tu l’entends, tu la sens. Tu vois les frissons sur sa peau, tu sens ses tétons qui se durcissent sur ta langue. Tu sais toujours pas si vous allez aller jusqu’au bout mais tu es très heureux d’avoir pu la goûter comme ça si jamais ça s’arrêtait là. Ca faisait si longtemps, tu te satisfait de si peu. Tu as cette grande faculté que tu as acquis de la manière la plus rude qu’il soit en grandissant. Ses mains vont dans tes cheveux et tu prends ça comme des encouragements à continuer dans cette direction là. Tout va bien. Tu restes un temps non négligeable sur sa poitrine et puis tu descends doucement sur son ventre. Tu dégustes sa peau, tout son corps, dieu qu’il t’a manqué de cette manière là. Tes mains sont déjà en train de lui baisser son bas de pyjama. Tu embrasses avec amour l’intérieur de ses cuisses. Tu la mords même un peu, mais très tendrement. Tu es à la redécouverte de son corps pour l’aimer, pas pour la blesser. Pas ce soir non. Et puis tu plonges la tête la première dans son royaume le plus tiède et humide. Un bonheur de retrouver cette chaleur et sa saveur. Tu pourrais dormir là, la tête posée contre son entrejambe tel un coussin. Y’aurait pas de problème du tout. Tu l’as déjà fait par le passé oui dans ces journées à cent pour cent consacré au sexe que vous aviez pu avoir. Là tu veux pas une journée entière, tu veux pas une nuit, tu veux juste une fois, une douce fois et t’es en train de l’avoir. Car pour toi ça te suffit, t’as pu la goûter, l’embrasser, tu vas forcément décharger en sa présent, que ce soit en elle ou non et c’est mieux que toutes les douches de toute ta vie.
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| | | | (#)Mar 21 Mai 2024 - 22:35 | |
| Tes paupières sont closes alors que tu laisses absolument tout remonter. Et descendre aussi, au rythme de Jordan qui te parcourt. Tu frémis, tes poils s’hérissent ici et là et tu continues à avoir un peu d’eau qui coule de tes yeux. C’est une façon d’évacuer ce que tu ressens, et t’apprends que c’est okay de pleurer. Tu n’as pas vraiment le choix de toute façon. Ca vient tout seul sans crier garde ni même demander ton avis. Tu te laisses porter par tout ce que tu vis à l’instant T. Les caresses et les baisers de Jordan ont cette capacité à faire fuir les démons qui te font peur habituellement à cette heure de la journée - ou plutôt de la nuit. Ce n’est pas pour rien que tu préfères qu’il soit là pour t’endormir. Déjà avant ton kidnapping, c’était le cas. Et là, tu as peut-être trouvé un autre remède magique qui ne nécessite ni drogue ni médecine. Simplement l’amour de ton fiancé, son désir pour toi et l’envie de te chérir autant que de te flatter.
Tu frémis d’anticipation, et brièvement de crainte quand il ôte le bas de ton pyjama. Mais il est si doux, tu te rappelles que c’est Jordan. Ce n’est pas n’importe qui et encore moins un inconnu. T’es en sécurité, dans des mains familières. Tu sens ses baisers sur tes cuisses. Il te parcourt comme si c’était la première fois depuis longtemps et c’est exactement la sensation que tu as aussi. Une sorte de première fois une nouvelle fois. Comme un baptême de cette nouvelle ère de vos vies. De ta vie. Puis ses lippes viennent entre tes cuisses. T’as un petit gémissement alors que tu mets ta main devant la bouche. Tu ne vas pas crier car tu as bien conscience de ta soeur et ton neveu pas loin - et aussi parce que t’en as pas le courage non plus - mais fuck.
Tu montes doucement en pression, ta main dans ses cheveux qui se retrouve à tirer légèrement ses mèches. Tu le laisses faire car c’est beaucoup trop agréable, un des meilleurs médicaments du monde. Cependant, tu n’auras pas d’orgasme comme ça. Tu ne pourras pas être aussi endurante que d’habitude. “Jor, I… I want to come with you. Not like this. With you.” Tu lui dis d’une voix tremblante après avoir nettoyé les traces de ses brèves larmes. Tu te sens si fragile. Ça ne te dérange pas d’être fragile dans ses bras. Un jour, tu retrouveras ta force. Un jour, tu retrouveras ton pouvoir.
Pour l’instant, tu te contentes de te laisser guider.
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| | | | (#)Mer 22 Mai 2024 - 9:30 | |
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Tu ne vois rien de l’eau dans ses yeux, tu es tellement focalisé sur le pays des merveilles que tu as rejoins depuis qu’elle a commencé à glisser ses mains sous ton t-shirt. Tu es au paradis la tête entre ses cuisses. C’est clairement comme si on t’avait privé de brownie pour trois mois et que tu étais en train - enfin - de te faire le plus beau festin du monde. En plus de ça tu la sens réagir merveilleusement bien. T’es heureux de voir qu’elle se sent assez bien pour revenir à ce genre d’activité avec toi. Tu aurais pu tenir plus longtemps sans, tu aurais pu tenir toute la vie, mais c’est pas facile de ne pas pouvoir manger le brownie quand il est constamment à tes côtés. Sa main dans tes cheveux c’est comme si elle était en train de jouer à un jeu vidéo et tu étais qu’un simple joystick. Tu suis les intensité qu’elle y met. “Jor, I… I want to come with you. Not like this. With you.” Tu redresses ton visage comprenant ce qu’elle veut dire par là c’est assez clair. Tu te redresses, tu essuies tes lèvres et ton visage brièvement d’un geste de la main avant d’ôter ton boxers, te retrouvant à poil. Elle a toujours son haut qui est relevé. Ca ne te dérange pas, tu es trop porté sur l’action en elle même pour faire fi de ces détails. Tu peux accéder et voir ses seins même avec son haut. Tu es un homme simple.
Tu es déjà extrêmement dur et elle est bien lubrifiée, alors tu te places au dessus d’elle de nouveau. Tu vas déposer un baiser sur son visage, doux et puis tu t’insères en elle doucement. Tu regardes son visage au cas où tu y décèles un quelconque inconfort. Ca fait longtemps et tu sais pas pourquoi tu trouves que la pénétration ça peut être un problème d’une certaine manière. Même si tu sais qu’elle n’a pas été violé. Pas par lui. Les simples baisers et caresses te semblaient comme une route bien plus sereine, mais elle en a voulu autrement, alors tu l’écoutes et tu n’en es pas mécontent pour autant, oh non. Tu pensais pas que vous iriez jusque là ce soir.
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| | | | (#)Mer 22 Mai 2024 - 10:39 | |
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Si tu l’avais laissé faire, Jordan serait toujours à ton milieu. Tu ne doutes pas de ses capacités à rester des heures à te flatter et à te savourer. Tu sais aussi qu’il est capable de se laisser aller rien qu’en flattant tes seins. Son amour pour toi est si fort, ça te bouleverse. Tu ne mérites pas d’être autant aimée. Et pourtant, c’est le cas. Tu n’aurais pas cru vivre une histoire pareille un jour. Si cette histoire avait été sans Jordan dans le portrait, sûrement que le résultat n’aurait pas été le même. C’est aussi ton amour pour lui qui t’a porté pour te sauver. C’est tout aussi beau et tu sais tout aussi bien l’aimer en retour. Il ne faut pas oublier que vous vous portez mutuellement, toi aussi tu lui apportes du bon. Même si là, ce n’est pas flagrant du tout.
Quand il lève son buste et son visage vers le tien, ta main revient sur sa joue. Tu caresses ses pommettes avec tendresse alors que tes prunelles scrutent les siennes. Il embrasse ton visage et votre effusion se fait plus intime que jamais de nouveau. Tu trembles légèrement avant de plonger ton visage contre son cou. Tu es assaillie par tellement de choses. Mais surtout par Jordan et tout ce qu’il te fait ressentir. Tu as de l’eau qui coule de nouveau de tes yeux en même temps que tu gémis légèrement. Des gémissements que tu tentes d’étouffer contre Jordan car tu n’as pas envie d’être entendue.
Tu réussis à remonter ton attention sur son beau visage, tes lippes allant chercher les siennes encore et encore. Et c’est contre sa bouche que ton souffle d’extase ultime s’extrait, alors que les vagues de plaisir te font trembler les jambes et les reins. Tes bras autour de lui le serrent contre toi si fort. “I love you so much.” Que tu dis, la voix enrouée d’émotions. Il est là, il est avec toi et c’est tout ce qui compte.
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| | | | (#)Mer 22 Mai 2024 - 20:40 | |
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Si tu avais vu les larmes sur son visage tu ne lui aurais absolument pas jeté l’opprobre. Birdie a tous les droits de laisser l’émotion sortir d’une manière ou d’une autre. Tu sais très bien qu’on peut pleurer de joie également. Ca t’aurait un petit peu inquiéter oui, faut pas mentir, mais ça aurait été adressé dans le plus grand des respects, et peut être même sans avoir à véritablement le nommer. Vous savez très bien communiquer avec des regards et des gestes. Ou avec de l’humour aussi, tu aurais su être subtile, mais il n’en sera d’aucune utilité ce soir parce que tu ne t’en rends pas vraiment compte. Il y a une grosse émotion dans ce lit, oui, mais tu ne ressens aucunement du négatif, du triste. Tout est intense et ça rend le moment encore plus beau. Vous savez tous les deux que c’est un grand pas qui vient d’être franchit car c’est la première fois que vous consommer votre amour de cette façon là depuis le drame.
Tu prends ton pied comme jamais et il est certain que tu ne vas pas mettre bien longtemps à jouir. Il en est de même pour Birdie. “I love you so much.” Tu n’es pas très bavard depuis que vous avez commencé à aller à la vitesse supérieur dans vos caresses et c’est pareil là. Tu es bien trop envahis d’émotions pour répondre quoi que ce soit. Ton cerveau est hors service pour faire des phrases. Mais tu continues à embrasser son visage, tu restes collé, serré, contre elle. Tu as besoin de quelques minutes avant de retrouver la faculté de réfléchir correctement. Oui t’es un peu un drama, mais c’est la réalité de la situation quand même. Tu te retrouves sur le dos et tu vas attirer Birdie tout contre toi alors que tu reprends ton souffle. T’as mis beaucoup d’effort en étant celui au dessus ouais t’es fatigué mais t’es heureux. Y’a un beau, très très beau sourire sur ton visage. « I love you too. » Car oui tu l’avais entendu même si t’avais su répondre sur le moment directement. Tu embrasses ses cheveux et bien que tu avais pris une douche juste avant, grosse flemme de te lever pour en prendre une nouvelle. Tu changeras les draps le lendemain et tu feras tourner une machine. Tu ne veux pas laisser Aurora laver vos draps sales de vos ébats.
Là tu vas t’endormir comme un baby, ton oiseau contre toi. Tu la libèreras évidemment si elle souhaite se lever pour faire un tour à la salle de bain. Mais tu vas sûrement t’endormir dans un futur très proche en ce qui te concerne.
Dernière édition par Jordan Fisher le Mer 22 Mai 2024 - 21:23, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 22 Mai 2024 - 21:14 | |
| Je n’avais pas songé que revivre une scène que nous avions déjà vécu mille fois dans le passé puisse me faire vaciller autant. Oh, ce n’est pas visible car j’étouffes mes larmes, elles sont silencieuses, elles ne font pas de bruit mais elles sont là, les saloperies. Je les déteste, ces larmes, car elles viennent de cette boule larmoyante que j’ai perpétuellement en moi et dont je n’arrive pas à me débarrasser. Elle m’exaspère, cette boule. Elle me rappelle que je suis humaine et surtout, que je suis vivante. Cependant, ce n’est pas de cette façon que j’ai envie de vivre. J’essaie d’apprendre à gérer avec ce nouveau moi ou, en tout cas, ce moi temporaire qui tente de se relever du mieux qu’elle peut un peu plus chaque jour. Je fais les choses bien, dans l’ordre et correctement donc on ne peut pas me reprocher de ne pas mettre du mien. Je vais voir religieusement la psychologue, je prends mon petit cachet tous les soirs, comptant sur son effet cumulé à l’herbe pour littéralement m’assommer afin de sombrer dans la plus paisible des inconsciences, je me suis même mise à taper le sac car il m’est impossible de me poser derrière ma machine à coudre ou avec mon carnet pour le moment. J’ai besoin de me calmer et de me défouler en même temps. C’est assez confus.
Ce qui l’est moins, ce qui est limpide et clair est sans conteste la perfection de ma silhouette dans les bras de Jordan. De mon cœur qui vibre pour lui. Je suis maussade, je suis triste, je suis en colère, je suis sensible mais surtout, je n’ai pas envie de le perdre. Me disputer avec lui - non… Ce n’était même pas une dispute. C’était une brève joute verbale idiote qui n’avait pas d’importance mais qui a conduit à un silence mutuel. J’aime pas ce genre de silence. Même si, officiellement, on vaquait seulement à nos propres occupations, c’était bien différent de cela. Même Aurora a été surprise de voir Jordan partir à la plage sans moi. Quelle conne je peux être. Je viens de vivre un épisode des plus traumatisants et nous, on… Franchement, ça me met encore plus en rogne contre moi-même. Déjà que je me sens totalement inapte, faible, stupide, naïve et impotente, il faut que je m’en rajoute.
« I love you too. » Mais Jordan est là. Il m’entraine sur lui alors qu’il se met sur le dos - s’il ne l’avait pas fait, je l’aurai suivi. J’en profite pour redescendre mon haut avant de m’écraser contre lui. Ses mots sont si doux ; je frotte mon nez contre son épaule alors que mes paupières se ferment. Il faut que j’aille aux toilettes mais j’ai pas envie ; ça peut bien attendre demain. Surtout que mon corps a l’air de se diriger droit vers le sommeil ; j’ai pas envie de manquer le train de Morphée. Je préfère me dire que ce sont les montagnes que m’a fait survoler Jordan qui m’assoupit aussi vite, et non ces foutus cachetons. Mais il doit y avoir un mélange de tout.
Mon pied, pris de court, une douleur vacillante, la sueur, encoubler dans une racine grimpante, les épines se soulèvent, la racine devient multiple, je manque de d’air, cinq lames contre ma gorge, une voix m’appellant ‘mon petit oisillon’, j’essaie d’hurler- J’ai un soubresaut puissant après m’être agité pendant quelques secondes, mes yeux s’ouvrant brusquement alors que je tente de chercher ma respiration. Mes bras sont écartés et j’ai sûrement dû frapper sans faire exprès Jordan qui a l’air bien endormi, lui - terrible comme les tables ont tourné. Je me redresse brusquement, la peur au bide, le frisson au dos, le regard dans le vide, avant d’éclater en sanglots. Il continue à me hanter, à me poursuivre, même en fuite, j’ai l’impression qu’il m’observe de loin, qu’il attend le premier moment pour recommencer, pour venir me prendre de nouveau dans un lieu qui a tout l’air sécurisant. Mais c’est faux, il n’y a jamais de vraie sécurité. J’ai besoin de vérifier les serrures. Encore et encore. Mais j’arrive pas à bouger. Je suis clouée sur place dans le lit à pleurer ma peur, mon angoisse, cette paranoïa qui m’obsède et qui me hante.
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| | | | (#)Mer 22 Mai 2024 - 22:14 | |
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Tu t’endors vraiment comme un bébé. Tu te dis que des jours moins sombres sont à l’horizon. Tu es apaisé, satisfait, heureux. Oui, même si les temps ne sont pas facile, là pour cette nuit là, tu es au mieux que tu t’étais senti depuis bien trop longtemps malheureusement. Le chemin de votre vie s’éclaircit et tu espères que ce n’est que le début. Birdie dans tes bras, au plus proche, vous deux à moitié nu, surtout pour elle, tu es paisible et tu penses qu’elle aussi.
Mais ça c’est sans compter les démons qui aiment faire leur petite apparition dans les songes de ta blonde au milieu de la nuit. Il n’y a pas de jolis rêves, il y a des angoisses, des mauvais souvenirs, et tu sursautes de fou quand tu sens un coup fort qui te réveille plus qu’abruptement. Ton coeur bat super vite et tu te retrouves debout, hors du lit et tu te cognes, tu trébuches. T’as sauté du lit comme d’une manière d’auto défense et quand tu as repris un petit peu tes esprits, moins d’une minute mais quand même de très longues secondes, tu allumes la lumière sur la table de nuit pour tenter de comprendre ce qui se passe. Et puis tu vois Birdie qui a l’air figé. « Bird ? Qu’est ce qui se passe ? Hey… » Tu lui demandes en même temps que tu retournes sur le lit, tentant également de faire calmer les battements de ton coeur qui sont totalement emballé par ce réveil plus que soudain. T’as pas totalement la tête au bon endroit, tu comprends pas tout mais tu vas passer tes bras autour d’elle pour tenter de la réconforter, de lui montrer que t’es là. « Hey Bird, regarde moi. Tout va bien, on est juste tous les deux, on est chez ta soeur. » Et toi t’es aussi totalement nu alors il vaudrait mieux que Aurora ne se ramène pas si elle entend ce qu’il se passe à une heure pas du tout normale. Il a l’air d’être le milieu de la nuit vu comme il fait sombre dehors.
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| | | | (#)Jeu 23 Mai 2024 - 8:45 | |
| « Bird ? Qu’est ce qui se passe ? Hey… » je n’en sais rien, je n’en sais rien, je n’en sais rien. Ou plutôt, j’ai une piste sur ce qu’il se passe mais j’ai pas envie de le dire à voix haute. Ça rendrait la chose si réelle. Est-ce qu’un jour je pourrai absorber tout ça sans éclater en plein vol ? Il me rend dingue, il va me rendre aussi folle que lui, je plonge dans un abysse que je ne maitrise pas, des profondeurs que je pensais avoir déjà touché. Oh, ce fut le cas et je n’y ai jamais autant pensé de nouveau que ces derniers jours. Comme si un stress n’est pas suffisant, comme si une épreuve n’est pas assez. Non. L’agression que j’ai vécu il y a déjà un paquet d’années n’a jamais été pleinement guérie. J’ai préféré l’étouffer et le piétiner pour attendre que la douleur passe. Mais un mal a été fait en moi ce jour-là ; j’ai peur du mal que cette nouvelle épreuve va provoquer chez moi. Je la sens déjà me ronger de l’intérieur, que ce soit dans le ventre ou dans la tête, ou même dans le cœur. Mes poumons essaient de trouver de l’air, j’essaie de me rappeler que je ne suis pas ligotée à des racines, il n’y a pas de lames qui me cisaillent - mais alors pourquoi j’ai l’impression de manquer de souffle comme si on m’étranglait ?
J’ai un tressaillement quand je sens des bras m’entourer, comme une sensation désagréable d’être aggripée sans mon consentement. J’ai un mouvement de recul dans la manoeuvre, prise d’une surprise ébranlée par cet effet d'étranglement qui paraissait aussi vrai que réel. « Hey Bird, regarde moi. Tout va bien, on est juste tous les deux, on est chez ta sœur. » Mon visage semble enfin le voir. Et j’ai l’impression qu’un soulagement s’opère en moi… Ce qui ne m’empêche pas de m’effondrer avec de nouvelles larmes contre son torse nu contre lequel je me réfugie. “Désolée, je voulais pas te réveiller mais j’ai… J’ai tellement paniqué, j’avais l’impression d’étouffer…” Et je trouve ça particulièrement horrible comme impression. Même si ça me rappelle vaguement les doigts d’Alistair contre mon cou quand il commençait à perdre patience. Je tremble en ayant ce flash qui me revient alors que mes doigts s’accrochent à Jordan comme l’âme terrifiée que je suis en plein milieu de la nuit. Je me redresse subitement, les yeux dans le vide devant moi alors que je pense à voix haute. “Il va revenir, faut que j’aille regarder si tout est bien fermé, je suis sûre qu’il est à l’extérieur, pas loin, je…” Je bredouille, je ne suis pas cohérente mais tout est limpide dans ma tête ; je dois me protéger et protéger les gens que j’aime. Je commence à m’extraire de ses bras en regardant autour de moi avant de me précipiter vers la fenêtre de notre chambre. J’ai l’air frénétique et hystérique mais c’est vraiment le cadet de mes soucis. J’ai l’habitude de me lever dans la nuit pour vérifier que tout est fermé, la sécurité étant ma nouvelle sacerdoce, cette mission que je me lance à corps et âme perdus. On me retrouve même souvent endormie dans le canapé car il faut que je tienne la garde. Si je le fais pas, qui pourrais savoir quand il viendrait ?
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| | | | (#)Jeu 23 Mai 2024 - 11:29 | |
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Elle est silencieuse et c’est pas bon signe du tout. Tu tentes comme tu peux de la faire sortir de sa transe, car c’est bien de ça qu’il s’agit non ? Est-ce que ça fonctionnerait si tu te lançais dans un discours dithyrambique? Tu sais pas, peut être, mais là ton cerveau ne pense pas trop à cette option là, il est plutôt en train d’essayer de lui faire reprendre conscience de la réalité de la situation. Qu’elle redescende sur Terre, que tu es là, que tu es réel, que vous êtes en sécurité. Tu ne l’as jamais vu comme ça. Ca ne ressemble pas à une crise d’angoisse habituelle de sa part. Est-ce qu’elle est en train de faire une crise de somnambulisme ? Ca se pourrait. T’es pas vraiment familier avec ça non plus.
Elle frémit quand tu la prends contre toi, bon signe ? Est-elle en train de reconnecter à la réalité ? A toi ? A elle ? Oui, ça a l’air d’être le cas, tu commences doucement à être rassuré, que ça aura vite été résolu. Ou en tout cas tu auras vite trouvé la bonne direction pour qu’elle aille mieux au plus vite. “Désolée, je voulais pas te réveiller mais j’ai… J’ai tellement paniqué, j’avais l’impression d’étouffer…” Tu es super surpris de la voir s’excuser de t’avoir réveillé. Comme quoi elle a bien plus conscience de la situation que tu ne l’imaginais. Elle sait que c’est le milieu de la nuit. Elle est orientée. Ca te rassure davantage. « Hey c’est pas grave, je m’en fou que tu me réveilles, il faut que tu me réveilles dans ces moments là. » Car tu sais pas si elle aurait su revenir à la réalité sinon. Tu la berces doucement contre toi, tu la gardes autant qu’elle le veut, elle est en sécurité là.
Mais elle change de posture tout à coup. “Il va revenir, faut que j’aille regarder si tout est bien fermé, je suis sûre qu’il est à l’extérieur, pas loin, je…” Tu la regardes vérifier la fenêtre. Tu te lèves pour enfiler deux fringues afin de ne pas rester nu car quelque chose te dit que Aurora va peut être se ramener vu que vous faites du bruit en plein milieu de la nuit. Tu la laisses se rassurer avec ses vérifications juste le temps que tu t’habilles et tu vas doucement te placer derrière elle pour la prendre contre toi de nouveau. « T’es en sécurité ici Birdie… je suis là, ta soeur est là. Il peut pas te refaire du mal ici avec nous. Je te le promets. » Tu murmures en frottant ses bras doucement.
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| | | | (#)Jeu 23 Mai 2024 - 14:41 | |
| « Hey c’est pas grave, je m’en fou que tu me réveilles, il faut que tu me réveilles dans ces moments là. » nan, y’a pas besoin, il faut pas, il faut qu’il dorme, il a besoin de sommeil, il ne réalise pas, je suis là et je vais prendre les choses en charge. Jordan n’a pas besoin d’être réveillé parce que je suis là et je vais le protéger, c’est mon rôle, c’est ce que je dois faire. Même ma soeur a été inconsciente d’avoir accepté de nous héberger, elle se met avec son fils dans un danger qu’elle ignore. Tout le monde semble l’ignorer autour de moi, même Jordan qui me berce doucement avec l’intention honorable de vouloir m’apaiser mais je suis partie dans ma bulle. Cette bulle qui me suit depuis des jours, depuis tellement longtemps que j’ai oublié ce que c’était de vivre sans. Elle s’est créée toute seule quand j’étais en captivité, pour me protéger frontalement contre ce monstre qui m’a dérobé à mes proches, qui m’a pris ma vie, mon âme, mon être entier. C’est psychologique, c’est malin, c’est très fourbe.
Les verrous! Les fenêtres, il y a toujours trop de fenêtres et de ventilations, de tuyaux et de canalisation. Des serrures peuvent être facilement crochetées. Les volets ne sont rien pour le peu qu’on sache les détacher ou décoller ou que sais-je. Alistair trouvera un moyen. N’importe lequel. « T’es en sécurité ici Birdie… je suis là, ta soeur est là. Il peut pas te refaire du mal ici avec nous. Je te le promets. » Je secoue frénétiquement la tête. “Non non non, tu comprends pas, il faut que je nous protège, c’est rien ça, ça protège rien du tout.” je pointe la fenêtre pourtant solidement fermée mais que je vois parfaitement capable d’être ouverte à la volée par n’importe qui ou n’importe quoi. “J’ai l’habitude, j’ai déjà fait la garde, va dormir, ça va aller, je suis là, ça va aller.” Je suis totalement dans mon monde, esprit vaillant après les larmes de tout à l’heure. En faites, Jordan est là sans être là. C’est comme si ce n’était pas vraiment lui qui me parle et qui me prend contre lui. J’ai les yeux ailleurs, le regard de ces fous qui vivent dans leur monde. Je suis déconnectée alors que je prends ma grenouille. “Je vais aller vérifier et ça ira. J’ai… J’ai juste besoin de vérifier.” je suis convaincue de ma mission. Tant et si bien que je m’échappe de la chambre pour aller dans le salon. Au passage, je vérifie que les fenêtres et les volets sont bien fermés.Et une fois dans le salon, je fais la même chose incluant les portes et portes fenêtres. Un rituel dont je commence à avoir l’habitude tellement que je l’ai fait. Mais là… C’est différent. C’est différent parce que je suis une sorte de bulle intemporelle. Une sensation de doigts à la gorge ne me quittant pas, me motivant à poursuivre ma mission.
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| | | | (#)Jeu 23 Mai 2024 - 17:11 | |
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“Non non non, tu comprends pas, il faut que je nous protège, c’est rien ça, ça protège rien du tout.” Elle ne t’écoute pas, elle ne te croit pas plutôt oui. Parce qu’elle t’entend, mais ne veut rien savoir. “J’ai l’habitude, j’ai déjà fait la garde, va dormir, ça va aller, je suis là, ça va aller.” Ca te brise le coeur de la voir dans cet état et tu ne sais pas quoi dire ou faire. Ca te dépasse cette fois ci, c’est pas comme tout ce que vous avez pu traversé ensemble jusque là. Elle est tellement agitée. “Je vais aller vérifier et ça ira. J’ai… J’ai juste besoin de vérifier.” Et tu la vois filer de la chambre, tu te sens tellement désemparer. Tu sors également de la chambre mais c’est vers celle de Aurora que tu te diriges et non vers le salon où se trouve Birdie.
Tu frappes à la porte de la chambre de l’ainé des Cadburry. Si elle t’entend pas tout de suite, tu frapperas un peu plus fort, mais ô grand jamais tu n’ouvriras la porte sans qu’elle t’ait invité à entrer. « Aurora, Birdie est en pleine crise, je sais pas quoi faire. » Tu te passes une main sur le visage et quand elle ouvrira tu reprendras la parole. « Elle est en pleine crise, je sais pas quoi faire. Faudrait peut être l’emmener aux urgences psychiatrique. Je sais pas… » Mais ça te brise le coeur de la voir comme ça. « Elle est dans le salon là je crois. Elle vérifie toutes les fenêtre et elle monte la garde elle dit… » Tu sais pas gérer, tu sais pas si Aurora saura gérer mais à deux ce sera plus évident à prendre en main que toi tout seul. Y’a forcément un truc qu’il faudra ajuster dans son traitement parce qu’il n’a pas l’air optimal pour son état pour l’instant vu la crise actuelle. Tu commences silencieusement à prier l’univers que Birdie retrouve la raison et se sente mieux car si toi tu sais pas gérer et t’es pas bien, elle ça doit être multiplié par mille. Tout est dans sa tête à elle. Ca te tue.
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| | | | (#)Jeu 23 Mai 2024 - 18:27 | |
| Aurora dormait de ce sommeil léger, vigilante à son environnement. Elle est soucieuse même si elle tente de le camoufler au maximum. Elle ne demande pas à ce que sa soeur parle de ce qu’elle a vécu dans l’immédiat - c’est traumatisant et elle doit aller à son rythme - mais les comportements que Birdie peut avoir l’inquiète. Heureusement qu’il y a Sasha pour aider à adoucir les anglais et alléger l’atmosphère, même s’il a déjà dit un matin à sa mère qu’il était triste de voir sa tante comme ça. Ca a brisé le coeur d’Aurora qui lui avait promis que ça ira. « Aurora, Birdie est en pleine crise, je sais pas quoi faire. » Alors quand elle entend frapper à la porte puis la voix de Jordan et enfin les paroles, elle n’attend pas longtemps avant de se lever, d’attraper sa veste d’intérieur et de s’envelopper dedans tout en ouvrant la porte. “Qu’est-ce qu’il se passe ?” « Elle est en pleine crise, je sais pas quoi faire. Faudrait peut être l’emmener aux urgences psychiatrique. Je sais pas… » Il a l’air complètement paniqué et démuni - c’est compréhensible. Aurora se félicite à chaque fois de les avoir accueillis chez eux ; au moins, elle peut veiller sur les deux. Elle se sait bonne maîtresse de maison donc ils n’ont pas à se soucier des tâches quotidiennes. Elle a eu l’habitude depuis qu’elle est adolescente. “Elle est où là ?” « Elle est dans le salon là je crois. Elle vérifie toutes les fenêtres et elle monte la garde elle dit… » Aurora soupire légèrement. “Ce n’est pas la première fois qu’elle fait ça. Tous les matins, quand on se lève, on la retrouve sur le canapé.” Elle passe une de ses mains sur le bras de Jordan qu’elle serre brièvement avant de l’y frotter gentiment. “Ça va aller, Jordan, okay ? On va trouver une solution.” Cependant, les urgences psychatriques ne sont pas dans les premières idées de la jeune quarantenaire. Elle même ne sait pas quoi faire. “Peut-être que le mieux serait d’entrer dans son jeu ?” demande-t-elle d’une voix interrogative. “On n’arrivera sûrement pas à la raisonner dans son état actuel en tout cas.” elle commence à penser à voix haute, même si elle partage avec Jordan car deux cerveaux valent toujours mieux qu’un seul. “On pourra lui parler demain. Enfin tout à l’heure. Quand elle sera un peu plus… Lucide. Pour l’instant… On peut aller veiller sur elle. Je suis pas sûre qu’à deux, ce soit une bonne idée. Je peux lui tenir compagnie si tu veux.” elle marque une pause avant de lui adresser un regard compatissant. “C’est usant pour les nerfs, je pourrai parfaitement comprendre que tu veuilles aller te reposer.” Elle comprendrait aussi parfaitement qu’il n’y arrive pas.
En tout cas, je suis toujours en train de vérifier les serrures. Une fois satisfaite de mon tour, je me cale dans le canapé, ma grenouille contre moi, ma béquille au sol et le plaid qui traîne sur mes jambes. Les yeux rivés sur les portes et les portes fenêtres. Je passe ma main dans mon cou. Puis mon cœur bat de nouveau. J’ai oublié d’allumer la petite lampe ; je le fais rapidement. Il va revenir mais je saurai nous défendre. Alistair ne touchera plus personne. “Plus personne du tout. Non, je protège et tu feras plus de mal à personne.” T’es sûre ? Qu’est-ce qui m’empêche de rentrer ? Toi ? Mon petit oisillon, voyons… Je crispe mes doigts et ma mâchoire. “Je serai là. Je serai là.” Comme j’ai été là les nuits d’avant. Je lâche pas l’affaire.
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| | | | (#)Jeu 23 Mai 2024 - 18:48 | |
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“Ce n’est pas la première fois qu’elle fait ça. Tous les matins, quand on se lève, on la retrouve sur le canapé.” Tu fronces les sourcils parce que tu n’avais pas fait le rapprochement. Tu pensais juste qu’elle se levait avant toi tous les jours. Ca t’en fou un coup de savoir que c’est pas la première fois qu’elle est dans un état pareil. “Ça va aller, Jordan, okay ? On va trouver une solution.” Elle essaie de te rassurer mais tu ne la crois pas pour le coup. Ca a l’air d’empirer si elle faisait déjà ça, elle n’avait pas l’air d’être dans un tel état. “Peut-être que le mieux serait d’entrer dans son jeu ?” Tu sais pas si t’es d’accord avec ça mais t’as rien de mieux à proposer que l’emmener aux urgences psychiatrique. Il faut des professionnels, tu n’es pas en mesure de gérer une telle crise. Elle a été totalement hermétique à tes gestes, ça a été de pire en pire même t’as l’impression. Dès lors qu’elle a filé de la chambre, tu as eu l’impression d’avoir échoué. De ne pas avoir su la contenir, l’apaiser. “On n’arrivera sûrement pas à la raisonner dans son état actuel en tout cas.” Tu es totalement perdu et tu vas laisser Aurora gérer parce que tu te sens impuissant. Tu sais pas faire.
“On pourra lui parler demain. Enfin tout à l’heure. Quand elle sera un peu plus… Lucide. Pour l’instant… On peut aller veiller sur elle. Je suis pas sûre qu’à deux, ce soit une bonne idée. Je peux lui tenir compagnie si tu veux.” Tu es surpris de voir que pour Aurora c’est évident que Birdie va revenir à elle à un moment donné. Tu espères qu’elle a raison. Toi tu n’en as aucune idée. “C’est usant pour les nerfs, je pourrai parfaitement comprendre que tu veuilles aller te reposer.” Tu fais non de la tête. « Impossible d’aller me reposer tant qu’elle est comme ça. » Tu sais même pas comment elle a pu le proposer. Tu es inquiet jusqu’aux ongles et tu as presque envie d’appeler l’hôpital pour savoir ce que les professionnels de la santé disent.
Dans le salon, Birdie est dans le canapé avec Monsieur Grenouille. “Plus personne du tout. Non, je protège et tu feras plus de mal à personne.” Elle parle toute seule. Elle parle à quelqu’un aussi. A Alistair vu les mots qu’elle dit. “Je serai là. Je serai là.” Tu vas t’assoir sur le canapé à côté de Birdie, tu poses une main dans son dos. « Qu’est ce qu’on peut faire pour t’aider ? » Tu demandes car tu ne sais vraiment pas. Tu tournes la tête vers Aurora, préférant la laisser prendre le lead si jamais elle a des meilleurs idées que ta question qui te semble si stupide… Elle a besoin de médecins. De professionels. Elle est en détresse là. Est-ce que ça n’est qu’une très grosse crise d’angoisse ? Est-ce que si tu essaies de lui changer les idées ça va marcher ? Tu ne sais plus penser correctement, tu ne te fais pas confiance car tu es rongé par l’inquiétude pour elle.
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| | | | (#)Jeu 23 Mai 2024 - 19:14 | |
| Aurora et Jordan sont arrivés dans la pièce ; ton fiancé proche de toi, ta soeur à quelques pas malgré sa réticence à ce qu’ils soient aussi nombreux face à toi. Mais Jordan te parle doucement, il caresse ton dos et il te demande ce qu’ils peuvent faire. Tu leur souris. “Rien du tout. Je m’occupe de tout.” Juste comme ça, tu as l’impression de te sentir mieux. Tu as le visuel là où il faut, tu as ta grenouille contre toi et tu te sens prête à l’accueillir s’il faut. Rien ne peut aller mal si t’es là pour veiller.
Et comme à chaque fois que tu guettes, tu finis par t’endormir sur le canapé. Ton corps a besoin de sommeil malgré tout. Tu restes humaine avec des besoins qu’il faut combler. Tu bailles fort à ton réveil. Tu as cette impression d’être passée dans un rouleau compresseur. Comme si la nuit avait été mouvementée. Tu ne te rappelles de rien. Et comme tu as quasiment l’habitude d’atterrir dans le canapé dans la nuit, tu n’es pas perturbée plus que ça.
Tu as rendez-vous chez la psychologue en début d'après-midi. Tu grommelles légèrement avec ta tasse de café dans les mains auprès de Jordan alors que vous êtes sur la balancelle à l’extérieur, à profiter de l’air frais du matin sous le plaid que tu as mis sur vous deux. “Tu as quelque chose de prévu aujourd’hui ?” Tu lui demandes, véritablement intéressée car t’as l’impression de ne plus rien savoir sur son existence depuis que tu es revenue. Il faut dire que Jordan est toujours avec toi, il n’y a pas de mystère. “Tu ne m’as pas raconté ton séjour à Melbourne d’ailleurs.” Tu repenses en lui jetant un coup d'œil. Après tout, même s’il a été écourté, il y a passé quelques jours. Tu as vu les messages que tu avais loupé quand tu as retrouvé ton téléphone. Les photos t’ont fait sourire, l’évocation de fake Jordan aussi. Une familiarité rassurante.
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| | | | (#)Jeu 23 Mai 2024 - 19:38 | |
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“Rien du tout. Je m’occupe de tout.” Réponse qui ne te rassure pas du tout. Elles totalement dans son monde, elle n’est pas là. Elle est en plein délire. Ce n’est pas une crise d’angoisse non, tu en as la preuve là. Elle n’est pas en train de plus savoir respirer parce qu’elle flippe d’une angoisse plus ou moins rationnelle, quelque chose qui l’aurait déclenché dans ces travers. Non, elle a l’air lucide, sauf qu’elle est totalement dans le délire. Tu jettes un coup d’oeil à Aurora l’air de dire ’Ca va vraiment pas du tout.’ Tu restes aux côtés de Birdie malgré tout, tu es rassuré quand elle s’endort. Tu n’arrives absolument pas à te rendormir en ce qui te concerne. Tu es déjà en train de réfléchir à ce que tu vas dire à la psy lors du prochain rendez vous.
Et tu fais bien de cogiter ça parce que le lendemain quand Birdie se réveil, elle n’a pas l’air d’avoir souvenir de ce qu’il s’est passé et ça te fait encore plus flipper. Y’a un gros truc qui va pas et il faut - à ton avis - faire quelque chose et pas laisser ça se reproduire sans rien faire. Heureusement le passage chez la psy est plus tard dans la journée. Au moins tu n’auras pas à cogiter plus longtemps sur le sujet. “Tu as quelque chose de prévu aujourd’hui ?” Tu fais non de la tête. T’es plutôt très fatigué vu l’inquiétude qui te ronge et le sommeil que tu n’as pas beaucoup eu. “Tu ne m’as pas raconté ton séjour à Melbourne d’ailleurs.” Tu n’as pas vraiment la tête à faire la conversation comme ça, comme si rien ne s’était passé la nuit passée. « Tu te souviens de ce qu’il s’est passé cette nuit ? » Tu demandes car tu es véritablement totalement inquiet par ce qui s’est passé. Evidemment que ta fatigue physique et mental aide en rien à ce que tu te rassures, mais c’était vraiment impressionnant et pas dans le bon sens du terme. « On aurait dit un mix entre une crise de paranoïa, une crise d’angoisse et du sombonbulisme. » Tu dis sûrement n’importe quoi mais c’est comme ça que ton cerveau retranscrit le moment à l’heure actuelle.
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| | | | | | | | jorbir 150 x tell me what is there left to save |
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