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 Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer... ❣ Antoine

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Message(#)Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer... ❣ Antoine - Page 3 EmptyDim 03 Avr 2016, 13:54

     

Antoine et Adaline

 Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer...
J
e dois avouer que j’étais trop préoccupé par mon petit spectacle pour remarquer la peinture qu’Antoine s’était étendu sur le visage. Mais une fois nue, ainsi exposée devant lui, je prends quelques instants pour l’observer dans toute sa grandeur. Et c’est là que je les vois, les marques encore dégoulinantes sur ses joues. Les lignes semblent me dire que je suis prise au piège, que le grand chasseur a emprisonné sa proie. Ou en fait, j’ai couru moi-même dans ce dit piège, et la sensation n’est pas à déplaire. L’audace d’Antoine à se peinturer ainsi le visage me fait rigoler, et m’encourager à me laisser peinturer à mon tour.

Mais je dois avoir une attraction fulgurante sur le jeune homme car il laisse tomber son pinceau sur le sol, et se lève d’un bond pour s’accrocher à moi. Il aborde un sourire qui fait parcourir un frisson le long de ma colonne, et je le laisse m’envouter. J’adore cette attitude, et si j’étais une antilope, je voudrais qu’il me casse le cou pour me manger sauvagement…Quoi que…Je n’en suis pas très loin après tout.

Il presse nos deux corps ensemble, et m’embrasse avec une énergie nouvelle. Mes seins nus contre son chandail créée une friction qui chatouille le bout de mes seins. Je grogne légèrement en répondant à son baiser. Je me demande si les gens de l’autre côté du rideau peuvent nous entendre, et si oui ce qu’ils doivent penser de notre atelier. Je sais que j’ai gagné cette partie, même si je l’ai mal commencé. Antoine ne tient plus en place, et la lueur dans ses yeux ne cesse de grandir pour moi. Va-t-il gagner la prochaine partie ? J’en doute, je suis mauvaise perdante.

D’un autre côté, j’aimerais qu’il possède mes lèvres et mon corps en entier. Ou est-ce moi qui veut le posséder ? Ah, cette contraction m’étourdit à la fin, et j’abandonne l’idée de me comprendre dans mon étourdissement. Laissons aller les choses telles qu’elles vont présentement, et je serai bien qui possède qui. Le fait qu’il rompt le contact de nos lèvres me fait grogner, et je mordille sa lèvre inférieure avant qu’il se libère de mon emprise. Antoine recule, pour finalement me regarder dans les yeux.


- Tu n’as aucune idée à quel point tu l’es

J’ai l’impression de recevoir un violent coup de poing dans mon entrejambe. Je me mordille la lèvre pour me distraire. Pouvait-il être moins parfait, moins ‘’homme’’ ? J’en doute. Tout de lui m’excite, que ce soit sa voix, son corps, son attitude. Je n’ai d’autre choix que de succomber devant lui. Il n’y a aucun gagnant en fin de compte, seulement deux joueurs qui se lance la balle à tour de rôle pour faire craquer l’autre. Qui va craquer en premier ?

Il me fait encore une fois le coup de l’homme fort en me déposant sur la chaise, et je me laisse faire tel un pantin. Oui maitre, je ferai tout ce que vous voulez… Holà ! Non Adaline, tu ne dois pas penser comme cela… Je m’apprête à lui dire le fond de ma pensée lorsqu’il dépose un doigt sur ma bouche pour arrêter mon élan. Je mordille son doigt par réflexe, sans lui faire mal.


- Chuuuut

Ce gars allait finir par me tuer. Littéralement. J’allais finir par fondre devant lui, incapable de résister encore plus à son charme. Non, je dois être forte. Game Over n’avait jamais été pour moi, même dans le domaine de la séduction. J’ai un opposant remarquable, mais je peux le surpasser. Je devais seulement être plus créative que lui…

Antoine se recule pour se déshabiller à son tour. Je reçois son t-shirt au visage. Tout en riant, j’aspire quelques bouffées de son parfum. J’aurais envie d’enlacer son chandail et de sentir cette odeur pendant une éternité. Alors que je fabule sur son odeur, il s’impose sur moi en s’assoyant son mes genoux. Il ne met pas tout son poids, mais assez pour que je ne puisse pas bouger. Cela me fait sourire, mais je garde le chandail sur mon visage pour qu’il ne voit pas mon visage. J’aurais l’air d’une droguée en ce moment…Droguée de sa présence je suppose…

Je ne connais pas Antoine depuis très longtemps, en fait depuis seulement aujourd’hui, mais j’ai la forte impression qu’il ne doit pas agir ainsi avec son entourage. J’ai l’impression d’être le mouton noir qui découvre un autre mouton noir. Nous étions tous les deux en dehors de notre zone de confort, et nous dansons à merveille ensemble.

J’enlève éventuellement le linge qui me couvre le visage, presqu’à contre cœur. Je le dépose doucement à mes côtés en observant Antoine dans toute sa grandeur, ainsi assis sur moi. Il était merveilleusement beau, et nous étions si vulnérables l’un envers l’autre malgré notre témérité. La seule chose qui séparait notre douce intimité n’était qu’un simple rideau beaucoup trop mince à mon gout. Et si quelqu’un venait nous interrompre ? Je me devais de penser à cet atelier, et ce ne serait pas sage de faire autrement. Je n’ai aucune envie d’être sage présentement… J’aimerais caresser son corps chaud et sculpté, mais une certaine pudeur me retient. Comme si Antoine avait lu dans mes pensées, il prend mes mains pour les poser sur mon torse avant de me chuchoter d’une voix suave que j’adore


- Fais-toi plaisir

Le contact de mes mains sur sa peau est agréable et chaud. Alors qu’il m’embrasse, j’en profite pour caresser son torse et son dos. Sa peau est douce comme de la soie, et les mains glissent sur son corps. Je réponds à son baiser en réfléchissant à mon prochain geste. Je devais trouver une façon de pimenter notre session, surtout qu’en dehors de quelques lignes sur le visage d’Antoine, elle se résumait en une session de tripotage plus que de bodypainting…

Ayant enfin mon idée en tête, je cherche à tâtons les pots de peinture sur la table près de la chaise tout en embrassant Antoine pour ne pas qu’il soupçonne ce que j’allais faire. Une fois que j’ai mis la main sur l’un d’eux, je la trempe sans me soucier de la couleur. Lorsque je suis convaincue d’avoir tremper ma main au complet, je joins mes deux mains ensemble en me reculant pour observer Antoine. Je souris avant de déposer mes mains couvertes de bleu sur son torse et d’étendre ma peinture.


- Tu seras Superman dans ce cas !

Je m’assure d’étendre toute ma peinture sur son torse avant de tremper mes mains à nouveau. Antoine me laisse faire sans bouger. Mais au lieu de remettre mes mains sur son corps, je surprends ce dernier en m’emparant de ses mains à lui. J’enlace celles-ci en laissant couler la peinture bleue sur mes genoux.

Je m’avance pour l’embrasser tout en guidant ses mains tachées sur mes seins. Le contact froid de la peinture me fait frissonner tandis que le contact de ses mains sur mon corps nu me fait soupirer. Le mélange est si paradoxal que cela me fait rigoler. Je n’ai pas besoin de parler, il sait très bien ce qu’il doit faire. Je suis Superwoman après tout, non ?

Malgré tout, ma bonne fée tente de me dire que je devrais mieux me tenir en lieu publique, mais je n’ai aucune intention de le faire.



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Message(#)Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer... ❣ Antoine - Page 3 EmptyDim 03 Avr 2016, 16:59

Antoine Blair & Adaline Rousseau



Alors que nous étions en train de jeu à un jeu dangereux mais diablement attractif, j’avais totalement oublié le bodypainting a proprement dit, cela m’était carrément sorti de la tête et à vrai dire ce qu’il se passait actuellement entre Adaline et moi était largement plus intense et intéressant qu’une simple séance. Le but à la base de cette activité, était de nous rapprocher considérablement et de recréer cette attache que l’on avait eu il y a de cela quelques heures à la maison alors que nous étions seuls. Je pense qu’au vu de la tournure des événements, on peut dire sans conteste possible que c’est mission réussi puisque l’espace entre nos deux corps n’a jamais été aussi réduit, et que nos corps n’ont jamais été aussi dévêtu.

Lorsque la jeune femme mordille mon doigt alors que je venais de le poser sur ses lèvres afin de faire monter en elle l’envie de tout mon être, cette dernière me le mordit gentiment et cette action me fit sourire. Habituellement je me serais arrêté afin de faire une approche beaucoup plus romantique et saine, mais là c’était tout l’opposé. Notre flirt était uniquement composé d’agressivité dans le bon sens du terme, et de petit jeu malsain. Adaline était sans le vouloir en train de me faire découvrir une autre facette de moi-même, un peu comme mon côté obscur et je pense que de son côté, je déclenchais exactement le même processus et c’est pour cela qu’il n’y en avait pas un pour arrêter l’autre. J’en suis à un point actuellement ou je sens l’excitation monter de plus en plus et cela est en partie dû à l’endroit où l’on est et à la possibilité de se faire surprendre. Cela rajoute du peps et de l’enjeu et de ce fait le jeu devient beaucoup plus attrayant et nos sens sont incontrôlables, ce qui a pour résultat de se faire monter en pression l’un et l’autre, en allant encore plus loin à chaque fois afin de savoir qui fera la chose la plus osé, ainsi que qui craquera. A ce jeu je ne suis habituellement pas le meilleur, mais une fois encore l’autre-moi si je puis dire est en tout point différent et c’est pour cela que je suis en train littéralement d’exceller et de la rendre folle, bien qu’en retour elle réussit le même tour de passe-passe.

Alors que je lui chuchote de se faire plaisir avec mon corps et que je lui vole un baiser qui je suis sûr n’est pas pour lui déplaire, cette dernière parcours avec ces mains l’entière partie de mon corps ou plutôt de mon buste, comme pour le découvrir et ses caresses me font perdre la tête un peu plus qu’avant et je me dis que je ne peux pas capituler. Nous jouons une danse endiablée, mais à chaque fois l’autre allait plus loin et trouve les ressources nécessaires pour faire fondre son opposant sur place. Ce jeu était clairement addictif et nocif d’un côté car il n’était pas de tout repos, mais pour ma part je ne voyais que les bons côtés. Je romps le baiser, mais cette dernière en redemande immédiatement et s’attaque de nouveau à mes lèvres. Au fond je sens qu’elle en bout de piste et qu’elle est à deux doigts de rompre et de rendre les armes, mais pour cela je dois régler quelques paramètres.

Pendant qu’elle prolonge le baiser, je sens ses mains se poser sur mon torse de nouveau et je souris, mais cette fois ci je sens une substance liquide et quelque peu fraiche. Sur le coup je me pose la question de ce que pourrait bien être cela, et très vite je me souviens ce pourquoi nous sommes ici normalement et j’en déduis que c’est de la peinture. Avec ses petites mains elle étale la peinture sur mon corps tout en en profitant afin de toucher mes abdos plutôt bien taillé je dois dire. Pour arriver à ce résultat, j’avais beaucoup travaillé physiquement alors oui j’étais content de voir que les filles aiment ça et oui aussi j’en parlais actuellement parce que ce n’est pas tout le monde qui peut se vanter d’avoir le V.

- Tu seras Superman dans ce cas !


L’idée me convenait, elle était Superwoman et j’étais Superman. Une fois de plus elle me lançait un petit message subliminal et de plus tout le monde sait que Clarke Kent allias Superman ne perd jamais, un peu comme moi actuellement, je ne perdrais pas ce jeu au profit d’Adaline, je ne le permettrais pas. Elle finit d’étaler la peinture sur mon corps et les submerge de nouveau de peinture dans le pot, et alors qu’elle s’apprêtait à recommencer à peindre mon corps, je prends ses mains et celle-ci enlace nos doigts laissant couler tout ou partie de la peinture sur nos cuisses respective. Je ne savais pas à quel point un simple atelier de peinture ou même le simple fait de peindre était aussi stimulant. Il suffit juste de bien être accompagné et le tour est joué la preuve.

La jeune femme m’embrasse chastement et dans le même temps pose mes mains pleines de peinture pour le coup, sur ses seins rebondit. Dans un premier temps je suis surpris par son geste mais rapidement je reprends de l’aisance et je masse ses seins sans oublier de titiller ses tétons afin de lui faire perdre la tête. Je lâche ensuite du lest en la laissant respirer tout en étalant la peinture sur le reste de son corps, tout en profitant pour découvrir ses courbes charnelles. Je regarde alors le pot de peinture rouge et je la regarde ensuite. Je souris diaboliquement et me dirige vers ce dernier. Je l’ouvre délicatement en faisant attention à ne pas en renverser partout, et je le mets à côté de nous. Je regarde le dessin de Superwoman faisant mine que j’allais commencer à être sérieux, et une fois que j’ai bien compris comment m’y prendre pour faire le triangle rouge ainsi que le S, je trempe uniquement le bout de mes doigts dans le pot. Cette dernière me regarde toute souriante, mais très vite je pense qu’elle va devenir folle. Je pose mes doigts sur mes lèvres et je l’embrasse au niveau du torse, laissant une trace rouge de bouche. Je lui souris et reproduis ceci plusieurs fois, sans oublier de retremper mes doigts dans la peinture afin de faire des marques suffisamment visible. A chaque baiser que je lui donne, je peux sentir son corps se crisper et même voir ses tétons se lever de plus en plus. J’étais satisfait de moi à un sacré point. Alors que j’allais lui donner le coup de grâce, j’entends une voix extérieure à l’atelier

- Vous avez trouvé vos modèles ou vous avez besoin d’aide ?

Alors qu’habituellement j’aurais paniqué, je donne un dernier baisé à Adaline et je me lève doucement l’air de rien prêt à répondre à la jeune femme. En ce qui concerne la jeune québécoise, je n’ai pas fait attention à comment elle avait réagi mais je n’avais pas vraiment le temps pour

- Oui c’est bon on a trouvé !

Je me retourne vers Adaline alors en lui souriant afin de lui faire comprendre que j’en avais pas fini avec elle, mais j’entends les rideaux s’ouvrir

- Très bien montrez-moi ce que ça donne pour le moment

Je me tourne vers la jeune femme et celle-ci sourit en me voyant et d’autant plus en voyant mon début d’œuvre d’art sur le corps d’Adaline, et elle rigole doucement même. Elle était de bonne humeur et notre esprit décalé lui plaisait plutôt bien je suppose

- Superman et Superwoman je suppose.

Je lui souris tout en pouffant de rire

- Oui c’est bien ça

Elle hoche de la tête doucement

- Bon choix et sacré couple surtout donc je comprends

Je la remercie poliment du compliment, et cette dernière fait demi-tour en prenant bien soin de fermer derrière elle les rideaux. Jusqu’au bout je la regarde faire, et dès que les rideaux sont totalement fermés, je me retourne en direction de la belle écrivaine avec un sourcil arqué et un regard qui en disait long sur le cauchemar que j’allais lui faire vivre. Dark Antoine avait pris possession de mon corps et de mon esprit

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Message(#)Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer... ❣ Antoine - Page 3 EmptyMar 12 Avr 2016, 13:59

     

Antoine et Adaline

 Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer...
J
Notre petit jeu de séduction se poursuivait, malgré mes protestations intérieures. La peinture sur le torse d’Antoine commençait déjà à sécher, et je pourrais bientôt y appliquer une deuxième couche. Avant que je puisse reprendre la maitrise de la situation, Antoine s’est emparé du pot de couleur rouge. Il trempe ses doigts déjà bleus dans le pot rouge, ce qui donne un mélange non rouge mais proche du mauve. Je rigole doucement alors qu’il imbibe ses lèvres de peinture. Je me doute de ce qu’il compte faire, mais je frissonne tout de même au contact de ses lèvres sur ma peau. Il refait son petit tour de passe-passe plusieurs fois avant de se faire interrompre par la femme s’occupant de l’atelier. Son intervention me fait sursauter, et je repousse doucement Antoine. Tandis qu’il répond à la dame, je sens mon rythme cardiaque s’accélérer. J’ai peur qu’elle ouvre le rideau, et qu’elle découvre les lèvres mauves d’Antoine et mon semblant de dessin fait en partie avec ses lèvres. Elle devinerait beaucoup trop vite ce que nous avons fait, et je me sens mal à l’aise rien qu’à y penser. Je trouve qu’Antoine est beaucoup trop enthousiasme tant qu’à la présence de la dame, et lorsqu’elle ouvre le rideau pour voir nos modèles, je me fige sur place. Je n’ose même pas la regarder, et malgré le commentaire qu’elle nous fait en notre honneur, je ne peux m’empêcher de me sentir de plus en plus petite. J’aimerais m’enfuir sous la chaise, ou les jambes d’Antoine, cela n’a plus vraiment d’importance. En fait, j’ai soudainement le goût de partir, et un creux se forme tranquillement dans mon estomac. Il est près de 19h00 et nous n’avons toujours pas mangé. Il serait peut-être temps de rentrer après tout. Si je calcule bien, la maison d’Antoine doit se situer à une demi-heure de notre position actuelle.

Je me sens mal de lui demander de quitter ainsi, alors que nous semblions nous amuser. Cependant, mon estomac et mes pieds endoloris le réclament. Après cette longue journée, je dois avouer que mes réserves d’énergie sont plus qu’épuisées. Je sais qu’une fois que nous serons rentrés, je ne veillerai pas tard. Et puis, je crois qu’un bon sommeil ne sera pas de tord pour m’éclairer sur les conséquences de mes choix avec Antoine. Je pouvais bien être tête en l’air présentement, mais que ferais-je une fois de retour à New York? Est-ce que je serais en mesure de cacher ce qui s’est passé à Gabriel? Est-ce que je serai vraiment capable de mentir pour me donner bonne conscience? Je n’en sais rien.


Je me retourne vers Antoine, un drôle de sourire collé au visage.

- Que dirais-tu qu’on aille souper? Je meurs de faim, et puis je ne crois pas qu’on puisse faire des miracles avec nos corps déjà tachés!

Je m’approche de lui pour lui voler un baiser rapide, avant de remettre mon chandail par-dessus la peinture déjà séchée. J’ouvre le rideau, doucement, afin de faire face au monde extérieur. La dame nous salue, et nous dit qu’elle va s’occuper de nettoyer notre atelier. Elle nous souhaite une bonne fin de soirée, alors que nous quittons l’atelier, les derniers je suppose. Il n’y avait plus personne dans l’atelier lorsque nous quittons, alors je suppose qu’elle devait fermer bientôt de toute manière.

Une fois à l’extérieur, je prends le temps de prendre quelques inspirations de l’air frais de Paris avant de demander à Antoine, alors que mon ventre crie famine


- Alors! Qu’allons-nous manger ce soir autre que mon restant d’hummus?

Je ris, heureuse malgré la fatigue qui m’habite.

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Message(#)Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer... ❣ Antoine - Page 3 EmptyMer 13 Avr 2016, 10:19

Antoine Blair & Adaline Rousseau



Alors que nous commencions à bien nous amuser, la chef des lieux si je puis dire ainsi, intervenue dans notre espace intime et avant qu’elle ne puisse nous surprendre je me leva d’Adaline bien qu’en soit je n’étais pas vraiment crédible avec mon rouge à lèvre entre le rouge et le violet. Mais à vrai dire cela m’importait peu, puisqu’en soit elle n’a pas précisé de quelle manière nous devions nous peindre et dans tous les cas nous utilisons de la peinture et nous nous peignons le corps donc que ce soit avec un pinceau ou avec notre corps ou plutôt certains membres de notre corps, cela ne change pas grand-chose fondamentalement puisque le résultat est le même à la fin de la séance : on a de la peinture sur le corps. Certes pas exactement aussi bien réussi que sur les photos ou que ça le serrait en utilisant un pinceau, mais la finalité est en soit la même donc il ne doit pas y avoir de gêne et ce d’autant plus qu’elle pense que nous formons un couple, ce qui n’est absolument pas le cas d’ailleurs, mais au moins elle sera compréhensive quant au fait de la tentation de tout de même se toucher alors que nous devrions plutôt nous peindre le corps à l’aide du matériel donné.

En revanche je suppose que cette aisance n’est pas donnée à tout le monde puisque même après que la jeune femme ait quitté notre atelier, la petite québécoise semble toujours très gênée et beaucoup plus renfermé sur elle-même, ne voulant plus rien faire. Je pouvais déjà le voir rien qu’à son visage et si elle ne veut pas faire plus que ce qu’il s’est passé, je n’irais pas pleurer et je ne forcerai pas. Elle me donne un sourire un peu trop forcé à mon gout mais je n’en tiens pas rigueur, et elle me demande si cela serait possible qu’on aille manger car elle commence à avoir un creux dans l’estomac. Je ne comprends pas sur le coup sachant que nous venons à peine de commencer, mais je ne cherche pas plus loin car ça ne servirait à rien du tout.

- Oui si tu veux on peut faire ça. Je ne vais pas te laisser mourir de faim pauvre petite fille

J’utilisai un brin le sarcasme, et cette dernière m’embrassa sur les lèvres rapidement ce qui me surprit, mais je décida de ne pas le lui rendre car elle était à mon gout trop indécise. Un coup elle voulait une chose et un autre coup l’opposé et j’ai bien mieux à faire que de me pourrir le cerveau avec cela en me demandant à quoi elle joue et ce qu’elle veut réellement !

Puis elle ouvrit le rideau et la maitresse de ses lieux nous remercia de notre très courte venue, et nous signala gentiment que l’on pouvait partir sans problème puisqu’elle allait s’occuper de nettoyer l’atelier que l’on avait utilisé. Je la remercia du geste car c’est nous qui avions sali son atelier et non elle et pourtant elle nous laisse partir et elle fait notre boulot à notre place ce qui est très généreux. Ensuite nous la saluons et on sort de l’atelier. Lorsque nous sommes dehors, le soleil commence doucement à se coucher mais pas encore suffisamment pour que l’on puisse ne rien voir. J’en profite pour respirer l’air frais puis j’entends la voix d’Adaline qui arrête nette mon action actuelle

- Euh des légumes je suppose. A vrai dire on n’a pas vraiment le choix

Elle rigole et je me contente pour ma part de sourire. Tous le long du voyage de retour j’emprunte des rues que nous n’avions pas prise à l’aller afin qu’elle découvre un peu plus Paris, et nous parlons très peu et même pas du tout puisque cette dernière est occupé à admirer chaque recoins de la capitale. Je décida de la laisser dans son monde, dans sa petite bulle et de ne pas la déranger. Une fois arrivée à la maison, au lieu de me poser dans le canapé et de ne rien faire, je salue mon père ainsi que ma mère bien que je l’ai déjà vu tout à l’heure, et je prépare la table uniquement pour Adaline et moi puisque ces derniers me signale qu’ils ont déjà mangé ensemble. Je fouille dans le frigo et je trouve des cœurs de palmier ainsi qu’une salade de tomate préparé par ma mère car elle sait que j’adore ça. Je prends à peu près tout ce qu’il y a dans le frigo et qui est uniquement à base de légume. Je sors aussi une bouteille d’eau que je pose soigneusement sur la table et je fais signe à la petite brune de s’installer si elle le souhaite. Cette dernière s’exécute et enfin je sors le pain afin de pouvoir saucer la bonne sauce vinaigrette de ma maman chérie.

- Sert toi Adaline je t’en prie et bon appétit

Chacun se sert ce qu’il veut et mange doucement sans pour autant spécialement adresser la parole à l’autre étant trop occupé à manger plutôt qu’à parler. Une fois le repas fini, je pose un saladier de fruit sur la table afin qu’elle puisse prendre ce qu’elle veut. Il y a de tout donc je pense qu’elle pourra trouver son bonheur, puis je décide de lui adresser la parole

- Après ça moi je vais me doucher et me coucher, je suis claqué de ma journée. Donc si tu veux, tu peux rester un peu en bas à discuter avec mes parents ou même regarder la télé, c’est comme tu le sens, mais si tu fais pareil que moi, je te laisserai te doucher en première


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Message(#)Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer... ❣ Antoine - Page 3 EmptyLun 18 Avr 2016, 11:56

     

Antoine et Adaline

 Partie 1 ღ J'ai mis une seconde pour t'aimer...
J
e suis déçue. Je croyais qu’Antoine allait me proposer d’aller au restaurant, mais celui-ci semble se diriger vers sa maison. Malgré que nous empruntions des chemins que je ne connais pas, je me doute de la direction qu’il prend. Il est silencieux, et j’ai le vague sentiment que cela me rappelle quelque chose. Il a la même attitude que dans le véhicule, alors que je suis convaincue n’avoir rien fait pour le refroidir. Étais-ce ma demande qui l’avait brusqué ? Il est déçu lui aussi ? Que nous sommes partis si tôt de l’atelier ? Était-ce vraiment pour cette raison qu’il s’était enfermé de nouveau en lui ? Ah, je n’ai pas la force de me battre à nouveau. J’ai appris de mes erreurs, et je le laisse bouder dans son coin alors que nous marchons vers sa maison. Quel drôle de journée que j’ai eu, quels drôles d’émotions qui m’ont traversé. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme Antoine, c’est un phénomène en soit, et je suis contente d’avoir fait sa connaissance. Mais au-delà de cela, je me demande ce qui fait en sorte qu’il me donne autant envie de tricher Gabriel pour lui. Qu’a-t-il de plus que Gabriel n’a pas ? Une assurance ? Je ne sais pas, et je suis trop épuisée pour y penser.

Nous arrivons chez lui après un temps interminable, empiré par des ampoules sous mes pieds. Je me présente à son père, avant de me diriger vers la cuisine en sa compagnie. Il semble se forcer à manger la même chose que moi, ce qui me retire un sourire. J’apprécie son geste, malgré le fait que je ne crois pas qu’il le fasse de façon volontaire. Par simple courtoisie, je suppose.

Le fait de manger m’épuise encore plus. Je sens mes joues roses de fatigue, et mes membres lourds d’avoir marché. Je n’ai pas beaucoup dormi ses derniers jours, et je suppose que la fatigue m’a rattrapé. Ce qu’il me dit me déçoit tout de même. Malgré ma fatigue, j’aurais aimé passer plus de temps avec lui. Son attitude actuelle me déplaît légèrement, mais je sais qu’il n’est pas toujours ainsi. Peut-être est-il autant fatigué que moi, tout simplement ? Je tente de ne pas faire paraître ma déception lorsque je parle, mais je suis mauvaise pour cacher mes émotions.


- Dans ce cas, je vais prendre ma douche en premier.

Je me lève sans rien ajouter, et me dirige vers la chambre d’invité au 1ier étage. Pour une raison que j’ignore, ce qu’il m’a dit m’a légèrement blessé. Peut-être que j’espérais trop de cette soirée ? Peut-être que je souhaite trop m’enfuir de mes responsabilités, de Gabriel? Je n’en sais rien. Présentement, il n’y pas grand-chose que je sais, autre que le fait que j’ai atrocement le goût de prendre une douche. Sans tarder, je ramasse un pyjama dans ma valise avant de me diriger vers la chambre de bain. Je fais couler l’eau en me déshabillant. Elle est si chaude que les miroirs s’embuent rapidement. Je saute dans la douche brûlante, me laissant brûler par l’eau chaude. Je serre les dents pour ne pas bouger, et lorsque ma limite de tolérance est atteinte, je règle l’eau à une température plus raisonnable. Je peux voir des traces mauves couler à mes pieds, mais mes pensées sont ailleurs. Je me lave rapidement, ma peau encore douloureuse dû au contact de l’eau chaude. Me brûler à l’eau chaude…J’ai toujours fait cela lorsque je me sens désemparée, perdue ou triste. Cela me permet de m’évader quelques instants, ou de reprendre mes esprits. Catherine m’a dit un jour que c’était une forme d’automutilation, mais je n’en suis pas convaincue. En quelques minutes seulement, les lignes rouges sur mon corps vont disparaitre et je n’aurai aucune marque en sortant de la chambre de bain. Et même si c’était vraiment le cas, personne ne pouvait le savoir. Je soupire, sentant un poids sur mes épaules. Le fait qu’Antoine soit plus distant avec moi m’a permis de prendre un peu de distance à mon tour.

M’assoyant dans le fond de la douche, je médite quelques instants sur le déroulement de la journée. Je ne sais pas comment interpréter l’avènement bipolaire de ma journée. Bipolaire, c’est le cas de le dire. Amour-haine entre moi et Antoine, si vite nous sommes devenus proches et distants à la fois. Je ne sais pas ce qui est mieux pour nous. L’amour, ou la haine ? Je suppose que la haine serait préférable, pour le bien de mon couple. Mon petit démon intérieur semble pourtant me dire que j’ai bien le droit de me laisser aller à l’amour d’un temps à l’autre. Mais ai-je vraiment le droit ? Et est-ce sensé alors que je suis en couple ? Depuis bientôt 3 ans ? Encore là, je ne crois pas que ce soit de l’amour que je reçois pour Antoine. En y pensant bien, ce que je ressens pour Gabriel n’a rien à voir avec ce que je peux ressentir lorsqu’Antoine est proche de moi. C’est une attirance physique que je n’ai jamais ressenti avec Gabriel, ni aucun autre homme d’ailleurs. Il envahit une partie de mon cerveau avec sa personnalité et son corps de Dieu, me laissant vulnérable devant lui.

Maintenant que j’ai démêlée une partie des sentiments de ma journée, je me sens mieux. Je me relève, prise d’un léger vertige. Je sors de la douche, m’habille et me dirige vers ma chambre. Je n’ai pas croisé Antoine, mais je soupçonne qu’il attendait que je sorte de la douche, assis sur le lit de sa chambre. Peut-être a-t-il lui aussi eu une réflexion philosophique ? J’en envie d’Antoine, plus que jamais, et plus je m’éloigne de sa présence, plus mon envie s’intensifie. Une fois couchée dans mon lit, je tente de fermer les yeux. Je peux entendre l’eau coulé de l’autre côté du mur, ce qui m’empêche de m’assoupir. Antoine est là, si proche et si loin en même temps. Je me force à rester dans mon lit, alors que l’envie me démange de me lever et de le rejoindre. Je laisse le temps passer, et une fois que je suis certaine qu’il est de retour à sa chambre, je me lève d’un bond.

Lorsque je sors dans le corridor, les lumières sont fermées et la maison semble silencieuse. Ses parents doivent être coucher eux aussi. Je tente de me diriger vers la porte de la chambre d’Antoine sans bruits. Une fois devant sa porte, je fige, une main prête à cogner. Qu’est-ce que je fais, encore ? Je n’ai pas le droit de s’immiscer dans sa vie ainsi, alors que je prends déjà une bonne partie de son intimité en m’installant chez lui. Je mords ma lèvre inférieure, furieuse contre moi-même. Avant de retourner à ma chambre, je m’approche de sa porte pour lui dire quelques mots, et tant pis s’il dort.


- Bonne nuit Antoine. J’espère que nous pourrons passer d’autres moments agréables ensemble. J’apprécie beaucoup ta compagnie…Bref, bonne nuit…Fait de beaux rêves.

Sur ce, je m’enferme dans la chambre de son frère. Je prends mon téléphone, où je vois un message de Gabriel. Mon cœur se sert, et la culpabilité me frappe encore. Je me sens séparée en deux, par deux vies différentes mais distinctes. Je lui réponds rapidement, tentant de rester évasive. Un demi-mensonge, c’est mieux qu’un mensonge.


''Salut mon amour, tout va bien. Une famille assez généreuse a choisi de m’héberger le cours de mon voyage. Ils sont très gentils et je suis contente d’avoir un toit pour dormir. J’espère que tout va bien Back to NY, love you, on se voit bientôt -xxx-''


Bientôt…Je suppose que 3 semaines, c’est bientôt...


Cette nuit-là, je ne dors pas beaucoup malgré ma fatigue. Je me réveille plusieurs fois, tourne dans le lit sans trouver un sommeil paisible. Je me réveille tard le lendemain, sans trouver Antoine. Je soupçonne qu’il est de retour à l’école, ce qui me laisse seule avec moi-même. Terriblement seule…

Mais les jours passent, et je n’aperçois pas beaucoup Antoine. Je tente de me distraire en sortant dans la grande ville, mais sa présence me manque malgré tout. Il part tôt et revient tard, et lorsque je tente d’entamer une conversation, il fuit en trouvant une excuse. Son attitude m’irrite, mais je sers les dents et ne dit rien. Jusqu’au jour où, une semaine plus tard, j’en ai assez. Je veux savoir ce qui cloche avec lui, tandis que mon départ approche de plus en plus. Je suis heureuse d’avoir pu découvrir Paris et ses recoins, mais maintenant je n’avais plus beaucoup d’endroits à découvrir. Gabriel n’est pas ici, et si ma vie distincte en France peut rester secrète, alors pourquoi m’empêcher de vivre ? Nous n’avons qu’une vie, vaut mieux que je commence tout de suite. Et si je regrettais de n’avoir pas régler les problèmes avec Antoine? Et si je regrettais finalement de quitter la France sans lui avoir parler davantage ? Non, je peux toujours vivre avec la culpabilité devant Gabriel, mais je ne pourrais jamais rattraper ma culpabilité d’avoir fui Antoine. Mais c’est Antoine qui me fuit, et je compte bien

Je sais que demain, Antoine n’a pas de cours. Il ne pourra donc pas me trouver un excuse cette fois-ci. Je suis donc debout devant la porte de sa chambre, une main levée pour cogner à sa porte. Je frappe deux petits coups, avant d’entrer sans sa permission dans sa chambre.

- Surprise ! Savais-tu que j’habitais dans ta maison depuis bientôt 2 semaines ? Je m’appelle Adaline Rousseau, et j’aimerais bien te connaitre aussi…

Tu me manques, toi, dans ta personne, malgré ton air bête et distant. Je ne veux plus que tu m’ignore. Je veux te voir sourire, me regarder dans les yeux, rigoler avec toi. Je veux être ton centre d’attention, ton encre sur lequel tu peux t’appuyer. Pour le temps qu’il me reste à tes côtés, j’ai envie d’être pour toi une amie fidèle, une amante qui peut combler les ravages de ton passé. Je t’aime, d’un amour différent, mais je t’aime tout de même. Et…

J’ai mis une seconde pour t’aimer, et je mettrai une éternité pour t’oublier…

Alors laisse-moi  t’aimer, pour que je ne puisse t’oublier.


Fin, pour l'instant...Suite dans la partie 2.



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