C'est après m'être extirpé des bras de Valentin que je me permettais de reprendre faussement le contrôle de la situation, oui hors de portée de ses mains ou même si près de son visage je risquais bien moins facilement de tomber dans ses filets, car j'ai la drôle d'impression que m'écartais me ramène à la réalité tout doucement, est-ce que je venais de faire une bêtise ? Non certainement pas, après on n'a rien fait de mal et puis ce n'est pas un simple baiser qui va changer ma vie, bien qu'en ce moment ce soit probablement une des choses les plus excitantes qui m'arrivent, voyez-vous la triste routine qui m'accable peu à peu, tant dit que je m'enferme dans une cage dorée. Enfin là n'est pas le sujet, j'ai beau me tenir éloigné de lui je ne peux m'empêcher d'être encore envoûté par ses yeux bleus, merde ressaisit toi Naïa ! Je n'hésitais pas à lui dire la vérité, je ne savais pas vraiment ce que je faisais est de toute évidence cette réponse n'était pas celle auquel s'attendait vraiment Valentin, du moins il n'aurait peut-être pas voulu l'entendre en ce moment. C'est après un deux ou trois projectile lancé gentiment sûr Valentin que je me laissais tomber, sans la moindre délicatesse sur son lit, oublions le passage où j'ai failli embrasser le sol, ça me fait doucement rire et Valentin aussi qui ne ma lâche pas du regard, me dévore-t-il ? Je n'oserais pas le dire mais c'est similaire. Je me positionne ensuite un peux mieux sur le lit en le fixant du regard, lui avouant que je ne suis pas une fille facile, mon Dieu que non, peut-être un peu trop coincée pour ne pas dire, enfin bref. Il se mettait à rire, il n'avait pas l'air trop agacé par mon indétermination, oui certains m'auraient pour sûr déjà éjecté de leurs chambres pour si peu, ceci lui donner un côté encore plus mignon, il faut vraiment que j'ouvre les yeux là... Il m'avouait alors qu'il ne voulait pas me forcer, que si je n'étais pas décidé il ne se passerait rien, une fois de plus c'est très respectueux. Et moi, qu'est-ce que je veux ? C'est toujours le flou dans ma tête, je l'observe alors se rapprocher de moi pour finalement s'asseoir tout près. Ma tête me criait de m'écarter ou plus vite, seulement j'étais comme incapable de bouger, ouais je renferme cette raison dans un coin de ma tête, enfin j'essaye.

Une dernière chance ? On dirait bel et bien qu'il tient réellement à aller plus loi, finalement j'aimerais bien avoir son assurance, ça me pourrirait un peu moins la vie, ou peut-être que c'est simplement ça être un homme, ne pas tout le temps s'embêter et s'encombrer le cerveau avec des choses futiles... Je laissais un silence s'installer, sans bouger sur le moment, posant mon regard sur le sol, fixement comme si la réponse allait me sauter au visage, mais pas le moins du monde. D'un geste rapide je me tournais légèrement et je posais ma tête sur ses genoux, tournant mon visage vers lui en expirant longuement, je tendais le bras pour mettre ma main sur sa joue et souriais doucement en plongeant de nouveau mon regard dans le sien. Encore une fois je ne sais pas réellement ce que je fais, ça va devenir une habitude avec lui ou quoi, je dois presque en être ridicule, je laissais par la suite ma main glisser délicatement sur sa nuque .

- Je dirais bien que je ne suis pas à un regret près, mais... Je pense pas pouvoir regretter ce qui se passe enfaîte.

Je ne m’attendais à rien, non, valait mieux pas, elle s’amusait à faire le yoyo depuis qu’elle était rentrée dans mon appartement et je ne savais toujours pas vers où aller. Me lancer, c’est déjà fait, là n’est pas le problème, et je vois bien que je ne la laisse pas indifférente. Mais de là à carrément lui proposer de passer la nuit avec moi, non, je ne sens pas encore que ça soit vraiment possible. Mais qui ne tente rien n’a rien, c’est pourquoi je voulais lui laisser une chance de savoir, si elle voulait vraiment aller plus loin ou si on en restait là. Je m’étais donc assis à ses côtés, espérant qu’elle ne fuit pas tout de suite, et quand elle vint poser sa tête sur ma jambe, j’eus un espoir. Cet espoir s’est bien intensifié quand elle reposa sa main sur mon visage. Mais ce qui me confirmait qu’elle était partante, ce sont ses paroles. Elle ne pensait pas que ça pouvait être un regret, alors je n’avais plus de raison de me retenir, de me faire languir en espérant qu’elle me dise un simple oui ou un simple non, ça ne semblait vraiment pas vouloir se faire chez les femmes intelligentes et intéressantes. Et j’avais heureusement appris à les décoder plutôt que de trop leur poser de questions. Je n’attendais pas plus longtemps, je lui souriais instinctivement face à ses paroles et me penchais pour embrasser ses lèvres. D’une manière douce, délicate mais intense. Je ne pourrais pas rester ainsi éternellement, mon dos risquait de me faire mal, même si ses lèvres étaient d’une telle douceur que je pourrais bien m’y faire. Mais l’entrain du baisé, je passais ma main sous sa nuque pour éviter qu’elle tombe et lâche mes lèvres pour me dégager et passer au-dessus d’elle du mieux que je pouvais. Je pensais bien plus galérer mais finalement j’avais parfaitement bien réussi et mon corps touchait enfin le sien, comme un sensation de bien-être et de soulagement.

Est-ce que cette situation c'était une bonne ou une mauvaise chose ? Est-ce que je devrais avoir honte de moi en me comportant ainsi, de cette façon si intéressée, pour ne pas dire charmer... Probablement que si je pouvais le faire je me giflerais moi-même histoire de me remettre les idées en place ! Mais je ne suis visiblement pas si décidé pour améliorer les choses, j'aurais dû en effet comme une femme intelligente que je suis en temps normal me reculer et quitter se lit, même cette pièce au plus vite et me voilà finalement la tête sur ses genoux, non rien de forcé, tout se passe presque naturellement même si je mène une guerre intérieur vivace avec ma raison, mais après tout pourquoi je n'essaierais pas de vivre passionnément pour une fois, oui juste une soirée, quelques infimes heures dans cette triste routine de vie. On pourrait bien dire que je serais une fille facile, seulement là il n'y a que nous deux et je ne le vois pas effet ébruiter le moins du monde nos "retrouvailles" quelque peu ardentes... Si je m'offrais une petite bouffée d'air frais, de sensations et d'imprévus ? Il faut dire que le joli minois en face de moi ne m'aide pas beaucoup à prendre une sage décision et son regard ne fait que m'attirer un peu plus vers lui, est-ce que finalement je tombe simplement dans le panneau comme bon nombre de femmes auparavant ? Oui j'ai bien compris qu'il n'était plus le sage Valentin que j'avais connu, tant mieux pour lui, mais moi je crois qu'au fond je culpabiliserais d'être vulgairement accroché à son tableau de chasse, me serais-je préservé du moindre contact pendant tant de mois pour en finir là, dans le lit d'une vieille connaissance après une simple bière .... Un peu perdus je posais ma main sur son visage, je réfléchissais du moins j'essayais, car j'avais envie au fond de moi de ne pas nous retenir, mais comme d'habitude j'avais aussi envie d'être raisonnable, jusqu'au moment où j'ai finalement prononcé des mots dont je m'étonne encore. Comme si d'un battement de cils j'avais su virer en partie mes appréhensions, enfin peut-être que je mens à moi-même seulement je suppose que c'est trop tard, il 'attendait que ça, une attitude ou un mot qui pourrait lui faire comprendre que je ne saurais regretter.

Un délicieux sourire se dessinait sur ses lèvres et je fermais les yeux quand il approcha à nouveau son visage du mien, je venais réellement de changer le cours de la soirée ? Espérons simplement que ma raison ne me rattrape pas en chemin ! Il posait ensuite sa main sous ma nuque, comme pour ne pas que je risque de lui échapper, mais à l'heure actuelle j'avais terriblement envie de rester dans ses bras, faible créature que je suis... Il se décale doucement pour finir simplement par se mettre sur moi, je souris un peu amusé de la situation telle une adolescente, merde ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas retrouvé dans une telle situation que je risque bien d'être ridicule ! Je crois bien avoir les battements de mon cœur qui s’emballent, j'aurais pu être gêné  par la situation, mais en fait je me sens bien, pour ne pas dire envoûté. Je pose soigneusement mes mains sur son dos, en le caressant du bout des doigts, ne le lâchant pas du regard.

- Je crois bien qu'on a triché en ayant déjà enlevé nos t-shirts...

Je ne pouvais pas m'empêcher de rire, si je parle trop ? Oui certainement, mais ce n'est pas non plus comme on était pressés, nan ? Je détachais une main de son dos afin de remettre en place une petite mèche de cheveux qui venait encombrer son visage, puis tout doucement, je rapproche mes lèvres des siennes, jusqu'à partager son souffle, le faisant languir quelques secondes avant de l'embrasser d'une grande délicatesse, je crois bien ne pas être capable de prendre d'initiatives pour le moment, risquerais-je d'être ennuyeuse ?

Pourquoi aurais-je attendu plus longtemps avant de revenir l’embrasser alors que je lui avais bien fait comprendre que sa dernière réponse en dépendrait. Non, parce que si j’hésitais à mon tour, on en finirait plus, et on y serait encore au petit matin à se poser des questions. J’ai envie de Naïa, c’est évident, elle le sait, et je ne la laisse clairement pas indifférent, sinon, elle se serait pas étalée sur le lit, puis sur mes genoux. Alors, peu importe qu’elle finisse par regretter, même si elle me disait l’inverse, mais au moins, on allait pouvoir profiter de cette soirée, et faire enfin ce dont j’avais envie depuis des années. Certes, j’en avais surtout eu envie pendant des jours, lors de notre première rencontre et depuis quelques heures à présent. Les années avaient séparés nos rencontres, mais il y avait toujours eu une petite pensée pour elle, pour cette envie non achevée. Ce désir qui enfin pouvait être assouvir, et ce n’était pas dans l’optique d’avoir une nouvelle conquête, non, c’était vraiment cette sensation d’accomplir enfin quelque chose de fort, de bien, de puissant, bien plus que lorsque je couche avec une simple petite rencontre de quelques heures. C’est bien plus intense avec Naïa, surtout qu’elle ne semble pas totalement assurée et en confiance. Je sentais ses battements de cœur battre incroyablement fort, mais ça me faisait sourire, c’était plaisant d’avoir une telle influence. Je me suis mis ensuite à rire avec elle lorsqu’elle me sortit sa petite phrase sur nos t-shirts, mais j’avais juste envie de continuer de l’embrasser. Mais son regard m’en empêchait, comme si elle me disait de prendre mon temps, je restais proche de son visage, profitant de ce moment qui était relativement agréable, doux et plaisant. Je n’arrivais pas à réfléchir, à lui dire quoi que ce soit, juste à la regarder, à la manger du regard, m’impatientant pour de nouveau l’embrasser. Je la laissais faire mais elle me faisait bien languir. C’était plaisant au fond, amusant même. Mais je ne pouvais pas faire comme elle. Je rompais de nouveau notre baisé et tout en restant proche d’elle, je lui demandais Tu me donnes le droit de continuer à jouer ? Oui, après tout, elle parlait de triche tout à l’heure, c’est qu’elle imaginait la chose comme un jeu non ?

Faible vous avez dit ? On peut bien appeler ça comme on veut, mais pour une fois depuis longtemps je me permettais ou du moins j'essayais de mettre un peu ma raison de côté et puis il n'y a que les bonnes sœurs qui font serment d’abstinence nan ? Ou les filles un peu trop sérieuse et coincée dans mon genre, enfin bien sûr tout mon comportement prend tout son sens si je vous parle de mon divorce et tout ce qui va avec, mais hors de question de m'embrouiller la tête avec ses souvenirs affligeants... Alors comme si j'étais enfin délivrais d'une partie de ce poids je me laissais aller dans les bras du beau Valentin, difficile de m'avouer qui de nous deux à provoquer cette situation, seulement on en est bien là et vu ce que j'ai répondus à Valentin il est bien trop tard pour hésiter de nouveau et reculer, ou bien il me prendrait une de ces femmes continuellement indécise, enfin ce n'est pas si faux à vrai dire... Une chose est sure, j'ai beau lui offrir un nouveau baiser je ne compte pas pour autant prendre plus d'initiative, pour le moment en tout cas, certes je désire tout autant que lui aller plus loin, mais il semblerait que ma confiance ne soit pas aussi grande que celle de mon compagnon, ou est passé l'exaltation de mes jeunes années . Perdus entre mes anciens vœux de mariage et le passage dans la vie d'adulte digne de ce nom...

Malgré mon manque d'assurance je me sentais tout de même plus à l'aise et je le laissais sans hésitation Valentin se positionner au-dessus de moi, ne perdant pas non plus de temps afin de créer un peu plus de contacts en laissant mes mains glisser sur son dos, c'est mon regard planté dans le sien que je me permets de lui dire qu'on a triché un peu plus tôt, ça le fait sourire, mais il semble bien plus occupé à me contempler, c'est flatteur, mais j'ai plus l'habitude de ce genre de situation et je crois bien que ça se voit clairement; j'espère même ne pas rougir pour tout vous dire ! Et dans une tension certaines on s'embrassait une nouvelle fois, quelques secondes et il écartait brièvement ses lèvres des miennes me posant alors une question qui ne manquait pas de me faire sourire, il agissait comme avec prudence et ça ne pouvait que me plaire davantage, comme simple réponse j’acquiesce doucement de la tête, je suis prête à aller plus loin, sans regret, ou presque.

Je m’apprêtais à rompre cet espace entre nos visages quand je sentis soudainement mon portable vibrer dans la poche de mon jean, enfin celui de sa sœur plus exactement, je décidais de ne pas y prêter trop attention, ce n'est pas si peut qui va interrompre ce moment, une minute de répit et ça recommence de nouveau, merde qui peut bien me déranger avec insistance, je suis du genre à n'avoir rien à faire de mes soirées et pour une fois que je ne suis pas seule dans mon canapé on vient me déranger, j'imagine tout de suite au travail c'est peut-être une collègue, il faut vraiment que j'arrête de ne penser que par mon job, pour arrêter la sonnerie je glisse ma main dans ma poche et appuis sur le bouton de verrouillage histoire de couper toute suite l'appel, hésitant même pour l'éteindre, seulement je crois que cette fois on va être tranquille  ! C'était sans compter sur le petit SMS de votre boîte de réception pour vous dire que vous avez un message vocal et là s'en est trop, je me dis soudainement que c'est peut-être important et j'expire un peu agacé.

- Excuse moi, c'est peut-être un admirateur secret !

Je laisse un petit rire s'échapper de ma bouche et je tourne un peu la tête en attrapant mon téléphone, je ne voulais pas que Valentin s'écarte, je voulais simplement regarder qui essayait de me joindre, jusque-là rien de mal, mais mon visage se décomposa presque en lisant "Ellsworth" sur mon écran, merde s'il m'appelait se devait être sérieux, grave ? Oui j'imagine toujours le pire ! Et puis je me sens soudainement mal à l'aise, comme si j'étais en train de faire une connerie, que tout ça n'a pas de sens, je me dis une fois de plus que cette situation n'est pas anodine, comme si je devais choisir, choisir quoi . C'est bien ça le souci, il n'y a pas grand-chose à expliquer et c'est de nouveau le bordel dans ma tête, je repose mon regard sur Valentin en me mordant la lèvre inférieure.

- Je crois que... Enfin je ne vais pas pouvoir rester je pense...

Je suis partagé entre l'envie de partir en courant et d'appeler Phoenix pour savoir ce qu'il y a ou bien d'éteindre mon téléphone et de mettre ma vie et mon travail de côté pour une fois en restant près de Valentin,  pourquoi c'est toujours si compliqué ? Je n'aurais peut-être pas dû regarder se fichu cellulaire.

Elle avait acquiescé. Elle avait accepté pour qu'on continue à aller encore plus loin. C'était plaisant. J'avais pas tout de suite envie de me jeter à l'eau, mais sachant qu'elle était déjà hésitante toute à l'heure, il ne valait mieux peut-être pas que je fasse trop trainer les choses. Non, j'allais passer aux choses sérieuses relativement de suite, mais pas de façon brutale pour ne pas qu'elle se sente déstabilisée non, après tout on a toute la nuit. Du moins c'est ce que j'espérais. Parce que ce ne fut pas le cas. Ca aurait été bien trop beau. Je me suis mis à rire quand je croyais encore que ce téléphone n'allait pas tout brisé, et qu'elle me disait avoir un admirateur secret éventuellement. C'était fort possible, et je n'en étais pas jaloux, je voulais juste cette soirée avec elle. Seulement au moment où j'allais reprendre où en étais, je vis son regard se perdre. Je savais ce qu'elle allait me dire. C'est pas vrai. A peine eut-elle fini sa phrase en suspend, que je me relevais et allais m'allonger à côté, mes mains sur mon visage, comme pour l'essuyer. Tous ces efforts pour rien. Je me redressais et la regardais. Je lui souriais en coin et lui répondais enfin File avant de changer encore d'avis. Un petit clin d'oeil pour lui faire comprendre que je ne lui en voulais certainement pas. Elle ne sait juste pas ce qu'elle veut et où elle en est. Comment lui en vouloir. Tout le monde ne réussit pas tout le temps à faire la part des choses. Peut-être que c'était son admirateur secret aussi qui lui faisait ne pas savoir où elle en était, et c'était en ça bien sûr que je pouvais la comprendre et que je ne lui en voudrais certainement pas. De toute façon, je m'étais fait depuis le début de la soirée qu'il ne se passerait rien avec elle. J'avais réussi à l'embrasser, et plutôt plein de fois qu'une, je m'estimais déjà heureux, sachant que plus jeune, cela avait été la seule chose que j'avais osé espéré d'elle, et que je n'avais rien eu au final.

Sayez j'avais enfin réussi à me dire qu'on pouvait aller plus loin, apprendre à mettre ma raison de côté et profiter de la vie comme elle se présente, jusque-là rien de mal, non ? C'est bien la première que je me décide à m'abandonner dans les bras d'un homme depuis mon divorce, je pense que les retrouvailles inattendues et notre petit passé plus qu’ambiguë y était aussi pour beaucoup, mais peu importe ce soir j'allais enfin me sentir désirer et voulus depuis mon célibat sans éprouver des remords intenses, oui peut-être que quelques regrets auraient pointé le bout de leurs nez par la suite, mais j'aurais su y faire face, après tout je ne vais quand même pas rester si prude et sage tous les restes de ma vie. Je me sentais littéralement envoûté par Valentin et son regard captivant, sentant mon corps désirer la suite et je ne pensais pas du tout que cet appel téléphonique allait tout gâcher !

Je décide de ne pas y prendre spécialement attention la première fois, la deuxième je me dis que c'est peut-être important, mais si je commence à mettre le nez là-dedans et qu'il s'agit d'une histoire avec le travail, je peux tout de suite sortir de chez lui et je ne le voulais pas vraiment. Mais je craque bêtement quand je reçois un SMS supplémentaire, une seule seconde suffit et mon regard se pose sur ce nom de famille qui apparaît à l'écran, pourquoi lui ? C'est bien l'une des seules personnes dont j'aurais voulus oublier l'existence juste pour cette nuit, si c'est étrange . Oui et je n'arrive pas moi-même à l'expliquer, mais une chose et sur maintenant je ne peux plus le sortir de ma tête ! C'est avec un peu d'hésitation que j'annonce à Valentin que je vais certainement devoir partir, sa réaction est rapide, il décide de s'écarter et se mettre à mes côtés, je me sens soudainement comme démunis, bête et impuissante. Il faut croire que ma vie est continuellement compliqué ...

Il aurait pu s'énerver, le prendre mal et me jetait hors de sa chambre, après tout je venais quand même de le faire tourner en bourrique pour rien au final, mais j'imagine qu'il comprenait que c'était important, il reposait son regard sur moi en souriant et j'avais du mal à le regarder dans les yeux, un peu gêné par la situation, il me disait simplement de partir avant de changer encore d'avis, ça me faisait sourire aussi ! Alors je me levais doucement attrapant un peu plus loin le t-shirt qui avait volé un peu plus tôt, oui je n'ai toujours pas mes vêtements et pour sûr on va être obligé de se revoir pour arranger ça, rien que d'y penser, je suis déjà mal à l'aise. Je sors de, la chambre et me dirige immédiatement vers mon sac, je fouille dedans avant de sortir une carte du bureau, il y a mon numéro dessus, ainsi on pourra plus facilement se recontacter. Je me retourne et Valentin est déjà là, je souris du bout des lèvres, et lui tend le petit bout de papier.

- Pour que tu puisses récupérer les vêtements de ta sœur !  

Ne sachant pas trop quoi faire, comme m'excuser un peu plus je me rapproche et dépose un baiser sur sa joue, comme pour clore toute cette séance inattendue et étonnante, je me retourne ensuite et me dirige vers la porte d'entrée.

Il valait vraiment mieux en rester là. Ca ne menait nulle part. Elle n’était pas à l’aise et elle essayait de se raccrocher à quelque chose pour éviter de se laisser complètement aller. Je n’avais à peine insisté et je n’avais pas voulu le faire. C’était elle qui s’était décidé, mais quelque part je savais que ça ne finirait pas comme je l’avais espéré. Quand ce téléphone sonna, je sentais cette fin arriver à grand pas. J’eus un petit espoir tout de même qu’elle n’y prête pas attention. Mais c’était peine perdue. Mais ce n’est pas pour autant que j’allais lui montrer ma frustration, non, je ne suis pas ce genre de salaud. Je respecte bien trop les femmes et leurs indécisions, aussi agaçante soit-elle. Je la laissais se rhabiller, pendant que je faisais de même. Je la suivais machinalement jusqu’à son sac, sans vraiment y faire attention, un peu perdu dans mes pensées. C’est alors qu’elle me tendit sa carte. J’eus un petit moment d’incompréhension, mais bien vite je compris que c’était simplement pour la recontacter plus tard, pour me ramener les affaires de ma sœur, comme elle me le disait si bien par la suite. Merci Naïa. Je la raccompagnais alors jusqu’à la sortie et lui disais A bientôt. Sans même attendre sa réponse. Elle semblait ailleurs de toute façon. Elle agissait vraiment bizarrement. Mais elle était toujours aussi sexy, et ça me faisait plaisir d’avoir passé ce moment avec elle, aussi court fut-il.