| vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] |
| Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Mar 29 Mar 2016 - 4:03 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Sid gare sa voiture dans le stationnement déjà presque plein de l’hôtel. De toute évidence, la convention annuelle de tatouage de Brisbane a encore attiré une foule d'amateurs et de professionnels. Il claque la portière, verrouille le véhicule et se dirige d’un bon pas vers l’entrée principale. Dès qu’il met les pieds dans la salle de réception où se tient la convention, il a l’impression de rentrer chez lui. La pièce est noire de monde et partout où son regard tombe, il voit des gens au look orignal. Pour une fois, il ne détonne pas dans le décor avec ses cheveux longs et ébouriffés, son maquillage et ses tatouages. Pour l’occasion, il a d’ailleurs choisi de porter un débardeur et sa veste sans manche pour mieux exposer ses encrages. Il se mêle à la foule et déambule lentement de kiosque en kiosque. Certains étalages attirent son attention, habituellement ceux qui exposent des porte-folios ou des exemples de dessins. Ceux qui portent sur les nouveaux produits et les modèles améliorés de machine l’intéressent moins, d’abord parce qu’il a déjà tout ce qu’il lui faut et ensuite parce qu’il croit sincèrement que le meilleur équipement ne sert à rien si l’on n’a pas l’œil aiguisé et un talent en dessin. Il s’arrête un moment pour observer un tatoueur qui travaille au milieu de la salle, impressionné par la technique de l’homme qui, vu sa longue barbe, a probablement vingt ans d’expérience de plus que lui. Ce n’est pas le seul kiosque à offrir des tatouages sur place et Sid se dit que ce serait peut-être une bonne idée de louer un espace l’an prochain. Ça lui ferait un peu de publicité « en direct », pour ainsi dire, et puis il a l’impression que d’être entouré de tellement de gens talentueux le motiverait à tatouer encore mieux qu’il ne le fait au salon.
Après une vingtaine de minutes à flâner dans la salle et à jeter un coup d’œil un peu partout, il a une bonne idée des kiosques qu’il veut revoir. Certains artistes l’ont particulièrement impressionné, soit par leur technique ou par leur originalité, et il compte retourner à leur kiosque pour échanger un peu avec eux. Dans un coin au fond de la salle, un peu en retrait du groupe, il jette un coup d’œil à son téléphone qui vient de vibrer. C’est un texto de sa sœur et il tape rapidement une réponse avant de glisser à nouveau l’appareil dans sa poche. Il lève les yeux, prêt à replonger dans la foule compacte lorsqu’un bout de papier qui traîne sur le sol près de lui attire son attention. Curieux, il se penche pour le ramasser. C’est un dessin, un portrait un peu caricatural et fantasque, presque dans le style des bandes dessinées. Il accroche tout de suite à l’émotion qui se dégage du visage, une sorte de tristesse ou de nostalgie. Il est convaincu que ce n’est pas l’un des artistes de la convention qui l’a fait parce qu’il aurait certainement remarqué un style aussi graphique et particulier. Il balaye la salle du regard, comme si l’identité de ce mystérieux illustrateur allait lui sauter aux yeux. Embêté… (il faut que je trouve cette personne) …il se mêle à la foule. Toutefois, trop concentré sur le dessin qui le fascine toujours, il ne porte pas vraiment attention à ce qui se passe autour de lui, tant et si bien qu’il se rend compte trop tard qu’une jeune femme blonde est apparue dans son chemin. Il la frappe de plein fouet et réussit de justesse à ne pas tomber. Par réflexe, il tend un bras devant lui et agrippe l’épaule de l’inconnue pour l’aider à retrouver l’équilibre. « Je suis désolé ! J’aurais dû regarder où j’allais. » Son regard tombe alors sur le carnet qu’elle tient et il ne peut empêcher la surprise de se peindre sur son visage. « C’est vous ! » C’est une chance tout de même : sur les deux cents personnes qui se promènent dans la salle, il a réussi à tomber précisément sur celle qu’il cherchait, sans même la connaître. À voir l’expression incertaine de la jeune femme, il se rend compte qu’elle n’a absolument aucune idée de ce qui se passe et il s’empresse de brandir le dessin qu’il a ramassé. « J’ai trouvé ça par terre et je me demandais qui l’avait dessiné. C’est vous, n’est-ce pas ? » Ils bloquent la circulation, Sid s’en rend compte, aussi entraîne-t-il l’inconnue vers le mur, là où ils n’empêcheront personne de passer.
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Dernière édition par Sid Bauer le Mar 3 Mai 2016 - 4:20, édité 2 fois |
| | | | (#)Ven 1 Avr 2016 - 1:50 | |
| Hier soir, vers 23h30, une connaissance d’Harley travaillant pour un magazine lui a téléphoné pour savoir si elle pouvait remplacer leur photographe. Celui-ci c’était désisté à la dernière minute pour couvrir la convention annuelle de tatouage et d’art corporel qui se déroulera à Brisbane le lendemain. Et comme notre jeune blonde avait plusieurs fois travaillé pour eux sous contrat, il avait immédiatement pensé à elle. Harley avait accepté à contre cœur. Oui elle aimait l’art du tatouage, mais actuellement, elle avait l’impression que rien n’avait d’intérêt. Elle trouvait la situation ironique : Un travail qui réunissait deux choses pour lesquelles elle se passionnait, c’est-à-dire la photo et le tatouage. Elle allait être payée pour assisté à cet évènement, pourtant cela ne l’enchantait guère.
Elle se coucha donc le plus tôt possible après cet appel pour essayer d’être en forme. Mais l’univers, n’ayant pas le moins du monde pitié d’elle, en décida autrement. La femme fixa le plafond pendant environ une heure avant de finalement s’endormir, mais cela fût de courte duré. Elle fit un cauchemar atroce, qui l’entraînait sans cesse à revivre CETTE nuit qui avait tout changé. Elle se réveilla en sursaut et en sueur. Elle s’assit sur le lit, essaya de reprendre tranquillement sa respiration et fit de son mieux pour calmer son cœur qui battait la chamade. Une fois que son pouls fut revenu à un rythme plus régulier, elle retourna l’oreiller pour pouvoir s’accoter sur le côté froid et se recoucha.
Après un laps de temps qui lui paru une éternité à tourner et retourner dans son lit, elle fini par prendre son téléphone qui se trouvait sur la table de chevet. En plissant les yeux, elle regarda l’heure. 3h30 du matin. Elle avait dormi à peine deux misérables heures. Harley grogna. Elle s’avait pertinemment qu’elle ne se rendormirait pas.
La blonde se leva, et alla prendre une douche bouillante pour se calmer un peu et évacuer la tension de la nuit… De toute façon, elle avait amplement le temps, elle ne devait pas partir avant cinq bonnes heures.
Lorsqu’elle eu finit de se laver, elle s’habilla d’un jeans délavé et déchiré aux genoux. Oui il était vieux, mais tellement confortable qu’elle n’arrivait pas à le jeter. Elle enfila une camisole blanche toute simple et un cardigan noir sans manche. Elle n’avait pas voulu se vêtir de quelque chose de trop lourd : Être coincé dans une foule toute la journée promettait de lui donner chaud.
S’installant à la table de cuisine avec un bol de lait et des céréales, elle essaya de manger malgré le mal de cœur persistant qui l’accompagnait à cause du manque de sommeil. Après quelques bouchées et plusieurs soupirs, elle abandonna et jeta le reste. Vraiment la journée ne présageait rien de bon.
Elle emballa son appareil photo, quelques cartes mémoires, différentes lentilles et un flash pour l’éclairage dans un sac prévu pour cela. Une fois toutes les tâches qu’elle devait accomplir ce matin accomplie, il lui restait encore trois heures à attendre. Elle sortie son cahier de dessin et se mit à gribouiller dedans. Harley avait toujours été une artiste dans l’âme. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle dessinait lorsque qu’elle avait besoin d’exprimer une émotion. C’est dernier temps, elle n’arrivait qu’à représenter la tristesse, la nostalgie, le vide parce qu’elle se sentait comme cela. L’univers n’avait plus de saveurs. Mais elle était déterminée à changer. À redevenir comme avant… Heureuse et pleine de vie.
Après quelques esquisses, elle finit par s’apercevoir qu’il était (enfin) temps de partir pour la convention. Elle fourra son crayon et son carnet dans son sac, prit son matériel et enfila une vieille paire de converse noir avant de verrouiller la porte de l’appartement derrière elle. Harley s’installa dans sa petite voiture et mit la clé, mais rien ne se passa. Le véhicule refusa de démarrer. Elle grogna en tapant le volant à deux mains. Vraiment., ce n’était pas ça journée du tout.
Elle sortie son cellulaire et appela la compagnie de taxi. Elle attendu une bonne demi-heure avant que son transport arrive. Elle monta dans l’automobile et ils partirent en direction de l’hôtel. Pour ajouter à sa chance, toutes les lumières qu’ils croisèrent furent rouges. Lorsque le taxi arriva enfin au lieu de l’évènement elle paya puis sortie. Le stationnement n’était presque vide. Il n’y avait que les exposants d’arrivé pour monter leur kiosque.
Harley se présenta à l’accueille, montra une pièce d’identité pour que la réceptionniste lui donne son badge de photographe, ce qui lui permettrait de se promené dans toutes les zones, même celle réservé aux entrevues. Mais, aujourd’hui comme tout allait de travers, la dame de la réception n’avait pas son nom sur la liste. Elle soupira et demanda à celle-ci d’appeler le magazine pour confirmer que c’était bien elle qui devait faire le job.
Badge bien en vue et appareil sortie, elle entra dans l’énorme salle de réception de l’hôtel. La convention venait à peine d’ouvrir que déjà une foule d’individus pénétra dans l’immense pièce. Les tatoueurs se mettaient en place avec leurs canevas et les représentants qui faisaient la promotion de nouveaux matériels s’afféraient à leur kiosque.
Toute l’avant-midi elle se promena pris des photos d’ensemble, de machines, de tatous, de tatoueurs et de visiteurs. D’un peu de tout en fait, pour être certaine d’en avoir d’assez bonne pour l’article que le magazine désirait faire. Elle reçu un appel de sa connaissance pour qu’elle aille le rejoindre pour une entrevue d’un tatoueur très talentueux et très reconnu en Australie. L’homme était plutôt grand. Il devait avoir une bonne dizaine d’années de plus qu’elle. Des tatouages recouvraient ses bras et la partie visible de son torse. Sa barbe était bien longue, cela lui donnait un certain charme. L’entrevue ce passa sans accro, elle prit plusieurs cliché de la scène et lorsque le client de celui-ci arriva pour se faire encré la peau, il partie à son emplacement réservé, au centre de la pièce. Harley prit encore quelques clichés de l’homme entrain de faire une démonstration assez impressionnante de son art puis alla se chercher un sandwich dans un petit bistro qui se trouvait dans le lobby de l’hôtel.
Une fois son dîner acheter elle partie à la recherche d’un coin ou manger, mais malheureusement, son moment de répit ne pouvant durer une éternité, une grosse dame qui reculait lui fonça dedans. Elle échappa son repas et sa bouteille d’eau qui explosa littéralement à ses pieds. Un soupir de frustration traversa ses lèvres, son pantalon était trempé. Pendant se temps, la dame était partie sans même s’excuser. Fâchée, Harley alla s’installer à une table vide et sortie son cahier pour dessiner, elle avait besoin d’évacuer. Tout en travaillant le visage de son croquis, elle se fit la réflexion qu’elle aurait mieux fait de rester couché.
La blonde allait ranger son carnet, mais un adolescent s’enfargea des les fleurs du tapis et au passage déchira la page du dessin qu’elle était entrain de faire. Par politesse, même si elle était excédée, elle l’aida à se relever. Le jeune s’excusa puis ramassa la feuille. Harley le salua, reprit son bien et partie avec ses affaires.
Harley retourna à la convention repéra un espace plus dégagé. C’était inutile d’essayer de sortir son appareil, elle n’arrivera pas à prendre une photo sans se faire bousculer. Elle se dirigea d’un pas rapide vers l’endroit qu’elle avait vu plutôt, mais un jeune homme, qui avait les yeux fixer sur une feuille, et qui visiblement ne la voyait pas, la percuta de plein fouet. Elle tomba à la renverse, mais il l’a rattrapa de justesse par l’épaule. Harley avait envie de l’envoyer promener. La journée avait été merdique. Elle en avait marre des gens et il n’avait qu’à regarder ou il allait bordel. Elle ouvrit la bouche pour le remettre à sa place mais il parla avant elle.
« Je suis désolé ! J’aurais dû regarder où j’allais. »
Oui il aurait dû. Sa patience était vraiment à bout. Elle en avait marre de cette journée, mais avant qu’elle n’est eu le temps de faire un pas de côté, il l’interpella de nouveau.
« C’est vous ! »
Elle fronça les sourcils. Elle ? Mais de quoi il parlait. Elle était perplexe, parce qu’elle était certaine de ne jamais avoir vu cet homme auparavant, alors comment aurait-il pu la connaître. Voyant son expression, le garçon brandit SON dessin qu’elle avait du échapper en marchant.
« J’ai trouvé ça par terre et je me demandais qui l’avait dessiné. C’est vous, n’est-ce pas ? »
Ne lui laissant pas vraiment le temps de dire quoique se soit, il l’entraina dans un coin plus tranquille pour qu’ils puissent parler sans bloquer la route à quelqu’un d’autre.
Elle devina qu’il l’avait identifié en comparant son dessin avec les autres de son cahier qui était resté ouvert.
Elle prit une grande inspiration et le détailla un moment. Il était beau dans son genre. Jeune, mais assez beau. Il avait un style original, mais qui ne détonnait pas du tout en se moment. Elle lui sourit.
« Oui. Merci pour le dessin, et je suis désolée. Je ne voulais pas avoir l’air si désagréable. J’ai eu une très mauvaise journée… »
Elle le regarda de nouveau. Oui, il ferait un très beau portrait. Elle sortie son appareil.
« Attends, ne bouge pas. » C’était autour du tatoué d’être perplexe. Elle lui sourit et prit un cliché. Puis un deuxième et un troisième. Il fronçait de plus en plus les sourcils.
« Je… »
Son téléphone sonna, c’était un message texte qui lui disait de se rendre à un emplacement pour une autre entrevue. Elle n’avait pas envie de le quitter. Pourquoi ? Elle n’en était pas certaine. Pourtant il l’avait bousculé. Mais il dégageait une énergie attirante. Le seul truc bien de cette journée qui n’en finissait plus. Par contre, elle n’avait pas le choix de le quitter. Elle lui déballa alors la première chose qui lui passa par la tête.
« Écoute, j’avais envie qu’on discute, mais là je n’ai pas vraiment le temps. Alors tu as trois choix. Le premier, je te laisse mon numéro et tu m’écris après la convention pour qu’on discute. Le deuxième, je te laisse mon numéro, tu ne m’écris pas et on ne se revoit probablement jamais. Le troisième, tu m’accompagne pour aller à l’entrevu de l'un des tatoueurs… À toi de voir. »
Elle lui reprit son dessin, marqua son numéro derrière puis lui redonna. Elle tourna les talons. Lui laissant le soin de prendre sa décision. |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Mer 6 Avr 2016 - 6:17 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid La jeune femme n’a pas l’air commode, Sid s’en rend finalement compte, mais il est déjà trop tard puisqu’il l’a entraînée à l’écart de la foule. Il ne lui a pas vraiment laissé l’occasion de parler et l’idée qu’elle ne serait pas emballée de discuter avec lui ne lui a même pas traversé l’esprit avant cet instant. Lorsqu’elle prend une longue inspiration, il se dit, penaud, qu’elle s’apprête à lui dire ses quatre vérités. Elle n’aurait probablement pas tort de le faire : après tout, c’est lui qui l’a violemment bousculée, mais il est déçu que leur rencontre se passe ainsi. Le peu qu’il a pu voir de son art, sur cette feuille arrachée et dans ce carnet qu’il rêve de parcourir, l’a véritablement ému et il aurait nettement préféré un premier contact un peu moins explosif. Elle le surprend pourtant et lui sourit. Il remarque tout de suite les fossettes sur ses joues qui lui donnent un air taquin et qui rendent son sourire contagieux. « Oui. Merci pour le dessin, et je suis désolée. Je ne voulais pas avoir l’air si désagréable. J’ai eu une très mauvaise journée… » Il veut rétorquer que ce n’est pas grave, qu’il comprend très bien et, surtout, que son dessin l’a épaté – pour ne pas dire carrément jeté par terre – mais elle ne lui en laisse pas le temps. « Attends, ne bouge pas. » Il ne doit pas bouger ? Mais où croit-elle qu’il ira ? Ils viennent tout juste d’entamer une conversation, ce serait incroyablement étrange qu'il décide de se sauver maintenant. C’est ce moment que choisit l’énorme objectif d’une caméra pour se pointer sous son nez. Le flash crépite et Sid, ébloui, ne peut que loucher vers la lentille en fronçant les sourcils. Il ne comprend pas trop ce qui se passe tout à coup, mais il se dit qu’il y a sûrement une raison valable. Elle prend encore un ou deux clichés… (sans aucun doute les pires photos de ta tête qui existent sur cette misérable planète) …puis laisse son appareil photo retomber. Entre les taches de lumières qui dansent encore dans sa vision, Sid aperçoit le badge accroché à la veste de la jeune femme. Intrigué, il essaie de lire ce qu’il y est écrit, mais avant qu’il n’ait pu déchiffrer quoi que ce soit, elle bouge et dissimule par inadvertance le bout de plastique. « Je… » La sonnerie de son téléphone l’interrompt avant qu’elle ait pu terminer sa pensée, au grand regret de Sid, que la jeune femme intrigue véritablement. Il ne sait presque rien sur elle, sinon qu’elle participe visiblement à cette convention pour son travail et qu’elle est une artiste incroyablement douée, ce qui ne veut pas nécessairement dire qu’elle s’intéresse aux tatouages pour autant. Et il y a ce dessin qu’il a trouvé, dont il ne sait pas vraiment quoi penser. Au-delà de la technique presque irréprochable qui l’a impressionné, il y a l’émotion qu’évoque le portrait qui l'a accroché. Pour avoir lui-même souvent évacué colère, peine et frustration en dessinant, il n’a aucun mal à reconnaître que cette émotion est bel et bien réelle.
L’air contrarié, elle remet son téléphone dans sa poche. « Écoute, j’avais envie qu’on discute, mais là je n’ai pas vraiment le temps. Alors tu as trois choix. Le premier, je te laisse mon numéro et tu m’écris après la convention pour qu’on discute. Le deuxième, je te laisse mon numéro, tu ne m’écris pas et on ne se revoit probablement jamais. Le troisième, tu m’accompagne pour aller à l’entrevu de l'un des tatoueurs… À toi de voir. » D’un geste rapide, elle lui arrache le dessin des mains et griffonne quelque chose au dos du portrait, qu'elle lui lui redonne avant de tourner les talons. Il baisse les yeux sur la feuille. Il a l'impression qu'elle lui brûle presque les doigts là où la tient. La jeune femme a simplement écrit Harley, son prénom, selon toute logique, et un numéro de téléphone, comme promis. Ahuri d’avoir été ainsi largué, il reste planté contre le mur un bon dix secondes. Ce n’est qu'en voyant le dos de l’inconnue – Harley – se perdre parmi la foule qu’il retrouve l’usage de ses jambes. Il zigzague le plus rapidement possible entre les gens qui lui bloquent le passage, jusqu’à finalement rejoindre le lobby, là où la foule s’est éclaircie. Il essaie d’interpeller la blonde, qui traverse la pièce d'un bon pas – « Hé, attends ! » –, mais elle ne semble pas l’entendre. Un court sprint plus tard, il la rejoint finalement.
Ils ne sont qu’à quelques mètres de la salle d’entrevues et l’affiche Entrée interdite au public collée sur la porte attire l'attention de Sid. Il n’a pas vraiment réfléchi et a réagi plutôt par instinct, mais, maintenant qu’il y pense, il se demande s’il pourrait vraiment accompagner Harley dans les coulisses de la convention. L’idée est excitante, et pas seulement parce qu’elle frôle l’interdit. Depuis qu’il s’est fait tatouer pour la première fois, à l’âge de quinze ans, il se passionne pour cette forme d’art et, à l’adolescence, il dévorait tous les magazines qui couvraient le sujet de près ou de loin, tant et si bien qu’il connait à peu près tous les tatoueurs australiens de renom. Juste à l’idée de peut-être assister à une entrevue avec l’un de ces artistes, il se sent redevenir ce gosse qui rêvait d'encre et d'aiguilles en gribouillant des motifs dans sa chambre. (et tu sais que tu avais bien peu d’occasion de rêver...)
Dès qu’il est arrivé à sa hauteur, elle a arrêté de marcher et s’est tournée vers lui. « Harley, c’est ça ? » Il agite un peu la feuille, comme pour expliquer que c’est de là qu’il connaît son nom, même si elle le sait déjà. « Moi, j’m’appelle Sid. » Cette sommaire présentation terminée, il se lance dans le vif du sujet. « Je pourrais vraiment assister à l’entrevue avec toi ? Ça serait tellement cool. Tu ne sais même pas à quel point ça ferait ma journée. » Enthousiaste, il sautille presque en attendant sa réponse. Il ressemble à un enfant qui trépigne de joie dans un magasin de jouet, ce qui, avec ses tatouages, ses piercings et son maquillage, lui donne probablement une bien drôle d’allure. Peut-être que si elle lui refilait une partie de son équipement, il pourrait se faufiler discrètement dans la pièce en prétendant être son assistant ? En autant qu'il n'a pas à se mettre dans les pattes de la jeune femme qui, elle, ferait véritablement son travail, il pense que la ruse pourrait fonctionner. À moins, évidemment, qu'elle puisse inviter qui elle veut en coulisse, auquel cas il s'inquiète vraiment pour rien.
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| | | | (#)Mer 6 Avr 2016 - 17:32 | |
| Harley se dirigeait d’un pas vif vers l’entrevue. Elle n’avait pas de temps à perdre, en prenant le temps de donner son numéro à se jeune inconnu, elle avait perdu une minute précieuse et elle risquait d’être en retard. Mais au fond, son manque de ponctualité l’importait peu. Oui, vraiment, elle était heureuse d’avoir pu lui donner ses choix. Elle espérait simplement qu’il allait soit la suivre, ou au moins lui écrire plus tard. Cela faisait vraiment longtemps qu’elle n’avait pas eu envie aussi profondément de revoir quelqu’un. C’était un sentiment vraiment étrange, parce qu’au finale elle ignorait tout, mais absolument tout de ce jeune homme.
Elle entra dans le lobby en se faufilant entre les gens présent. Perdant espoir peu à peu qu’il ne l’est pas suivie, elle essaya de se convaincre qu’il la texterait surement dans la soirée. Enfin, c’était ce qu’elle voulait… Mais, lui ? Rien n’était moins sûr.
La blonde esquiva une grande brune qui courait percher sur des talons hauts comme des échasses. Puis entendit deux mots qu’elle avait bon espoir être adressé à sa personne.
« Hé, attends ! »
Par contre, elle ne réagit pas et ignora son envie de se retourner. D’abord parce qu’elle n’était pas certaine que ce lui était adressé. Avec toutes ces personnes qui parlaient fort, il s’avérait difficile d’identifier une voix, sur une que l’on ne connaissait que depuis quelques minutes. Ensuite, parce que si c’était vraiment lui, elle ne voulait pas avoir l’air d’espérer. D’avoir l’air de l’attendre.
Dès qu’elle fut tout proche de la salle d’entrevue, il l’a rattrapa enfin. Elle s’arrête puis se retourna vers lui avec un grand sourire.
« Harley, c’est ça ? »
Il a dit cela en agitant le dessin. Elle leva un sourcil, quelque peu perplexe, évidement qu’il connaissait son nom. Elle n’avait pas besoin de justification, elle lui avait elle-même écrit. Elle ne poussa pas plus loin sa réflexion. Chacun de ses réactions la surprenait. Il lui paraissait sympathique, vraiment sympathique. Ses fossettes se creusèrent de nouveau. Elle était heureuse qu’il soit là. Même si cela lui paraissait étrange de ressentir cette émotion pour lui. Elle finit par hocher la tête pour confirmer que oui, elle se prénommait bien Harley.
«Moi, j’m’appelle Sid. »
Enfin, une information concrète. Ce garçon l’intriguait au plus haut point. Au moins maintenant elle pouvait mettre un nom sur son inconnu de la convention. Elle espérait pouvoir en apprendre d’avantage sur lui après l’entrevue.
D’ailleurs pensant à l’entrevu, elle se dit que si elle ne se dépêchait pas d’avantage, elle allait être vraiment très en retard. Avant d’avoir pu dire quoique ce soit, il entra lui-même dans le vif du sujet.
« Je pourrais vraiment assister à l’entrevue avec toi ? Ça serait tellement cool. Tu ne sais même pas à quel point ça ferait ma journée. »
Il sautait presque sur place. De toute évidence il était un grand fan de tatouage. Et une information de plus, une. Et puis si elle faisait la journée de quelqu’un, la sienne n’aura pas été foutue en entier.
« Bon, il faut se dépêcher. Je vais te laisser mon matériel. Comme ça tu auras l’air de mon assistant. Il ne devrait pas y avoir de problème, mais avec la chance que j’ai aujourd’hui, si quelqu’un te pose une question, tu réponds que tu es l’assistant d’Harley Sheppard, photographe pour Inkmagazine. »
Elle devait aussi lui trouver une excuse pour son absence pour la première entrevue de ce matin. Elle eut une idée. « Si on te demande pourquoi tu n’étais pas là ce matin, tu dis que ta voiture c’est brisé et que tu as du attendre la dépanneuse. »
Elle n’avait pas été pêché l’excuse très loin. Au moins tous ces malheurs avaient eu une quelconque utilité finalement. En repensant à sa journée elle émit un petit soupir discret. En espérant que tu enjolives ma journée jeune homme, pensa-t-elle.
Elle lui tendit son sac, prit sa caméra puis mit la main sur la poignée de porte, mais avant de l’ouvrit se retourna vers Sid.
« Surtout reste silencieux. »
Elle entra et se dirigea vers l’espace prévu pour l’entretien. Elle montra son badge et désigna le garçon tatoué comme son assistant. Sans encombre et sans plus de question ils se dirigèrent là au lieu de rendez-vous. Elle aperçut le tatoueur et le chroniqueur discuter. Rien n’avait débuté, heureusement pour eux. Oui vraiment, pensa-t-elle, se jeune garçon, embellissait sa journée. Son contacte la salua puis commença l’entrevu. Harley prit plusieurs photos, du tatoueur bien sûr, mais aussi du matériel qu’il présentait. Elle jeta un coup d’œil à Sid. Il avait un sourire béat sur le visage.
Une fois l’entrevu terminé, Harley se rapprocha du tatoueur, elle lui demanda pour prendre des photos entrain de tatouer. L’homme lui expliqua qu’il ne pouvait pas tatouer aujourd’hui parce que son client avait annulé et qu’il n’avait prévue personne d’autre. Elle devait trouver une solution. Cela faisait souvent partie des clichés publié dans ce magazine. Elle réfléchit à toute vitesse. Elle se serait bien proposé elle-même, mais prendre des photos en se faisant tatouer était mission impossible. En plus, comme il était n’avait plus de client, il chargeait un montant ridicule pour la personne qui remplacerait. C’est alors qu’elle vu Sid. Il n’avait pas pu entendre la conversation, mais les regardait fasciné. Elle dit au tatoueur qu’elle avait peut-être une idée.
Elle alla rejoindre son nouvel «assistant».
« Écoute, j’ai un truc à te demander, vraiment tu n’es pas obligé d’accepter, c’est que tu vois… J’ai vu que tu avais l’air de connaître le tatoueur. Et j’ai aussi compris que tu aimais cette forme d’art. Alors, comme il n’a plus de client à tatouer et qu’il chargera à un prix ridiculement bas la pièce qu’il fera, je voulais savoir si tu voudrais te faire tatouer par lui ? »
Les yeux du jeune homme se sont ouverts grand. La femme, elle, n’était pas certaine de comment interprété sa réaction. Elle se dépêcha à ajouter quelque chose. « C’est que j’ai besoin de ces photos et puis, c’est une occasion super. Mais si, vraiment tu ne veux pas. Ce n’est pas grave. Ne te sens pas forcé. Tu ne l’es pas. Je trouverai surement quelqu’un d’autre. Mais je voulais d’abord te le demander à toi. Alors, qu’en dis-t ? »
Elle ne pouvait qu’attendre sa réponse. Elle espérait que cela lui face plaisir. Parce qu’elle voulait « faire sa journée » comme il avait si bien dit tout à l’heure. Elle lui prit doucement la main, pour le sortir de son état de statue, lui flatta doucement les jointures. Elle se trouvait ambitieuse de faire ce genre de geste envers un (presque) pur inconnu, mais elle n’avait pas réfléchi avant d’agir et il était trop tard pour se rétracter. Alors toujours en lui tenant la main, elle lui fit un magnifique sourire.
« Et puis ? »
Dernière édition par Harley Sheppard le Dim 10 Avr 2016 - 20:23, édité 1 fois |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Jeu 7 Avr 2016 - 5:33 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Sid a l’impression qu’elle est heureuse qu’il l’ait rejoint, ce qui le surprend et le rassure tout à la fois : visiblement, il n’est pas le seul à être curieux. Il plie en quatre le dessin d’Harley et le glisse dans la poche de sa veste, là où il ne pourra pas le perdre. Il aurait préféré le conserver intact, mais se console en se disant qu’il n’aura qu’à le glisser dans un dictionnaire pour qu’il redevienne presque comme neuf. « Bon, il faut se dépêcher. Je vais te laisser mon matériel. Comme ça tu auras l’air de mon assistant. Il ne devrait pas y avoir de problème, mais avec la chance que j’ai aujourd’hui, si quelqu’un te pose une question, tu réponds que tu es l’assistant d’Harley Sheppard, photographe pour Inkmagazine. » Il écoute attentivement ce qu’elle lui explique pour retenir les détails importants. Il sait qu’il n’aura aucun problème à jouer les assistants, surtout s’il n’a qu’à surveiller le matériel dans un coin et à écouter l’entrevue. Et, au pire, s’il commet une erreur, elle n’aura qu’à blâmer son incompétence notoire ou alors son manque d’expérience. Il serait prêt à passer pour le pire assistant de la planète si ça veut dire qu’il pourra assister à l'entrevue. « Si on te demande pourquoi tu n’étais pas là ce matin, tu dis que ta voiture c’est brisé et que tu as du attendre la dépanneuse. » Il hoche la tête et se répète mentalement ce qu’il doit retenir : Harley Sheppard, photographe, Inkmagazine, voiture en panne. Satisfait d’avoir tout saisi, il sourit. En moins de temps qu’il ne faut pour dire « tatouages », elle lui a flanqué son matériel dans les mains. « Surtout reste silencieux. » Il hoche de nouveau la tête pour signifier qu’il a compris et il lui emboîte le pas calmement, un air qu’il imagine professionnel collé sur le visage, même si, intérieurement, il se retient de toutes ses forces de trépigner de joie et d’excitation.
La salle est assez petite, mais bien éclairée. Lorsqu’ils entrent, le chroniqueur est déjà assis avec le tatoueur, mais Sid croit comprendre qu’ils n’ont pas commencé l’entrevue à proprement parler. Discrètement, Harley lui indique le fond de la salle et il suppose que c’est là qu’il doit se tenir. Sage comme une image, il s’appuie contre le mur et prend une grande inspiration pour essayer de calmer. (sois cool, sois cool, sois cool…) La dernière chose qu’il veut faire, c’est bien embarrasser Harley qui a pris un certain risque en l’amenant dans les coulisses avec elle – après tout, ils ne se connaissent pas –, mais il arrive à peine à croire qu’il se trouve à moins de cinq mètres de l’un de ses tatoueurs préférés. Il est un peu étourdi tout à coup et il se doute que c’est l’énervement du moment qui lui monte à la tête. D’ailleurs, dès que l’entrevue débute et qu’il arrive à se concentrer sur autre chose que son incrédulité, le vertige disparaît. Il boit presque les paroles de l’artiste et il doit se retenir de justesse à deux ou trois reprises de réagir à certains de ses commentaires avec lesquels il est particulièrement en accord. Il sait qu’un énorme sourire lui fend le visage, mais il s’en fout et, de toute manière, il a dépensé tellement d’énergie pour avoir l’air d’une personne normale et pas d’un fanboy… (même si c’est exactement ce que tu es, soyons honnête) …qu’il n’a plus la force de s’en empêcher. Une fois l’entrevue terminée, Harley s’approche du tatoueur et entame une conversation à voix basse. Sid ne saisit pas très bien ce qu’ils se disent… (moi, jaloux parce qu'elle lui parle ? jamais !) …mais il lui trouve un air soucieux tout à coup. Le tatoueur, lui, hausse les épaules d’un air désolé. Elle soupire, mais se ressaisit dès qu’elle voit Sid. Surpris, il hausse un sourcil. Ils viennent à peine de se rencontrer, il ne lui fait certainement pas tant d’effet que ça, si ?
« Écoute, j’ai un truc à te demander, vraiment tu n’es pas obligé d’accepter, c’est que tu vois… J’ai vu que tu avais l’air de connaître le tatoueur. Et j’ai aussi compris que tu aimais cette forme d’art. Alors, comme il n’a plus de client à tatouer et qu’il chargera à un prix ridiculement bas la pièce qu’il fera, je voulais savoir si tu voudrais te faire tatouer par lui ? » S’il connaît le tatoueur ? Évidemment ! Son art est de loin l’un de ses premiers coups de cœur et, s’il devait nommer la personne qui l’a poussé vers le monde des tatouages, c’est cet homme. C’est pourquoi, lorsqu’elle lui offre de remplacer le client qui s’est désisté, il ne répond rien. Ou, plutôt, il ne trouve rien à répondre. Son cerveau, victime d’un court-circuit, n’arrive pas à ordonner à ses lèvres de bouger. (ohmygod ohmygod ohmygod oh. my. god. dis oui, crétin !) Harley se méprend visiblement sur son manque de réaction. Elle doit croire qu’il n’est pas intéressé ou que son offre n’était pas assez alléchante parce qu’elle en rajoute. « C’est que j’ai besoin de ces photos et puis, c’est une occasion super. Mais si, vraiment tu ne veux pas. Ce n’est pas grave. Ne te sens pas forcé. Tu ne l’es pas. Je trouverai surement quelqu’un d’autre. Mais je voulais d’abord te le demander à toi. Alors, qu’en dis-tu ? » S’il pouvait parler, ou même juste former une pensée cohérente, il lui dirait qu’il marcherait sur des charbons ardents pour se laisser tatouer n’importe quoi, littéralement n’importe quoi, par cet homme. Le vertige est revenu et, cette fois, il est certain qu’il va tomber dans les pommes. Le sol lui semble mou tout à coup, ou alors c’est qu’il flotte carrément à quelques centimètres du plancher. Il sent vaguement une main qui s’empare de la sienne et il se concentre sur le pouce qui se promène sur ses jointures pour s’ancrer dans la réalité. Au bout de trois grandes respirations, il sent l’étourdissement s’évaporer. « Et puis ? » Il éclate de rire et, sans réfléchir, il attire Harley contre lui. Il faut deux ou trois secondes à la photographe pour lui rendre son étreinte, mais trop heureux, il ne s’en rend même pas compte. « Et puis c’est le plus beau jour de ma vie ! » Il la relâche et rétablit une distance plus normale entre eux. C’est alors qu’il s’aperçoit que c’était un geste plutôt hardi considérant qu’il la connaît à peine depuis une heure. Un peu embarrassé… (tu rougiiiiiis) …il repousse ses cheveux vers l’arrière et lui offre un demi-sourire contrit. « Je vais le faire avec plaisir. C’est l’un de mes tatoueurs préférés depuis des années. Et si ça peut t’aider en plus… » Il jette un coup d’œil vers l’artiste qui attend patiemment en discutant avec le chroniqueur. « Alors, comment ça fonctionne ? Il fait le tatouage maintenant ou il me donne un rendez-vous plus tard dans la journée ? » |
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| | | | (#)Jeu 7 Avr 2016 - 18:04 | |
| Harley regarda Sid éclater d’un rire cristallin, elle hésitait entre deux options, soit il riait d’elle. Soit il était heureux. Elle espérait franchement que c’était la deuxième option. Le jeune homme, la prenant encore au dépourvu avec ses réactions qu’elle n’arrivait pas à prévoir, la prit dans ses bras. Elle fut tellement surprise et mal à l’aise de se faire toucher ainsi qu’elle figea quelques secondes. La jeune blonde se reprit et le sera elle aussi. Son cœur battait fort, comme celui de Sid d’ailleurs, mais pas pour les mêmes raisons, visiblement. Pour elle, se faire toucher par un homme était devenu terrifiant, mais elle voulait combatte cette peur idiote et maladive. Et comme elle c’était pris d’affection pour le jeune homme malgré le peu de temps qu’il se connaissait elle fit de son mieux pour lui rendre son étreinte le plus chaleureusement possible.
« Et puis c’est le plus beau jour de ma vie ! »
Elle souriait, elle était heureuse que ça lui fasse plaisir. Elle avait toujours aimé faire plaisir aux gens avant. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressentie cela.
En la lâchant, Sid recula à une distance raisonnable, ce qui permit à Harley de le voir devenir rouge cramoisie. Elle se reteint le plus possible pour ne pas éclater de rire. Parce qu’elle réalisait bien que son geste avait été totalement spontané et que lui-même ne s’attendait pas à cela. Et que maintenant, il était embarrassé de l’avoir fait. Pourtant elle, elle n’était pas déçue qu’il l’est fait. Cela lui avait fait du bien, faire confiance à quelqu’un. Se relâcher un peu, juste pour un instant. Pour faire bonne impression, le garçon reformula ça phrase ce qui fit sourire d’avantage la photographe. Elle pensa qu’il était très beau. Et qu’une photo de lui, prit à cette instant, serait superbe.
«Je vais le faire avec plaisir. C’est l’un de mes tatoueurs préférés depuis des années. Et si ça peut t’aider en plus… »
L’un de ses tatoueurs préféré ? Elle était agréablement surprise d’être tombé dans le mile à ce point. Elle lui sourit de nouveau, mais il ne la regardait plus, ses yeux étaient fixés sur son idole.
« Alors, comment ça fonctionne ? Il fait le tatouage maintenant ou il me donne un rendez-vous plus tard dans la journée ? »
Le garçon n’avait toujours pas ramené son regard vers elle. Ainsi, pour ne pas lui faire subir ce supplice encore longtemps, elle le prit pas les épaules et se dirigea vers le tatoueur.
« En fait, ça serait dans environ une heure, le temps qu’il monte sa station et que tu ailles manger un morceau. Parce que, je veux être certaine que tu ne fasses pas de chute de pression en plein milieux de la séance. L’autre demi-heure sera consacré à discuter du tatouage en question. »
Arrivé au niveau de l’artiste et du chroniqueur, elle leur présenta Sid et des poignées de main furent échangé. Elle expliqua brièvement que ce serait lui qui lui servirait de canevas et que le temps qu’il installe son matériel, elle et son assistant allait manger un petit quelque chose.
Elle reprit le jeune homme par les épaules pour l’entraîner vers la sortie, parce que de tout évidence, ses membres à lui refusaient de bouger (encore une fois). Elle le frotta doucement pour essayer de le calmer. Ce contact aurait surement dû être étrange pour deux inconnus, mais après s’être tenu la main, donner une étreinte et toucher les épaules. Elle se disait qu’ils avaient probablement franchie un certain nombre d’étape, même si cela avait été rapide.
Une fois sortie des coulisses, elle se dirigea vers le petit bistro du lobby en esquivant le plus de gens possible. Arrivé à une table libre (miracle) elle l’installa et y déposa son matériel afin d’aller commander à manger pour les deux. Elle se dirigea seule vers le comptoir. Après avoir patienté dans la file, ce fut enfin son tour, mais un léger problème se présenta à elle : qu’est-ce que Sid aimait manger? Elle analysa toutes les options qui étaient indiquées sur le tableau d’affichage. Salade, soupe, sandwich, wrap, désert. Elle élimina les salades en premier. Ce n’était pas assez consistant pour lui donner de l’énergie pour le tatouage. Alors elle lui prit une soupe poulet et nouille, un sandwich au jambon, une pomme et un petit gâteau au chocolat avec une bouteille d’eau. Elle se disait qu’au moins, s’il tombait dans les vapes, ce ne serait absolument pas de sa faute. Harley se prit le même repas, paya et se redirigea vers la table.
Elle mit la nourriture devant Sid et s’installa en face de lui. La blonde commença à manger avec appétit. Elle n’avait rien mangé de toute la journée. Mais son inconnu ne bougeait pas vraiment, il lui semblait mal à l’aise.
« Mange, je te l’offre ça me fait plaisir. Tu dois être en forme. Tu es très beau, mais pour les photos si tu perds connaissance, ça fait beaucoup moins joli. »
Elle essayait de plaisanter pour le mettre à l’aise. Elle lui sourit et l’incita à manger. Ce qu’il finit par faire. En fin, pensa-t-elle. Elle soupira de soulagement et recommença à engloutir son propre repas. Une fois la soupe, le sandwich et la pomme terminés elle entama son gâteau au chocolat. Elle adorait les pâtisseries, c’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle en avait fait un métier. Mais dès la première bouchée elle fut déçue. Il n’était ni très moelleux, ni très goûteux. Elle en faisait de bien meilleure. La pensée qu’elle devrait en faire essayer un des siens à Sid lui traversa l’esprit. Mais se ravisa aussitôt. Elle ne le reverrait peut-être jamais, alors autant ne pas se faire d’idée du genre. Lorsque leur repas respectif eu été terminé, Harley s’étant assuré que son jeune tatoué avait tout mangé, elle se leva, jeta leur déchet et prit le garçon par la main pour l’entraîner vers le kiosque de son idole.
« J’espère que tu as réfléchie à ce que tu voulais. Si tu as déjà un dessin que tu veux avec toi, il peut te faire celui-ci, sinon, tu peux toujours lui demander de te faire un truc à main levé, il a de l’expérience pour ça. C’est toi qui vois. »
Arrivé à l’emplacement réservé, elle lâcha Sid.
« Ça va bien aller. »
Elle le poussa vers le tatoueur. Pendant qu’ils discutaient, elle préparait son matériel. Du coin de l’œil, elle vit son inconnu s’installer sur la chaise, sans plus attendre, elle se positionna pour prendre des photos. Autant du tatoueur, du tatouage et de Sid. Entre deux clichés, elle lui ébouriffa les cheveux. Finalement, la séance tira à sa fin. Elle remercia le tatoueur en lui faisant la bise et chuchota à Sid.
« Si tu as un truc à lui demander, n’importe quoi, c’est le moment ou jamais. » |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Lun 11 Avr 2016 - 5:17 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Harley prend Sid par les épaules et l’entraîne vers l’artiste. Il se laisse faire sans protester. Elle lui expliquer que son rendez-vous a été fixé dans une heure, histoire de laisser le temps au tatoueur de s’installer et de leur laisser le temps d’aller manger un morceau. Maintenant qu’elle le mentionne, il se rend compte qu’il a vraiment très faim. Trop absorbé par la tournure des événements, il ne s’est pas aperçu que son estomac criait famine. Il a mangé avant de partir ce matin-là, mais il n’a rien avalé depuis et, sans même avoir à regarder sa montre, il devine qu’il est probablement largement passé l’heure du déjeuner. Les mains qui l’ont poussé jusqu’au tatoueur lui indiquent de s’immobiliser, puis quittent ses épaules, laissant derrière elles une impression de chaleur. Il laisse à Harley le soin de le présenter, mais il accepte la main que le tatoueur lui tend. Il réussit même à répondre normalement aux deux-trois questions que l’homme lui pose. Une fois l’échange terminé, elle le reprend par les épaules pour l’entraîner hors de la pièce. (ça devrait pas être bizarre, tous ces contacts physiques ? vous vous connaissez à peine) Il ignore cette petite voix malveillante. Étrangement, tout ça lui semble naturel, presque normal. Dans le lobby, ils se glissent entre les clients en tandem; elle le guide et lui, souple, se laisse pousser jusqu’à la seule table vide du petit bistro. Il s’installe sur la chaise, reconnaissant d’enfin pouvoir s’assoir. Il ne se sent pas très bien tout à coup. Son vertige est revenu, pire que tout à l’heure. Le bistro est plein et la cacophonie des conversations lui paraît déformée, comme s’il se trouvait sous l’eau. Il profite du fait qu’Harley lui ait tourné le dos pour se concentrer sur le menu et appuie sa tête dans ses bras. Les yeux fermés, il prend de grandes respirations pour essayer de faire passer le malaise. Il sait que c’est probablement la faim combinée à l’énervement des deux dernières heures qui le met dans cet état et il espère sincèrement que manger le remettra d’aplomb. Il veut bien évidemment saisir cette occasion aussi alléchante qu’inespérée de se faire tatouer, mais il est surpris de constater que l’idée de laisser tomber la photographe lui déplaît autant que l’idée de devoir annuler le rendez-vous.
Comme il se sent un peu mieux, il se redresse, juste à temps pour voir Harley payer et revenir sur ses pas, un plateau rempli de nourriture dans les mains. Arrivée à leur table, elle le dépose avec aplomb devant lui et s’installe à son tour. L’odeur de la soupe fait gargouiller son estomac, mais il ne touche pas tout de suite à la cuillère. Il n’est pas certain d’être à l’aise avec l’idée qu’elle ait payé son repas, surtout vu tout ce qu’elle a déjà fait pour lui sans même le savoir. Elle est perceptive, un peu trop même, et s’aperçoit presque aussitôt qu’il n’a pas commencé à manger. « Mange, je te l’offre ça me fait plaisir. Tu dois être en forme. Tu es très beau, mais pour les photos si tu perds connaissance, ça fait beaucoup moins joli. » Elle marque un point. Sid sourit, amusé par le commentaire et hoche la tête. « Merci, c’est gentil. » Convaincu, il se jette sur sa nourriture. La soupe est un peu salée et le sandwich, un peu sec, mais, trop affamé, il s’en fiche. Ils mangent en silence, ce qui devrait probablement être inconfortable, mais ne l’est pas du tout. En engloutissant les dernières miettes du petit gâteau, Sid se dit qu’il trouvera une façon de remercier convenablement Harley, qu’elle le veuille ou non. Une fois qu’il a tout avalé – y compris la bouteille d’eau – sous le regard approbateur de la jeune femme, elle se lève. Il l’imite et lui emboîte le pas. Elle lui prend la main, sans doute par peur qu’il ne fige à nouveau. Il se sent mieux maintenant qu’il a mangé et qu’il est revenu de ses émotions, et il sait qu’il n’aurait aucun mal à la suivre jusqu’au kiosque. Il ne retire pas sa main pour autant. « J’espère que tu as réfléchie à ce que tu voulais. Si tu as déjà un dessin que tu veux avec toi, il peut te faire celui-ci, sinon, tu peux toujours lui demander de te faire un truc à main levé, il a de l’expérience pour ça. C’est toi qui vois. » Il acquiesce d’un hochement de tête. « J’ai déjà le croquis. J’espérais trouver un artiste ici qui pourrait me le faire, je ne pensais juste pas que ça serait lui. » C’est Andrew, son mentor, qui lui a fait la plupart de ses tatouages, mais l’homme a pris sa retraite et Sid a peine à trouver un artiste en qui il a assez confiance. Il est peut-être trop critique du travail des autres, mais il préfère être sélectif et aimer chacun de ses tatouages que choisir à l’aveuglette et le regretter plus tard.
L’artiste a monté sa station au milieu de la pièce principale, à peu près à l’endroit où Sid avait observé le tatoueur barbu à l’œuvre ce matin-là. La chaise est prête et, juste à l’idée que c’est à lui que revient l’honneur d’y poser les fesses, il a de nouveau envie de sautiller de joie. Harley le pousse vers le tatoueur avec un bref mot d’encouragement et il va s’installer plus ou moins confortablement à sa place. De sa poche, il tire une feuille de papier, son croquis, et le tend à l’artiste. C’est un dessin qu’il a fait il y a déjà un moment, un soir où il avait peut-être un peu trop bu, mais le résultat lui a tellement plus qu’il a décidé de le transformer en tatouage dès qu’il aurait trouvé la personne idéale pour le faire. L’artiste éclate de rire en dépliant la feuille et Sid sent le bout de ses oreilles rougir. Il est toutefois forcé d'admettre que le dessin est assez comique : un petit koala avec des lunettes de soleil et une veste qui, maintenant qu'il y pense, ressemble beaucoup a celle qu'il porte aujourd'hui, tient une bouteille de whisky. « C’est toi qui l’as dessiné ? » Sid hoche la tête, un peu gêné. « T'as un sacré coup de crayon. » Le compliment le surprend : il sait qu’il est doué, mais il y a une différence entre le savoir et se le faire dire par son idole. Il remercie l’homme, avant d'être aveuglé par le flash crépitant de l’appareil photo d’Harley. Quelques minutes plus tard, il est installé dans la chaise, le bras gauche étendu sur l’accoudoir. Il converse tranquillement avec le tatoueur qui s’est mis à l’œuvre sans même avoir appliqué de transfert sur sa peau. Sid envie un peu son talent : il a lui-même encore de la difficulté à travailler complètement sans repère, mais il se console en se disant que c’est l’une des choses les plus difficiles à réussir en tatouage. Il s’est mis au défi de ne pas regarder avant que le tatouage ne soit terminé et il doit se faire violence pour résister à l’envie de jeter un coup d’œil. Il se concentre donc sur ce qui l’entoure : les gens qui déambulent de kiosque en kiosque, le bourdonnement de la machine, Harley qui se promène autour de la station en prenant des dizaines de photos. Lorsque l’artiste se redresse enfin et essuie le dernier surplus d’encre, Sid vibre presque d’impatience. Le tatouage est parfait. L’homme a réussi à reproduire le dessin dans ses moindres détails, même les lignes rendues moins droites et précises par l’alcool dans l’original. « Merci ! Vous ne pouvez même pas savoir à quel point ce tatouage compte pour moi. »
Harley s’approche, son appareil toujours autour du cou, pour remercier le tatoueur. Sid, le nez presque collé sur son bras, est trop occupé à étudier les moindres détails de son nouvel encrage pour porter attention à ce qui se passe autour de lui. Il sursaute donc lorsque la voix d’Harley retentit à côté de lui. « Si tu as un truc à lui demander, n’importe quoi, c’est le moment ou jamais. » Il prend quelques secondes pour y réfléchir. Après tout, c’est une question importante. Finalement, il sait ce qu’il veut dire et il se lève de la chaise. « C’est en grosse partie à cause de vous que je suis devenu tatoueur. Il y a plusieurs années, je suis tombé par hasard sur un magazine dans lequel il y avait un article sur vous. J’ai tout de suite accroché à votre style, qui ressemblait à ce que je faisais, mais en mille fois mieux. Enfin, j’vais pas vous raconter ma vie, mais j’veux vous remercier. Pour le tatouage, évidemment, mais aussi pour votre art qui m’a fait rêver et m’a aider à transformer ces rêves en réalité. » Il est un peu gêné de sa confession, mais le tatoueur a l’air sincèrement touché par ses mots, ce qui le réconforte. « J’suis heureux de t’avoir offert cette séance alors. » Sid lui tend ses gages et ils se serrent la main. Puis, le jeune homme s’éloigne, le pas léger. La salle s’est vidée d’une bonne partie de ses visiteurs et, en jetant un coup d’œil à son portable, Sid comprend pourquoi. Il est déjà seize heures et, en balayant la pièce du regard, il s’aperçoit que la plupart des kiosques s’apprêtent à fermer.
Normalement, il imiterait tous ces gens et il retournerait chez lui. Mais, encore trop plein de l'adrénaline du tatouage, il n'en a pas envie. (allez, avoue que c’est plus que ça. tu n’as pas envie de la laisser.) Bien qu’il déteste cette petite voix impertinente dans son esprit, il doit admettre qu’elle a raison. Même s’il a toujours le dessin d'Harley et son numéro, bien en sécurité dans la poche de sa veste, il ne veut pas la laisser. Elle l'intrigue toujours et ils ont à peine eu le temps de discuter. Alors, il s’arrête de marcher et se tourne vers elle. « J’imagine que tu ne dois pas avoir d’autres entrevues aujourd’hui ? » Il baisse les yeux, soudain plus aussi confiant. Peut-être qu’elle préférerait retourner chez elle et prendre un bon bain chaud, ou alors s’installer devant la télé ? Après tout, elle a travaillé toute la journée. Il décide tout de même de se lancer et se force à soutenir son regard. « Est-ce que ça te dirait d’aller manger un morceau avec moi ? C’est moi qui offre cette fois, pour te remercier. Ma journée a vraiment été extraordinaire. Et c'est grâce à toi. »
hj. le tatouage en question, si tu veux le voir :
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| | | | (#)Lun 11 Avr 2016 - 20:33 | |
| Harley regardait le petit écran de son appareil photo tout en écoutant d’une oreille distraite son tatoué et l’artiste discuter. Elle releva la tête en entendant le garçon affirmer qu’il était lui-même tatoueur. Elle ne l’aurait pas parié, mais au fond d’elle, elle s’en doutait. Elle avait d’ailleurs envie de découvrir ses œuvres. Voir son travail l’intriguait. De plus, sans savoir exactement pourquoi elle souhaitait en connaître le plus possible sur son inconnu.
Elle rangea soigneusement son matériel dans son sac de transport. La convention tirait à sa fin et il n’y avait plus grand-chose à voir, sauf peut-être quelques retardataires qui s’éternisaient à un kiosque. En tout cas, rien de réellement pertinent pour elle, ni pour le magazine. Sa journée était finie, mais elle aurait préféré que celle-ci dure plus longtemps pour pouvoir profiter de la présence du jeune homme encore un peu. La blonde n’aurait su dire pourquoi exactement, mais le laisser partir comme ça, pour ne plus jamais le revoir, la décevait. Surtout que, même s’il avait son numéro, rien ne garantissait que lui aurait envie de la revoir. Elle se trouvait ridicule d’accorder autant d’importance à une personne qu’elle ne connaissait pas vraiment, mais c’était plus fort qu’elle. Il avait fait de cette journée qui s’annonçait catastrophique quelque chose de beaucoup plus agréable à vivre.
La photographe regardait le garçon s’éloigner vers la sortie, elle le suivait tranquillement de loin. Elle soupira, un peu déçus. Au moins, se consolait-elle, elle avait réussi, d’après ses dires, à enjoliver sa journée. Peut-être ne le reverrait-elle jamais, mais au moins, il lui avait donné le sourire le temps que cela avait duré.
Il s’arrêta et se retourna vivement vers elle, cette fois-ci ce fut elle qui passa à un cheveux de lui rentrer dedans.
« J’imagine que tu ne dois pas avoir d’autres entrevues aujourd’hui ? »
Elle fit signe que non de la tête. Lui, il regardait le bout de ses pieds. Harley se demanda vaguement le but de cette question. Parce qu’à ses yeux, la réponse était évidente… Non ? La salle, qui paraissait vraiment plus grande, était pratiquement vide. Il n’y avait plus personne à interviewer de toute façon. Finalement, il releva son visage pour plonger ses yeux dans les siens. Elle songea distraitement que son tatoué avait vraiment de très jolies prunelles.
« Est-ce que ça te dirait d’aller manger un morceau avec moi ? C’est moi qui offre cette fois, pour te remercier. Ma journée a vraiment été extraordinaire. Et c'est grâce à toi. »
Harley lui fit son plus beau sourire, celui avec les fossettes. Ça lui faisait vraiment plaisir que Sid lui propose sa compagnie pour encore un moment. Et encore plus d’apprendre qu’un peu grâce à elle, il avait passé une journée extraordinaire.
« Avec plaisir. Mais avant, est-ce que tu me laisses déposer mon matériel dans le coffre de ta voiture ? »
Il l’a regarda interrogateur, un sourcil levé. Il devait se demander pourquoi elle ne mettait pas ses choses dans sa propre voiture. Elle sentie l’obligation de se justifier.
« Eh bien, tu sais quand je t’ai dit de te justifier en disant qu’elle était brisée ? Eh bien, je ne suis pas allé chercher mon excuse bien loin. C’est la mienne qui ne démarre pas. Je suis venue en taxi. Donc, en attendant, ça me simplifierait les choses. Parce que sinon, ça me fait beaucoup de trucs à trimbaler. »
Elle ria doucement, en y repensant, sans l’apparition de Sid, elle aurait belle et bien passé une journée de merde. Ils se dirigèrent côte à côte vers la sortie. En passant devant la réception, elle remit son badge. Lorsqu’ils eurent passé les grandes portes, l’humidité de l’extérieur les frappa de plein fouet. Le vent s’engouffra dans ses cheveux, lui chatouilla la nuque. Elle respira un grand cou. Définitivement, elle préférait largement être dehors plutôt qu’enfermé dans une salle bondé de monde. N’ayant aucune envie de s’enfermer dans un voiture, elle se fit une réflexion à voix haute.
« J’ai vue quelques restos dans le coin, on pourrait laisser ta voiture ici et marché jusqu’à l’un d’eux ? »
Le jeune homme accueillit l’idée avec un hochement de tête approbateur. Elle en déduisit qu’elle n’était pas la seule qui avait besoin d’un peu d’air frais. Elle suivit le garçon jusqu’à sa voiture, puis il déverrouilla le coffre pour permettre à Harley d’y déposer ses choses. Il le referma d’un coup sec.
Ils marchaient vers un restaurant en silence. Pas qu’elle n’avait pas envie de lui parler, c’était même tout le contraire, mais le silence n’était ni lourd, ni désagréable. Et puis après avoir entendu la cacophonie assourdissante de la convention, un moment de calme n’était pas de refus.
Sid prit les devant et l’entraîna dans un endroit qu’il avait l’air de connaître. En entrant, une odeur délicieuse envie ses narines. Elle regarda son inconnu et lui sourit. La jeune fille de l’accueilles les installa dans un petit coin banquette confortable. Une musique d’ambiance jouait en sourdine.
Harley ouvrit le menu, vraiment tout avait l’air délicieux. La blonde avait toujours adoré manger. Surtout du dessert, mais pour le moment, elle souhaitait manger quelque chose de délectable. Rien de comparable au repas fade qu’ils avaient mangé au bistrot.
« Je n’ai absolument aucune idée ce que j’ai envie de manger, comme tu as l’air de connaître l’endroit, choisi, je vais prendre la même chose. »
La serveuse déposa deux grands verres d’eau devant eux. Puis leur demanda leur commande, Sid commanda quelque chose pour eux deux, puis l’employé leur sourit et quitta leur table.
Elle le regardait un peu gêné, pas parce qu’il la rendait mal à l’aise, mais plutôt parce qu’elle ne savait pas par quoi commencer. Tellement de question se bousculait dans sa tête.
« Alors comme ça tu es tatoueur ? C’est super, j’aimerais beaucoup voir ce que tu fais. Sinon, d’où viens-tu ? Est-ce que ça fait longtemps que tu es à Brisbane ? Qu’est-ce qui t’as décidé à devenir tatoueur ? Est-ce que tu es vit dans le coin ? Est-ce que tu aimes d'autre forme d'art ? aimes du les gâteaux ? Travailles-tu pour quelqu'un ou es-tu à ton compte ? »
Puis elle pensa à une question, qui la chicotait à propos de son nom. Parce que Sid lui semblait plus proche d’un diminutif. Quoi que c’était un très joli prénom aussi, mais s’il était comme Terry, ça pouvait être un surnom.
« Est-ce que Sid c’est un surnom, ou ton vrai prénom ? Parce que j’ai plus souvent entendu cela comme un surnom. Mais attention, je ne dis pas que c’est laid. Je trouve ça, au contraire très joli Sid. »
Il la regardait, comme s’il ne savait plus où donner de la tête. Elle rougie violemment, maudissant la couleur blanche de sa peau. Elle réalisa qu’elle était un peu indiscrète et qu’en plus elle ne lui laissait même pas le temps de répondre.
« Désolée. »
Elle baissa la tête. Bon voilà. Sa curiosité avait pris le dessus et elle espérait qu’il ne serait pas trop en colère contre elle. Et qu’il voudrait tout de même continuer sa soirée en sa compagnie.
La serveuse choisit ce moment pour revenir avec leur assiette. L’odeur qui se dégageait de la nourriture était appétissante. Elle voulut reprendre le dessus sur la situation, mais n’était pas certaine de ce qu’elle pouvait dire ou non. Alors elle y alla au plus simple. Elle murmura, les yeux rivés sur son plat.
« Merci, ça sent bon. » |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Mar 12 Avr 2016 - 4:36 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Si elle a d’abord l’air de se demander où il veut en venir, dès qu’il l’invite à dîner, son visage s'illumine d'un sourire. L'étincelle de plaisir qui s’est mise à danser dans ses grands yeux bleus la transforme complètement. Elle est plus heureuse, moins prudente tout à coup. Sans savoir pourquoi, ça lui fait penser à son dessin et à la violente tristesse qui s’en dégage. Il n’a pas le temps de s’y attarder, cependant, parce qu’elle répond avec enthousiasme à son invitation. « Avec plaisir. Mais avant, est-ce que tu me laisses déposer mon matériel dans le coffre de ta voiture ? » Surpris, il hausse un sourcil interrogateur. N’est-elle pas venue en voiture ce matin ? Même si elle habitait près de l’hôtel, il l’imagine mal parcourir les rues à pied avec tout son matériel. Sa confusion doit se lire clairement sur son visage parce qu’elle s’empresse de s’expliquer. (oooooooh, voilà qui a plus de sens) « Pas de problème. Ma voiture n’est pas bien grosse, mais il y a certainement assez de place pour ton équipement. » Il reprend le chemin de la sortie, mais accompagné cette fois d’Harley. Il ouvre la porte à la jeune femme et la laisse passer, puis lui emboîte le pas. La chaleur humide de l’Australie le prend à la gorge dès qu’il met le pied dehors, mais il inspire tout de même profondément. Même vide, la salle de l’hôtel lui semblait étouffante et il n’est pas déçu d’avoir l’occasion de profiter des derniers rayons du soleil. Dans la pièce sans fenêtre, il avait l’impression qu’il faisait déjà nuit. Il entraîne Harley avec lui jusqu’à sa voiture. En se battant contre ses cheveux que la brise persiste à renvoyer dans son visage, il déverrouille le coffre et aide la photographe à y placer ses sacs. « J’ai vue quelques restos dans le coin, on pourrait laisser ta voiture ici et marché jusqu’à l’un d’eux ? »
L’idée lui plaît et il acquiesce en refermant d’un coup sec le coffre. Elle a raison, il y a cinq ou six restaurant dans le quartier et, comme il habite lui-même à quelques rues de l’hôtel, il les connaît presque tous. Il élimine tout de suite celui qui ne sert que de la friture – il a envie de quelque chose d’un peu plus goûteux –, ce qui laisse une espèce de trattoria italienne, un steakhouse et un restaurant indien. Il hésite un moment, puis choisit la trattoria, où il est à peu près certain qu’ils pourront tous deux trouver leur bonheur. Et, pour avoir mangé à plusieurs reprises à cet endroit, il sait que la nourriture est absolument exquise. Il estime qu’il leur faudra une dizaine de minutes de marche pour s’y rendre. Un silence s’installe naturellement entre eux, comme s’ils appréciaient ensemble de ne plus être agressés par le bruit de deux cent cinquante personnes qui se pressent les unes contre les autres dans une salle trop petite. Ce n’est pas la première fois de la journée qu’ils saisissent instinctivement l’humeur de l’autre et il est étonné par la facilité qu’il a à connecter avec la jeune femme.
Une fois arrivé devant le resto, il ouvre la porte et indique à Harley de passer la première d’un geste de la main. Elle lui sourit et se prête au jeu. L’établissement n’est pas très plein et l’hôtesse les amène presque aussitôt à une table dans le coin de la pièce. Par-dessus son menu, il observe à la dérobée son invitée qui parcourt le sien attentivement. « Je n’ai absolument aucune idée ce que j’ai envie de manger, comme tu as l’air de connaître l’endroit, choisi, je vais prendre la même chose. » Maintenant responsable de choisir leur repas, il est bien forcé de se concentrer véritablement sur le menu, ce qu’il fait presqu’à contrecœur. Comme à son habitude, il choisit la table d’hôte, qui comprend la soupe du jour – en l’occurrence, une crème de poivrons rouges rôtis –, une salade caprese, ainsi qu’une pizza et un plat de pâtes au choix à partager. La serveuse arrive sur ces entrefaites et prend leur commande avant de s’éloigner vers la cuisine. « Tu vas voir, la bouffe est délicieuse. Le resto appartient à une famille italienne et leurs recettes sont tout ce qu’il y a de plus authentique. »
Les bras croisés sur la table, il est légèrement penché vers sa compagne de table. Un court silence flotte entre eux et Sid en profite pour détailler le visage d’Harley. Elle a l’air un peu gênée tout à coup, ou alors c’est qu’elle est en train de réfléchir. En tout cas, elle ne sourit pas et il est surpris de constater que ses fossettes lui manquent un peu. « Alors comme ça tu es tatoueur ? C’est super, j’aimerais beaucoup voir ce que tu fais. » Il ouvre la bouche pour répondre, a le temps de prendre une demi-inspiration avant qu’elle ne pose une autre question, puis une autre. C’est une véritable avalanche et, à force d’essayer de répondre, il se doute qu’il ressemble à un poisson en ouvrant et en fermant la bouche ainsi. Finalement, il abandonne et la laisse continuer en notant tant bien que mal les questions dans son esprit. Elle s’interrompt brutalement, les yeux ronds, et, si Sid ne craignait pas de la blesser, il éclaterait de rire. Il trouve la situation plutôt comique, surtout qu’il aurait tout autant de questions pour elle qu’elle en a pour lui. Elle s’excuse, soudainement embarrassée, et il veut lui dire que ce n’est rien, mais la serveuse apparaît à côté de leur table. En soupirant intérieurement – est-ce que posséder un mauvais sens du timing est un prérequis pour l’emploi ? –, il accepte son bol avec un sourire. Elle est peut-être arrivée au mauvais moment, mais il est tout de même heureux d’avoir reçu de quoi calmer son estomac qui crie à nouveau famine. Harley fixe sa soupe comme si elle s’attend à y trouver le sens de la vie et Sid prend pitié de son air penaud. Il ne veut pas qu’elle se sente mal d’avoir laissé libre cours à sa curiosité, surtout qu’il n’est pas fâché, ni même vexé. « T’as raison. Sid est un diminutif. » C’est plus fort que lui, il fronce le nez en pensant à son véritable prénom. Il ne l’a jamais aimé, même enfant, et d’avoir été la risée de la cours d’école pendant plusieurs années ne l’a évidemment pas aidé à se réconcilier avec l’horrible nom. Il se penche un peu plus vers elle, un air de conspirateur sur le visage. « Tu dois promettre de ne pas le répéter à qui que ce soit et, surtout, de ne jamais m’appeler comme ça. » Il sourit, même s’il ne blague qu’à moitié. « En vrai, j’m’appelle Sydney. » Ça lui donne presque froid dans le dos de le dire à voix haute – il y a des années qu’il ne s’est pas présenté ainsi –, mais la confidence a redonné le sourire à Harley. Il recule et s’adosse au dossier de la banquette. « Je suis né à Melbourne, mais j’habite à Brisbane depuis 2008. Ça fait environ sept ans que je tatoue et j’ai ouvert mon propre salon en novembre 2015. » Il fait une courte pause, le temps de goûter à sa soupe. « Pour tes autres questions, tu devras attendre, histoire de faire durer un peu de mystère. » Il lui fait un clin d’œil, comme pour lui montrer qu’il a bel et bien l’intention de partager d’autres informations, mais pas tout de suite. « Et toi ? Tu photographies seulement pour ton emploi ou c’est aussi un passe-temps ? Et tu dessines depuis quand ? Parce que je n’ai pas eu l’occasion de te le dire, mais tes dessins sont vraiment magnifiques. J’adore ton style. » Il se tait et, en mangeant sa soupe, attend patiemment qu'elle réponde. |
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| | | | (#)Mar 12 Avr 2016 - 16:39 | |
| La jeune blonde regardait toujours sa soupe. Elle avait l’aire délicieuse. Par contre, elle n’osait toujours pas lever les yeux vers son compagnon de table, de peur qu’il soit réellement fâché.
« T’as raison. Sid est un diminutif. »
Elle relève la tête d’un coup, toujours un peu gênée, mais beaucoup trop curieuse pour ignorer Sid, qui devait essayer de faire une tentative pour activer la conversation, et la mettre à l’aise au passage. Il se pencha et elle fit de même, ainsi leur tête se touchait presque.
« Tu dois promettre de ne pas le répéter à qui que ce soit et, surtout, de ne jamais m’appeler comme ça. »
Elle hocha la tête avec un sourire, maintenant, elle était encore plus intriguée par ce fichu prénom. Elle essayait de trouver avec quel prénom cela allait, pourtant, les seuls noms qui lui venaient à l’esprit étaient beaucoup plus féminins que masculin. Elle abandonna et attendit la réponse de son inconnu.
« En vrai, j’m’appelle Sydney. »
Le jeune homme fronça les sourcils légèrement en prononçant son nom. Harley lui sourit gentiment, espérant qu’il continue de parler. Elle se garda bien de lui dire qu’en effet ce n’était pas des plus virils. Elle ne le jugeait pas, mais comprenait tout de même un peu pourquoi il préférait Sid. Elle pensa qu’il avait dû se faire ridiculiser lorsqu’il était à l’école avec un tas d’adolescents débiles. (On est tous complètement débile à cet âge de toute façon.) Ils se redressèrent chacun dans la banquette. La blonde goûta sa soupe du bout des lèvres pour ne pas se brûler. Celle-ci était délectable.
« Je suis né à Melbourne, mais j’habite à Brisbane depuis 2008. Ça fait environ sept ans que je tatoue et j’ai ouvert mon propre salon en novembre 2015. »
Il prit une pose en portant sa cuillère à sa bouche. Harley, elle, l’écoutait attentivement. Elle était surprise qu’il fût né dans la même ville qu’elle. C’était une drôle de coïncidence. Mais elle était encore plus étonnée d’apprendre qu’il possédait son propre salon et qu’il avait plusieurs années d’expérience dans le domaine du tatouage. Elle devait absolument voir son porte folio. Peut-être avait-elle trouvé la personne qui pourrait lui dessiner le projet qu’elle avait en tête. Celui qui marquerait la page qu’elle voulait à tout prit tourner. Celle qui marquerait se tournant décisif de sa vie. Parce que le plus important, ce qu’elle voulait du plus profond de son cœur, c'était s’ouvrir de nouveau à la vie.
« Pour tes autres questions, tu devras attendre, histoire de faire durer un peu de mystère. »
Elle était déçue, mais se ravisa aussitôt lorsqu’il lui fit un clin d’œil. Lui désignant ainsi qu’il allait répondre à d’autre de ses questions, mais un peu plus tard.
«Et toi ? Tu photographies seulement pour ton emploi ou c’est aussi un passe-temps ? Et tu dessines depuis quand ? Parce que je n’ai pas eu l’occasion de te le dire, mais tes dessins sont vraiment magnifiques. J’adore ton style. »
Il se tait pour la laisser parler. De son côté, Harley rougie du compliment. Elle avait toujours adoré dessiner, mais elle ne s’était jamais considéré comme étant très bonne dans le domaine, alors l’entendre dire de la bouche d’une personne qui en avait fait une grande partie de son métier la flattait.
« Merci, beaucoup, c’est très gentil. Je dessine depuis… toujours je crois. J’ai toujours adoré ça. C’est un bon moyen d’exprimer et de ressentir les choses. »
Un peu comme la photo pensa-t-elle. Elle prit un cuillerée de sa soupe, pour se laisser le temps de trouver comment formuler sa réponse à la première question de son inconnu.
« Pour la photographie, c’était un passe-temps à l’origine et c’est devenu un emploi. Lorsque j’ai eu 18 ans, je suis partie faire le tour du monde, pour la première fois. À l’époque j’avais eu un besoin viscéral de m’évader, de découvrir autre chose que les coins de rue de Melbourne. Alors je me suis achetée un petit appareil photo, rien de très professionnel, pour pouvoir capter mon voyage. Et plus je voyageais, plus je découvrais toutes les émotions que pouvait véhiculer une photo. Que ce soit dans un paysage, un visage, un plat. Je pouvais montrer comment, moi, Harley, je voyais la beauté du monde. Alors, de file en aiguille j’ai fini par suivre un cours, je me suis achetée quelque chose de meilleur qualité et j’ai fini par vendre mes photos et mes services dans le domaine. »
Elle était plutôt satisfaite de sa réponse, parce qu’à ses yeux c’était ça. Pouvoir exposer sa vision du monde. Pour que chacun, puisse voir la beauté qui les entoure. Elle adorait croquer des gens sur le vif dans une émotion puissante. Parce qu’à ce moment, ils étaient tout simplement magnifiques. Elle aimait prendre des paysages en photo, autant de ville, que d’océan ou de forêt, il y avait tellement de vie dans ce genre de clichés. Elle appréciait prendre des photos de plats, pour que, même sans l’odeur on puisse voir le travail et la passion mit dans cette assiette. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était lorsqu’elle prenait une photo d’une personne qui n’avait aucune estime d’elle-même, parce que lorsqu’elle lui montrait comment elle la voyait, les étoiles dans leurs yeux… C’était tout simplement magique. Cela faisait longtemps qu’elle ne c’était pas attardé à cela. Depuis son viol, elle avait eu de la difficulté à voir le beau. Tout lui paraissait misérable, triste. Jusqu’à aujourd’hui en fait, lorsque Sid lui avait rentré dedans. Elle avait eu envie de le prendre en photo. De voir sa beauté. Elle avait eu envie de le connaitre, de lui parler, d’être en sa compagnie. Et même s’il s’avérait éphémère, ça lui avait fait du bien. Parce que sans le vouloir ni le savoir il avait rallumé un petit quelque chose. Elle-même en était étonnée. Elle avait encore beaucoup de chemin à faire, mais c’était déjà tellement libérateur. La tête perdue dans ses réflexions elle mangeait sa soupe d’un mouvement manuel. Elle fut rappelé à l’ordre par le raclement de gorge de Sid, qui devait vraiment se demander où elle était. Elle lui sourit.
« Désolée, j’étais dans la lune, alors, est-ce que tu as une autre question ? Ou c’est ton tour de répondre ? »
Elle préférait encore rire de sa curiosité. De toute façon, le jeune homme lui avait prouvé qu’il n’était ni fâché, ni vexé par son comportement. Même si elle avait été légèrement intrusive.
La serveuse choisie se moment pour revenir avec leurs salades. Elle les déposa délicatement devant chacun d'eux. Rempli leur verre d'eau fraiche, puis leur demanda si tout était toujours correct. Lorsqu'ils eurent hochés la tête elle les quitta en rapportant leur bol de soupe que chacun avait fini durant la conversation.
Harley prit une bouchée en attendant la réponse de Sid. Elle n'avait jamais été fan de réponde à des questions, mais si elle voulait en poser, elle savait qu'elle devait répondre. Et puis, c'était facile parler avec lui. Elle était bien en sa compagnie. La blonde ne se sentait ni forcer, ni bousculer. Elle avait le sentiment qu'il s'intéressait réellement à elle. Presque, sinon autant qu'elle s’intéressait à lui. |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Mer 13 Avr 2016 - 7:03 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Elle rougit, visiblement surprise par le compliment. Sid est étonné de constater qu’elle n’est pas vraiment consciente de son talent. Son style est tellement travaillé, tellement unique que, pour lui, il est évident qu’elle est douée. En même temps, il suppose que si c’est plutôt un passe-temps, elle n’a peut-être pas tellement partagé son art avec son entourage. Et, comme il le sait très bien, la confiance va habituellement de pair avec les réactions positives des gens. Si elle a toujours dessiné pour elle-même et personne d’autre, ce n’est pas surprenant qu’elle ignore la véritable portée de son talent. « Merci, beaucoup, c’est très gentil. Je dessine depuis… toujours je crois. J’ai toujours adoré ça. C’est un bon moyen d’exprimer et de ressentir les choses. » Il est tout à fait d’accord, mais il se contente de hocher la tête, soucieux de ne pas lui couper la parole. Il comprend très bien ce qu’elle veut dire. Du plus loin qu’il se souvienne, Sid aussi a toujours dessiné. En fait, son père lui a même déjà raconté qu’enfant, il lui suffisait d’une boîte de crayons de couleur et d’un cahier pour s’occuper pendant des heures. Il se souvient clairement d’avoir passé de longs moments à recréer sur papier les images qu’il voyait dans sa tête, assis à la petite table du salon. En grandissant, il s’est rapidement aperçu qu’il y a quelque chose d’immensément libérateur dans le dessin. Il a souvent eu l’impression que les émotions dont il s’inspire pour créer se retrouvent comme emprisonnées dans sa création. Il s’en trouve alors libéré, d’une certaine façon. À la mort de sa mère, il s’était retrouvé dans une tornade émotionnelle et elle l’aurait probablement détruite s’il n’avait pas trouvé un véritable exutoire dans son art. Coucher sa peine et sa colère sur le papier avait été une expérience cathartique intense, pour ne pas dire une thérapie en soi. Il a conservé tous les carnets de cette époque et leur panoplie de portraits aux traits déformés, de paysages sombres et de gribouillis abstraits violemment dessinés en rouge et en noir. Peu intéressé à revivre toute ces émotions négatives, il ne les feuillette jamais, mais il n’a pu se résoudre à les jeter ou à les brûler. Il les a donc empilés dans une boîte, qu’il a reléguée au fond de son garde-robe.
Il avale ce qu’il lui reste de soupe et dépose la cuillère dans le bol. Les coudes sur la table, le menton appuyé sur une main, il écoute attentivement ce qu’Harley lui raconte. Il sourit en imaginant la jeune femme parcourir les rues de Lima, New Delhi ou Tokyo, appareil photo en main et les yeux grands ouverts sur le monde. Il n’a lui-même n’a que peu voyagé – c’est difficile de quitter sa famille quand on en est responsable –, mais il s’identifie sans problème au besoin de liberté qu’elle lui décrit. C’est essentiellement pour cette raison qu’il s’est retrouvé à Brisbane, presque sans le sou et carrément sans plan d’avenir, avec seulement son matériel d’artiste et ses maigres économies en poche. En rétrospective, il se rend compte que les choses auraient pu mal tourner, mais il referait sans hésiter les mêmes choix si l’occasion devait se présenter à nouveau. Il a beaucoup appris durant son périple, autant sur lui-même que sur les autres, et il n’échangerait pas ce bagage de connaissance, même durement gagné, contre tout l’or du monde.
Surpris, il s’aperçoit qu’il s’est égaré dans ses pensées. C’est aussi le cas d’Harley, qui a le regard perdu au loin, fixé sur quelque chose qu’elle seule peut voir. Il se demande à quoi elle pense pour être aussi concentrée. Il s’éclaircit la gorge dans l’espoir de la ramener au présent sans la faire sursauter. (sérieusement, il n’y a rien de pire que les gens qui vous collent la main dans la figure pour vous sortir de la lune. c’est juste pénible.) Sa technique fonctionne, parce qu’elle ramène aussitôt son regard bleu sur lui et lui sourit. « Désolée, j’étais dans la lune, alors, est-ce que tu as une autre question ? Ou c’est ton tour de répondre ? » Il aperçoit du coin de l’œil la serveuse qui s’approche, salades en main, et il attrape le bol de la jeune femme, lui aussi vidé de son contenu, pour faire de la place. « J’ai plein d’autres questions à te poser, ne t’en fais pas. Mais, avant… » Il s’interrompt pour laisser la serveuse déposer leurs assiettes devant eux. Il lui tend les bols, qu’elle accepte gracieusement avant de s’éloigner. « Tu voulais savoir pourquoi je suis devenu tatoueur ? » Ce n’est pas la question la plus simple qui soit, mais il n'avait pas nécessairement choisi quelque chose de facile lui non plus et elle lui a donné une réponse sincère. Il lui doit donc de choisir une question importante, mais il est aussi surpris de voir à quel point il a envie de partager certaines parties de sa vie avec elle. « Comme toi, je pense que l’art sert à raconter des histoires. Au début, je le faisais en utilisant du papier et des crayons, et ça me suffisait. Puis, un jour, je suis tombé par hasard sur une revue qui présentait le portrait de plusieurs tatoueurs. Je me suis tout de suite senti interpellé par cette discipline et, deux semaines plus tard, je me faisais tatouer pour la première fois. » Il prend une bouchée de sa salade et, en se concentrant sur l’explosion de balsamique et de tomates dans sa bouche, il songe à la meilleure façon de mettre en mots ce qu’il ressent. « Les tatouages, c’est vivant, tu vois ? Je travaille sur un autre être humain, une personne qui a son propre vécu, ses propres épreuves, ses propres joies… On dirait que ça rend les histoires que je raconte plus réelles, plus palpables. » Il ne sait pas s’il s’exprime clairement, mais Harley ne l’interrompt pas et il suppose que c’est bon signe. « L’art sert aussi à toucher les gens et j’adore avoir l’occasion de voir en direct l’émotion que je peux créer chez les gens. Ça, c’est mon petit plaisir égoïste. » Il se souvient alors que, parmi toutes ses questions, elle avait mentionné qu’elle voulait voir son travail. « Je n’habite pas très loin d’ici. Si tu veux monter pour un café, je pourrais te montrer mon porte-folio. » Il prend une autre bouchée de sa salade et manque de s’étouffer sur une feuille de basilic lorsqu’il se rend compte que sa proposition a probablement l’air extrêmement louche. Il avale de son mieux et le plus discrètement possible, puis s’empresse de préciser : « C’est sans arrière-pensée, j’te jure. » Pas qu’il serait nécessairement contre un développement, disons… inattendu, mais ce n’est définitivement pas son intention et, de toute manière, ce n’est pas du tout la question. Vaguement embarrassé, il décide de changer subtilement de sujet, histoire de faire passer le malaise qu’il a – peut-être ? – créé. « Sinon, tu as toi-même des tatouages ? » (quelle subtilité, quelle finesse… on ne dirait même pas que tu fais exprès de rediriger la conversation) |
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| | | | (#)Mer 13 Avr 2016 - 17:12 | |
| Elle rigola intérieurement, lorsque Sid lui dit que lui aussi avait plein de questionS, Ça la rassurait. Parce qu’au moins, comme ça, elle n’était pas la seule à être curieuse. Elle l’écouta attentivement lorsqu’’il parla de tatouage, du pourquoi il avait choisi cette forme d’art parmi toutes les autres. Elle avait un peu la même opinion que lui. Chacun de ses tatouages racontait quelque chose. Quelque chose qui était bien à elle. Qui représentait, ses voyages, ses joies, ses peines, ses proches. Elle se disait que son corps était un peu comme une toile vierge et que chaque fois qu’elle se faisait tatouer, elle y ajoute une partie de son histoire. En plus, elle pensait réellement que cela pouvait être comme une sorte de thérapie. Parce que ça aidait à ne pas oublier ou bien tourner la page. C’était d’ailleurs pour cela, qu’elle voulait un nouveau tatouage. Pour marquer la fin de ce cauchemar, et pour marquer le début d’une nouvelle vie.
Elle continue de l’écouter avec le sourire. Ce garçon l’intéressait vraiment, et elle aimait beaucoup ça façon de penser. Elle la comprenait parfaitement.
« L’art sert aussi à toucher les gens et j’adore avoir l’occasion de voir en direct l’émotion que je peux créer chez les gens. Ça, c’est mon petit plaisir égoïste. »
Elle comprenait parfaitement, parce qu’elle ressentait la même chose lorsqu’elle prenait une photo. Mais le tatouage, c’était encore plus profond, parce que c’était directement sur la personne. Elle continuait à grignoter sa salade, en attendant la suite.
« Je n’habite pas très loin d’ici. Si tu veux monter pour un café, je pourrais te montrer mon porte-folio. »
Elle y réfléchit, un instant, était-ce prudent? À bien y repenser, pas vraiment, mais elle lui faisait tellement confiance et elle se sentait tellement à l’aise avec lui… Et puis elle mourait d’envie de découvrir son porte folio. De voir qu’elle genre d’œuvre il pouvait réaliser. Parce qu’elle avait vraiment envie que ce soit lui son tatoueur. Lui qui lui dessine se tatouage dont elle avait besoin. En partie parce que de ce qu’elle avait vu il lui semblait douer, en partie parce qu’il avait l’air passionné, en partie parce qu’elle l’appréciait déjà beaucoup, et en partie parce qu’il avait rallumé quelque chose dans son cœur.
Elle allait lui répondre, lorsqu’il s’étouffa avec sa salade, puis il devint rouge comme une tomate séchée au soleil. Elle le regardait un sourcil lever, en se demandant bien qu’est-ce qui avait pu provoquer cette réaction.
« C’est sans arrière-pensée, j’te jure. »
Elle n’était pas certaine de si elle devait être flattée de sa galanterie, ou bien complètement insultée. Parce qu’elle devait bien se l’avouer, elle, elle le trouvait très beau, il l’attirait. Alors elle ne savait pas quoi en conclure. Peut-être ne la trouvait-il pas jolie ? Elle décida de ne pas aller trop loin dans ces réflexions, de peur de s’y perdre et de se décevoir. Entre temps, il ajouta : « Sinon, tu as toi-même des tatouages ? » Elle ne put se retenir d’éclater d’un rire franc. Elle se sentait mal de rire ainsi, mais n’arrivait pas à s’arrêter. La situation la faisait tellement rire. Il devait vraiment être mal à l’aise pour changer de sujet ainsi. Elle le vit rougir de nouveau, pour sa part, Harley essayait de reprendre son souffle. Entre deux respirations saccadées elle lui répondit. « Ça va être avec plaisir. » Elle réprima une autre vague d’hilarité, avant de répondre à sa deuxième question. « Pour les tatouages, j’en ai plusieurs. J’adore ça, c’est une partie de moi. » Avec un sourire, elle continua sur sa lancée. « En plus, je me cherche un artiste, pour dessiner une pièce qui me tient réellement à cœur. J’ai peut-être trouvé celui que je cherchais. » Elle lui fit un clin d’œil et un sourire à faire chavirer le cœur de n’importe quel homme.
La serveuse choisi cette instant pour réapparaître avec la pizza et les pâtes à partager. Une odeur délicieuse se dégageait des plats. Elle repartie avec les assiettes de salades vide. Elle voulait le remercier avant de manger. En plus, elle savait qu’il n’y avait pas de dessert d’inclue dans leur repas, une idée commençait à germer dans sa tête. Parce qu’elle refusait de se faire payer un repas d’un inconnu sans lui donner quelque chose en retour. « Bon appétit ! Et merci beaucoup pour le repas, c’est vraiment gentil de ta part, et pour te remercier, j’ai une petite idée. J’ai aperçu une petite épicerie sur notre chemin, alors avant de retourner à la voiture je vais aller chercher deux, trois trucs. »
Il la regardait, surprit, et curieux lui sembla-t-elle. Elle s’empressa d’ajouter : « C’est une surprise, mais je suis sûr que tu vas adorer. » Pour couper court à toutes ses interrogations elle commença à manger. Il l’imita. Le restant du dîner se passa dans un silence agréable. Elle profitait simplement des saveurs et du goût de son repas. Une fois le tout dans leur ventre. Il demanda l’addition à la serveuse, puis paya. Harley le remercia de nouveau, puis ils sortirent côte à côte. Leurs épaules et leurs mains se frôlaient de temps à autre. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais elle trouvait se contact, même s’il était minime, agréable.
Ils durent faire un petit détour pour aller à la petite épicerie. Il faisait déjà noir et l’humidité était encore plus intense qu’en sortant de la convention. Arrivé devant le magasin, elle lui intima de rester dehors à l’attendre pour garder la surprise. Une fois entré à l’intérieur, elle se promena dans les aller et sélectionna le nécessaire pour faire de délicieux cupcakes chocolat et fraises. Elle avait choisi le chocolat comme saveur parce qu’il avait mangé le gâteau du bistrot. Elle était donc certaine qu’il appréciait au moins un minimum cette saveur. Elle voulait le remercier comme il le faut. Et puis, elle n’était pas devenu pâtissière pour rien, elle se débrouillait très bien dans ce domaine. La blonde passa à la caisse et paya ses articles. En sortant, elle rejoignit Sid qui l’attendait sagement là où elle l’avait laissé. Il lui proposa poliment de porter les sacs. «Oh que non, des plans pour que tu regardes à l’intérieur et que ça gâche la surprise. » Elle lui donna un petit coup d’épaule en s’esclaffant. Ils repartirent donc vers la voiture.
Ils n’avaient pas fait trois pas sur le trottoir qu’une pluie torrentielle s’abattit sur eux. Au pas de course, ils se dirigeaient le plus rapidement possible vers la voiture. Un fois arrivé au véhicule, ils étaient complètement trempés. Sid déverrouilla les portes et ils entrèrent dans l’habitacle. Il démarra puis se dirigea vers ce qui devait être chez lui. Moins de cinq minutes plus tard, ils étaient arrivés. La pluie avait cessé aussi rapidement qu’elle avait recommencé. Elle frissonna en sentant quelques goûtes d’eau glisser tout le long de sa nuque.
Le garçon les fit entrer et alluma la lumière. Elle déposa ses sacs. Lorsque le jeune homme se redirigea vers elle, il la détailla d’un air gêné et se mit à rougir de la tête aux pieds. Elle essaya de fixer ses yeux sur ce qu’il regardait. Elle pencha la tête et constata un peu mal à l’aise que la camisole blanche qu’elle portait n’était plus qu’une fine couche de tissu rendu translucide à cause de l’eau. On voyait parfaitement son soutien-gorge blanc en dentelle, qui lui aussi d’ailleurs était devenu assez transparent. Elle devint cramoisie à son tour. |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Mer 13 Avr 2016 - 22:01 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Elle fait une drôle de tête tout à coup, mais son expression change tellement rapidement que Sid n’a pas le temps d’analyser l’émotion. Il craint de l’avoir froissée d’une façon ou d’une autre, mais il a beau se creuser la tête, il ne voit pas comment il l’aurait fait. L’incertitude ne fait qu’ajouter à son malaise et il songe sérieusement l’espace d’un instant à se cacher sous la table. Heureusement, elle éclate de rire, visiblement amusée par la situation. Il se détend, soulagé de ne pas avoir ruiné l’atmosphère de la soirée après tout. Son fou rire est tellement incontrôlable qu’elle en pleure presque. Même si elle se moque probablement un peu de lui, il n’est pas vexé. Entraîné par son hilarité contagieuse, il se joint même à elle jusqu’à ce qu’elle réussisse à reprendre son souffle et à accepter son invitation. Elle pouffe une autre fois de rire avant de reprendre complètement le dessus. Il n’est pas étonné d’apprendre qu’elle a effectivement des tatouages puisqu’il s’en doutait déjà. Elle porte un cardigan sans manche et il n’a vu aucun encrage sur ses bras dénudés, ce qui l’amène à se demander où ses tatouages se trouvent exactement. Avant que son esprit n’ait trop le temps de dévier, elle reprend la parole, ce qui le ramène à l’ordre. « En plus, je me cherche un artiste, pour dessiner une pièce qui me tient réellement à cœur. J’ai peut-être trouvé celui que je cherchais. » Son sourire est éblouissant et, la gorge soudainement sèche, Sid s’empare de son verre d’eau pour se donner une contenance. Le projet l’intéresse énormément et, curieux, il se demande de quoi il peut bien s’agir. Il est touché qu’elle considère sérieusement lui confier ce tatouage alors qu’ils se connaissent à peine et qu’elle n’a même pas encore vu de quoi il est capable. Il voudrait poser des questions et obtenir des détails, mais il se retient de le faire. Si ça se trouve, elle n’accrochera pas à son style et il se connaît : lorsque quelque chose le passionne, il se donne à fond. Il préfère donc en savoir le moins possible avant d’être certain qu’elle le choisit, histoire de s’éviter une véritable torture. De toute manière, il en aura le cœur net bien assez tôt puisqu’elle a accepté son invitation.
La serveuse revient sur ces entrefaites, entraînant dans son sillage l’odeur alléchante de leur plat principal. Dès qu’elle pose la nourriture sur la table, Sid attrape les pinces et sert une portion de pâtes à sa compagne de table, qui le remercie d’un sourire. « Bon appétit ! Et merci beaucoup pour le repas, c’est vraiment gentil de ta part, et pour te remercier, j’ai une petite idée. J’ai aperçu une petite épicerie sur notre chemin, alors avant de retourner à la voiture je vais aller chercher deux, trois trucs. » Surpris, il la regarde d’un air interrogateur. Elle ne lui fournit pas plus d’information et se contente de lui dire que c’est une surprise. Les yeux plissés, il l’observe un moment, comme s’il espérait que son visage la trahisse, mais il renonce rapidement. Complètement impassible, elle protège trop bien son secret. Le reste du repas se passe en silence et en regards en coin échangés à l’insu de l’autre. Sid a presque l’impression de jouer au ping-pong. Il ne leur faut pas très longtemps pour faire disparaître la bouffe et, lorsque la serveuse réapparaît, addition en main, ils ont terminé de manger. Sid attrape le bout de papier avant qu’Harley ait eu le temps de voir le total. Il tend quelques billets, le coût du repas et un généreux pourboire, à la serveuse qui, malgré son mauvais timing a été plutôt efficace. Ils se lèvent presque en même temps et, une fois que Harley a attrapé son sac à main, ils sortent du restaurant. L’humidité dans l’air est devenue plus épaisse, presque tangible, et Sid lève les yeux au ciel. Malgré la noirceur, il devine la silhouette de gros nuages noirs qui roulent au-dessus de leur tête. Ils ne pressent pas le pas pour autant. En marchant, ils se frôlent parfois et Sid a envie de lui prendre la main, comme lorsqu’elle l’a entraîné au kiosque du tatoueur, mais, incertain de la façon dont le geste serait reçu, il ne le fait pas. En deux ou trois minutes, ils ont rejoint l’épicerie, qui se trouve sur une petite rue transversale. Avant de pousser la porte du commerce, Harley pointe un bout de trottoir et lui ordonne de l’attendre là. « Oui, chef. » Il salue comme un militaire en souriant, amusé. De toute façon, il s’y attendait. Ce serait difficile pour la jeune femme de conserver l’effet de surprise s’il la suit partout pendant qu’elle achète ce dont elle a besoin. Il profite de l’occasion pour fumer une cigarette. Ça faisait déjà un moment que l’envie le taraudait, mais il avait préféré ne pas enfumer Harley.
Il vient de jeter son mégot dans la rue lorsque la jeune femme ressort, un sac désespérément opaque à la main. L’air innocent, il lui offre de le porter, mais elle voit clair dans son jeu et refuse. « Oh que non, des plans pour que tu regardes à l’intérieur et que ça gâche la surprise. » L'air faussement offensé, il se défend. « Je ne ferais jamais ça, voyons ! » Il lui tire la langue et fait mine de bouder, mais elle lui donne un coup d’épaule en rigolant et il se déride presque malgré lui. Ils ont à peine repris le chemin de la voiture qu’une grosse goutte d’eau s’écrase sur le nez de Sid, suivie d’une autre et, en quelques secondes, c’est le déluge. Même en courant, il leur faut plusieurs minutes pour retourner au stationnement de l’hôtel et à la sécurité de la voiture. Il déverrouille les portières en catastrophe et se jette presque dans l’habitacle. Il repousse d’une main ses cheveux qui dégoulinent d’eau et ne peut s’empêcher de penser que son maquillage n’a certainement pas été épargné. Il fronce le nez, convaincu qu’il doit ressembler à un raton laveur. Lorsque la voiture s’engage dans le stationnement sous-terrain du bloc appartement où Sid habite, la pluie s’est presque arrêtée. Une fois garé, il entraîne Harley dans l’ascenseur, jusqu’à son étage et il la fait entrer dans l’appart. Pour une fois, il est heureux que son coloc’ soit un maniaque de la propreté parce qu’au moins il n’a pas à s’inquiéter de l’état de leur logis. S’il vivait seul, il aurait probablement dû courir un peu partout pour rendre l’endroit plus présentable. Il allume la lumière du salon et de la cuisine, puis se retourne vers Harley pour la décharger de son sac… (que tu poseras sur le comptoir, les yeux fermés, parole de scout) …mais il s’arrête net en chemin dès qu’il la voit. L’averse l’a trempée, elle aussi, et l’eau a rendu sa mince camisole blanche complètement translucide. Il peut donc voir très clairement son soutien-gorge sous le vêtement devenu essentiellement inutile. Elle ne s’en est pas encore rendu compte, et c’est bien ça le pire. En repoussant ses cheveux vers l’arrière, elle met involontairement sa poitrine en évidence. Sid est rouge du menton à la pointe des cheveux, mais il n’arrive pas à détourner le regard, jusqu’à ce qu’elle s’immobilise. Il s’empresse de relever les yeux vers son visage, mais c’est trop tard. Il est convaincu qu’elle l’a vu faire et il s’éclaircit la gorge pour essayer de se redonner une contenance. « Veux-tu une serviette ? » Elle hoche la tête. Il tourne les talons et se dirige vers la salle de bain. Serviette en main, il retourne vers la cuisine, puis se ravise et fait un détour vers sa chambre avant de revenir sur ses pas. « J’ai pensé que tu voudrais te changer, alors il y a aussi un t-shirt. » Il lui tend la serviette et le vêtement avec un sourire. « La salle de bain est à droite, au fond du couloir. » Il remarque qu’elle tient toujours le sac à provision. « Je vais le mettre sur le comptoir sans regarder, promis-juré. » |
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| | | | (#)Jeu 14 Avr 2016 - 18:56 | |
| Harley avait placé un bras sur sa poitrine afin de cacher ses attributs. De l’autre, elle tenait toujours le sac de provision. Elle était gênée par la situation, parce qu’elle avait vu Sid la regarder. Pour ce rattrapé, il lui proposa une serviette, dès qu’elle eut hoché la tête, il partit le plus vite possible vers ce qui devait être la salle de bain. La blonde survola l’appartement. Elle fut étonnée par l’ordre de celui-ci. C’était un très grand appartement, et même si on devinait facilement que c’était un homme qui y vivait, c’était très joli. Elle vit son inconnu revenir. Avec une pile de tissu dans les mains. « J’ai pensé que tu voudrais te changer, alors il y a aussi un t-shirt. » Il lui tendit la pile avec un sourire et lui indiqua la salle de bain. « Je vais le mettre sur le comptoir sans regarder, promis-juré. » Il lui prit le sac des mains et de sa main libre, l’autre toujours écrasé contre sa poitrine, elle empoigna la serviette et le chandail.
Elle s’enferma dans la salle de bain et se déshabilla en entier. Elle était trempé du bout des cheveux jusqu’à la pointe des orteils. Son corps frissonnait et elle avait froid. Tout en épongeant ses longues mèches blondes, elle repensa à la journée qu’elle venait de vivre, et qui d’ailleurs n’était toujours pas fini, puisqu’elle se retrouvait chez un inconnu. Un inconnu qui était très gentil, assez intéressant et plutôt beau garçon, mais un inconnu quand même. Pourtant, elle se sentait bien avec lui. Heureuse même. Elle essora ses vêtements et enfila le chandail de Sid. Elle respira un grand coup, il sentait bon. En se retournant pour sortir de la pièce elle réalisa que la porte était entre ouverte. Pourtant elle était certaine d’avoir verrouillé en entrant. Elle vérifia la poigné et constata que celle-ci était belle et bien barré. À cette instant une mignonne boule de poils blanche et noir se frotta à sa cheville. Elle fut rassurée. Elle avait dû mal enclencher la porte et pendant qu’elle s’était perdue dans ses pensées, le chat avait pénétré dans la pièce et puis voilà. Elle étendit ses vêtements sur le bord du bain pour les faire sécher.
En sortant elle rejoignit Sid qui était installé sur le canapé, les oreilles rouges et les yeux fixés sur un cartable qu’elle devina être le porte-folio de son bel inconnu. Elle posa ses fesses justes à côté de lui et se pencha vers le cahier. Leurs têtes se frôlaient, et cette proximité était agréable. Il lui montra chaque photo et chaque dessin. La blonde n’avait émis aucun commentaire durant cet exposé passionné, ne voulant pas l’interrompre, mais elle admirait son talent. La jeune femme était maintenant certaine qu’elle le voulait LUI comme tatoueur. Il était talentueux et passionné. Deux des qualités les plus importantes dans le domaine de l’art. Il la regarda, voulant probablement avoir son opinion sur ce qu’elle venait de voir. « Wow ! Tu es vraiment très talentueux. Je suis maintenant convaincue que je te veux toi. » Elle lui fit un clin d’œil et lui ébouriffa les cheveux puis se leva d’un bond. « Est-ce que je peux utiliser ta cuisine ? » Le jeune homme hocha la tête, puis se leva à son tour, surement pour la suivre jusque dans la cuisine. « Oh non ! Tu restes assis là et tu me laisses faire. Je te jure, tu ne seras pas déçu. » Il se rassit et elle se dirigea vers la cuisine.
La blonde alluma le four et fouilla dans les armoires afin de trouver des moules pour les cupcakes, un batteur électrique et une cuillère. En suite elle sortit les articles du sac et commença la préparation de ses petites douceurs. Harley était une personne très organisée et très propre dans une cuisine, alors malgré la grande quantité de chose dont elle avait besoin, son plan de travail était pratiquement immaculé. Une fois le mélange terminé, elle remplit les moules et enfourna le tout. Elle fit sa vaisselle, et replaça toutes les choses dont elle avait eu besoin.
Retournant s’installer près de Sid sur le canapé et essaya de deviner qu’est-ce qu’il était entrain d’écouter, mais il éteignit la télévision et se retourna vers elle. Pour lui demander des détails sur le tatouage qu’elle voulait faire. Il avait l’air intéressé et curieux. Pour sa part elle ne savait pas trop comment aborder le sujet. « Eh bien, il est arrivé un truc dernièrement dans ma vie qui a disons marqué le file de mon existence de façon négative, et je suis venu à Brisbane afin de reprendre de zéro et me faire faire ce tatouage est justement significatif de ce renouveau. »
Elle n’était pas certaine d’avoir été claire, mais elle doutait d’être capable de lui en dire plus. Parce que la seule personne avait qui elle avait réussi à en parler c’était Terry, sa moitié, son jumeau, et même avec lui elle avait eu de la difficulté à le faire.
Le jeune homme la regardait toujours comme s’il espérait qu’elle continue, mais avant qu’elle n’est pu dire quelque chose d’autre pour justifier son manque de détail, la sonnerie du four sonna pour l’avertir que le temps de cuisson était écoulée. Elle se leva rapidement et retourna au fourneau. Sauvé par le gong pensa-t-elle. Elle les déposa dans le congélateur pour les faire refroidir plus vite et s’attela à confectionner le glaçage qui allait recouvrir ses petites gâteaux. Une fois qu’il fut terminé elle nettoya encore une fois sa vaisselle et le comptoir. En suite elle vérifia la température des cupcakes et comme ils étaient beaucoup plus froids, elle put les sortir, les démouler, les glacer et les décorer. C’était quelque chose de relaxant pour elle. Sa créativité prenait le dessus et elle arrivait à oublier le reste.
Elle mit le tout dans une assiette, fit une dernière tourné de vaisselle et alla rejoindre son beau tatoué dans le salon. Elle gardait les pâtisseries derrière son dos pour garder la surprise le plus longtemps possible. Elle était plutôt fière de son œuvre et avait hâte de lui présenter et encore plus de les manger avec lui pour savoir ce qu’il en passait. Une fois devant lui, elle mit l’assiette sous son nez et lui sourit. « Voilà, j’espère que tu vas aimer ! »
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| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Jeu 14 Avr 2016 - 21:36 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Dès qu’elle a attrapé la serviette, Harley disparaît au tournant du couloir. Comme il l’a promis, Sid dépose le sac de provisions sur le comptoir sans jeter un coup d’œil à l’intérieur, même si ce n’est pas l’envie qui manque. Songeur, il reste planté un moment dans la cuisine. Cette fois, il est certain qu’il n’a pas imaginé le malaise qui flottait dans l’air et il s’en veut un peu de l’avoir causé, même si c’était complètement involontaire. Il finit néanmoins par se ressaisir et il décide d’aller s’installer au salon pour attendre son invitée. En passant, il s’arrête devant l’une des grosses bibliothèques et attrape un cartable. Il estime avoir déjà avoir fait pas loin de cinq cents tatouages, voire un peu plus, au cours de sa carrière et il n’a évidemment pas des photos de toutes ses œuvres, mais l’album qu’il a monté est certainement assez complet pour montrer l’étendue de son talent. Il s’installe sur le canapé, le cartable sur les cuisses, et il attend patiemment qu’Harley sorte de la salle de bain. L’adrénaline de la journée est retombée et, maintenant qu’il est seul dans le calme de sa maison – même momentanément –, il sent la fatigue le gagner et il ne peut retenir un bâillement. Sur son bras, le tatouage élance un peu sous le bandage et Sid songe à prendre un cachet d’ibuprofène, mais il est trop confortablement assis et la douleur n’est pas assez intense pour le convaincre de se relever. Son regard tombe sur l’un des jouets de Mouse qui traîne par terre à côté de la table du salon et, en se penchant pour le ramasser, il s’étonne que le chat ne soit pas venu le voir lorsqu’il est arrivé. Il suppose que l’animal a senti qu’il n’était pas seul et a préféré rester caché sous le lit. Assez antisocial, il n’aime pas tellement la compagnie des humains qu’il ne connaît pas, ce qui n’est pas tellement surprenant vu l’état pitoyable dans lequel il se trouvait quand Sid l’a recueilli. Il s’est complètement rétabli de ses blessures, mais il a gardé une certaine méfiance à l’égard des inconnus. Quelle n’est pas la surprise de Sid, donc, lorsqu’Harley sort de la salle de bain avec Mouse qui la suit, la queue tortillée en point d’interrogation ! Le comportement anormal de son animal de compagnie le distrait presque – presque – du fait qu’elle ne porte que le t-shirt qu’il lui a prêté. Sid n’est pas bien gros, mais il est définitivement plus grand que Harley et, sur elle, le vêtement ressemble plus à robe qu’à un t-shirt. Elle vient s’installer à côté de lui, si près que leurs bras se touchent presque, mais ce qui épate vraiment Sid, c’est de voir que le chat saute immédiatement sur le canapé et se roule en boule à dix centimètres à peine d’Harley. Ahuri, il se tourne vers elle. « Qu’est-ce que tu lui as fait pour qu’il t’adopte si rapidement ? Il ne fait jamais ça d’habitude. » Ça le fait sourire comme un gamin : visiblement, il n’est pas le seul à apprécier la présence de la jeune femme.
Il ouvre le cartable et il entreprend de montrer son travail à la jeune femme. Le cartable contient essentiellement des photos des tatouages qu’il a réalisés, mais il y a aussi quelques dessins glissés parmi les photos, habituellement des designs alternatifs qu’il préférait mais que ses clients n’ont pas retenus. De temps à autres, il passe un commentaire pour expliquer une œuvre ou un choix artistique particulier. Elle ne dit rien, se contente de hocher la tête parfois, ce qui le rend un peu nerveux. Par les regards en biais qu’il lui lance, il a l’impression que ce qu’elle voit lui plaît, mais il se dit aussi qu’il prend peut-être ses désirs pour des réalités. Même en ne sachant pas exactement ce que c’est, il a vraiment envie de réaliser son tatouage et il espère de tout cœur qu’elle le voudra aussi. Arrivé à la dernière page, il hausse les sourcils, comme pour demander silencieusement le verdict. La réponse ne se fait pas attendre et il laisse échapper un soupir de soulagement. « Wow ! Tu es vraiment très talentueux. Je suis maintenant convaincue que je te veux toi. » Elle lui fait un clin et, l’espace d’un instant, il se demande si ce n’était pas une phrase à double-sens, mais il n’a pas le temps de s’y arrêter parce qu’elle déploie une attaque en règle sur sa chevelure, qui a déjà beaucoup souffert de la température. Heureusement, ça ne dure pas longtemps et, en essayant tant bien que mal de se recoiffer, il donne le champ libre à Harley dans la cuisine. Il se lève pour l’accompagner, mais elle lui intime de rester exactement où il se trouve et il obéit. « D’accord, je ne bouge pas. T’as qu’à me le dire si tu ne trouves pas ce qu’il te faut. » Évidemment, il n’a aucune idée de ce qu’elle compte faire, sinon que c’est probablement quelque chose de comestible, et il ne serait probablement pas très utile, mais il se dit que c’est l’intention qui compte. Il attrape la télécommande et allume la télé. Il zappe un moment avant de choisir une chaîne de documentaires. Il regarde plus qu’il n’écoute le reportage sur la savane, trop occupé à essayer de deviner ce que Harley est en train de préparer. Il ne lui faut pas beaucoup de temps, une quinzaine de minutes tout au plus, pour terminer sa recette et venir le rejoindre de nouveau.
Il éteint aussitôt la télé. Ce n’est pas poli quand on a un invité, après tout et, de toute façon, les méthodes de chasse à la gazelle des lions ne l’intéressent pas particulièrement. « Alors, puisque c’est moi que tu choisis pour le faire, je peux avoir un peu de détails sur ce tatouage ? » Il sourit, sincèrement intéressé et heureux de finalement pouvoir satisfaire une partie de sa curiosité. Elle hésite à répondre, comme incertaine de savoir par où commencer. Patient, il la laisse réfléchir sans la brusquer, convaincu que le sujet qu’elle veut aborder est difficile. « Eh bien, il est arrivé un truc dernièrement dans ma vie qui a disons marqué le file de mon existence de façon négative, et je suis venu à Brisbane afin de reprendre de zéro et me faire faire ce tatouage est justement significatif de ce renouveau. » Elle se tait et il ne répond rien, au cas où elle voudrait ajouter quelque chose. Les secondes passent toutefois sans qu’elle dise quoi que ce soit d’autre. Sa réponse est vague et Sid a l’impression qu’elle a largement minimisé l’importance réelle de cet évènement, quel qu’il soit, sur sa vie. Dans la cuisine, la sonnerie du four retentit et elle bondit presque du canapé, comme si elle est soulagée d’échapper à conversation. Sid la suit des yeux en mordillant du bout des dents son piercing à la lèvre inférieure. Il se demande ce qui a bien pu lui arriver de si terrible, mais il refuse d’émettre des hypothèses. Son secret lui appartient et, si elle veut un jour le lui confier, il l’acceptera, mais en attendant, il respectera son silence. Elle s’active dans la cuisine, aussi à l’aise que si elle y avait déjà passé des heures, et il a soudain envie de la dessiner. Sans faire de bruit, il se lève pour attraper un cahier, mais l’effort est superflus : elle est tellement prise par ce qu’elle fait qu’elle ne lui porte aucune attention.
Appuyé contre le bras du canapé, il l’observe et retrace sur le papier ce qu’il voit, à commencer par le plus facile, sa silhouette et le plan de travail. Puis, il se lance dans les détails : le matériel à pâtisserie, le logo du groupe rock sur son t-shirt, ses cheveux blonds un peu fous qui cascadent doucement sur ses épaules. Il finit par le plus difficile, son visage, dans lequel il veut à tout prix reproduire fidèlement ce qu’il voit : le nez droit, le menton un peu rond, les yeux baissés, son sourire, ses fossettes et, surtout, le bonheur serein qu’elle projette en travaillant. C’est la première fois qu’elle est complètement détendue depuis qu’il l’a rencontrée, comme si, perdue dans sa bulle, elle avait réussi à oublier ce qui la tracasse. Il a à peine donné le dernier coup de crayon lorsqu’il l’entend revenir vers le salon et il s’empresse de dissimuler le cahier dans son dos. Elle aussi cache son œuvre en s'approchant et, finalement, elle lui tend une assiette remplie de cupcakes au chocolat superbement décorés. Il ne se fait pas prier pour en prendre un, même s’il ressent un petit pincement au cœur à l’idée de détruire la parfaite rosace de glaçage. Ses scrupules fondent comme neige au soleil dès qu’il prend la première bouchée du gâteau. Il ne peut s’empêcher de fermer les yeux, comme si le fait de voir distrayait ses papilles gustatives. « Oh my god, tu dois être une déesse des pâtisseries. C’est impossible que tu ais fais un truc aussi bon autrement. » Il n’ajoute rien d’autre, trop occupé à dévorer un deuxième petit gâteau. Une fois que les dernières miettes ont disparu, il s’essuie discrètement les mains sur son pantalon et il attrape son cahier, en prenant bien soin de ne rien montrer à Harley. « J’ai quelque chose pour toi moi aussi… Je l’ai dessiné pendant que tu cuisinais. » Il prend une grande inspiration et lui donne le cahier. Pendant qu'elle observe son portrait, il reprend la parole en soupesant bien ses mots. « Pour ce qui t’es arrivé... la raison pour laquelle tu veux te faire tatouer… Si tu veux m’en parler, je vais t’écouter, mais si t’en es incapable, je respecterai ton silence. La dernière chose que je veux, c’est bien te mettre mal à l’aise. » Il lui sourit et, enhardi tout à coup, pose une main qu’il veut réconfortante sur la sienne. |
Dernière édition par Sid Bauer le Ven 15 Avr 2016 - 3:12, édité 1 fois |
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