Je ne pouvais définitivement pas laisser la situation en état. Nous étions tout les deux attirés l’un par l’autre et nous savions que ce n’était que physique et entre mes doutes et son besoin de ne s’attacher à personne sauf à sa liberté on avait compris qu’il valait mieux que l’on arrête nos rodéos. Mais est ce que cela signifiait ne pas avoir une relation platonique amicale ? Pour moi non et je ne me voyais pas accepté cet adieu ainsi. Je ne le voulais pas, car malgré ses blessures je savais que c’était au fond quelqu’un de bon mais qui repoussait toute personne qui aurait pu lui montrer de l’intérêt. Alors oui j’ai décidé sur un coup de tête de venir lui parler au travers de sa porte ou plutôt de lui signifier ma présence. Il est têtu et décide de ne pas m’ouvrir. Ca tombe bien je le suis tout autant, bon mon attente risque d’être moins agréable que la sienne mais peu m’importe il sera obligé à un moment ou à un autre de sortir de sa chambre. Alors je prends place de manière à ce qu’il ne puisse pas s’échapper. Comme rien ne se passe je regarde sur mon téléphone mes mails avant de me rendre compte que je commence à m’endormir. Ce n’est pas étonnant, la nuit précédente a été courte et la journée a été longue et éprouvant. Je n’entends pas la porte s’ouvrir cependant comme un réflexe je sens que l’on me porte et d’instinct je viens mettre mes bras autour de son coup pour m’accrocher à lui. Je sens que l’on me dépose et j’ai du mal à émerger de ce demi-sommeil dans lequel je suis encore. Quelques minutes plus tard je finis quand même par émerger et je me rends compte que je ne suis pas dans mon lit, ni même dans ma chambre et je constate qu’Alejandro est à mes côtés. Je souris tendrement. Il a beau vouloir être détestable il n’en reste pas moins adorable. Alors dans un geste affectueux et nullement possessif je lui caresse le bras surtout pour le faire sortir de ses songes, car si je suis la c’est bien pour que l’on se parle, même si je sais que demain il doit travailler. Je n’en aurai pas pour longtemps, je ne veux tout simplement pas rester sur un adieu sans fondement. Il finit par se réveille, enlève ma main et sourit avant de me parler. Son intonation n’a rien à avoir avec celle qu’il a eu plus tôt dans la soirée. Non il veut comprendre mon acharnement, ces questions ne sont que suppliques pour savoir ce que je cherche réellement. Je me redresse dans le lit pour m’asseoir. Il semble attristé et je n’ai qu’une envie passer ma main dans ses cheveux ébouriffés pour finir sa joue et le consoler. “Tu n’as toujours pas compris ? Je suis la parce que tout ce que tu fais et malgré ce que tu dis ce n’est pas toi ! Tu es méchant, tu es détestable simplement parce que tu ne veux pas que l’on s’attache à toi, parce que tu as peur de quelque chose qui n’a pas lieu d’être. Tu ne veux pas de relations stables ce n’est pas un souci, tu ne veux plus qu’on ait des rapports physiques très bien, mais tu ne pourras pas me faire ainsi sortir de ta vie.” Je ne sais pas s’il me comprend.”Je ne suis pas comme cela parce que je veux un homme dans ma vie, je veux surtout que tu ne sois pas seul. Contrairement à ce que tu penses la solitude n’est pas une solution à tes problèmes. Je ne sais pas ce que tu as vécu, en effet car tu ne veux pas me parler et je le concois.” Il me semblait important de lui faire comprendre au travers de mon ressenti et de ce que j’avais moi même vécu. “Comme tu le sais j’ai perdu mes parents et je ne voulais plus avoir de personnes proches par peur de les perdre. Regarde ou cela m’a amenée ! Je surprotège ma soeur, je n’ai pas eu beaucoup d’ami jusqu’à très récemment, jusqu’à ce que je prenne conscience que je ne devais pas rester seule pour être heureuse. On a tous le droit au bonheur et toi aussi que se soit en amitié ou en amour.” A ce moment la je lui pris la main afin qu’il comprenne que s’il avait besoin d’une amie, juste d’une amie je voulais bien être celle la. Je savais aussi que d’ici peu il y avait de fortes chances qu’il me mette à la porte. On ne change pas du jour au lendemain mais si mon discours pouvait dans les jours à venir le faire réfléchir alors je serai heureuse de l’avoir aidé.
Peut être que certains trouverait ça mignon et aimerait l’acharnement d’Ashley, mais ce n’est pas mon cas, pas du tout même. En ce moment je veux juste du temps pour moi en restant le plus possible loin d’elle, mais elle ne semble pas voir cela de cet œil là, et je sens que je vais devoir utiliser la manière forte à un moment ou un autre car pour l’instant oui j’ai été dur dans mes paroles mais ce n’est rien comparé à ce que je peux faire. En attendant malgré tout ce que j’ai employé comme ressource pour la tenir éloigné de moi, la voilà devant ma porte à vouloir parler mais je ne veux pas. Est-ce si compliqué à comprendre ? Je ne risque en tout cas pas de sortir de ma chambre aussi tôt que ça donc il lui faudra de la patience. Quand j’ai fini de faire ce que je faisais je sors pour prendre les informations et voir si le couloir est vide ou non et la réponse est négative, mais elle était là uniquement physiquement puisque la jeune blonde dormait. Je voulais rentrer et faire comme si je n’avais rien vu mais l’idée de la laisser là à mal dormir et peut être se faire emmener par quelqu’un d’autre qui pourrait lui vouloir du mal me trottait dans la tête et donc je pris la décision de l’emmener avec moi dans la chambre pour la coucher dans le lit. J’eus un moment d’hésitation pour la rejoindre, mais ça n’empêche que c’est mon lit, donc encore heureux que je puisse dormir dedans ! Seulement quelques minutes plus tard alors que je commençais à m’endormir réellement, je me mis à frissonner sous le contact de doigts sur mon bras, et e réalisant que la personne qui m’infligeait ces caresses était Ashley, je ne pus me retenir de m’écarter et d’enlever sa main de moi en lui souriant tout de même histoire que la pilule passe mieux. Je voulais savoir pourquoi elle faisait ça alors je me suis pas démonté et lui ai demandé pourquoi tout ça
-Tu veux peut être pas que je sois seul, mais je le veux moi et jusqu’à preuve du contraire, je suis celui qui dicte ma vie. Tu as eu ton épreuve à toi avec tes parents et tu t’en es sorti comme tu as pu, mais je ne suis pas toi, je suis plus fort que ça et ce n’est pas être seul qui va me détruire. Et je t’en prie arrête de me parler d’amour bordel ou de bonheur. Que ce soit amical ou amoureux je ne veux rien ! Est-ce si dur à comprendre ?! Je n’ai pas changé et vivre ces moments avec toi ne m’a pas fait changer. Je ne changerai pas
Quand elle me prend la main, je ne peux m’empêcher en signe de désaccord et de rébellion de l’enlever et de me lever du lit pour lui tourner le dos dans un premier temps avant de passer la main dans mes cheveux
-Est-ce trop dur pour toi ou tu ne comprends ce que veut dire plus de contact physique ?! Ashley je ne veux plus rien et je n’ai jamais voulu quelque chose ! Si je veux quelque chose, mais pas ça … je veux que tu partes de ma chambre !!
“Tu ne comprends pas que je ne fais pas cela suite à nous ou à ce qu’il y a pu avoir, parce que je sais désormais qu’il n’y a plus rien.” Même si mon corps lui m’envoyait des signes contradictoires. Alors que je lui prends la main, il s’écarte, se lève et me tourne le dos.Je l’écoute et je ne peux niais que ces propos sont plus blessants que quand il m’a dit adieu sous l’effet de la colère. La il fut froid et je pense que c’est encore plus douloureux. “Très bien je vais partir de cette chambre. De toute façon tu ne laisses personne vouloir te découvrir ou te connaitre et je suis sure que le peu de personnes qui comme moi s’intéresse à toi, tu les repousses de la même manière.” Je me dirige vers la porte et décide de ne pas mâcher mes mots, quitte à ce qu’il me déteste se sera pour une bonne raison. “Tu veux que je te dise, agir ainsi c’est de la lacheté et de la faiblesse. Tu n’as pas de courage, tu ne cherches pas à affronter la vie et la réalité. Tu as bien raison reste la seul.” J’ouvre la porte et lui lance une dernière phrase. “Tu as raison sur un point, je n’ai rien à faire avec toi, je me suis trompée.” Je sors et ferme la porte derrière moi et m’y colle. Les larmes me montent aux yeux. Je m’en veux de lui avoir parler ainsi mais si cela peut faire électrochoc et qu’il se rende compte de ce qu’il permet à refuser aux gens de s’approcher alors j’aurai fait une bonne chose, même si la je pense que plus jamais il ne m’adressera la parole. Tout ceci m’a remuée et je n’ai plus vraiment sommeil, j’erre dans les couloirs sans but avant de me retrouver au bar de l’hôtel. Il n’y a plus que le barman tout les clients sont partis se coucher. Il me demande ce que je veux. Je réfléchis, j’hésite. “Un mojito s’il vous plait.” Je le regarde préparer ma boisson. Je ne sais même pas si je vais y toucher. Quand il dépose le verre devant moi je le remercie avant de fixer mon cocktail. Un symbole cet alcool. Un moyen de bouclé la boucle et d’achever une rencontre.
Je ne comprends pas vraiment ce qu’elle me dit avant que je me lève à vrai dire car si ce n’est pas pour elle ou pour « nous », pour qui est ce qu’elle fait ça ? Moi ? Non certainement pas car si ça serait le cas, elle saurait pertinemment que ce que je souhaite ce n’est pas ça donc je peux assurer que ce n’est pas pour moi ou alors elle ne me connait pas si bien que ça pour une personne qui tente d’être une amie ou plus … du moins qui a tenté car je pense que maintenant c’est fini, et ça l’est d’autant plus lorsqu’elle prend la parole et qu’elle me balance en pleine gueule. Dans un premier temps elle reste très sobre et malgré sa colère qui la démange à mon égard elle part sans faire trop de vague en me disant simplement que je ne laisse personne et que je ne laisserai personne m’aider et c’est le cas car je ne veux pas d’aide ou de pitié de leur part … je peux me débrouiller tout seul. Seulement au lieu de s’arrêter là ce qui aurait été une bonne chose, elle finit par me dire que je suis un lâche et faible. Je ne dis rien mais la colère ou plutôt la haine commence à monter et je sens que je vais basculer dans état de fureur d’ici peu. Une fois de plus au lieu de se stopper net parce qu’elle en avait dit déjà énormément, mais non puisqu’elle fit son maximum afin de me faire mal car à ce point ce n’était pas pour que je me raisonne ou quoi mais bien pour me piquer à vif. Elle m’achève alors en me disant que je n’ai aucun courage et je pense que c’est la phrase de trop. Elle vient de déclencher une bombe à retardement là et elle n’a aucune idée de ce que je suis capable de faire quand la colère me monte à ce point. Elle ouvre la porte en me disant qu’elle sera mieux seule qu’avec moi et elle part. Je prends ma valise qui est au pied de mon lit, et je la balance contre le mur en criant toute ma rage. Je récupère d’ailleurs celle-ci et je commence à faire ma valise pour demain afin de partir le plus vite possible et pas avec le groupe du tout car je ne veux plus la voir, plus avoir à faire avec elle, ni même entendre son nom. Je suis tellement en colère qu’il faut que je fasse quelque chose alors je vais dans la chambre de Britney et sans lui laisser le temps de parler, je l’embrasse et nous commençons à baiser car à ce point là je ne sais même pas si le mot est juste tellement cela est violent ou du moins sauvage. Elle me demande de dormir avec elle ici, mais je suis ni fatigué et ni suffisamment dépensé malgré que l’on a pris du bon temps et pendant pas mal de temps justement
-C’est gentil mais je ne vais pas trop abuser
Je lui souris et lui donne un dernier baiser avant de partir. Je retourne dans ma chambre et je mets ma tenue de sport pour aller courir dehors. Je suis conscient qu’il est tard, mais je dois me dépenser donc quoi de mieux que de courir. Malheureusement à cette heure ci, le seul endroit par lequel on peut sortir et rentrer c’est le bar car c’est ouvert 24/24. Quand j’arrive là bas, avec ma chance d’enfer je vois qu’il y a Ashley et je fais comme si elle n’existait pas, mais avant de sortir je m’adresse au barman
-Je vais courir et je ne sais pas quand je reviens alors si vous partez, ne fermez pas ou alors passez moi la clé au cas ou si c’est possible
Il m’explique que c’est bon et qu’il restera là de toute manière donc que je peux aller courir autant que je veux et je lui souris en le remerciant tout en sortant dehors. Je m’étire quand même avant de partir et comme il est tard et que je n’ai pas fait trop de sport pendant ces 4 jours hormis dans un lit, je prends mon temps
Je m'en veux. Pourquoi lui ai-je parlé ainsi pourquoi lui dire des choses blessantes ? Parce qu'il l'avait été avec moi. Ke n'avais aucun droit de me comporter comme cela. Je ne me suis pas reconnue. Lui avais-je fait passer ma colère la rancoeur que je garde contre ma soeur ? Si c'était le cas je me degoutais. Je n'avais pas seulement été dure j'avais pire été méchante gratuitement. Cela me ressemblait si peu. Je finis au bar le nez devant mon verre. Quand j'entends parler je ne me retourne pas ayant reconnu la voix d'alejandro. J'attends qu'il ait fini avec le barman et de sortir pour jeter un coup d'oeil Je pense qu'il va aller courir. J'aurai du m'excuser mais à.quoi bon.
Je prends alors la décision qui s'impose. Je monte dans ma chambre et m'assoit devant le bureau pour écrire un mot au réalisateur et je fais ma valise Quand j'ai tout rassemblé je sors et descend à l'accueil ou se trouve une permanence. Je demande que l'on m'appelle un taxi. La personne cherche à s'assurer que je suis sûre de moi et je confirme en lui remettant la lettre expliquant que j'ai du partir en urgence. Elle appelle et j'apprends que d'ici une dizaine de minutes quelqu'un sera la. Je la remercie et je sors pour attendre le véhicule. Je prendrai le premier avion et je rentrerai. La fraîcheur de la nuit me saisi mais je m'en moque de toute façon c'est à peine si je m'en rends compte. J'ai encore tout gâché comme d'habitude.
Honnêtement j’ai hésité à partir carrément après avoir fait ma valise, mais le problème c’est que j’ai un contrat qui me lie, et dans ce dernier il est dit que je dois rester les 4 jours donc je n’ai pas pu partir pour cette unique raison. C’est vrai que j’aurais pu tout foutre en l’air en une fraction de seconde, mais j’ai déjà posé pendant 3 jours, et je me vois mal abandonner tout de suite maintenant alors que je touche au but. De toute manière il reste une journée à faire et ensuite je l’enlève de ma vie ce n’est pas très compliqué. Je commence d’ailleurs déjà à l’ignorer quand je vais au bar et ça ne me pose aucun problème de le faire à vrai dire. Malgré que je prends mon temps pour faire mes étirements, j’espère réellement qu’elle ne se décidera pas à venir me voir car je ne veux pas la voir, je ne veux plus rien à avoir à faire avec cette personne c’est simple ! Je pars donc courir et je rentre une bonne heure plus tard plein de sueur, alors j’en profite pour une fois dans la douche laisser couler l’eau sur mon corps tout en fermant les yeux tranquillement et bien que dans les films cela suffise pour calmer, en ce qui me concerne ce n’est pas réellement le cas, mais ce n’est pas grave je vais tenter de quand même dormir. Pour arranger le tout, ma nuit fut rythmer par des cauchemars de mon père qui me frappait ou me violait et que je ne pouvais rien faire, donc autant vous dire que mes heures de sommeil sont réduites à néant, mais je vais tenir mon statut de mannequin tout de même jusqu’au bout. D’ailleurs en arrivant sur le lieu du shoot, je remarque qu’elle n’est pas là et on nous annonce qu’elle a dû partir en urgence, et je ne ressens rien, ni peine ni joie. La dernière journée se déroule plutôt bien dans l’ensemble, et une fois que tout est fini pour de bon, je profite un peu du reste de l’équipe car au fond ils ne m’ont rien fait, et Britney me laisse son numéro que j’accepte volontiers puis nous partons tous de notre côté une fois arrivé à Brisbane pour reprendre nos vies là où on les avait laissé
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