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 joanne&jamie - we are going on an adventure

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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptyVen 1 Mai 2015 - 21:30

Fin de journée. Daisy est partie de deux heures, mais uniquement parce que je l’ai quasiment jetée dehors. Cette fille est sous perfusion avec son job. L’assistante idéale en soi, mais je ne veux pas la crever à la tâche. Il est aux alentours de dix-neuf heures, et il me reste une dizaine de mails à consulter. Je soupire, la tête appuyée au creux de ma main. Un journaliste passant devant mon bureau me dit au revoir d’un signe de main. C’est l’avant dernier à partir. Le dernier étant… moi. L’open space est plongé dans le noir, les ordinateurs éteints. L’équipe du soir travaille à l’étage du dessus. A travers le faux plafond, j’entends la musique qu’ils diffusent –Georges Ezra je dirais- puis le jingle de l’émission et l’animateur qui lance le flash info. Seigneur, il se fait de plus en plus tard. Une demi-heure vient juste de passer comme dix minutes. J’abandonne pour ce soir. Je sature. Alors j’enfile ma veste, récupère mon sac et me décide à partir. En passant devant le bureau de Daisy, j’aperçois les billets pour Londres. Je ne peux pas m’empêcher de sourire. Départ dans à peine plus de quinze jours. Je les attrape et les glisse dans ma besace. J’ai hâte. Même ce qui m’attends là-bas n’a rien de réjouissant, j’y serais avec Joanne. Et cela m’emplit de joie. Je descends de l’ascenseur et passe mon badge pour sortir. Je salue l’hôtesse du soir, à qui il reste encore trois heures de travail avant de partir. Comme toujours, elle m’adresse un large sourire avec un « Bonsoir Monsieur Keynes » que je trouve toujours adorable. Quel job ingrat.
Je descends au parking de la station où ma voiture est garée, et je conduis sur cette longue rue qui remonte Brisbane jusqu’à chez moi. Je passe devant le cinéma. Je reconnais l’endroit. A un feu rouge, une idée me traverse l’esprit. D’ici, je pense pouvoir me repérer pour retrouver l’immeuble de Joanne, où je l’avais accompagnée l’autre jour. Je pourrais passer la voir. Sans prévenir ? Non, mauvaise idée. Personne n’aime les visites à l’improviste. Il me suffirait d’envoyer un message. Mais je n’y pense pas, trop occupé à essayer de choisir. Je tourne à droite et j’y vais, ou je continue et je rentre. Je suis fatigué, je devrais rentrer. Le feu devient vert, et un klaxon derrière moi m’ordonne de sortir de ma rêverie. Je tourne à droite, sans réfléchir.
Au pied de l’immeuble, les mains sur le volant, j’hésite à sortir de la voiture. Mes dents s’abattent sur ma lèvre ; décides-toi, allez. Je récupère mon téléphone sur mon tableau de bord, enlève ma cravate, les jette dans mon sac et fourre le tout dans le coffre. C’est parti. Il me semble que c’est à son appartement qu’il y a de la lumière. Je grimpe jusqu’à l’étage où vit Joanne et m’arrête devant sa porte. Une minute, deux, trois, je n’en sais rien. Mon regard reste fixé sur le « Prescott » au-dessus de la sonnette. Je sonne ou je frappe ? Est-ce que je dois seulement la déranger ? Elle dîne sûrement à cette heure-là. Cela m’étonnerait qu’elle veuille de la visite. Bon, je frappe.
Je n’attends pas longtemps avant que la porte ne s’ouvre sur cette minuscule silhouette. Ca y est, je meurs d’embarras. Pourtant je souris. Nerveusement, mais c’est un sourire quand même. « Hm… Bonsoir ? » Oui, Jamie, quand il est vingt heures passé, c’est le soir. « Désolé, je… enfin… est-ce que je dérange ? » Mon regard, indiscret, glisse dans l’appartement afin d’essayer d’y déceler une autre présence qui pourrait être en effet le signe que je ne suis pas le bienvenue ce soir. « Je passais par là en fait, je rentrais chez moi et… » Je ne termine pas ma phrase, ne trouvant pas les mots. Il serait on ne peut plus vain d’essayer d’expliquer ce qui m’a poussé à venir ici sans même prévenir. « Je me suis dit que je pouvais passer te voir. » Voilà, c’est fait, maintenant va-t’en. « Je crois pouvoir dire que… tu me manquais. » Un rire nerveux m’échappe. C’est vrai, sa présence me manquait. Le contact de sa peau, ses yeux, sa voix. Parfois je maudissais mon emploi du temps qui m’empêchait de passer du temps avec elle. Ce soir, je me dis que si je me laisse bouffer par le travail, je ne la verrais jamais plus d’une fois par mois. C’est à moi de me bouger pour éviter cela. Alors me voici. « Mais je ne veux vraiment pas m’imposer, je m’en vais si tu veux. »
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptyVen 1 Mai 2015 - 23:02

we are going on an adventure
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

"Et alors, cette réunion ?" "Mhmm.. Comment dire..." "C'était chiant, hein ?" "Je peux pas dire ça comme ça... mais c'est la même chose à chaque semestre." Joanne avait sa collègue, mais aussi meilleure amie, Sophia, au bout du fil. "Je te promets que la prochaine fois, j'y vais à ta place. Sérieusement, ils nous font un peu chier avec tout ça." "Et ton rencard, alors, ça valait le coup au moins ?" finit-elle par dire, désirant de changer de sujets. "Ne m'en parle pas, j'crois que j'aurai préféré avoir la gastro. Il était répugnant, j'te jure... Et toi alors ?" Joanne lâchait un soupir. Il lui manquait affreusement. "Eh, je suis pas stupide, je vois bien que t'es à fond sur lui, et ça te va super bien, t'es trop mignonne comme ça." La blonde levait les yeux au ciel, on ne la changera donc jamais. "J'arrive à ma voiture là, Sophia." "T'es pas encore rentrée ?" "Ca fait une demi-heure que je t'ai au téléphone... donc non." "Ah mince... désolée. Je te laisse alors, bonne soirée, ma poule." Sophia avait toujours ce réflexe de donner des surnoms insensés aux personnes à qui elle tenait. Cette femme était une vraie pile. Joanne raccrocha, rangeant sont téléphone portable dans son sac. Il n'était peut-être que dix-sept heures trente, mais la conservatrice était épuisée par cette journée. Des réunions qui s'enchaînaient pour la mise en place des prochaines expositions, des soucis de gestions, d'un vol, et des chiffres du semestre passé. Etre assise sur une chaise toute la journée était loin d'être un de ses passions, mais il le fallait parfois.

S'attendant à être coincé dans les bouchons, Joanne était surprise d'être arrivée chez elle en si peu de temps. Elle avait hâte de quitter son tailleur pour une tenue plus confortable. Rentrer chez elle était toujours un véritable bonheur, quoiqu'une présence qui l'accueillerait à chaque fois lui manqait cruellement. Elle avait déjà songé à adopter un chat, beaucoup plus autonome qu'un chien, mais ces derniers temps ont été relativement mouvementés pour qu'elle ne se penche à nouveau sur la question. Joanne posait son sac sur un petit meuble non loin de la porte d'entrée. Elle ôta ensuite son trenchcoat et ses escarpins : ça allait déjà beaucoup mieux. Elle changea de vêtements, optant pour un pantalon en tissu, avec un motif similaire à un celui d'un kilt écossais, mais les couleurs étaient bien plus claires : crème, beige et corail. Et puis un t-shirt uni, et un gilet chaud par dessus. Elle en profitait aussi pour se démaquiller. L'avantage d'avoir un sol chauffé, en parquer de surcroît, lui permettait de ne pas enfiler de chaussettes. Son appartement n'était pas le plus grand qui soit, mais il lui suffisait amplement. Elle avait même une pièce qui faisait office de bureau. Les murs étaient presque tous blancs, ou gris clair, il n'y avait que du parquet. Joanne adorait le bois, et c'était la matière qu'elle avait choisi pour l'ensemble de ses meubles. Ca réchauffait un petit peu l'atmosphère. Quelques plantes vertes ici et là, une cuisine américaine. Un petit chez-soi dans lequel elle se sentait bien. Par chance, c'était l'un des appartements qui avaient une toute petite terrasse, où elle allait mangeait dès que le temps le lui permettait. Enfin, elle s'installa confortablement dans son canapé, se recouvrant d'une couverture polaire, prête à passer une soirée tranquille. N'ayant pas trop d'appêtit, elle s'était juste fait un grand bol de thé avec quelques biscuits qu'elle avait déposé sur sa table basse. Pendant que sa télé s'allumait, Joanne regardait son portable, espérant intérieurement avoir des nouvelles de Jamie, mais rien.

Soudain, on toqua à la porte. Fronçant légèrement les sourcils, la jeune femme se demandait ce qu'on lui voulait à cette heure là. Se découvrant de sa couverture, elle se dirigea pieds nus vers la porte d'entrée afin de l'ouvrire. Wow.  C'était Jamie. La belle blonde ne put s'empêcher d'exprimer sa surprise. En même temps, son coeur ne fit qu'un seul bond dans sa poitrine. Joanne n'était pas vraiment dans sa tenue la plus glamour et le premier réflexe qu'elle eut était de fermer son gilet, allez savoir pourquoi. "Bonsoir..." dit-elle à voix basse. Cette petite voix dans sa tête criait pour qu'elle l'embrasse mais elle n'osait pas. Un sourire apparaissait peu à peu sur son visage. "Non... non, pas du tout." Malgré la joie qu'il lui procurait d'être simplement là, Joanne se demandait ce qu'il faisait ici. Elle était aussi surprise qu'il se souvienne de son adresse. La jeune femme avait un très mauvais sens de l'orientation, aucune mémoire de côté-là. Elle ne mémorisait une route que si elle la pratiquait régulièrement. Joanne le laissait parler, comprenant tout à fait qu'il ne trouve pas ses mots. Elle le regardait d'un air tendre, silencieuse. Elle lui manquait. Ces mots la touchèrent plus que tout, son coeur dansait dans sa poitrine. Une de ses mains se posaient sur son bras, délicatement, toujours souriante. "Non..." lui chuchota-t-elle. "Reste..." Sa main glissait le long de sa manche, jusqu'à saisir la sienne et l'entraîner doucement chez elle. La porte se refermait derrière eux. Bon Dieu, que c'était étrange de le revoir à chaque fois. Elle avait l'impression qu'elle repartait de rien à chaque fois, malgré leurs ébats, leurs discussions, les premières découvertes révélées à l'autre. "Si jamais tu veux enlever ta veste tu... tu peux l'accrocher là." dit-elle en indiquant le porte-manteau accroché au mur. Elle l'invita à avancer, afin d'atteindre le séjour. Beaucoup moins grand que celui de Jamie, cela allait sans dire. Même si elle était ravie de le voir, elle était embarrassée de l'accueillir chez elle. C'était beaucoup plus modeste que chez lui. Encore une chance qu'elle n'était pas bordélique. Il n'y avait que son lampadaire intérieur qui était allumé, le plafonnier émettant une lumière trop claire pour elle lorsqu'il faisait nuit. "Ne te gêne pas pour te mettre à l'aise... Installe-toi." Pourquoi être si nerveuse Joanne ? Ce n'était pas comme si vous ne vous étiez pas déjà embrassés. Elle enleva sa couverture du canapé, le pliant et le déposant sur l'un des accoudoirs. Joanne sentait son coeur battre fort dans sa poitrine, faisant écho dans tout le reste de son coeur. "Heu... Je peux te servir quelque chose ?" Les mains jointes entre elles, la jeune femme ne gérait pas trop la situation. Rien ne l'empêchait d'aller se blottir contre lui, ou échanger un baiser. Et pourtant.
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Dernière édition par Joanne Prescott le Sam 2 Mai 2015 - 0:11, édité 1 fois
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 0:01

Sa main glisse sur ma veste jusqu'à rejoindre la mienne. Mes doigts la serrent doucement. Joanne m'invite à entrer. Ah, oui, détail auquel je n'avais pas penser. Quand on rend visite à quelqu'un, cela implique d'entrer chez cette personne. Mettre un pied dans son intimité. Je m'en veux encore plus d'être venu si tard, comme ça, sans même un sms alors qu'absolument rien ne m'empêchait de lui demander si je pouvais venir. Au moins je ne donnerai pas l'impression d'être le squatteur d'un soir. « J'aurais dû prévenir, je sais que ce n'est pas correct de s'incruster à l'improviste comme ça. » Je me confonds encore et encore en excuse. C'est que j'ai si peu l'habitude de tout ceci. Je sais que lorsque j'ai envie de visiter Lehyan, je n'ai qu'à traverser la rue, je suis chez lui comme chez moi, je n'ai pas de pudeur à avoir. De même pour Avalon, Elizabeth… Tiens, à y réfléchir, je ne préviens jamais personne de ma visite. Etange. Alors pourquoi suis-je si embarrassé cette fois ? Au final, je n'en sais rien. Sûrement parce que c'est elle, et qu'il était été plus correct d'attendre le jour où elle m'aurait invité d'elle-même chez elle plutôt que de débarquer de nulle part et lui forcer la main.
Comme elle m'y invite, j'enlève ma veste et la dépose sur le porte manteau qu'elle m'indique. J'en profite pour défaire le premier bouton de ma chemise, celui qui m'étrangle toute la journée. Cela m'aide un peu à me détendre. Suivant Joanne dans l'appartement, j'observe l'agencement autour de moi, la décoration, les meubles. Je me demande si le parquet est un choix ou s'il a toujours été là -parce que je suis un fan inconditionnel de parquet, de bois en général. Cela va de paire avec mon allergie pour le monde contemporain. J'aime les vieilleries, les antiquités, les meubles qui ont une histoire. Chez moi, je les associe avec quelques pièces de mobilier très froid et laqué ; je trouve que le contraste les met en valeur, et tandis que les pièces récentes s'effacent, les plus anciennes révèlent leur caractère. « C'est cozy... » dis-je tout bas. Ce qui signifie, en Jamie, que l'appartement est petit mais agréable, qu'il est facile de s'y sentir bien. Mais qu'est-ce qui m'a pris d'acheter une immense baraque rien que pour moi ? Elle est si grande qu'on pourrait y entendre de l'écho. C'est ridicule. C'est une maison pour une famille, pas pour un type qui ne fait qu'y dormir.
Joanne me propose de me servir quelque chose à boire. Volontiers, toute cette nervosité m'a asséché la gorge.  « Un Whisky, sec. »dis-je pour plaisanter, avant de reprendre ; « Un thé, si tu en as. Sinon de l'eau suffira. » Je lui adresse un sourire pour la remercier. Je ne sais pas pourquoi je reste à trois mètres de distance ainsi. Mon regard ne quitte pas la jeune femme, et pourtant je n'ai pas encore remarqué sa tenue décontractée et son absence de maquillage. Dans une heure, peut-être que mon cerveau fera tilt. Je continue d'observer l'appartement et me décide enfin à faire quelques pas à l'intérieur. « Mon assistante nous a trouvé des billets pour Londres. Tu t'en sors de ton côté, avec le musée ?.. » dis-je simplement histoire de dire quelque chose, que le silence ne s'installe pas. Non, c'est nul, trouves autre chose. Je suis Joanne jusqu'à la cuisine, réduisant l'écart entre nous. Lorsqu'elle me tourne le dos, le temps de servir le thé, je m'approche un peu plus. Derrière elle, je pose doucement mes mains sur sa taille et cale mon front contre son crâne, les yeux fermés. « Je peux ? » je demande, préférant avoir son autorisation avant de me permettre de l'enlacer un peu plus. J'avoue qu'après une journée fatigante, la chaleur d'un contact physique a quelque chose de revitalisant.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 0:50

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Joanne trouvait que son appartement semblait convenir à Jamie. Elle se demandait pourquoi elle attachait tant d'importance à l'opinion qu'il dégagerai au regard de tout cela. Peur du jugement peut-être, de se sentir inférieure, ça, c'était un peu plus sûre. Il détendit ensuite l'atmosphère, prétendant vouloir de l'alcool. Joanne laissait échapper un rire. De toute manière, elle n'avait pas d'alcool chez elle. Elle recevait très peu de personnes dans cet endroit et ne consommait jamais de cette boisson toute seule. Après lui avoir souri, elle se dirigea vers sa cuisine afin de faire chauffer de l'eau sur sa gazinière. Au même moment, Jamie lui dit qu'il avait les billets d'avion. Le jour J approchait si vite, mais si lentement à la fois. Ses yeux se braquèrent sur lui, venant toujours de réaliser qu'il parlait de ses billets sur lui. "Tu... Tu as aussi payé mes billets ?" Elle était terriblement gênée qu'il les lui avait achetés. "Il... Il faudra que tu me dises combien je te dois. Enfin... je veux dire que c'est pas donné, je..." Oui, Joanne avait bien oublié que l'homme qui était dans son appartement était quelque peu fortuné. Mais même, sur le principe, elle était embarassée. Vint ensuite le sujet de ses congés. La belle blonde lui sourit, satisfaite d'avoir résolu ce soucis par elle-même.  "Oui... De ce côté-là, c'est bon. Vu que ça faisait assez longtemps que je n'ai pas pris de congés, il m'a laissée prendre une deuxième semaine. Histoire de récupérer du décalage horaires. C'est vraiment très épuisant selon lui, apparemment." La jeune femme préparait sur une coupelle un mug avec une cuillère, puis sortit de son armoire un bocal à sucre et sa boîte à thé. Elle mit de ces herbes dans une boule à thé, qu'elle mit de suite dans la tasse. Il n'y avait plus qu'à attendre que l'eau chauffe. En attendant, elle s'appuya contre l'un des éléments de la cuisine, jouant avec ses doigts nerveusement. "J'appréhende un peu, pour être honnête..." Elle s'inquiétait d'un peu de tout, c'était assez général : le voyage en avion, les bagages, bien arriver là-bas, ce qu'il pouvait se passer là-bas...

L'eau se mit à bouillir, et Joanne en versa une quantité suffisante dans la grande tasse. Elle manqua de peu d'en mettre partout lorsqu'elle sentit les mains de Jamie se poser doucement de sa taille. Intérieurement, elle était euphorique, son coeur s'emballait tout seul, surprenant ainsi ses poumons, qui se mirent aussi paniquer. Joanne faisait de se mieux pour rester concentré sur ce qu'elle faisait afin d'éviter la catastrophe, mais c'était très compliqué. La jeune femme ne l'avait vraiment pas vu venir, l'effet de surprise étant d'autant plus grand. Elle ferma d'abord les yeux, savourant l'instant de ce contact qu'elle avait avec lui. Elle avait l'impression de ne pas avoir été proche de lui depuis une éternité. Ses mains vinrent ensuite saisir délicatement les siennes, afin que ses bras l'entourent complètement. La respiration de Joanne était assez forte, l'effet qu'il avait sur elle était indescriptible. Ils restaient ainsi silencieusement pendant quelques minutes. Aucun mot n'était nécessaire. Joanne caressait les mains du bel homme du bout de ses doigts. Elle se retourna ensuite délicatement, toujours enveloppée par ses bras, pour pouvoir le regarder. Ce si beau visage, ces yeux si envoûtant, ces lèvres si douces. Soucieuse, elle lui demanda à voix basse, afin de ne pas briser l'ambiance sereine qui s'était instaurée.  "Tu vas bien ?" Elle porta une de ses mains à sur sa joue, qu'elle caressa délicatement. "Tu as l'air... épuisé." Puis ses doigts se laissaient progressivement glissé jusqu'au menton, puis le cou, pour enfin se poser au niveau de son torse. Ses yeux l'observaient, passionnés par ce qu'ils voyaient. D'un côté, elle mourrait d'envie de le toucher davantage, de l'embrasser plus, mais elle craignait que tout s'enchaîne trop vite, en dépit de leur volonté. Ils s'étaient plus ou moins partagés leurs sentiments l'un à l'autre, mais jusque ici, les mots les plus importants n'ont jamais encore été mentionnés, voir même pensées.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 1:52

Sur le coup, j'ai du mal à comprendre la question de Joanne. Bien sûr que j'ai payé ses billets, c'est normal après tout. Je n'allais pas la laisser débourser un centime pour ce voyage si j'ai les moyens de le financer entièrement, ce serait ridicule. Mes yeux s'arrondissent de surprise, j'arque un sourcil. « Je n'aurais pas dû ? » je demande. Mais rapidement, je comprends qu'il ne s'agit là que de conventions modernes qui veulent que nos chères femmes émancipées et professionnelles payent la moitié de tout, et surtout leur part. Je balaye ses paroles d'un geste de la main dans l'air. Hors de question qu'elle me rembourse quoi que ce soit. « Joanne, c'est de l'argent de poche. Tu ne me dois rien du tout. » Après tout, il m'arrivait de débourser bien plus que cela pour un simple week-end entre amis quand j'étais plus jeune. C'est que c'est pas donné de louer à yacht à vingt ans. Mais un aller-retour à Londres, ce n'est pas grand-chose. « C'est moi qui t'embarques là-dedans, alors laisses-moi t'offrir le voyage » j'ajoute avec un sourire. La jeune femme m'apprends qu'elle a réussi à obtenir ses vacances. Bonne nouvelle. Excellente, même. C'est un détail en moins dont nous devons nous soucier. Il ne reste plus qu'à attendre que le passeport de la belle soit prêt, et plus rien ne pourra nous empêcher de monter dans cet avion. Elle appréhende. Moi aussi, un peu, il est vrai. Mais la hâte prend le dessus sur mes craintes à chaque fois que j'y pense. Je ne cesse de penser à tous les lieux que j'aimerais lui faire découvrir. Une semaine là-bas sera à peine suffisante pour faire le tour de tout ce qu'il y a à voir en dehors des circuits touristiques. « C'est normal, je suppose. Mais tout ira bien, j'en suis sûr. » dis-je en me surprenant moi-même de ne pas mourir de peur devant cet inconnu, ce voyage que je ne pourrais jamais totalement calculer. Il y a cette part de mystère. On ne peut pas savoir ce qui se passera une fois là-bas. Et je m'en fiche complètement.
Sur les plaques à induction, l'eau attends de bouillir. Je sens qu'un thé me fera le plus grand bien, ma bouche en réclame déjà le goût des feuilles macérées. En attendant, je pars à la recherche du contact de Joanne. Mes mains sur ses hanches sont suffisantes pour commencer à me détendre. Je respire lentement, le visage près de ses mèches blondes, ce parfum qui lui est propre. Je suis doucement les gestes de la belle qui m'invitent à l'accueillir entièrement dans mes bras, me guident sur son corps. Mon dos s'affaisse légèrement à cause de sa petite taille. Mon visage vient instinctivement trouver refuge dans le creux de son cou. De là, je sens sa carotide gonfler au rythme rapide des battements de son coeur. Alors que je silence demeure, je me concentre sur cette musique. Je sens doucement tout mon corps se détendre, chacun de mes muscles se relâcher. Je pourrais m'endormir, là, tout de suite, la tête sur son épaule et son corps contre moi. Je me sens même déjà partir, mais Joanne me force à me redresser lorsqu'elle décide de se tourner pour me faire face. Je peine à ouvrir les yeux, et je garde même les paupières closes afin de pleinement sentir la main de la jeune femme sur mon visage. Je me réveille enfin lorsque ses doigts glissent de mon cou à ma chemise, je retrouve ses yeux bleus. L'esquisse d'un sourire s'installe sur mes lèvres. Elle me demande si je vais bien, faisant remarquer que je semble fatigué. Non, épuisé. Dans un souffle, je laisse échapper un léger rire. Elle a bien raison, je crois que je tiens à peine sur mes jambes. « Je vais parfaitement bien. » dis-je pour la rassurer. C'est loin d'être faux. Je me sens particulièrement bien. Toutes les tornades qui s'entrechoquaient en moi se calment jour après jour. « Je me donne toujours beaucoup au travail. Peut-être un peu trop. Je n'en sais rien. » Il y a autre chose. Depuis l'autre jour, depuis la plage, quelque chose s'est libéré, quelque chose à laquelle je dois m'habituer, que j'essaye de comprendre et de maîtriser, comme toujours. Un truc qui s'appelle Jamie. Cela est aussi éprouvant. « Je pense que la fatigue est bien plus morale que physique. Tellement de choses changent... » Mes bras la serrent doucement, je l'embrasse sur le front. Je souris un peu plus, ajoutant pour la taquiner ; « Mais qu'est-ce que tu es en train de faire de moi ?... » J'attrape son regard, faisant comprendre par mon expression que ce n'est en rien un reproche. Au contraire. Bientôt, je n'aurais plus de raisons de me croire cinglé. Me penchant vers elle, je dépose un baiser sur sa bouche. Un long baiser langoureux qui savoure chaque millimètre de ses lèvres. Avant que ce geste m'inspire des pensées plus intimes, je me détache de sa bouche. Le thé. Oui, voilà. Je la lâche doucement, lui rends la liberté de ses mouvement. Puis je m’attelle à sucrer mon thé. Quatre, cinq cuillères de sucre. Je le goûte. Parfait. « Je suppose que tu n'as pas de loukoums ? » Personne n'a jamais de loukoums chez soi, c'est incroyable. Et encore, il y en a qui ne savent même pas ce que c'est. Je les ai découverts par un ami maghrébin de mon père. Seigneur, il n'y a rien de meilleur pour accompagner le thé, même si on se retrouve la bouche couverte de sucre glace. C'est à se damner. Ah, oui, en effet, j'ai lancé cette question juste histoire de dire quelque chose. De me donner une bonne raison de la lâcher pour me concentrer sur mon thé. Ma tasse à la main, ne sachant pas si Joanne souhaite s'installer dans le canapé ou rester debout, je m'appuie contre l'îlot central pour prendre quelques gorgées, l'air de rien.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 13:15

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Pour Jamie, payer les billets d'avion coulait de source. Il était même surpris de la réaction de Joanne, qui elle, en perdait ses mots. Ce n'était qu'à ce moment là qu'elle se souvenait qu'ils avaient une vision assez différente de l'argent. Pour lui, payer deux aller-retours n'était presque rien, ça l'était un peu plus pour la jeune femme. Elle n'était pas non plus des plus pauvres du pays, loin de là. Son salaire était plus que correcte, et même si elle n'hésitait à pas se faire plaisir chaque moi, elle gardait une part pour faire des économies. Pourquoi, ça, elle l'ignorait encore. Les billets étaient de toute façon déjà achetés, Joanne ne pouvait que se résilier et accepter. Cette situation le mettait pas très à l'aise. Elle se dit qu'il fallait qu'elle lui achète quelque chose, qu'elle fasse quelque chose. Ce sentiment d'être constamment redevable était plus fort qu'elle. La jeune femme finit par accepter  la condition d'un signe de tête et d'un sourire léger. Tous les deux étaient suffisamment bornés pour rester figé sur leur position, et ce n'était pas parce que l'un l'avait "remporté" que l'autre aller se laisser abattre. Joanne était empressée de partir. Elle avait une très vague idée de ce qu'il comptait faire là-bas. Mais le fait de savoir qu'ils allaient y rester une semaine ouvrait un éventail de possibilités énormes. Son coeur s'emballait à l'idée d'y aller, enfin. De visiter Londres, la découvrir selon le point de vue de Jamie. Même s'il ne regrettait pas son choix d'y avoir échappé pour des raisons qui lui étaient propres, il ne blâmait jamais la ville d'où il venait. Il y était tout de même attaché.

Joanne se sentait comme en sécurité lorsqu'elle était dans les bras du bel homme. Le souffle chaud qui sortait de sa bouche se glissa sur la peau de Joanne, accentuant davantage sa tachycardie. Elle s'était retournée, afin de pouvoir le regarder, lui parler, peut-être l'embrasser. Il disait se sentir très bien, elle laissa un sourire rassuré se dessiner sur ses lèvres. Il mentionna son travail. Joanne savait que ce n'était pas le genre d'emploi où l'on pouvait choisir quand on commençait et quand on pouvait terminer. La belle blonde ne trouvait rien à lui dire à ce moment là. Il parlait ensuite d'épuisement moral, soulignant les derniers changements. Tout changeait pour elle aussi, mais dans un bon sens : elle dormait déjà beaucoup, elle retrouvait son appétit d'antan, elle s'ouvrait à nouveau aux autres. Il l'embrassa sur le front, serrant un peu plus son étreinte. "Rien de mal, j'espère..." dit-elle à voix basse, accompagné d'un large sourire. Son coeur explosa dans sa poitrine lorsque leurs lèvres se touchèrent. Joanne se mit sur la pointe des pieds, afin d'être un petit plus à sa hauteur, puis entoura le cou de Jamie de ses bras, se collant un peu plus contre lui. Le baiser était plus que passionné. C'était presque déchirant pour elle qu'il se termine, mais aussi un petit peu soulageant. Elle le regarda ensuite se servir en sucre avant de demander sil n'avait pas la friandise qu'il préférait. Certains pourraient dire que le monde était trop bien fait, mais aussi surprenant que cela puisse-t-il paraître, elle en avait acheté. La belle blonde s'en était pris, pour en goûter. Elle savait qu'elle en avait déjà mangé, mais cela devait remonter à son adolescence. Ses collègues et elle avaient une très longue discussion sur ce met, ce qui l'incita à en acheter. "Laisse-moi te surprendre." dit-elle d'un ton très rieur. Elle ouvrait l'un de ses placards, puis prit la boîte correspondante. "Après je ne sais franchement pas si c'est une bonne marque ou pas..." dit-elle en regardant le contenant. "C'est pas moi, l'experte" ajouta-t-elle, d'un air léger.

Elle l'invita à rejoindre sa salle de séjour. Elle avait ouvert et posé la boîte de loukoums sur la table basse, la laissant en libre service. S'installant confortablement sur son canapé, elle remarqua qu'elle n'avait même pas encore touché à son propre thé. Il devait avoir refroidi, depuis le temps. Joanne en avalant une gorgée, avant de poser son mug sur la table basse. Il fallait combler le silence, d'une manière ou d'une autre. D'une voix douce, la jeune femme finit par dire. "Tu pourras te reposer à Londres, le temps ne sera pas derrière nous là-bas." Sa main se glissa délicatement au niveau de la nuque de Jamie, afin de le cajoler à cet endroit. "Et on pourra faire des choses que tu aimes faire là-bas." Joanne était beaucoup plus hésitante par ce qu'elle allait dire ensuite. Elle mit même à chuchoter, alors qu'il n'y avait pas vraiment de raisons pour parler encore plus bas. "Ou... Si tu préfères parler de tous ces... changements pour toi... C'est comme tu le sens. Je peux comprendre, si tout ça te perturbe." Joanne ne voulait pas le forcer à ce qu'il se révèle, mais elle en brûlait d'envie, sa curiosité était insatiable.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 14:44

« Oh mon d… » Mes yeux ronds se posent sur la boîte de loukoums. Que dis-je, le Graal. Surpris n’est pas le mot. Je suis émerveillé, impressionné. Je rêve. Là, ces petits carrés extirpés du paradis des inconditionnels du sucré, le parfait mélange entre la passion anglaise pour la gelée et les saveurs orientales, la gourmandise ultime. Sur le coup, je ne peux pas m’empêcher de coller un baiser sur la bouche de Joanne pour la remercier –vu que les mots me manquent, c’est ce que j’ai trouvé de plus efficace. « C’est parfait. T’es parfaite. Tu es magique. » Il y a deux dictons qui sont on ne peut plus proche de la réalité ; celui sur les femmes qui rient, et celui sur l’estomac des hommes. C’est burlesque. Je suis la jeune femme jusqu’au salon et m’assied à côté d’elle, me retenant autant que possible de fixer cette boîte de loukoums comme un chat traque le point d’un laser. Afin d’éviter le silence, Joanne parle de Londres. « J’espère bien qu’on ne fera pas uniquement ce que j’aime, l’idée est quand même que tu puisses faire ce qui te chante. Je connais cette ville par cœur. C’est toi qui rêves de l’Europe. » Et quitte à l’embarquer dans ce voyage que personne de normal ne cautionnerait, autant qu’elle en profite à fond. Je préfère la suivre dans tout ce qu’elle souhaite faire ou voir plutôt que de repasser dans des lieux que je ne connais que trop bien. Il y a des femmes qui aiment Londres pour le shopping, d’autres pour les musées, et certaines pour le monde de la nuit. Rarement pour la gastronomie, il faut bien l’avouer. A cette pensée, j’attrape un loukoum et le fourre dans ma bouche. Joanne mentionne finalement les changements dont je parlais plus tôt. « Est-ce que j’ai l’air perturbé ? » dis-je la bouche complètement tartinée de sucre glace et des loukoums dans les joues façon hamster, un sourire laissant apparaître ma totale satisfaction. Je suis un gros bébé barbotant dans une baignoire de loukoums, gloussant de bonheur. Il en faut peu pour être heureux, qu’ils disent. Rapidement, je passe ma serviette sur mes lèvres, histoire d’être un petit peu plus décent. J’en profite pour finir ma bouchée. Bon dieu, ce que ces machins collent aux dents. Je prends une gorgée de thé pour parfaire le tout. « Ne t’inquiètes pas. » Parler de ces changements, je ne suis pas sûr d’en avoir envie. Ou plutôt, je ne sais absolument pas quels mots mettre pour tout ce qu’il se passe. Comment décrire cette espère d’euphorie mêlée à de la nervosité, ces pincements un peu partout dans mon corps qui peuvent être à la fois douloureux et agréables ? Il y a de quoi passer pour un masochiste. Oh, sans oublier qu’il faudrait mentionner le fait que je n’arrive plus du tout à écouter ce que mon frère défunt pourrait me conseiller de faire, que je parle de moi-même à la troisième personne dans mes pensées, et je ne tiens vraiment pas à finir camisolé parce que Joanne aura enfin réalisé que mon esprit est dans le même état que Bagdad en 2005. Ca ira. « Ce sont des choses tellement compliquées à expliquer. Pas que je pense que tu ne comprendrais pas… C’est bien le contraire en fait. » Un rire nerveux m’échappe. « J’ai largement assez parlé de moi. » Je reprends une gorgée de thé. Entre les deux sujets, je préfère largement parler de Londres. « Dis moi plutôt… Je dois réserver l’hôtel, je choisis une ou deux chambres ? » Je souris, malicieux. « Je plaisante, j’ai un appartement qui m’attends là-bas. » Mais je ne peux pas m'empêcher d'être amusé par l'expression des ascenseurs émotionnels dans le regard de Joanne. Elle finira par me détester si je continue d'être aussi taquin avec elle. Promis, j'arrête.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 16:34

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Il avait fallu d'un rien pour rendre Jamie complètement euphorique. Tout le monde disait que les riches étaient difficiles à satisfaire et il venait juste de contrer la règle. Joanne ne put s'empêcher de marquer sa surprise, se mettant à rire de son comportement.  Il l'embrassait, puis la couvrait de compliments, tout ça de manière spontanée et naturelle. Ayant vu son enthousiasme pour la friandise, elle se demandait pourquoi il prenait autant de temps pour se servir. La boîte était pourtant là, ouverte, et ce n'était certainement pas pour de la décoration qu'elle l'avait posé là. "Donc ça ne te gênera absolument pas de me suivre en allant aux endroits phare de la ville ? A se perdre au milieu des touristes ?" dit-elle en haussant un sourcil, l'air amusé. Elle ne voulait pas faire que ça loin de là. Etre dans une fourmilière à longueur de journée n'était pas vraiment sa tasse de thé. Il y avait tellement de choses à voir à Londres, une semaine n'était peut-être suffisant. Et quand même, elle ne saurait plus où en donner de la tête. "En général, j'aime bien me promener, sans savoir où je vais. Comme ça, je ne m'attends à rien et chaque chose devient une surprise." Joanne découvrait encore beaucoup de choses à Brisbane en pensant ainsi. Curieuse, la jeune femme revint sur un terme qu'il venait d'utiliser. "Et toi, tu rêves de quoi ?" C'était une question qu'elle aurait pu lui poser au restaurant. Elle restait souriante et vit que Jamie céda enfin à la tentation en se prenant un loukoum. Il frisait le ridicule, mais il était totalement adorable à ce moment là. Joanne ne devait pas s'inquiéter. Enfin, il pouvait dire ce qu'il voulait, elle le serait quand même. Elle prit une de ces friandises et mordit dedans. Qu'est-ce que c'était trop sucré, voire même de trop. Mais très agréable en bouche, elle pouvait comprendre son addiction.

Jamie avait du mal à s'exprimer, c'était tout à fait légitime. La jeune femme était bien placée pour connaître la frustration lorsqu'elle ne trouvait pas le mot qui correspondait à sa pensée. Il voulait rapidement passer à autre chose alors qu'il venait à peine à parler de lui. Joanne reconnaissait être un petit peu déçue qu'il ne s'ouvre pas plus que ça. Elle mit en bouche la deuxième partie de son loukoum, laissant ses doigts plein de sucre glace, comptant bien les lécher un peu plus tard. La jeune femme fut prise de court lorsque Jamie se questionnait vis-à-vis de l'hôtel. Sous l'effet de surprise, elle inspira, l'air emportant avec lui quelques particules de sucre glace qui la firent tousser, manquant de peu de s'étouffer. Bon Dieu, il fallait qu'il arrête de lui faire des plaisanteries pareille. Et vu le regard qu'il lui lançait, il avait l'air pleinement satisfait de son action. Si c'était Bagdad en 2005 dans son esprit, Jamie faisait de celui de Joanne Hiroshima en 1945. Il savait très bien qu'il lui faisait de l'effet, et il en jouait pleinement en la mettant dans l'embarras. La belle blonde prit une gorgée de thé, et retrouva ses esprits. Elle fit un peu la moue, à la fois amusée et déconcertée. "Tu l'as fait exprès..." Sans déconner. Et bien sûr qu'il avait un appartement, elle aurait du s'en douter. Quoiqu'un peu surprise qu'il ait gardé un pied-à-terre là-bas, alors qu'il considérait rester définitivement à Brisbane. L'idée même de savoir qu'ils allaient dormir dans le même endroit l'effrayait. Joanne vivait seul depuis un an, et avait perdu l'habitude d'avoir une présence chez elle. Il n'était pas certain qu'elle dorme particulièrement bien lorsqu'elle sera en Angleterre, sans encore tenir compte du décalage horaire.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 20:46

Si le souhait de Joanne est de voir tous les sites touristiques de Londres, ainsi soit-il. La connaissant, je doute grandement que ce soit vraiment ce qu'elle veut, mais sait-on jamais, tout le monde a droit à sa part de cliché. « Tout ce que tu voudras. » dis-je en acquiesçant d'un signe de tête. De Big Ben à la Tour de Londres, elle pourra profiter d'un guide entièrement privé pour son tour de la capitale anglaise. La jeune femme ajoute quelque chose qui correspond bien plus à ce que j'ai pu voir d'elle, soit qu'elle aimait se promener dans but. Laisser les surprises venir à elle. Je suis tout l'inverse, je ne peux pas m'empêcher de tout planifier. Si ça ne tenait qu'à moi, je saurais exactement à quelle heure de quel jour nous irions dans chaque endroit que j'estime être à voir. Mais pour ne pas tomber dans ces travers, je préfère la laisser être maître du voyage. « J'aime beaucoup cet état d'esprit. » dis-je, non sans admiration de sa capacité à improviser. Je sais que c'est étrange d'être aussi impulsif et méthodique à la fois. Je ne le saisis pas bien moi-même. Une partie de moi préfère réprimer mon côté instinctif, et l'autre, mon irrépressible curiosité, aimerait que je lui laisse le champ libre. Mais j'ai bien peur de ce que cela pourrait donner. Joanne en vient à me demander quel est mon rêve. Voyant immédiatement un rapport avec ces sujets que je ne souhaite pas aborder ce soir, je réponds avec une totale insouciance de façade ; « J'ai trouvé quelqu'un qui a des loukoums chez elle, je ne sais plus de quoi je peux bien rêver maintenant. » Elle est loin d'être idiote, elle a ce cinquième sens qu'ont toutes les femmes, elle saura que c'est une pirouette. Je ris néanmoins, pensant avec amusement -ou pas ?- qu'une femme avec des loukoums chez elle est forcément une femme faite pour moi. Afin de ne pas trop la décevoir avec mes esquives, je reprends, plus sérieux ; « Honnêtement, en venant à Brisbane, j'ai adopté le rêve le plus banal qui soit ; être heureux, me trouver une femme, remplir mon immense maison de gosses. » Il y a aussi : ne plus jamais croiser mes parents, réussir à être moi-même, ne plus jamais apparaître dans un tabloïd… Je ne crache pas dans la soupe en prétendant vouloir l'anonymat. J'aime le sentiment de reconnaissance, le respect que le statut inspire, les galas -même l'hypocrisie qui s'en dégage-, l'argent bien sûr. J'ai grandi, toute ma vie, baigné là-dedans. J'ai réussi à me forger dans cet univers et y survivre.Tout ceci est comme un repère pour moi. On ne peut pas se changer du tout a tout… Quoi que. Je n'ai pas souvenir d'avoir un jour pensé ainsi. Au contraire. J'ai plus souvent maudit les hautes sphères qui m'avaient pris mon frère. Mais il n'est plus là. Et moi, cette attention me plaît. A cette pensée, particulièrement perturbante, j'essaye de cacher mon expression perplexe derrière une gorgée de thé. Étrange période de dualité consciente dans laquelle je m'aventure.
Joanne fronce son petit nez. Elle a compris que la question de l'hôtel ne serait qu'à l'embêter. En effet, j'ai conservé mon appartement de Londres, toujours d'une grandeur démesurée, qui comporte une suite pour les invités avec chambre, salle de bain, et même un pseudo minuscule espace salon. Je ne m'étais pas encore résigné à m'en défaire car je savais pertinemment que je retournerais en Angleterre un jour voir Oliver. Même une seule fois. Je préférais dormir chez moi qu'à l'hôtel. Et puis, cet appartement est matériellement la dernière chose qui me raccroche d'aussi loin à cette ancienne vie. Le dernier fil à couper. Le plus difficile. « Ne m'en veux pas, c'est tellement facile de te faire marcher. » dis-je avec cet air de gosse innocent qui sait qu'il a fait une bêtise et demande pardon. « J'arrête, je te le jure. » Je ne tiens pas vraiment à m'attirer les foudres de la jeune femme ce soir. Mes doigt reprennent un loukoum de la boîte que je fourre entier dans ma bouche -ma gloutonnerie m'empêchant de simplement mordre dedans afin de le manger en deux fois, qu'importe si mes joues doublent de volume et mes dents se noient dans la gelée. Mon regard se pose sur une Joanne qui engloutit également l'une des douceurs, avec juste un peu de sucre glace sur les doigts, mais la bouche impeccable. Avec des yeux ronds, je m'exclame ; «  Mais comment est-ce que tu arrives à manger ça sans t'en mettre partout ? » Je n'y suis jamais arrivé. Bon, je n'y mets pas vraiment du mien, mais ne pas se retrouver avec la bouche pleine de sucre relève quand même du miracle. Je fronce les sourcils. Cela ne peut pas durer. Avec mes doigts complètement blancs de la savoureuse poudre sucrée, je me penche sur Joanne avec la bonne intention de lui en mettre partout. « Viens là que j'arrange ça ! » dis-je en riant alors qu'elle tente de me repousser. Finalement, je parviens à coller un baiser sur sa joue, créant ainsi une trace poudrée sur sa joue. Victoire !
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 22:29

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Jamie pour le contrôle, Joanne pour l'improvisation. Un autre point où tout les opposait. A croire qu'ils se complètent. L'effet s'est beaucoup plus accentué chez Joanne après son divorce. A force de se promener seul, à errer sans vrai but, elle faisait quelques découvertes, rendant la marche beaucoup plus agréable. Alors ça lui prenait, parfois comme ça, dès qu'elle avait du temps libre. A décider au dernier moment de prendre un virage ou une ruelle, puis attendre d'être au bout pour voir où cela pouvait la mener. Un peu comme leur relation. Ils allaient de choix en choix, sans savoir vraiment où ils allaient, ne sachant pas comment deviendrait l'autre au prochain tournant. L'inattendu ne faisait pas partie des choses que Jamie aimait, la jeune femme l'avait bien remarqué. A vouloir constamment tout planifier, tout préparer, tout contrôler. Ca devait certainement avoir un côté rassurant. Joanne était même un peu surprise qu'il puisse apprécier cet esprit chez elle. Un sourire s'affichait sur son visage. Le jour où il commencera un peu à voir les choses comme elle, déjà, ce serait un miracle, mais ça lui permettrait très certainement de voir une autre facette de lui, qu'il se dévoilerait un peu plus. En vint la réponse de Jamie à sa question. Le bel homme avait décidé de ne pas être très sérieux ce soir-là, certainement pour se décompresser comme il le pouvait. Joanne le regardait, d'un air désespéré et amusé à la fois, puis lâcha un soupir. Jamie ne tarda pas à se rattraper, avouant que tout ce dont il désirait était finalement une vie des plus banales. Fonder une famille. Cette idée restait au travers de sa gorge parce que cela faisait directement allusion à sa fausse-couche pour elle. Elle n'était pas stérile, tout était normal. Mais sa mauvaise expérience lui revenait constamment à l'esprit. Les seules personnes qui étaient au courant étaient les soignants qui s'étaient chargés d'elle, et sa soeur. Elle avait comme un sentiment de honte, d'incapacité à porter un enfant. C'était un sujet qui était beaucoup plus sensible que son divorce, c'était la goutte qui avait fait déborder le vase. Surprise du silence qui régnait, Joanne sortit de ses pensées d'elle-même, et regarda Jamie qui semblait aussi très songeur. Il finit par boire une gorgée de thé, faire comme si de rien n'était.

Elle ne marchait pas, elle courrait même. Joanne était d'une naïveté sans bornes. Pas assez pour se souciers des extraterrestres, mais toute histoire plausible fonctionnait très bien avec elle. Beaucoup de personnes l'embêtaient avec ça, d'autres s'en déconcertaient. Jamie faisait partie de la première catégorie, et avait l'air de bien s'y plaire. "Je sais que je me fais tout le temps avoir..." finit-il avouer timidement. "Je ne te crois qu'à moitié quand tu dis ça..." dit-elle d'un sourire, jouant avec ses doigts. "D'expérience, ce n'est pas le genre de plaisir dont on arrive facilement à se priver..." Sinon son frère et sa soeur auraient arrêtés très tôt. "Le pire c'est que moi, j'y arrive jamais." dit-elle, presque frustrée. Elle était incapable une très mauvaise menteuse, ce qui rendait la chose passablement plus complexe.  Joanne dégustait tranquillement son loukoum lorsqu'il s'exprima. La jeune femme ne pouvait s'empêcher de rire, avec un large sourire. Il s'approcha dangereusement d'elle, afin de régler son soucis. Elle tentait désespérément de le repousser, en vain. Avec l'élan, la blonde se déséquilibra, prenant appui sur ses mains afin de ne pas se renverser. "Non non non non." dit-elle tout en riant, amusée. Trop tard, il était parvenu à ses fins. Joanne se redressa, puis essuya sa joue du dos de la main, constatant la quantité de poudre qui était sur elle. Ca collait un petit peu. Haussant les sourcils, elle finit par dire "Le pire, c'est que t'en as encore partout." Tous ces efforts pour rien. De son pouce, elle lui ôté une de ces traces blanches qu'il avait, juste au niveau du coin de sa bouche. Ses yeux restaient figés sur cette dernière pendant une bonne minute, de bougeant pas son doigt d'où il était. Ce ne fut qu'en les dirigeant vers le regard de Jamie qu'elle s'était rendue qu'elle s'était beaucoup rapprochée de lui. Elle hésitait, craignant certainement que tout ne dérape subitement. Pourtant ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'ils s'embrasseraient. Sa respiration se saccadait progressivement, son coeur pompait une bien plus grande quantité de sang par minute qu'à son habitude. Dès qu'elle se rapprochait un peu plus de lui, Joanne se sentait complètement désarmée, frêle. Ses lèvres touchaient à peine celle de Jamie, le regardant pour voir s'il n'était pas réfractaire -quelle idée. Elle finit par les déposer sur sa bouche, sentant alors le goût sucré qui était restait là, n'attendant qu'à être savouré. Ses mains, quant à elles, se trouvaient désormais juste en dessous de ses oreilles, comme pour s'assurant que son visage ne s'éloigne pas du sien. C'était plus fort qu'elle.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptySam 2 Mai 2015 - 23:54

Et là, tout m'échappe. C'est l'instant que je hais, celui auquel je dois bien m'habituer, et peut-être apprendre à apprécier. Le moment où cet unique, intense et douloureux battement de coeur, qui vibre dans toute mon corps et retentit en de nombreux échos dans mon crâne, annonce la début de la frénésie de mon rythme cardiaque. Quand tous mes membres ressentent ce spasme invisible qui les pousse à agir contre toute raison. Là, l'intellect n'a pas sa place. Je n'ai pas d'autre choix que d'ouvrir les portes qui n'ont plus la robustesse d'avant. Celles qui laissent l’instinct et l'improvisation prendre le dessus. C'est la première fois que je les sens couler dans mes veines. Pompés par mon coeur euphorique, ils atteignent mon cerveau à toute vitesse et l'engourdissent jusqu'à finalement l'endormir. Quand les mains de Joanne atteignent mon visage, c'est tout ceci en même temps qui s'enclenche. C'est idiot, quand on sait qu'elle a simplement essuyé le coin de ma bouche. Quoi que, c'est un peu plus. Elle a cessé de bouger -moi de même- et son regard reste figé sur son travail. Le mien reste obsédé par ses iris sans couleur fixe, capables de tout refléter. Dans la lumière tamisée de l'appartement, ils tendent vers le doré. C'est de toute beauté. Pendant peut-être une minute, il ne se passe rien. C'est presque comme si je ne ressentais pas le besoin de respirer. Le seul besoin actuel se trouve un peu sous ses yeux, et il approche. Enfin elle me l'offre. Ce long baiser. Je suis agréablement prisonnier de ses doigts encadrant mon visage. Je ne m'échapperais pour rien au monde. Non, au contraire, à la seconde où elle pourrait songer à détacher ses lèvres des miennes, je les rattrape. Mon attention n'est pas sur mes mains, qui se sont pourtant posées sur ses jambes et profitent que ma concentration soit potée ailleurs pour glisser le long de sa cuisse, sa hanche, sa poitrine avant de trouver sa nuque. D'une légère pression je l'attire un peu plus vers moi -quoi que cela soit impossible. Là, je la sens, la vague de chaleur qui me traverse de part en part, ce doux courant électrique qui frôle chaque centimètre carré de ma peau. Celui qui me pousse à l'embrasser plus passionnément encore, à chercher ses lèvres comme la dernière bulle d'oxygène. Celui qui, par peur, me la fait lâcher aussitôt. Trop entreprenant, Jamie, trop rapide. Le fruit des années seul. Je ne sais plus vraiment combien de rendez-vous il faut avant d'avoir envie de quelqu'un. Trois, quatre ? Je suis loin des chemins battus des conventions quand cela concerne Joanne. Le regard coincé, dans le sien, je ne trouve rien d'autre à bredouiller que « Pardon… désolé… pardon… je... » Rien du tout. Une sorte de honte serre ma gorge avant que d'autres mots ne sortent. Je me détourne d'elle, appuyé sur mes genoux, je passe une main sur mon visage, mes cheveux, ma nuque. Je n'ose plus la regarder. Respire. Et par pitié, trouves un moyen de calmer ton putain de coeur.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptyDim 3 Mai 2015 - 0:53

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Tout s'accélérait et devenait hors de contrôle. Lui, comme pour elle. Joanne avait l'impression en dehors de l'espace et du temps, comme s'il n'y avait qu'eux deux. Et le reste du monde à côté, insouciant. Elle aimait sentir sa bouche contre la sienne, elle aimait toucher sa peau, générant quelque chose proche de la dépendance. Une part d'elle se disait que ce n'était pas correct, qu'il ne se connaissait pas suffisamment pour éprouver autant de passion pour l'autre. C'était pourtant ce qu'il était en train de se passer. Lorsque les mains de Jamie vinrent toucher ses cuisses, le coeur de Joanne ne voulait qu'exploser. Ses doigts se glissaient lentement jusqu'à atteindre son cou. Durant ce long chemin, la peau de la jeune femme ne pouvait s'empêcher de frissonner. Personne ne l'avait touché comme ça depuis de longs mois, et elle redécouvrait beaucoup de sensations qu'elle ne comprenait plus et qu'elle redécouvrait. C'était mal, elle savait que c'était mal. Mais il continuait de l'embrasser, toujours avec autant d'ardeur, l'approchant de plus en plus de lui. Ses bras finirent par entourer son cou, tandis qu'une main se glisser dans ses cheveux. Ses sentiments étaient beaucoup moins coopératifs, dans une ambivalence totale. C'était comme si son coeur se déchirait, l'un possédé par la raison, l'autre par l'envie. Tout était perdu d'avance, Joanne se sentait totalement impuissante, incapable de résister. Elle se laissait totalement dévorer par la frénésie de Jamie. Elle ne savait plus si tout ce qu'il se passait relevait du rêve ou de cauchemar. Tout ce dont elle savait, c'était qu'elle savourait chaque instant de ce moment qui dépassait l'entendement, et qui était très loin d'être convenable.

Leur baiser s'arrêta presque aussi rapidement qu'il n'avait commencé. Ils s'étaient détachés l'un de l'autre, Joanne s'étant un peu décalé pour retrouver une distance correcte entre eux deux. Elle était essoufflée, ses joues étaient certainement devenues rouges. Elle ne réalisait pas ce qu'il venait de se passer, ce qu'elle pouvait ressentir pour lui. La jeune femme maintenait difficilement son regard, et Jamie bégayait, cherchant à s'excuser. Joanne ne se sentait pas particulièrement fière de ce qu'il se venait de se passer. Après tout, c'était elle qui avait commencé à l'embrasser. Ensuite, elle regardait ailleurs pour reprendre ses esprits, puis but une gorgée de son thé refroidi. Elle était horriblement embarrassée, et adopta un instant une position droite. Elle passa sa main dans ses cheveux, avalait difficilement sa salive. Grand Dieu, Joanne, que venais-tu de faire ? La belle blonde culpabilisait, mais elle avait aussi adoré ce court instant. "Non, c'est moi... C'est moi qui ai commencé. Je... Je n'aurais pas du..." Sa bouche se séchait vite, l'incitant à boire à nouveau. "Ce... ce n'était pas raisonnable... Pas du tout..." Allez Joanne, il était moment de reprendre ton souffle. Enfin, elle se décida de le regarder. Il avait adopté une position assez renfermée, passant sa main sur son visage comme s'il venait de s'éveiller d'un mauvais rêve. Elle s'inquiétait, et elle regrettait beaucoup de choses. La jeune femme comptait poser sa main sur le dos de Jamie, hésitant juste avant d'entrer en contact avec lui. Elle finit par la mettre délicatement, effectuant quelques mouvements avec son pouce, en guise de caresse. Elle ne savait pas quoi dire. Qu'était-on sensé dire après de tels ébats ? "Je... Je suis désolée, Jamie. Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise ou... quoique ce soit d'autre... c'est juste que..." Joanne abandonna l'idée de terminer sa phrase. Elle lâcha un soupir. "Ca paraît tellement compliqué, tout ça, pas vrai ?" dit-elle à voix basse, regardant dans le vide. Ca ne l'était pas tellement que ça. Joanne ne voulait pas admettre qu'elle aimait l'embrasser, le toucher, être dans ses bras, ne serait-ce que le regarder et entendre sa voix. Il fallait juste qu'elle arrive à avancer.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptyDim 3 Mai 2015 - 1:32

Lentement, beaucoup trop lentement à mon goût, ma respiration se libère, mon rythme cardiaque retrouve un rythme relativement normal. Je suis quelque part à la frontière entre la réalité et l'illusion,sans trop savoir de quel côté de la barrière je me trouve. C'est une sensation étrange. Désagréable. Je préférais la minute précédente, passée au contact de Joanne. Pourquoi y ais-je mit fin ? Pas raisonnable, comme la jeune femme le dit. Pas convenable. Je ne peux décemment pas non seulement m'imposer chez elle, mais aussi agir de la sorte. Pour quel genre d'homme est-ce que je peux bien passer ? Un type perdu, à côté de ses pompes, dans la dualité la plus totale. Je suis énervé, et je fais de mon mieux pour n'en rien laisser transparaître. Comme toujours dans ces moments où je me sens perdre pieds, la colère prend le dessus sur toute autre émotion positive. Je me déteste d'être aussi perdu, d'être incapable de savoir ce que je veux, ou encore pourquoi je le veux. Non, je ne renie plus tout ce que je ressens pour Joanne. Comment le pourrais-je après cela ? Mais les mots ne s'apposent toujours pas sur les émotions, absents de mon lexique depuis trente-trois ans. Intérieurement, je suis dans une colère noir. Je ne saisis pas vraiment pourquoi. Parce que je me suis arrêté ? Ou seulement pour avoir commencé ? Quoi que dise Joanne, je n'accepte pas l'idée que ce soit de sa faute. C'est forcément de la mienne. Merde, je suis un grand garçon, je devrais savoir me maîtriser. Pourtant ce contrôle que j'ai sur moi-même n'est que pure fiction. Tout continuera de partir dans tous les sens dans ma tête tant que je n'aurais pas dissocié le moi du reste, et cela n'est pas une tâche aisée. Peu à peu, la colère s'estompe. Avant de faire quoi que ce soit, je pèse chacun de mes gestes et de mes mots. Dans un geste lent, je prends ma tasse de thé et la porte à mes lèvres. L'infusion efface malheureusement le goût de celles de Joanne. Non, chut, pas de ce genre de pensées. Ma main libre glisse doucement vers celle de la jeune femme, trouve ses doigts et les serre délicatement afin de la rassurer : ce n'est pas de sa faute. « Compliqué, c'est un euphémisme. » dis-je tout bas, avec un rire nerveux. Bien plus que compliqué, mais je ne sais pas si un mot existe pour définir la situation. Mon pouce caresse sa peau, selon les mêmes mouvement que le sien sur mon dos. « Je dois réprimer mon envie d'aller trop vite. Je n'ai personne depuis trois ans, je ne sais plus comment tout ça marche. » Non, pas trois ans, beaucoup plus. Mon sourire se veut léger, riant quelque peu de moi-même. Il est vrai que quelqu'un d'extérieur pourrait me trouver ridicule. Mon regard trouve celui de Joanne, mes doigts se serrent un peu plus autour de sa main. « Je veux faire les choses bien. Je pense que… tu le mérites. Tu mérites le meilleur. » J'apporte sa main à mon visage et dépose un léger baiser dessus. Puis je profite de ce geste pour l'inciter à reprendre sa place près de moi. Plus que cela, je l'invite silencieusement à se reposer sur moi. Poser sa tête sur ma chemise, tandis que je passe mon bras autour de ses épaules et caresse doucement ses cheveux. « C'est ce que tu fais de moi. » Quelque chose de meilleur, un peu plus à chaque heure passée en sa compagnie. « Tu ne t'en rends sûrement pas compte, mais tous ces changements... » Elle les a déclenchés. Je ne sais pas pour quelle raison je ne termine pas ma phrase. La fin me semble évidente, mais elle reste suspendue dans l'air. Quelle journée. Un vendredi éprouvant. Vivement demain, que je puisse prendre ma journée de repos. La station n'a besoin de moi que dimanche ce week-end. Un soulagement. J'ai besoin de me reposer. Et la chaleur émanant du corps de Joanne est des plus agréables. Je la laisse me traverser doucement, me détendre. Avant que je puisse m'en rendre compte, mes yeux se sont fermés, ma tête s'est posée sur la chevelure de Joanne. Une seconde plus tard, le sommeil m'emporte.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptyDim 3 Mai 2015 - 12:51

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Le temps qu'il reprenait son calme, Joanne restait silencieuse. Elle le sentait nerveux, perturbé, comprenant que ce n'était pas le moment d'interrompre le fil de ses pensées. Elle se rappelait qu'il lui avait dit que tout était nouveau pour lui, qu'il ne connaissait pas tout ça. Des sentiments et des actes qu'il ne contrôlait pas. Son irritation était palpable. De son côté, Joanne n'était pas sereine non plus, le problème était juste ailleurs. Elle qui avait peur que tout aille trop vite, elle regrettait amèrement d'avoir déclenché un processus qui aurait pu être irréversible. Tout baignait dans une ambiguïté qui ne mettait personne à l'aise. La jeune femme avait pourtant adoré cet instant qui les unissait, une part d'elle-même n'en regrettait aucune seconde. Bien que tout était redevenu bien calme, ses pulsations cardiaques avaient bien du mal à se calmer. Quelle situation inconfortable. Jamie saisit doucement sa main. Ses yeux bleus le regardaient avec affection, se sentant coupable lorsqu'il parlait d'euphémisme. Elle comprenait son appréhension. Elle se demandait ce que cela pouvait être, que de passer du temps avec une épouse ou un époux qu'on n'aimait pas. Il voulait le meilleur pour elle, et elle en était profondément toucher. Ses lèvres se posèrent délicatement sur sa tempe afin de lui offrir un baiser léger. "On a tout le temps du monde devant nous, Jamie." lui chuchota-t-elle. "A nous de choisir notre rythme. Parfois ça va un peu trop vite... comme ce soir. Et parfois, c'est trop lent, en dépit de notre volonté."Elle se rendait compte qu'elle venait d'utiliser la première personne du pluriel. C'était naturel sur le coup, mais ô combien perturbant lorsqu'elle y songea. Elle marqua une pause, sachant que ce qu'elle comptait dire n'allait pas nécessairement lui plaire et le rassurer. "Ca ne se contrôle pas, mais on s'y adapte." conclut-elle. Jamie embrassait tendrement sa main, elle ne pouvait s'empêcher de sourire, comblée par le contact de ses lèvres sur sa peau. Joanne se laissa ensuite guider, reposant sa tête sur le haut du torse du bel homme. Elle fut parcourut d'un frisson lorsqu'il se mit à caresser sa chevelure. Elle adorait qu'on lui touche les cheveux. "Tu fais déjà les choses bien..." lui murmura-t-elle. La jeune femme était très confortablement installée, enrobée par la chaleur corporelle de Jamie. Elle le laissait parler, un sourire rêveur pendu aux lèvres. A moitié surprise qu'il ne continue pas sa phrase concernant les changements, elle attendait qu'il dise quelques chose. Ce ne fut qu'en sentant sa tête commencer à reposer sur la sienne qu'elle compris qu'il s'était assoupi. Après ces premières minutes de calme, la belle tentait de saisir, du mieux qu'elle le pouvait, la couverture qu'elle avait plié plus tôt la soirée. Essayant de minimiser les mouvements elle la déplia afin de se couvrir elle et Jamie, du mieux qu'elle le pouvait.

Le sommeil ne voulait pas d'elle. Joanne avait toujours les yeux grands ouverts, blottie contre lui. Elle était pourtant dans des conditions on ne peut plus parfaites pour s'endormir. Ses yeux regardaient dans le vide, ses doigts bougeaient très légèrement sur le torse de Jamie. La jeune femme restait ainsi pendant plus de deux heures, puis finit par s'assoupir. Elle se réveilla plusieurs fois durant la nuit, pour s'assurer qu'il soit toujours, craignant qu'il ne parte sans dire au revoir, sans la prévenir. Son endormissement tardif et son sommeil saccadé se répercutait sur le lendemain matin. Jamie était certainement déjà réveillé. Elle commençait tout doucement à s'étirer, restant collée contre lui. Elle prit beaucoup de temps avant de daigner ouvrir les yeux, et de sentir qu'il était toujours bien là. Dire que la veille, ils s'étaient dit qu'ils ne devaient pas aller trop vite, qu'ils avaient du temps. Voilà qu'ils venaient de passer une nuit ensemble. Joanne mentirait si elle disait qu'elle n'avait pas aimé dormir dans ses bras. Se frottant les yeux, elle leva un peu la tête pour pouvoir le regarder. "Tu es toujours là..." dit-elle à voix basse, d'un ton rassuré et attendri. La fatigue devait très certainement se lire sur le visage de Joanne, mais elle s'en fichait. Elle fit glisser ses doigts le long du visage de Jamie, avant de lui poser délicatement un baiser sur ses lèvres.
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Message(#)joanne&jamie - we are going on an adventure EmptyDim 3 Mai 2015 - 23:39

J'entends à peine les réponses de Joanne. En réalité, la fatigue m'emporte déjà déjà. Je pars dans long sommeil sans rêves, particulièrement sombre et long. Celui qui semble durer des années. Ce qui est étrange, c'est que je peux parfaitement sentir la jeune femme éveillée contre moi. Ses mouvements afin d'attraper la couverture et nous couvrir en dessous. Ses doigts bougeant parfois sur mon torse. Mais cela ne me réveillera pas. Il faut dire que j'ai le sommeil profond. Je serais capable de dormir à côté des feux d’artifices de la fête nationale sans problème. Alors tout contre une demoiselle insomniaque, pensez-vous. Parfois, sûrement de manière parfaitement inconsciente, ma main passe dans ses cheveux pour calmer sa nuit agitée. Ma tête reste contre la sienne, blottie dans sa chevelure blonde. Mon corps au chaud sous la couverture. Je garde une main sur sa joue pendant toute la nuit, comme pour me rassurer qu'elle soit toujours là. Qu'elle ne parte pas. Tant que je peux sentir sa peau, tout va bien. Mon sommeil dans rêves se poursuit, tranquillement. Jusqu'à ce qu'une image se dessine à l'aquarelle sous mes paupières. Londres. Joanne. Oliver. Tout se mélange, tout se lie, et pourtant rien n'a de sens. C'est étrange. Quelques légers spasmes laissent deviner que mes rêves ne sont pas roses. Puis les images s'effacent et laissent à nouveau place à l'obscurité. Quand je me réveille, je n'ai pas bougé d'un pouce. Je suis toujours assis sur le canapé de la jeune femme. Les tasses de thé ont bien eu le temps de refroidir, encore à moitié pleines. La luminosité me déstabilise un instant. Je n'ai pas souvenir d'être rentré chez moi, où suis-je ? Je regarde autour de moi et me remémore soudainement la soirée de la veille. De mon arrivée aux baisers. La masse collée contre moi m'interpelle. Joanne, elle aussi endormie. Tiens. Je l'aurais imaginée allant se coucher dans son lit, ce qui est bien plus confortable qu'assise ici. Alors, elle a dormi contre moi ? L'idée fait rougir mes joues. Une chance que ses paupières soient encore closes. Quoi que, elle se réveille peu à peu. Ses bras s'étirent doucement. Bien sûr que je suis encore là, pourquoi serais-je parti ? « Fidèle au poste. » dis-je en déposant un baiser sur son front en tant que ''bonjour''. Les légères cernes sous ses yeux laissent deviner une nuit agitée, ce que je conçois vu la position dans laquelle elle s'est endormie. J'ai dormi comme un loir, il faut dire que je ne suis pas difficile. Elle m'embrasse doucement. Voilà un réveil des plus agréables. Je lui souris doucement. « Rendors-toi, je te réveillerai quand le petit déjeuner sera prêt » je demande tout bas, comme pour ne pas la brusquer. Le déjeuner, plutôt. Il est quasiment onze heures. Essayant de rester doux, j'allonge Joanne sur le canapé, emmitouflée dans la couverture. Après une poignée de minutes à fouiller dans les placards, je trouve de quoi déjeuner. Céréales, pain, beurre, confiture, jus, lait, thé, café. Je sachant pas ce qu'elle préfère, je dispose le tout sur un plateau et l'amène sur la table basse du salon dont j'ai débarassé les tasses et la boîte de loukoums de la veille -sans me gêner pour un piquer un. Ne répondant absolument pas au stéréotype de l'anglais, je ne mange rien de salé ou de chaud le matin. Un toast me suffit amplement. Joanne a eu le temps de se rendormir. « Bonjour, princesse. » je murmure à son oreille.
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