I only call you when it's half past five The only time that I'll be by your side I only love it when you touch me, not feel me When I'm fucked up, that's the real me When I'm fucked up, that's the real me, yeah - ambiance
« Bien sûr que si ! Moi je l'ai pas vu dans la salle des enchères, par contre, ton bel étalon!» Évoquer cette femme, avec qui il partage une complicité, me fait si mal. Je ne sais même pas de quoi je suis jalouse, mais bordel, je le suis… « Oh bien sûr pour te supplier de me laisser te prendre, tu me prends pour qui ? » Encore cette histoire de supplication ! Il fait exprès ou quoi ? « Arrête un peu avec ça ! Supplier, supplier, j’ai compris, tu me le remets toujours sous le nez ! » j’hurle, encore. Énervée, je replace une mèche derrière mon oreille, consciente que ce sujet nous mène sur une pense glissante, surtout quand on en vient à ma supposée simulation. « Oh ! C'est donc de là que vient ton talent ? » La seule personne qui a joué un jeu entre nous, c’est lui. J’ai toujours fait honneur aux sentiments que je lui portais, je n’ai jamais menti, j’voulais passer ma vie avec lui bordel… J’en voulais pas d’autre, depuis cette première nuit dans ses bras, je savais que je l’avais trouvé… Sauf que lui, n’a pas voulu de moi, et revient à la charge seulement quand je me désintéresse de lui. « À vrai dire, ça ne m'étonne pas... Surtout si tu t'es inspiré de quelqu'un qui n'a jamais rien simulé. » Je me retourne vers lui, cherchant son regard. Je veux voir qu’il vient réellement de dire ça, que je n’ai pas bâti mes anciens rêves sur des fantaisies, que ce nous a bel et bien existé, même s’il est totalement hors sujet aujourd’hui. Sauf que je ne croise qu’un regard noir, et ses mots me brûlent par leur ton si agressif. Rien pour que je me calme. « Mais merde ! » Je recule d’un pas et passe une main devant mon visage, abasourdie par sa connerie. « T’es sérieux là ? » J’ai envie de rire. Ok, je suis hystérique. « Je sais pas si… » Est-ce que j’ose ? Et puis merde ! Je n’ai pas menti, je ne vais pas commencer aujourd’hui. « Tu réalises que, t’es le seul qui m’a jamais fait jouir ? » Et je m’approche de lui, le ton plus léger. J’arrive pas à croire que j’aborde si clairement et crument le sujet de nos rapprochements. C’est sûre, demain je me donne des baffes, mais demain. « Et on a passé que deux nuits ensembles... Dont ma première fois. Et j’ai rien simulé du tout. » Je passe une main dans mes cheveux, exaspérée. «J’pensais pas que tu me croirais quand je disais que j’avais simulé, j’pensais que j’avais été assez claire, bruyante, pour toi ! À moins que ça aussi, tu l’aies oublié… » Je lève les bras en signe d’impuissance.
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Je cède avec facilité à la colère qui fait rage en mon sein. C'est comme si, en présence d'Azur, je perdais toute notion de convenance. Non pas que je sois quelqu'un de particulièrement attaché à l'étiquette... Elle me fait perdre purement et simplement la tête. « QUE QUOI ? » Faut répéter en plus. De mieux en mieux. Impatiente, je retrouve la Azur de mes souvenirs alors que j'ose enfin dire tout haut ce que je rêve depuis tant de nuit. «Mais bordel O… » Mon cœur rate un battement, mais elle s'arrête, réduisant à néant tous les espoirs qui s'étaient amoncelés sur ce "O". Cette lettre qui dans la bouche d'Azur me ferait renoncer à bien des plaisirs, pour ne me contenter que du bonheur que je m'octroie à observer ses lèvres se former en ce tout petit "o". Bordel, je perds encore la tête, et si je tends de plus en plus au niveau de l'entrejambe, mon rencard pour la soirée me fait bien comprendre que nous ne sommes pas sur la même longueur d'ondes... «Arrête de jouer avec moi ! Ça en devient lassant ! » Je roule des yeux, las, moi aussi, de cette manie qu'elle a de toujours remettre en cause la moindre de mes affirmations. JE TE VEUX. BORDEL ! « Tu veux PAS de moi ? Ça, tu l’as vraiment oublié ? » C'est comme si elle lisait en moi. Pire que ça ! Elle lit en moi pour ensuite me sortir tout le contraire. Ça ne peut pas être simplement dû au hasard, si ? « T’es vraiment qu’un connard ! T’as pas besoin d’avoir pitié de moi, ok ?» « Insulte moi tant que tu veux, mais ne me traites pas de menteur ! Pas cette fois ! » Je hurle de plus belle alors qu'elle semble déterminée à faire demi-tour. Certainement pas. « Putain mais faut te le dire en quelle langue ? Merde, t'es plus têtue qu'une mule ma parole ! » Je m'élance à sa poursuite, me postant à nouveau devant elle. J'avance dans le sens opposé, la forçant à reculer vers ma voiture. « Je t'interdis de faire de t'enfuir ! Pas cette fois ! » J'enrage. « Si c'est un jeu, pourquoi est-ce que je suis serré dans mon jean ? » Je lance. « Si c'est un jeu pourquoi lorsque tu passes ta langue sur tes lèvres j'ai le souffle court ? » Mon regard s'assombrit alors que je continue d'avancer. « Si c'est un jeu, pourquoi j'ai envie de te prendre, là, tout de suite, à même ma voiture ? »
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L’ambiance est électrique, et je sais bien qu’il n’annonce aucun orage ce soir. Le ciel est dégagé, plein d’étoiles, pourtant toute cette tension fait hérisser chaque centimètre de mon épiderme. Je ne sais depuis combien de temps nous sommes là, à nous hurler dessus, mais je sens que tout change entre nous. Je nous connais, je le connais, et même si je saurais anticiper chacune de ses réactions aujourd’hui, je pense que je peux affirmer que je sais comment pousser Orion à bout. La réciproque est tout aussi vraie : des années sans lui, et il sait encore parfaitement toucher mes cordes sensibles. Et si autrefois, nos plus grosses disputent avaient finis avec un revirement complet de la situation, j’anticipe ce qui se produira ce soir. « Insulte moi tant que tu veux, mais ne me traites pas de menteur ! Pas cette fois ! » Je roule les yeux et me terre dans mon mutisme. Je préfère partir que de m’éterniser ici. « Putain mais faut te le dire en quelle langue ? Merde, t'es plus têtue qu'une mule ma parole ! » Sauf que ma tentative de fuite est écourtée par lui qui vient de poster devant moi, me faisant reculer contre sa voiture. « Je t'interdis de faire de t'enfuir ! Pas cette fois ! » « Je te rappelle que tu peux me forcer à rien ! » Je réponds, froide, exaspérée. Sauf que la suite, je m’y attends pas, mais alors pas du tout. « Si c'est un jeu, pourquoi est-ce que je suis serré dans mon jean ? » Ma respiration se coupe, mon cœur manque un battement. Il a dit ça ?! « Si c'est un jeu pourquoi lorsque tu passes ta langue sur tes lèvres j'ai le souffle court ? » Toutes mes certitudes qui tombent d’un revers de mains… J’heurte son véhicule alors qu’il m’assène le coup final : « Si c'est un jeu, pourquoi j'ai envie de te prendre, là, tout de suite, à même ma voiture ? » Mon cœur débat tellement, j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Sauf qu’il a tort. Contrairement à ce qu’il avance : ceci est bel et bien un jeu. On s’hurle dessus, on assouvit la tension ? Enfin, avant, c’est ce qu’on faisait, mais maintenant ? « Ça reste à prouver. » Je souffle, la respiration lourde à l’idée qu’il vient d’évoquer. Parce que contrairement à autrefois, je ne suis pas celle qui initiera les échanges. Je ne suis pas une petite victime innocente qui lui offrira tout et le laissera se servir. Non, ce soir, je mène le jeu, et j’ai envie de jouer. J’ai envie qu’il me supplie, qu’il me désire, qu’il me touche, qu’il me prenne. Merde, j’ai envie de lui, et encore plus que par le passé. Demain, je vais tellement m’en vouloir… ou pas. On verra bien, demain.
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Un à un, j’avance mes pions. Pourtant, j’ai la désagréable impression que c’est Azur qui mène le jeu. Désagréable car je ne contrôle rien, si ce n’est mes actes, et encore ! Mais j’aime la voir arborer cet excès de confiance qui la rend on ne peut plus sexy à mes yeux. Comme si c’était possible d’être encore plus désirable ? Azur relève le défi haut la main, promettant à mes futures nuits des sueurs froides hantées par le simple port de ses bas. Tu m’étonnes qu’elle mène la danse, elle fait ce qu’elle veut de moi, je suis qu’un pantin dans ses doigts, elle contrôle les fils et je ne fais qu’un avec sa volonté. Je prie simplement pour que mes souhaits les plus sombres coïncident avec les siens. « Je te rappelle que tu peux me forcer à rien ! » Elle doute encore du pouvoir qu’elle a sur moi, c’en est presque risible ! Ne voit-elle pas que je me consume de désir juste pour elle ? Exclusivement pour elle ! Faut toujours qu’elle se concentre sur le négatif, mais ce soir je suis prêt à donner de ma personne pour lui ouvrir les yeux… « Ça reste à prouver. » Et cela n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. « Putain mais arrête bordel ! » Belle entrée en matière, Pantazi! « Jusqu’à preuve du contraire t’as la moitié de la ville qui bave sur ton cul, je vois pas pourquoi je ferais exception ! » Je ne fais clairement pas exception. J’étais même là avant tous les autres. Bien avant tous les autres ! Je m’énerve et je sens que ça n’arrange en rien ma plaidoirie. Je décide de changer radicalement de façon de faire, en abondant dans son sens. Les mains au ciel comme pour prouver ma bonne foi, je m’avance un peu vers elle, plus doux. « Mais... Tu as raison, je ne peux te forcer à rien. » Sans réaction de sa part je laisse mes mains s’échouer sur ses épaules, regrettant le manque d’intimité qui m’aurait permis de laisser mon regard déambuler sur sa peau nue… Naturellement ma main droite vient se perdre vers sa nuque puis s’enfouir dans sa chevelure d’or. Dans un murmure je rajoute. « On a qu'à dire... Que tu peux m'arrêter quand tu le désires... ? » Mon autre main descend vers sa hanche alors que je me rapproche un peu plus d’elle. Mes lèvres ne sont qu’à quelques centimètres des siennes, désireuses d’un feu vert pour s’en emparer.
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Je ne perds pas mes moyens alors que je laisse s’approcher de moi, je pense que c’est une véritable première. Si autrefois, il fallait simplement qu’Orion pose simplement les yeux sur moi et me gratifie d’un sourire pour que mes jambes flageolent, je me surprends à rester bien droite, solide même, à cet instant. Ce calme et cette insouciance que j’aborde avec tant de confiance suffisent à masquer tous mes sens qui s’affolent et mon cœur qui menace de me lâcher soudainement. « Putain mais arrête bordel ! » Il a toujours autant de tact. « Jusqu’à preuve du contraire t’as la moitié de la ville qui bave sur ton cul, je vois pas pourquoi je ferais exception ! » Je ne lâche qu’un rire et passe une main sur mon visage pour tenter de cacher le trouble qu’il insuffle en moi. À nouveau. Comme avant. Comme depuis toujours. Sauf que l’adrénaline décharge dans tout mon être lorsqu’il pose ses mains sur mes épaules. Je me fige, mon corps au pris par trop d’émotions pour savoir comment réagir correctement. Alors, comme une pauvre idiote, je ne réagis pas du tout, ce qui m’empêche de le dégager aussi fortement que lorsqu’il s’est saisit de mon bras, il y a déjà quelques mois de ça. Et sa main qui vient se saisir de mes mèches blondes me font perdre les pédales un instant, j’ai tellement envie de m’abandonner à lui... « On a qu'à dire... Que tu peux m'arrêter quand tu le désires... ? » Mon corps lui hurle oui. Chaque centimètre de ma peau implore d’être caressée par la sienne, sauf que tout est différent. Je ne suis plus cette fille avec un cœur de guimauve, pleine d’espoir et de rêves. Alors je ne peux simplement fermer les yeux et attendre l’absolution de mes désirs même si je pense que je suis sur le point de retrouver cette proximité plus que souhaitée avec lui. Mes mains viennent se plaquer contre son torse, presque brusquement, ce lui l’empêche de s’approcher davantage de moi. Et même si ses doigts si près de ma nuque suffisent à couvrir en entier mon corps de frissons, je ne peux laisser ce contact perdurer. Alors ma main gauche vient l’y déloger, l’invitant à se joindre à sa semblable sur mes hanches. Je décide se faire comme lui, glissant moi aussi une main jusqu’à sa nuque et y serrer ses cheveux fermement. Sauf que contrairement à lui, je ne me dirige pas vers ses lèvres qui me font trop envie alors que je me dresse sur la pointe des pieds. Au dernier instant, je dévie vers son oreille, ne faisant rien pour retenir ma respiration qui s’affole. « Ça ne sera pas aussi facile, tu le sais ça ? » le lâche, la voix plus grave que je ne l’aurais pensé, parce que même aujourd’hui, je me surprends moi-même ne sa présence.
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Bien que son chemisier sépare mes doigts de son épiderme, déjà mon cœur s'emballe s'imaginant une intimité plus aboutie dans les secondes qui suivent. Je savoure la pression de mes mains contre ses épaules, me délecte du frisson qui me parcoure l'échine alors que mes doigts s'enroulent dans quelque unes de ses mèches, m'imprègne de son parfum qui chatouille mes narines maintenant que seuls quelques centimètres nous séparent... Le temps n'a altéré en rien l'effet de son corps sur le mien, chacun de mes muscles est tendu, comme suspendu à la moindre de ses actions, et j'accueille cette tension avec bonheur l'apparentant aux prémices de contacts plus approfondis. Mes paupières closes me font ressentir au centuple ce contact rêvé depuis tant d'années si bien qu'Azur m'arrache un hoquet non pas de plaisir, mais bien de stupeur, lorsque ses mains viennent se plaquer un peu trop brusquement sur mon torse. Le charme est rompu, la tension ne m'amenuise pas pour autant ! Tout en me bloquant l'accès aux plaisirs que son corps tout entier me laisse entrevoir, elle vient déloger ma main s'aventurant dans sa chevelure avec sensualité. Cette dernière est replacée sur ses hanches et même si ma frustration est palpable je n'objecte en rien, ce contact près de son bassin étant plus qu'appréciable. Je m'attends à essuyer un refus de sa part, pourtant elle me surprend en laissant s'aventurer sa main sur ma nuque. Je laisse échapper un sifflement alors qu'elle ressert sa prise sur quelques-unes de mes mèches, enfonçant quasi instantanément mes doigts dans la chair de ses hanches. Bordel... Je jurerais que sa main encore posée sur mon torse peut entendre mon rythme cardiaque s'accélérer alors qu'elle se hisse sur la pointe des pieds, ses lèvres dangereusement proches des miennes... Je l'embrasse déjà dans mon esprit mais elle dévie pour se rapprocher de mon oreille. Putain ! « Ça ne sera pas aussi facile, tu le sais ça ? » Mon cœur bat à tout rompre et je ne peux empêcher ma main droite de quitter son corps pour exorciser ma frustration en l'envoyant dans la taule de mon véhicule juste au-dessus de son épaule. Les yeux fermés, le bruit de mon coup résonne dans ce parking désert pourtant je n'ai que ses mots en tête. Cela avait été difficile pour tous les autres ? J'ai la désagréable impression que non ! Je rouvre les yeux, mes pupilles assombries tant par la frustration que ce désir nouveau qu'elle invoque en moi. Ma main sur sa hanche remonte jusque vers son épaule, prenant grand soin d'éviter sa poitrine qui pourtant appelle tout mon corps. Du bout des doigts j'effleure son cou jusqu'à la ligne de sa mâchoire, mon regard résolument plongé dans le sien. Mon index échoue sur sa lèvre inférieure que je rêve d'embrasser encore et encore... À mon tour de jouer. Je ne suis pourtant qu'à la merci de son bon vouloir. Je me convaincs du contraire trop frustré par son rejet. Ma bouche prête s'unir avec la sienne dévie à la dernière seconde, prenant pour cible son cou dont la vue m'inspire tout sauf de chastes songes. Mes lèvres s'y déposent comme pour insuffler mon désir à son corps tout entier. Mes dents s'invitent dans cette danse charnelle, désireuse de s'approprier une parcelle de son épiderme. Je la veux mienne. Pour ce soir.
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Je tente de rester droite, fière, de glace même, sauf que son contact sur ma peau me fait revivre mes fantasmes d’antan. Les rôles ont toujours été les mêmes : moi qui lui demande d’être sienne, moi qui le supplie de me faire l’amour, moi, toujours prête pour lui, n’attendant qu’un signe de sa part pour laisser libre cours à mes envies. Sauf que ce soir, bien que sa prise sur mes hanches aide à ma stabilité, j’essaie de ne pas laisser paraître mon trouble, faisant exprès de lui spécifier que ce ne sera plus comme avant. Rien n’est plus comme avant, sauf la folie qui s’empare de mon être alors que mon esprit vagabonde en terrain interdit, bien que connu. Son poing sur la taule me fait sursauter et resserrer automatiquement mon emprise près de sa nuque. Mes sens s’affolent alors que mon regard croise le sien, pour n’y voir que ses prunelles assombries par la frustration que mes propos lui causent. Tant de proximité sans une once de tendresse, c’est vraiment une première pour nous, mais je devrais cesser de compter les caps que je passe avec Orion, ils sont bien trop nombreux… Mon corps se couvre de frissons au simple contact de son doigt sur mes lèvres, redoutant le baiser à venir tout en le désirant à la fois. Contradiction, ça nous connaît. Sauf qu’Orion s’adonne au jeu et dévie au dernier instant pour poser ses lèvres sur mon cou, m’arrachant un gémissement que je laisse échapper tout près de ton oreille. Je sens que je perds le contrôle, cette proximité en est le parfait indicateur. En temps normal, je ne le laisserais jamais s’approcher de moi, pas après tout ce qu’il m’a fait, mais ce soir, cette nuit, je veux qu’il réalise que je ne suis plus cette femme brisée qui attend son retour. Je veux qu’il me désire. Je veux qu’il me prenne pour sa seule envie, et je lui offrirai ce qu’il veut pour mon unique plaisir. Et ses dents qui s’accrochent à ma peau me font mordre mes lèvres pour étouffer mon plaisir grandissant. Je sens que mes jambes faiblissent et que dans peu de temps, je serai sienne. Complètement. Et je ne veux pas. Il sera à moi, et pas l’inverse. Lentement, ma main posée sur son torse décide de descendre plus bas, à la lisière de son jeans et de sa chemise, pour s’inviter sans permission sur sa peau toujours brûlante, se glissant lentement jusqu’au bas de son dos. Refreinant mes soupirs toujours aussi nombreux, mes ongles se plantent dans sa chair et je suis certaine d’y laisser ma marque. Ma main toujours sur sa nuque le fait reculer brièvement, juste assez pour que nos regards se croisent à nouveau. Je veux qu’il comprenne : s’il veut quelque chose, qu’il le prenne. Je ne lui demanderai rien.
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Je découvre cette nouvelle facette de mon Azur à bout de souffle, à bout de désir. Sa résistance éveille en moi des démons que je tiens enfermé à double tours. Démons puissants, sauvages et indomptables. Sauf que dans les yeux de cette femme brule une lueur toute nouvelle dans laquelle je crois percevoir un jeu de clés prêt à me libérer de toute cette tension animale qui me consume. Je n’ai plus la jeune Azur, frêle et insouciante en face de moi. Miss Ainsworth a bien grandi et la confiance dont elle déborde a tôt fait de tendre le bout de tissu qui me sert de caleçon. Je me nourris de ses gémissements semblant ne jamais être rassasié de sa personne. Jamais. Mes incisives rayent allègrement sa clavicule et j’espère secrètement que demain sa peau témoignera encore de mon ardeur pour sa chair. Nous nous cherchons mutuellement, comme un jeu de questions réponses. Ma bouche tente de percer son énigme alors que ses doigts s’aventurent dans mon dos m’en énonçant une nouvelle. Elle me rend dingue et lorsque ses ongles rongent ma chair ma bouche se fait plus affamée. Chaque parcelle de ma peau qu’elle lacèrent abdique à la seconde où ses ongles y établissent leur règne et très vite tout mon dos ne brule que de désir pour elle. Ses doigts dans mes cheveux restèrent leur prise pour me faire incliner la tête, m’arrachant au délice de sa peau contre mes lèvres. Mon regard dans le sien je ne lis aucune envie, juste du pouvoir. Ma respiration haletante ne peut masquer mon désir. De toute façon, mes pupilles dilatées ont certainement vendu la mèche depuis longtemps. Alors quoi ? Elle peut me toucher mais pas moi ? Mes nerfs pareils à des pelotes me donnent le sentiment qu’elle seule détient les aiguilles pour démêler ce merdier qui se joue en moi. Mes intentions sont limpides comme de l’eau de roche, pourtant j’ai la désagréable impression qu’il faille encore et toujours lui prouver quelque chose. Les siennes en revanche oscillent entre « casse-toi » et « prend moi ». Bordel… Mes mains le long de mon corps depuis qu’elle m’a surpris par l’assaut de ses ongles s’aventurent à nouveaux, plus prudentes cette fois-ci. Mon index vient effleurer le milieu de sa cuisse, dix centimètre en dessous de sa jupe. Mon doigt s’attarde sur chaque maille de son collant remontant très lentement jusqu’au pan de sa jupe. Sans l’ombre d’une hésitation il continue son ascension en dessous de cette dernière, un regard d’approbation espéré de la part d’Azur. J’en peux plus de ce silence aussi pesant qu’excitant. Je le brise conscient que tout peut s’arrêter là… « Je ne sais pas ce que tu veux Azur ! » Et ça me rends fou. FOU ! Mon index arrive à la lisière entre son collant et sa peau et crochète ce dernière prêt à le descendre au moindre feu vert. Je l’attire vers moi via son vêtement et presse mon entrejambe plus qu’équivoque. « Azur, putain, j’ai envie de toi… »
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Je ne tiens plus qu’à un fil et je sens que je me trahie par tous mes gestes. Bien que ma bouche se veut gardienne de mes soupirs, je sais que je lui en ai offert quelque uns, bien malgré moi, bien qu’il les mérite. Chaque seconde que ses lèvres passent sur ma peau font augmenter mon rythme cardiaque et affoler ma respiration alors que nous ne faisons rien, si ce n’est que de jouer avec l’autre. Et comme s’il me connaissait encore par cœur, il arrive avec une facilité déconcertante à faire en sorte que mon corps me désobéisse en lui offrant certains spasmes ou encore des gémissements. Je tente de lui faire comprendre que j’ai terriblement envie de lui alors que son doigt vient se poser à la lisière mes bas, remontant lentement sous ma jupe. Je veux qu’il ose merde, je veux qu’il se serve, qu’il me dise qu’il en a envie. Je veux voir s’il a toujours cette même emprise sur moi, et savoir si tout le mal qu’il m’a fait peut être outre passé par cet excès de confiance qui semble venir de je ne sais où. Quoique, je sens qu’il me vient de lui. Que cette confiance est insufflée par l’assaut de sa bouche sur ma clavicule, par ce regard empreint de désir qu’il me jette, par son doigt qui se veut curieux et qui longe les mailles de mes bas, comme lors de cette nuit où je l’ai supplié par de multiples occasions de devenir sienne. Comme cette nuit où il a refusé que je le devienne. Ce souvenir douloureux me fait resserrer mon emprise sur sa peau, y enfonçant mes ongles plus que nécessaire. Je ne donne pas cher de son état, ou du mien, s’il nous advenait de réellement franchir ce cap, ce soir ici. « Je ne sais pas ce que tu veux Azur ! » Toi, c’est pas assez évident ? Sauf que je me garde bien de lui dire. Son doigt prêt à descendre mes collants, son intimité si proche de la mienne et sa confession ont raison du peu de volonté qu’il me reste. « Azur, putain, j’ai envie de toi… » Et je gémis, clairement, si facilement lorsqu’il s’agit d’Orion. Le moment à venir me rend avide, animale : je le veux. Sauf que je sens une retenue dans ses gestes, l’attente d’un feu vert. « Je ne t’ai pas dit d’arrêter » je souffle, sans rompre le contact visuel, profitant de cette proximité qui me semble toujours irréelle. Mon cœur débat si fort, alors que j’attends qu’il franchisse le pas. Son désir palpable me fait rouler yeux de plaisir, tandis que ma main droite quitte son dos pour venir se poser à l’avant de son jeans, mes doigts y glissant par la même occasion, prête à lui retirer à tout instant. Je n’attends que lui.
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Je n’ai pas conscience de l’impact qu’auront mes mots demain matin, à dire vrai, je n’en ai cure… Parce que ce soir, dans ce parking désert et sombre, je découvre une nouvelle facette d’Azur qu’il me tarde de posséder, comme toutes les autres. Je ne saurais délaisser une dimension inconnue de cette femme au profit de ma raison. Comme souvent, elle est mon talon d’Achille et me rend faible alors que je me crois si fort… Mais son souffle sur ma peau a eu raison des dernières barrières que je tente d’ériger contre l’influence qu’elle a sur moi. Il m’est tout simplement impossible de lui résister, préférant céder ce soir au risque de tout briser demain… Il me faudra alors batailler, encore une fois, pour tout reconstruire. Mais la perspective de sa bouche sur ma peau balaye en un éclair les semaines de labeur qui suivront cette nuit charnelle pour un long travail de reconstruction… Je suis clairement un putain de masochiste. Je ne réponds plus de rien dès lors que son regard de braise se plante dans le mien, ne me laissant pas de marbre si ce n’est en dessous de la ceinture. Putain ce qu’elle m’excite… Mon pouls si puissant me hurle de la plaquer contre cette voiture et ma raison me supplie de ne pas l’écouter. Mon doigt entre ses collant et sa peau m’annonce les prémices d’un contact novateur et je n’ai soif que de la redécouvrir. Peut-être même la découvrir. En effet, cette Azur n’est plus celle d’il y a dix ans. Et s’il y a une décennie je me damnais déjà pour son corps contre le mien, la simple pression de ses doigts contre ma nuque suffit à me faire basculer dans un autre monde. Ses ongles contre mon dos me renvoient à un état primaire que je lutte pour contenir, ma bouche promettant d’être bien plus assassine. Je. la. veux. « Je ne t’ai pas dit d’arrêter » Bordel. J’atteins le point de non-retour qu’elle me fait franchir à pieds joints en passant sa main droite à l’avant de mon jean. Mon cœur rate un battement. Elle m’a eu mon propre jeu. Je lui avoue tous mes désirs alors qu’elle ne fait qu’y consentir. Ça me rend fou. Aussi excité qu’énervé. Elle ne va pas me le dire ? Elle a le contrôle de tout mon être et me délivrerait avec un simple « moi aussi ». Mais je vois bien dans son regard que cela n’arrivera pas. Putain ! J’écoute plus que mon instinct et me glisse entre ses jambes les écartant de mes genoux. Je la plaque contre ma voiture lui imposant ma virilité contre le bassin. Si les mots s’envolent la pression de mon entrejambe est là pour rester. Ma bouche dessine un chemin de baisers le long de sa clavicule pour remonter sur la ligne de sa mâchoire que le bout de ma langue effleure sensuellement. Je m’approche dangereusement de sa bouche, mes doigts accrochés fermement à ses collants.
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Je veux autant m’abandonner autant que je veux mener le jeu. Il peut faire ce qu’il veut de moi, est-ce qu’il en a conscience ? En temps normal, je ne laisserais jamais cet homme s’approcher de moi, pas après toute la rancœur que j’ai entretenue contre lui de nombreuses années durant. Sauf qu’il réussit, à notre quatrième rencontre, à me plaquer contre sa voiture, presque soumise à lui. Je resserre mon emprise dans ses cheveux alors que je sens toute son envie se presser contre mon bas ventre. Je ne pensais pas que je pourrais à nouveau ressentir un désir aussi grand pour un homme, mais je réalise qu’Orion ne sera jamais comme tous les autres. Je l’ai dans la peau par trop de marques et de cicatrices, il sera toujours une partie de moi. Je ne serais pas cette femme confiante et distante si ce n’était de lui, j’en suis consciente, et même si je lui attribue cette période sombre de ma vie, il est quand même celui qui m’a rendu heureuse par le passé. J’ai envie de voir s’il y parvient encore aujourd’hui, consciente qu’il s’agit d’un jeu dangereux où je risque de sombrer à nouveau. Une nuit sous les étoiles pour être plongée dans le noir pour toutes celles à venir ? Je prends le risque. Ma jambe commence à s’enrouler autour de lui alors que je le tire contre moi, c’est à lui de prendre la suite des évènements en main. Et cette proximité toute nouvelle m’arrache un râle que je tente de garder pour moi. Pas que j’ai envie de le laisser mener, mais notre position me force à lui laisser les rennes pour quelques instants. Pour le temps où je m’abandonnerai à lui. Sauf qu’il tente de prendre quelque chose qui n’est pas à lui en embrassant ma mâchoire, se rapprochant trop de ma bouche, gardienne de mes secrets. Au dernier moment, je détourne la tête, plongeant vers son cou, l’évitant au maximum. Cette tactique, bien que peu subtile, a le mérite d’être efficace. Il peut me prendre contre sa voiture, tout de suite, je ne demande que ça, sauf que je refuse qu’il m’embrasse. Ma main délaisse ses cheveux pour laisser mon bras s’enrouler complètement autour de son cou, le rapprochant de moi de manière inédite quelques secondes jusqu’à ce que je lâche. Nos regards se croisent à nouveau, nos respirations s’heurtent. Je n’ai pas besoin d’analyser ses prunelles sombres, je sais qu’il sera énervé par mon comportement. Je m’en fous. Parce que mon bas ventre accueille toujours cette dure caresse contre mes collants, sachant que son envie n’en est pas moins diminuée par les limites que je lui impose.
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Interdite face à ma passion grandissante, Azur n'en reste pas moins extrêmement réceptive. Je bois son désir, jamais désaltéré de sa personne, ne perdant pas une goutte de ses gémissements qui font écho aux miens. Sa jambe s'enroule autour de moi, encourageant un échange plus intime que j'initie le long de sa mâchoire dans un but précis: prendre possession de ses lèvres qui hantent mes rêves les plus érotiques. Mais Azur ne l'entend pas de cette oreille et esquive derechef mon assaut se réfugiant au creux de mon cou. Elle m'arrache un hoquet de surprise qui meurt rapidement alors que je grogne ma rage face à cette nouvelle esquive. Elle me rend complètement dingue ! Si elle croit berner ma colère en accrochant plus fermement ses bras autour de mon cou - ce qui me rend fou - elle se fourre le doigt dans l'œil, jusqu'au coude. Sauf qu'elle me lâche bien trop vite et la pression de sa peau contre la mienne me manque comme l'oxygène dont serait privé mon organisme. Le fantôme de mes lèvres plane sur les siennes mais je ne m'y tenterai guère une fois encore, trop vexé par ses deux refus. Nos bouches ne s'uniront que par son initiative... Essoufflé par tant d’espoir réduit à néant je me force à établir une distance entre nous. Je m’écarte d’elle, laissant son corps libéré des assauts de mon bassin fougueux et déjà elle me manque. Putain, c’est pas possible cet effet qu’elle a sur moi…! Son regard de braise attise la tension qui opère dans en mon bas ventre alors que je porte ma main à mon visage ne sachant pas si je dois m’en aller puisqu’elle ne veut pas de mes lèvres ou la prendre sauvagement contre la portière de ma voiture. Putain, elle me tue ! Ma main courage dans mes cheveux et je me surprends, paupières closes, à imaginer qu’il s’agit de ses doigts. Elle m’obsède. J’en suis dingue. Putain ! Je me retourne, ne supportant plus cette tension sexuelle entre nous. Sauf que dos à elle je vais jusqu’à m’imaginer comment ça fait de ne faire qu’un avec elle… Tourmenté, énervé, excité… « Et puis merde ! » Je contrôle pas. Je contrôle plus. Je me retourne brusquement et fonce droit sur elle. Comme Azur l’a souligné, elle n’aura qu’a objecter lorsqu’elle ne me voudra plus. Je reviens à la charge lui imposant ma virilité peut être trop brusquement. J’ai pu la patience de prendre des gants. Mes lèvres contre les siennes, c’est non. Sa main presque dans mon caleçon, c’est oui ? Mes mains partent du milieu de ses cuisses pour passer sous sa jupe et épouser la courbe de ses fesses. Les fines mailles de ses collants trahissent la dentelle sulfureuse de ses dessous n’attisant que plus mon désir pour cette femme. Je la soulève avec aisance, invitant ses jambes à s’enrouler autour de mon bassin. Mon entrejambe contre le sien et je crois défaillir… Je me perds dans son cou lui dispensant une pluie de baisers langoureux empreints de ma fougue.
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Je deviens impatiente. Beaucoup plus vite que je ne l’aurais imaginé. À vrai dire, moi qui croyais que je pourrais garder mon sang froid durant la totalité de nos échanges, je suis prise à mon propre jeu, comme à chaque fois. Mais c’est Orion, c’est moi, nous sommes cet ensemble éclectique qui ne sait jamais sur quel pied danser, mais qui finit toujours par trouver un terrain d’accord, soit sa la dispute ou dans le sexe. Surtout le sexe, c’est notre union favorite sur laquelle nous ne semblons pas avoir des avis divergents. Tantôt folle de rage, je suis folle de désir l’instant suivant, lui soufflant toute mon envie près de son oreille. Et mes gestes me trahissent alors que je tire sur les mèches sur sa nuque pour tenter de le retenir alors qu’il lâche prise et s’éloigne. Cette distance m’affole et le fait qu’il me fasse dos l’empêche de voir ma main qui se tend pour le garder près de moi. Ne voit-il pas que tout mon être entier brûle de désir pour lui ? Je n’attends que ça, je veux qu’il le comprenne, mais à le voir, je me dis qu’il ne saisit pas mes intentions, qui ne sont peut-être pas exprimées assez clairement pour lui. S’il explorait un peu plus, il se rendrait bien compte que je suis aussi fébrile qu’autrefois. On dirait que son contact que je redoutais il y a quelques mois me semble maintenant être crucial. Ma respiration est lourde et je le fixe, comptant ces trop nombreuses secondes qu’il passe éloigné de moi. Reviens-moi Orion, reviens-moi… « Et puis merde ! » Mon souffle se couple alors qu’il s’approche de moi à nouveau. Tout va trop vite et je me sens revivre quand ses mains viennent se plaquer sous mes cuisses pour me soulever légèrement, mes jambes s’enroulant autour de sa taille afin de sceller ce contact si prometteur. Son envie imposée si près de mon intimité m’arrache un énième râle de satisfaction et cette fois, j’allie les gestes à mes envies, reposant une main à la lisière de son jeans, pour passer le cap sans hésitation. Je veux le sentir, le délivrer de ce tissu qui ne fait qu’entrave à notre plaisir. Et je sens le plaisir monter alors que je m’adonne à de douces caresses sur sa virilité, redécouvrant cette peau si douce, consciente qu’un retour en arrière ne sera plus possible maintenant – comme s’il avait été possible il y a quelques instants-… Mon bras vient reprendre place autour du cou de mon amant, mon homme ? et je me risque à poser mes lèvres tout près de sa mâchoire, juste sous l’oreille, ce point si sensible qui, chez moi, suffit à me couvrir de frissons au moindre contact. Sauf que cette initiative contraste avec tout ce que je lui insuffle depuis que nous nous sommes rapprochés, alors je finis par mordre son lobe quelques secondes plus tard, tentant vainement d’effacer cet acte de faiblesse, tendresse, de ma part.
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La pression de ses jambes autour de ma taille affole me sens et ne fait que confirmer l’intuition que j’avais quant à son désir. Si elle s’évertue à ne poser aucun mot quant à nos échanges charnels, j’ai néanmoins besoin d’être certain de son consentement. Chaque souffle, chaque râle, chaque gémissement, qui passent le seuil de ses lèvres délicieusement ourlées confirment qu’elle partage ma fièvre. Enfin ses gestes dissipent le doute, s’il en subsistait un, et me libèrent de mes dernières craintes. Sa main vient s’aventurer à la lisière de mon jean pour cette fois approfondir son voyage dans une caresse m’arrachant un râle quasi-animal. Il suffit qu’Azur me touche et déjà, tout mon corps est rendu en esclavage de ses gestes. Si je donne l’impression de mener la danse je me contente pourtant de suivre religieusement les signaux qu’elle m’envoie. Sa main enfin retrouve sa place sur ma nuque et balaye mon dos entier d’une armée de frissons que j’accueille comme de l’eau sur un champ après des mois de sécheresse. Je me dégage de son cou pour accuser l’adrénaline que ses caresses expertes transmettent dans mon système nerveux… J’inspire une énième fois son parfum de violette qui me renvoie à des années lumières de cette nuit. Mes mains baladeuses profitent de leur position alors que je laisse Azur distiller ses baisers depuis ma mâchoire jusque sous mon oreille, sa douceur contrastant avec la fièvre dont je fais preuve auprès d’elle. Très vite elle bascule elle aussi, laissant ses dents s’attaquer au lobe de mon oreille. Je peux pas retenir un soupir d’extase alors qu’elle entraine chez moi un nombre incalculable de spasmes de plaisir. Contraint de la lâcher alors qu’elle consacre toute son attention sur cette zone plus qu’érogène, je tente de la rattraper en me collant d’avantage à elle, mes mains venant se fixer au toit de ma BMW. Ses pieds regagnent le sol et ma bouche est plus que jamais encline à s’emparer de la sienne. Je ne peux pas, et ça me rend fou. « Putain ! » Je lâche, énervé, mes doigts se crispant contre la taule de la carrosserie. Mon front se colle au sien, tout mon être luttant pour que mes lèvres ne s’unissent pas aux siennes. Sauf qu’il m’est impossible de ne pas céder à la tentation… Putain… Je l’attrape par les épaules et la retourne avec peu de ménagement pour enfin déposer mes lèvres sur son cou, remontant jusqu’à ce point si sensible chez elle derrière l’oreille. Je profite de ce moment de faiblesse pour me saisir de ses mains et les plaque contre la taule de la voiture. Les miennes regagnent bien vite le dessous de sa jupe, bien décidées à constater en temps réel l’ampleur de son désir. Le collant ne fait pas vite opposition puisque je l’arrache sans me poser trop de question pour m’introduire sous cette dentelle qui affole mon esprit. Son intimité cri son envie contre mes doigts et je la plaque plus encore contre la voiture… « Putain… »
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Il est imprévisible, du moins pour moi, qui ne connaît pas assez cet Orion que j’apprécie de plus en plus à chaque seconde. Ou oui, je l’ai connu, mais pas comme ça, et bordel que j’apprécie. Pas de menteries, pas de douces attentions, juste ce que nous voulons réellement. Du moins, ce que je veux réellement, puisque je suis celle qui le repousse depuis tout à l’heure, mais merde, j’aime tout ce qu’il me fait… J’ai envie, besoin, d’approfondir cette intimité nouvelle retrouvée. Bien qu’alarmante lorsque mise en contexte, elle me rassure d’une autre façon, me prouvant que si je peux franchir ce cap avec lui sans que cela ne signifie rien, j’aurais peut-être enfin mis cette histoire derrière moi, non ? Je ne sais pas, je ne réfléchis plus. J’ai juste envie qu’il me touche, même si je lui impose trop de barrières, je ne veux pas qu’il recule. Sauf que ses mains quittent mes cuisses et mes pieds touchent le sol, comme si je revenais sur terre, comme si le rêve cessait. « Putain ! » Son front contre le mien, je n’entends que mon cœur qui débat et je glisse ma main libre logée dans ses cheveux jusqu’à son épaule, cessant mes caresses plus bas par la même occasion. Les secondes passent, je maudis ce temps trop long où ses mains ne sont pas sur mon corps. J’en suis folle, complètement folle, jamais un homme ne m’a fait ressentir de telles choses, et surtout pas depuis l’accident où j’ai perdu toute confiance en moi. Sauf qu’il ne voit pas l’ampleur de ses dégâts, soigneusement masquée par mes soins. Couvertes de cicatrices et brisée, ce soir mes blessures ne prennent pas le dessus. Je ne m’attarde pas plus à la situation, que je me retrouve contre la voiture à nouveau, dos à lui. Sa manœuvre m’arrache un oh de surprise, mais je n’ai pas le temps de me plaindre alors qu’il vient poser ses lèvres dans mon cou sur ce putain de point sensible. Je prends une respiration salvatrice qui se mêle à un soupir, me cambrant encore plus alors que mes mains se retrouvent contre la carrosserie. J’ai compris, je ne le touche plus… J’ai la tête qui penche vers l’arrière, les yeux qui roulent de plaisir quand j’entends le son de feu mes collants qui se déchirent. Je grogne presque de plaisir quand je sens ses doigts curieux vérifier pour lui-même l’état de mon envie. Mes jambes faiblissent déjà suite à ses douces caresses et je ne peux retenir un soupir d’aise alors que je l’entends jurer à nouveau. « Putain… » Je veux plus. « Or ... » Et je me mords la lèvre avant de lui offrir son prénom, me cambrant encore plus contre lui. Je suis plus que prête, il le sait, je n’attends que lui et je le supplie mentalement de mettre fin à cette attente qui perdure depuis notre dernière réunion charnelle.