| #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
| | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 7:24 | |
| Tu peux tout à fait comprendre que la scène à laquelle vous êtes en train d’assister est traumatique. Il ne faut pas être un génie pour comprendre pourquoi. Toi non plus tu n’avais jamais eu à faire face à ce genre de situation et tu ne le regrettais pas parce que c’était vraiment une horreur. Tu avais suivi la formation aux premiers secours plusieurs fois au lycée pour y entraîner tes élèves et cela t’avait servi aujourd’hui mais ce n’était malheureusement pas assez. Liviana semblait avoir besoin de ton soutien cette fois. Il fallait que tu redeviennes fort, vous ne pouviez pas craquer tous les deux. Alors quand elle se recroqueville sur la banquette, tu restes près d’elle à essayer de la rassurer. Et surtout tu essayes de lui parler d’autre chose parce que c’est le meilleur moyen d’éviter qu’elle se concentre sur ce qui l’entoure et qu’elle pense trop à son amie. « J’ai une épicerie à TooWong, Livuel… Je vends des produits du quotidien alimentaire du quotidien bio ou issue du commerce équitable ainsi que quelques pâtisserie faite maison… Tu devrais passer à l’occasion, je te dois bien un café et un muffin… » Tu lui fis un sourire. Il est vrai que tu n’es pas quelqu’un qui recherche le bio à tout prix. Tu essayes de faire attention à l’environnement en triant tes déchets, en prenant ton vélo pour te déplacer des fois mais la nourriture bio, tu en achetais un peu par hasard. Toutefois, tu n’avais aucun mal à imaginer la jeune femme dans cette profession. Son sourire et sa douceur devaient lui permettre de bien vendre ses produits. « Avec plaisir, je n’y manquerai pas. » Tu n’étais pas le meilleur cuisinier et si c’était pour manger un muffin, tu n’allais pas dire non il ne fallait pas exagérer non plus. « Et toi ? A part sauver les autres » Tu ne dirais pas que tu as sauvé des vies aujourd’hui, ce n’est pas ton métier, ce n’est pas ton but et puis avec quelques pansements, on ne sauve personne il faut être honnête. « Je suis enseignant, j’enseigne les mathématiques au lycée de Brisbane. J’assiste jour après jours aux vicissitudes de l’établissement et de mes élèves, j’y ai été élève aussi. » Dis-tu avec un sourire sur les lèvres. @Liviana Beauregard
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 7:40 | |
| Les secours sont enfin là, tu peux respirer. C’est facile de se laisser prendre en charge parce qu’un poids immense est en train de se lever de tes épaules. Tu vas pouvoir fermer les yeux bientôt, tu vas pouvoir être transportée et opérée, tu ne vas pas te vider de ton sang et mourir. C’était peut-être peu probable comme hypothèse mais elle t’avait souvent traversé l’esprit un peu contre ton gré. Lydia avait très bien joué son rôle, elle t’avait gardé éveillée alors que vous parliez de mariage, d’expériences avec la gente féminine et de pleins d’autres choses dont tu ne te souvenais plus vraiment. Tu avais l’impression d’être à bout de force, que tu allais lâcher à tout moment. « Vous voulez que je vienne avec vous ? Ça me dérange pas, va bien falloir que j’aille à l’hôpital à un moment donné aussi, et puis c’est pas très urgent ça. » Tu la regardes un peu étonnée. Elle qui avait refusé de te dire si elle était venue seule venait de répondre à ta question. Elle sera à la chercher de cette personne à accompagner ou pour l’accompagner si c’était le cas. Mais non, elle était avec toi. Son raisonnement faisait sens, elle devait elle aussi aller à l’hôpital après tout. « Je ne dis pas non à un peu de compagnie si cela ne vous dérange pas. » Lui dis-tu avec un sourire sur les lèvres avant de lui dire : « Merci à vous d’être restée avec moi, c’est gentil. » Oui, Lydia n’était nullement obligée de rester à tes côtés, l’opposé même. Le secouriste se retourne vers toi avant de dire : « Madame, on va vous transporter. Il est important que vous compreniez que dans votre situation, c’est une opération délicate et pour laquelle je vais avoir besoin de mes collègues. En effet, il va falloir … » Tu le coupais d’un signe de la main avant de lui dire : « Ne me faîtes pas subir cette interminable harangue s’il vous plaît. Dites-moi juste ce que vous avez besoin que je fasse. » Dis-tu incapable d’entendre ce long discours inutile. @Lydia Waters
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 11:55 | |
| Même à cette distance là, elle put voir que Matteo avait compris son avertissement, puisque tout en aidant l’inconnue, il s’était mis à reculer pour regagner le plus rapidement possible la porte par laquelle tout ce beau monde était entré. Sans lâcher la main de Priam, Kaecy commença à avancer vers la sorte, prudemment, pour être sûre que le wagon ne décide pas de lâcher maintenant. Elle se répétait dans sa tête que ça allait aller et qu’ils seraient bientôt tous en sécurité quelque-part. Si les secours étaient arrivés, c’était qu’ils avaient pu rentrer dans le train - ils pourraient donc, en toute logique, tous en ressortir. Enfin, si le petit jeunot de la bande de secouriste n’avait pas décidé de commencer à avancer vers eux, leur tendant à moitié la main en leur faisant des signes pour avancer. Kaecy pouvait sentir le wagon bouger un peu trop sous ses pieds, surtout beaucoup trop pour qu’elle soit rassurée et qu’elle se sente en sécurité. Inspirant profondément pour ne pas céder à la panique, elle releva son visage vers le jeune homme qui ne cessait d’avancer. « Vous ne devriez pas venir vers nous, c’est dangereux par ici ! » Elle sentait que Priam et elle étaient toujours sur une partie instable du wagon - et le jeune homme semblait s’approcher beaucoup trop dangereusement de cette partie instable du train lui aussi. « Ne vous inquiétez pas ! Ca va bien se passer ! » Il tentait de lui faire des sourires rassurants, comme si elle faisait partie de ces mauvais films de télé-réalité où il fallait absolument rassurer les gens. Là, ils avaient plutôt besoin de quelqu’un qui les poussait au cul pour qu’il avance, pas quelqu’un qui les regardait comme des dérangés et qui leur faisait un sourire niais. « Vous devriez vous stoppe… » Et alors qu’il faisait un pas de plus, le pas de trop, le jeune secouriste dut marcher sur la seule partie du plancher du train qui n’était plus doublée, et son pied passa à travers le plancher… Qui se déroba sous son poids par la suite. A quelques mètres sur leur droite, un jeune homme venait de percer un trou à travers le train - et ce dernier commençait à se dépendre dans tous les sens, le plancher du train commençant à céder. Ce qui n’était pas étonnant, s’il était resté en suspension autant de temps. Tournant son regard d’abord vers Priam, puis ensuite vers Matteo et le reste des secouristes qui se trouvaient plus en haut sur le wagon, Kaecy adressa sa première parole à voix piano au jeune homme, avant de répéter le même mot à qui voulait l’entendre, laissant la panique diriger sa voix. « Courez, COUREZ ! » @Matteo Hellington @Priam Strand |
| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 19:02 | |
| C’est presque inespéré de voir les secours arriver, eux qui avaient mis tant de temps à arriver. Elles peuvent souffler, respirer pendant quelques secondes, les secondes que durent le soulagement de savoir qu’elles ne passeront pas la nuit dans ce train de l’horreur. Mais avant de rentrer il allait nécessairement falloir passer par l’hôpital pour soigner des blessures peu importantes comme celle de Lydia ou d’autres plus graves comme celle de Milena. A qui elle proposait d’ailleurs de l’accompagner si elle n’avait personne pour l’accompagner. Elle peut imaginer que cela devait être plutôt angoissant comme situation pour elle, même si elle n’est pas certaine que sa présence y change quoi que ce soit. « Pas de problème, j’allais pas vous laisser toute seule. » Elle n’a pas besoin de la remercier, elle a fait ce qui lui semblait être normal, et puis elle n’aurait pas été d’une meilleure utilité ailleurs. « Et puis comme ça on partagera une ambulance, vous allez voir on va bien s’amuser. » Lydia elle n’est jamais montée dans une ambulance, et la perspective de le faire l’enchante tout à coup même si les circonstances ne devraient pas l’enchanter, mais c’est le peu d’alcool qui reste dans son corps qui parle à sa place. « Oui dépêchez-vous elle a pas toute la nuit. Et puis vous avez intérêt à lui donner le meilleur chirurgien de l’hôpital si c’est une opération délicate. » Et pas le dernier des abrutis. Enfin, elle ne sait pas tellement pourquoi elle leur dit ça, parce qu’il est clair qu’ils connaissent bien mieux leur travail qu’une petite employée municipale comme elle. « Et aussi vous ferez attention à sa cicatrice, parce qu’apparemment Alvaro est très difficile comme garçon. » Bon elle ne le connait pas, et elle ne sait toujours pas quelle est la relation qui les unit mais ce qu’elle retient c’est qu’il faut que sa cicatrice soit discrète.
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 19:14 | |
| « Pas de problème, j’allais pas vous laisser toute seule. Et puis comme ça on partagera une ambulance, vous allez voir on va bien s’amuser. » Tu ne t’étais pas attendue à ce que Lydia propose de t’accompagner. Tu t’étais habitée à faire face aux aléas de la vie seule. Et puis ce n’était pas comme si tu étais venue avec quelqu’un ou si on t’attendait quelque part. Personne n’allait te chercher. Certainement que si tu finissais à l’hôpital on finirait par appeler un de tes frères, s’ils venaient, cela serait un miracle. Oui, vous en étiez là dans vos rapports fraternels. Tu restais dubitative sur l’amusement dans l’ambulance mais cela ne pouvait pas être pire qu’actuellement. « J’espère que vous avez des blagues à raconter pour faire passer le temps plus vite. » Lui dis-tu avec un sourire aux lèvres. Tu pouvais voir que Lydia semblait enchantée de pouvoir t’accompagner, peut-être qu’elle rêvait depuis un moment de monter dans une ambulance ? Tu n’en savais rien et tu t’en fichais. Elle porta ensuite son attention sur les secours. « Oui dépêchez-vous elle a pas toute la nuit. Et puis vous avez intérêt à lui donner le meilleur chirurgien de l’hôpital si c’est une opération délicate. Et aussi vous ferez attention à sa cicatrice, parce qu’apparemment Alvaro est très difficile comme garçon. » Tu mis ta tête dans tes mains alors que Lydia prononçait sa dernière phrase. Tu ne manquais pas le coup d’œil que te lança le secouriste d’ailleurs. Tu ne savais pas si Alvaro te repousserait à cause d’une cicatrice, certainement pas mais tu n’arrivais pas à faire la part des choses dans cette situation. « On fera au mieux mesdames. » Finit par dire le secouriste alors qu’il criait des ordres à ses collègues pour amener le matériel nécessaire pour t’aider. « Si je l’appelle, vous pensez qu’il va venir Alvaro ? » Demandas-tu à Lydia un peu inquiète de nouveau. Des secouristes aux visages inconnus firent leur apparition avec une planche de secours et des outils que tu ne connaissais pas. « On va vous monter sur la planche pour vous transporter. Ne bougez pas, laissez-vous faire. » Tu pris une respiration, bien trop peureuse de respirer. « Je peux vous tenir la main ? » Demandas-tu à Lydia qui en avait une valide.
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 19:36 | |
| Elle ne compte pas la laisser toute seule, pas maintenant, parce que si le plus dur était passé, il restait encore le chemin jusqu’à l’hôpital et cette opération à laquelle elle n’allait pouvoir échapper. Le trajet en ambulance tend à ravir Lydia qui n’a jamais eu l’occasion de monter dans une de ces voitures, ce qui n’était pas plus mal. « Je suis pas très drôle vous savez. Mais je peux toujours vous raconter des histoires. » Elle n’est pas non plus douée pour en raconter, mais elle se dit qu’elle peut en emprunter à Xavi, il n’est pas là, il ne le saura pas. Lydia reporte alors son attention sur les secouristes, à qui elle fait un speech un peu trop long, pour eux qui connaissent bien mieux leur métier qu’elle. Elle parle aussi de sa cicatrice, parce que quelques minutes avant Milena s’inquiétait de celle-ci et lui avait parlé d’Alvaro qui ne voudrait pas d’elle à cause de cette cicatrice, ce qui lui paraissait ridicule mais elle ne connaissait pas le bonhomme et elle ne pourrait juger. « Je sais pas s’il va venir, mais il a intérêt. S’il se pointe pas vous avez qu’à l’oublier. » Si elle tient un minimum à elle, il devrait accourir si elle lui disait être à l’hôpital avec un morceau de verre dans la jambe. Elle sait que même Xavi quitterait tout ce qu’il était en train de faire pour aller la voir. Elle reporte son attention sur ce même secouriste qui doit l’écouter déblatérer des idioties depuis qu’il est arrivé, et l’écoute dire qu’ils allaient déplacer Milena. « Oui mais serrez pas trop fort, je vais en avoir besoin de celle-là. » répond-elle dans un sourire. Elle essaie de plaisanter pour la rassurer, parce qu’elle sait qu’elle ne doit sûrement pas être très rassurée en ce moment-là. Elle lui tend alors sa main valide pendant qu’ils la font basculer sur la planche. « Vous allez bien ? » demande-t-elle une fois que les secouristes l’ont stabilisée.
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 19:45 | |
| « Je suis pas très drôle vous savez. Mais je peux toujours vous raconter des histoires. » Tu regardes Lydia en faisant une petite moue. C’était dommage qu’elle affirme de suite ne pas être drôle. Tout le monde a eu affaire dans la vie à une situation cocasse qui fait rire sans avoir besoin d’être quelqu’un de particulièrement drôle. Tu es certaine que Lydia en connaît. Et tu n’aimes pas les gens qui se rabaissent ainsi. Tu as pu remarquer dans ta vie à quel point la confiance en soi est quelque chose de terriblement important. « Ne vous rabaissez pas comme ça. Je suis persuadée que vous allez trouver pleins d’histoires drôles à me raconter. » Et le meilleur moyen de lutter contre ce manque de confiance c’était d’essayer de montrer à ces personnes qu’elles pouvaient y arriver aussi bien que les autres. Tu ne savais pas si cela marcherait avec Lydia d’autant que tu n’oubliais pas qu’elle avait légèrement bu mais tu pouvais toujours essayer. « Je sais pas s’il va venir, mais il a intérêt. S’il se pointe pas vous avez qu’à l’oublier. » Oui, elle a s’en doute raison. Mais oublier Alvaro ça allait être difficile. Il était un des rares hommes qui t’intéressait depuis longtemps et qui semblait intéressé en retour ce qui était beaucoup plus rare qu’on peut le penser. « Si je vous donne son numéro vous l’appellerez pour moi ? » C’est l’un des rares numéros que tu connais par cœur. Toi une fois à l’hôpital tu seras emmenée directement au bloc certainement alors tu ne pourras pas. « Oui mais serrez pas trop fort, je vais en avoir besoin de celle-là. » Tu tends ta main à Lydia et tu la serres dans la tienne. Tu fermes les yeux, tu prends ta respiration, tu serres la mâchoire et tu pris pour que tout se passer bien. C’est l’histoire de quelques secondes interminables qui se jouent mais finalement, tu es sur la planche. « Vous allez bien ? » Tu lâches ta respiration, oui, tu as eu un peu mal mais cela aurait pu être bien pire. « Oui, merci beaucoup. Ca aurait pu être pire. » A tous les sens du terme.
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 20:00 | |
| Elle sait qu’elle n’est pas très drôle, ça a toujours été le cas, et ça ne lui a jamais posé problème, elle n’a jamais voulu être le clown de la bande. Elle pourra peut-être essayer mais elle ne garantit pas le résultat final. « Oh mais ne vous en faites pas pour moi, j’ai jamais été connue pour mon grand humour. » Elle hausse les épaules, ça n’a pas beaucoup d’importance pour elle. Elle pourrait dire briller dans d’autres domaines, mais elle sait aussi que ce n’est pas le cas. Elle essaiera de faire de son mieux en tout cas. La discussion bascule sur Alvaro, cet homme mystérieux qui semble être important dans la vie de Milena. Elle espère qu’il la rejoindra à l’hôpital si elle le lui demande, ils ont l’air d’être plutôt proches, et s’il ne le faisait pas, le seul conseil qu’elle peut lui donner c’est de tirer un trait sur lui. C’est un peu ironique que ce soit elle qui donne ce genre de conseil, quand on sait qu’elle s’accroche au même homme depuis près de dix ans. « Oui bien sûr, et vous en faites pas il sera obligé de venir. » Lydia ne compte pas lui laisser le choix, et s’il y a bien une chose qu’elle sait faire c’est se montrer insistante. Elle peut aussi tenir la main de Milena pendant qu’ils la font basculer sur cette planche. « C’est sûr ils auraient pu vous faire tomber, ou enfoncer un peu plus le morceau de verre. » Elle sent le regard appuyé du secouriste, qui lui fait comprendre qu’elle devrait se taire. Elle sent qu’il ne la porte pas dans son cœur depuis son arrivée ici. Lydia suit les secouristes et Milena lorsqu’ils avancent pour sortir du train. « Qu’ ... Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » dit-elle alors qu’ils sortent du train et qu’elle regarde autour d’elle pour voir qu’une partie du train n’est plus attachée et qu’elle semble se trouver au fond de la rivière.
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 20:12 | |
| « Oh mais ne vous en faites pas pour moi, j’ai jamais été connue pour mon grand humour.» Tu ne t’en fais pas vraiment pour Lydia, elle semble être une femme qui a la tête sur les épaules. Avec de l’alcool dans le sang tu n’aurais jamais été aussi cohérente qu’elle l’est maintenant. En même temps, tu n’as jamais été une grande buveuse et tu es très vite alcoolisée. D’ailleurs, tu doutes que tu auras l’occasion de boire prochainement de toute manière. « Vous êtes connue pour quoi alors ? » Tout être humain doit être connu pour quelque chose, chaque être humain a un petit don rien qu’à lui, ça tu en es intimement persuadée. Et tu espères que Lydia te donnera le sien. Peut-être qu’en fait il vaut mieux que tu ne penses pas trop à Alvaro. Tu verras bien s’il vient ou pas, au moins tu sauras à quoi t’attendre avec lui, c’est l’avantage. Lydia semble solidaire de ton combat cependant. « Oui bien sûr, et vous en faites pas il sera obligé de venir. » Personne n’allait l’obliger à venir de toute manière, il ne le fera que s’il veut. Tu connais assez Alvaro pour savoir ça. Et puis ce n’est pas comme si tu vas mourir, peut-être que c’est pas la peine de venir te voir non plus. « Obligé je sais pas mais j’espère qu’il viendra. Je l’aime bien même si c’est compliqué. » Oui, son ex-femme qui est morte dans un accident de voiture alors qu’elle était enceinte, lui venait à peine de se remettre, beaucoup de complications. Finalement, le transfert de ton corps sur la planche ne se passa pas trop mal. Avec un minimum de douleur en tout cas. « C’est sûr ils auraient pu vous faire tomber, ou enfoncer un peu plus le morceau de verre. » Tu soupires, tu chasses ces pensées de ton esprit, mieux vaut ne pas penser au pire. Les secouristes commencent à avancer suivis de Lydia. Tu ne peux lui parler pendant un moment et puis vous sortez du train, tu respires l’air libre de nouveau et tu fermes les yeux jusqu’à ce que tu entendes : « Qu’ ... Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Tu ouvres brusquement les yeux. Tu ne peux pas te relever mais tu tournes la tête d’un côté, tu ne vois qu’un train sur les rails puis de l’autre et là tu te figes. Une partie du train pend dans le vide, n’est plus rattachée. « Oh mon Dieu ! » Dis-tu soudainement terrifiée. « Dites-moi qu’il n’y a personne dedans, qu’on les a aidés. » Demandas-tu presque suppliante.
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 20:32 | |
| Pour quoi est-ce qu’elle est connue alors ? C’est une bonne question. Elle fronce les sourcils quelques secondes, cherchant la réponse qu’elle va bien pouvoir lui donner. « Hm ... Je mens très bien, et je fais les meilleures margaritas de Brisbane. » Au moins. Pour tout avouer, elle ne sait pas tellement comment les gens la voient elle la petite blonde insignifiante. Elle n’a pas beaucoup de talents, mais elle n’est pas là pour se déprécier. Il y a des choses bien plus importantes qui se passent en ce moment pour que Lydia se permette de penser une telle chose. Elle promet à Milena d’appeler Alvaro une fois qu’elle sera emmenée au bloc opératoire. Elle ne le connait pas le moins du monde mais elle fera de son mieux pour le convaincre de venir, même si elle espère qu’elle n’en aura pas besoin pour qu’il se décide à venir. « Je suis persuadée que le sentiment doit être réciproque. » Elle l’espère en tout cas, et elle a surtout envie de la rassurer alors qu’ils la déplacent sur cette planche. Tout se passe bien et ils peuvent enfin sortir de ce train. Elles peuvent enfin respirer l’air frais, elles qui ont été coincées depuis plus d’une heure. Mais le sentiment de soulagement semble bien vite s’estomper lorsqu’elle voit qu’une partie du train manque à l’appel et qu’elle semble s’être échoue un peu plus bas. Elle s’apprêtait à poser la même question que Milena, quand elle voit le secouriste qui semble faire un simple non de la tête pour indiquer qu’ils n’ont rien pu faire pour cette partie du train. Lydia retient son souffle quelques secondes, et les larmes qui menacent d’arriver. « Ok, faut pas que vous y pensiez Milena d’accord ? Parce que je suis pas certaine que ce soit une bonne chose que vous arriviez stressée et triste pour cette opération. » Elle prononce ces paroles en vain, parce qu’elle sait qu’il sera difficile d’oublier ces images, et elle-même elle a du mal à se concentrer sur autre chose. Elle pense à toutes les personnes qui devaient être dans ce wagon, elle se dit que ça aurait très bien pu être elles.
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| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 20:45 | |
| « Vous devriez sortir du wagon, on va bien, ça aiderait surtout. » le jeune trentenaire croisa le regard de Kaecy qui semblait aussi inquiète que lui. La situation était de plus en plus effrayante et même si cette idée le terrifiait il préférait que les autres s’en sorte avant tout. Le regard de Priam se déposa sur Mattéo et sur la jeune inconnue qui était accroché à lui comme à une bouée de sauvetage avant de se tourner vers Kaecy ; sa main toujours dans la sienne il commença à avancer très lentement dans le wagon afin de ne provoquer aucunes secousses. Les secouristes ne bougeaient plus, du moins c’est ce qu’il pensa avant de voir le plus jeune d’entre eux s’avancer « Vous ne devriez pas venir vers nous, c’est dangereux par ici ! » il s’arrêta net avec Kaecy en sentant le sol trembler légèrement sous ses pieds « Ne vous inquiétez pas ! Ça va bien se passer ! » il savait que cela partait d’une bonne intention, mais le sportif ne supportait pas les personnes se sentant oublier de jouer les héros pour se faire bien voir. Malgré les avertissements de Kaecy, le secouriste avança quand même « Vous devriez vous stoppe… » Priam lança un regard à Kaecy ayant la sensation que cette histoire n’allait pas bien finir. Crack le regard du sportif descendit sur la jambe du secouriste qui venait de s’enfoncer dans le planché du train, une secousse suivit ce craquement et le plancher semblait se déchirer au fur et à mesure des secondes « Courez, COUREZ ! » il croisa le regard de Kaecy et tenta de réfléchir le plus rapidement possible, il n’y avait pas une dizaine de solution possible. Il prit une profonde inspiration et se tourna vers la jeune femme « Ça risque de faire mal, désolé » sans plus attendre il se jeta presque sur la jeune femme la faisant décoller du sol, il la jeta par-dessus son épaule avant de se mettre à courir vers la sortie ; il senti le wagon se dérober sous ses pieds et sans plus attendre il tenta le tout pour le tout en sautant dans la partie stable du wagon qu’il avait visité avant d’être dans ce wagon. Le bout du wagon instable tomba dans le vide alors que Priam était allongé sur le sol le cœur battant à vive allure, Kaecy dans ses bras.
@Matteo Hellington @Kaecy Wilson |
| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 20:50 | |
| Je décide de me reposer quelques secondes et voilà que Keandra apparait, les mains sur les hanches, air désapprobateur sur le visage. Sa bouche s’agite, signe qu’elle est en train de parler, mais il n’y a aucun son, comme quelqu’un avait appuyé sur la touche mute de la télévision –ce que j’ai toujours rêvé de faire, j’avoue. Si vous côtoyez la belle latina vous comprendrez, c’est quelqu’un de vachement cool de base mais je ne sais pas ce qui lui arrive depuis ces derniers mois, mais elle fait exploser son niveau de chiantitude… je ne sais pas si ça se dit, il faudrait que je demande à Debra vu qu’elle s’est donnée pour mission de bouffer le ldico depuis quelques jours… ou semaines. Bon, c’est con parce qu’elle ne s’en souvient plus, donc elle a sûrement oublié tous les chapitres abordés, la pauvre, elle va devoir tout recommencer. Keandra fait claquer ses mains l’une dans l’autre pour attirer mon attention et je crois qu’elle n’est pas ravie que mes pensées aient été appelées ailleurs. Elle s’approche de moi, me toise de la tête au pied, ses lèvres reprennent leur mouvement incompréhensible. Sans crier gare sa main vient violemment rencontrer ma joue et je sursaute comme un gamin pris en faute « Mais je ne t’ai pas trompé ! » que je crie en guise de défense, heureusement que je n’ai jamais songé à me lancer dans le droit, je n’y aurais pas fait long feu. Je me rends compte soudain que le décor a changé, je suis de retour dans le train, mon ex a cédé sa place à Debra, et je remarque que la gifle vient en réalité d’elle. « Bras de mouche, bras de mouche mais ils ont une sacré force dis donc » je frotte doucement ma peau encore brulante « et d’ailleurs, j’ai fait quoi pour mériter ça ? »
@Debra Brody |
| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 21:16 | |
| En voyant tout ce qui se passait dans le train, Liviana ne put s’empêcher de penser au soir de son accouchement, pour beaucoup de femmes il s’agissait d’un moment magique, pour elle c’était simplement le pire jour de toute sa vie. Les débris de verre, des cris, les pleurs, et la peur qu’elle avait au ventre lui rappela tout ce qu’elle avait ressenti en donnant naissance à Luca en plein cœur de la tempête qui s’était abattu sur Brisbane le soir d’Halloween. Malgré tout elle tenta de se changer les idées en discutant avec Arthur, il était avec elle depuis un bon moment maintenant et sa présence était plus que bénéfique pour Liviana qui sentait son estomac se détendre au fur et à mesure de la conversation. Il l’interrogea sur sa vie professionnelle et elle lui raconta son histoire ainsi que celle de sa petite épicerie ; naturellement elle lui proposa de venir boire un café avec elle dès qu’il en avait l’occasion, il était désormais son client privilégié, celui à qui elle offrirait tout sans hésiter une seule seconde « Avec plaisir, je n’y manquerai pas. » elle afficha un petit sourire en le regardant avant de l’interroger à son tour sur sa profession. Depuis leur rencontre il avait piqué sa curiosité, elle imagina ce qu’il pouvait faire dans la vie sans trouver, d’une certaine façon elle était persuadée qu’elle serait surprise par sa révélation « Je suis enseignant, j’enseigne les mathématiques au lycée de Brisbane. J’assiste jour après jours aux vicissitudes de l’établissement et de mes élèves, j’y ai été élève aussi. » elle fut surprise, elle avait tout imaginé sauf ça, presque immédiatement un sourire étira ses lèvres « Je suis sûre que tu es le prof sexy, un peu comme le docteur glamour dans Grey’s Anatomy, toutes les étudiantes doivent parler de toi » il n’avait pas le visage vieilli et l’odeur du professeur que Liv avait eu à l’époque du lycée. Elle relâcha la pression « Tu crois qu’ils vont finir par nous voir ? » demanda-t-elle en désignant les secours alors qu’elle se sentait veule et épuisée.
@Arthur Iver |
| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 21:41 | |
| « Je comprends » dis-je avec un petit sourire alors qu’Eliane m’avouait donner des petits surnoms singuliers sous l’effet du stress, ce qui était compréhensible. Nous avions tous une manière différente de réagir et j’étais plutôt surprise du contrôle que j’exerçais à cet instant. Sans doute que ces séances chez le psy et la médication que je devais suivre portaient leurs fruits. Peut-être… peut-être que bientôt je pourrais songer à retourner sur le terrain. Un rêve que je savais irréalisable, ma tranquillité était certainement due au fait que je n’avais pas à me concentrer sur autre chose que sur l’examen des blessés, or en mission, le cadre est loin d’être aussi paisible et propice à la concentration, pourtant, l’on se devait d’y parvenir. « Je t’avoue ne pas avoir demandé tous les détails » je m’étais contentée de leur présence pour relâcher un tant soit peu la pression et peu importait l’endroit où nous nous trouvions, je savais que la chose serait accomplie avec professionnalisme « Ils devraient l’emmener dans un grand hôpital pour traiter ce qu’elle a et je pense qu’elle sera opérée immédiatement » je supposais qu’ils avaient déjà contacté l’hôpital en question, prévenu de son cas et qu’ils n’avaient plus qu’à se mettre en route maintenant. « En tout cas, je crois bien qu’il est temps qu’on sorte d’ici » que nous allions prendre un bol d’air frais et remercions Allah de pouvoir contempler un autre lever de soleil. Alors que le transport de Penelope se faisait efficacement, je fus surprise de les voir s’arrêter à ma hauteur, la main de notre jeune blessée me saisit, demandant à ce que je vienne lui tenir compagnie. Je jaugeai brièvement les ambulanciers, afin de déterminer si cela était possible ou non, l’un d’entre acquiesça discrètement et je reposai ainsi mon regard sur la brune. « Oui, bien sûr » Il n’était pas l’heure de lui refuser quoique ce fût et jetant un coup d’œil à Eliane, je m’excusai silencieusement de l’abandonner de la sorte, peut-être avait-elle quelqu’un à trouver dans ce train, la personne qui l’avait menée ici par exemple –je doutais fort qu’elle fût venir de son propre chef, certainement qu’un proche avait su se montrer convaincant à la manière de Nisha. Le petit groupe que nous formions poursuivit leur progression et en sortant, je pris conscience de la gravité de cet accident puisqu’une partie du train était au fond de l’eau, tandis que l’autre pend dans le vide. « Seigneur… » Il n’y avait plus personne à y sauver compris-je en prenant les prunelles d’un des secouristes en grippe, simplement des corps à collectionner, ma gorge se noua à cette pensée, je combattis néanmoins pour conserver un visage impassible. Et il n’y aurait pas que des humaines à déplorer me dis-je, tous les animaux ayant élus domicile dans ce court d’eau risquaient bien de ne pas s’en remettre… y en avait-il véritablement? J’ignorais si cette rivière était propice à accueillir la vie. Au fond, l’assurance me manquait car je ne parvenais pas à déterminer dans quelle partie de la ville nous nous trouvions ou bien si nous étions encore à Brisbane. Je me sentais comme un naissain de moule que l’on avait récolté et loin de l’étaler dans une zone qui lui était adéquate, l’on l’avait balancé dans le premier cours d’eau venu.
@Eliane Samuels @Penelope Haesting |
| | | | (#)Jeu 1 Juin 2017 - 21:59 | |
| Lydia devait bien avoir des talents et tu n’attendais qu’une chose, pouvoir les découvrir. Tu vis la jeune femme réfléchir quelques instants avant de sembler se décider. « Hm ... Je mens très bien, et je fais les meilleures margaritas de Brisbane. » Ah ça c’était intéressant. Toi tu ne savais pas réellement mentir, pas dans ta vie privée. Tu avais un magnifique poker face cependant quand tu entrais dans un tribunal et tu savais jouer la comédie et jouer avec les règles de ce terrain de jeu que tu côtoyais depuis des années maintenant, bien avant que tu ne décroches ton diplôme d’avocate. « Je veux absolument goûter à votre margarita alors ! Enfin quand ça ira mieux. » Tu sais déjà que tu vas être shootée aux médicaments, c’est évident alors il faudra certainement attendre pour consommer de l’alcool. Tu réfléchis à tout ce qui va être bouleversé dans ta vie après cette opération et tu soupires. Oui, beaucoup trop de choses. « Je suis persuadée que le sentiment doit être réciproque. » Tu as envie d’hausser les épaules. Lydia n’en sait rien, elle ne connaît pas Alvaro. Mais tu sais que c’est la bonne chose à dire à quelqu’un dans ton état alors tu n’ajoutes rien à ce sujet. Tu donneras le numéro d’Alvaro à Lydia et elle l’appellera, après tu verras bien ce qui se passera. Vous sortez du train et la scène qui s’offre à vous est encore plus cataclysmique que ce que tu aurais pu imaginer. Toute une partie du train pend dans le vide, une autre est complètement détachée. Et les secouristes vous disent qu’ils n’ont pu sauver personne dans ces wagons. Les larmes te montent aux yeux alors que Lydia te dit : « Ok, faut pas que vous y pensiez Milena d’accord ? Parce que je suis pas certaine que ce soit une bonne chose que vous arriviez stressée et triste pour cette opération. » Tu sais qu’elle a raison mais tu sens les larmes couler sur tes joues, c’est plus fort que toi, tu ne peux rien faire pour les arrêter. Tu pleures en silence essayant de bouger le moins possible. « C’est pas juste … C’était censé être une sortie amusante, relaxante. » Oui, les tragédies n’épargnaient personne malheureusement.
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| | | | | | | | #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
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