Voilà. Je l'avais ramené contre moi, ne supportant pas cet écart entre nous, sentant que j'en avais bien trop besoin. C'est comme si la flamme que j'avais eu pour elle avait réapparu depuis qu'on s'était revu l'autre fois. Comme si on s'était retrouvé alors que j'étais revenu depuis déjà deux ans et qu'on se voyait souvent. Mais jamais de cette manière. Je ne regrettais vraiment pas que la nounou me parle des problèmes de Maxyn. Et de m'être inquiété pour notre fille. Sauf que c'était un mauvais timing. Même si au fond, je ne sais pas trop si ça va se faire avec Delilah, on en a pas vraiment discuté ensemble. Mais vu ce qu'il se passait en ce moment même, dans le lit de mon ex, la tension qui s'installe, l'envie de la serrer encore plus contre moi, mais c'est elle qui fit ces gestes-là, qui me fit avoir mon cœur battre un peu plus fort. Sa main s'était glissé le long de ma nuque, sa jambe contre la mienne. C'est évident qu'on ne s'enlace pas de la sorte avec son ex quand on a plus de sentiments l'un pour l'autre. Je la laissais faire, parce que c'était agréable. Et elle se cachait le visage contre mon torse. Elle faisait bien, parce que je me contrôlais déjà pour ne pas avoir envie d'elle. Ne pas avoir envie de l'embrasser. Le mieux, c'était d'essayer de dormir. Le mieux c'était d'éteindre la lumière, et heureusement il y avait un interrupteur non loin du lit. Je tendais mon bras pour l'atteindre, sans défaire l'étreinte qu'on avait créé et éteignais, nous plongeant dans un noir total. Je me collais de nouveau contre elle, me mettant à caresser ses cheveux à mon tour. Ils étaient aussi doux et fins que dans mon souvenir. Je n'osais rien faire de plus, c'était déjà trop tout ça de toute façon. Je me devais d'éclaircir les choses avec Delilah avant de me laisser aller à mes envies. Sauf que rien ne me disait que Maxyn n'allait rien tenter. Parce que je sentais qu'un rien pouvait me faire perdre le contrôle.
“Love is hard to find, hard to keep, and hard to forget.”
Je caressais son mollet de ma jambe, tout doucement et bien trop sensuellement à mon goût mais j'en avais besoin. Ca me rappelait notre passé... passé que j'avais gâché et je m'en voulais toujours autant. On avait été deux à foirer mais je continuais de croire que j'étais la première à avoir déclenché cette énorme avalanche sur notre couple.
Je sentais son corps chaud se rapprochait de plus en plus, je sentais limite les battements de son coeur tout près de moi... Je fermais les yeux pour me concentrer sur ses gestes et profiter de cet instant, voulant qu'il dure éternellement, oubliant tout le reste de mes soucis... Il était presque 6h du matin désormais, il était là depuis 2h/2h30... J'étais venue à me scarifier, pleurant, me trouvant seule, perdue, désespérée, inutile à ce monde... et là j'étais dans ses bras... collée à lui, son parfum chatouillait mes narines, son souffle chaud caressait ma peau, sa main se perdait dans mes cheveux tandis que la mienne en faisait autant avec les siens.
Je me croyais en plein rêve tant c'était... magique et agréable... et quand il éteignit la lumière, j'ai senti mon coeur s'accélérer. A cet instant, j'aurais dû m'éloigner, ou juste fermer les yeux, arrêter mes caresses et dormir. Sauf que j'avais envie de tout, sauf dormir désormais. Que pensait-il? Me faisait-il ça en toute innocence? Voulant juste rassurer la pauvre dépressive que j'étais? Pourtant c'était lui qui m'avait pris dans ses bras en premier... Et sa... copine? J'étais mitigée et j'avais envie d'être égoïste. Pour une fois... et tant pis s'il me rejetait... j'aurais mal sur le coup mais j'oublierais... je ferais tout pour.
Je me concentrais sur la position de ses mains et je frissonnais davantage. Ma main dans ses cheveux caressait délicatement son cuir chevelu, flirtant avec sa peau à l'aide de mes ongles, descendant régulièrement sur sa nuque pour revenir sur son cou. Je remontais sur sa joue où je redécouvrais les traits de son visage dans le noir, venant effleurer ses lèvres qui me manquaient tant de mon pouce...
Pendant ce temps, mon genou flirtait toujours avec sa jambe, remontant petit à petit, seconde après seconde... Si c'était mal... Il pouvait m'arrêter. Je le comprendrai... Mais il me manquait trop que c'était impossible de lui tourner le dos et agir comme si de rien était. Agir comme si on était "juste amis".
La lumière éteinte, ça nous inciterait peut-être à dormir. Mais ça réveillait encore plus mes sens, j'avais l'impression de la voir encore plus qu'en plein jour. Je me concentrais sur chaque portion de mon corps qui était en contact avec le sien, et la fatigue n'était pas assez forte pour m'emporter dans ses limbes. Non, j'étais trop attaché à Maxyn, j'aurais pu rester éveillé le restant de la nuit sans pour autant m'endormir. Et je sentais que c'était la même chose pour elle, surtout qu'en plus de ça je sentais sa jambe remonter petit à petit et je me demandais si c'était une invitation. C'était l'impression que cela me donnait et oui j'avais envie de me laisser tenter. C'était comme cette histoire d'alcool, comme si elle m’enivrait et que je ne réfléchissais plus à rien qu'à ce que j'avais envie à l'instant même sans me préoccuper des conséquences que ça pourrait avoir. Comme ce qu'il m'était arrivé avec Delilah. Sauf que c'était tellement moins fort et moins alcoolisé avec mon ex. Je me replongeais forcément dans l'état dans lequel j'étais quand j'ai rencontré la blonde, quand j'ai eu cet indéniable coup de foudre pour elle. Forcément je n'y avais pas cru quand à son tour elle s'est intéressé à moi. C'est comme si j'avais de nouveau cette sensation, alors que là je savais très bien que c'était moi qui me devait de rester froid face à cette situation. Sauf que son pouce passa sur mes lèvres. Impossible de résister plus longtemps. Je rapprochais ma tête, doucement mais sûrement, posant mon front sur le sien, respirant son odeur, me rendant compte que mes sentiments étaient trop longtemps enfouis pour ressurgir violemment ce soir. Alors oui, mes lèvres vinrent se poser sur celles de Maxyn et l'embrassais. Je connaissais son goût, sa façon d'embrasser et c'était pas un baisé chaste, un baisé timide, non c'était le passionné, celui qu'on s'était échangé des milliers de fois durant notre relation. Et je la serrais encore plus contre moi, passant inévitablement mes mains sous son pull bien trop large pour venir caresser son dos, longeant ensuite son corps pour arriver jusqu'à sa cuisse pour la remonter encore plus et que nos corps soient complètement collés l'un à l'autre.
“Love is hard to find, hard to keep, and hard to forget.”
Je remontais le long de sa jambe à l'aide de mon genou, caressant ses lèvres puis sa joue. Je jouais avec le feu mais il était libre de me repousser... J'attendais que ça. Qu'il me repousse pour me faire comprendre que c'était fini, aucun non-retour possible, qu'il n'avait plus aucun sentiment pour moi ou une quelconque envie. J'attendais que ça car dans ma tête c'était fini... d'où j'étais brisée depuis tant de temps mais la situation alla à son extrême opposé, ce qui me fit bouillir d'envie pour lui.
J'avais relevé ma tête et son front vint se coller tout seul au mien. Nos lèvres étaient si près et je ne savais pas ce qu'il me retenait... Peut-être que j'attendais un geste venant de lui... Et je ne fis pas déçue. En deux secondes, il vint poser ses lèvres humides sur les miennes. Je gardais ma main sur sa joue tandis que je l'embrassais avec envie... J'avais besoin de lui et j'avais envie de lui. Mon coeur allait m'échapper tant son battement était rapide, ma respiration devint saccadée... Ma poitrine était collée à son torse nu, je sentais mon bas ventre imploser et ma poitrine devenait petit à petit dure pour lui... J'avais chaud, trop chaud, alors que dehors le temps était plus que frais.
Alors, je vins entourer son cou de mes bras, l'enlaçant entièrement, ma poitrine devenant de plus en plus compressée contre son torse. On avait beau être dans le noir, j'arrivais à percevoir ses formes tant elles étaient encrées dans ma mémoire. Nos langues se retrouvaient enfin après tant de temps... Je le redécouvrais avec plaisir, sentant sa main se glisser sous mon pull, venant ensuite visiter mes faibles courbes pour finir par coller ma cuisse à son corps, me laissant encore plus proche de lui.
Comment pouvait-il avoir envie de moi avec ce minable pull? Avec ma minable vie? Avec mes scarifications qu'il avait lui-même soigné? Après tout, quand j'étais aveugle il avait été là... Toujours. D'où Enzo n'était pas comme toutes ces filles que je ramenais dans mon lit, il était l'amour de ma vie que j'aimais, que j'aime et que j'aimerais, qu'importe les situatios
Je voulais oublier ces pensées, me concentrant sur le moment présent, me perdant avec Enzo dans ce lit qui a été le nôtre. Jusqu'à que je le fasse basculer sur le dos, ne rompant toujours pas le baiser, étant désormais à califourchon sur lui où ma main encore apte à agir caressais son torse et son bras musclé pour venir déboutonner le bouton de son pantalon et défaire délicatement sa braguette.
Ma pensée m'avait abandonné. Je ne sentais plus que Maxyn et mon envie indéniable pour elle. C'était totalement incohérent, improbable et bien trop surréaliste pour que je puisse vraiment croire à ce qu'il se passait. Je risquais d'avoir une prise de conscience bien trop tardive encore une fois. Mais c'est bien ce qui me caractérise. Je me laisse aller, et là, mon cœur me disait de l'embrasser, de la toucher comme je l'avais fait de nombreuses fois auparavant. Parce que ma tête me disait qu'elle en avait autant envie que moi. Alors que je ne pouvais pas en être sûr. Et pourtant, j'avais raison. Elle répondait à mes caresses, elle répondait face à mon baisé, pour même venir à califourchon sur moi. Et non, je n'allais pas non plus l'en empêcher, je l'encourageais même. Parce qu'à peine avait-elle déboutonné mon pantalon que je me redressais légèrement pour venir lui retirer son grand pull. Je ne voyais rien, mais mes mains s'aventurèrent sur son corps, et elle avait tant maigri. Je m'y attardé un peu plus pour finalement m'asseoir complètement et lâcher ses lèvres pour mieux embrasser le reste de son corps en commençant par son cou, descendre le long de son épaule. Je sentais ses os si fin, et pourtant, j'aurais pu croire que ça me mettrait un frein, mais au contraire, j'avais encore plus envie de la protéger et de lui faire l'amour. Pas seulement cette pulsion animal, non, j'avais envie de la couver d'affection. Je l'attrapais à mon tour pour la faire basculer sur le lit et me retrouver au dessus. Je ne perdis pas plus de temps à réfléchir davantage et retirer mon pantalon qui me gênait tant, avant de venir embrasser de nouveau ses lèvres.
Me laissant totalement aller à mes pulsions et envie, je n’avais plus aucune notion. Et pourtant je savais très bien que mon ex était dans mes bras et qu’elle avait autant envie de moi que j’avais envie d’elle. Je savais bien qu’on avait des choses à régler avant de pouvoir avancer respectivement dans nos vies. Mais je pensais que cela avait déjà été fait quand j’étais revenu d’Irlande. A croire que ça n’avait pas suffi. Ou peut-être que si, peut-être que j’avais tout simplement redécouvert Maxyn ces derniers jours et que mon attachement pour elle, et mon amour pour elle s’était de nouveau manifesté. La limite était tellement fine. Tout comme celle qui nous empêcher de fusionner une nouvelle fois. Il n’y avait plus de gêne, les réflexes revenaient très vite, comme si ces deux dernières années je n’avais connu aucune autre femme. Et cette aisance, je ne l’ai jamais eu de nouveau, alors forcément ça faisait un bien fou de la retrouver. Ses jambes étaient venues s’enroulaient autour de moi, et je la sentais impatiente de la suite. Je l’étais tout autant. Je n’attendais pas beaucoup plus longtemps avant de retirer nos derniers bouts de tissus restants. Déjà qu’en temps normal, il me faut un recul important pour me rendre compte que la protection est utile, là, mon réflex a totalement oublié cette partie et je rentrais bien trop facilement en elle. Je la connaissais encore par cœur et d’un côté oui, c’était un peu effrayant de se dire ça. A croire que je n’avais jamais été capable de la remplacer ou même d’oublier chaque courbe de son corps. Aussi maigre soient-elles, c’était les mêmes et elles m’attiraient toujours autant. Je lâchais un souffle de plaisir, essayant moi aussi de me retenir pour ne pas faire plus de bruit, mais là, j’avais tellement envie d’elle que je n’étais pas sûr d’arriver à ne pas être trop violent. Il fallait que j’arrive à me contrôler. Alors oui, j’attendais quelques secondes, embrassant encore plus la blonde, venant par la même occasion palper et caresser sa si jolie poitrine qui n’avait pas minci pour mon plus grand bonheur. Mais je ne pouvais pas attendre plus longtemps avant de commencer à faire mes vas-et-viens dans le but de nous donner ce plaisir qui m’avait tant manqué.
C'était fou comme je me souvenais par cœur de chaque recoin de son corps, de la douceur de sa peau, de l'odeur qui s'en dégageait, du goût de ses lèvres, tout était comme dans mes souvenirs, et mes sentiments pour elle étaient remontés en flèche, oubliant tout à coup tout ce qu'il y avait pu se passer entre nous. C'était un peu ce qu'il s'était passé il y a deux ans quand j'étais revenu, mais son regard a nouveau présent qui m'avait donné envie d'elle. Je n'avais pas ressenti autant d'émotions liés à sa propre personne. On n'avait pas vraiment pris le temps de beaucoup parlé aussi. Là, on avait trop tardé. Du moins, c'est ce que je me dis à cet instant même alors que j'ose sans peine à la pénétrer. Plus qu'évident qu'elle n'attendait que ça. Mais depuis combien de temps ? Est-ce que j'avais bien compris tous les signes depuis qu'elle m'avait demandé de rester avec elle la dernière fois ? Peu importe. Là, on s'était laissé emporter, et peu importe où ça nous mènerait, je n'arrivais pas à réfléchir à quoi que ce soit d'autre à part à elle, et à son corps qui me plaisait toujours autant. Je n'aurais jamais pensé pouvoir de nouveau la toucher ainsi, mais j'étais loin de le regretter, j'en oubliais presque toutes les aventures ou histoires de cœur ou d'une nuit que j'avais pu avoir depuis que je l'avais quitté il y a plus de deux ans. Et j'avais même réussi à retomber amoureux. Mais pour une durée tellement limitée que ce n'était rien en comparaison de mes sentiments pour mon ex. C'était comme si on se retrouvait, toujours aussi amoureux, après avoir été séparé de force par le destin. C'était loin d'être le cas. Mais je commençais à lui faire l'amour comme si on vivait des retrouvailles, même si je faisais attention à mes gestes pour ne pas la blesser sur ses deux parties de ses bras. Et pourtant tout son corps me criait après pour que je le blesse encore plus, comme pour sa poitrine qu'elle voulait que je serre encore plus. Tout mon corps se mit à être plus violent, malgré moi, parce que les vieux réflexes étaient remontés à la surface.
Plus j'accélérais mes mouvements, plus ils devenaient violents et plus je faisais gémir de façon bien forte la blonde. Bien sûr que moi aussi j'avais du mal à ne pas lâcher de râles trop forts, et c'est bien la première fois qu'on se privait ainsi. Puisque lorsque Zoey est née, c'est comme si notre amour avait disparu et la souffrance avait laissé la place. Tellement que je n'avais plus eu envie de Maxyn de la façon dont j'avais envie d'elle ce soir. Ou ce matin. Peu importe. Encore heureux que demain je ne travaille pas. Sinon, je serais allé au boulot, sans avoir dormi, en mode zombie totale. Et encore plus perplexe que jamais. Prendrons-nous le temps d'en parler ? Ce n'était pas sûr. Je n'étais pas sûr de vouloir le faire. Du moins tout de suite. Mais c'est normal. Tout ce qui m'importait à l'instant même c'était de la faire crier (pas trop fort non plus) et la faire monter au septième ciel. Ce besoin de donner je l'ai toujours eu bien sûr. Mais avec elle, c'était bien plus que ça. C'était un partage et surtout l'envie de faire plaisir. Alors oui, j'ai toujours fait en sorte qu'elle soit bien plus satisfaite que moi. J'ai aussi appris à me contrôler encore plus pour elle. Même si se retenir était une épreuve colossale lorsque l'on a envie d'une personne. Mais je comptais bien retrouver mes anciennes habitudes. Du moins je l'espère. Parce qu'avec cette remontée en surpuissance de ces sentiments, c'était totalement imprévu et je n'étais pas sûr d'être parfaitement à la hauteur, mais en tout cas, j'allais tout faire pour. Au moins pour lui redonner un peu de vie qu'elle semblait tant manquer. Je la sentais bien qui avait du mal à se retenir pour ne pas crier et ça m'excitait encore plus. C'est vraiment atrocement bon ce sentiment. J'en souriais de plaisir. Mais elle me fit monter encore plus de plaisir quand elle attrapa la peau de mon cou pour jouer avec. Clairement mon point sensible, et ne valait mieux pas qu'elle continue trop longtemps si elle voulait que je dure un peu plus longtemps.
Mes lèvres sur mon cou me rendait fou. Et pour cause elle se débrouillait particulièrement pour que ça me tire et me donne encore plus envie d'elle. Comme quoi la souffrance et la plaisir ont une frontière très fine par moment. Même si je ne comprendrais jamais le plaisir que cela a de se scarifier comme elle avait pu faire. Mais ça n'en venait pas à un plaisir en même temps, c'était totalement différent en y réfléchissant bien. Mais là j'étais vraiment incapable d'avoir des pensées logiques. J'essayais surtout de me concentrer pour éviter l'apothéose. Elle devenait alors de plus en plus fébrile et j'espérais vraiment qu'elle réussisse à jouir avant moi. Cela a toujours été bien plus compliqué pour une femme en général, voilà sûrement aussi pourquoi je les ai toujours mise en avant, particulièrement Maxyn. Elle finissait par lâcher mon cou, ne supportant très certainement de se retenir dans ses gémissements de plaisir. Ce qui me faisait redoubler d'effort. Pour tout. Pour elle, pour moi. Je la sentais s'agripper encore plus à mes cheveux avant qu'elle ne vienne voler de nouveau mes lèvres avec ardeur. Mais malgré ses peines et ses douleurs je la trouvais encore plus sexy et je sentais que si je continuais ainsi, je n'allais plus faire long feu. Alors je m'arrêtais légèrement pour reprendre un peu notre souffle, éviter de trop crier en présence de Zoey, même si s'en empêcher en s'embrasser était une très bonne idée. Sauf qu'il fallait que je récupère un peu mes esprits Tu ne vas pas le croire, mais tu me rends vraiment fou. Lui chuchotais-je sans mesurer mes paroles. Sous le coup du plaisir, je ne réfléchissais plus correctement, je ne mesurais plus mes mots. J'aurais voulu lui donner encore plus de plaisir, en changeant de position par exemple, mais j'étais trop bien face à elle, j'avais l'impression de la sentir encore plus, même si la retrouver au dessus était certainement inespéré, mais cela m'était bien égal. Même dans le noir, je la voyais si bien.
La plaisir était tellement intense que j'avais du m'arrêter un peu, le temps de reprendre vraiment mon souffle, souffler vraiment pour éviter que je ne me vide totalement trop rapidement. Je me doutais bien qu'elle n'avait pas envie que je m'arrête mais pour nos biens, et notre plaisir, valait mieux. Sauf que je me retrouvais comme un idiot à lui sortir cette phrase stupide, comme si je devenais de nouveau totalement dépendant d'elle et que je le lui avouais. Chose que je n'aurais clairement pas du faire. Non pas parce qu'elle ne me répondait pas, ce n'était pas le but d'ailleurs, mais parce que je me laissais aller à notre ébat et que ça ne devrait pas changer mes sentiments à son égard. Mais je n'arrêtais pas de me demander si mes sentiments pour elle étaient vraiment partis un jour. Il y a de fortes chances pour qu'ils soient bien enfouis, et qu'elle grattait tellement et pourtant sans effort, qu'ils émergeaient de nouveau. Et pas seulement avec notre étreinte du soir, non, c'était un moment de faiblesse, ce moment qui prouve encore plus que ces sentiments sont bels et bien présent. Mais je ne me laissais pas davantage distraire. J’obéissais à l'ordre que venait de me donner la blonde et reprenais, doucement dans un premier temps pour monter en grade et continuer là où je m'étais arrêté. Le plaisir était encore plus intense après cette légère pause alors que je sentais déjà la lumière se refléter dans mon dos. Peu importe qu'il soit tôt, tard, cela m'était bien égal. Même si je commençais à me dire qu'elle risquait de m'emporter un beau de peau de mon cou. C'était aussi comme un signe d'appartenance qui allait se voir, et hors de question que je me la joue fond de teint. Mais ça, ce sera bien un problème pour mon futur moi. Là, mes mains n'arrêtaient pas de glisser, de longer le long de son corps, de ses cuisses, de toutes les si jolies courbes qui la créé et me laissais de plus en plus aller.