L’intensité était à son comble. Je n’aurais jamais cru ça possible. D’abord que je couche de nouveau avec mon ex, mais surtout que j’y prenne autant de plaisir. Que j’ai envie d’autant lui satisfaire. C’était vraiment comme si on ne s’était jamais séparé. Cette complicité d’antan au lit était toujours d’actualité. Tellement que j’avais sorti la pire des conneries. Ouais je le regrettais mais pas par rapport à elle, non, je le pensais vraiment ce que je lui avais dit, mais je n’aurais pas dû me laisser aller ainsi. C’était lui montrer cette faiblesse que je n’avais fait qu’enfouir. Et jusqu’alors, je pensais vraiment bien m’en sortir. Mais mon addiction pour elle semblait remonter en force. Et non ce n’était pas bon, pas bon du tout. Sauf que j’occultais ça pendant un instant, j’avais trop envie d’elle, envie de finir en elle et qu’elle prenne son pied avant de me poser toutes ces questions qui allaient me faire mal au crâne. Alors je fus encore plus excité quand je sentais sa main s’infiltrait entre nous pour qu’elle puisse avoir son orgasme. C’est qu’il n’était pas loin. Le mien non plus à vrai dire. Mais je pensais tellement à elle que je me bloquais automatiquement et me donnais encore plus à fond, allant encore plus vite et plus fort, ne pensant plus du tout au fait que je pourrais lui faire mal. Non, je pensais qu’à lui faire avoir ce fichu orgasme, alors que je n’avais plus cette obligation quand on est un couple. Certes, je n’ai jamais senti ça comme une obligation, mais plus comme une preuve d’amour. Là, je n’avais pas besoin de lui prouver, je pouvais finir comme un gros connard et ne pas la satisfaire. Sauf que mon plaisir passait par son orgasme, alors ouais, le gros connard avec elle, je ne le connais pas.
Voilà qu’on arrivait à la fin de cet ébat. Enfin, surtout pour mon ex. Je l’apercevais à travers les premiers rayons du soleil, et je la trouvais encore plus belle que dans mes souvenirs. Encore plus quand son orgasme explosa. C’était vraiment beau à voir, c’était fou comme ça m’avait manqué de la voir ainsi. Pourtant on avait tout de même pris notre pied il y a deux ans, mais c’était différent, cela avait été bien plus bestial et bien plus rapide. Moins affectueux. Tout avait changé en quelques jours. Ou plutôt, tout était remonté en quelques jours. Je la sentais également expulser tout son jus et c’était bien la première fois que je la sentais aussi trempée. Déjà, j’avais bien senti en la pénétrant tout à l’heure, mais là c’était encore pire. Ou mieux plutôt. Je la voyais faire des efforts surhumains pour s’empêcher de crier. J’aurais pu venir l’embrasser pour l’aider mais elle semblait dans son monde, et concentrée, je ne voulais pas la perturber, je continuais plutôt mes mouvements jusqu’à ce que son orgasme passe. Et j’avais l’impression qu’il avait été l’un de ses plus longs. Cela ne pouvait qu’encore plus satisfaire mon égo. Même si cette partie n’était que purement personnel. Sa main libre fit en sorte de me faire comprendre de continuer une fois qu’elle eu terminé. Je voyais bien qu’elle était encore hors d’haleine, mais ça ne m’arrêta pas pour autant. Non, je continuais, alors, essayant de relâcher la pression au maximum. La voir me donnait encore plus de plaisir et je me disais que si j’avais laissé la lumière allumée je n’aurais encore été moins capable de lui résister. Alors ouais, l’apothéose arrivait et je n’avais plus de raison de la retenir. Je me laissais totalement aller, mais mes bras avaient du mal à tenir au-dessus de Maxyn. Alors vu que ses lèvres étaient abimées et que je ne voulais pas davantage la blesser, j’ai calé ma tête dans le creux de son cou pour cacher mes gémissements de plaisir. Mes derniers coups de bassin furent plus vifs et plus saccadés jusqu’à ce que je m’arrête complètement, le souffle totalement coupé. Je devais souffler bien trop fort pendant que mon cœur battait vite tellement cet ébat fut intense.
Son odeur m'anesthésiait. J'aurais pu m'endormir, là, dans son cou, mais pour l'instant j'étais bien trop occupé à reprendre mon souffle. Mais l'endorphine que me procurait cet orgasme était très puissant, c'était sûrement parce que j'étais bien fatigué avant que je ne débarque rapidement chez Maxyn. Mais je me plaisais, là, tout contre elle, sentant sa main s'aventurait dans mes cheveux, sa chambre et son bras qui me caressait. Je ne m'étais pas attendu à une telle affection, ça me surprenait justement. Elle était vraiment encore attaché à moi, et j'avais du mal à y croire. Je restais quelques secondes ainsi, avant de venir poser mes lèvres délicatement dans son cou pour l'embrasser de quelques baisés doux pour finalement me laisser tomber du bon côté, sans pour autant la laisser dans son coin, non, je passais mon bras sous sa tête pour l'inciter à venir se coller contre moi. Même si on n'était plus ensemble, je savais bien qu'elle avait besoin de cette affection de ma part. Même si j'aurais été prêt à parier qu'elle aurait préféré connaître ça avec un autre homme. Pas ce soir en tout cas. Alors je ne disais rien, je la laissais venir contre moi lui caressant son bras meurtri sans toucher à ses blessures et me perdais dans les rayons de lumières qui nous éclairaient faiblement pour finalement tourner la tête vers elle, lui sourire, timidement, puis lui déposer un tendre baisé. Je gardais ma tête contre la sienne et mes paupières se faisaient tellement lourdes qu'elles se fermèrent tout de suite. La discussion n'était pas nécessaire, pas tout de suite, j'étais trop épuisé pour ça, et il était bien trop tôt pour avoir ce genre de conversation, autant attendre d'être parfaitement en forme.