ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le Pr. Triger avait été clair dans ses dires, la source de ce virus maudit qui avait conduit la quasi-totalité de la population à perdre son cerveau (presque littéralement) avait été créé au sein de son labo. Mais ce qu'il avait ajouté par la suite avait donné un peu d'espoir au groupe de survivants: avant de devoir quitter son labo pour faute d'infection zombie, il avait trouvé la recette du remède miracle. Cependant, pour pouvoir le confectionner, il allait avoir besoin de retourner au laboratoire pour prendre des composants essentiels - et demander de l'aide à un petit groupe, parce-que sinon il allait se faire bouffer tout cru en y allant seul.
Un petit groupe s'est donc rapidement formé, en plus des autres groupes déjà en place pour la survie et le sauvetage des compatriotes portés disparus, afin de faire un aller-retour au laboratoire le moins catastrophique possible. Ainsi, le Pr. Triger pourrait confectionner la potion magique, digne de Panoramix, et sauver l'humanité australienne. Au passage, les nouveaux aventuriers vont tenter de ne pas se faire bouffer - voire transformer, on sait plus trop ce qui est pire à ce stade de l'histoire...
nb. aucun ordre de réponse n'est établi, privilégiez simplement les RP courts, et prêtez bien attention aux interventions éventuelles du Destin. Pour vous arranger entre vous et discuter, rendez-vous dans ce sujet.
in my bag cinder block ; bag of chips ; rope (2m) ; shovel
Clément était porté disparu. Ce crétin s’était porté volontaire pour participer à la mission suicide censé ramener la cheffe des zombies. S’il n’était pas déjà mort, Ambroise se ferait un plaisir de le buter pour l’angoisse permanente qui s’est rajouté au lot quotidien depuis son départ. Qui n’avait pas été calme, soit dit en passant, et Bonnie s’en veut de lui avoir autant gueuler dessus. Deux têtes de mules qui s’affrontent, sans céder du terrain. Clément est parti, et Ambroise s’en veut de ne pas avoir dit les bonnes choses, les plus importantes. Déjà, Sybbie était tombée, emportant une partie de son être avec elle. Il avait assisté aux premiers instants de la transformation de sa jumelle, juste avant qu’un survivant ne prenne les choses en main et la tue avant que le pire n’arrive. Clément l’aide à tenir, en cette Australie perdue. Ou l’aidait. Mais pas le temps de niaiser en temps de guerre. Il ne s’était jamais apitoyé sur son sort, il ne commencerait pas aujourd’hui. La dépression attendra l’oisiveté.
Ce bizarre professeur, Triger, avait déclaré avoir besoin de retourner à son labo où tout avait commencé. Les ingrédients si précieux pour l’antidote s’y trouvait. Le professeur en avait formulé la recette, mais avait dû partir précipitamment à cause des zombies. Au sein du camp, il était vite devenu aussi indispensable que le reste de confectionner cet espoir. Ne pouvant rester sans rien faire, et le groupe parti sauver les disparus étant déjà loin, Ambroise se résigna à participer. Quitte à crever, autant le faire en tentant quelque chose non ? Si Clément est tout aussi mort que sa sœur, il n’a vraiment plus rien à perdre, et à défaut de chercher à survivre en fin de compte, il a davantage envie de tout donner quitte à y perdre la vie.
C’est l’heure du départ, l’heure des dernières recommandations, des regards déterminés, du but en ligne de mire. Ambroise a pris ce qu’il a pu. Les flingues sont rares, tous réservés. Une pelle lui suffira, et puis une corde, et un des derniers paquets de chips... Il ne sait pas vraiment ce que valent les autres du groupe. Il se doute ne pas être tombé avec des imbéciles – ou alors ce n’est que ça, une bande d’imbéciles qui défient le sort. Il espère que leur mission sera une réussite, qu’il y passe pour ça ou pas. Mais bon sang, aucune personne saine d’esprit ne parierait là-dessus. Et là, alors qu’ils partent enfin pour rejoindre la ville méconnaissable de Brisbane, il repense à Shawn of the Dead, et se dit que ce petit groupe, armé de ce qu’il a trouvé, y ressemble bien trop. Au moins, comme toujours, il pourra compter sur sa tête. Pour l’instant, il n’a pas eu de problème, il a réussi à se tirer de toutes les situations. Faites que cela continu...
Celle qui a la carte, Eliane, marche en tête. Ambroise la rejoint, en accélérant un peu le pas jusqu’à être à son niveau. « Hey, j’peux jeter un coup d’œil ? » demande-t-il sobrement, pour avoir une meilleure idée du chemin défini, et prévoir déjà des options de replis, de cachettes, de changement d’itinéraire.
Dans mon sac j'ai une corde, une machette, un fusil et des chewing gum.
Lorsque le professeur cinglé est arrivé, avec ses grandes paroles et ses promesses d’antidote, Kyte s’est tenu à l’écart. D’une oreille distraite, il l’a écouté leur raconter la confection du virus, dans son propre laboratoire. Pour un peu, Kyte aurait été tenté de l’achever sur le coup. Mais il s’est retenu. Parce que ce type-là pourrait bien être leur dernier espoir. Alors il a ravalé sa rancœur et a balancé la vieille pierre avec laquelle il affutait sa lame pour marcher droit sur le scientifique fou. Il l’a toisé de haut en bas, et il a craché à ses pieds pour lui montrer tout son dédain et toute sa colère. Fallait bien. Et puis il a fini par lui tendre la main, et de ces quelques mots, sceller son destin au sien : « T’sais c’qu’on disait à l’armée ? Quitte à crever comme une merde, autant qu’ce soit en essayant d’faire un truc qu’a du sens. Et aller chercher tes potions magiques dans ton maudit labo pour guérir ces liquides du cerveau, ça, ça en a du sens ma parole ! Alors qu’est-ce qu’on attend pour prendre la route bordel ? »
Et maintenant, y’a comme un frisson qui parcoure le camp de réfugiés. Comme une vague d’énergie du dernier espoir. Kyte la sent dans ses veines et dans ses vieux os alors qu’il vérifie le contenu de ses poches et de son sac à dos. Un bout de corde trop court pour être vraiment utile, la machette qui pend fidèlement à sa taille, et dans son dos, un vieux fusil à pompe piqué à un type un peu trop belliqueux. Ah, et ce paquet de chewing gum, trouvé en faisant les poches d’une gamine en décomposition sur le bord de la route, aussi. C’est pas grand-chose, mais Kyte, il est habitué à vivre avec trois fois rien. Alors il referme son blouson et trotte en direction du petit groupe qui se forme à l’extrémité du camp. Y’a des au revoir pudiques. Des compagnons d’infortune d’un jour ou d’une semaine qui répugnent à perdre une personne de plus. Kyte les envie autant qu’il les plaint. Y’a personne à qui il tient ici. Alors c’est plus facile de s’arracher. D’être efficace. De survivre. Du moins c’est ce qu’il se dit chaque fois que les noms de ses gosses éclatent dans son esprit. Jaimie et Bly. Il espère qu’elles sont ensemble, il espère qu’elles sont en vie. Il se rassure en se disant qu’elles savent botter des culs, et se servir d’un flingue et de leurs cerveaux. Qu’il leur a appris tout ce qu’il savait de la survie, et que si c’était pas assez ma foi c’est qu’il y a plus grand espoir pour personne. Et il pense à elles encore lorsqu’ils descente la pente boisée pour attendre la route. A elles pour qui il a pas le droit de foirer cette mission suicide. « Alors c’est quoi l’plan ? » Il demande à la cantonade. « On rentre dans la ville, on bute tout ce qui nous barre la route, on prend le laboratoire d’assaut et on repart ? » Il espère qu’il y a un stratège dans leur équipe, parce que lui, les scénarios compliqués, c’est pas vraiment son truc. Mais c’est un bon soldat, et quand on lui dit de foncer, il fonce sans poser de questions.
(c) DΛNDELION
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Comment il en était arrivé là, Ezra n’en avait aucune idée. Il était trop occupé à rester à dépérir dans son coin quand un gars l’avait secoué pour lui dire qu’il avait besoin d’aide pour aller chercher de l’aide. C’était ce qu’il avait réussi à comprendre, à capter, et sans vraiment réfléchir il s’était levé et avait suivi l’autre gars en question. De toutes façons, il n’avait plus rien à perdre alors autant se rendre utile. Même si rien que le fait de penser que leurs vies ne tenaient qu’à une attaque de zombie le paralysait de peur, il n’était pas plus en sécurité à ne rien faire au campement. La mort en lui même, il n’en avait pas peur - plus peur. Comme dit, il n’avait littéralement plus rien à perdre depuis qu’il avait perdu son fils. La faute à pas de chance, comme on disait. Le temps imparti pour trouver un rein arrivait à sa fin lorsque l’épidémie avait commencé à faire rage au sein de Brisbane, et que les gens avaient commencé à s’affoler. Certains avaient commencé à partir, à s’isoler, et petit à petit la liste des donneurs d’organes s’était affaiblie. Puis avait cessé d’exister. Ce fut à ce moment précis que la dernière once d’espoir avait disparu dans les yeux d’Ezra. Et, alors que Noah rendait son dernier souffle, timidement, presque comme un soulagement, c’était là qu’il avait perdu sa dernière raison de vivre. Ginny était partie après l’enterrement et les gens autour de lui avaient commencé à disparaître au profit d’endroits plus sécurisés, avec des réserves et des armes pour se battre contre la vague de malheur qui s’abattait sur la ville. Ezra avait atterri par hasard dans ce petit camp de survivants et y était resté depuis, laissant errer son âme en peine de ci, de là. « Alors c’est quoi l’plan ? On rentre dans la ville, on bute tout ce qui nous barre la route, on prend le laboratoire d’assaut et on repart ? » Ezra haussa un sourcil à la suite des paroles de l’homme qui venait de s’adresser au petit groupe qui commençait à se former autour d’eux. « Et on tente de pas se faire tuer aussi, accessoirement. Sauf si c’est ta mission personnelle, mais bon… » Ah oui, le Ezra déprimé avait un sens de l’humour douteux.
Leonardo n’avait pu s’empêcher d’écouter d’une oreille attentive les paroles du Professeur. Il ne lui avait pas fallu très longtemps pour ramasser quelques maigres affaires dans son sac à dos et enfiler des chaussures qui semblaient prêtes à se déchirer en deux – il était prêt avant même que son discours n’ait terminé. Il s’était rendu au chevet de sa sœur, la regardant une dernière fois avant de partir avec le groupe qui commençait à se former. Elle était tellement pâle qu’il avait l’impression qu’elle perdait peu à peu ses couleurs, jusqu'au moment où elle en aurait plus… et à ce moment-là, il n’aurait plus de sœur à sauver. En quelques sortes, cette expédition était pour lui le seul moyen de trouver de l’aide. S’ils arrêtaient l’épidémie, peut-être qu’un médecin allait pouvoir s’occuper de sa frangine dans une Brisbane désolée mais libérée des zombies… n’est-ce pas? Sans trop s’attarder sur la question – essentiellement parce qu’il ne voulait pas imaginer le pire – il alla la voir pour lui caresser le front; elle était beaucoup trop malade pour pouvoir communiquer avec lui ou qui que ce soit d’autre. Il se dépêcha ensuite de rejoindre les autres, toujours avec l’affreuse impression d’abandonner celle qui avait le plus besoin de lui, mais il ne pouvait rien faire de plus en restant au campement. Quant à ses camarades de mésaventure, ils formaient tous un groupe très disparate, aux visages aussi différents que fatigués, presque éteints chez certains – lui-même inclus. On allait du petit bonhomme grand mais frêle – aka… Leonardo, à vrai dire – jusqu'au costaud qui semblait prêt à casser du zombie en deux. À vrai dire, le londonien n’aurait pas été étonné de savoir que c’était son passe-temps dans une Australie plongée dans le virus. Il fallait de tout pour construire un bon groupe, et ce n’était pas ses biceps en forme de frite qui allaient les mener bien loin, si besoin de force brute était. « Alors c’est quoi l’plan ? On rentre dans la ville, on bute tout ce qui nous barre la route, on prend le laboratoire d’assaut et on repart ? » Il avait le mérite d’aborder le sujet, on ne pouvait pas lui retirer ça. « Et on tente de pas se faire tuer aussi, accessoirement. Sauf si c’est ta mission personnelle, mais bon… » Face à l’humour macabre qui était entretenu, il ne savait pas vraiment s’il voulait rire ou frissonner de peur. Dans le doute, il n’eut aucune réaction, se concentrant sur la question générale, c’est-à-dire: comment pouvaient-ils s’en sortir lors de cette expédition? « Si jamais… j’ai une lampe frontale. Je suis pas trop du genre à courir très vite, mais si quelqu’un pense servir d’éclaireur après… ça peut toujours servir tant que les piles marchent. » C’était bien ça son souci – il ne savait pas faire grand-chose d’utile; c’était un (presque) orthophoniste, études qui étaient bien peu pratiques en temps de survie. Il pourrait peut-être servir de bouclier humain… mais il espérait ne pas en arriver là; pour l’instant, il espérait encore rentrer chez lui en vie. « Mais voilà. J'sais pas si certains d'entre vous ont déjà un plan concret? » Il regardait les autres autour de lui, attendant que l’un d’entre eux ne prenne les rênes de ce groupe qu’il n’aurait jamais pu guider. La leadership, c'était vraiment pas son truc.
L’apocalypse. C’était le premier mot qui venait à l’esprit de Dean quand il regardait autour de lui. Le chaos suivait de peu cette première constatation. Lui qui n’était pas fan de romans de science-fiction avait été servi quand il avait vu l’invasion de zombies se dérouler sous ses yeux impuissants.
Le jeune homme semblait agir mécaniquement. Il ne savait lesquels de ses amis étaient morts et lesquels avaient survécus et, pour dire vrai, il ne désirait pas le savoir pour l’instant. Apprendre de tristes nouvelles risquait de l’anéantir. Son instinct de survie avait donc pris le relais et le poussait à avancer.
Dean rejoignit un groupe de courageux –ou de suicidaires, au choix–, prêts à risquer leur vie pour emmener un Professeur qu’il mourrait d’envie de tuer au sein de son laboratoire, où le scientifique espérait pouvoir concocter un antidote. Le jeune homme essayait de ne pas penser à la probabilité selon laquelle ce laboratoire n’existait peut-être plus, détruit par les zombies.
Tous ses camarades semblaient se poser la même question : comment faire ? Quelqu’un avait-il un plan ? L’un d’eux proposa de foncer dans le tas, ce qui déplaisait à Dean. Selon lui, ils n’étaient pas de taille pour affronter ainsi les zombies. Le jeune homme se décida à proposer un début de plan qu’il faudrait peaufiner. Il parla d’une voix calme mais ferme, mu par son instinct de survie.
« Le but de notre mission est simple : protéger le Professeur Triger à tout prix pour qu’il rejoigne son laboratoire et puisse préparer un antidote. Oui, j’ai dit à tout prix. Il est encore temps de changer d’avis et de rester au camp, personne ne vous en voudra. »
Dean laissa quelques secondes passer, puis enchaîna.
« Je ne pense pas que l’on puisse combattre les zombies frontalement, ils sont beaucoup trop nombreux. Certes, s’il faut se battre, nous nous battrons avec force et avec rage, et nous gagnerons ! Mais je propose que l’on tente la discrétion. On avance petit à petit dans la ville, en silence, sans se faire repérer. On évite les lampes frontales si on peut, elles risqueraient d’attirer l’attention sur nous. Commençons par emprunter le chemin le plus direct pour se rendre au laboratoire. Nous affinerons notre trajet au fur et à mesure en fonction de la position des zombies qui nous est pour l’instant inconnue. Gardez vos armes à portée, on pourrait en avoir rapidement besoin. Si vous avez des armes blanches, des objets lourds, utilisez-les en priorité. Les détonations des armes à feu risqueraient aussi de nous faire repérer. »
Dean observa ses compagnons de route, scrutant leurs visages. Certains étaient éteints, d’autres semblaient déprimés ou terrorisés.
« On va y arriver. On peut le faire. Chacun d’entre nous a des talents, utilisons-les ! Rapidité, force, intelligence, souplesse, petite taille, endurance, connaissances médicales … Tout peut être utile. Je suggère que nous mettions devant un guide et un soldat armé. A l’arrière et sur les côtés, d’autres soldats. Au milieu de nous, le Professeur, et les médecins, si nous en avons.
Des remarques ? Critiques ? Suggestions ? Questions ? »
Déjà depuis quelques mois avant le début de l'invasion, elle n'avait plus eu de nouvelle de son père. Peut-être ne saurait elle jamais ce qu'il était advenu de lui, sa seule famille. Le virus était il répandu partout dans le monde ? Où c’était-il limité en Australie ? Rosa n'en avait aucune idée, elle avait été complètement isolée du monde depuis le début de l'invasion. Devant le danger et le manque de nourriture, elle avait du se résoudre a injecter une partie de la fin de ses dernières réserve de Tracium à Brahms en espérant que cela suffise. L'énorme animal, son seul compagnon était mort dans ses bras, et avec lui avait été emporté une partie de Rosie. Sa joie, son espoir, la dernière parcelle d''innocence avait quitté ce monde avec le félin.
C'etait son esprit de scientifique qui lui avait fait rejoindre ce groupe de survivant partant en mission suicide au laboratoire. Rosie n’avait pas espoir, mais pourtant elle était prête a tout essayer : foutu pour foutu après tout... « Alors c’est quoi l’plan ? On rentre dans la ville, on bute tout ce qui nous barre la route, on prend le laboratoire d’assaut et on repart ? », lança un grand type chevelu et lourdement armé. Le genre à qui on ne veut pas chercher d'emmerdes. « Et on tente de pas se faire tuer aussi, accessoirement. Sauf si c'est ta mission personnelle, mais bon... » Rosie, bien que fine et élancée, avait développé avec son métier une force surprenante dans les bras à force de soulever et d'ouvrir des cadavres. Manier des outils tranchants et découper de la chaire, ça, elle savait faire ! Ce serait donc la hache pour elle, et durant cette verdammte d'apocalypse zombie, elle n'avait accessoirement aucune envie de se faire tuer. Un homme, au visage qu'elle semblait déjà croisé, brisa le silence jeté par la déclaration du grand blond : « Si jamais… j’ai une lampe frontale. Je suis pas trop du genre à courir très vite, mais si quelqu’un pense servir d’éclaireur après… ça peut toujours servir tant que les piles marchent. », elle était sur d'avoir déjà vu ce visage quelque part... Rosie n'oubliait jamais un visage. « Mais voilà. J'sais pas si certains d'entre vous ont déjà un plan concret? »
Prenant son courage a deux mains, elle adressa la parole, pour la première fois depuis deux mois, à d'autres être humains en utilisant d'autres moyens que les insultes dans sa langue natale. « Plusieurs d'entre vous ne sont pas armés, ou pas assez, c'est une aberration en ces temps, on est a cours de matériel pour les premiers soins. Avant d'aller au Laboratoire, je vous proposerai bien un petit arrêt à la morgue pour en récupérer. », tout le petit groupe se mit alors à la fixer, avec de drôles d'airs dans leurs yeux. C'est vrai qu'elle était sèche Rosie, mais elle avait le mérite de dire toute sa pensée et efficacement en prime.
Dernière édition par Rosa Eberhardt le Mer 11 Oct 2017 - 23:02, édité 1 fois
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Ambroise s’inquiète un peu de ce qui s’est dit plus tôt, alors qu’il n’écoutait que d’une oreille distraire. Il s’inquiète de leur itinéraire, de l’environnement à proximité du laboratoire inconnu du jeune homme, et d’autres facteurs qui pourraient s’avérer utiles pour un quelconque plan. Il en a déjà plusieurs sous le coude, mais manque fortement d’éléments. Lorsqu’il aperçoit le grand type, d’un âge respectable, qui demande à la cantonade si quelqu’un a un plan, et comprend qu’il est des leurs, Ambroise se dit qu’il y a là de quoi avoir un peu d’espoir face aux zombies. Ce gars, Kyte, était assez connu dans le camp pour son côté fonceur, et aussi parce que le fait de posséder une arme à feu était assez notable en soi. Il paraît qu’il n’a rien à perdre, et le fusil dans son dos donne déjà quelques idées à Bonnie. Seulement sa suggestion est loin d’être la meilleure ; ça reviendrait à se jeter en pâture aux zombies en espérant que l’un des nôtres s’en sorte.
Un des autres mecs, plutôt frêle, en tout cas par rapport à Kyte, décide d’ignorer la réplique d’humour noir de celui que Bonnie nomme déjà, le dépressif. Le premier bonhomme, du coup, explique avoir une lampe frontale, et qu’il la prête à qui veut jouer aux éclaireurs car il ne court pas bien vite en cas de problème. Il laisse ensuite la parole à qui veut, et Ambroise reste silencieux. Il observe, surtout. Il inscrit dans sa mémoire les objets que ses coéquipiers possèdent, se demandant la meilleure utilisation possible d’une hache, d’une lampe frontale, ou de sa propre pelle qu’il avait emmené en dernier recours. C’est un autre jeune homme qui prend la parole – à croire que les filles, pourtant présentes, sont davantage spectatrices. C’est fort dommage. Il ne sait pas ce que certaines ont dans leur sac, et ça pourrait changer la donne.
Jusque-là, c’est simple c’est vrai, protéger le professeur pour qu’il atteigne son laboratoire. Mais cela implique que le bâtiment est toujours debout, et si Ambroise se demande furtivement si Triger n’est pas là pour la leur mettre à l’envers d’une manière ou d’une autre... Mais d’abord, élaborer un plan. Le type appui les propos dits précédemment. Affronter les zombies est stupide, il nous faut jouer sur la discrétion. Il n’a pas tort, et a plutôt de bonnes idées en plus. Il prenait un peu la tête du groupe, mais pour que tout ce petit monde se mette en route comme un seul homme, il fallait bien un leader. Lorsqu’il finit son petit speech, c’est une femme qui parle, une rousse, qui propose de passer par une morgue pour récupérer ce qu’on peut en premier soins et en armement. « Plus on fait de détours et plus on a de chances de tomber sur des zombies... » rétorque Ambroise, pas tellement pour cette idée, mais pas tellement contre non plus si la majorité approuve. Depuis les six derniers mois, il a compris que certaines choses lui étaient encore inconnues, et cela l’a forcé à quelques ajustements de caractère.
Il détache alors son regard de la rousse pour observer les autres. « Si on se réparti un maximum les armes, qu’on est assez discrets, et assez intelligents, on devraient pas tous y passer. » ajoute-t-il avec un haussement d’épaules. « Il faut au moins deux éclaireurs à l’avant, avec des jumelles si on a, on avancera à la vitesse qu’on pourra. Si on se précipite ils nous tomberont dessus. Sinon comme t’as dit » – il indique Dean – « Des combattants à l’avant et à l’arrière, et tout le monde surveille les environs. On doit d’abord arriver au labo... Ensuite on avisera là-bas, suivant les entrées à notre disposition, le nombre de zombies dans les parages... Je pense qu’un petit groupe suffira à l’intérieur, si la voie est libre, et le reste sécurisera la sortie. » Il jette un coup d’œil à ses compagnons de mission. « C’est le moment pour les idées, après on aura plus trop le temps de papoter. »
Emi Burton
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400
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foutre la merde, c'est mon métier. maintenant, vous n'avez plus qu'à déguster !
Alors qu'un petit groupe se forme plutôt rapidement au niveau de l'entrée du camp des réfugiés, peuplé de personnes plus diverses les unes que les autres, des cris commencent à se faire entendre à l'intérieur du camp. Quelques secondes, c'est tout ce qu'il faudra pour faire réagir les nouveaux aventuriers, et pourtant il sera déjà trop tard. Un coup de fusil, et un bruit sourd d'un corps qui tombe de tout son poids sur le sol. Les questions fusent dans les esprits des rescapés, à commencer par pourquoi est-ce qu'il y aurait eu besoin d'une exécution au sein même des réfugiés ? « Il est grand temps que nous décampions. » Le regard du Pr. Triger est noir, son teint livide, son visage grave. « Nous ne sommes même plus en sécurité à l'intérieur, et ce n'est qu'une question de temps avant que l'invasion ne se fasse au sein même du camp. » Le message est clair, précis; il n'y a plus de temps à perdre, si les personnes regroupées désormais veulent donner une chance à leur prochain, il faut se retrousser les manches et se mettre au travail.
Dans mon sac : des chips - des clopes - une poele - une carte
C'était un véritable cauchemar. Eli avait l'impression d'avoir été transportée dans un de ces films d'horreur et... elle détestait les films d'horreur ! Lorsqu'elle avait le malheur d'en regarder un, on pouvait être sur qu'elle ne dormirait pas pendant quelques nuits. Cela avait toujours eu le don de faire rire Alex. Feu son mari avait toujours eu l'art de dédramatiser les choses et il lui manquait. Sa présence rassurante lui manquait tout comme celle d'Anton... La jolie brune avait trouvé refuge auprès d'autres survivants et s'était porté volontaire dans la mission qui était en train de prendre forme. De toute façon, elle avait toujours préféré l'action à la planque. Fonceuse, elle était du genre à courir au devant des choses et non à les attendre sagement dans son coin.
Elle écouta les mecs parler et eut un petit sourire en observant le grand parler de foncer dans le tas. A ce rythme là, ils étaient bons à grossir les rangs de leurs assaillants et non les buter comme le disait si élégamment cet homme.
"Je suis d'accord. D'après le plan, le chemin le plus direct serait de continuer tout droit puis de tourner à gauche dans à peu près 2km."
Les regardant, elle rajouta
"Je peux passer devant si vous voulez. J'ai les lieux en tête et on pourra ptet aller plus vite ainsi..."
Elle ne voulait pas s'imposer mais vu qu'apparemment personne d'autres n'en avait autant qu'elle soit devant. La jeune femme avait eu beaucoup de temps pour étudier cette fichue carte et elle l'avait plutôt bien mémorisé. Mais aux vues des enjeux, elle la gardait toujours à la main pour ne pas se louper. Elle regarda le kamikaze de service et lui dit
"Et vous vous pourriez ptet servir de soldat armé ? Je suppose que vous avez de quoi les buter ?"
Il avait parlé de ça donc c'était qu'il devait avoir de quoi le faire non ? Simple déduction d'avocate ou bien déformation professionnelle comme vous voulez...
Elle n'eut pas le temps de rajouter quoique ce soit qu'un coup fut porté. Sursautant comme les autres, elle écouta le Professeur. Inspirant un coup, elle se décida
"Bon on y va, plus le temps de parler. Vaut mieux aller directement au labo. Kyte t'es devant avec moi. Utilise plutôt ta machette, on fera moins de bruit et on avisera au moment venu."
Puis se ravisant, elle rajouta
"A moins que vous préféreriez vous répartir les armes avant ?
« Plus on fait de détours et plus on a de chances de tomber sur des zombies... », lui rétorqua Ambroise. C'est pas faux. Rosie n'avait pas eu le temps d'intégrer la cartographie de la ville, elle n'avait pas réaliser la distance séparant le campement de la morgue, et la morgue du laboratoire. Heureusement que je suis avec eux, pensa-t-elle, sinon, je serais morte. Les mecs continuaient de parler de stratégie, il fallait des combattants à l'avant, a l'arrière. Rosie ne comprenait rien, n'entendait plus rien, elle sentait une crise monter, Scheiße. Son état mental ne s'était pas amélioré depuis le début de l'invasion, il avait même empiré sans qu'elle ne puisse réellement évaluer l'ampleur des dégâts. La voix d'une femme se mit a bourdonner au tour d'elle, c'était la fille avec la carte, elle avait l'air de... BAM. Un coup de fusil. Un corps qui tombe. Mais qu'est ce qui ce passe dans ce putain de camp ? "Bon on y va, plus le temps de parler. Vaut mieux aller directement au labo. Kyte t'es devant avec moi. Utilise plutôt ta machette, on fera moins de bruit et on avisera au moment venu. A moins que vous préféreriez vous répartir les armes avant ? ", lança la femme à la carte.
Reprends-toi, reprends-toi. Ne montre pas ce qu'il ce passe. Ces mots tournaient dans sa tête. Concentre toi sur ce qu'a dit Eliane. Oui, il fallait ce concentrer.
"J'ai... J'ai... ça si vous voulez. J'ai jamais su viser donc..." dit Rosie en proposant son lance pierre, tentant de retrouver son calme. Le monde cédait sous ses pieds, elle devait marcher, il fallait, il fallait... Elle croisa alors le regard de Kyte, il semblait avoir compris ce qui ce passait dans sa petite tete rousse.
Dernière édition par Rosa Eberhardt le Jeu 12 Oct 2017 - 17:18, édité 1 fois
Dans mon sac j'ai une corde, une machette, un fusil et des chewing gum.
« Et on tente de pas se faire tuer aussi, accessoirement. Sauf si c’est ta mission personnelle, mais bon… » Les paroles viennent d’un type aux traits creusés et à l’air blafard. Kyte le dévisage quelques secondes puis un petit rire amère s’échappe de ses lèvres et il colle une claque fraternelle sur l’épaule. Ça lui plait bien, ce genre d’humour un peu noir. C’est qu’ils sont pas venus ici pour ramasser des pâquerettes ! Un p’tit gars pas bien épais propose ensuite les services de ses lampes frontales. Leonardo. Da Vinci qu’il l’appelle pour le chambrer parfois. Kyte s’en souvient parce que c’est un autre bouffeur de légume comme lui. Alors évidemment il a tout de suite son respect. Même si ses biceps sont pas plus épais qu’un manche à balais. Il s’apprête à lui faire une remarque, mais un autre type prend la parole. Et celui-là, on sent tout de suite qu’il est pas là pour déconner. Dean, Kyte croit que c’est son nom, leur balance son plan de la dernière chance. Et Kyte hoche gravement la tête parce que ça lui parle, toutes ces conneries : sacrifier sa vie pour la cause, avancer avec tactique, se battre avec rage quand ça s’avère nécessaire, prendre le chemin le plus direct et utiliser les armes blanches en priorité. Ouai, ça lui parle. Ça lui rappelle l’armée, et puis aussi ses missions. Kyte, c’est comme ça qu’il fonctionne le mieux : avec un teigneux plus intelligent que lui qui sait comment utiliser les réflexes acquis au cours de sa longue existence tout sauf tranquille. « Je suggère que nous mettions devant un guide et un soldat armé. A l’arrière et sur les côtés, d’autres soldats. Au milieu de nous, le Professeur, et les médecins, si nous en avons. » Il conclut, et Kyte fait claquer ses lèvres et hoche la tête. « A vos ordre chef ! » Il singe en plaçant sa main sur son front comme pour saluer un commandant. « J’ai fait l’armée que’ques années dans l’temps, et j’ai pas grand-chose à perdre : j’prends l’avant. » Il annonce en caressant avec anticipation la lame de sa machette qui pend à sa ceinture. « Mais j’pense que Da Vinci a pas tort. Ses lampes, ça pourra nous être utile quand on s’retrouvera dans le labo plongé dans l’noir. Parce que l’électricité, tu peux être sûr qu’y’en aura plus. »
Une petite rouquine propose alors de passer par la morgue pour récupérer des armes, mais un grand freluquet décide que le détour serait trop dangereux. Kyte ne s’impose pas dans l’élaboration du plan. Lui, c’est quand les choses commenceront à dégénérer qu’il sera le plus utile. Le chaos, c’est sa zone de confort depuis déjà trop d’années. « Des combattants à l’avant et à l’arrière, et tout le monde surveille les environs. On doit d’abord arriver au labo... Ensuite on avisera là-bas, suivant les entrées à notre disposition, le nombre de zombies dans les parages... Je pense qu’un petit groupe suffira à l’intérieur, si la voie est libre, et le reste sécurisera la sortie. » Qu’il propose ensuite, et Kyte aime pas trop cette idée. Séparer le groupe, ça lui semble foireux. Mais il sait pas l’expliquer et il se dit que le gamin doit avoir une bonne raison. Alors il hoche encore la tête et il lui passe un bras dans le dos. « Toi, tu f’rais un bon éclaireur, t’as l’air d’avoir des p’tits yeux qui voient tout. Alors viens donc me tenir compagnie à l’avant, hum ? » Qu’il lui propose de son ton morne et expressif à la fois.
Et là, boum. Un coup de feu, des hurlements. Ce scénario, Kyte l’a déjà vu se jouer trop souvent depuis que les morts se baladent parmi les vivants. Le vieux fou qu’il est censé protéger leur annonce ce qu’il sait déjà : dans quelques heures, y’aura plus de camp vers lequel retourner. Ils ne peuvent plus compter que sur eux même désormais. Kyte pousse un soupir et observe avec plus d’attention la troupe de survivants qui composent désormais sa seule équipe. Celle qu’il essayera de protéger coûte que coûte. Et il sait bien qu’à un moment il y aura une inattention. Un putain de coup du sort, et qu’ils crèveront à leur tour. Les uns après les autres. Et alors Kyte reprendra la route, jusqu’au prochain groupe, au prochain espoir. Mais ça le déprime, toutes ces pensées noires, alors il essaie de pas trop y réfléchir. Autour de lui, le groupe s’active et une petite nana aux yeux en amande les rejoint à l’avant. Il croit bien qu’elle s’appelle Eliane, et même qu’il trouve ça plutôt joli. « A vos ordres, m’dame. » Qu’il affirme avec un sourire presque attendrit. C’est qu’elle a pas l’air vielle avec sa tête de chaton. Et Kyte, lui, il aime bien les chatons. « Mais il est pas question que j’cède une de mes armes. Alors pour la répartition, vous vous démerdez sans moi. » Question de survie. C’est qu’il fait pas confiance à ces amateurs avec une arme à feu. Et puis qu’ça le rassure aussi de l’avoir bien dans son dos. Au cas où. "J'ai... J'ai... ça si vous voulez. J'ai jamais su viser donc..." Heureusement, tout le monde se la joue pas aussi perso que lui. Kyte jette un coup d’œil à la rouquine discrète qui propose son lance pierre. Elle est toute pâle, toute tremblotante. Le genre de poupée de porcelaine qu’il faudrait pas amener dans des missions suicides. Mais il croit bien qu’elle est docteure, ou un truc du genre, et alors forcément ils ont de la chance d’avoir une gosse comme ça avec eux. « T'inquiète pas princesse. On t'protégera, on est là pour ça. » Il affirme avec un clin d’œil comme il aurait fait avec sa fille quand elle avait six ans. Il puis il continue sa route, content de lui. Il capte pas que sa douleur est plus profonde, son angoisse à fleur de peau. Kyte, ça a jamais été le plus subtile des mecs. Il se dit juste que c'est une femme et que compte tenu des circonstances, c'est normal qu'elle soit inquiète. Ces grands êtres sensibles, c'est qu'il faut les protéger, merde. « Allez les courageux, on s’arrache. » Il s’exclame sans état d’âme pour ceux qu’ils laissent derrière. « On sait pas trop s’qui s’est passé là-haut alors on va éviter le chemin de terre. Ça veut dire qu’on va affronter les bois pour descendre la colline et aborder la ville. C’est bien parce que ça nous cache, mais ça cache aussi nos ennemis, alors on garde les yeux ouverts et les réflexes affûtés, hum ? » Il conseille en avançant parmi les arbres et les fougères.
Sac à dos : poupée chucky + fusil + kit de lumière + chewing gum
Jimmy avait atterri dans ce camps de réfugiés en bordure de Brisbane, par il ne savait quel miracle, il ne faisait pas partie des personnes qui étaient débrouillardes, il avait eu d'ailleurs beaucoup de mal à comprendre ce qu'il se passait. Les habitants parlaient d’épidémie, de virus contagieux, de transformations, de morts vivants, il n'y avait jamais vraiment cru, jusqu'à ce qu'il se fasse attaquer par un client en pleine soirée alors qu'il cherchait à écouler son stock de crack. C'était comme ça que Jimmy avait enfin compris que toutes ces rumeurs étaient vrais, il n'y avait plus d'électricité, chaque maison, magasin, hôtel, hôpital avaient été pillé de fond en comble. Son argent ne lui servait absolument plus à rien, c'était maintenant la loi du plus fort, les morts contre les vivants. Il n'avait plus eu de nouvelles de Billie, Lou, ou Scarlett depuis des mois, il ne savait si elles étaient mortes ou vivantes ou si elles avaient réussi à quitter le pays : les rumeurs allaient bon train, mais il paraitrait que la Tasmanie était sauve. Jimmy s'était toujours moqué de cette petite île, où les habitants devaient clairement s'ennuyer, il rêvait de pouvoir s'y sauver désormais. Il n'était pas courageux pour deux sous, même maintenant, il avait plutôt tendance à sauver sa peau, plutôt que celles des autres, marche ou crève, mais quand il avait entendu le discours du Professeur Triger, il s'était tout de suite proposer pour cette expédition, non pas qu'il vouait une adoration pour ce type, bien au contraire, mais il finirait totalement fou dans ce camp, entassé les uns sur les autres. Armé de son fusil, qu'il avait récupéré dans le cabanon de jardin de son père, et de son sac à dos, où était maigrement rangé une poupée Chucky, un paquet de chewing, quelques bougies et allumettes qu'il gardait précieusement, lui qui avait tout, il n'avait désormais plus grand chose. Au milieu du groupe, il écoutait distraitement les échanges entre ses co-équipiers, même après des mois de survit, tout restait encore très vague dans sa tête. Je ne voudrais pas passer pour le rabat joie, mais tous les lieux indiqués sur une carte ont été pillé ... Pour y avoir passé un certain temps, je sais de quoi je parle, quitte à faire des détours, autant que ce soit aux endroits plus ... clandestins ?! Même si le plan était plutôt de fuir désormais maintenant que le campement n'était plus aussi sure. Jimmy lança un regard à la rouquine (Rosa) avec son lance pierre, il sourit en coin, amusé malgré la situation. C'est mignon ! Lui qui restait cramponné à son fusil, il ne lui restait que très peu de cartouche. Les bois t'es sur ? En pleine journée c'est bon, mais une fois la nuit tombée, c'est plus complexe, tout le monde a de quoi s'éclairer ? Il était ridicule avec ces bougies et allumettes, il tiendrait quoi ? deux heures ?
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Le premier type à qui Ezra s’était plus ou moins adressé en se moquant de ses idées eut un petit rire et lui fit une tape amicale sur l’épaule. Ce à quoi le jeune homme répondit par un regard noir - mais Kyte était déjà trop loin pour le remarquer. Ils étaient dans une situation de vie ou de mort - littéralement, quand même - et la seule réaction qu’il avait, c’était d’agir comme s’il parlait d’une bonne boutade ? Alors qu’Ezra ne pouvait être on ne peut plus sérieux ? Les gens autour de lui commencèrent alors à s’agiter, à parler technique, tactique. Autant de choses pour lesquelles Ezra n’était pas doué si c’était en dehors de la mécanique et des voitures. Il écoutait, presque attentivement, lorsqu’une voix et un visage se mirent en avant. Des choses qu’il connaissait, et pas depuis peu, qui plus est. Dean se tenait bien devant lui, plus prêt que jamais à affronter ce qui les attendait au delà de la frontière de sécurité installée autour du campement. Et à dire vrai, il n’avait pas du le reconnaître en retour. Depuis le début de l’invasion, Ezra avait du perdre une bonne dizaine de kilos dus au chagrin et au deuil dont il n’arrivait pas à se sortir; sa barbe mangeait désormais plus de la moitié de son visage et ses cheveux pouvaient largement convertir pour une gente dame vu la longueur. Sans parler des cernes qui s’accumulaient sans cesse suite aux nuits sans sommeil. En somme, ses propres frères pourraient avoir du mal à le reconnaître - si seulement il les savait en vie. Et puis, d’un coup, sans prévenir, le bruit d’un canon qui tire et celui d’un corps au sol firent une interruption dans l’organisation qui s’improvisait au sein du petit groupe. Un sursaut de peur s’empara d’Ezra pendant quelques fractions de secondes, il jurait que son coeur avait failli s’échapper de sa poitrine. La jeune femme qui se trouvait non loin de lui ne semblait pas en mener large non plus, à vrai dire. « J'ai... J'ai... ça si vous voulez. J'ai jamais su viser donc…» Le professeur suggéra rapidement à la suite de cette incident de partir, rapidement. Ils se devaient de sauver des gens, pas de laisser l’invasion s’étendre encore davantage au sein du peu des leurs qui restaient. Kyte reprit d’ailleurs aussitôt la parole. « Allez les courageux, on s’arrache. On sait pas trop s’qui s’est passé là-haut alors on va éviter le chemin de terre. Ça veut dire qu’on va affronter les bois pour descendre la colline et aborder la ville. C’est bien parce que ça nous cache, mais ça cache aussi nos ennemis, alors on garde les yeux ouverts et les réflexes affûtés, hum ? » Alors, presque à contre coeur, la petite troupe se mit en route vers la dite ville désormais fantôme. Ezra se rapprocha de la petite rousse assez rapidement, alors qu’autour d’eux se mettaient en place les plus courageux. « Même si tu sais pas viser, garde le, on sait jamais. » Il avait tenté de prendre la voix la plus douce qu’il avait, chose dont il n’était plus habitué à utiliser. « Et c’est terrifiant, mais si tu te dis que c’est pour la bonne cause, ça passe mieux. Promis. » C’était l’astuce qu’il utilisait sur lui même pour ne pas mouiller son pantalon à l’idée d’aller affronter des zombies - quelle idée aussi. Un brun un peu sec finit par prendre la parole à son tour, resté silencieux jusque maintenant. « Je ne voudrais pas passer pour le rabat joie, mais tous les lieux indiqués sur une carte ont été pillé ... Pour y avoir passé un certain temps, je sais de quoi je parle, quitte à faire des détours, autant que ce soit aux endroits plus ... clandestins ?! Les bois t'es sur ? En pleine journée c'est bon, mais une fois la nuit tombée, c'est plus complexe, tout le monde a de quoi s'éclairer ? » Un long frisson, du genre mauvais genre, vint parcourir l’échine d’Ezra. Il en voulait pas être encore là de nuit pour voir de quoi en ressortaient ses bois, c’était chose sure. « On a juste à marcher un peu plus vite pour éviter la tombée de la nuit. Et les éventuels loups-garous, après tout. » Pour le côté réconfortant, on repassera, ils allaient finir par le prendre pour fou si ça continuait en plus.
Leonardo avait l’impression d’être un poisson hors de l’eau. Après tout, absolument rien dans sa vie ne l’avait préparé à la catastrophe dans laquelle l’Australie avait été plongée. En même temps, comment aurait-il pu imaginer cela? Personne n’aurait pu s’y attendre, et si certains étaient mieux équipés que d’autres, ce n’était qu’un coup de chance dans un océan de malheur. Il suivait les répliques d’un côté et puis de l’autre, tâchant de s’en souvenir pour ne pas avoir à redemander des explications. Il essaye aussi de se souvenir de qui est qui, même si la petite voix dans sa tête lui rappelle que bon nombre d’entre eux – lui inclus – pourraient ne pas rentrer au campement après leur mission. D’abord, il y a un grand brun qui prend la parole. Il lui semble posé et réfléchi malgré l’absurdité de leur situation, ce qui parvient presque à le rassurer. Son plan pour marcher groupé lui semblait assez sensé pour marcher; même s’il n’avait pas d’expérience en la matière, ça avait l’air tellement logique une fois que quelqu’un l’avait élaboré. Ensuite, c’est au tour d’une jeune femme de parler – et son visage lui suggère quelque chose, ne serait-ce que parce que les rouquins ça court par les rues, même en temps de crise – et elle propose de récupérer des armes à la morgue. Il n’avait aucune idée d’où celle-ci aurait pu se trouver, mais l’idée de se rendre dans un tel endroit lui glaçait la peau… même s’il avait bien besoin de quelque chose pour se battre, parce que lancer sa lampe sur un zombie n’allait pas lui sauver la peau. Après, c’est un jeune homme qui prend la parole, et qui leur rappelle que plus ils marchent, plus de zombies peuvent leur tomber dessus. Puis, c’est à une deuxième femme de parler, celle qui possède une carte. Il est rassuré par le fait que quelqu’un d’autre que le Professeur sache comment se rendre au Laboratoire – ne serait-ce que par sécurité. Elle demande à l’armoire-à-glace de rester à ses côtés pour la protéger si besoin était, et le benjamin des Grimes ne pouvait que comprendre son raisonnement. Après tout, il fallait bien arriver sains et saufs jusque-là.
Et puis, un coup de feu secoua le campement des survivants. Leo’ ne put s’empêcher de se retourner pour voir qu’est-ce qui pouvait être en train de se passer, mais il n’y vit pas grand-chose de bien utile. Le Professeur ne tarda pas à leur rappeler que leurs minutes étaient comptées, et qu’ils risquaient bien plus en restant qu’en y allant. Du coup, leur petit groupe s’anima à nouveau, cette fois-ci dans le but de quitter les lieux aussi rapidement que possible – ce qui ne pouvait pas leur faire du mal, visiblement. La femme à la carte demanda s’ils ne voulaient pas partager leurs armes avant de partir, histoire de. Or, Leonardo n’était pas bien rassuré – la seule chose qui aurait pu se rapporter à une arme qu’il y avait dans son sac c’était une corde, et il se voyait mal attraper les zombies comme des taureaux. En revanche, il n’avait jamais appris à tirer, que ce soit avant ou après le début de l’épidémie. Avant, l’idée le dégoûtait. Après, il était trop occupé avec sa sœur pour penser à sa propre survie. Du coup, il craignait de faire plus de dégâts que de bien s’il s’hasardait à tirer à droite et à gauche sans trop savoir comment. En somme, il n’avait pas d’arme à échanger et quand bien même quelqu’un puisse lui en proposer une, il y avait des fortes chances qu’il ne puisse pas s’en servir. Justement, la rouquine du groupe avait un lance-pierre qu'elle ne comptait pas utiliser. Leonardo se tut, sachant pertinemment qu’une fois le moment venu, il n’allait probablement pas réussir à aller bien loin avec cette arme. Si c’était la dernière chose qui le séparait d’une mort douloureuse sous les morsures d’un zombie… il ne se donnait pas d’énormes chances.
Le soldat se mit en marche, et le petit groupe de survivants n’avait pas d’autre choix que le suivre, mais ils savaient très bien dans quoi ils s’engageaient en acceptant d’aider le Professeur. Ils s’introduisaient doucement dans les bois, et Leonardo se rendait compte que cette nature l’effrayait. Elle n’avait rien de la petite forêt dans laquelle il se promenait pour écouter les oiseaux chanter – il était presque sûr que les animaux allaient être le dernier de leurs soucis, et il ne pouvait s’empêcher de retourner la tête au moindre bruit, à la moindre ombre qui s’agitait dans le coin de son regard. Leonardo s'était retrouvé vers le fond du groupe, derrière le Professeur qu'il fallait protéger à tout prix. Il écoutait d’une oreille distraite les autres, mais la référence aux dangers de la nuit et d’éventuelles créatures d’un autre monde ne le rassurait pas vraiment. Et puis, un bruit un peu plus inquiétant que les autres sortait des arbres à leurs côtés. Ne sachant pas vraiment si c’était un produit de son imagination et n’ayant pas envie d’en avoir la surprise, il demanda au reste du groupe ce qu’ils comptaient faire. Après tout, peut-être qu’il se faisait du souci pour ce qui n’était pas grand-chose, au final. « Qu'est-ce que... vous croyez que ça peut être? » S’il l’avait pu, il aurait serré une quelconque arme dans ses mains pour se rassurer et se dire qu’il était protégé. Malheureusement pour lui, tout ce qu’il avait c’était ses petits poings contre… tout ce qui pouvait leur tomber dessus. Et la liste était bien trop longue pour que ça le rassure.