J'entendais au loin le mec proférer un début d'insulte à mon égard. Il avait clairement pas compris que c'était fini notre petit bagarre. Ça n'avait pas durer longtemps et tant mieux, parce que j'aurai fini dans une ambulance autrement. Wendy vient me rassurer sur mon état de ses petites mains douces d'infirmières. Pas de point suture. Tant mieux, moins de risque d'avoir une cicatrice sur ma jolie face. Je ne compris pas tout de suite pourquoi elle m'était la main dans sa combi et encore moins quand elle en sorti son maillot. Je la regardai avec de grands yeux, étant pas près à me faire agresser sexuellement. Heureusement, je fini juste avec son maillot comme pansement de fortune. Plus propre que ma chemise pleine de bière, c'est sûr. Elle précisa que c'était la partie qui n'avait pas touché son corps qui finissait sur mon visage. "Oh t'inquiète pas, c'est déjà très gentil de ta part. Merci " Je ne ressentis pas le besoin de préciser que ce maillot était le contact le plus proche que j'avais avec une poitrine depuis plus de 8 mois. Non à la place, je ressentis le besoin d'avoir la bouche d'Andy sur la mienne. J'entendis à peine les encouragements d'Ariane et les exclamations de Wendy, un peu trop occupé à répondre correctement au baiser, tout en tenant mon pansement-maillot d'une main. J'affichais un sourire après, malgré que le bisou magique ne fut pas des plus efficace pour effacer ma douleur mais l'effet psychologique était là.
Ordinairement, je me serais mis à stressé comme un malade d'avoir l'air gay devant mes amis, mais entre l'alcool qui était toujours présent, le fait que mon cerveau cognait bien sévèrement et la douleur sur mon visage, c'était pas une priorité. Pas sûr que je m'en souviennes, de toute façon. Charlie allait surement s'en souvenir, je m'attendais déjà à ce qu'il me le rappelle dans nos prochaines sorties. C'était toujours ce que faisait les potes, se souvenir des trucs pour t'embarrasser avec plus tard. J'étais pas super bien, le mal de tête pulsant à mes tempes. Je mis donc un peu frein aux ardeurs guerrières d'Ariane " Je vais attendre de voir si je survis, avant de me lancer dans la baston pour pro" Elle tourna alors la conversation sur les histoire de cuite et de sexe de préférence. J'avais des bonnes histoires de cuites mais de sexe, pas vraiment donc le laisser l'expert colombien parler. Je l'écoutais, impressionné par son histoire, se disant qu'il était quand même aller loin pour avoir du sexe. D'un autre côté, je savais pas si j'étais si étonné que ça, je l'avais bien vu ramener un mec aux toilettes en deux phrases. Andy se pencha à mon oreille après son histoire et je ne retiens pas un sourire comprenant la référence, lui répondant avec malice, après qu'il m'ait embrassé sur la tempe, geste qui me fit forcément rougir. "Ça, c'est du point commun, on est clairement fait l'un pour l'autre" Je me gênai pas pour me rapprocher plus de lui, allant dans le jeu, en le prenant comme appuie. La tête me tournant trop fortement, je la posais sur son épaule, ma main tenant toujours le maillot-pansement. Je me rendis compte que mon volume sonore n'avait pas été le même que celui d'Andy et que tout le monde avait entendu ma réponse. " Je parlais vomis, pas la partie sexe. Mais si vous voulez tout savoir de mes cuites, je peux vous en raconter une. La dernière fois que je ramenais une fille chez moi. J'étais forcément soûl, hein et elle aussi. On était dans mon salon, enfin je crois ... et Eggsy, ma poule, nous a littéralement sauté dessus en plein milieu. Ça aurait pas été si grave que ça mais la meuf avait la phobie des poules... Du coup, j'ai du courir à poil pour récupérer ma poule, pendant que la fille est partie en courant et en hurlant, tout aussi nue de mon appartement. Le vieux d'a côté, qui sortait ses poubelles, fut vachement content de la vue..." Ça, c'était de la bonne anecdote, exactement le genre de truc que je dirais pas si j'étais pas dans cet état, mais bon, on était dans une cellule de dégrisement et fallait bien passer le temps. Puis je savais que ce que je venais de dire ferait forcément plaisir à Ariane, qui habituellement était la première à me mettre mal à l'aise avec le sexe.
j’ai fais la grimace. comme je m’y attendais, hannah n’avait aucune envie de rentrer avec moi. j’ai haussé les épaules. « comme tu voudras. » quand il s’agissait de moi, elle était tout le temps en colère, comme un chiot qui montrait les dents. parfois, je me demandais pourquoi elle n’allait pas voir les flics. elle avait beau crier à tous ceux qui voulaient bien l’écouter qu’elle détestait le club et tout ce qu’il représentait, elle n’avait pas l’air pressée de nous fausser compagnie. y’avait donc le refus de la petite hoppe d’un côté et celui de parker aussi, d’un autre. depuis quand la prison était devenue une option préférable à moi ? le rejet de la rouquine me dérangeait déjà un peu plus. l’infirmière pouvait mourir en cellule, ça ne me ferait ni chaud ni froid, mais ma jolie red, c’était pas cool. certaine satisfaction tout de même lorsqu’elle ses lèvres, près de mon oreille, m’ont murmuré des paroles qui m’ont arraché un sourire. j’ai ignoré son sang sur mon pull – j’avais déjà saigné chez elle par le passé, ce n’était que partie remise. « fine. mais la prochaine fois que qu’un te passe les menottes, j’espère que ce sera moi. » j’ai répondu dans le secret de notre proximité, quelques mots susurrés à son oreille. et voilà qu’il était déjà temps pour moi de partir. dans cette cellule, y’avait plus personne de mon intérêt. mais avant de partir, je ne pouvais pas ne rien dire au petit asiatique qui avait maîtrisé weiss le barjo. c’était impressionnant pour quelqu’un avec son gabarit. « hey slugger, t’as réussi à maîtriser le barman, c’était plutôt pas mal. si un jour tu veux prendre des cours de boxe, demande strange à hibiscus sport. les hargneux comme toi, ça se perd. tu demanderas son avis à parker, c’est moi qui lui ais tout appris. » ma dernière intervention et j’étais parti. les flics n’avaient pas de raison de me forcer à rester là. je ne m’étais pas battu et je ne faisais même pas parti de ce mess au départ. bien sûr, je ne pouvais pas quitter le commissariat sans toucher deux mots à liam. je ne pouvais que rire en le voyant menotté dans une cellule voisine, forcé à faire redescendre son hystérie. « je suis désolé, weiss, mais je peux pas me porter garant de toi, puisque tu t’es battu. dommage, si t’avais su garder ton calme, t’aurais pu sortir. » puis en remarquant l’absence de zizi, j’ai ajouté. « visiblement, zelda a été libérée, tu vas donc devoir passer la nuit tout seul. » j’ai eu un peu de peine pour lui. il était indéniablement taré, mais il avait bon fond. il méritait pas d’être traité comme un criminel et d’être isolé tout seul en cellule. « je viendrai te chercher demain matin. ou alors j’enverrai ross ou russo. et je te promets que je dirais pas à champ que tu t’es fait battre par un gamin de cinquante kilos. » ça n’aurait fait qu’envenimer la situation déjà précaire entre les deux et je n’avais aucune envie de me retrouver au milieu d’une guerre intestine. « une dernière chose, liam : la prochaine fois que tu te fais remarquer par les flics, ne t’attends pas à autant de sympathie de ma part. la dernière chose dont le club a besoin right now, c’est que tu te battes en prison. tu connais les règles, weiss. » j’avais parlé sur le ton de la confidence, discrètement mais avec je n’avais pas besoin de crier pour qu’il comprenne que je ne plaisantais pas. après tout, c’était vrai : il connaissait les règles.
et juste après ça, je suis sorti du commissariat. la mission sauvetage avait été un pur échec. tant pis. maintenant, il ne me restait plus qu’à aller terminer cette paperasse avec champ en espérant que weiss saurait se tenir pour le reste de la nuit. si la prison ne m’avait pas manqué du tout depuis que j’en étais sorti, le chaos, lui, avait toujours une place spéciale pour moi.
« Mais sans la langue, stpeuh, enfin pourquoi pas si c'est plus efficace. » fait SJ avant d'embrasser Andy à pleine bouche. Ça la fait sourire parce que SJ ne s'identifie pas comme un homosexuel mais Ryleigh a toujours eu un doute, personne ne regarde une paire de talons hauts et une robe Valentino avec autant d'adoration sans être un peu gay. Aussi cliché que ce soit. « Hm. Merci de confirmer mes soupçons les garçons. » fait-elle mutine avec un petit clin d'oeil à son ami coréen. Wendy s'installe à côté d'elle alors que Charlie est assis à côté d'Hannah, ce qui la fait un peu chier mais Ryleigh n'a pas le droit de se plaindre. « T'as clôturé le spectacle bien comme il fallait. En toute classe et dignité, j'adore. » fait la blonde avec un sourire approbateur ce qui tire un rire à l'anglaise. « Je pouvais pas la laisser mourir, ça aurait été être complice de meurtre... Je suis pas faite pour la prison. » explique-t-elle d'un ton posé qui se veut une évidence. Sérieusement, il était hors de question qu'elle finisse privée de son mode de vie pour la mort de Zelda. À la limite si c'était Charlie qui essayait de tuer quelqu'un et qu'elle tendait la pelle pour qu'il creuse le trou, elle accepterait d'aller en prison, ça vaudrait le coup. Pour Ariane qu'elle ne connaît pas du tout, faut pas exagérer. D'ailleurs en parlant de la rousse voilà qu'elle lance la discussion sur les histoire de soirées et enchaîne sur : « Cocktail boy? Ou toi Andy? Un truc bien salace. » Voilà qui promet d'être drôle ou de la mettre très mal à l'aise. Ryleigh n'a pas l'habitude d'être crue avec des inconnus, mais ce soir, il faut bien qu'elle laisse tomber les politesses et qu'elle embrasse le ton de la foule. « On a fait la tournée des bars en faisant croire qu’on était un couple de futur mariés pour se faire payer des verres toute la soirée. Ca a marché. Au bout d’un moment on était bien défoncé et y’a un des barmans qui me matait trop et il était hot, alors j’ai balancé que genre on s’était mis d’accord avec Lene qu’on se mettait pas de barrières pour assouvir nos fantasmes et qu’un des miens c’était de baiser un mec. On a fini dans le bureau de son manager quand il a pris sa pause. On était en train de baiser et je me suis senti mal. J’ai vomi dans la poubelle à papier et j’ai repris où j’en étais après. » raconte Andy pour l'hilarité générale et, ivre de la situation, Ryleigh ne réfléchit pas quand elle lance entre deux rires incontrôlables : « Andy ! C'est décidé je t'enverrais pas les photos que tu voulais ! T'es trop dépravé pour apprécier le sens artistique d'une photo en sous-vêtements ! » Elle réalise un peu trop tard que Charlie n'appréciera pas ce qu'elle vient de dire. Désespérée pour une distraction Ryleigh décide de se tourner vers la blonde qui siège à côté de son « ami d'enfance », comme elle l'a qualifié plus tôt. « Et toi, Hannah, une histoire de cul qui tourne mal à nous raconter ? » Et, juste parce qu'il lui faut être sûre que la conversation ne tournera pas trop longtemps autour des photos qui n'existent pas... « Une fois qu'on est sorti de là, vous êtes tous invités à faire l'after party chez moi. » lance-t-elle sans savoir ce qui lui passe par la tête. Elle ne connaît pas certaines de ces personnes depuis plus de deux heures et pourtant ils sont comme ses potes. Ces gens avec qui on traverse des soirées folles.
A présent aux côtés d’Hannah, je m’inquiétais de savoir si tout allait bien pour elle vu qu’elle semblait particulièrement mal à l’aise à l’idée de se retrouver en face d’ Heller, cette armoire à glace qui se prenait pour le parrain de la mafia et qui ne m’inspirait aucune sympathie. « Comme quelqu'un qui est enfermé dans une cage miteuse pleine de microbes. Et toi ? » m’avait-elle retourné la question et j’avais haussé les épaules. « J’ai ma belle gueule encore intacte, je ne vais pas me plaindre. » que je répondais avec l’air désinvolte, accueillant néanmoins avec satisfaction le calme tout nouveau qui venait planer sur l’ensemble de la cellule, les troubles fêtes ayant été séparés du reste de mes compagnons d’infortune. J’écoutais d’une oreille SJ demander à Andy l’étendue des dégâts causés par Liam, les deux en profitant pour jouer un petit jeu de séduction qui ne m’échappait pas et qui ne m’étonnait nullement venant de la part du photographe qui ne rechignait jamais à draguer qui que ce soit qui avait un minimum sex-appeal. C’était néanmoins encore Heller qui retenait l’ensemble de mon attention : je ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adam mais je n’appréciais pas du tout cette façon qu’il avait de s’adresser à Ariane et Hannah comme si elles étaient supposées lui obéir au doigt et à l’œil comme ses deux autres toutous qui faisaient désormais chambre à part. Evidemment aucune d’elle n’avait besoin que je n’intervienne pour se défendre mais j’avais toujours eu du mal à retenir mes répliques cinglantes, spécialement quand quelques verres de whisky me courraient dans les veines. « Hé, Papa Ours, tu voudrais pas plutôt aller t’occuper de tes deux poulains ? » lui demandais-je, en désignant du menton Liam et Zelda qui se trouvaient dans la cellule adjacente. De toute façon, Hannah qui s’était déjà chargée de prendre congé de l’armoire à glace m’entraînait à sa suite pour aller nous poster aux côtés de SJ. D’ailleurs, la lumière placée en isolation dans l’autre cellule continuait de vociférer des menaces au promoteur de soirée, me tirant un petit rire. « Il n’a définitivement pas inventé l’eau chaude, right ? » demandais-je de façon purement rhétorique en désignant du menton Liam. Mais Ariane intervenait pour décider de redonner un peu de vie à l’ambiance, se lançant dans un de ses sujets de prédilection après les histoires de fesses : « Qui a une bonne histoire de cuite à raconter ? Cocktail boy ? Ou toi Andy ? Un truc bien salace. » C’était Andy qui avait décidé de se jeter à l’eau le premier, évoquant une soirée où il avait fini par coucher avec un barman après une soirée bien arrosée : du grand Andy, une histoire comme il pouvait en avoir des centaines sous le coude, profitant de l’occasion pour embrasser SJ sur la tempe, me tirant un sourire amusé compte tenu du patin qu’ils s’étaient roulés plus tôt. Pour sûr, il y avait quelque chose entre ces deux-là. D’ailleurs ce dernier se lançait dans son propre récit, y allant de sa petite anecdote, n’oubliant pas de mentionner l’implication de sa poule qu’il chouchoutait avec beaucoup d’attention, un peu trop peut-être. C’était Ryleigh qui régissait en premier aux propos du jeune homme : « Andy ! C'est décidé je t'enverrais pas les photos que tu voulais ! T'es trop dépravé pour apprécier le sens artistique d'une photo en sous-vêtements ! » Et oubliant un temps toute la désinvolture qui me caractérisait, ma mâchoire se décrochait un instant alors que mon regard allait et venait entre l’anglaise et Andy, un : « Pardon ? » m’échappant avant même que je n’ai pu le retenir. Une jalousie intense, puissante se saisissait de mes entrailles à l’idée qu’il puisse se passer quoi que ce soit entre mon pote et celle que j’avais toujours aimé. Et alors que je prenais conscience de la situation, de la présence d’Ariane et d’Hannah qui ne devaient rien louper au spectacle, je me ressaisissant, mon visage se fermant aussitôt, mes yeux continuant néanmoins de lancer des éclairs meurtriers. Je n’arrivais pas à en croire mes oreilles. J’étais à la recherche d’une issue de secours, d’une porte de sortie avant Ariane n’ait pu trouver le temps de m’assaillir de questions auxquelles je n’avais pas la moindre envie de répondre, Ryleigh s’adressait à Hannah toujours à mes côtés : « Et toi, Hannah, une histoire de cul qui tourne mal à nous raconter ? » J’étais à peu près certain que je venais de pâlir à l’entente de cette question à priori innocente. Mon regard se faisait fuyant alors que, lèvres pincées, je m’évertuais à tenir une poker face, espérant que la blonde aurait un minimum de décence en évitant de mentionner que la soirée que nous avions passé ensemble. J’étais de toute façon à moitié certain que cela soit une bonne idée de raconter à l’anglaise qu’elle avait passé une soirée en ma compagnie quand je daignais à peine répondre aux appels de la brune depuis son arrivée à Brisbane. « Une fois qu'on est sorti de là, vous êtes tous invités à faire l'after party chez moi. » ajoutait-elle d’ailleurs et je sautais sur l’occasion pour espérer noyer le poisson : « C’est que tu t’encanailles au contact de l’air australien, Ryleigh. Pas certain que Papa et Maman soient ravis de savoir que tu fréquentes des délinquants qui finissent en cellule de dégrisement. » la piquais-je aussitôt, le ton beaucoup trop froid pour jouer les détachés, l’image d’elle et de mon pote tournant encore en boucle dans mon cerveau.
Tout le monde était maintenant beaucoup plus détendu dans la cellule, la conversation s'était orientée vers un sujet moins énervant : des histoires de cuites. Et c'était drôle d'entendre les autres raconter leurs chroniques, surtout maintenant qu'Heller était reparti, bredouille par ailleurs, personne n'avait voulu partir avec lui, ce qui m'avait arraché un sourire. « Il n’a définitivement pas inventé l’eau chaude, right ? » lançait Charlie, faisant référence à Liam qui était condamné à rester seul, menotté, non loin de nous mais nous ne lui portions pas plus d'attention que ça alors qu'il continuait de bougonner dans son coin. « Il a pas inventé la machine à courber la banane non plus. » que je rajoutais, piquante. C'était d'une méchanceté sans nom quand on connaissait mon ex comme je le connaissais, en réalité il était plutôt intelligent quand il prenait la peine de réfléchir deux secondes mais la mauvaise foi m'étouffait en cet instant. Et je n'eus pas à y penser bien longtemps, je fus tirée de mes pensées par Ryleigh qui était restée avec ma copine Wendy sur ce banc. « Et toi, Hannah, une histoire de cul qui tourne mal à nous raconter ? » Je fis le tour de mes souvenirs quelques secondes, bien évidemment la première qui me venait à l'esprit était la soirée désastreuse chez l'anglais – la fin de soirée du moins – mais je gardais ça pour moi, j'allais bien trouver autre chose, je ne pouvais d'ailleurs pas m'empêcher de lancer un léger coup d’œil coulant vers Charlie à mes côtés, me reprenant bien vite. Bingo. J'avais une anecdote avec l'energumene enfermé à côté justement. « Oui, j'en tiens une sympa, y a pas si longtemps. Avec un de mes ex, sous la douche j'ai voulu changer de position et j'ai glissé dans la baignoire, je me suis rattrapée à ce que je pouvais – il a eu très mal. Il a quand même voulu me retenir, a glissé à son tour et s'est ramassé par terre sur le carrelage de la salle, arrachant le rideau de douche au passage. Arcade ouverte, trois points de suture, obligée de l'emmener aux urgences. Et le pire ? Mon chat a cru qu'il m'avait fait mal quand j'ai hurlé et il l'a attaqué quand il était à terre. » Je ris à l'évocation de ce souvenir. « Je crois que je l'ai pas revu depuis d'ailleurs... » C'est vrai, elle était repartie à Brisbane trois semaines après cet épisode et n'avait pas de nouvelles, non pas qu'elle en veuille. « Une fois qu'on est sorti de là, vous êtes tous invités à faire l'after party chez moi. » Ryleigh lançait l'invitation et je levais le poing en guise d'approbation. « Open bar chez Ryleigh ! » que j'envoyais, en guise de réponse, alors que l'anglais aux yeux clairs répondaient aussi, beaucoup moins content. Il y avait quelque chose de bizarre entre les deux, parole de scout.
Andy prend de suite le relai à la seconde où je lui lance l’idée des histoires de soirées bien arrosées. Un regard brillant dans sa direction et je capte chacun des mots qu’il balance, imaginant la scène à merveille, presque déçue de ne pas avoir été de la troupe ce soir-là. Et j’éclate de rire à la chute, hochant de la tête pour appuyer ma fierté grandissante envers le colombien. « Tellement une grande âme! » d’être retourné vaillamment à la besogne une fois son estomac entièrement vide est plutôt impressionnant en effet, faut lui donner. SJ a les papillons au ventre et la voix qui atteint des niveaux aigus quand il s’exclame que ça leur fait un point commun supplémentaire - cuties, encore à leur lune de miel. « Alors c’était pas une blague ce que disait Tad, t’as vraiment une poule?! » et ce n’est que quelques minutes plus tard que je réalise que le Cooper ne m’avait jamais roulé quand il clamait haut et fort que SJ avait bel et bien une poule en captivité chez lui. Moi qui croyait qu’il parlait d’un surnom comme un autre pour nommer ses conquêtes - ce concubinage vient de prendre des allures plutôt cool à mes yeux. Ryleigh s'épanche à son tour, sa voix qui perce le silence gêné, et les quelques recherches mentales des autres compatriotes de cellule à savoir de quoi ils traiteront pour la suite. Je roule des yeux quand l’anglais de service s’insurge. S’il avait été bien fier plus tôt de tenir tête pour nous face à Heller, il se la joue un peu trop possessif à mon goût là, de suite. Ça cache quelque chose. « T’as mal compris, Charles! Elle parle de photos d’elle en sous-vêtements, pas de photos d’Andy en slip. » et une petite pique nécessaire pour lui refroidir les idées, avant d’enchaîner sur un clin d’oeil qui lui dicte déjà la tangente que prendront mes prochaines questions au sujet de sa relation avec la brune. C’est Hannah qui peaufine le reste en parlant de sa débandade dans la douche, me donnant direct une idée pour ma propre anecdote. J’éclate de rire à l'imaginer pisser le sang, et pas par sadisme, mais bien parce qu’elle en rigole elle aussi. Puis c’est au tour de l’anglaise dans un cri du coeur qui suggère de finir le tout chez elle plus tard. Son palace de marbre, d’or et de rubis me fait envie, faut dire, et comme je doute que quiconque passe au petit matin me cueillir comme une fleur, c’est un plan à considérer pour lui piquer le temps de quelques minutes une douche et un p’tit-dej. « Bah, les parents bourges, ils en ont vu d’autres. Mes meilleurs dealers ont toujours été des fils de riches. » Charlie me fait râler presque, d’encore une fois se prendre pour le protecteur nécessaire pour une raison qui m'échappe. C’est tout de même voyant, ces regards qu’ils échangent, mais il reste une zone grise, il reste un petit mystère encore à gratter, et c’est bien les effluves d’alcool sur ma perception pourtant plutôt affûtée de base qui me font changer de cible pour le grand soulagement du HP, je parie. « Parlant de trucs pas nets... » et c’est silencieux dans la cellule d’à-côté depuis que Jet Li du bac à sable s’est tirée comme une fleur. Elle a laissé le président du fan club de SJ tout seul de son côté et c’en est presque triste, presque j’ai dit. Mes pas me guident à la hauteur où, derrière nos barreaux, j’arrive à l’attraper du regard maintenant qu’il cuve encore sa rage, ou qu’il s’est endormi dans sa gerbe c’est selon. « Il te menaçait pas mal, Heller. » comme il menaçait tout le monde, rendu là. Je savais qu’il trempait dans des trucs pas nets, pour l’avoir ramassé à ma porte couvert de sang, mais jamais je ne lui demanderais plus de détails. J’étais pas conne non plus, malgré ce qu’on peut penser. « Tu le dis si t’as besoin que j’aille te défendre contre Brosse, Brousso et Prosecco. » l’effort pour jarter les noms entendus précédemment m’occasionne un petit rire, entre le narquois et l’acide, avant de chantonner vers les autres, retour au capital fun de la nuit. « Une fois, après être rentrée de soirée, j’ai pourchassé mon ex dans tout l’appart avec un vibro plus long que mon bras. J’ai fini par glisser sur un tapis entre le salon et la chambre, jambe cassée et 3 sutures au front. On était yolo aux urgences à expliquer le truc - ils ont presque pensé qu’il m’avait battu. » Tad avait insisté pour que je leur montre mon abonnement au club de boxe ce soir-là, question de leur confirmer que si entre nous deux le syndrome de Stockholm s'était installé, ce serait pas de mon côté.
Dernière édition par Ariane Parker le Mar 13 Fév 2018 - 6:36, édité 1 fois
L'alcool commençait littéralement à redescendre et… Je ne me sentais plus du tout à ma place pour tout dire. Mes yeux glissaient d'un coin à l'autre de la cellule, je tendais même le cou pour voir ce qu'il en était de Liam et Zelda. Ouai parce qu'en reprenant mes esprits, je redevenais celle que j'étais : Sainte Wendy dont la vie consiste à soigner les petits et les gros bobos des gens. J'écoutais l'histoire d'Andy mon estomac remontant dans ma bouche. Vomir et reprendre ses activités. Sainte mère de Dieu. Et voilà que Ryleigh parlait de photos d'elle en sous-vêtement. Moi j'étais une gentille fille, j'avais bien envie de les voir, ces clichés. Et avant d'ouvrir ma bouche Charlie s'insurgeait. Et je préfère garder mon commentaire pour moi, vraiment. Et voilà que SJ parlait de son animal de compagnie… " Une poule ?! C'est sérieux ? " Que je lançais plus ou moins simultanément avec Ariane qui semblait tout aussi choquée que moi. Enfin, c'était plus drôle qu'autre chose au final et tous les animaux étaient impliqués dans leurs histoires. C'était Hannah qui s'y lançait maintenant et qui répondait positivement à l'annonce de Ryleigh d'aller faire la fête chez elle. " Hannah, on commence à huit heures j'te rappelle " Soufflais-je avec une petite mine déconfite avant de me tourner vers Charlie " Eh Grumpy Cat, tes parents ils en penseraient quoi que tu sois en taule avec des délinquants ? " Nan parce que merci mais on était pas des délinquants. On avait juste pas réussi à courir assez vite pour se barrer et décuver tranquille à la maison, c'est tout. C'est la faute à pas de chance, en quelque sorte. Et pas de chance avait aussi frappé dans la cellule voisine parce que Liam était seul. Il me faisait presque pitié. J'ai dis presque. Faut pas pousser mémé dans les orties non plus. J'écoute l'histoire d'Ariane et ouvre grand les yeux. " Plus long que ton bras ? C'était un double ou quoi ? " Oui parce que c'était limite ça qui m'intéressait plus qu'autre chose. J'avais vraiment l'air intéressé et je m'imaginais bien l'engin. La scène devait être à mourir mais c'était ce avec quoi elle avait coursé son ex qui m'intriguait plus. Et alors que mes joues s'enflammaient, je tapais sur les barreaux. " Et toi là bas, t'as pas un truc à raconter ? Je suis sûre que t'as plein d'histoires à nous raconter ! " Il avait la gueule de l'emploi en tout cas (Liam).
Heaven for the view. Hell for the company. Friends become foes. Their sick egos. And hide behind books they never read
Sa respiration commence a se calmer, Liam semble, enfin, reprendre une attitude normale bien que ses pupilles dilatées reflétait toujours son instant de folie passager. Le diable au corps. L'arrivée du boss semblait avoir suffit a l'exorciser du démon qui avait élu domicile dans un coin de sa tête. Heller était probablement le seul a avoir la solution pour le calmer dans ce genre de moment. Des dérapages, il en avait vu. Peut être trop pour avoir une confiance aveugle en son petit protégé. Raison pour laquelle celui ci avait délibérément choisit Champagne en tant que bras droit. La jalousie avait toujours figurée quelques part dans un coin de son cerveau. Sa rage qui s'évapore lentement, laissant un Liam vide, son coeur essoré d'une multitude d'émotions peu compréhensible. Le fameux coktail explosif. Le virus s'estompe, la fatigue prend le dessus, allant jusqu'a étouffer un bâillement qu'il cherche a dissimuler. Son regard interroge celui de Zelda, non loin de lui. Pas un seul regard accordé, elle cherche a l'ignorer. Etrangement, ça lui fait mal. Mal qu'elle ait pu le voir dans un de ces pires moments. La peur de la perdre a cause de ça prend le dessus. Il voudrait s'expliquer, la rassurer mais aucun mot ne sort, un alphabet désordonné dans son esprit. Alors il garde le silence, comme toujours. Le seul qui ne le trahissait jamais. Liam l'observe être libérée sans pouvoir rien y faire. Douloureux. Il grimace légèrement, n'arrivant pas plus longtemps a cacher ce qu'il ressentait. C'est la voix d'Heller qui le sort de ses sables mouvants émotionnelles. Il patauge. Emerge. Il n'est pas réellement certain de ce qu'il entend. Son boss vient il réellement de proposer a son adversaire des cours de boxe ? Sérieusement ? C'est ce qu'indique son regard avant de ravaler sa haine avec acidité, voyant le patron s'approcher de lui. Sa situation semble l'amuser, faisant grogner Liam intérieurement. Il se lève, se rapprochant des barreaux pour écouter ce qu'il a a dire. Il ne peut s'empêcher de le couper lorsque celui ci mentionne son nouvel ennemi.
- N'en rajoutes pas Heller.
Et c'est ce qu'il fait, préférant passer aux choses sérieuses. La menace plane au dessus de sa tête, il le sait très bien. Pas plus de dérapages. Trop risqué. Ne jamais décevoir le boss. Alors Liam baisse légèrement la tête et intègre ses paroles avec attention avant de se rassoir sur le banc d'une manière a ne pas avoir l'équipe de catcheur du dimanche en ligne de mire, histoire d'arriver a se calmer définitivement, les entendre était déjà trop. La nuit allait être longue surtout avec le sujet de discussion qui venait de démarrer. Très peu pour lui bien qu'il avait lui même des anecdotes a raconter. Anecdotes qui resterait dans le silence, bien entendu. Liam finit par jeter un oeil en direction du bureau non loin de là, sa voix s'élève.
- Eh toi ! Arrête de bouquiner et viens me détacher, maintenant que je suis seul !
Ses mains s'agitent sous ses menottes. Il regrette presque de ne pas avoir gardé la barète de Wendy. Car, oui, se libérer illégalement faisait aussi partie de ses qualités, si on pouvait appeler ça une qualité. Voyant le policier peu enclin a bouger, il lacha une dernière insulte sur un ton plus bas comme pour lui même avant de se réfugier a nouveau dans le silence, ses pensées allant vers Zelda et comment il allait bien pouvoir rectifier le tir. C'est Hannah et son anecdote qui le tira de ses pensées, levant instanténément les yeux au ciel lorsqu'il se reconnu dans son histoire. Il pencha pour de la provocation de la part de son ex. Très bien, elle voulait jouer a ça, ils allaient jouer. Cherchant de quoi se défendre, l'admiratrice secrète de Liam vint s'intérésser a lui, le faisant réagir.
- J'ai pas besoin qu'on veille sur ma sécurité, je sais parfaitement me défendre en cas de besoin. Railla il avant de lancer un regard plein de sous entendu vers l'asiatique. Message passé, personne suivante. Il bascule vers Hannah, sourire aux lèvres, bien décidé a lui causer des problèmes, persuadé que le fait que ses nouveaux amis soit au courant de leur relation était bien la dernière chose qu'elle souhaitait. Au fait, pour la petite anecdote, le partenaire dans l'histoire d'Hannah c'était moi, mais ça bien sur, ça lui ferait trop mal de vous avouer qu'on est resté plus de 2 ans ensemble. Satisfait de sa réponse, il rajoute. Ses petites insultes envers moi c'est juste pour se donner de l'importance et oublier qu'elle tient encore a moi.
Chacun son tour, on apportait notre pierre à l'édifice et surtout notre histoire gênante à la soirée prison. Si on était enfermés pour un temps encore indéterminé autant y mettre du notre. J'avais raconté la mienne, arrachant un rire à Ariane qui prit son rôle de conteuse à ma suite, nous narrant l'aventure de 'la rousse et le godemichet plus long que son bras'. Très drôle aussi mais pas sûr que ce soit une fable à raconter à des enfants, certainement pas même. J'étais o.k pour faire de l'after de l'after chez la petite brune qui avait un style décidément bien original, dans le bon sens du terme, si son logis était un quart aussi joli que la demeure de Charlie et sa fratrie, j'étais bien curieuse de voir ça, de l'indiscrétion pure. « Hannah, on commence à huit heures j'te rappelle. » Rappelée à l'ordre par Wendy. Zut alors. Mais ma collègue avait raison, je n'allais déjà pas assumer pendant le boulot, si en plus j'allais à l'after-after chez Ryleigh, je serais capable de piquer quelqu'un dans le cou pour faire une prise de sang... Galère. « Ah ouais... Bon ben, je passe. On va déjà avoir du mal à expliquer pourquoi on ressemble à des zombies pandas. » Quand mon amie attirait l'attention de Liam, toujours enfermé dans une cellule séparé à côté, je lorgnais de son côté, inquiète de sa réponse, son instabilité légendaire passant aussi par ses paroles. « Au fait, pour la petite anecdote, le partenaire dans l'histoire d'Hannah c'était moi, mais ça bien sur, ça lui ferait trop mal de vous avouer qu'on est resté plus de 2 ans ensemble. » Je levais les yeux au ciel, même caractériel, il restait prévisible. Pour moi, du moins, sûrement les conséquences de ces deux ans, justement. « C'est pas que je voulais pas le dire mais j'ai assez vomi pendant la soirée. » que je répliquais directement, cinglante, tranchante. « Me regardez pas comme ça, l'erreur est humaine. » lançais-je en essuyant les regards interrogateurs ambiants, me dédouanant de la situation. J'aurais bien pris un verre à cet instant, quel dommage que nous étions en cellule de dégrisement, je supposais que c'était un peu too much si je demandais une bière à nos geôliers. « Ses petites insultes envers moi c'est juste pour se donner de l'importance et oublier qu'elle tient encore a moi. » En attendant, c'était pas moi qui m'était sentie obligée de le dire – alors que personne n'en avait rien à carrer – comme pour mettre un bracelet de propriété à mon poignet. Mon majeur se levait à nouveau, pour mon ex cette fois, tel boss, tel employé. Je n'ajoutais rien de plus, pas besoin, mon inattention à son encontre parlait pour moi, j'estimais qu'entre nous, il avait prouvé à l'instant qu'il était clairement celui qui avait un problème avec ça. Moi ? Je n'avais fais que raconter une histoire drôle.
La soirée chez les policiers, c'était pas si terrible qu'on aurait pu le croire. Enfin, je venais quand même de subir un méchant coup dans la face et j'avais les oreilles qui résonnaient encore mais, l'ambiance était désormais juste cool et très salace. Chacun y allait avec ses histoires crus, n'ayant visiblement aucune honte à étaler ses mésaventures car qui n'en a pas eu ? Je fus le second à l'admettre et semblerait que le fait que je partageais mon appartement avec Eggsy était le point qui les a plus marqué. Je me sentis donc obligé de sortir mon portable qui l'avait en fond d'écran pour prouver mes dires, sous les exclamations de mes comparses de cellules. Ouais, elle était canon ma poule, fallait bien que je la montre.
On passa le reste de la soirée à rigoler. Je me faisais murmurer des trucs par Andy, en captant pas la moitié, sous le flot de la discussion des autres. Je souriais à la plupart, rougissant à beaucoup d'autre. J'en oubliais presque que j'avais le maillot de Wendy sur la face. J'oubliais aussi la tension évidente entre Ryleigh et Charlie, plus particulièrement du côté de mon pote qui semblait à cran pour juste des photos. Il devait avoir envie de la pécho et peur qu'Andy la choppe avant. A sa place que je m'inquiéterai pas, il préférait les mecs et plus particulièrement moi, ce soir. Ça ne retenu pas ma jolie amie de tous nous inviter, ses compagnes d'infortunes pour un after chez elle. Tout le monde semblait emballé à l'idée, comme si toutes les heures passés n'avaient pas déjà été suffisante. Je me laissais emporter dans le mouvement, surtout quand elle mentionna qu'elle fera venir une limousine pour nous chercher. Enfin, dès que les policiers nous auront trouvé assez sains pour rentrer. J'étais carrément trop emballé, bien que j'étais le moins bien physiquement de toute la bande. Ariane, qui avait encaissé les coups de chatte furieuse de Zelda sans broncher, ou plutôt, on les lui rendant en puissance, était toujours aussi flamboyante. J'en revenais toujours pas qu'on s'était vraiment battu.
Laam, qui ressentit le besoin de rappeler sa présence, s'incrusta à notre conversation pour dire que c'était avec lui que l'anecdote pas très glorieuse s'était passé. Je sais pas trop ce qu'il cherchait comme réaction, mais il avait l'air d'autant moins impressionnant, le mister je glisse sous la douche la bite en sang. Pour que le coup, je trouvais que j'avais bien eu raison de le frapper, peut-être que j'aurai réussi à reconnecter ses neurones mais visiblement pas. La seule chose que je pensais fut Hannah n'avait pas très bon goût, parce que le type était clairement pas bien dans sa tête. Il eut besoin de me fixer, de son air d'échapper de l'asile, pour me dire qu'il savait se défendre. Je levai les yeux au ciel, ce qui me fit grimacer parce que mon oeil gauche était pas super d'accord que je l'utilise. Je l'avais retourné comme une crêpe et le mec, chelou qui était reparti sans meufs, avait trouvé ça tellement drôle qu'il voulait me donner des cours pour parfaire ma technique. Il pouvait donc se la mettre où je pense sa défense de chihuahua, qui s'excite tout seul.
Les policiers finirent par nous laisser sortir vers 4-5H du matin, vu qu'on était bien sage maintenant et qu'on avait bien du les faire marrer à travers les cameras avec nos histoire de culs ratés. Je m'accrochai à Andy, pas juste pour profiter de sa forme physique, mais parce que la tête me tournait toujours autant et c'était pas l'alcool. On attendit pas longtemps pour que la limousine arrive, privilège de riche. On déposa Wendy et Hannah en chemin, parce qu'on est pas des sales et que même si elles pouvaient pas venir, on allait pas les abandonner comme ça. Il y avait de l'alcool dans le véhicule de luxe, et on se prit un shot en l'honneur de notre cellule de dégrisement, embarquant pour la suite de notre aventure.