Too far gone • (Zombie Halsyn)

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Too far gone

Halsey savait fort bien que la conversation risquait de partir dans le mauvais sens si elles discutaient trop rapidement par rapport à ce qu’il s’était passé, mais cela était toujours mieux que le silence – selon elle. Il y avait au moins une forme de communication là-dedans, pas vrai ? « Si tu t’écoutais un peu parler et que tu te remettais en question, peut-être que comprendrais ce que je te raconte. » Un dialogue de sourd, mais un dialogue quand même. Clairement, Raelyn s’arrêtait sur les menus détails en se persuadant qu’elle avait raison et que la brune avait tort, une façon de faire qui n’était pas nouvelle et qui exaspérait la brunette au plus haut point. « Ah parce que je dois me remettre en question ? Elle est bonne celle-là. » Elle secoua la tête dans un petit rire, agacée que tout tourne toujours autour de ses erreurs et de ses faux pas alors que Raelyn agissait comme si elle était constamment parfaite. La bonne blague. « Fais gaffe à ce que tu dis Halsey » Au moins ça avait fait mouche. « Quand je t’ai dit que j’en avais ma claque, et qu’un beau jour je finirais par me casser, c’était pas des paroles en l’air. » Des menaces à présent ? Elle avait vraiment tout entendu. « Parce que tu crois que tu es la seule à avoir envie de te casser par moment ? Je te le dis, vas-y. Apparemment, tu serais bien mieux sans moi puisque je passe mon temps à nous mettre en danger. » Elle fronça le nez avant de décider qu’il était temps qu’elle s’arrête là, sans quoi la voiture allait s’arrêter et une des deux allait finir la soirée en marchant au bord de la route. Les deux brunes se murèrent ainsi dans le silence, roulant pendant de longues heures qui parurent une éternité à Halsey qui tenait grâce aux nerfs. « À partir de maintenant faut qu’on cherche un endroit où dormir si on ne pas être surprises par la tombée de la nuit. Il y a plusieurs hameaux qui s’enchaînent dans quelques kilometres. » Fort bien. De toute façon c’était elle qui allait décider où elles s’arrêteraient, puisqu’elle était incapable de prendre les bonnes décisions. Ainsi, la jeune femme continua de rouler, attendant que Raelyn se décide à désigner l’endroit parfait pour poser ses fesses de princesse.

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Too Far Gone
Raelyn Blackwell & @Halsey Blackwell Too far gone • (Zombie Halsyn) - Page 24 873483867

- 1 an après l’épidémie

La conversation n’aura pas d’issue favorable, pourquoi continuer à nous épuiser à la tenir dans ce cas ? J’aurais préféré qu’elle comprenne que je n’étais pas disposée à parler à tête reposée, qu’elle se taise et qu’elle se contente de conduire. Ce n’est pas parce que nous survivons ensemble que nous avons besoin d’être l’une sur l’autre cent pour cent du temps, certes c’est compliqué de ne pas l’être, mais si elle en a ras-le-bol alors qu’elle se taise et qu’elle me laisse m'emmurer dans le silence. Plus tard peut-être, si elle est prête à reconnaître sa part de tort et il la où est la merdé, je serai capable de l’écouter calmement et d’écouter calmement ce qu’elle me reproche également. Pour l’instant, tandis qu’ elle maintient encore et encore qu’elle n’a rien à se reprocher, je ne veux rien entendre de sa part. Elle ne peut pas continuer à nous mettre en danger, et après coup, après que nous ayons failli y passer, utiliser pour seul argument que ce n’est pas de chance et que nous avons de toute façon réussi à nous en sortir. Puisque je le sais, un jour ce ne sera pas le cas, un jour la chance tournera et nous y resterons si nous nous conduisons de façon si imprudente. « Ah parce que je dois me remettre en question ? Elle est bonne celle-là. » Je lève les yeux au ciel et je ne réponds rien, je n’ai pas l’intention de m’égosiller à tenter de faire entendre raison à un âne. « Parce que tu crois que tu es la seule à avoir envie de te casser par moment ? Je te le dis, vas-y. Apparemment, tu serais bien mieux sans moi puisque je passe mon temps à nous mettre en danger. » je tourne la tête dans sa direction lentement avant de répondre d’une voix froide. « Parfait. » Je suis à deux doigts de lui dire d’arrêter la voiture, de séparer nos affaires et provisions en deux et de descendre pour me casser définitivement. La seule chose qui m’en empêche c’est la volonté de ne pas réagir trop violemment sur le coup des nerfs, mais cette réflexion aura lieu c’est certain. Je ne peux pas l’empêcher de continuer à vivre comme comme bon lui semble, mais je peux choisir d’arrêter les frais en ce qui me concerne. Est-ce vraiment ça la solution ? Que chacune part de son côté ?

Une chose est sûre j’ai besoin de dormir dessus. Arrivée au niveau d’un village j’utilise le temps le plus détaché possible pour lui donner des indications en montrant du doigt un carrefour. « le bâtiment juste après la petite cabane en forme d’octogone juste là, ce doit être un office du tourisme ou quelque chose du genre, ce sera vide. » Nous investirons une maison plus tard, quand nous aurons eu le temps de faire le tour du village et de le sécuriser, pour l’instant ce genre de bâtiment est le plus sûr.

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